(F) DOVE CAMERON + jad ohlin

(pour toutes questions sur ce scénario, rdv dans le flood des perso vacants !)
faceclaim dove cameron, pour les ressemblances par millier. c'est mon coup de coeur, elle colle parfaitement bien au personnage. après, je suis quand même ouverte à d'autres ; elle fanning peut le faire. des propositions peuvent se faire aussi univers néphède depuis toujours naissance 11 décembre 1998 dans le beau de néodam héritage culturel les ohlin possèdent des valeurs que l'on peut associer aux croyances d'autrefois. pas chrétiens ni sorciers, ils préfèrent porter attention à diverses entités souvent représentés par le soleil, la lune, les étoiles et par des événements ( les éclipses, les changements de température, le comportement des animaux, l'alignement des planètes ) jad a beau avoir souvent levé les yeux au ciel sous les paroles de ses parents, trop souvent entendues, reste-t-il qu'elle porte une attention particulière à cette manière de pensée et y voue chaque instant de sa vie.  occupations elle danse pour les sharks au Gentlemen's Club  depuis quelques mois, le père s'étant bousillé la cervelle à l'opium, la mère ayant besoin d'aide pour payer les factures et nourrir ses frères cadets. particularités poupée de porcelaine, visage d'ange dans la noirceur des environs. jad attire les regards par ses courbes et ses airs de colombes. jad est vu corps et non âme. poupée, princesse, barbie, bébé, pute et chérie ; dans la bouche, un goût de vomi. le poing serré, la mâchoire verrouillée, elle leur crache au nez et pile sur leurs pieds avant de continuer d'avancer. douce ange mensongère ; sous les ailes perfides se cachent une terrible sirène. on voit la peau douce, jad voit les écailles contre ses cuisses, les vagues de la peau qui s'est brisée, contre ses seins et ses courbes trop poussés. le corps de gamine qui est devenue femme trop rapidement ; des pâleurs qu'elle sent danser sous le contact de ses doigts. elle n'est pas perfide ; elle est pleine d'imperfection.

anecdote vile sorcière, amateur de sortilèges. jad ne mâche pas ses mots avec les gens, surtout dans ses colères. elle les traite de noms et leur lance blasphèmes et malédictions sans queue ni tête, laisse ses mots s'égarer par eux même et ne s'inquiète pas de paraître folle. elle a, à l'occasion, promis à des hommes plus ou moins civilisés de leur faire bouffer leurs couilles en soupe, sous le regard amusé de max. à deviner qu'elle n'a pas besoin de la protection d'un homme lorsqu'elle danse ; elle fait fuir les prédateurs par elle-même. jad n'a rien d'une douce princesse ; elle est la sorcière.  anecdote elle est l’aînée de deux petits garçons ; l'un de quatorze ans, déjà con, et un autre de neuf ans, un peu trop démon mais mignon. jad leur hurle dessus pour prouver son amour, montre les crocs  à ceux qui osent les toucher. c'est l'amour dur, celui qui laisse des bleus parfois et forcément, ils ne respectent pas souvent sa vie privée, mais elle ne se voit pas sans eux. les insultes sont souvent présents entre ses lèvres pour décrire les monstres qu'ils sont, les larmes ont souvent coulées également, mais ils restent ses démons.  anecdote un jour le père portait le monde sur ses épaules ; le suivant, il était mort dans les toilettes d'un bar, sans aurevoir. jad essaie de ne pas y penser et garde une rancune envers l'homme ; c'est de sa faute s'ils sont là aujourd'hui. sa mère s'est trouvée un emploi dans un dinner après vingt ans sans travailler et jad a opté pour l'option la plus facile selon ses qualifications.   anecdote acharnée, jad n'est pas pour autant douée. elle a raté ses études avec brio mais ne lâche pas. inscrite à des cours pour les minables comme elle, elle essaie d'être à la hauteur et d'obtenir quelque chose d'assez bien pour la mener à un emploi quelconque. elle ne sait pas encore lequel, mais qu'importe si l'argent est là. ou alors, elle rêve de quelque chose mais ne le dit pas. elle rêve d'un petit quelque chose qui, au final, n'a pas besoin de bout de papiers pour exister ; une petite boutique mystérieuse renfermant encens et livres en tout genre, sortilèges et cartes de tarots. étoiles et lunes, chandelles et plantes médicinales. mais jad danse et suit les cours, car l'argent ne tombe pas du ciel et les rêves, eux, y restent.  anecdote jad possède une multitude de petits tatouages sans savoir pourquoi ; elle les fait simplement. une aiguille entre les doigts et un peu d'encre dans un pot, elle se réveille parfois la nuit pour graver certains petits symboles sur sa peau. certains ont été fait par son frère, le plus vieux des deux, car l'endroit n'était pas accessible, car l'endroit est non négociable. elle les aime tous pour ce qu'ils sont, sans savoir ce que la moitié peuvent bien représenter. mais ils racontent une histoire, ils l'ancrent à quelque chose ; quelqu'un. une présence réconfortante qui s'étend sur sa peau et qu'elle regarde grandir un tatouage à la fois, toujours impatiente pour le suivant.   anecdote la sirène est fière, forte. la sirène ne courbe pas l'échine, ne penche pas la tête, ne baisse pas les yeux. elle est et ne se cache pas. elle se montre fièrement, avec ses défauts et ses imperfections, sans fermer les lumières, sans se dissimuler. qu'on la regarde ou pas, qu'importe ; elle sait qui elle est et s'assume entièrement. elle ne ment pas, elle ne cherche pas à plaire aux gens, ne cherche pas à être ce qu'elle n'est pas. jad s'est trouvée et c'est sa plus grande fierté. jad sait qui elle est et veut le montrer au monde entier, qu'importe s'il n'est pas prêt à l'accepter. elle prend la place qui, selon elle, lui revient de droit, et ne cache pas ses larmes, ni ses rires, ni ses colères. jad dit ce qu'elle a à dire même si la chose n'est pas souhaitée. Si elle doit hurler pour être entendue, elle le fera sans hésiter.  anecdote la belle danse sous le regard des requins affamés, expose ses courbes rondes sans fermer les yeux. si suffit d'un regard pour se faire une idée de ce qu'elle est ; une proie cherchant à être avalée. la sirène brille dans les eaux, autour des Sharks. mais la sirène n'est pas toujours sous l'eau ; ailleurs, on ne la remarque pas. ses cheveux remontés sous une casquette, un hoodie trop grand pour soi, jad fait petit garçon dans ses pantalons. jad aime le confort plus que les regards. jad n'aime pas le froid de néphède et se cache sous les pulls et les foulards, les tricots et les chapeaux.  

bebe byrne bebe et jad ont toujours ressenti un besoin de rechercher quelque chose sans savoir réellement quoi. si jad s'est trouvée avec les années, bebe reste encore incertain de sa personne et cherche encore, touche à tout, ne cesse jamais. depuis 2012, ce quelque chose a grandi, changé. bebe a continué de chercher, à commencer à graver sa chair de tatouages, de petites pièces le constituant ; le jour ou la nuit, jad a exécuté le même dessin sur sa peau à chaque fois sans pouvoir se contrôler, s'arrêter. ils partagent les mêmes marques. d'encres et de vergetures sur les peaux blanches, ils sont semblables, mais homme et femme, tout deux encore enfants. et dans les reflets, parfois, dans les miroirs un peu à l'écart apparaît le visage de l'autre. l'équivalent de ce qu'ils auraient pu être ; l'adolescence de chacun a été porteur de doutes ; jad s'est demandé si elle était réellement une fille à l'intérieur, si elle n'était pas un garçon et bebe, de son côté, s'est fermé sur la chose. trop souvent traiter de fillette par son entourage, il a choisi de l'ignorer, de ne pas y penser. de ne pas chercher la vérité. qu'importe s'il sait, au final, qu'il est réellement garçon. un silence de cinq années comblé par l'apparition de tatouages hasardeux. un silence qui se voit hanté par des tentatives hésitantes depuis quelques temps, par des bruits de vent et des souffles coupants.
max ross max est généralement adopté par les danseuses et apprécié, mais jad s'est imposée lourdement, la bouche tordue en un sourire inquiétant. elle se l'approprie de manière étrange, quémande son attention pour peu même si elle n'a pas besoin de lui, cherchant à l'ennuyer. le requin possède, après tout, des traits similaires à ses frères, et jad ne peut que se comporter de la sorte avec lui. s'il a compris son jeu, max garde ses sourcils froncés et sa mâchoire serrée, mord  à l'hameçon à chaque fois et vient lorsqu'elle le demande. la sirène joue avec le requin, ne se préoccupe pas des conséquences, a deviné depuis longtemps qu'il ne mord pas réellement ou du moins, pas très fort. dans un milieu où elle pourrait facilement perdre pied, il reste un point d'ancrage, quelque chose lui rappelant pourquoi elle se dandine de la sorte. pour ses frères.
scar kolisnychenko texte.