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 would it really kill you if we kissed ? (dakebabe#2)

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il est un naufragé au milieu du monde et bebe ne sait pas nager. il est une étrange bête dotée d'ailes qui n'a jamais appris à voler et qui essaie de nager. il est l'enfant qui a dévisager pendant des heures son père boire bière après bière, dans le plus grand des silences, et qui n'a jamais soulagé le moindre verre, à cause des souvenirs amers. il est celui qui ferme les yeux sur la réalité pour ne pas la voir exister et qui s'empeste les veines de saletés pour s'imaginer planer. il est l'enfant, l'adulte, mais surtout l'entre deux, perdu dans la brume, toujours, à essayer de trouver son chemin sans réellement utiliser les capacités qu'il possède, pour s'en sauver. bebe aime peut-être la misère dans laquelle il tombe, sans cesse. peut-être qu'elle est confortable. comme peut être confortable l'amour des inconnus. l'affection de ceux qui s'attachent aux sourires trop naifs de byrne, qui se perdent dans les phrases longues et sans queue ni tête qu'il balance, à gauche et à droite, lorsque son esprit se perd trop loin et qu'il creuse des sujets qui n'ont aucun rapport avec son mal être. il y a la lueur dans son oeil qui brille pour peu et ses lippes qui parlent de l'effet papillon, des fantômes ou alors des ovni. il y a son coeur qui bat sur une chanson qui ne veut rien dire et son ventre qui se tord sur des cauchemars qu'il oublie tous les jours qui finissent en i. il y a les mensonges trop nombreux, doux contre ses lippes pulpeuses, et ses baisers souvent faux pour des amours puissants mais plus faux qu'idéaux, et puis la chute, qui survient, lorsqu'il s'y attend le moins. les genoux qui crachent contre le sol lorsque le pilier qu'est dakota disparait. les mauvais rêves qui restent même les journées qui finissent en i, les clopes qui se glissent entre ses doigts et l'alcool qui se creuse un chemin dans son oesophage.
et puis bebe, soudain, les genoux contre le sol, les jambes aussi et tout le reste du corps, peut-être, qui garde la tête baissée car le monde tourne et qu'il n'a pas envie de le voir tourner, qui veut juste tendre les bras vers dakota et rester presser contre lui, qu'importe le vomi, pour retrouver ce pilier qui a disparu depuis trop de jours, déjà.
il y a les baisers qui veulent rien dire que maintenant, ils veulent dire quelque chose, mais de mauvaises choses ; des choses fades et tristes, et ceux qui veulent beaucoup dire qui ne sont pas présents, contre ses lippes. il y a ces mots qu'il a besoin d'entendre, qu'il a entendu trop souvent entre des lèvres belles mais mensongères, mais qui seront surement muets entre les lippes désirées.
il y a le regard de dakota qui percute le sien, comme dakota peut tout faire ; avec violence, mais une fine couche de douceur. le regard du brun qui lui hurle ce que ses lèvres ne disent pas, car dakota n'a pas appris les mots tendres mais il les espère dans les yeux depuis toujours et il les dit fort, avec son regard, lorsqu'il regarde bebe depuis tant d'années que bebe, il y lit tout et il y comprend tout. il n'aime pas les livres, mais dakota est le plus beau récit de sa vie. il avale difficilement, le blond, et pince un peu ses lèvres, lorsque des doigts effleurent sa bouche, et ne pipe mot. il a honte, sans savoir, tout en sachant. il a honte des jours passés et du manque violent et surtout, d'avoir oser faire croire et faire le grand alors qu'au fond, il est tout petit, en dedans. il a honte du vomi qu'il a balancé lorsqu'il raconte fièrement à qui veut entendre qu'il ne boit pas, jamais, et qu'il ne le fera pas. au final, il est comme wilhelm ; il suffit de l'absence de l'âme soeur pour qu'il parte en vrille. sans dakota, il ne connait plus le nord. il ne reconnait pas le ciel et la terre, ne peut faire la différence. et pourtant bebe hurle son indépendance à longueur de journée, pour camoufler cette phobie trop grande d'être abandonné.
le baiser est bref, lourd, dégoûtant. le contact de la langue éveille les saveurs subtiles du vomi.
bebe fronce des sourcils, fort, bien écoeuré, tout en ayant envie de recommencer. une part de lui reste persuader que ce qu'ils ont est proche de terminer aussitôt que ce sera commencer, et si la fin est pour arrivée, il veut embrasser dakota autant de fois que possible. dakota et son rire, dakota et ses saletés qui tombent violemment et qui sont obscènes, pour plein de gens, mais douces pour bebe qui le connait depuis trop longtemps. bebe qui sait que le geste porte une douceur trop grande et qui gonfle son coeur, qui lui donne envie de pleurer, encore.
parce que des deux, ce n'est pas lui, le plus pur.
c'est dakota. dakota qui est sale de l'extérieur mais trop pur, à l'intérieur.
une main dans la sienne ; il faut une grande force pour que les jambes le soutiennent et que bebe, il pénètre la maison. le regard percoit légèrement polly qui lui balance un regard surpris, mais heureux - combien de messages ont-ils échangés depuis la dispute avec dakota ? - avant qu'ils ne se rendent à l'étage. il lui semble qu'ils vont à l'autre bout du monde tant sa tête lui tourne et que la douleur lui met la cervelle en vrille. bebe reste là, au milieu de la salle de bain, une main appuyée contre le mur, tandis que le bain se remplit et que dakota, il retire ce qu'il lui reste de vêtements pour se glisser dans l'eau chaude. les yeux fermés, il essaie de redonner un sens précis au monde, et la voix du brun claque, toujours aussi puissante, captant toujours autant son attention. les yeux s'ouvrent aussitôt, tombent sur la mousse. bebe cligne des yeux, lentement, presque endormi, sans faire le moindre mouvement. le cerveau prend un temps à s'activer. tu dis ça parce que je suis faux ? il demande avec la plus grande innocence, en allusion à l’appellation, tout en prenant place sur la cuvette pour retirer ses vêtements sans tomber. il commence avec le t-shirt noir, puis les baskets, puis les chaussettes, le pantalon et finalement, le calecon. mais une fois nu, il reste sur le trône, le regard un peu vague. pas qu'une personne. tu sais que, une fois par année, je vais dans une église - même si je déteste ça, et que j'ai l'impression que y'a des fantômes partout, tout le temps  - pour allumer des cierges pour les gens que j'ai tué ? c'est polly qui m'a conseillé ça, après l'accident. après la tentative de suicide. mais bebe, il ne le dit pas, ça. ils le savent tous, d'une manière, que bebe a failli perdre la vie et qu'il le voulait, mais personne n'a parlé de la chose. sauf polly de manière détourné, en proposant les cierges a allumé. il se demande si elle en allume également pour les parts d'elle qui meurent lorsque roy frappe un peu trop fort, certains soirs.  les jambes trouvent la force de soulever son corps et bebe, il s'approche de la baignoire et y rentre, doucement. il se glisse de manière à ce que son dos épouse le torse de dakota. la chaleur qui vient de sa soulmark est plus vive que celle de l'eau, et il pince ses lèvres, sur le coup, une seconde. tu crois en dieu, ota ? qu'il demande, sans vouloir de réponse, avant de tendre son cou et de le regarder, qu'importe si la position est inconfortable. tu crois en nous ? en moi ? c'est plutôt ça, la vraie question. les yeux se ferment, et la tête glisse pour se poser contre l'épaule, le nez enfoui dans le cou, un peu, ou du moins, autant qu'il peut. moi j'crois fort en toi pour tout ceux qui le font pas, jusqu'à la nuit des temps. poison ou remède ?? c'est un peu comme la poule et l'oeuf, tu trouves pas ? dans tous les cas, l'un va pas sans l'autre. comme y'a pas de moi sans toi. et pas de toi sans moi. mais ça, il ne le dit pas, car bebe ne se juge pas indispensable.
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Un sentiment abrupt traversa le corps de dakota alors qu’il constatait avec un peu plus d’effroi les conséquences de cette soirée. Il était compliqué de faire face à tant de peine. Il était tout aussi difficile de poser des mots sur des sentiments que l’on assurait encore inconnus. Dak prenait conscience qu’il était en train de s’enfermer dans un trou de lapin un peu plus à chaque fois qu’il osait ouvrir son cœur pour y sortir des choses beaucoup trop sombres et beaucoup trop fortes. Cette soirée était-elle nécessaire ? était-ce un test pour calculer si les deux avaient la possibilité d’un avenir commun ? rien n’était moins sûr ; du moins, bebe ne l’était lui, rassurant. Et bowers il n’était pas du tout fait pour poser une main sur une épaule, et annoncer avec certitude ou mensonge que tout ira bien. Nan, lui c’était tout l’inverse, car après tout, c’était bien ce même gamin qui avait poursuivi bebe avec des insectes pleins les doigts, ou qui lui avait montré des vidéos d’une rare violence quand ils étaient plus jeunes. alors pourquoi tout à coup, devenir un homme avenant ?

C’était en voyant le visage de bebe que dak ne pouvait s’empêcher de sentir un truc qui clochait. Il avait complètement fait abstraction du fait que ce dernier avait bu (puisqu’en fait il ne l’avait pas vu consommer) et alors, pensait que toutes ses réactions reflétaient en fait un mal être, qu’il trainait depuis longtemps. Et les efforts de dakota n’y changeaient absolument rien ; il ne reconnaissait plus byrne. Il ne le reconnaissait plus ou bien avait-il peur de voir la réalité lui exploser à la gueule. Une vérité difficile à supporter, surtout pour quelqu’un qui, pour une fois, avait tenté de faire les choses à peu près bien : dakota rendait bebe malheureux. Même avant qu’ils aient pu construire quelque chose. D’habitude ce genre de prise en compte était une ouverture grande comme le monde, pour lancer dak dans un énervement incontrôlé ; mais l’information n’arrivait pas à passer. Alors il était là, dans sa baignoire, affichant ce qui semblait rester de sourires narquois et confiants, avant de laisser la nature reprendre le dessus sur ses efforts. Les doutes et les peurs étaient revenues, aussi vite qu’un coup de roy dans le visage de polly. Cette ambiance devenait des plus insupportables, et ce n’était qu’une question de volonté et surtout de secondes avant que dakota ne commence réellement à vriller.

Il leva les yeux au ciel à la question de bebe, qui n’avait pas pour habitude de se dénigrer autant. Normalement il lui aurait répondu par la positive, en riant, et le blond lui aurait simplement dit qu’il n’en avait rien à foutre de ce que pouvait penser dak, puisqu’il savait très bien que ce dernier n’était pas d’accord avec lui mais maintenant. Maintenant c’était différent. Et dakota ne supporterait plus longtemps cette atmosphère à la fois trop sérieuse et apocalyptique. « - t’es con. Je parlais de tes cheveux. »

S’il y avait bien une chose que le brun ne supportait pas, c’était bien qu’on se place en victime devant lui. lui qui était le maitre des vannes et du clash, lui qui ne prenait rien au premier degré, lui qui distribuait des claques et pires encore à ceux qui chouinaient à ses pieds dans l’espoir d’en tirer une bonne opinion. putain que ça l’énervait ; et c’était encore pire quand il s’agissait de bebe. Bebe qui d’ailleurs, explora un nouveau terrain de son délire psychotique en s’intéressant maintenant à la religion. Dak baissa les yeux pendant son discours et laissa glisser ses phalanges fumées entre les trous que faisait la mousse dans le bain. Ces trous étaient semblables à ceux qui remplissaient son corps, et qu’il tentait de combler en nourrissant la connerie humaine. Parce que torturer ou tuer quelqu’un était plus facile à fuir comme problème que les pleurs de maman ou les doutes de bebe. Parce que dak ne cessait de dire aux gens de se mettre d’accord avec leur esprit alors que le sien était d’un bordel sans nom. aujourd’hui, le vent avait tourné, et c’était bien pour lui déplaire.

Dak ne voulait pas parler de tout ce carnage ; ni de sa mère, ni de l’accident qui en réalité n’en était pas vraiment un ; parce que pendant cette période de sa vie il n’avait été plus que l’ombre de lui-même, à devoir taire son mal être, à devoir rester fort pour consoler polly, à devoir lécher le cul de bill pour qu’il le laisse prendre des nouvelles de bebe et surtout à attendre. Il se souvint qu’il passait la plupart de ses journées complètement nu, recroquevillé dans son lit, la clope à la bouche qui se vidait contre les draps ; une odeur nauséabonde dans la chambre, une odeur pleine de haine et de désespoir. Roy n’avait pas compris. il n’avait pas compris la douleur qui s’était installée dans le pavillon macabre des bowers en ce temps-là. Et comme il n’eut pu en saisir le sens, ses poings et ses pieds avaient cogné plus fort et plus vite sur le gamin et sur la maitresse de maison. Dakota se complaignait à dire que roy avait souffert lui aussi. Souffert de ne pas pouvoir consoler sa femme et son gamin, souffert d’avoir tenu la maison pendant que les deux autres se laissaient dépérir sur le canapé. Polly et son putain de canapé, où elle parlait comme si byrne était déjà mort ; « oh il avait l’habitude de s’assoir là, et on parlait et on parlait. » dak avait même tarté la femme pour qu’elle ferme sa grande gueule de martyre.

Ouais, dak s’était tu. Il avait laissé le blond le rejoindre dans le bain et aussitôt il ressentit une souffrance encore plus grande. Une souffrance mêlée à un soulagement énorme. Il se sentait enfin en sécurité, malgré l’effroi qui avait traversé tout son corps. Il se sentait également enfin complet ; sentiment qu’il ne parvenait pas à expliquer. Ses bras vinrent, sans se poser vraiment de questions, entourer les côtes légèrement charnues de byrne, et le nulls le ramena un peu plus contre lui, comme si, une distance de quelques millimètres était trop dure à supporter. « - dieu il me dégoûte. » lâcha le môme presqu’automatiquement. Dakota ne croyait pas en dieu. Ou plutôt il était presque certain que lui-même était un dieu. Et comme il se fatiguait… comme parfois il se détestait… les entités ne plaisaient pas à dakota ; lui qui pensait être la seule personne vraiment réelle sur cette planète, et peut-être sur tous les univers confondus, lui, qui en réalité craignait bien plus les hommes qu’un quelconque panthéon ayant un jour ou non existé. Dak ne croyait pas en dieu, dieu était un être exténuant (comme lui). « - comment peut-on croire en lui, quand des êtres comme moi existent sur altéa ? » ; « - je crois que chacun est un peu sa propre divinité et qu’il ne dépend que de nous de choisir la route à emprunter. » ; « - maintenant, la route que je choisis dépend de toi aussi, si tu es prêt à me suivre. » oh que oui dak croyait en eux deux. Oh que oui, quand le gamin pensait – nous deux contre le monde – il interprétait ça en se convaincant que maintenant bebe était aussi réel que lui, et qu’ils n’étaient que deux dans cet univers bordélique. « - parce que y a pas de toi sans moi, et pas de moi sans toi. » conclut le nulls en dévorant discrètement la nuque du jeune phénix retenu prisonnier entre ses bras.

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elle est chaude, l'eau. elle le rend un peu plus ivre, si la chose est possible. bebe, il connait pas grand chose à l'alcool, sauf que son père a toujours une bière dans la main et que les gens, ils ont l'air d'avoir trop souvent du plaisir, à boire, et qu'il a jamais compris pourquoi. il a pas envie de boire. la bouteille, elle l'a toujours dévisagé et elle lui a toujours fait peur. elle lui a longtemps fait croire qu'elle rendait les coeurs amers et tristes, aussi. becan, petit, il s'est inventé une histoire sur la boisson. il l'a toujours vu comme un monstre qui fait des douleurs au palpitant et qui blesse ce qui devrait plutôt être guérir. quelque chose qui fait croire à une douceur qui est douleur et qui change les gens, un peu ou pour longtemps,et qui les envoie dans un autre lieu tout en les laissant là, et qui l'empêche de les toucher. bebe, il aime pas trop l'alcool. il a souvent grimacer, malgré lui, en tenant une fille un peu saoule dans ses bras, en ayant l'impression qu'elle était là, mais absence. en ayant l'impression qu'elle était elle, mais quelqu'un d'autre, en même temps. il dévisage ses amis, parfois, et se demande s'ils ont besoin d'aide à la place d'un verre. qu'importe à quel point ils semblent heureux, il n'a jamais associé les verres d'alcool au bonheur. pour lui, l'addition ne fonctionne pas. mais il s'est laissé berné en ayant une douleur trop forte dans le coeur, ce soir, et maintenant, elle est encore plus horrible, cette douleur au coeur. différente aussi. dans l'eau, les choses tanguent d'une manière différente. mais il est posé contre le brun, assez pour avoir un point d'ancrage, le même qu'il a eu toute sa vie et sans lequel il aurait chuter un nombre trop grand de fois. dakota ne le sait peut-être pas, mais bebe en a parfaitement conscience. mais une part de lui tait la chose, de peur d'avouer ses propres chutes. qu'importe tout ce qu'il sait sur dakota, il ne veut pas que l'autre pense qu'il est trop fragile, trop dépendant. peut-être qu'il ne veut pas être considérer comme acquis. lorsqu'on croit posséder quelque chose ou quelqu'un, on ne lui prête plus autant d'attention. et pourtant, en même temps, avec les horreurs des dernières journées, becan veut juste le lui montrer, à quel point il dépend de lui. il veut juste lui faire comprendre qu'il perd le nord, sans dakota. son coeur perd ses battements comme la mer perd ses vagues, lorsque la lune n'est pas là. il n'existe pas sans lui, ou du moins, s'il le fait, ce n'est pas correctement. c'est un violeur. si marie l'a jamais senti c'est parce qu'il a une petite bite il dit la chose d'une voix douce, bebe, posé contre son torse, les yeux fermés, la fatigue un peu dans le corps. c'est peut-être la chose la plus stupide à dire, certainement même, mais pour lui c'est la logique du moment et, de toute manière, c'est la vérité, à ses yeux. ou alors, dieu est un alien. marie a été kidnappé par les martiens et elle n'a jamais eu aucun souvenir de la chose. tu crois que jésus est à moitié alien ? mais il n'attend pas de réponses à ses questions sans queue ni tête, les yeux un peu ouverts cette fois, l'attention toute portée aux mots du brun. ils sont précieux, ces mots. vrais, honnêtes, et forts. byrne est souvent impressionné par ce que dakota peut dire. il est juste, parfois. souvent, même. dakota ne donne pas souvent son avis sur les choses sérieuses, mais lorsqu'il le fait, bebe est toujours charmé par toute la réflexion derrière ses mots. il se demande combien d'heures, de temps il passe à penser à la chose ? peut-être beaucoup trop. bebe s'imagine que dakota possède plusieurs craintes et angoisses, et que s'il en parle à personne, si personne ne lui a pris sa main, dans ses parents, pour l'aider à comprendre ses propres problèmes, il prend quand même le temps d'y penser lui-même, seul, et qu'il trouve les explications par lui-même. il se demande si un jour, dakota lui parlera de ces choses là librement et qu'ils auront une complète conversation, sans la moindre gêne, toute en vérité, sur la chose. becan aussi en aurait besoin, certainement. peut-être que dakota trouverait des réponses pour lui qu'il n'ose pas chercher seul. il est plus fort que lui, dakota, sur ces choses là. au moins, il ne fuit pas. il lui tiendrait la main et l'empêcherait de fuir. des personnes comme toi ? t'es pas une mauvaise personne. c'est la vie qui a été mauvaise avec toi, juste ça. il possède une certaine vérité crue et presque belle, becan, en étant endormi. un peu moins de divagation et un peu plus de vérité. il ose dire ce qu'il pense sans avoir peur de l'aviis des gens, sans se cacher derrière les premières idioties qui traversent son esprit. un souffle appréciateur quitte ses lèvres et bebe, il tend un peu le coup sur le côté, pour laisser de la place à dakota et ses baisers. il lui faut un moment pour trouver les mots, pour détourner son attention à la délicatesse des morsures pour dire ce qu'il pense vraiment, et ouvrir un peu son coeur, malgré les craintes et le mal de couer. ma route c'est toi. il gigote un peu et éloigne son cou. pose ses mains contre le rebord du main et se redresse un peu pour le regarder. son regard passe d'un oeil à l'autre pendant de longues secondes, tandis qu'un sourire délicat se dessine sur ses lippes. ou pas. je sais pas ? on peut pas savoir. mais ma route, je veux que ce soit la tienne, parce que ça a toujours été ça et que je veux que ce soit ça pendant un très long moment encore. j'me suis perdu dans les bois un moment, j'crois, mais - une moue, légère, et un soupir. j'en avais de besoin ? je crois ? j'crois que j'te prenais pour acquis et fallait ça pour que j'capte que tu l'es pas, acquis, et que - que j't'aime, genre vraiment, et que c'pas juste parce que l'sentiment est là et toi aussi que le reste, on s'en fout. j'veux pas qu'on s'en foute, du reste. j'veux genre, faire des grandes choses pour toi et avec toi et faire un nous. le corps se laisse glisser contre le sien, de nouveau ; les bras sont un peu endoloris, et le corps est endormi, encore. bebe ferme les yeux, contre son torse, une nouvelle fois, un baillement dans la gorge qui lui fait ouvrir la bouche, grand. ton coeur bat si fort. ça m'endort. les nuits ont été peu nombreuses, après tout, depuis la dispute.
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