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 its only the end of the world (jail#1)

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le regard est fixé, vide, sur les neons qui défilent au loin. la ville est pleine de lumières et le désert rose, lui, contraste avec sa noirceur totale. daniil garde les lumières de la voiture fermée, par folie peut-être, par acte de bravoure qui sait, et jacò ne cille pas, dévisage la ville, dévisage la nuit mais ne voit pas, dans le ciel, les étoiles. il ne distingue pas les constellations depuis près de dix ans, maintenant, ceux qu'il connait par coeur grâce à luna. le regard tourne vers la paume de sa main qu'il caresse de son pouce, délicat, avant qu'il ne soupire et ferme les yeux, une seconde, et les ouvre de nouveau. la tête roule d'une épaule à l'autre et le regard s'appuie sur le visage du blond. les pieds bougent dans le fond de la voiture, effleurent des bouteilles déjà vidées depuis quelques heures déjà, ainsi que des sacs de fastfood qu'ils ont mangé. quelle heure est-il ? trop tôt. trop tard. l'altéan a oublié de prendre ses cachets, il croit. ou pas. il ne sait plus. que pense daniil ? il ne sait pas. le blond n'a pas parlé depuis qu'ils ont repris la route. il a cessé de faire le fou dans le sable depuis de nombreuses minutes, déjà, et jacò n'ouvre pas la bouche, depuis. il se perd dans ses pensées, un peu, mais ne les retient pas entre ses doigts. elles fuient, toutes. elles s'évadent et ne peuvent pas rester avec eux. peut-être savent-elles à quel point ils peuvent être dangereux, ensemble. peut-être préfèrent-elles fermer les yeux sur les choses que jacò fait en compagnie de daniil pour qu'il puisse se donner bonne conscience, plus tard.
il n'aurait pas dû répondre à ses messages, ce soir. mais il se trouvait déjà dehors. il avait déjà quelques verres dans le sang, à cause de sal, à cause de mavee aussi, un peu, et d'autres choses.
il avait besoin.
il avait besoin de vider le venin.
et quoi de mieux que le serpent lui même pour le faire ?
sourire vague, sur les lippes endormies. les yeux sont rougies par les substances prises. jacò tend les doigts, le corps entier, et passe ses doigts dans les mèches qui pendent sur le front du russe, humides, pour les décoller. such a pretty face. who would know ? le rire est paresseux, entre les lippes. jacò lui accorde un clin d'oeil et laisse sa main retombe contre sa cuisse, comme sa tête contre le dossier, le regard tourné vers la vitre, ensuite. quelques goûtes de pluie commencent à tomber. la fin du monde est en approche. c'est toujours le cas, lorsqu'ils sont ensemble. mais ce n'est que la fin du monde, n'est-ce pas ? que la fin du monde. you're a fucking beautiful hurricane la voix est légère, cette fois, à demie dissimulée par le bruit discret des larmes venant des cieux. gamin, jacò s'amusait à tirer la langue pour en attraper le plus possible, sachant que dans certains pays, d'autres faisaient la même chose avec de la neige. mais sur sigan, il ne tente pas. même la pluie, ici, doit tuer tout ce qu'elle touche. il se demande si elle est vraie. est-ce que sigan contrôle la météo également ? ça ne l'étonnerait pas. le monde hurle le faux. le beau faux ; semblable à lui, à ce qu'il voit dans la glace. oh le visage s'ouvre un peu, le regard croise d'autres neons. jacò dévisage le motel, sur le bord de la route, qui les attend. il tend les doigts et s'empare du volant auquel il exerce une pression suffisante pour faire dévier daniil de sa route. guapo, tourne là. ils ont des jacuzzi. allez. le regard se tourne vers l'autre, encore. la voiture roule encore trop vite. l'hispanique a encore les doigts sur le volant, qu'importe s'il ne doit pas, qu'importe si daniil, évidemment, se mettra en colère pour simplement ça. ou peut-être qu'il aimera. la moindre de ses réactions se joue à la pièce; pile ou face ? personne ne sait. mais jacò est joueur, qu'importe si la chose est un vice. un de plus, un de moins. avec daniil, ils sont plus nombreux qu'ils ne devraient, de toute manière. j'a rien sous mon jeans. tout était au lavage qu'il lance, comme argument, la main qui lâche enfin le volant, le regard qui brille, les doigts qui effleurent une cuisse, peut-être, pas la sienne, certain, avant qu'il n'hausse des sourcils, espiègle, et papillonne des yeux sans la moindre douceur. j'te laisserais m'appeler jacqueline. allez. quoi de mieux qu'une blague sur son homophobie ? dans les deux cas, daniil sera en colère ; contre lui-même ou contre jacò, c'est au final la même. un soupir au coin des lippes et des secrets dans les effleurements. un recul conséquent puis un retour à l'obsession.
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l’hispanique est insupportable, assez pour que le russe soit allé le chercher encore une fois. une autre fois qui s’ajoute à la liste déjà trop longue pour daniil. cette liste, elle comporte peut-être que quelques chiffres, en réalité, il les a pas compté, les fois où il est venu à lui. quelques chiffres mais surtout quelques chiffres de trop. l’hispanique est insupportable pourtant, daniil a beau faire la gueule un peu tout le temps, c’est bien jaco qui se noie dans le silence à côté de lui. on pourrait se demander qui ne l’est pas, insupportable, pour daniil quand son cœur ne bat qu’au rythme de la haine. la haine de tout, la haine de tous. surtout la haine de revenir encore une fois auprès de jaco.
daniil va trop vite sur cette route qui les éloigne du ciel noir et crasseux, daniil va toujours trop vite, même en ville, même dans les mots et les gestes. et si les phares sont éteints, c’est seulement pour mieux voir. daniil voit mieux dans la nuit le cœur des vraies choses, y a que la lune qui éclaire et quelques lampadaires éparses sur le côté de la route. ça suffit, c’est même encore trop, trop éclairé pour la beauté du spectacle bousillé par la lumière. jaco c’est la lumière accablante dans un sourire dont le cœur est sombre et trop noir. insupportable sans que le blond n’arrive à s’en défaire. c’est ce truc qui les lie sans qu’ils veulent, ce partage d’un orage insoupçonné, d’un calvaire laid et si limpide, presque évident. il crache sur ses sourires pour provoquer à son tour, il rit au nez, gaspille ses nerfs dans des poings trop serrés. daniil ne sait que trop détester.
alors il veut le détester aussi jaco, même quand sa voix résonne et brise leur mutisme inexpliqué. daniil accélère et ses lèvres prennent les contours d’un sourire perdu dans les ombres. « and you are a fucking pain in the ass. » il avait oublié le goût des mots depuis les longues minutes passées sous silence et le goût qu’il ne peut oublier, c’est celui des douceurs âcres qui bouffent ses poumons. il attrape le paquet dans la portière, prend une cigarette et l’allume sans vraiment regarder. y a personne sur la route, y a personne sauf jaco qui bouscule le volant brusquement. daniil peste, quelques grognements sortent de sa bouche mais il ne veut pas lâcher la cigarette alors daniil freine et se déporte sur le côté de la route. il sait pas combien de temps ça a pris de s’arrêter mais il sait que les freins qu’il vient à peine de changer viennent de crier à la douleur d’un souffle coupé. daniil pousse jaco, brute, crissant et trop à l’étroit pour lui sauter à la gorge.

cramé par la recherche du vice, des insultes ou par l’appel de son corps qui crie aux sévices pour ressentir plus, mieux, pour souffrir plus, et encore mieux. le brun lui donne toutes les cartes pour répondre à l’appel du diable qui fait danser ses iris trop claires. il gravite autour de cette boule de colère et jaco, jaco lance des bombes qui l’excitent. « t’es vraiment casse-couilles, veloso. » jacuzzi ou pas, sous-vêtements ou pas, jacqueline ou pas, daniil descend de la voiture pour mieux pester contre celui qui a gagné la partie. la porte se claque et daniil crache avant de tirer sur son bonheur empoisonné. « t’avais pas besoin de prétexter vouloir me montrer ton désert de tapette juste pour me tripoter dans un motel. » il lève les yeux au ciel et jette sa cigarette à peine consummée pour l’écraser sur le sable. la voiture n’est pas bien garée. en réalité, elle n’est pas garée, juste lâchée là à son terrible sort. « tu cries p’être comme une nana mais ton cul, veloso, ton cul n’as rien de celui d’une jacqueline. » son sarcasme déforme ses traits froids et durs de ce soir. daniil plaisante à demi-mots mais embranche le pas pour engouffrer dans le kheops sans vraiment attendre le plus vieux des deux.
les mains enfoncées dans les poches de son jeans, daniil dévisage les lieux et finit par s’arrêter un peu plus loin de l’accueil. « j’ai deux scénarios; celui d’un film à l’eau de rose ou les deux amants cachent leur relation à leurs femmes respectives et qui doivent s’enfoncer dans les méandres d’un désert sans carte de crédit soit, celui d‘un film d’horreur dans lequel on finira tous les deux torturés et tués. maintenant, je te laisse deviner lequel me ferait le plus plaisir. » sur ses derniers mots, le blond lance ce regard à jaco. exaspéré, il laisse à nouveau son compagnon de trucs à cacher pour rejoindre l’accueil avant de s’y accouder. « veloso; à toi l’honneur. »
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il se demande lequel est le venin, entre sialov et lui. les deux, peut-être. qu'importe, au final. ils s'empoisent l'un l'autre sans se tuer, ou du moins, sortent les noirceurs de l'un comme les lueurs de l'autre. jacò a souvent envie de lui cracher au visage, plus souvent qu'il a envie de lui sauter dans les bras, dans tous les cas. il fuit son chemin et ses messages avec une nonchalance presque cruelle, après de longues heures à se brûler les ailes, en sa compagnie. daniil voit la noirceur de ses traits. daniil devine ce qu'il y a de sombres, au plus profond de son coeur. il appuie sur les plaies et sur les maux, sort le mal par les pores de sa peau et ose appuyer encore plus fort, toujours, souvent, pour que jacò continue de lui cracher au visage et de lui rire au nez, se perdre dans ses bras, le fuir et puis revenir, parfois, lorsque l'envie lui prend.
elle ne lui prend pas souvent, l'envie.
une part de lui veut fuir le blond comme il veut fuir son passé et ses démons. daniil est l'un de ses démons, certainement. et s'il dévoile sans la moindre misère les tâches plus sombres de son âme, jacò distingue de son côté également des douceurs que daniil n'ose pas dévoiler, garde sous ses sourires voraces et ses paroles hautaines. ils s'entretuent, une soirée à la fois. ils s'exposent, nus, et se détestent l'un l'autre autant qu'ils s'apprécient, peut-être, pour cela. ils se perdent dans la nuit et fuient les lampadaires et les lueurs polaires pour ne pas voir ce qui se cache, dans le noir, autant sur le visage de l'un que sur celui de l'autre. mais hurlent, pourtant, sans la moindre manière, ce que l'autre ne veut afficher.
ils s'exposent.
ils s'explosent.
jacò perd de sa douceur, en sa compagnie. la tendresse de son sourire commun s'efface pour ne laisser qu'une grimace horrible et sournoise, un regard qui luit d'un amusement sans sympathie. et c'est tes couilles que je casse ce soir, ouais. on s'fait un remake de casse noisette, c'est ça ? j'espère que t'as tes habits. les paroles sont suivis d'un rire qu'il aboie comme son corps traque le chemin que prend l'autre. la voiture est abandonnée, une carcasse de plus sur leur route. car ils brisent, ensemble, plus souvent qu'ils ne construisent. ils pourraient, pourtant. ils ne le font pas. ils ne savent pas comment, ensemble. les moindres miettes de quelque chose qu'ils ont créer, depuis qu'ils se connaissent, finissent trop souvent sous les canapés ou les matelas sur lesquels ils se perdent, un peu trop souvent. j'pensais que t'aimais quand j'te séduisais comme une gonzesse, sialov. j'oublie toujours que t'es un mec facile. les mains dans les poches, la clope derrière l'oreille. elle y passera surement la soirée. jacò est calme, ce soir. les cachets ont été pris, aujourd'hui. le coeur suit une mélodie calme, et l'alcool pris lui permet d'être encore plus terre à terre. si près de la terre qu'il s'enfonce dans l'enfer. une soirée dans la noirceur de l'horreur et ensuite, il ignorera encore une fois la voix du démon qui lui susurre des choses à l'oreille, et mavee lui enverra des messages pour lui dire que daniil fait sa crise, encore, et son portable sera rempli d'une bonne vingtaine de messages venant d'un connard de blond l'insultant mais réclamant sa présence.
un blond qui s'éloigne, un pas à la fois, et dont le dos lui fait paraître une dégaine d'ange. le mensonge absurde. si daniil porte quelque chose d'angélique, il s'agit seulement de sa gueule. le reste est caché sous des kilos de crasse et même s'il existe des brins de bonté en lui, elles pourrissent et personne ne peut les atteindre sans se brûler les doigts. elles sont cachées à côté du feu trop intense de sa rage.
jacò emboite le pas, le suit. c'pour que les voisins d'chambre devinent pas qu't'es pd.  le môtel les accueille. jacò dévisage l'endroit, bien qu'il y soit déjà venu quelque fois. il garde la chose pour lui. il a connu une fois la jalousie de daniil, auquel il n'appartient absolument pas, et si la chose l'a amusé au départ, jacò en a surtout marre, maintenant. il est libre. personne ne lui met la lasse au cou. un sourcil s'hausse, amusé, face à la réplique du russe. l'hispanique hausse des épaules. amants, hein ? fais attention, tu sors de grands mots, niil. on t'penserait presque sentimental. le regard qui se lève au ciel face aux autres paroles. jacò soupire et tourne son regard vers son bras, un instant. les heures sont peu nombreuses, moins d'une journée. il devine qu'il a assez pour payé, certainement, et s'appuie aussi au comptoir. la réceptioniste, une vieille femme aux cheveux roses et gris, lui adresse un sourire en le reconnaissant. une chambre, ma belle. ta meilleure, ok ? j'ai barbie avec moi, t'comprends ? si elle trouve la chose amusante, elle ne le montre pas. jacò lui adresse un clin d'oeil lorsqu'elle lui tend une carte d'accès pour la chambre avant de passer un bras autour des épaules du blond et de le trainer à sa suite. tu disais quoi sur mon cul, hm ? le tien est plus intéressant, quand même et le rire lourd dans la gorge, avant qu'il ne s'éloigne de l'autre, pour fuir le coup qu'il sent venir, sous la rage. il passe la clé contre la porte de leur chambre qui s'ouvre, n'attend pas avant de la déposer sur l'armoire et de retirer son t-shirt, sans un regard à l'arrière, puis ses chaussures et ses pantalons. j'vais profiter du jacuzzi, fais comme tu veux. l'absence de classe, une main qui gratte la fesse gauche, l'autre qui ouvre déjà le mini frigo pour s'emparer d'une bière et jacò qui disparait dans l'eau.
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sentiment pur de haine qui brûle ses ailes depuis que le monde l’a piétiné alors qu’il n’était presque pas né; l’adn est rouge vif, rempli de ce qui l’a toujours contrôlé. c’est dans sa peau, dans ses veines – ceux qui l’ont abandonné ont créé un monstre élevé par un autre (et eux, le sont-ils?). c’est plus facile de se livrer à ce qu’il pense contrôler quand les autres sentiments sont bancals, inconnus et effrayants. la douceur se transforme en laideur qui se consume entre ses poings serrés, l’amour n’a d’égard que pour un seul visage, ou peut-être deux, parce qu’on ne sait que lui rendre ce qu’il donne. une logique qui le plonge dans un cercle dont il ne sortira jamais, duquel il ne veut pas sortir. trop bien dans ses baskets à croire que ce monde pourri lui appartient. c’est le chaos qui le tue qui le fait survivre. he deserved it; sa pourriture qui le fait sourire, souffrir et sourire encore. quand son cœur bat trop fort pour ses mains ensanglantées et abîmées, c’est juste plus facile à endosser que pour les yeux sombres de l’espagnol ou des autres dont il s’est épris d’une haine incontestable, explicable que par les mots du russe pourtant insensés.
pas de demi-mesure, trop calme ou trop agité, daniil ne sait que se contenir pour mieux frapper. et s’il fait bonne figure avec ses sourires enjôleurs devant la dame, il ne tardera pas à exploser sans retenue quand le moment sera venu.

« on a tous nos failles, ma belle. » puis la langue claque contre son palet aux remarques acerbes du plus vieux. daniil ne répond pas et se contente d’avancer dans la cage infernale de laquelle, il le sait, ils ne ressortiront pas indemnes. « j’ai parlé mariage aussi alors je suppose que t’as bien compris lequel des scénarios était le plus crédible. » ses yeux se lèvent au ciel et déjà la bataille a commencé. et s’il ne savait pas là où ça les mènerait, daniil aurait sûrement rebroussé chemin et laissé jaco dans sa merde de désert. pourtant, ça devient comme une habitude, un rituel qu’ils ont commencé au premier regard et si daniil se montre agacé au sarcasme sanglant, jaco sait qu’il ne le restera pas longtemps.
le bras de l’hispanique à jour, daniil lorgne mais ne dit rien. daniil, lui, aurait pu payer sans discuter mais puisque jaco l’entraîne dans ses aventures bordées de secrets et de rose, il estime que c’est au brun de savoir ce qu’il fait. parce que daniil, lui, a plein de chiffres sur son bras, tend même à croire que c’est une question de choix. lui, il y est arrivé et ne sait jamais demandé pourquoi. quand daniil fait, c’est pour réussir sinon rien. le blond n’a pas tant de chiffres sur son bras mais assez pour qu’on l’insulte de riche quand plus aucun autre argument ne sort de la bouche des vipères affamées. il n’a pas tant de chiffres car une partie de l’histoire, qu’on tend à oublier, n'a jamais été racontée.

c’est un sourire qui déforme ses lippes charnues aux mots de jaco quand tout sous-entend ce qu’il attendait vraiment. les fesses de l’espagnol sont un premier argument, prétexte même qui sert à cacher d’autres raisons dissimulées. parce que s’il se fâche, ce n’est pas tant une mauvaise chose pour daniil. accroc à la haine et ceux qui l’énervent, si jaco le fait grincer des dents, c’est pour mieux qu’il revienne.
daniil entre à son tour dans la chambre, ferme la porte derrière lui et daniil est calme ce soir, tout comme jaco, qu’il remarque. il ne sait pas bien si c’est l’alcool ou autre chose. il ne sait pas bien si c’est pour mieux caresser l’idée de tout faire éclater après mais daniil est calme et son sourire est joueur. jaco est nu en un rien de temps et c’est ce qui le fait doucement rire quand il passe une main lasse dans ses cheveux trop blonds. « well, veloso. » qu’il lance à demi-mots tout en suivant minutieusement le trajet du brun des yeux. il sourit encore, au coin de ses lèvres. il a toujours ce sourire aussi charmeur et charmant que pervers et joueur. mais daniil commence par prendre le flacon rangé dans la poche intérieure de sa veste, le flacon dans lequel se cache la force d’oublier tout ce qu’il déteste de lui. un alcool plus fort qui coule un peu trop souvent maintenant dans son organisme. et si daniil ne sait plus quand remonte la dernière fois qu’il a été réellement sobre, il en a plus rien à foutre de croire que ça changera quelque chose s’il ne l’est pas. alors, il boit et finit par retirer ses vêtements à son tour. tous au sol, il n’attend pas pour venir se hisser dans l’eau aux côtés du brun. « you got that booty i want on my dick. that’s what i wanted to say about your ass. » les yeux bleus remplis du désir malicieux ne quittent plus ceux tellement plus sombres. il ne veut rater aucune miette de ses expressions, soit pour mieux les aimer, soit pour mieux détruire.
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il y a le sourire malin au bord des lippes de l'hispanique aux paroles de l'autre ; la tête qui valse légèrement contre son épaule pour que son regard capte le sien et qu'un clin d'oeil soit partagé. aucun rire dans la gorge, mais plusieurs dans les yeux. dans le corps également ; il suffit de l'observer pour savoir que jacò rit avec l’entièreté de son corps sans faire le moindre bruit, pourtant. il s'attarde une seconde sur le flacon entre les doigts du blond et ne dit rien. la chose ne le concerne pas ; il n'en a rien à faire, aussi brutal que cela puisse faire. les nuits qu'ils passent ensemble ont beau être plus nombreuses qu'elles ne devraient, les sentiments ne sont pas présents. jacò le méprise plus que ne l'apprécie, peut-être. il ne pourrait dire ; ne cherche pas à savoir, au final, ce qu'est la vérité derrière le sentiment qui l'anime. il y a une tempête éternelle dans ses tripes et daniil y nage sans la moindre douceur, l'expose sans la moindre pudeur. il se noie dans ses noirceurs. il voit ce que jacò garde pour soi. il attise les bêtes sombres qui font de lui une chose qu'il déteste et, à chaque fois, sourit un peu plus lorsque les crocs se dévoilent, que jacò perd une part de sa douceur pour être autre chose qu'un rayon de soleil - ou que le soleil lui-même - ; un trou noir, peut-être. il pourrit de l'intérieur. il ne regarde pas ses faiblesses. il laisse son regard s'attarder brièvement sur celles de daniil, peu intéressé, avant de le détourner et de laisser sa carcasse s'enfouir dans l'eau chaude du jacuzzi. il n'en a rien à faire, de ses maux. il a pourtant cette habitude de vouloir soigner les autres à défaut de se soigner lui-même, mais la chose ne fonctionne pas, avec le blond. elle ne fonctionnera jamais.
car il voit.
il voit et jacò ne veut pas, qu'il voit, mais reste, revient pourtant, pas à chaque fois mais trop souvent, car justement, il voit ce que les autres ne voient pas et qu'il doit, d'une certaine manière, extériorisé les chimères une fois de temps en temps.
il est son défouloir
il se demande, des deux, lequel profite le plus de l'autre.
une petite voix dans son esprit, celle qui est si souvent accompagné par un milliers d'autres voix, ne peut s'empêcher de lui dire qu'il est le plus horrible des deux. jacò ne prend même pas la peine de se défendre. il sait, quelque part, qu'elle a parfaitement raison.
il profite de lui pleinement.
la bouche épouse brièvement la canette de bière ; jacò laisse son regard suivre les mouvements du russe, attentif. il dévisage les vêtements qui échouent contre le sol et la peau, tantôt pale, tantôt plus foncée, qui apparaît et qui se glisse près de lui, dans l'eau. la gorgée de bière dans la gorge, jacò hausse d'un sourcil lorsque le blond susurre des paroles obscènes qu'il n'entend pas pour la première fois. combien de fois daniil lui a adressé des paroles aussi crues ? les lèvres restent posées sur la canette et jacò sourit doucement, amusé. dans l'oeil obscure plane un amusement un peu trop grand et les joues se tordent, creuses des fossettes face au sentiment. jacò pouffe, légèrement, et pose sa bière sur le bord du jacuzzi, doucement. oh yeah ? la voix est curieuse, le corps s'approche parmi les eaux, assez pour prendre place à côté du sien. il sent, dans l'eau, et suit du regard un bref instant, la peau de ses cuisses qui rencontrent les genoux de daniil. jacò avale son sourire, les dents enfoncés dans ses lèvres, les iris qui affrontent de nouveau les siennes. but no homo, right ? le sourire retenu se transforme en rire qui éclate, et jacò laisse son corps s'éloigner du sien, à l'autre bout du jacuzzi, face à lui. il prend un instant pour enfouir son corps en entier sous l'eau, et ramène ses cheveux, un peu trop longs, tout le temps, vers l'arrière d'un mouvement de main paresseux. j'sais pas, doll. j'espère être une pain in the ass. le regard coule le long du corps, une nouvelle fois, et l'un des pieds, plus aventurier, s'égare au travers des eaux et des bulles, contre une peau qui ne lui appartient pas. viens pas me faire ta queen, sialov. j'ai une vingtaine de messages sur mon téléphone qui hurlent ton impatience. y'a personne d'autre que moi pour entendre tes confessions. le sourcil s'hausse, amusé, et le pied s'aventure un peu plus long le long d'une cuisse, rencontre autre chose. mais on peut s'arranger pour que les autres t'entendent. j'sais à quel point t'aimes hurler.
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daniil a du mal à différencier l’amour de la haine quand il ne sait que détester, à l’exception d’une mère et d’une sœur avec lesquelles il ne partage pas le même sang, ni même plus rien avec la dernière. daniil ne cherche pas pour autant à savoir si parfois il aime un peu trop pour le montrer et ce soir, c’est plus simple, ils ne s’aiment pas. y a que les coups, les mots et le sexe qui les font sourire. leur jeu est nocif et putride, il les accorde pourtant parfaitement dans leurs maux, même si daniil ne sait pas ce qui pousse jaco à revenir. il s’en fout, dans le fond, ne veut pas partir dans des discussions à dormir debout, ne veut pas connaître le fin fond de la pensée du brun; sa présence est amplement suffisante pour le mettre sur les nerfs. alors il se contente de son corps fiévreux et fonce dans ses silences. peu importe ce que jaco cherche, daniil prend et parfois donne puis s’en va.
jaco n’est qu’un nom sur une liste de ses habitudes, il nourrit le venin qui coule dans ses veines avec de simples maux libérés, avec des sourires et des regards manipulateurs. jaco n’est qu’un pion sur son jeu d’échiquier et si daniil apporte quoi que ce soit au brun, bon ou mauvais (probablement mauvais), ce n’est qu’un plus. daniil ne fait que jouer pour mieux être détruit. et être détruit pour mieux ressentir; la destruction est son langage, le seul qui sait faire écho à son âme souillée, le seul qui sait faire de lui tout ce qu’il hait mais tout ce qu’il connait aussi.

y a un goût amer sur ses lèvres qui se mélange avec celui de l’alcool, daniil n’a rien à faire ici mais daniil reste. il reste car il sait que son calme ne présage rien de bon. le calme avant la tempête, jaco est là pour ça. sinon, il ne serait pas là non plus. mais les réactions de daniil sont hasardeuses, imprévisibles et surtout, incompréhensibles. la sédition bouillonne, arrive mais personne est capable de savoir quand elle va exploser.
et le blond soupire, ferme les yeux et laisse sa tête faire un tour pour étirer son cou. « shut the fuck up, your voice is annoying. » ce rire aussi, ce rire qui le crispe et fait serrer ses poings. ses yeux sont à nouveau ouerts et le bleu de ses iris fait concurrence au bleu de l’eau chaude et presque apaisante. mais ce rire, le simple geste de ses doigts et cette moue qu’il voudrait fracasser ne lui permettent pas de trouver le repos. mais daniil finit par rire à son tour, les lippes et le palet ont le goût du sacarsme. « l’espoir fait vivre, chérie. tu l’es déjà h24, pas besoin de faire plus d’effort. » daniil est lasse mais il ne sait faire autrement que de soutenir le noir et le néant dans les yeux de jaco. son visage est de marbre malgré le chemin qu’emprunte le pied de l’hispanique et il écoute les mots sans réellement importance. « ne te fais pas croire que tu m’es indispensable, tu ne l’es pas. t’es juste trop borné pour assumer quand je t’énerve. tu fuis et ça, ça m’énerve. » alors daniil fonce, harcèle, va chercher de lui-même les réponses que tout le monde a peur de lâcher mais daniil n’a pas peur de se les prendre en pleine figure alors il creuse, il énerve et veut faire flancher. « mais j’ai cru comprendre que tu aimais ça. » parce qu’il est là, encore une fois. et son pied caresse ce qu’il a déjà pris en main pour quelques nuits partagées. daniil est impatient mais jaco est forcé de s’y plier. « tu serais pas là à me chauffer sinon. » son sourire est cruel et son regard vitreux, daniil ne saurait lui dire que c’est la seule chose qu’il apprécie chez lui alors il aboît sans bruit pour commencer la nuit. « et toi t’aimes beaucoup trop parler, t’es fatigant. t’es moins chiant quand tu fais ton aguicheuse. »
mais jaco ne fait qu’augmenter tout ce qu’il n’apprécie pas chez lui. et c’est sûrement pour ça, qu’ils continuent.
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les jours où il a envie de voir sialov sont moins nombreux que ceux dont il désire sa compagnie. il y a quelque chose, la plupart du temps, qui reste là sur son coeur, même lorsqu'il accepte de le voir. il sait parfaitement pourquoi. jacò a beau mentir aux gens, il peine à se mentir à lui-même la plupart du temps. et daniil a fait effet sur lui ; celui de faire ressortir son vrai visage. ou du moins, les mauvais côté de son être, ceux qu'il essaie de taire. les pills ont fait effet, aujourd'hui ; il peut donc ignoré les horreurs venant de sa part, bien que ceux venant de daniil seront certainement présents. il ne cesse pas pour autant de jouer avec le feu. car si l'hispanique est délicat avec les gens - malgré son charme beaucoup trop lourd - il perd de sa douceur en compagnie du blond. il perd un peu de ses couleurs ou alors, en trouve de nouvelles, beaucoup trop vives, beaucoup trop hurlantes pour les prunelles fragiles. il est un pêtard mouillé et daniil trouve le moyen de faire disparaître l'humidité et approche dangereusement une flamme de sa mèche. un jour, ensemble, ils feront tout éclater. ils pourraient être apte à plus de tranquillité mais ils ne font pas fait pour quelque chose de doux ; chaque geste, parole, est accompagné par un brusque sentiment qui les habite. ils ne connaissent plus la douceur, soudain, lorsqu'ils sont en compagnie l'un de l'autre. et si la chose ose apparaître, ils restent interdits et jacò se contente de rire, de se moquer, qu'importe que ce soit lui ou daniil, car il ne saurait, en réalité, comment réagir face à quelque chose de réellement tendre venant de daniil. ils ne sont pas faits pour être doux ; ils ne sauraient pas quoi faire de la douceur. ça serait aussi cruel que de se dévoiler l'entiereté du coeur et jacò n'est pas prêt à faire une telle chose face à une autre personne, encore moins le blond. alors, ils ne sont que crus. dans les mots, dans les gestes, dans les caresses. et certains éclats sont plus brutaux et d'autres plus vrais, d'autres parfois tendres et oubliés, mais surtout, vrais. qu'importe ce qu'ils peuvent faire, il y a toujours cette lueur de vérité dans les faits et les gestes qui hurlent doucement et dont ils ne peuvent se défaire.
même à l'instant, lorsque le pied se perd contre une intimité intéressée et que les mots sont cruellements explicites, il y a quelque chose d'honnête, dans la scène.
il a les mots qui sont dits et qui disent le vrai.
il y a les regards qui s'affrontent et qui cherchent ce qui n'est pas dit, encore.
il y a l'un qui pousse toujours l'autre à bout, sans réellement savoir ce qu'il cherche. oh la bouche se tord en une moue pensive et le pied décolle. jacò prend une gorgée de sa bière et hausse des épaules, le regard encore amusé, chose difficilement dissimulée. j'peux foutre le camp sans que tu m'envoie d'autres messages, alors ? tu trouveras une autre personne pour la nuit, right ? une autre gorgée, la bière est déjà finie. l'hispanique la laisse tomber contre le sable rose et se redrese, les mains prenant appui vers l'avant, le corps s'approchant du sien. il s'arrête lorsque ses paumes effleurent les côtes du russe et que les souffles se mélangent sans reéllement s'atteindre. son visage au dessus du sien ; daniil dévisage les étoiles puériles de ses iris à défaut de pouvoir voir celles dans le ciel. you're so cold baby. t'as besoin de quelqu'un pour te chauffer. le regard fuit contre les lippes mais les siennes ne s'y attardent pas. elles se tordent plutôt en un rictus moqueur. p'être que j'essaie d'être aussi chiant que toi. le clin d'oeil ne tarde pas avant que jacò ne prenne appui sur ses bras et se redresse, simplement. le froid de la nuit, encore présent, qu'importe l'aurore qui approche, lui arrache un frisson.
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les yeux sont fermés quand la bière atteint ses lèvres, fermés quand le pied de jaco attise un désir non dissimulé, cherché, trouvé et surtout répété. les yeux sont fermés à peine quelques secondes pour lâcher un peu prise, pour se concentrer sur l’un des seuls gestes qu’il ne saurait apprécier du brun. ses paupières sont lourdes, fatiguées, fatiguées du monde aussi pourri que ce qui coule dans ses veines – pourtant, ce soir, il a tout sauf envie de dormir, parce que le brun a toujours su le maintenir éveillé. par la colère ou par le sexe, jaco sait comment jouer ses cartes pour parvenir à ses fins. et danill plonge dedans à chaque fois en toute connaissance de causes. et ça le fait sourire, un sourire qui n’est pas franc mais qui laisse sous-entendre tout ce que l’hispanique pourrait comprendre. y a son sang qui bouillonne et enfin, juste un peu, son visage se décrispe. enfant gâté qu’il fait croire a fini par avoir ce qu’il voulait – réussira toujours à arriver à ses fins, sans aucun remède ni remords, sachant qu’absolument tous les moyens sont bons pour y arriver.

son cœur, il bat fort; son cœur bat toujours trop fort mais il a fini par s’y habituer. c’est peut-être pas normal mais daniil en a que foutre, son cœur bat toujours trop fort, trop vite mais il ne le sent même plus, devenu une habitude, c’est lorsqu’il se calme qu’il le ressent. et ce soir, il retrouve de sa force par les regards emmerdants et les piques joueurs de l’hispanique. jaco cherche, jaco trouve. un jeu auquel il a pris l’habitude de jouer assez facilement sans que daniil arrive réellement à s’en plaindre même si souvent, il peste contre le brun parce que la seule réelle chose qu’il sait apprécier en lui, c’est tout ce qu’il déteste pour mieux lui faire comprendre au lit (ou ailleurs). son cœur bat trop fort, peut-être même que si près, jaco arrive à le sentir – peut-être même que c’est pour cette raison que tout son corps fait tout trop fort; ça fait écho dans ce qu’il a de plus vivant, de plus palpitant et c’est en tentant de le calmer, de son sourire indécent, qu’il trouve le plus excitant.

« en effet. » « mais si j’ai accepté de te conduire dans ce désert, c’est pas pour te laisser partir juste après. » son sourire laisse croire à des défis qui ressemblent à des promesses que daniil se fera un plaisir de tenir « mais chauffe-moi, je t’en prie. c’pas comme si j’attendais que ça. » sa voix est rocailleuse et son regard trop clair se plonge infiment dans celui de son contraire, ne le lâche plus, l’attrape pour s’en approcher. daniil se redresse alors pour aller chercher la peau un peu plus hâlée que la sienne et y faire parcourir sa langue sur le long de son pectoral avant de la taquiner de ses dents en serrant juste assez pour la tirer. l’une de ses mains s’est déjà aventurée sur les fesses à sa hauteur qu’elle serre entre ses doigts pour rapprocher leur bassin bien trop loin selon le blond. « maybe you need some help. » ses sourcils se lèvent pour défier et l’autre main termine sa course dans les cheveux de jaco, qu’il agrippe pour pousser sans ménagement le visage du brun contre le sien. les lèvres sont humides et chaudes, ont le goût de l’alcool et de l’envie mais daniil ne s’attarde pas bien longtemps, mord la lèvre inférieure. « montre c’que tu as, j’ai oublié la dernière fois. » peut-être à cause de l’alcool, peut-être à cause d’un simple mensonge. le russe a le ton joueur et bien plus chaud, presque patient, il veut faire durer un peu ce feu qui se consume divinement entre ses reins.
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les lippes se tordent en un sourire à peine contenu. jacò aime jouer. jacò aime ne pas penser. et c'est quelque chose que daniil lui permet, se libérer. il lui fait oublier ses envies de cesser d'exister qui lui arrivent à des moments un peu trop importants de sa vie. il ne le dévisage pas d'un oeil trop inquiet comme font mavee et iliana, ou encore aure lorsqu'il passe de trop longues journées dans le lit du geek, depuis qu'il a cessé sa carrière. ils savent tous et ils agissent comme s'il était fragile. le blond ne voit pas, lui, la fragilité. peut-être car jacò ne la montre pas aux gens extérieurs. peut-être que le blond détourne les yeux. il ne sait réellement. il ne pose pas de questions, de toute façon. il laisse les choses être. il s'éloigne de lui mais revient, parfois, lorsqu'il a besoin d'évacuer la colère qui est dans ses veines, lorsqu'il a besoin de jouer, de s'amuser, loin des gens qui se préoccupent trop de lui. ce n'est pas eux le problème, c'est surement lui. c'est surement eux. jacò n'est pas parfait, ils le savent, il le sait. ce n'est pas un secret. il est plus imparfait que parfait mais il ne fait pas être triste, non. il ne faut pas hurler, non. sauf que les bonheurs de jacò sont forts, ses tristesses aussi et ses colères également. c'est une facette de son visage qu'il garde pour lui. il n'aime pas le reflet que la glace lui renvoie, lorsqu'il bouillonne de colère. il n'aime pas certaines parties de l'homme qu'il est. alors certains soirs comme ce soir, il disparait. il ouvre son portable et regarde les dizaines de messages venant de daniil et il y répond, quand il en a de besoin. parce que daniil l'emmène loin. parce que daniil ne prête pas attention aux détails. il ne juge pas. il insulte mais pas sur ce qui fait véritablement mal. peut-être l'aide-t-il à sa manière. jacò est porté, parfois, malgré le cul et les morsures et les baisers, à le voir comme un ami. peut-être qu'un jour, il saura un peu moins égoiste et il lui tendra les doigts, à son tour. peut^-être que daniil aussi, il a besoin de sortir de la crasse, et qu'ils pourraient s'aider plus que de déconner. il ne sait pas. il n'y pense pas. ce soir, cette nuit, tandis que le soleil arrive et que demain se présente, jacò ne pense qu'à lui, ne veut que libérer la tempête dans ses entrailles. laisser la colère se glisser au travers du sexe et la tension quiter son corps.
peut-être un jour.
peut-être qu'un jour, ils grandiront, ils parleront.
mais pas aujourd'hui.
aujourd'hui, le solell se lève et la colère reste là, l'envie de foutre le monde en l'air, de se foutre en l'air, et ils se pressent l'un contre l'autre, quelque chose dans les yeux, quelque chose sur les lèvres, mais un silence sur la vérité, sur les maux qui ne sont pas dits. jacò se presse contre lui, laisse les mots pour les actes, pour mieux se libérer et puis disparaître, pour mieux revenir. il ne sait pas combien de fois il reviendra. il ne sait pas combien de fois il l'ignorera.
il ne sait pas qui sauvera qui, après tout ça.
mais ils sont là.
et ils se perdent pour oublier, pour ne pas avancer, pour créer quelque chose, brièvement, sans porter attention à tout ce qui les définit. peut-être qu'ils se sauvent, un peu, à coups de hanches, de poignes et de lèvres.
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