(Water)Lily Oates - Sois ma grenouille

Invité

Thez Pouet. J'espère bien m'intégrer ici et faire vivre pleins d'aventures à mon personnage ~

Waterlily Oatesfc : Kim Jiwon (Bobby) ;

️️ Suture graph; UFO's ; unique

87%Débrouillard

76%Insolence

100%Bricoleur

40%Influençable

10%Confiant

86%Instable

70%Intuitif

50%Opportuniste

Nom complet Oates nom de famille parmi tant d'autres. Oubliable. Négligeable. Il laisse parfois un goût amer dans la bouche après l'avoir prononcer. Waterlily Sa mère adorait un de ses vieux livres de botanique... la page des nénuphars a été caressée à de maintes reprises. Sa fleur symbole l'accomplissement de l'être. Une blague aujourd'hui pour lui. Ce prénom était sensé lui donner de la force... Surnoms Lily, en réalité peu de gens connaissent son vrai prénom Naissance 8 octobre 1995, 23 ans Héritage culturel Il lui reste des bribes de langues asiatiques, coréen, japonais, mandarin,... Souvent les mots anglais lui manquent. Même sans ça, ses yeux bridés lui rappellerai sans trop de problèmes d'où venait ses ancêtres. Statut Ancien esclave sexuel... Il ne sait pas trop où il en est désormais. Libre surtout. Orientation Libre de redécouvrir ce qu'il désire quand il désire... un peu perdu également. Finances $$$$$$.

Univers Néphède est son monde. Son royaume... et pourtant, il se retrouve comme un enfant perdu dans le monde d'Altea où tout est trop étriqué, trop... trop différent. Tout est si... clair que cela en est éblouissant. Et il y est libre. LIBRE ! ENFIN ! Occupation(s)Il a toujours eu un don avec les prothèses... Depuis tout petit il aime comprendre comment elles fonctionnent... Mécanicien pour prothèse au noir, pour ceux qui n'ont pas les moyens de voir ceux officiels, hors de prix... Malheureusement cela a attiré les mauvaises personnes à lui qui on en fait leur animal de compagnie.Particularités Prodige des prothèses, il sait les réparer et les installer. Par contre, il n'est pas au point sur l'anésthésie. Il a lui-même des prothèses au niveau du haut de sa jambe et ses reins. Quelques cicatrices par-ci par-là... et un piercing à l'arcade.Lien(s) cosmique(s) Il vient à peine de comprendre qu'il y a plusieurs mondes... Il n'a pas encore saisi l'étendue des nouveautés... KeywordsPet * Mecanic * lost boy * free ? * alien * afraid but wild *

we are all astronauts

Un nom Un vieux livre usé d’avoir été trop ouvert. Même page. Toujours. Une langue qu’on ne sait plus lire. Quelques mots. Nénuphar. Waterlily. Un croquis végétal. Symbole de l’épanouissement de l’être. Force du renouveau. Son enfant aura besoin d’une telle force pour survivre. Ses doigts repassent une dernière fois sur la silhouette du dessin. Elle aimerait pouvoir voir un jour de ses propres yeux la plante. Quelle couleur avait-elle ? Quelle taille ? Elle n’arrivait pas à les imaginer… Mais elle l’aurait rien que pour elle, son petit Waterlily…

Waterlily. Oh, doux enfant. Ses yeux étincellent à la moindre chose. Il est Son épanouissement à défaut d’être le sien propre pour le moment. Petite force de la nature. Peu de fièvre. Peu de pleurs. Juste des yeux écarquillés de curiosité sur le monde. Il est beau son Waterlily. Quand il sera grand, il aura le monde à ses pieds. Il fera ce qu’il voudra. Une berceuse murmurée du bout des lèvres. Ne pas faire trop de bruit. Cela énerverait le propriétaire… Les murs sont si fins. Elle ne veut pas plus d’ennuis. Oh, doux enfant qui ne pleure pas. Il est si sage, comme s’il a déjà tout compris à son jeune âge. Que tous les deux. S’ils se font mettre dehors, ils n’auront nulle part où aller. Dehors les supporters scandent les hymnes à l’honneur de l’exy. Demain, elle irait travailler après avoir supplié la voisine centenaire de bien vouloir garder un œil sur son fils. Mais pour l’instant, elle était avec lui. Doux enfant qui la regarde et qui sourit.

Wat’. Il court parmi les enfants du la rue. Il crie. Il sera le meilleur joueur d’exy de toute la vie ! Moiteur insoutenable. Wat’ l’infatigable ! Ce soir sa mère ne rentre pas. Pas la première fois. Pas la dernière fois. S’il a un peu de chance, il trouvera un copain qui voudra bien passer la nuit avec lui. Il n’aime pas dormir seul. L’air pue la mort. Parfois il demande si cela sent pareil dans le quartier du haut… Si les riches doivent aussi se boucher le nez quand l’air chaud monte et que toutes les odeurs s’élèvent.

Oates. Gagner sa croûte. Lever la tête et serrer les dents. Il fait la sourde oreille aux réprimandes de son… formateur. Sourire narquois caché. Bientôt il sera bien plus doué que ce mec de toute façon ! Bientôt il pourra monter et démonter une prothèse de jambe de A à Z tout seul ! Lier les nerfs avec les fils électriques. Camoufler les hurlements. Il ne faut pas que cela se sache au dehors des initiés… Si les bruits courent, tout est fini. Lui aux fers avec tous les autres. Son âge n’aura pas beaucoup de poids. A deux doigts d’être adulte.

Chien. Animal réduit à obéir. Il n’est plus lui. Il est Leur. Aujourd’hui, il assemblera des pièces. Futurs morceaux de corps. Ce soir il chauffera le lit du Maître. Il jappera si celui-ci le demande. On le nomme chien car il n’est plus rien de plus. Parfois il mord. On le remet à sa place. On ne garde pas la tête haute face à ce gang. On plie ou on casse. Le jeu de pile ou face. Ce soir il chantera de toute sa voix. Qu’il le veuille ou pas.

Lily. D’animal, il est devenu femelle. Lily. C’est mignon Lily. Plus de liberté implique plus de responsabilités. Toujours revenir au nid. Toujours reverser ses gains au Maître. Toujours partager son lit la nuit. La jalousie grandit dans les rangs. Protégé, maîtresse,.. Maintenant lorsque l’animal montre les dents, cela fait rire le Maître. Un jour il fuira… Un jour il n’y aura plus du chien, plus de Lily ! Un jour il sera à nouveau Waterlily ? Ou tout autre nom… qu’il aura choisit cette fois-ci. Il en est certain.

Rien. La jalousie des membres du gang a éclaté et poussé à sa chute. Littéralement. Le jeter du haut d’une falaise. Ne plus être personne. Plus de nom, plus rien. Juste un corps qui chute à l’infini. Plus de voix pour crier. Pas le temps de réaliser. Les silhouettes des coupables qui s’éloignent… La fin. Fermer les yeux et dire adieu… Presque comme un soulagement. Tout est fini, enfin. La mort… il ne l’imaginait pas comme cela, pas si vite... Mais au final… il l’accepte.

Lily ? Perdu. Un monde trop lumineux… D’où vient toute cette lumière ? Altea. Apparemment. Il ne comprend pas. L’impression d’une renaissance. Sa première pensée ? Il est au paradis. Tout être trop… clair, brillant pour que ce soit autre chose. Après la lumière, c’est l’air qui le surprend. L’air… l’air semble léger… Il apprendra plus tard que tout dépend des régions où il se trouve… Mais pour le moment, il a des étoiles pleins les yeux et la peur de l’inconnu qui lui vrille le ventre. Nouveau départ. Même s’il ne comprend pas ce qu’il s’est passé. Liberté ? Il veut y croire. Il ose y croire ? Pas encore. Il est encore Lily… Le prénom ne veut pas le lâcher. A force, il s’en est accommodé. Chercher à rentrer chez soi ou profiter de cette nouvelle vie ? Il ne sait pas. Il se laisse porter par les choses…

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Et je fleurirai, encore une foisLike a old song
La chute jusqu'aux cendres
Water
Lily

Des gestes minutieux. Le juste dosage de force. Cela a toujours été sa force. Lorsqu’il travaille sur des prothèses, c’est comme si toute l’énergie débordante de son corps se concentre enfin. Il n’est plus le gamin hyperactif, incapable de garder son attention sur la moindre chose. Il oublie où il est. Il oublie que les Hommes de son Maître l’entourent et qu’il n’a pas le droit à l’erreur. Aujourd’hui c’est une petite fille qu’il opère. Innocente fille d’un des hommes de main… Elle n’y est pour rien s’il est esclave. Elle n’y est pour rien si son père n’est qu’un pourri. Elle mérite de pouvoir marcher comme les autres. Noble Lily ? Rien à voir. Il sait que le flingue ne sera pas loin de sa tempe s’il fait une connerie. Ses doigts ne tremblent pas. Pas plus que son mental. Il sait ce qu’il fait. Il sait ce qu’il doit faire. Sa bulle ne percera pas avant qu’il n’ait terminé les réparations sur ce pied.

La lumière clignote et ses yeux fatiguent. Il est sur cet engrenage depuis bientôt quatre heures. Ses « gardiens » ne l’observent plus avec la même attention. Peu importe. Bientôt c’est la fin. Bientôt le repos mérité… A moins qu’ils décident qu’il doit enchaîner avec un autre client. Dernier branchement. Dans quelques instants, ils stopperont l’anesthésie et la petite se réveillera petit à petit. Soupir de soulagement. Tout c’était bien passé. L’air est irrespirable. Moite. Épais. L’odeur d’huile se mélange à celle du sang et de la sueur.

« Le boss veut te parler. » Lui ne veut pas. Il sait comment ça va finir. Il le fera prendre une douche et après… après son sommeil ne lui sera pas accordé. Il remonte ses manches. Dernier coup d’œil à la fillette. Il ne la reverra que lorsqu’elle aura un nouveau problème. Il suit un des hommes à l’extérieur. Dehors la nuit est fraîche. Les bruits de la ville à peine calmés par l’heure obscure. Il ne pose pas de question et monte dans le véhicule. Il connaît la chanson, bien trop souvent répétée. Il ferme les yeux. Les ronronnements du moteur le bercent. Ne plus penser à rien. Mettre le cerveau sur pause. Dans sa tête, la voix de sa mère lui chante une berceuse sur une grenouille amoureuse de son nénuphar. Il fredonne mais se fait rappeler à l’ordre par un grognement de l’homme.

Lorsqu’il rouvre les yeux… il a du mal à comprendre. Ce n’est pas l’immeuble du Maître. Cela n’y ressemble pas du tout. Une falaise se dessine dans le noir. L’homme a un sourire mauvais aux lèvres. Il lui agrippe violement le bras avant de le tirer à l’extérieur de la voiture. Souffle coupé. Lily ne lutte pas, hébété par la situation. Quelle situation ? Que se passe-t’il ? Sans résistance, il se fait tirer jusqu’au bord… C’est là qu’il aperçoit d’autres silhouettes découpées dans la nuit. Pas de signe du Maître.

Ils commencent à discuter entre eux. Il n’arrive pas à entendre les chuchoter… Mais cela s’anime de plus en plus. Soudain, un d’eux se détache des autres et s’avance vers lui. Il le reconnaît vaguement… Tout se passe si vite. Regard haineux. Incompréhension. C’est trop tard. Il tombe. Poussé par quelqu’un dont il a oublié. Il les voit se pencher… tous. Spectateurs de sa chute. C’est la fin.

Renaissance sous un autre ciel Water
Lily

La lumière aveuglante. La rétine qui se brûle à cette vie. Tout est… clair. Le paradis ? C’est ainsi qu’on décrit le paradis, non ? Lumineux… Non, pas le paradis. On ne souffre pas au paradis. On n’a pas l’impression d’étouffer au paradis ! Pas la sensation que tous nos os se craquèlent… Pas la nausée qui nous remonte le long de la gorge… Le ciel est bleu. Pas vif comme dans les livres de sa mère… un bleu pâle… mais à milles lieux du gris sombre dont il a l’habitude. Son souffle reprend. Péniblement. L’air est frais ! Pas d’odeur de rouille. Pas d’odeur de crasse…

Il se redresse. De l’herbe. Comme dans les livres, encore une fois. Il veut montrer ça à sa mère ! Il veut lui montrer la couleur, lui faire sentir sa texture,… ! De la végétation. De la vraie. Depuis le temps qu’elle rêve de ça ! Ce n’est pas dans leur quartier qu’ils ont une telle occasion ! Il regarde autour de lui. Il ne reconnaît rien… Où est-il ? Cela ne ressemble à rien qu’il connaît… aucun lieu de Néphède… Et tout à coup, il se souvient. La chute. Les Autres. De la terreur de tomber. Même terreur qui revient à la charge. Sous une autre forme. Il est perdu. Ce monde n’est pas le sien.

Comprendre ce qu’il se passe. Accepter ce qu’il se passe… ou tout du moins essayer. Le voilà perdu dans un monde qui ne le veut pas. Un monde qu’il n’est pas sûr de vouloir. Mais… dans ce monde… il est libre… ? Il n’a pas de « Maître », il n’a pas de gang qui séquestre pour faire des opérations, il n’a… personne… pas même de mère… Cette même mère qui aurait été tellement heureuse ici ! Il ne sait pas pourquoi il est ici, pas plus que comment. Il a vaguement cru entendre de quelqu’un que ces choses arrivaient… Il ne sait pas s’il rentrera un jour chez lui. Encore moins que s’il reste, un jour il se sentirait chez lui à Altea. Il cherche à comprendre ! Il cherche à apprendre ! Est-il le seul ?! Visiblement pas. Comment survivre dans un monde dont on ne connaît rien ? Où sont inscrites les règles à suivre ? Il ne peut pas compter sur la gentillesse des gens éternellement…