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 i was planning a murder but i'm back now (galay#7)

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Il pourrait courir, là, maintenant, il le ferait même si ses jambes sont en cotons et que son souffle est encore trop faible, que le poids de son corps est trop lourd pour ses muscles affaiblis et que le sommeil manque encore à l'appel. Il traverserait l'océan, les continents, peut importe, tout ce qui le retient de rentrer chez lui. Oublier que cela ne fait quelques jours qu'il tient debout à nouveau et parcourir tout Cosmopolis sans s'arrêter une seconde. L'appel n'a jamais été aussi violent, aussi viscéral et Ajay est surpris lui même par le manque qui lui dévore les entrailles. A croire qu'être séparé trop longtemps de son âme soeur pourrait le rendre complètement fou. En plus d'avoir été immobilisé. C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Il ne peut plus rester là bas une seconde plus. Il faut qu'il parte, qu'il aille quelque part, ailleurs. Et il sait très bien où il doit aller. Pour ça, il est prêt à voler la première voiture, faire exploser le compteur pour arriver le plus vite possible. Le King est frustré, il est obligé d'utiliser les transports en commun ou, au mieux, de marcher vite D'Oriel jusqu'au coeur de la capitale et maintenant jusqu'à la maison. Sur le chemin il est passé devant le manoir. Mais la voiture a été mangée par le lierre, le moteur noyé dans les pluies diluviennes qui se sont infiltrées dans la carcasse ouverte comme la coque d'un fruit.
Il a quitté Néphède au lever du soleil et sans dire au revoir à personne. Ses mots, il les garde précieusement, car il en a peu et il faut qu'ils servent. Il n'a pas laissé de message, de toute façon Max sait où il est. Il l'a croisé dans l'ascenseur rapidement quand il s'est échappé de l'appartement. Pendant un moment, le King a cru qu'il allait le renvoyer dans son canapé et qu'il allait devoir rester cloîtré chez lui encore un peu. Mais il n'a pas insisté cette fois. Il suffit de croiser son regard pour savoir ce qu'il a dernière la tête. C'est la même chose qui l'obsède depuis qu'il est sorti des ténèbres. On ne peut pas lui reprocher d'y penser et l'empêcher de retourner vers Gali serait une mauvaise idée. C'est là bas qu'est sa place de toute manière. Il ne pensait pas qu'Altéa aussi lui aurait manqué. S'il se moque souvent de ses paysages un peu trop vert et de cette fausse sécurité qu'on leur offre, il se sent définitivement chez lui, convaincu que rien de pire ne pourra lui arriver. Dans les quartiers qu'il reconnaît, il respire enfin. La chaleur le fais sueur à grosses gouttes, mais il se satisfait d'avoir de nouveau des sensations corporelles qui ne soient pas anormales. A passer d'une chaleur étouffante à un froid glacial. De trembler comme une feuille à se transformer en flotte. Il respire enfin un air pur que ses poumons accueillent avec satisfaction. Il est plus en forme depuis qu'il passe moins de temps à Oriel. Il a retrouvé la vigueur de sa jeunesse.
S'il lui faut la matinée pour retourner chez lui - il a perdu les clefs de la moto - il arrive au moins pour le repas. Il est midi et le soleil tape dans ses épaules, dans sa nuque mais réchauffe son coeur. Son souffle est coupé un instant par la beauté extérieure de la maison. Les travaux ne sont pas encore terminés, mais elle se concrétise. Elle existe. Ils existent. Parfois, il a peur que ce soit un autre de ses rêves et qu'un jour, il va finir par se réveiller. Il en mourrait. Il a rêvé d'un tel endroit, mais cette fois c'est vrait. Fut un temps, c'est auprès d'une autre qu'il s'imaginait vivre dans un palace, avec sa petite famille. Mais les choses sont ainsi et il préfère la compagnie de Gali. Il se sent aimé. C'est ridicule, comment cette simple chose a pu changer sa vie. Il ne pouvait pas rêver mieux. Il n'y a pas beaucoup de choses qui l'animent, en dehors de son ambition et l'argent, mais l'amour à sa place au milieu de tout ce vice. Une place importante, qui se doit d'être respectée. On ne joue pas avec ses sentiments. L'émotion le submerge et il a soudainement envie de pleurer. Pas à chaudes larmes, mais quelque chose qui gratte la gorge. L'absence, le manque, la peur qu'il a vécu, les derniers jours atroces, la fatigue. Ce concentré de choses le rendent émotif et particulièrement vulnérable. Et l'angoisse. De se trouver en face de Léo et de ne pas savoir quoi lui dire. S'il doit agir comme-ci rien ne s'était passé et lui faire croire qu'il était absent pour le travail. Il ne sait pas comment expliquer ce qui lui est arrivé. Il faudrait qu'il comprenne lui même, qu'il en discute avec Nephtys. Qu'on lui confirme que ce n'est pas un délire - les traces physiques sont là pour ça. Il ressent le besoin de prendre de ses nouvelles à l'instant, au moins pour savoir si elle s'en est mieux sortie que lui. Mais ce n'est pas possible, puisqu'il n'a pas le numéro du garage. Il a perdu son téléphone. Raison principale de son silence. Il a du être détruit dans l'autre monde.
Il n'est pas fier quand il s'avance vers la porte. Est-ce qu'il sonner ou entrer simplement. Il décide de faire comme chez lui et entre doucement. Il ne veut pas faire trop de bruit pour ne pas effrayer Gali non plus. Peut-être qu'il n'est pas là et qu'il a oublié de fermer derrière lui. Peut-être qu'il est parti en croyant qu'on l'avait abandonné. S'il avait pu, Ajay aurait donné des nouvelles. Mais ce n'était pas possible. Pas dans son état. Il ne porte pas son costume ni sa chemise, mais un vieux t-shirt blanc qu'il a "emprunté" à Nina ( sans lui dire ) ceux de Max sont trop longs. Ceux de Nina pas assez large mais c'est le cadet de ses soucis. Il n'y a aucun sourire sur ses lèvres quand il se retrouve face à Gali dans la cuisine ouverte. Il se demande quel air il doit avoir, encore plus fatigué que d'habitude. Cette fois, ce n'est pas la faute de son sommeil, pas directement. Il ressemble à un zombie. Il croise son reflet dans un glace et détourne le regard. Il préfère fixer ses pompes qu'il rêve de retirer. Il a mal partout, à nouveau.
Et finalement, il se rend compte que tous ses mots ne seront jamais suffisant. Il n'y a que le silence. Il attend. Il voudrait pouvoir se jeter dans ses bras et le serrer contre lui mais il en est incapable. Il a trop honte. Quelque chose s'est brisé. Il n'a plus pour lui cette admiration, comme-ci il était une précieuse chose. D'eux deux, c'est lui qui risque de se briser. Il a eu le temps de réfléchir, de faire mûrir ses sentiments. Il est terrible, lâche.
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les yeux se ferment. le corps est lourd. galileo inspire lentement avant de rencontrer la réalité de nouveau pour n'apercevoir que le vide de l'endroit. la plupart des pièces de la demeure sont encore vides ; il n'a pas l'esprit, après tout, de tout rénover seul. chacun de ses pas porte un écho qui fait l'effet d'un couteau qui se plante dans son corps. les pires moments sont ceux où l'écho est si important qu'il croit entendre un autre pas, derrière lui. lorsqu'il se retourne, le coeur battant à vive allure, il n'y a rien. que des murs blancs et surtout, personne. le vide absolu. opal a pris l'habitude de se cacher dans des pièces abandonnées et d'apparaître uniquement lorsqu'elle désire quelque chose. elle est une bête sauvage que gali ne cherche pas réellement à apprivoiser. peut-être, quelque part, a-t-il encore peur d'elle. de tout ce qu'elle représente, de tout ce qu'elle pourrait représenter. elle reste trop souvent silencieuse à l'observer et ses hurlements, quand ils s'élèvent, lui glacent le sang. avant qu'il ne sache qu'ajay était en envie, avant que max ne l'appelle pour l'informer de la chose, tout était pire. il se souvient d'un moment où elle a hurlé pour une raison inconnue et que, sans savoir pourquoi, gali s'est mis à hurler également. au final, les cris ne portaient plus aucun mot et les joues de chacun se sont envahis de larmes. au final, ils ont dormi dans les bras l'un de l'autre ; ou plutôt, opal touche légèrement son bras, s'y accrochant fermement, restant en sa compagnie pour la première fois plus de deux heures, depuis la mort de son père. rien n'est mieux depuis, évidemment. certes, certaines améliorations se font au gré du temps, mais rien ne va mieux. ajay n'est pas là. sauf la chambre de la petite, le salon ainsi que la cuisine, rien n'est terminé dans la maison. le cabaret n'est toujours pas ouvert ; les préparations sont terminés depuis un moment pourtant, mais gali ne désire pas l'ouvrir, pas sans le king. il ne souhaite pas grand chose, en vérité. les seules raisons pour lesquelles il est un minimum fonctionnel lui viennent de son cluster, des messages de max ou encore, de la présence d'opal, qu'importe à quel point il ne se sent pas en confiance avec elle, encore. il lui arrive encore, malgré le presque mois écoulé, de se dire qu'elle devrait aller dans un foyer d'accueil avec une mère et un père et surtout, loin des brunis. gali sait, après tout, qu'il n'est pas fait pour être un père. il n'a jamais voulu de cela. mais une part de lui, à l'occasion, pose ses iris sur le visage puérile de la gamine, sur ses airs d'ange totalement faux, et il se demande avec crainte si ajay va l'accepter, se surprenant à vouloir qu'elle reste en leur compagnie. il ne pourrait dire pourquoi. elle le fait plus souvent hurler que sourire, mais elle lui permet de vivre, un peu, pendant l'absence de son âme soeur. il garde pied sur quelque chose ; certes, un pied tanguant, comme sur un navire en pleine tempête, mais il n'a pas tombé complètement, pour le moment. il n'a pas abandonné.
il n'a pas abandonné, qu'importe le sentiment oppressant qu'il ressent, en permanence. un mélange étrange de fatigue et de douleur qui pourtant, ne vient pas réellement du corps. les messages venant de max lui portent à croire que c'est peut-être l'écho des sentiments d'ajay. il n'ose réellement penser à la chose. il n'ose réellement trop d'attarder sur les détails, car le coeur est en vrille et que, s'il est encore sur ses pieds, ses genoux sont tremblants depuis assez longtemps pour qu'il sache parfaitement qu'il est sur le point de tomber.
le timer résonne. gali ouvre les yeux pour dévisager le plat enfin chaud, dans le micro onde. il lui faut quelque seconde pour entendre des bruits de pas légers derrière lui. opal a certainement entendu le bruit également. un soupir quitte ses lèvres et l'ancien prostitué se retourne pour lui faire face, certainement pour dire quelque chose à propos de son impatience, lorsqu'il le voit.
lui.
pas elle.
lui.
le coeur résonne d'un battement si fort que tout arrête. les sons s'absente et, un moment, le siganais n'entend rien d'autres qu'un bruit sourd qui l'étouffe. il ne bouge pas. il a l'impression que le moindre mouvement pourrait briser le moment où, encore pire, le briser lui-même. faire disparaître ajay complètement avant même qu'il ne puisse tendre les doigts pour voir s'il est réellement là. les lèvres se pincent et dans les yeux, un semblant de brume prend place, lui étouffant presque la vision offerte, mais gali ne les essuie pas. il peine même à respirer, comme si un soupir trop haut allait tout détruire. il ne pourrait dire combien de temps passe ainsi, dans le plus grand des silences, sans le moindre geste de leur part. il lui faut entendre les pas de course d'opal dans la demeure, ses baskets toujours au pied, qui parvient à la cuisine sans même leur adresser un regard et ouvre la porte du micro onde pour prendre son plat. c'est mon assiette qu'elle peste comme s'il avait fait la pire chose au monde, avant de s'emparer du plat et de faire virevolte. ses cheveux, retombants contre son minuscule visage, l'empêchant un instant de voir ajay. mais elle prend la peine de s'arrêter devant lui, tandis que gali sent son souffle lui manquer, pour le dévisager avec beaucoup trop d'intensité. tes yeux sont bleus comme le ciel. et tu sens mauvais, monsieur. elle n'attend pas de réponses, la gamine et disparaît certainement dans sa chambre avec l'assiette. si gali lui a dit un millier de fois de ne pas manger dans son lit, cette fois-ci, les mots ne quittent pas sa bouche. il se doute qu'elle n'a pas pris d'ustensile également. mais son regard se contente de la suivre des yeux, et lorsqu'il tombe une nouvelle fois sur le king, son king, le prince ouvre la bouche à plusieurs reprises mais n'arrive pas à trouver les mots. il n'y parvient pas. alors, le peu de force qu'il parvient à puiser lui permet de faire quelques pas, assez pour s'approcher, pas suffisamment pour le toucher, et comme s'il était face à une bête sauvage, il tend les doigts, retient son geste comme il retient ses larmes et, lorsqu'un tressaut semble traverser le corps d'ajay - peut-être est-ce une illusion - il ramène sa main contre lui, comme brûler. au final, c'est un a-ajay qui s'étouffe entre ses lippes, alors qu'aux iris émergent des marées hautes difficiles à contrôler.
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Même s'il sait que ce n'est pas de sa faute, même s'il n'a pas voulu cette absence et qu'il serait venu plus tôt si seulement il avait pu, Ajay se sent coupable. Une culpabilité qui le ronge et qui lui coupe le souffle quand leurs regards se croisent, qu'il se perd à nouveau dans les yeux de Gali. Pendant un instant, plus grand chose que ce moment ne compte, celui où il est de retour et il peut enfin se reposer. Il y a tellement de douleur dans ces yeux qu'il n'a pas le courage de regarder trop longtemps dedans et qu'il préfère s'attarder sur la cuisine encore en travaux. Il lui échappe, un peu lâchement, mais c'est de lui même dont il a honte. Le strict minimum a été fait pour qu'elle soit fonctionnelle, mais il y a encore des finitions à apporter qu'il se paye le luxe de noter mentalement. Les autres pièces n'ont pas l'air plus avancées. Peut-être qu'une chambre est terminée ainsi la salle de bain. Tout ce qui appartient au strict minimum. Cet endroit ils en ont  tant parlé, d'abord sur le ton de la rigolade puis plus sérieusement, Ajay en a rêvé et il espère que Gali aussi en rêvait autant que lui. Il a vécu les dernières semaines comme des rêves éveillés, entre la nuit qu'il ont passé ensemble et ce qui est arrivé sur Néphède. Parmi ces rêves, il y avait un cauchemar. Il y a quelque chose de rassurant dans ces retrouvailles. Elles se font au bon endroit. C'est plus approprié que se croiser au Deck ou dans la rue, ou quand il était mourant sur le sofa de Max. Il devrait être heureux, mais une part de lui ressent une profonde tristesse.
Il n'arrive pas à pleinement se réjouir. C'est trop égoïste.  Ajay s'apprête à avancer vers lui quand des pas résonnent sur le sol. Des pas d'enfants, des petits pas qui se dirigent en direction de Gali et de son assiette. Une petite fille qui doit avoir moins de cinq ans. Elle s'arrête devant lui et dit quelque chose qu'il n'entend que d'une oreille, il répond trop distrait et de l'ironie dans la voix. c'est pas sympa de parler comme ça aux monsieurs. Mais le coeur n'y est pas. Il s'est absenté longtemps ces derniers jours, il n'avait plus goût à grand chose et maintenant qu'il a accompli la seule chose qui le motivait il se trouve vidé de toutes sensations. Comblée à la fois par la plénitude que lui apporte sa moitié. Il regarde avec méfiance la chose se mouvoir, ses cheveux blonds qui lui rappellent ceux de Max. Avant qu'elle ne s'échappe dans la maison, un fantôme qui connaît son chemin. Il reste tourné dans sa directement. Une petite fille. Il se demande ce qu'elle fait là avant de savoir qui elle est. Il ne sait pas s'il veut savoir. C'est stupide d'avoir peur d'être remplacée. C'est Gali, il ne ferait jamais quelque chose pareil. Mais la peur est incontrôlable et si l'angoisse pouvait se contrôler, Ajay serait un homme libre. Hors, il n'est que maître de ses émotions et voué tout entier à sa colère. Comme il est trop fatigué pour s'insurger contre leur invité et parce que, après tout, il ne serait de l'histoire, il finit par abandonner. Il posera plus tard les questions. Quand il aura prit une douche, qu'il aura mangé et qu'il se sera allongé dans son lit avec le corps de Gali contre lui. Le Bruni n'a plus rien dans les mains. C'est lui qui fait le premier pas et le King n'ose toujours pas croiser ce regard. Il se fait violence pour sourire. Parce qu'il ne veut pas craquer.
Il ne veut pas s'effondrer devant lui, même si c'est tout ce que son corps demande. Tomber à genoux et se vider de toutes les larmes de son corps. Il ne sait même pas pourquoi il a tant eu besoin d'extérioriser ses sentiments. Cela fait des années qu'il fait bloc et ne montre rien, c'est comme-ci on le forçait à vider les vannes. Mais il veut rester fort et n'alerte personne. Les autres réagissent mal, se moquent de lui quand il parle de ce qu'il ressent. Les hommes comme lui ne sont pas fait pour parler de leurs états d'âmes. Il garde la tête haute et enroule un bras autour de Gali, sans réussir à ramener son corps contre lui, comme gêné par une proximité nouvelle, suffisamment pour entendre battre son coeur. Peut-être que ses justes le lien qui les unit qui le lui permet. En même temps, la lèvre inférieure est maltraitée pour empêcher l'émotion de le submerger. Il s'évade aussi rapidement qu'il s'est approché. j'ai besoin d'une douche. il n'y a pas plus froid comme mots. Si impersonnels, comme leur échange. Il brûle de le retrouver, mais cette absence, ce non-dit immense creuse une distance. Et il ne veut pas parler de ce qui s'est passé. Pas de "chéri", pas de "je suis de retour" et certainement pas de "je t'aime". Ce sont des choses qu'il n'arrive pas à dire maintenant. Ce n'est pas des discussions qu'on a dans une cuisine. Il a l'impression d'être revenu au point de départ, quand il osait à peine qu'on le touche. Il lui suffit de se souvenir de la présence fétide des créatures pour que les frissons reviennent. A faire trembler sa colonne vertébrale. ça va, t'as pas été tout seul  Il veut rassurer. Il sait qu'il est maladroit et que sa maladresse le perdra. Plutôt que de rester planté comme un piquet, il décide de prendre sa douche. C'est vrai qu'il ne sent pas bon.
Il se souvient des plans et arrive à se retrouver dans ces murs qu'il ne connaît pas assez, qu'il n'a pas eu le temps d'apprivoiser. Il regrette son refuge, l'appartement qui jusque là était le gardien de ses insomnies. Quand il trouve la porte de la salle de bain après avoir ouvert toutes celles qui se trouvaient sur son passage - sauf celle qui donne sur la chambre de la petite, il l'entend sautiller dans la pièce - il retire le t-shirt trop petit. Normalement, il n'aurait pas du être capable de rentrer dedans. Il ne s'est pas vraiment regardé dans une glace depuis le retour. Mais cette fois il affronte le reflet qui lui glace le sang. Il a les yeux de quelqu'un qui a passé une très mauvaise soirée agrémentée de quelques pills. Ses cicatrices sont encore plus visibles sur son teint blême et ses craintes confirmées. Il a du perdre du poids.  Gali s'est invité dans le reflet et il a honte de ce qu'il a montrer. Honte de ne pas pouvoir parler. C'était plus simple avec Max, Max l'énervait suffisamment.
C'est à ce moment qu'il s'écroule et qu'il s'autorise enfin à pleurer. Juste un sanglot qu'il cache difficilement et qu'il ravale rapidement. Il se retourne pour lui face enfin, vraiment. Ses yeux dans les siens. Tout est prêt à exploser, au bord de ses yeux et de ses lèvres et il déteste ce sentiment de vulnérabilité. je suis désolé.
Il préfère qu'il soit en colère, c'est plus facile de parler.  
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il y a une fragilité, dans l'instant. dans l'homme qui lui fait face, plus précisément. quelque chose qui empêche galileo de faire le moindre mouvement, qu'importe à quel point il meurt d'envie de le prendre fort contre lui pour ne plus jamais laisser. il meurt doucement, à l'instant même, simplement à le dévisager sans pouvoir réellement bouger. il meurt de ne pouvoir respirer le même air que lui, de ne pouvoir l'embrasser assez fort pour combler les jours passés, assez fort pour étouffer de lui et ne plus ressentir le manque, dans sa poitrine, qui le dévore depuis trop longtemps, déjà. la chose pourrait presque le faire rire, lui, si indépendant, autrefois. mais il n'a pas le coeur à rire. il n'a pas envie de rire, face à la chose, car il est perdu, brisé face à la vision qui lui est offerte. il lui semble que voir ajay ainsi, de cette manière certaine, si distant et brisé, tellement loin malgré la maigre distance, lui est plus douloureux que son absence. il y a quelque chose de léger et pourtant d'énorme qui se brise en lui en mille morceaux, qui permet à une larme, une autre parmi des milliers, de couler le long de ses joues lorsque l'homme l'enlace dans une douceur si légère que le geste ne porte aucun contact, il lui semble. les larmes sont silencieuses, contre ses joues. certes, gali est horrible comme toujours, à pleurer de manière exagéré alors qu'il n'est pas celui qui devrait fondre en sanglot de la sorte. mais c'est principalement pour cette raison qu'il pleure, peut-être. pour eux, pour ajay. il essaie, par orgueil ou alors, par force quelconque, de garder un certain silence dans sa tristesse, et de ne chercher aucun réconfort chez le king. car il ne désire pas la chose. ou alors, certes, la désire-t-il, mais il n'est pas, à l'instant, celui qui a besoin de mains autour de son corps et de douceur contre sa peau. pourtant, il n'amorce aucun mouvement pour soulager la douleur de l'autre. quelque chose dans les mots, quelque chose dans les gestes l'empêche de faire quoique ce soit. gali est fixé, incapable de déterminer ce qu'il peut faire, pour aider. alors, de manière presque absente, il hoche de la tête lorsque le king l'informe qu'une douche est nécessaire, et essuie de manière consciencieuse les larmes sur ses joues pour qu'elles cessent de couler. puis, se tend. se tend au son de sa voix et à la tournure de ses paroles, face à la présence d'opal. il aimerait le frapper, pour avoir dit de quels mots. il aimerait le frapper et lui hurler que, durant les derniers jours, il ne s'est jamais senti seul. aussi abandonné. même la mort de cleo ne lui a apporté autant de douleurs. que opal lui a aidé à garder pieds, et qu'il n'a cessé de penser à se débarrasser d'elle pour se débarrasser de lui-même, par la même occasion, et de sa douleur, plus précisément.
mais il ne l'a pas fait. il ne l'a pas fait, car ajay, au fil des mois, et les autres aussi, au fil des années, lui ont donné une envie de vivre et de continuer qu'il ne peut ignorer, maintenant. certes, la mort le charme encore à certaines occasions, surtout suite aux derniers événements, mais la vie le charme de manière plus aisé.
galileo garde ses hurlements pour lui, alors. il laisse la colère bouillir dans ses veines et la tristesse sécher contre ses joues, les larmes mourir à même ses yeux sans couler, et suit le king au travers de la demeure fantôme, aussi brisée qu'ils peuvent être. elle leur ressemble trop, peut-être, cette maison. elle leur ressemble terriblement. saccagée par des horreurs survenus, pris en mains par d'autres, et doucement réparée. elle n'est pas parfaite encore, loin de là. elle est encore brisée, beaucoup trop pour y vivre, peut-être. mais ils y sont, pourtant. ils sont et ils en ont fait leur demeure, et avec le temps, elle retrouvera sa beauté. ou plutôt, une beauté nouvelle. comme eux.
ses pas sont plus délicats que ceux d'ajay. gali le dévisage, marchant derrière lui, jetant un coup d'oeil à la chambre d'opal et, s'y arrêtant, fermant un minimum sa porte pour leur apporter de l'intimité, même s'il ne peut savoir ce qui se produira, dans les prochaines minutes. lorsqu'il arrive à la salle de bain, le king s'y trouve déjà.
ou du moins, ce qu'il reste du king. il lui faut pincer ses lèvres, fort, pour ne pas avoir un nouvel élan de sanglots face à la vision qui lui est offerte. les différences sont minimes. il sait que les choses auraient pu être plus graves. mais elles sont présentes, et elles suffisent pour lui déchirer le coeur. tout comme le regard d'ajay, fuyant le sien. cette fois-ci, les larmes dansent au bord de ses iris, et l'une tombe.
elle fait écho dans les yeux trop bleus d'ajay, si fragiles, car l'homme perd enfin sa froideur. les larmes le réchauffent et les paroles offertes fracassent ce qui restent de calme dans le coeur de l'ancien prostitué. oh no. no darling. no. les paroles sont répétés en double tandis que gali avance vers lui, capture son visage entre ses bras et caresse ses joues, ses larmes, de ses doigts. les lèvres s'y posent avant qu'il n'ait le temps de penser, car il ne sait que dire, au final, et qu'il aimerait seulement effacer ses larmes, ses douleurs. max ne lui a pas dit, ce qui est arrivé. peut-être qu'il ne sait pas lui-même. il y a des choses sur lesquelles gali ne pose pas de questions, surtout à propos de leur recherche, et il suppose que peut-être, cette chose en fait partie. mais il n'a pas envie de savoir, étrangement. il n'a pas besoin de savoir. tout ce qu'il désire, c'est que ajay soit là, face à lui, et non ailleurs, perdu et seul. . t'es là. t'es revenu. on est ensemble, d'accord ? je suis là. ses bras glissent pour le garder contre lui, peinent à le presser fortement contre son corps. ajay n'est pas totalement maigre. il a perdu de sa musculation avant de perdre de son gras, certainement. avec la cuisine qu'il faisait, il possédait quelques poignées d'amour qui, certainement, ne sont plus très présentes, maintenant. mais il n'est pas fragile. ou du moins, il n'est pas aussi fragile de corps qu'il peut être de l'esprit, à l'instant. . tu es là. et les mots, cette fois, sont brisés par un sanglot qui le prend, plus fort que les autres. mais gali inspire par le nez, tente de contenir les élans trop forts qui le prennent, pour ne pas céder et devenir le plus fragile des deux. il n'est pas celui qui a besoin d'aide, à l'instant. il se doit d'être là pour ajay. il se doit de le soutenir. alors il inspire encore, gali, et certes le garde-t-il dans ses bras, mais s'écarte suffisamment pour voir son visage, et lui offre un sourire qui n'est pas forcément délicat, au travers de ses larmes et de son visage massacré par l'émotion. . je peux nous - te faire couler un bain, si tu veux. avec de la mousse. je crois que j'en ai acheté à la lavande. le shampoing aussi. et le savon, et tous les autres produits de bain. il a eu le malheur de demander de l'aide à opal, lui disant de trouver des choses à la lavande pour l'occuper, au magasin. au final, elle a certainement trouvé tous les produits disponibles comprenant cet odeur. et face à la moue boudeuse et colérique qu'elle lui a offert lorsque gali a suggéré de ne pas tout prendre, il a bien évidemment tout acheté pour s'éviter une crise quelconque.
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Il s'attendait à quelque chose de plus violent, comme une énième claque - il n'est plus à ça prêt. Des coups, des cris, des reproches, être jeté dehors même. Il a envisagé un moment que Gali ne voudrait même pas le revoir en face, avant de réfléchir et de se dire que le penser est suffisant pour le mériter. Il ne sait pas quoi penser de son calme apparent, de la douceur dans sa manière d'être. Il passe d'un extrême à l'autre sans savoir sur quel pied danser, le King tangue mais ne sait de toute manière pas comment s'accorder aux autres. Il ferme simplement les yeux et accepte son baiser comme n'importe lequel. Car c'est tout ce dont il a besoin, tout ce dont il a toujours rêvé chaque fois qu'il est rentré blessé et que Kira posait ses yeux en colère sur lui. Les fois où Max lui accordait ses regards, même s'il sait au fond de lui qu'ils sont contradiction ; la colère veut laisser place à l'inquiétude. Mais une part de lui furieusement égoïste voulait simplement un contact. Parce qu'il a besoin de sentir les autres vivants contre lui pour ne pas oublier, la sensation, la chaleur, le parfum et toutes ces choses qu'il a tendance à oublier quand il part. Ajay ne fait pas attention aux choses, ni au gens. Il traite d'avantage les personnes comme des objets, certains plus précieux que d'autres, mais toujours avec cet absence de considération pour les conséquences. Ce n'est pas totalement de sa faute, c'est une part de son mal. Lui même est distant de son corps, de son être. La douleur seule le rend assez vivant. Et dans tout ce négatif, il en tire au moins cette chose positive, il ressent. Il ressent chaque fibre, chaque nerf.
Il est trop fatigué pour lui crier dessus et le supplier de lui mettre une bonne droite, qu'il puisse se réveiller et avoir une bonne raison de pleurer, il est trop épuisé pour faire quelque chose, bouger, respirer. Ajay sèche les larmes de son âme sœur du pouce et soupire un bon coup, s'écarte de Gali et vient s’asseoir sur le rebord de la baignoire. Il attrape sa veste pour en extirper le paquet de cigarette qu'il a acheté en chemin, ainsi que son nouveau briquet. Vexé d'avoir perdu l'ancien, il grille sa cigarette sans demander son avis à Gali. S'il s'est retenu de fumer chez Max c'est uniquement par peur de déranger Nina et il n'a pas trouvé de bouteilles dans les placards. Il faut dire qu'il n'a pas eu le temps de fouiller, trop occupé à se battre à propos d'un livre de poésie. Ce ne sont pas des paroles dans sa tête cette fois, mais des mots qu'il a trouvé beaux pour une fois. Il lui a fallu tomber de son trône pour contempler ce qu'on ne voit pas d'en haut, la simplicité et la beauté d'un livre égaré.
this morning
I told the flowers
what I'd do for you
and they blossomed

Un air de déjà vu, dans ses cicatrices, sa peau assombrie par toutes les marques, dans le moment solennel qui leur appartient, qu'ils ont déjà vécu par le passé le soir où Gali est rentré. Le soir où son visage lui est apparu alors qu'il n'est croyait plus vraiment - il ne saura jamais pourquoi il a y cru un temps, ne serait- qu'un temps. Voûté et recroquevillé contre lui même, il se demande combien de verres seront nécessaire pour dormir ce soir ou s'l pourra fermer les yeux dans les bras de l'homme qu'il aime. Il se demande s'il ne va pas plutôt se noyer dans l'eau parfumée de lavande, attirée vers le fond pas le poids des non-dits et de tout ce qu'il porte sur le coeur. L'idée est alléchante, ce n'est pas le lilas mais la fleur violette est apaisante. Elle ne lui rappelle aucune enfance douloureuse, elle est nouvelle.  Il a assez pleuré, mais ce n'est pas encore assez. Il faudra d'autres moments comme celui-ci, de faiblesse. Dans le passé, il se serait violemment jugé pour touts ces élans, cette faiblesse. Mais il n'est pas seul face à son reflet dans le miroir, il ne veut pas d'éclats et voix, il n'entend pas ce que lui dit sa tête. Son coeur est trop bruyant. Il a besoin de cette paix même fragile, même si n'est pas totalement vrai. Il s'en contente, savoure l'accalmie. Avant l'orage. Cela va déjà mieux que tout à l'heure. Parfois, il suffit juste de laisser la tristesse faire les choses, pour sourire à nouveau. Intérioriser ses sentiments n'a rien de bon, c'est quelque chose que l'on apprend jamais assez. Toute sa vie, Ajay s'est contenté de garder ce qu'il pensait, le garder des autres si possible de lui même. Fermé dans son coeur avec une petite clef, en attendant que cela déborde et qu'il ne soit plus capable d'encaisser. Il a attendu le jour du craquage si longtemps et pourtant, ce n'est jamais vraiment arrivé. Il y a toujours eu quelqu'un pour le faire pleurer avant qu'il ne finisse par craquer. Mais pleurer pour un vivant est différent de pleurer pour un mort. Il y a dans ces larmes un bonheur que la nuit n'a pas encore emporté au loin. Et sur se lèvres, le sourire gagne enfin.
Je ne savais pas que tu aimais la lavande. C'est nouveau ? Est-ce qu'il y a d'autres choses que je ne sais pas ?
Il pourrait accuser, juger les nouvelles informations et en craindre la signification. Mais rien de tout ça. Seulement la confiance alors qu'il laisse son corps glisser dans l'eau chaude quand le bain à fini de couler. Caché derrière la mousse légèrement violacée. Les jambes repliés contre son torse et la tête entre les genoux, il occupe un minimum de place dans le baignoire assez grande pour deux. Il ne sait pas si Gali va le rejoindre ou s'il va juste rester à coté. Il écrase le mégot contre le rebord en porcelaine et laisse traîner son déchet. Cette fille... Il préfère d'abord poser les questions, plutôt que de penser à tout ce que ces gestes veulent dire. Et toi... Il a terriblement envie de Gali, de sa présence. De reprendre leur vie. Tu ne ne me frappes pas ? Tu n'es pas en colère contre moi ? Parce qu'il faut vivre. Et dans son regard, l'éclat s'est brusquement rallumé. Il n'est pas mort. Alors il faut vivre.
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ils fuient la fragilité de l'instant, peut-être. l'un comme l'autre sait que, s'ils vont trop loin dans la fragilité qu'ils possèdent, les larmes ne cesseront réellement de couler avant un long moment. gali possède un milliers d'insultes dans son esprit, mais ils n'existent plus réellement. la colère est étouffée par un élan de tristesse et de soulagement. il a trop perdu de gens. il a trop longtemps été seul. tout ce qu'il désire, c'est être en sa compagnie. il déteste penser qu'il fait maintenant parti de ces gens qui ont besoin de l'autre pour être complet, il déteste cette dépendance et ce besoin d'être deux pour se sentir entier, mais c'est quelque chose qu'il ressent. ajay lui permet d'être accompli. de vivre complètement en étant lui-même et de continuer ses projets de son côté. d'être un homme meilleur, peut-être. de tenter plus, d'être plus, de chercher au plus profond de lui-même ce qu'il peut faire et de pousser ses limites pour être encore meilleur. sans lui, il lui semble que les choses ne valent pas réellement la peine. il lui a fallu beaucoup de force pour continuer d'avancer lors des derniers jours. pour complèter les derniers détails du cabaret, manger, dormir, continuer de voir des gens et surtout, ne pas se refermer sur lui-même. le fait qu'il devait s'occuper d'opal l'a certainement beaucoup aidé. il suppose que maintenant, peut-être, il s'est attaché à la gamine. il ne sait pas encore réellement. il suppose que aujourd'hui, il n'a pas réellement envie de se débarrasser d'elle. qu'il n'a pas pensé à la chose depuis quelques jours, du moins. il garde l'information pour lui, du moins. seuls les membres de son cluster et bobby savent pour le moment, qui elle est. gali se garde de le dire à vive voix. une part de lui a presque peur que sa présence brise la fragilité de leur relation, à l'instant. il n'ose pas, pourtant, penser à ce qu'il ferait s'il devait choisir entre opal ou ajay.
elle possède le même regard que cleo, la même chevelure. elle possède des détails dans ses gestes qui lui font penser à ajay et qui l'ont fait pleurer pour rien, dans les derniers jours, de manière horriblement honteuse. opal lui a offert des mouchoirs en le trainant de grand enfant et les paroles, si sérieuses et dites par une fois d'enfant, l'ont fait rire.
d'un mouvement lent, tandis que le king fume, gali ouvre l'eau du bain et la fait couler. il y met la mousse et les autres choses qui peuvent être utiles, n'importe quoi pouvant aider ajay. en vérité, il ne pense pas réellement à ce qu'il fait. il se contente de le faire. pour ajay. il aimerait savoir exactement quoi faire pour lui faire oublier les derniers jours mais il ne sait pas réellement ce qu'ils ont été. ou du moins, il ose croire qu'il ne sait pas. car ses rêves ont été hantés par des images sombres et cruelles et il n'ose croire que son âme soeur a réellement connue cela.
l'ancien prostitué arrête l'eau et tourne les yeux vers le king. dévisage les détails de son corps nu, les différences, et pince ses lèvres, garde les larmes dans ses yeux. il doit être fort pour eux d'eux, cette fois. il n'est pas celui qui a besoin de réconfort, il doit s'occuper de lui. le mettre en confiance, lui faire comprendre qu'il est en sécurité, maintenant. l'apaiser, qu'importe ce qui s'est passé. gali doute de lui, doute être capable de parvenir à une telle chose, mais il désire essayer de toutes ses forces. pour lui. pour eux. elle me faisait penser à toi, je suppose. c'était réconfortant. il ne lui dit pas que les produits sont restés dans l'armoire depuis qu'il les a acheté car, après les avoir essayé le premier soir, gali a pleuré dans le bain pendant très d'une heure car le violet était là mais le king n'était pas là et que, l'un ne va pas sans l'autre. mais ajay est là, face à lui, se glissant dans l'eau, alors peut-être que maintenant, il peut réellement en apprécié l'odeur. il reste assis au sol, le bras au dessus du rebord du bain, les doigts effleurant la mousse tandis que ajay est minuscule, dans le grand bain. son corps se tend légèrement à la mention d'opal et gali reste silencieux. il cherche quoi lui dire, ne trouve réellement les mots, et soupire lorsqu'ajay pose d'autres questions. son regard cherche le sien, une douloureuse douceur s'y trouvant, et les lèvres sont pincées dans une grimace qui retient un sanglot. l'élan d'émotions qui le traverse est gigantesque et il lui faut un moment pour le contenir et trouver les mots. gali laisse sa joue s'écraser contre le rebord, ses yeux toujours fixés dans ceux d'ajay. il ne veut pas s'en détourner. il ne veut pas ne plus le voir. pourquoi je serais en colère contre toi ? tu es là. tu es - tu es revenu, ajay. tu es là. et c'est bien tout ce qu'il désire. qu'il soit là. j'ai juste envie te prendre dans mes bras et de te serrer fort, si fort... j'ai peur que tu disparaisse de nouveau. il ajoute, si bas. j'ai peur de rêver. les yeux se ferment avec les mots et des larmes discrètes s'évadent. il inspire doucement et garde les yeux fermés, pour dire la suite, car il n'ose pas affronter son regard si ajay n'accepte pas la chose. l'un de mes frères est - c'est sa fille, opal. il a demandé à ce qu'elle me revienne. gali suppose alors que, oui. opal est sienne, maintenant. il désire seulement que le king veut qu'elle soit sienne également. il lui faut quelque seconde pour ouvrir les yeux. en vérité, c'est un bruit lointain dans la maison, venant surement de la chambre de la petite, qui le force à ouvrir les yeux et rencontrer le regard du king. est-ce que tu veux que je vienne dans le bain avec toi ? la question représente plus que les mots qu'elle contient. elle parle de la petite également. gali tremble. il en a conscience.
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Alors, Ajay s'allonge dans son bain et laisse le parfum de la lavande calmer ses nerfs, la chaleur de l'eau qui décontracte ses muscles ankylosés, fatigués de porter son poids. Il n'est plus habitué, ces quelques jours d'inactivité l'ont rendu mou, il s'est complètement relâché. Mais la douleur est salvatrice, la ressentir est important pour prendre conscience de la fragilité de son enveloppe, autant que le calme lui fait du bien. Il soupire, la tête reposant contre la porcelaine de la baignoire. La morsure du froid dans sa nuque lui est désagréable et la position est incortable, mais il peut allonger le bras et plonger ses doigts dans les cheveux de Gali quand il s'approche du rebord. Il peut, de là où il est, admirer les changements sur son visage, les contours un peu plus aiguisés. Il le trouve plus mince et en moins bonne santé et s'en veut d'en être l'origine. Ajay écoute, distrait.
Il se fiche d'où vient Opal, finalement. Les choses lui tombent dessus et il ne peut pas se débarrasser de la petite comme ci son retour seul suffisait. Il s'imagine qu'elle s'est plus facilement habituée à Gali et qu'elle le considère comme une famille. Il peut difficilement se montrer cruel. Elle n'a pas demandé à perdre son père de ce qu'il comprend. Tout comme il n'est pas sur de pouvoir lui offrir quelque chose qui y ressemble. Max est grand, il peut faire les choses seul et là toujours fait. Ajay se soucie de savoir si tout va bien, s'il est en sécurité, mais entre eux deux, c'est surtout Max qui prend soin de lui. Jay ne sait pas s'il sera une bonne figure parentale. Il a perdu ses parents il y a longtemps maintenant, il ne peut pas leur poser ce genre de questions.
Il sera là pour Gali, pour elle. Pour eux. Maintenant, il ne partira plus. Les choses ont changé, le King est attaché à ce qu'il a. Suffisamment pour avoir envie de mener un quotidien plus normal et cesser de flirter avec le danger pour se sentir vivant. Il n'a plus besoin de ça. Sur ses lèvres, se dessine un petit sourire quand elle fait remarquer sa présence et lui vole la vedette. C'est mieux comme ça. Ajay s'éloigne de son côté de la baignoire et dépose un baiser sur le front de Gali, à l'endroit ou ses mains se sont arrêtées de caresser la bête sauvage.
Va t’occuper d’elle avant qu’elle ne fasse brûler cette maison. J’ai faim aussi, si tu peux me faire réchauffer quelque chose ? Je vais me débrouiller. Ça ira mieux comme ça. Que Gali ne se mêle pas des cicatrices. Ajay va affronter seul tout ca, se laver du sang invisible. Il n'a pas envie d'associer Gali dans son bain à quelque chose de douloureux. Il y a déjà ce soir où il est revenu et où il l'a redécouvert. Ce soir où il a menti, quand Ajay lui a dit qu'il ne lui appartiendrait j'aimais. Parce qu'il y croyait.
Il pensait, qu'il serait assez fort pour ne pas tomber amoureux. En lui refusant ce moment, il ne l'écarte pas mais lui ouvre l'opportunité de nouvelles choses.
Il a été suffisamment aidé chez Max, maintenant il a besoin de son fiancé. Et quand j’en aurai fini, je viendrai te prendre dans mes bras et je t'embrasserai pour de vrai. D’accord ? Ce sera plus simple qu’expliquer, raconter alors qu'il ne connait pas vraiment l'histoire. Perdre du temps avec des mots, pour dire quoi au final, quoi que Max n'a pas déjà dit puisqu'il n'a sans doute pas tenu sa langue. Ajay ne veut pas effrayer Gali plus que ça, lui faire plus de mal. Il a déjà vécu des semaines éprouvantes, il préfère garder pour lui ce qu’il sait sur la créature qui l’a attaquée. Et espérer qu’elle ne revienne pas. Il préfère l'étreinte. Assez de parlé de ses plaies.
Ajay attend que Gali se soit éclipsé de la pièce pour s'occuper de sa toilette. Il joue avec les mousses encore quelques minutes, en essayant de l'attraper alors qu'elle finit par se désagréger entre ses doigts. L'odeur de la lavande devient presque entêtante et reste sur sa peau même sorti de la baignoire. Comme un réflexe, le King prend quelques minutes pour se raser et se passer de l'eau sur le visage ainsi qu'un peu d'une crème de Gali. Plus par nostalgie du parfum que pour en ressentir les effets. Par moment, ses mains hésitent, fouillent les tiroirs dans une pièce qu'il ne connait pas encore. Il s'énerve silencieusement mais ses gestes sont maladroits et nerveux. Finalement, il s'enroule dans un peignoir aux motifs panthère légèrement trop grand pour lui et retourne dans la cuisine d'où émane une odeur discrète.
Opal fixe Gali avec considération, passionnée par le siganais qui fabrique on ne sait quoi dans la cuisine. Elle est sortie de sa chambre et courre maintenant autour du plan de travail avec une poupée aux cheveux coupés - ou brûlés ? - dans les bras. Elle se retourne brusquement à l'arrivée d'Ajay et ses yeux deviennent rond comme des billes. Le monsieur t'as volé tes vêtements ! Il ne sais toujours pas comment se sentir, à se faire traiter de monsieur par une jeune fille. Mal. Il n'a toujours rien dit à son propros. Il est désemparé par ses yeux et ses cheveux qui lui rappelent Max. On dirait presque leur fille, si l'un des deux était blond.
Ajay s'installe sur le plan de travail, assis. Décontracté comme il le montre rarement. Tu devrais lui mettre un film pour qu'on soit tranquille.
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il se fait violence, gali. il se fait violence pour garder son calme et ne pas hurler sur opal lorsque la voix de la gamine s'élève et, sans le vouloir certainement, éloigne le king de ses bras, de ses yeux. il ne saurait dire combien de fois il s'est contrôlé au cours des derniers jours pour ne pas hurler sur la gamine ou encore, la mettre à la porte. il ne veut pas d'elle. encore aujourd'hui, il ne veut pas d'elle. il ne veut que d'ajay. une part de lui, égoiste et réelle, désire que l'homme souhaite se débarrasser de la petite pour qu'ils soient seuls, enfin. il s'est vu traversé par des pensées morbides qu'il garde pour lui, car l'ancien prostitué sait que son esprit est sombre et qu'il est hanté par des démons qui le représentent bien. mais il essaie. il essaie d'être un peu plus humain, un peu plus ouvert aux autres, aux gens, et non pas seulement au king. il tremble, certes, à faire une pareille chose. il lui faut fermer les yeux et garder la tempête à l'intérieur de lui, comme ses caprices trop nombreux, pour ne pas quémander l'attention entière du king et laisser la gamine dans un coin sans lui porter attention. il lui arrive plusieurs fois par soir de composer le numéro de nikita pour lui demander de prendre la petite. il a déjà demandé à bobby sans gêne s'il désirait un enfant. à jules également. mais pas à monica, ni à jeanne. ça, il en a été incapable. et pourtant, elles désiraient la garder, la gamine. car elle était toujours avec elles, au final. peut-être qu'opal ne sait même pas qui était sa véritable mère, son véritable père. les brunis sont assez fous pour avoir fait cet effet là sur la gamine. mais ajay l'accepte, la gamine. le siganais peut le voir dans les yeux de son amant, dans ses mots comme dans ses gestes. après tout, il a toujours voulu avoir des enfants. il ne l'a jamais dit clairement, mais gali a vu son regard, plusieurs fois, suivre le mouvement des familles, ainsi qu'un sourire se glisser sur ses lèvres. il a détourné les yeux, la plupart du temps, et a attiré l'attention de l'homme ailleurs en souhaitant qu'il ne pense plus à cela. car gali n'en veut pas, de famille. celle qu'il a connu lui a suffi et il ne souhaite pas retenter l'expérience. il se tient éloigner de celle de nikita, encore aujourd'hui, et ne désire toujours pas l'appeler père. seul iliya s'est gardé une place bien imposée dans sa vie et le considère si fort comme son frère que gali ne peut l'ignorer. mais opal. opal, il désire l'ignorer. il souhaite aussi fort la protéger que de s'en débarrasser. mais le regard d'ajay. le regard d'ajay le rend honteux d'avoir voulu la mettre entre les bras d'un autre malgré le désir de son frère. le regard d'ajay l'empêche de lui dire que, lorsqu'elle cherchait de multiples produits à la lavande, il est sorti du magasin pendant de longues minutes dans l'intention de la laisser là avant de revenir à l'intérieur, empli de remords.
il ne pourrait dire lequel des deux, entre la colère et la honte, est le plus présent dans ses veines. mais aucun ne prend le dessus. gali se contente de pincer des lèvres et de ne pas répondre. il ne lui dit pas que la gamine a déjà mangé quelque chose et qu'elle désire simplement un dessert car elle est capricieuse. il ne lui dit pas qu'il ne veut pas le quitter, car ajay devrait le savoir mieux que personne. il se garde de lui hurler dessus, de pleurer également, car il ne se sent pas prêt de le quitter, même si ce n'est que d'une pièce, aussi rapidement. les paroles lui semblent ériger un mur et les séparer et gali panique malgré lui, sous la colère. les lèvres se pincent un peu plus fort lorsque l'homme lui promet ; lui promet étreinte et baiser. gali ferme les yeux et tait la tempête en lui. il inspire doucemnet par le nez et s'éloigne de ses bras, doucement. l'expression qu'il porte dévoile toujours sa colère, la blessure que les mots lui font, mais gali se redresse. je te laisse trente minutes avant de venir te chercher. ne - me fais pas attendre, s'il te plait. les lèvres se pincent une énième fois et il reste sans mouvements, avant de finalement quitter la pièce presque d'un pas trop rapide. les yeux sont fermés lorsqu'il traverse le couloir et opal le percute par surprise. gali ouvre les yeux, la dévisage et souhaite la détester, mais elle le fixe sans un bruit avec un regard comme celui du king et le siganais soupire, glisse ses doigts dans sa crinière blonde et la traine avec lui dans la cuisine.
elle demande un gâteau. il tente un gâteau. un mélange un peu trop chimique déjà pré-établi dans une petite boite commerciale. il doute que la chose ressemble à un gâteau. mais opal s'excite, sa poupée à la maison, et gali ne regarde l'horloge qu'une dizaine de fois et ne fait que trois dégâts avant de mettre le tout au four et que, beaucoup trop forte, la voix de la gamine s'élève. il se tourne beaucoup trop vite, gali, pour faire face à ajay. il se fige beaucoup trop longtemps également, à l'observer sans son peignoire, à ne pas entendre ses mots. une part de lui avait peur d'être rêvé son arrivé. il peut. c'est mon fiancé. les mots sont soufflés bas et le regard ne quitte pas celui d'ajay. gali hésite à faire un mouvement, les pieds figés au sol. opal, va regarder la télé. elle fait une moue, la gamine. elle est décidée à regarder le gâteau lever dans le four. maintenant la voix s'élève un peu plus fort. elle sait ; elle l'a peut-être trop entendu lever le ton, qu'importe le maigre nombre de jours passé en sa compagnie. opal lui adresse une grimace et, surement mal élevée, lui enfonce brièvement les pieds de sa barbie dans les côtes avant de disparaître en courant dans une autre pièce. il y a un moment de silence, outre les pas de la petite suivi de l'éclats des voix, venant de l'écran. gali ne détourne pas son regard. qu'importe si la vue devient de nouveau floue, par les larmes. je te déteste tellement. la voix est aussi larmoyante que brisée, que cruelle. pourquoi avoir refusé à ce que je vienne dans le bain avec toi ? tu ne - quelque chose a changé ? max a beau lui avoir donné des explications, gali ne les croit qu'à moitié. car il a peur. peur de l'avoir perdu, plus que d'une unique manière. pourquoi tu ne me prends pas dans tes bras ? pourquoi tu ne m'embrasses pas ? il a besoin de sentir ajay pour savoir qu'il est vivant.
qu'ils sont vivants.
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Ajay ne laisse pas la part de colère l'emporter sur son bonheur d'être rentré chez lui. Le King ne sait pas s'il aurait préféré que son fiancé soit aussi en colère que Max, plutôt qu'au bord d'une crise de larmes qu'il ne peut aider. Ajay n'est pas un homme qui sait aider les gens avec leurs peines, il se laisse facilement contrôler par ses émotions. Il est bien trop mal placé pour aller faire la morale aux autres. Il ne trouve pas les mots, fixe le dos de Gali en espérant pouvoir voir à travers et toucher directement son coeur, mais il n'a pas cette délicatesse. Cette douceur demandée dans des moments pareil, pour saisir correctement l'organe et ne pas risquer de le briser, de le fendiller
Ajay a toujours maltraité son coeur. Laissé à l'abandon, sans écouter ce qu'il lui dit. Il sait pourtant saisir l'occasion et agit toujours avec passion. Quand il dit mettre toute son âme dans ce qu'il fait, il ne ment pas sur la marchandise. Il faut savoirs le prendre entièrement, avec ses bons côtés comme ses parts d'ombres qui ont facilement tendance à éclipser ce qu'il y a de bien chez lui. Ajay est lunaire et la nuit a toujours été son refuge. Dans le cas de Gali, l'ancien prostitué a été chanceux. Il n'a pas vu le pire ; il a sans doute vu le meilleur, même si ce n'est pas grand chose et qu'il y a cet espoir qu'il soit toujours à venir.
Le regard du King suit Opal quand elle bat en retraite. Il éprouve une vielle tristesse à son égard. Chaque fois qu'il essayait de se rapprocher de son père celui-ci le repoussait. Ils ne parlaient pas. Ne regardaient pas les films ensemble. C'est sans doute de sa faute si il s'est mit à croire aux princes charmants. Personne n'est venu lui faire la morale, l'avertir que dehors les choses sont plus difficiles qu'il n'y paraît. Parfois l'amour ne suffit pas. L'autre demande un futur que Ajay n'avait pas à offrir, parce qu'il n'envisageait pas sa vie indépendamment d'un autre. Il a eu longtemps besoin d'une épaule, d'un dos, d'une autre vie entière sur laquelle reposer. Il be savait pas vivre autrement que par procuration. Jusqu'à aujourd'hui, il n'allait nulle part. Se laissait guider par son instinct et survivait comme il le pouvait. Aujourd'hui, il a des idées, des rêves peut être. Des plans et des éléments qui se rajoutent. Des imprévus. Moins menaçants que ceux d'avant.
La lavande l'a réellement détendu, il a l'impression de flotter sur un petit nuage, même dans le peignoir. Le King prend son mal en patience et descend du plan de travail. Gali s'est servi d'une prépare à gâteau. Bien qu'il aime la bonne nourriture, Ajay est assez affamé pour manger n'importe quoi. À ce point, il accepterai un repas chez Bobby. Heureusement, les préparations chimiques sont plus goûteuses que ce que son meilleur ami propose. Le sucre leur donne du goût, un satané goût qui permet d'enfiler quelques part avant de se sentir correctement rassasié.
Je comprends Opal, moi aussi j'aime les desserts. le King relève gentiment la remarque de son âme soeur.
Il ne veut pas l'inquiéter, mais son comportement ne produit que l'effet inverse. Il est sincèrement désolé. Ajay ne veut pas que Gali croit que ce qui s'est passé a effacé ce que eux ont vécu, qu'une mésaventure va le faire repartir du point de départ. Qu'il faudra encore apprendre à se toucher et s'aimer. Le Siganais à le droit de savoir, même si le King ne veut pas dire la vérité. S'ils se marient, s'ils s'unnissent pour de bon, alors il n'y a pas de place pour les mensonges.
Je suis désolé. s'excuse Ajay Je ne voulais pas t'en parler pour ne pas t'inquièter encore plus. Mais si tu veux savoir, il semblerait que j'ai été plus ou moins... Enlevé par quelque chose qui n'est pas humain. Max doit encore se renseigner sur la chose et lui doit aller voir Nephtys pour s'assurer qu'elle n'a pas eu le même syndrome post-monstre. Mais pour l'instant, ils sont ensemble et les autres n'ont rien à voir. Ajay pose sa main sur celle de Gali. Je ne sais pas ce que c'était, ni comment c'est arrivé, ni exactement comment j'en suis sorti vivant. Mais je suis là et ... Rien que d'y penser, une boule se forme dans sa gorge. Car il ne veut plus jamais revivre ça. Je t'ai vu mourir. Encore et encore. Je ne veux plus jamais revivre ça. Il en deviendrai probablement fou, qu'il le veuille ou non. Il ne lui est pas permis de perdre la seconde moitié de son âme. Il n'aura pas de troisième chance. Son autre main caresse ses cheveux et descend jusqu'au col de son vêtement pour le forcer à approcher son visage du sien. Ajay ferme les yeux et embrasse tendrement Gali, abandonnant petit à petit le contact de sa main pour venir l'enlacer. Il y a quelque chose de très calme dans le moment, hors du temps. Il le fait durer une petite éternité où il pose simplement ses lèvres avec délicatesse contre les siennes avant d'approfondir le baiser et le rendre langoureux de cette attente et cette détresse. Il ne veut plus prendre la peine de parler et pense assez fort le reste de ses paroles pour que Gali puisse les entendre, l'ouvrant entièrement à leur lien. La dernière barrière finalement écroulée. Le king à l'impression de pouvoir toujours tout son être, son âme, d'une manière encore plus intime que la dernière fois. Je redoutais une vérité. Quand tu m'as dit dans mon bain que l'on ne s'appartiendrait jamais et que je t'ai menti. Peut importe que le sentiment ne soit pas retourné maintenant. Ajay sait ce qu'il en est pour lui. Ce n'est pas parce qu'une part de lui appartient à Gali qu'il ne s'appartient plus. Il se complète sans se trahir.
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il y a avant et après. il y a deux mondes distincts et non quatre, pour gali, car il n'en a rien à faire, de tout le reste. il y a sigan et altea. il y avant et après ajay. gali comprend que les choses sont complexes et qu'ils sont prisonniers d'une chose beaucoup plus grande qu'eux. il sait parfaitement que le king possède des connaissances certaines sur ces choses et que plusieurs personnes de son entourage, beaucoup trop peut-être, sont liés à ces mondes, à ces événements. mais gali reste à l'écart de cela, car il n'est tout simplement pas intéressé. il dévisage la verdure d'altea d'un oeil à demi intéressé la plupart du temps, car il n'est pas aimant des plantes. seule la lavande s'empare de quelques battements de son coeur, mais si le king n'avait pas donné une importance à la fleur, elle ne lui arracherait aucun sourire. en son absence, il s'est vu la détester pendant de minimes instants et s'est surpris à détruire les pétales de l'une des fleurs, tant sa tristesse était grande. il n'est pas doux. il n'est pas en admiration devant altea et son bleu, et son vert. l'endroit peut sembler paradisique pour toute personne ayant connu sigan mais gali y a connu l'enfer et les souvenirs ne disparaissent pas. les couleurs chaudes et l'air frais ne change rien au venin qui s'est glissé dans ses veines et à la mort qui a effleuré sa mort, il y a des années, simplement car il a mis les pieds ici. altea est sa vie et sa tombe à la fois, il aurait pu y mourir comme il aurait pu s'y trouver une nouvelle vie. il lui arrive encore aujourd'hui, qu'importe si le king est à ses côtés, de se demander lequel sera le choix final. il lui arrive de ne pas vouloir quitter les draps qu'importe si le soleil est visible dans le ciel et qu'importe si la nourriture est fraiche. la beauté n'apporte pas la paix. elle apporte parfois la tourmente. il n'est pas stupide. gali ne se considère pas comme l'une de ces personnes qui pense qu'un seul événement, endroit pourra changer sa vie à jamais. il ne voit pas le monde en noir ni en blanc, ni en gris. il se perd dans les nuances et essaie de prendre du bon dans le mauvais même si, la plupart du temps, il aimerait simplement dormir et se réveiller un autre jour, ailleurs. il s'imagine que, peut-être, consulter pourrait l'aider. mais c'est une chose qu'il se refuse depuis des années, agissant par lui-même, diminuant ses cachets et ses repas liquides.
il ne dira pas. il ne dira pas au king que les pilules ont repris une certaine place dans sa vie depuis sa disparition, bien qu'elles n'avaient pas disparu avant. l'ancien prostitué doute qu'il soit complètement capable de s'en passer, un jour. il ne lui dit pas que ses repas ont été pour la plupart des smoothies et à de maigres occasions des choses sucrées pour faire plaisir à opal. il se garde de parler des nuits sans rêves, sans sommeil, et des marques légères contre ses avant bras, pour s'être gratter avec un peu trop de force lorsqu'il était perdu dans le tourbillon de l'angoisse. gali garde beaucoup de choses pour lui, par fierté et par maladresse peut-être, car il ne veut pas être dépeint de manière horrible et qu'il a du mal à croire, encore aujourd'hui, qu'une personne puisse l'aimer et accepter totalement chaque facette de sa personne.
mais il fait des efforts. il fait des efforts et laisse les larmes glisser contre ses joues, et exige de manière presque puérile de l'attention, car il doute être capable de se passer de la chose, mais surtout car la peur lui dévore les entrailles. une peur qui l'empêche de le regarder directement dans les yeux, le force plutôt à dévsager la part de gâteau dans une assiette qui ne lui donne même pas envie, tant son ventre est noué. il aimerait pleurer jusqu'à l'épuisement et s'endormir pour ne plus penser, mais il sait que le réveil serait horrible, à croire que le retour de son fiancé n'est qu'une rêve. il aimerait lui hurler au visage comme si les mots pourraient faire office de pansements sur ses plaies mais gali a beau être capricieux, il n'est pas totalement stupide. et de toute manière, il préfère les larmes. qu'importe à quel point elles le rendent immondes.
les yeux se ferment, face aux paroles. face aux choses qu'il ne comprend pas et qui font partis de sa vie, malgré tout. car gali fait parti de ces quatres mondes, qu'importe s'il n'en possède que deux et ne peut tout simplement pas ignorer les choses qui se passent autour de lui. ce qui fait parti de la vie d'ajay fait également parti de la sienne, qu'importe si la chose ne lui fait pas forcément plaisir. il aimerait parfois lui dire de cesser ces recherches, mais il sait qu'elles font parties de lui et que même si l'homme désire faire une pareille chose, il ne pourrait pas. c'est une part de sa personne, tout simplement.
il garde, au creux de sa gorge, un sanglot plus fort que les autres. il lui semble que son coeur est enflé par des émotions qui ne lui appartiennent pas et gali se doute qu'il s'agit de ce qu'a ressenti le king, là bas. ou présentement. il ne saurait dire. le geste est délicat, presque trop fragile, lorsqu'il appuie sa tête contre la main qui caresse sa crinière et que, d'un regard plus rouge que brun, lève les yeux vers lui. il aimerait lui offrir une réponse, lui dire quelque chose pour le rassurer, mais gali ne possède jamais les bons mots et ne saurait quoi dire pour panser les plaies. alors, il laisse ses lèvres se poser contre les siennes et se presse contre lui, les yeux fermés trop forts peut-être, un sanglot encore présent dans la gorge comme des larmes contre ses joues. il aimerait lui dire quelque chose, lui faire comprendre quelque chose, mais ne saurait dire exactement quoi. et soudain
soudain, il le sent. au travers des baisers, des lèvres, de son nez qui touche légèrement le sien, de ses doigts. de son être et de son âme. quelque chose qui disparait, soudainement, et quelque chose de gigantesque qui apparait, en même temps. le souffle lui manque, pendant un bref instant. les larmes coulent, sans savoir, contre les joues. il lui semble tout d'un coup que la solitude n'est plus là. qu'il y a quelqu'un. ajay. sa voix, dans son esprit, est plus clair que les autres fois. sa présence également. plus précise encore que celle des membres de son cluster, ce qui lui parait impossible. et après des jours à supporter son absence, à le chercher dans son esprit sans réellement parvenir à le trouver, sauf des minimes traces de sa personne, gali tremble terriblement. ses doigts accentues leur prise contre le peignoire et les lèvres, toujours liées aux siennes, doivent se dévoler pour laisser quelques sanglots les traverser. le siganais laisse son front appuyé contre le sien, tandis que l'élan d'émoi, beaucoup trop important, secoue son corps tout entier. il ne saurait dire s'il s'agit d'un pleure de bonheur ou de tristesse. il sait, dans tous les cas, que sa peur est remplacée par une autre. car il désire lui appartenir et sait qu'il lui appartient, ne peut nier cette vérité qui est si hurlante qu'il en deviendrait sourd, mais redoute de se montrer à nu totalement, comme l'homme vient de le faire. comme il le sent dans chacune de ses veines, dans chaque parcelle de son âme. il le sent entier, des facettes qu'il connait et d'autres qui lui sont inconnus, et - et gali a peur. terriblement peur. comment tu - je te sens partout. il éloigne légèrement son visage pour planter son regard dans le sien et le regarder, au travers des larmes qui perlent encore. je te vois. de maigres mots qui veulent dire beaucoup. la bouche se tord et le sanglot s'étouffe ; il lui faut ramener sa main contre son visage pour le contenir. il a cette impression d'avoir le corps beaucoup trop petit pour tout ce qui s'y trouve, et sait que, en s'ouvrant totalement au king, le poids serait moins immense. mais le poids l'est, immense, en permanence. il ne veut pas l'étouffer. il ne veut pas lui faire peur. il ne veut pas le perdre. j'ai peur que tu me vois en entier et que tu ne veuille plus de moi. il souffle la vérité d'une voix basse, les mots un peu étouffés. j'ai peur d'être à nu devant toi. au final, possède sa propre peur d'être à nu devant l'autre. il est pourri, à l'intérieur. du moins, gali en a l'impression. au contraire d'ajay qui, à ses yeux, est si délicat qu'il a peur de le briser. une beauté si délicate qu'elle lui donne envie d'encore plus pleurer.

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