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 ((tw: violence)) till death do us part ((galay8))

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C'est la première fois depuis un moment qu'ils se retrouvent à deux. Même s'ils n'ont pas été seuls pendant la soirée et que Ajay n'a cessé de regarder Gali de loin, hocher la tête et vider son verre, sans reconnaître toutes les personnes qu'ont lui a présenté. Ni faire l'effort, trop fatigué et sans doute trop alcoolisé pour retenir des visages, il a rapidement perdu le compte des verres chargés de l'occuper. Pourtant, il n'a pas vu la nuit passer, incapable de dire l'heure exacte qu'il est. Il a essayé de ne penser à rien d'autre qu'à l'instant, au rêve concrétisé de Gali, à ce que leur vie devient - ce que sa vie devient, se mettre à sa place et apprécier pour lui. Se mettre à sa place. Sans y arriver concrètement, il pensait à  ses idées de casinos, combien ce serait facile d'investir dans un bâtiment. Légaliser leur affaire, offrir à quelques Nulls un job stable et officiel. Il n'aurait pas pensé il y a quelques années que la chance pourrait lui sourire autant, le revirement de situation lui fait perdre facilement le Nord. Avant, il aurait sans doute préféré rester dans un coin et observer de loin, il se trimbale aux cotés de Gali comme un petit chien. Peut-être que les choses étaient mieux avant, quand il n'essayait pas d'être quelqu'un d'autre pour lui plaire ; Ajay est un homme de l'ombre. Quoi que l'on dise, il ne s'épanouit pas à la lumière des projecteurs, cela ne lui va bien au temps. Il est mieux dans ses costumes. Mais maintenant qu'il est a ses cotés, il lui arrive parfois de ne pas réussir à profiter du moment, de s'endormir dans un quotidien. Abrutissant mais satisfaisant, il avait besoin de cette pause qui commence à s'éterniser. Peut-être que le King prend les choses pour acquises, qu'il s'imagine que rien ne pourra les séparer. Que le pire est passé et que les choses sont plutôt simple. Il ne s'imagine bien aller loin sans lui.  Il sait combien le dialogue est encore compliqué, qu'ils ont d'autres disputes devant et derrière eux. Mais pour l'heure, il ne s'en préoccupe pas. Son propre bonheur compte. La présence d'Opal à leurs cotés qui occupe ses journées et son esprit suffisamment  pour qu'il n'ait pas à dialoguer plus longtemps avec son âme-soeur.
Mais ces derniers temps, cette bénédiction s'est lentement transformée en fardeau. Le King se réjouit d'avoir tout ce qu'il demande, comme une part de lui qu'il n'écoute pas assez s'en méfie. Il serait facile de laisser les choses se faire et c'est exactement ce qu'il fait. Il la laisse la situation s'enveniment, lentement. Sans doute, qu'une part de lui attend que la tempête éclate. Il a besoin d'un signe, de quelque chose. Il s'étonne de cette perfection à laquelle il aspire, qui se rapproche dangereusement et qui lui laisse un arrière goût de victoire. Et en même temps de défaite. Il sent que Léo n'est pas exactement dans le même enthousiasme. Plus réservé, plus modéré. Pour une fois, c'est Ajay le plus excessif des deux. Celui qui en fait trop ; et il en fait réellement trop. Il se démène pour leur offrir un idéal qui au final n'a pas l'air de satisfaire tout le monde. Il se satisfait personne. Ajay ne veut pas se l'admettre. Alors il boit jusqu'à oublier le bonheur aussi, simplement pour retrouver la sensation d'avant, quand il a plus de whisky dans le sang qu'autre chose. Il est plus aimable comme ça. Il n'a rien dit de stupide de la soirée encore, ni abordé de sujet délicat.  Il a profité du départ des gens pour aller fumer une cigarette dehors. Cela fait longtemps qu'il n'a pas fumé, c'était une vielle habitude sur le balcon du loft. Une verre et sa petite cigarette, il contemplait la ville sous ses pieds et le vide. Certains soirs il l'attirait, d'autres il faisait demi-tour et allait chercher une veste à cause du vent frais. Ce genre de souvenirs qui lui manquent. Il a rêvé de leurs maisons a Cosmopolis, d'un grand palace. Il essaye de remplir tous ses manques par ce qu'il y a de plus grand, de beau et de cher, sans parvenir à quoi que ce soit. Quand Gali le rejoint, il s'est adossé à la devanture de l'Illusion et il n'arrive plus très bien à lire les horaires d'ouvertes, comme le nom du cabaret. Les couleurs lui arrachent la rétine, mais après le violet, le rouge est sa couleur préférée. Je n'ai pas eu l'occasion de te féliciter, moi. Le King décolle du mur, laissant la clope se consumer lentement entre ses doigts et vient se mettre sur la pointe des pieds pour embrasser tendrement son amant. Je suis fier de toi Gali.  Et il est sincèrement. Malgré l'envie de rentrer, les souvenirs qui le prennent à la gorge et les nimbes de l'alcool comme une drogue. Il pense chacun de ses mots, il est fier de ce qu'il a fait. Ajay n'a pas l'impression d'avoir fait grand chose à coté, depuis qu'il est de retour surtout. Il tourne en rond comme un fauve dans sa cage.  
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la soirée est étrange. qu'importe le bonheur que l'événement devrait lui apporter, gali reste réticent malgré lui. certes, porte-t-il sur ses lipes un sourire beaucoup trop grand et un semblant d'étoiles dans les yeux, mais quelque chose reste présent, dans son ventre. peut-être une part que la chose ne soit qu'un rêve. peut-être une angoisse face aux autres aspects de sa vie. il ne sait réellement, et qu'importe ; gali ne cherche pas à savoir. il laisse le noeud en place et l'ignore avec un brio certain, comme il garde un écart malgré lui, depuis le début de la soirée, entre le king et lui. il ne saurait dire pourquoi ; les gens s'entassent autour d'ashley et lui, lui donnant une raison suffisante pour ne pas s'approcher de son fiancé, lui parler. car ils ne parlent plus réellement. certes, les conversations n'ont jamais été grandement profondes. certaines ont abordés des sujets personnels au cours des mois, mais ont été moindre. depuis son retour, depuis l'arrivé d'opal, les choses sont différentes. quelque chose s'est installé. un mur invisible, peut-être, qu'importe l'ouverture de leur lien, maintenant. un vitre flou qui déforme les choses, légèrement. qui garde les mots dans la gorge de gali. il ne saurait quoi dire, de toute manière. certes, possède-t-il un talent avec les mots, mais ajay a son caractère, tout comme lui, et gali doute être capable de lui faire comprendre les choses simplement avec des paroles. il sait que l'homme a besoin de plus que des mots. qu'il a besoin de gestes. et l'ancien prostitué suppose que seul le temps pourra lui faire comprendre la chose. du moins, il l'espère. il veut simplement retrouver son homme. il veut simplement que ajay ouvre les yeux. il lui semble que, d'un cauchemar, le king est tombé dans un rêve. dans un rêve éveillé auquel gali n'a que partiellement accès et dans lequel il n'a pas envie de se laisser tomber. il n'a jamais été fan des rêves. il n'a jamais voulu rêver. il préfère la réalité, qu'importe si elle est terne. au moins, elle ne lui ment pas.
alors, il le dévisage de loin, du coin de l'oeil. il prend de fines gorgées de ses cocktails et garde un soupir entre ses lipes, à voir l'homme porter des regards à son téléphone, parfois. qui texte-t-il ? nikita, peut-être, pour avoir des nouvelles de la gosse. gali fronce un peu des sourcils, avant d'être interpeler par ashley et d'autres, dans une conversation.
lorsqu'il tourne son regard une nouvelle fois vers ajay, l'homme a disparu. gali panique un infime seconde avant de s'excuser et de se frayer un chemin dans le cabaret, saluant certaines personnes au passage qui quitttent les lieux, vu l'heure tardive, et de rejoindre l'extérieur. il lui fait cligner des yeux à quelques reprises pour que sa vision s'adapte et qu'il voit le king, contre le mur. gali laisse ses lèvres pincées, mais qu'il ne faut que quelques paroles venant d'ajay pour qu'un maigre sourire fleurit sur ses lipes. malgré leurs problèmes, gali l'aime. il l'aime si fort. les lèvres s'effleurent dans un baiser léger au goût de la cendre et si gali déteste l'odeur, il appuie un peu plus ses lippes contre ceux de l'homme, pour profiter de l'instant. j'ai cru que tu m'avais oublié. la bouche se tord en une moue boudeuse et gali enroule ses bras autour de la taille du king pour le garder contre lui. ìl humme contre ses lèvres, avant de laisser ses yeux se poser contre le ciel sombre. aucune étoile n'est visible ; les lueurs de sigan sont beaucoup trop fortes, même la nuit. la chaleur, malgré la présence de la lune, reste présente. il peut sentir une fine couche de sueur contre sa peau, déjà, face à l'humidité présente. gali n'avait jamais remarqué à quel point new brasilia était étouffante mais ne peut que le sentir depuis qu'il vit sur altea. la chaleur est différente. l'absence d'arbres n'aide pas, et le force presque à aimer la nature. de nous. bientôt, on fera les soirées casinos également. et peut-être la soirée restaurant et spectacle, comme je t'avais parlé. son regard cherche le sien, comme pour avoir confirmation. il ne sait plus, après tout, ce qui se passe dans l'esprit d'ajay. il redoute parfois que l'homme abandonne son gang et ses hommes pour une vie meilleure sans faire attention aux conséquences. gali ne le laisserait pas faire, quitte à s'investir dans l'organisation. la soirée touche à sa fin. les employés s'occupent de la fermeture. tu veux rentrer ? j'ai envie d'être seul avec toi. délicat, son nez effleure le sien, doucement. gali lui sourit avec douceur, essayant de ne pas penser aux malheurs.
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Oui. Il veut rentrer, mais il n'est pas certains de vouloir rentrer au même endroit. Il n'en dit rien, il égare sa main dans sa main, il serre et il l'embarque à sa suite, mais il ne sait pas où il va. Ajay trébuche un peu la première fois et se rattrape au bras de son âme-soeur. Il a un sourire sur les lèvres mais son âme ne ressent rien de spécial ; il se sent cruellement vide. Il n'arrive pas à se réjouir comme il devrait, il n'a même pas profité d'Ashley qu'il trouve adorable. Il veut rentrer au loft, là où ils étaient avant, revenir aux nuits pluvieuses d'hier, son corps contre le sien. Et pourtant, une distance, infime, une barrière qui leur était importante. Ils étaient eux, même si rien n'a changé. Sauf que Gali est plus heureux, qu'il a ce qu'il veut. Et que lui aussi, il peut avoir ce qu'il veut. Que c'est quelque chose d'excitant est d'effrayant, mais il préfère l'excitation. Gali lui a fait aimer la nuit, son corps contre le sien, dans ses bras. Ajay s'est vu enfin fermer les deux yeux, enfouir son visage dans le cou de quelqu'un et s'autoriser le repos. Il a trop peur de revenir aux cauchemars, aux cris, à la solitude.  Après des nuits d'insomnies, une fatigue qui aurait pu le faire craquer ; plus simplement le
tuer. Il est presque devenu dépendant de leur précieuse illusion. Quelque chose ne tourne pas rond chez lui depuis qu'il est rentré, depuis qu'il y a la gamine. Depuis que sa vie n'a pas été menacée. Il se lasse et en même temps il a tout ce qu'il voulait. Il se perd dans les deux extrêmes. Parce que Ajay n'est pas fait ni pour être profondément heureux, ni profondément triste. Il survit entre deux eaux, il n''est pas bon ou mauvais. Ajay est un homme. Mais il ne s'écoute pas, il se laisse porter par les idées folles dans son coeur, par des fantasmes de gosses auxquels il accède enfin. Il l'accepte niaisement. Et se fiche royalement de se brûler les ailes.
J'ai envie de passer du temps juste avec toi, juste nous deux comme au bon vieux temps L'alcool lui fait détester la petite blonde qui s'est invité dans leur vie. Il sait qu'il en fait trop, mais il ne sait pas faire autrement. Il est complètement perdu. Il n'est pas fait pour ça, il le sait très bien. Mais il se doit d'essayer, Ajay veut être parfait. Ajay veut son bonheur. Je pense tout le temps à toi bébé. C'est peut-être la première fois dans la soirée qu'il dit quelque chose qu'il pense vraiment, sans arrière pensées ou en se forçant. Il ne se passe pas une seconde sans qu'il ne pense à lui. Il préférait juste quand il y avait cette peur de l'approche de trop près, ou encore le désir d'obtenir quelque chose qu'il n'avait pas encore. Le King est en train de s'ennuyer, de s'abrutir en s'occupant d'Opal parce qu'il n'a pas accordé de temps à son futur époux et que si on lui posait la question, il ne pourrait même pas dire quand l'union se concrétise. Parce qu'il n'en aurait probablement envie que pour afficher son statut. Il a déjà fait ce genre d'erreur, il ne s'en souvient juste pas. Il se fiche des soirées casinos ou restaurant. Il veut pouvoir contempler l'océan depuis son balcon en buvant un verre d'alcool hors de prix. Loin du tumulte d'Oriel, des coups de feux et de tout ce qui l'a maintenant en vie. Et il ne se rend même pas compte que c'est en train de les tuer toutes les deux, toute cette nouvelle proximité. Ils se marchent l'un sur l'autre, sans délicatesse.
Ajay ne sait pas s'y prendre, il a besoin de tout contrôle. Il a totalement oublié de demander son avis à Gali, il mène seul la danse depuis plusieurs semaines. Faisant preuve de toujours plus d'imagination pour des activités, pour des plats, pour distraire le monde. Il déborde d'une énergie malsaine. Qui se calme à peine dans le contact physique. Il s'est embourbé seul dans son mensonge et ne sait pas comment s'en sortir. Il y va à sa propre méthode ; s’enfoncer encore plus.  Jusqu'à ce qu'un des deux n'en puisse plus. Souvent Gali, il teste ses limites. A la recherche inconsciente de quelque chose. Il voudrait des éclats de voix, de verre, des coups. Mais dès qu'il sent la tension, il se dégonfle et se fait à nouveau d'or, agneau. Et fait de son mieux pour l'empêcher de dire ce qu'il pense sincèrement. Je ne peux pas conduire, je crois que j'ai trop bu par contre, tu me raccompagne mon prince ? Et ce doit être la première fois qu'il laisse Gali faire quelque chose depuis son retour. La première fois qu'il est lui même, plus ou moins. Par impact, des frissons, des moments où son masque tombe et il retrouve son expression plus froide.
Ce n'est pas bon signe de le voir trop expressif. Trop sourire, trop joyeux. C'est peut-être pire comme ça. Et il ne fait même pas attention aux signes, il n'est même pas à l'écoute des alertes de Gali, de ses propres besoins. Comme si il n'était plus le même homme, dès qu'il n'a plus une épée de Damoclès au dessus de la tête.  
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les doutes se cachent dans un coin et gali observe ailleurs, simplement. au travers de l'écran, il lui semble ; car il a l'impression de jouer un rôle, d'une certaine manière, dans un scénario qu'ajay écrit doucement. un rôle qui est une caricature de lui-même, très loin de la personne qu'il est, en vérité. il lui arrive, parfois, de se demander si ce personnage est la personne que le king aime réellement. la personne qu'ajay désire avoir dans sa vie. avec cette maison parfaite - qu'il adore, certes - avec cette gamine qui lui est étrangère, beaucoup trop, et cet homme, surtout. cet homme qui partage son lit et qui est vide, pourtant. qui est vide de mots et de vérités. qui lui parle et qui ne dit pas les vrais choses. gali a menti souvent, dans sa vie. gali a menti plus souvent qu'il a dit la vérité. il reconnait le mensonge. et il l'entend, délicat et presque doux, depuis des semaines, sur la langue d'ajay. il se demande souvent s'il est pour lui ou alors, pour le king. mais il sent sa présence et le méprise, sans dire le moindre mot, incapable de se débarasser de lui. les hurlements restent dans sa gorge, car l'ancien prostitué essaie de garder un contrôle. son âme soeur lui semble encore fragile et malgré la rage dans ses veines, le siganais ne veut pas le brusquer. il ne veut pas le briser. il s'avoue avoir peur d'une fin ; qu'importe laquelle. juste d'une fin. qu'à briser le rêve dans lequel le king se perd, il brise autre chose. eux, peut-être. gali ne sait pas réellement. les réponses possibles lui font peur, et il décide alors d'ignorer les questions, dans son esprit, et de ne pas chercher, justement, les dites réponses. il est en l'attente d'un miracle, aussi stupide que la chose lui parait être. il n'aurait jamais cru être ce type de personne.
et une part de lui, faible et amoureuse, aime les paroles d'ajay. l'aime entendre des choses qui, au final, portent un peu de vérité et de mensonge à la fois. des mots profonds mais qui pourtant, dans une pareille situation, ne portent pas la bonne profondeur. des mots qui apaisent son coeur et l'agitent en même temps. alors, il laisse ses yeux se fermer et croit, fort, en les mots, qu'importe les problèmes et les imperfections dans cette chose qui est la perfection, pour ajay. l'ancien prostitué garde ses bras autour de lui et sourit doucement, à ses mots, et y croit, et se laisse faire, car il a aussi besoin de ce mensonge, au final, de ces miettes de mensonges du moins, pour ne pas céder et éclater, en cri ou alors, en sanglot. il ne sait pas réellement. il veut juste le retrouver. moi aussi, ajay il ne cesse de penser à lui, à eux, bien que la plupart des fois, ce n'est que pour des tourments. il aimerait que les choses soient meilleures. il aimerait  - il aimerait juste l'aimer, dans l'innocence des premiers moments, et ne pas se perdre dans ce - dans ce numéro sans queue ni tête dans lequel ils se sont enfoncés. gali se demande parfois si l'attaque de jean-noel ne les a pas fait courir trop vite et que maintenant, trop tard, il se rend compte qu'ils ont voulu aller trop vite pour la réalité. que les sentiments n'ont pas pu suivre, comme les conversations, et que beaucoup de choses restent encore inachevées. qu'ils ont tournés les coins ronds et qu'ils ont cru toucher une chose mais qu'elle est fausse, au final.
gali s'ennuie des premières nuits, des premières semaines. des mots à demi dit et des regards qui voulaient dire, des vérités qui étaient murmurés et des secrets qui se révélaient doucement. depuis combien de temps n'a-t-il pas appris quelque chose sur le king qui lui semble vrai ? depuis combien de temps n'a-t-il pas poser sa tête contre son torse, pointé une cicatrice du doigt, et demander l'histoire ? il ne saurait le dire. et la chose lui donne mal au coeur. peut-être se serrent-ils plus fort, mais ils ne se touchent pas réellement. du moins, pas à ses yeux. et gali meurt d'envie de le toucher - juste de le toucher, qu'importe de quelle manière.
les lèvres s'entreouvrent et il murmure, la voix cassée mais dissimulée ; oui, moi aussi, ajay. comme au bon vieux temps. il y a à peine quelques mois, pourtant. mais ils ont voulu aller trop vite. ils ont fui la mort à la course sans se rendre compte qu'ils fuyaient également la réalité. gali s'est contenté de rester accroché à sa main et maintenant, il ne reconnait pas le sentier.
un soupir léger quitte ses lèvres à la remarque d'ajay. gali aborde pourtant un sourire, et pose un baiser contre les lippes du king. on ira chercher ta moto demain. je connais un portail qui mène proche de la maison, ne t'inquiète pas. alors, il enroule un bras solide autour de sa taille et continue ses pas vers le portail en question. de toute manière, il ne pourrait pas conduire la moto. ni même une voiture. mais il doute que, dans son état actuel, ajay se souvienne de la chose. il est heureux que nikita prenne soin d'opal, ce soir, bien qu'il aimerait, bien souvent, que son père s'occupe de la petite entièrement. mais gali ressent toute de même, malgré sa haine, une part de responsabilité pour la gamine, et ajay est -
enfin, ajay. il préfère ne pas y penser. il ne veut plus y penser. il n'est pas certain que l'homme à ses côtés se nomme réellement ajay. et il se déteste, pour penser une pareille chose. il se déteste autant qu'il a envie de partir, certains jours, pour aller dormir ailleurs. la chose  qu'il méprise le plus reste ces instants, minimes mais présents, ou il se demande si son amour pour l'homme ne s'est pas atténuer. si ce n'est pas lui, au final, qui s'était faite une image fausse de l'homme - une autre fausse image, car la première, celle de ses souvenirs, l'était - et que maintenant, il fait face à la réalité. on passe le portail, attention. il l'avertit dans un murmure, aucune confiance pour sa voix, et quitte par la même occasion ses pensées. l'air plus fraîche d'altea les accueille, comme l'odeur de la mer. gali ferme les yeux une seconde et soupire doucement, retient par la même occasion un élan de larmes, dans ses iris, avant de les ouvrir. il dévisage la rue calme, banlieusarde, et les diverses demeures gigantesques. c'est beaucoup plus calme, ici. son mal de tête - dont il ne s'était pas rendu compte - se calme doucement. viens mon roi, notre château nous attend.
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L'air frais d'Altéa l'accueille et le King se sent déjà mieux, il respire enfant. Il ne l'a jamais dit à Gali, mais il n'aime pas quand il y a trop de mondes et qu'il n'est pas sur une terre conquise. Comme un marin qui a besoin de monter sur le pont quand le navire chavire un peu trop, il retrouve ses marques dans son monde. Il reconnaît les constellations et se demandent si elles sont pareilles, dans chaque monde, si elles sont différentes. A quoi ressemble leur univers, au delà. Il pense à un tas de choses que seul l'alcool peut amener, demain il aura oublié, demain, il pensera surtout à Opal, à Gali qui traîne dans leurs murs, à eux qui traînent dans leurs murs comme des fantômes. La maison trop neuve, les travaux et l'angoisse d'Ajay. Ses contradictions, son besoin de paix et en même temps son désir de prendre un marteau, de casser les vitres. De foutre le feu à cette putain de baraque et pourquoi pas rester dedans en même temps. Il ne sait pas ce qui ne va pas, il sait juste que ça ne va pas. Il s'égare, mais ne comprend pas, comment on peut s'égarer en devenant un homme meilleur. Si, réellement, son destin était d'avoir du sang sur les mains et que c'est sa place légitime. Il y réfléchira plus tard. Il en parlera à Kira, ou Diana. Ou personne.
Ajay s'éloigne légèrement de Gali, maintenant entre lui et son âme soeur une courte distance qui n'empêche pas leurs mains de se frôler. Il se souvient du temps où il n'osait pas encore la prendre, cette main. Il aimait cet effet que Gali avait sur lui. Il avait l'envie, la tentation. Il aimait l'émotion, l'adrénaline. Il n'y a plus d'émotions maintenant, il n'y a que l'amour. Mais ce n'est pas assez. Ce ne sera jamais assez. Il a toujours l'impression de vouloir plus, de préférer une dispute pour ressentir quelque chose. Il ne sait pas si c'est lui qui a vraiment un problème. Il devrait se contenter de tout ça. C'est satisfaisant aussi, abrutissant, d'être heureux.
Une fois rentré, Ajay retire son costume et ressort son paquet de cigarettes. Je vais fumer sur le balcon. Il laisse la grande baie vitrée ouverte et s'approche du rebord du balcon. Sous ses pieds, il y a l'océan, apaisé. De là, il peut voir les étoiles dans le ciel et c'est quelque chose de rassurant, il y a trop de lumières partout à Sigan. Le nuit n'est jamais entièrement noire ou silencieuse. Leur quartier est presque vide, seuls quelques personnes ont acheté une maison ici et ils n'y vivent pas forcément toute l'année. Pour l'instant ils profitent de leur intimité et du silence. C'est mieux, comme ça, le silence. Plutôt que dire des choses en trop. Ajay préfère se taire, puisque de toute façon il n'a rien à dire. Cela fait plusieurs jours que c'est comme ça. Il se retrouve souvent à court d'idées ou de mots, simplement à soupirer et attendre que les jours passent. Il s'ennuie, dans son château. Le King aimait son bar et boire toute la journée, il aimait quand Diana le faisait chier, il aimait la satisfaction de rentrer chez lui le soir et se retrouver avec lui même. Il aimait cette manière de faire avec les gens, d'aller vers eux seulement quand il commence à saturer de sa solitude. Ce n'est pas ce qu'il y a de plus honnête mais c'est tout ce qu'on peut attendre d'un arnaqueur, d'un homme de sa trempe.
C'est particulièrement parce que le quartier est calme qu'il remarque le changement dans l'air et le mouvement. Quand il se retourne, il n'y a personne derrière lui. Si ça avait été Kira, elle serait resté en plan et l'aurait fixé avec de l'interrogation dans le regard. On l'entend rarement venir, mais elle ne fait pas exprès. Elle est aussi légère que l'air. Il écrase son mégot sous sa semelle et se prend le visage entre les mains. Il transpire à cause de l'alcool et doit sans doute commencer à halluciner à cause de la fatigue et de la chaleur. Peut-être que c'est juste Gali. Il se dit que, si il avait vraiment voulu faire les choses bien, il ne l'aurait pas laissé seul dans la maison et il l'aurait poussé contre le canapé. Qu'il aurait posé sa tête contre son torse et qu'il n'aurait pas touché à ses cigarettes. Il aurait fermé les yeux et il aurait dormi. Parce qu'il aime dormir dans ses bras et que tout est plus facile quand ils sont juste l'un et l'autres et qu'il ne se parlent pas. Qu'ils vivant l'instant, comme ça. Qu'ils auraient pu rester la nuit comme ça. Sans forcément aller plus loin, parce qu'il n'est même pas sur que ce soit agréable pour eux deux, qu'il a trop bu et qu'il n'est même pas certains de le vouloir. C'était tellement intense quand il le voulait vraiment. Gali ? Tu es là, tu peux venir s'il te plaît ? Ce n'est pas juste de la paranoïa. Il sait quand on l'observe. Il n'aime pas cette sensation. Des mauvais souvenirs qui se resurgissent. Pas forcément en lien avec la plage. Ajay fait demi-tour et retourne dans la salle, attendant que Gali revienne - qui devait être parti dans la salle de bain ou la cuisine faire quelque chose - pour le prendre par l'épaule. On devrait aller se coucher, je pense.
Son coeur bat beaucoup trop vite et il a toujours aussi chaud ; mais ce n'est pas l'alcool. Et les bruits qu'il perçoit ne viennent pas de l'alcool. Il y est habitué. Cela fait longtemps qu'il ne s'est pas réellement inquiété, pas depuis son retour. Il n'aime pas retrouver ces émotions, mais au moins, il n'est pas devenu totalement insensible. Il connaît ce genre de situations. Sa priorité est de mettre Gali en sécurité. Que personne ne panique. Il est heureux que Opal ne soit pas là. Il y a quelqu'un. Je veux que tu te mettes à l'abri, maintenant. La fin de sa phrase est couverte par le premier coup de feu et la vitre de la baie vitrée qui se brise. Il remercie pour une fois leur excentricités à eux deux et l'idée d'avoir une vitre aussi propre. Il se remercie d'être aussi méticuleux sur son ménage. Comme un coup de tonnerre venant briser la tranquillité. Par réflexe, Ajay fait barrage avec son corps pour empêcher que Gali ne soit touché par des éclats de verre ou une balle perdue, agrippant rapidement par le col pour le cacher derrière un pilier du salon. Il ne sait pas combien de personnes sont entrées. Il ne sait pas s'ils doivent se séparer, tout comme Ajay sait que Gali sera un boulet pour lui s'il veut se battre. Cache toi, je m'occupe de ça...
C'est aussi à ce moment qu'il se rend compte que son arme est dans sa veste qu'il a laissé sur le canapé. Son regard trahi ses émotions et il n'est pas assez courageux pour le cacher à Gali. Il ne s'est jamais senti aussi stupide. Il n'a jamais laissé son arme loin de lui, avant. Il n'a jamais sa baissé sa garde, sauf une fois. La dernière fois que c'est arrivé, c'était avec Nameha. Et il sait très bien comment ça s'est terminé. Avant de sortir de couvert, Ajay attrape le poignet de Gali. Il ne dit rien cette fois, se contente de le regarder dans les yeux et de le rapprocher contre lui pour l'embrasser. Au cas où les choses se passent mal. Les choses se passent souvent mal avec lui. Dans tous les cas, ils se retrouvent de l'autre coté.
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il ne peut que faire de son mieux pour ne pas ressentir pleinement le soulagement qui l'envahit lorsque le king s'écarte de lui, dans un dernier regard, pour aller fumer une cigarette sur le balcon. gali reste sur place pendant un instant, à dévisager la silhouette de l'homme qui s'éloigne, et à chercher, au travers des ombres qui dansent sur les murs et au travers des plis des vêtements, le fantôme de l'homme qu'il aime. l'ancien prostitué ne le trouve pas. ou moins, pas en si peu de temps. il détourne son regard beaucoup trop rapidement, le corps tendu, la panique folle dans le coeur, pour penser à autre chose. il entend, brièvement, le bruit des criquets venant de l'extérieur, comme il percoit une brise légère se glisser dans la demeure. mais la porte se ferme derrière le king et le silence revient, dans la maison. gali soupire doucement, dévisage un instant les quelques jouets qui trainent encore sur le sol, avant de se glisser jusqu'à la chambre où, doucemnet, il retire ses vêtements de soirée pour enfiler un simple t-shirt appartenant au king ainsi qu'un pantalon long en flanelle rose. prenant une pause, gali porte le t-shirt à son nez, n'en percoit que l'odeur de le lilas. elle est partout, depuis un moment. le siganais n'a jamais eu l'impression d'être excessif avec les bonnes choses, de trop en profiter, mais il a l'impression que l'odeur perd de son intêret, depuis quelques temps. elle perd de sa valeur. le sentiment qu'elle lui procure n'est pas aussi fort que dans les premières semaines. il manque quelque chose, peut-être. au travers des nuances de la fleur, il ne trouve plus l'odeur de l'homme qui donnait de l'importance au lias. les yeux restent fermés une seconde, un noeud dans la gorge, et gali laisse un soupir tremblant s'évader de ses lippes, avant de se rendre à la salle de bain. la routine est longue, pour les diverses crèmes, masques et savons qu'il met contre ses traits. il lui semble que le nombre a augmenté, depuis qu'il vit sur altea. a-t-il beau avoir toujours vécu sans la peur des rides contrairement au peuple de sigan, la chose plane au dessus de sa tête, pourtant, maintenant. il ne peut s'empêcher d'ajouter des crèmes contre les rides sur ses traits et de payer trop cher pour rien, peut-être. monica possède encore toutes ses rides et reste belle, pourtant. mais gali possède cette peur, certainement, que le king se lasse de lui en voyant des marques de vieillesse contre ses traits. il ne sait d'où vient cette phobie. et à quoi sert-elle, présentement ? il parvient difficilement à retrouver l'homme qu'il aime, dans le regard d'ajay. il n'ose pas encore aller voir dans les recoins, de peur de ne rien y trouver.
il retire doucement son premier masque lorsque la voix du king s'élève, dans la demeure. il est lourd le soupir quittant les lippes de l'ancien prostitué. dans la solitude de la salle de bain, il le laisse filer entre ses lèvres sans la moindre gêne, avant de fixer son reflet dans le miroir. gali a l'impression de ne voir que le fantôme de lui-même. peut-être est-ce eux, au final. deux fantômes qui se perdent depuis un moment. peut-être ont-ils simplement besoin de se retrouver. il l'espère sincérement. il ne dirait pas non, également. à un petit d'action. de l'action outre qu'opal ayant réussi à aller à la selle sans la moindre assistance.
il abandonne ses multiples produits de beauté sur le comptoir pour aller rejoindre le king dans l'air commun de la maison. les sourcils se froncent, face aux paroles de l'homme. tu m'as appelé pour ça ? j'étais en train de me préparer, ajay. la voix est agacée mais moins que l'homme. il est lassé, également. il ne comprend plus réellemnet ce qui se passe dans l'esprit de son fiancé. mais le regard s'accroche au sien, brièvement, et gali fronce un peu plus des sourcils. ce n'est pas dans la noirceur qu'il voit quelque chose. c'est dans une lueur. hon ? le reste s'enchaine. les paroles inquiètantes du king, rapidement suivi par un éclat bruyant hérissant chaque poil de son corps. corps qui se tend en entier, souffle qui manque à ses poumons, et les yeux qui se ferment. sans se rendre compte de la chose, gali se met à compter, dans son esprit. comme lorsqu'il était enfant. ce n'est qu'au nombre dix que son souffle lui revient et qu'il ouvre les yeux pour apercevoir qu'ajay l'a mené derrière un pilier, à l'abri. le regard est vague, mais gali se force et s'oblige à fixer l'homme pour chercher une réponse. ils ont brisé ma vitre ? qu'il demande, dans un murmure, ne trouvant rien d'autres à faire que s'indigner sur un détail aussi minime. ma putain de vitre, bordel. il tend le cou, à peine, pour dévisager le connard qui a fait ça. mais la maison est plongée dans une ambiance tamisée qu'il trouvait agréable, et l'adrénaline ne l'aide pas à voir quoique ce soit. il ne sait pas qui est là. il ne sait pas pourquoi ils sont là. la rage pulse dans ses veines, comme la panique, et gali n'entend pas les paroles du king. il ne sent que sa main contre son poignet qui le force à l'observer. ce qu'il voit dans les yeux de l'homme ne lui plait pas. non qu'il trouve bon à dire, bien que la chose ne sert à rien. ils ne sont pas n'importe qui. ils ne peuvent pas simplement appeler la police. de toute manière, gali ne fait pas confiance en la police. ils possèdent certainement encore le dossier de leo bruni, arrêté il y a quelques années, plusieurs fois, pour avoir fait le trottoir.
les lèvres du king s'écrasent contre les siennes. le baiser lui rappelle le premier. pas celui sur le trottoir, lorsqu'il était encore jeune, mais celui d'il y a quelques mois, alors que quelques secondes plus tôt, il était presque persuadé que le king allait le tuer. le baiser lui rappelle l'homme qu'il aime. le baiser le lui ramène. et gali espère brièvement s'accrocher à ses lippes, profiter de la chose, car il ressent le manque plus fort, soudain, à toucher ce qui lui a manqué, mais les lippes s'éloignent. et l'ancien prostitué ne peut que réaliser la gravité de la situation. et si la panique se glisse dans ses veines, si ses mains tremblent et que le haut de coeur lui prend, gali garde son regard sombre fixé dans celui trop clair du king et, d'un ton sec, impérieux, exige. kill them all. plutôt eux que nous. il s'occupera des assurances par la suite.
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Les assaillants sont au nombre de cinq, dont un armé. D'après leurs mouvements, ils ont prit la décision de se séparer. Ce n'est pas des cambrioleurs, ils auraient été plus discret et sans doute pas autant. Cosmopolis est connue pour abriter des citoyens exemplaires, pas des chefs de gang sous couverture. De plus, en brisant la vitre, ils causent des domages qui ne sont pas nécessaire. C'est une équipe entraînée qui a sans doute été envoyé dans un seul but précis, qui est de les éliminer. Peut être pas Gali, peut être qu'ils ne savaient même pas qu'il allait être là. Mais Ajay met sa main à couper qu'on essaye de s'en prendre à lui plus personnellement. Il y est habitué, ce n'est pas la première fois qu'on le menace. Avant, ils n'auraient même pas pu atteindre son appartement à cause de Kira. Sauf qu'il est vulnérable ici. Il ne sait pas qui pourrait avoir envie de lui envoyer des mercenaires. Le pire, ce qu'il a le plus de mal à imaginer, c'est qu'on l'a retrouvé. Quelqu'un a mit la main sur son adresse. C'est quelqu'un qui le connait forcément intimement. Et forcément, l'idée est incortable, dérangeante, comme le sentiment d'une trahison ou d'une erreur de sa part qui pourrait coûter cher. Il essaye de se concentrer, de faire le vide dans sa tête malgré le champagne et tous les verres. Heureusement, l'alcool de Sigan n'est pas bon marché. Il s'autorise même un rire quand Gali s'indigne pour la baie vitrée, ainsi qu'un puissant sentiment qui le prend au tripe. Il a l'impression d'être revenu des mois en arrière et, il n'aurait jamais cru penser ça, mais c'est agréable.
Kill them all.
Le dernier regard qu'il accorde à Gali est brûlant.
Ajay est un homme dangereux. Dans l'apparence, évidement. Mais aussi sous l'homme bon qu'il peut cacher. Il n'est pas devenu King pour rien. Il n'a pas volé son trône et s'il n'est pas connu pour faire couler le sang, il en est tout à fait capable. Le principal problème avec ça c'est qu'il apprécie trop la sensation, quand il s'agit de vengeance comme de légitime défense. Il ne tue pas gratuitement pour satisfaire un désir, mais pour sa survie comme une bête sauvage. Il se sent rarement aussi vivant. Et ces hommes ont fait l'erreur de pénétrer sa maison et menacer sa famille. Il est content sur la petite ne soit pas mal. Il y a certaines choses qui ne s'expliquent pas. Dont on ne parle pas. Le travail. Ce qui se passe chaque fois qu'il retrouve la chaleur d'Oriel.
Sorti de couvert. Ajay rampe jusqu'à sa veste échouée dans le living room, les hommes se sont tous éparpillés pour sécuriser leur périmètre. Le tireur est hors de vue. Le premier qu'il repère est resté prêt de la vitre brisée de Gali et doit tenir le guet ou l'empêcher de s'enfuir. Le King le prend par surprise, se redressant pour le menacer avec son arme. Jay apprécie le poids de la machine contre la paume de sa main et le sentiment d'être tout puissant. Il prit le temps de remettre le costume, endossant son rôle de King à merveille. Il n'aura droit qu'à un tir, son arme n'est chargée que d'une balle. Il se voyait mal venir avec son arsenal  à l'illusion. Il retiendra la leçon maintenant. L'assassin qui surveille sursaute en le voyant armé - on ne l'a sans doute pas préparé à une défense adverse - et pas réflexe lève les mains en l'air. Il est armé d'une lame, pas d'un pistolet. Tirer maintenant avertirai les autres de sa position. Ajay hésite un moment, avant de d'entendre du bruit dans la maison et penser à Gali. Il peut affronter au mieux deux adversaires. Il n'en sait rien pour son âme soeur et n'a pas envie de se poser la question. Il tire, sans ciller un seul instant et le garde échoue dans le verre de la baie vitrée comme un pantin désarticulé. Même s'il avait eu un gilet par balle, cela n'aurai pas pu arrêter la balle qu'Ajay lui a tiré entre les deux yeux. Impossible de reconnaître son visage, le type ne lui disait rien de toute façon. Le bruit qu'il a provoqué entre le tir et la chute de sa victime provoque du mouvement.
Il prend une grande inspiration.
Impossible de se cacher maintenant. D'eux, mais aussi de Gali. Gali qui ne l'a jamais vraiment vu de la sorte, seulement imaginé. Inconsciemment, Ajay a de nouveau bloqué leur lien. Il n'y a dans sa tête que l'adrénaline du combat et sa stratégie. Les deux hommes arrivent dans son dos, il n'a plus aucune balle. Mais il peut prendre l'arme de l'autre gars. D'un coup d'œil dans son dos, le King s'assure que le tireur n'est pas parfait eux et il ne reconnait pas l'homme. Sans doute est il avec Gali ce qui ne le rassure pas non plus. Ils sont deux, comme leur collègue le visage a découvert et dans une tenue noire qui assure toute discrétion. Celui de gauche a le crâne rasé et des poings américains tandis que son compagnon de droite beaucoup plus fluet et tout rouge possède une arme blanche comme le garde. De gros couteaux militaires qui lui rappellent vaguement ceux qu'il a pu apercevoir quand Romir suivait son entraînement chez les wardens. Mais ça ne peut pas être des wardens. Ajay sent un profond malaise l'envahir, de crainte qu'il n'y en ai d'autres dehors qui attendent. Mais les arrestations ne se font pas de la sorte. Armé de son couteau, il se sent légèrement dépassé. Mais comment il doit s'agir d'un groupe indépendant, ils n'ont pas l'idée d'attaquer en équipe, le plus jeune est le premier a attaquer.
Ajay n'a pas l'habitude de se battre avec autre chose qu'un flingue, mais il a vécu assez longtemps à Oriel. Il pourrait tuer avec un bout de ficelle, tant qu'on sait quoi en faire. Le King échange quelques coups avant que le plus balèze rapplique. A deux contre un, il sent ses chances de s'en sortir faiblir. Malgré son agilité l'alcool le ralentit. Un coup de poing droit dans la tempe letourdit assez pour qu'on l'attrape pas derrière. C'est celui avec le couteau qui se retrouve en face de lui et Ajay se débat désespérément, envoyant des coups de pieds dans le vide. Il arrive à balancer un dans sa tête ce qui provoque chez son collègue un déclic. Il sert plus fort le connard, ses bras qui le l'encerclent et qui cherchent à lui faire lâcher son arme. Il suffit qu'il arrive à bouger son poignet d'un centimètre pour le planter entre les jambes de son agresseur ; être petit à ses avantages. L'autre n'a pas encore abandonné et du sang coule de son nez tordu. Aucun mot n'est dit mais la rage dans ses yeux confirme qu'il tient à ce que Ajay regrette son geste. Juste un centimètre. Le King utilise toute ses forces pour se décaler, surprenant le baraqué. Tout se passe en même temps. Le couteau qui rentre dans son épaule, le grognement de douleur d'Ajay, puis le cri de douleur du baraqué qui se détache et recule violement son collègue la main toujours accroché au manche du couteau et le poing du King qui lui coupe le souffle quand il frappe sa gorge.
Les deux sont à terre, mais chaque chose en son temps. Ajay s'occupe d'abord de retirer le couteau planté dans son épaule et, d'abord, tuer le plus musclé qui lui a ouvert la pomette en le frappant tout à l'heure. Il git à terre dans une marre de sang, sans doute dépassé par la douleur. Il ne s'attendait sans doute pas à être frappé à cet endroit là. Le King reste un instant à le surplomber avant de rapidement Reprendre son arme et l'achever froidement. Le mal est fait, Gali sera sans doute déçu d'avoir perdu un tapis ce soir, en plus d'une baie vitrée. Le temps qu'il passe à jubiler est suffisant au gringalet pour se redresser. Ajay comprend qu'il l'a sous estimé quand il se retrouve projeté a terre et qu'il atterit dans les éclats de verre. Sonné et les mains douloureusement coupé, il rampe jusqu'au balcon, suivi de prêt par l'agresseur. Dans le clair de lune, Ajay repère le tatouage des Wardens qui maîtrisent le feu.
Ce sont donc des Wardens. Mais il n'a aucune idée de qui les a employés. Ça me préoccupe plus que ses blessures et le fait qu'il soit à terre. Il se trouve atrocement démuni. Ne pas avoir connaissance de son adversaire est la première et dernière erreur d'un débutant en général. Et il vient de la comettre en protégeant mal sa maison et Gali. Son cœur bat la chamade et cette fois l'élan d'angoisse est plus fort. Il pense à lui et à la situation qui ne lui réussit pas. Le type l'a attrapé par le col et le regard du King est dirigé vers la maison derrière l'agresseur. Il se vide l'esprit pendant qu'il frappe, accueille la douleur.
Il espère que Gali se débrouille mieux de son côté. Lui, sent ses forces l'abandonner.  
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le coeur bat à la chamade. gali a la bouche entreouverte, le regard fixe et douloureux, car il se fait misère pour ne pas ciller, pour ne pas cligner des yeux. il ne sait pas si le manque de souffle lui vient de la situation ou alors, du regard de son fiancé. de ses allures. l'ancien prostitué le dévisage un moment, certainement un brin de secondes à peine tandis qu'il file vers son arrme et s'approche du premier homme pour lui prendre sa vie. le coup de feu résonne, le bruit claque dans ses oreilles et l'odeur du canon lui brûle les narines. gali ne sursaute pas. il toise la carcasse désarticulée qui s'écroule contre le sol et laisse contre ses lippes, malgré le battement fou de son coeur, un sourire fleurir. il n'en est pas à son premier cadavre. les corps tombent à casma comme les vêtements l'ont fait sur le corps de l'ancien prostitué. la présence du sang ne change pas grand chose ; plusieurs se sont bousillés le cerveau pour ne pas ressentir le choc de leur timer. plusieurs le font encore, certainement. il voit moins les corps, maintenant. il vit dans le rêve qu'il a souvent envié aux autres et qu'il déteste à moitié avec ironie. et le moment, dans un sens, plane à moitié entre la réalité et le cauchemar dans un équilibre certain et presque solide. le regard est fix sur ajay, sur la dépouille au sol mais surtout, sur le moment. gali aimerait s'approcher de lui pour le prendre dans ses bras et poser un baiser passionné sur ses lèvres, lui faire comprendre dans quel état une pareille situation peut le mettre. mais qu'importe le peu d'années qu'il a passé à l'école, gali est doué avec les chiffres et sait qu'il reste encore quatre hommes dans la demeure. le regard dévie vers le reste de la maison, presque trop calme le bruit que fait son coeur, et inspire un bon coup, remarquant un noeud dans sa gorge, avant de se mettre en marche. quelques éclats de vitre se trouvent sur le plancher et il lui faut faire attention, pieds nus, pour ne pas se blesser. il sent pourtant, à l'un de ses pas, un morceau se glisse entre deux orteils et malmenés sa chair. mais gali a connu la douleur, sait à quoi elle ressemble, et parvient à pincer ses lèvres assez fort et continuer de marcher jusqu'à la pièce voisine encore en construction, soit le bureau commun.
des pots de peintures trainent contre les murs comme des boites contenant des meubles et des tissus blancs, recouvrant les armoires. la pièce est sombre, et la lumière n'est pas installée. gali garde ses pas légers, à essayer de voir dans la noirceur, et aimerait posséder cet oeil bionique qu'à scar, pendant un instant. aucun bruit ne vient à lui.
il essaie de ne pas penser à ajay, tandis qu'il avance doucement. il essaie de ne pas se réjouir face à ce qui vient de se passer, mais la chose est impossible. peut-être est-ce horrible, et ce l'est certainement, mais le siganais est soulagé de voir des échos familiers sur les traits, les gestes d'ajay, grâce à cet événement. la colère pour la baie vitrée s'atténue légèrement, en sachant que l'attaque l'aidera peut-être à regagner l'homme qu'il pensait perdre doucement. peut-être qu'ajay n'était pas si loin, finalement. gali ne désire pas qu'il oublie qu'il est. il en viendrait lui-même à oublier pourquoi il l'aime. bien que, certains jours, l'ancien prostitué se questionne sur leur avenir.
son bureau est déjà installé, de son côté de la pièce. quelques feuilles s'y trouvent déjà, en débarras, et gali les glisse doucement, sans un bruit, le regard agité d'un côté comme de l'autre, pour trouver la clé ouvrant le tiroir de droite. il aurait préféré avoir un système fonctionnant avec une puce ou autre chose, mais les rénovations sont coûteuses et, qu'importe le manque d'envie, il s'est décidé à limiter les dépenses sur certaines choses.
lorsqu'il trouve la clé et s'en empare, un grincement de porte capte son attention. gali se fige, les genoux lâchant brièvement, lui permettant de s'accroupir près du bureau. le regard reste grand ouvert, fixé sur l'entrée du bureau, si bien qu'il en oublie la seconde porte, plus loin, près du bureau d'ajay. un second bruit résonne et gali tourne vivement la tête pour apercevoir un petit homme, plutôt costaud, un bun sur la tête, une arme blanche à la main. il ne l'a pas encore vu. du moins, il croit. les iris sombres restent fixés sur l'homme tandis qu'il vagabonde lentement dans la pièce et, à l'aveugle, gali tente d'insérer la clé dans la serrure mais faire des économies équivaut à ne pas prendre le meilleur travailleur, et dans la serrure, la clé fait un bruit qui, même minime tandis qu'elle essaie de forcer le mécanisme, attire l'attention de l'homme dont la bouche se tord en un rictus. arme à la main, t'es la pute, mon mignon?  viens m'voir, j'vais t'transformer en jambon... il approche d'un pas lent, ayant parfaitement conscience que gali est prisonnier derrière le bureau sans le moindre échappatoire. la clé fait un bruit, dans la serrure. gali ouvre le tiroir brusquement, les doigts tremblant, et s'empare de l'arme. i'm too skinny for this, asshole ! qu'il gronde, tremblant de panique qu'importe ce qu'il essaie de se faire croire. le corps de l'homme s'écrase contre le bureau, et gali, d'un mouvement de jambe, se propulse vers l'arrière. le dos échoue contre un pillier et la douleur le traverse, brusque et avant même qu'il n'est le temps de se remettre du choc, il vise maladroitement l'homme et appuie sur la gachette. le recule lui apporte une seconde vague de douleur et lui coupe une seconde le souffle, mais il se fait violence pour garder les yeux ouverts et voir que la balle a percuté l'homme proche de l'aine, au début de sa jambe. les deux mains écrasés contre la plaie, il ne l'observe pas et, l'instinct de survie plus fort que tout, gali longe le mur rapidement, qu'importe la douleur, et quitte le bureau.
il appelle ajay, qu'importe les dangers. ajay ? car il ne peut le faire par le lien, l'homme l'ayant certainement coupé. il garde sa voix comme un fin murmure, bien qu'il la porte un peu plus haute lorsqu'il l'appelle une seconde et une troisième fois, avant de le voir.
le coeur s'arrête et le corps se fige, avant que l'esprit ne s'éveille, comme la colère. la peur est forte, assez pour le forcer à lever les bras, le gun dans la main, s'approchant presque en courant, d'avoir assez d'intelligence pour atteindre et, collant brusquement l'arme contre la jugulaire de l'homme, de tirer. la chose se passe rapidement, assez pour que ses jambes ne cèdent une fois le coup tirer et que son corps ne s'écroule à moitié contre l'assaillant et le king. ses mains sont tâchés de sang. son visage aussi, par les éclats. les douleurs sont muettes à cause de l'adrénaline, certainement. le tapis est foutu, love qu'il souffle, bas, comme s'il venait de courir des heures, sans penser à l'homme blessé dans le bureau ou encore, au cinquième qui, alerté par les bruits, est certainement en approche.
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Ajay aperçoit Gali avant son agresseur et il fait en sorte que cela ne se voit pas. Trahir sa présence maintenant serait lui voler la vedette et il se force à réprimer son sourire ou dévier trop franchement le regard. Il essaye de penser à autre chose. Mais le fait est que même dans cette situation, il ne peut pas s'empêcher de le trouver beau et de l'aimer un peu plus. Surtout dans cette situation au final, qui lui envoie des échos du passé. Il ne s'est pas réellement battu depuis des années. A l'époque, ce n'était pas qu'une question de survie et parfois, il le faisait simplement parce qu'il y avait des intérêts en jeu. Il n'avait pas peur de prendre une vie, de laisser des orphelins. Il considérait égoïstement que tout le monde devait souffrir à un moment, d'une perte. Aujourd'hui encore, une part de lui en est persuadée. Il n'a pas de pitié quand il s'agit de ses ennemis, de ceux qui l'ont trompés, de ceux qui l'ont volé. La punition de Gali doit être de rester à ses cotés quoi qu'il advienne, d'être la moitié de son âme.  Le King se laisse donc frapper le temps que son âme soeur rejoigne le balcon et ne tue le troisième type. Il vise a bout portant et le tapis n'est plus la seule chose qui est foutue. Entre le sang du type et le sien, Ajay ne fait pas la différence sur son visage, il se dégage rapidement du cadavre, le souffle court. La vue du sang ne lui fait plus rien, tout comme l'odeur mélangée à la poudre. Il s'essuie sommairement le visage avec la manche de son costume bien qu'il étale plus qu'autre chose, avant de poser sa main valide sur l'épaule de Gali. Vraiment mon ange ? C'est pas le moment. Il n'a pas utilisé ce petit nom depuis trop longtemps.
Ajay s'est souvent demandé comment faire, quels petits surnoms utiliser. Il se voyait mal appeler Gali "bébé" même s'il le fait dans certains circonstances et souvent pour se moquer ou lui faire une reproche. Avant lui, il n'a pas eu l'occasion de s'employer à ce genre de petits attentions. Le King est un barbare qui malgré son romantisme dans ses gestes et ses attentions, ne réserve pas de petits noms aux personnes qu'il aime.  Un prénom lui suffit, il aime utiliser le prénom de quelqu'un. C'est quelque chose de sacré. Peut-être qu'il pense ainsi parce qu'il considère son propre prénom comme sacré, étant donné le peu de gens qui le connaissent entièrement ou qui peuvent se vanter connaître réellement la personne derrière. C'est le cas contraire de Gali qui en utilise souvent, qui le fait naturellement, comme quand il tease. Ajay voulait bien faire et lui rendre la pareille en quelques sortes, mais trouver le surnom idéal lui a prit du temps.
Il considère que mon ange lui va bien, si c'est un ange gardien.  Alors, en dépit des cadavres, de la beau vitrée en morceaux et du tapis qui a changé de couleur, le King est heureux d'avoir son ange à ses cotés et de ne pas être seul. Parce que sa plus grande peur reste de mourir tout seul et qu'il sent que ça aurait pu être ce soir, seul contre cinq types relativement entraînés. Il a souvent l'impression que sans motivation, il pourrait rapidement baisser les bras. Ajay ne sait pas s'il pourrait à nouveau survivre seul avec sa tête, ses idées. Il se met sur la pointe des pieds et dépose un baiser furtif sur les lèvres de Gali. Allez viens,  ils t'ont fait du mal ? En rentrant dans la maison, Ajay évite de faire trop de bruit en marchant sur les éclats de verre. Il se dirige vers la cuisine, Gali à sa suite et après avoir ramassé son arme personnelle. Il a laissé des balles dans un des tiroirs en cas d'urgence, parce qu'il est habitué aux urgences. Ce sont de vielles habitudes qu'il est satisfait
d'avoir gardé. Je vais contacter l'équipe de nettoyeur demain dans la journée. Il perçoit le mouvement en même temps qu'il referme le tiroir et quand il se retourne, le cinquième assassin qui a pénétré leur maison leur fait face.  Elle est armée elle aussi et au lieu de le pointer, elle pointe Gali. D'ordinaire, Ajay n'aime pas tuer les femmes. Mais ce soir particulièrement, il est plutôt remonté et ne compte pas fait de pitié.  Le King garde tout son calme. Plus énervé qu'effrayé par les types qui ont été envoyés et leur incapacité à gérer deux amants. Il se moque ouvertement d'eux La situation est moins dramatique comme ça. Il attrape Gali pour le ramener contre lui d'une poigne ferme qui s'égare dans le creux de ses reins et tire sur la femme qui leur fait face avant qu'elle n'ait le réflexe de viser ailleurs. La balle l'atteint en plein coeur et elle s'écroule lourdement sur le carrelage de la cuisine qui heureusement, sera sans doute plus facile à nettoyer. Donc, je disais. Il en reste un, tu l'as vu ? Tu t'en es peut-être déjà occupé. Comme électrifié par leur proximité soudainement, Ajay le relâche.  Il l'inspecte de la tête au pied pour s'assurer qu'il n'est pas blessé. Toutes les blessures ne sont pas visibles de l'extérieur, peut-être que Gali est un peu choqué de ce qui s'est passé même si le King en doute. Il a de toute évidence était plus chanceux qu'Ajay vu qu'il ne montre aucune blessures. Le King en avait oublié que son épaule était douloureuse et il porte par réflexe sa main à la plaie qui continue de saigner abondamment. Merde, il va me falloir un bandage. Ce n'est pas comme ça qu'il voyait leur soirée à deux. Leur première vraie soirée à deux depuis longtemps. Mais il ne sait pas s'il est réellement déçu. C'est un peu étrange, mais peut-être qu'il avaient vraiment besoin de ça pour se rapprocher.
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le coeur bat fort, mais gali peine à l'entendre. dans ses oreilles, le bruti du coup de feu résonne encore, le rendant presque sourd. ses doigts tremblent. il dévisage la masse de sang sur le sol comme sur les vêtements du king et sur son visage, sans ciller. gali connait la mort. tous les habitants de casma l'ont trop souvent cotoyer. mais il y a une différence entre une mort douce, sans trace, et une aussi sanglante que cela. son coeur est sensible, légèrement, mais gali ne ressent aucune envie de vomir, comme aucun regret pour avoir pris la vie de l'homme. la main du king contre son épaule, brièvement, lui arrache un sursaut. l'ancien prostitué tourne ses yeux vers lui et, à défaut d'entendre complètement ses mots, parvient plus ou moins à les lire sur ses lippes. il pince les siennes brièvement et roule des yeux, ne pouvant s'empêcher d'être agacé par ses biens plutôt coûteux et foutus, avant d'accepter le baiser se posant contre ses lippes. il est doux, possède un certain goût de fer, mais sonne étrangement bien plus vrais que celui des dernières semaines. cette soirée, aussi morbide qu'elle puisse être, lui rappelle ce qu'ils ont été, et ce qu'ils devraient être, présentement, plutôt d'un écho de famille gay modèle ayant une petite fille. il déteste cette image. une part de lui, celle qui est détestable, aimerait prendre l'arme qu'il a laissé choire contre le sol et tirer sur la gamine pour qu'elle disparaisse également. il déteste cette pensée autant qu'elle l'apprécie, car au final, le siganais a beau posséder certains sentiments affectueux envers la petite, il ne veut pas être père. c'est une chose qu'il réalise, maintenant qu'ils sont tâchés de sang. maintenant que son coeur bat trop fort, que la mort peut être à un coin de mur, que la vie est fragile, entre ses doigts. il ne veut pas être père. il ne sait même pas être un frère acceptable. il peine à être un fils. il ne sait pas, encore, s'il est un bon amoureux, ou encore fiancé, et doute d'être un bon mari, qu'importe si ajay pense que oui, pour avoir mis le genou au sol, pour lui. il doute de sa personne sur une multitude d'aspect, comme il doute de son amitié. son regard, brièvement, diffurque vers son bracelet offert par ashley, pour y trouver des gouttes de sang, légères. il espère que la chose pourra se nettoyer. il ne possède le cadeau que depuis quelques jours à peine, moins d'un mois peut-être. je vais bien, j'ai connu pire. un demi mensonge. son dos lui a déjà été plus douloureux, pour avoir passer plus d'une heure à genoux parfois, à tenter d'éveiller l'excitation de vieux avec ses lippes, sans trop y parvenir. le viagra ne fait pas tout, dans la vie. ni même une bouche tentante. il reste délicat dans ses pas, à suivre le king dans la demeure. le regard ne peut que s'attarder sur les dégâts et faire une liste rapide des coûts, si bien que les lèvres se pincent de plus en plus et que, forcément, l'énervenement monte. cette demeure commence réellement à coûter une petite fortune. la chose, aussi étrange que cela puisse paraître, lui permet de garder un certain calme face à la situation, mais s'empare de toute son attention. il ne remarque donc pas l'arme pointée vers lui jusqu'au moment où ajay le tire contre son corps, pour le protéger. un autre coup de balle retente et curieux une seconde, gali tourne les yeux vers le cinquième assasin. il grimace de dégoût. regarde la longueur de sa repousse. elle devait avoir un rendez-vous chez le coiffeur dans les jours à venir. il se demande, brièvement, si ses propres cheveux ne se font pas long et s'il devrait prendre un rendez-vous, lui aussi. ajay le coupe dans ses pensées. l'ancien prostitué tourne les yeux vers lui. il est dans le bureau. je lui ai tiré dessus. je dirais bien sur la bite, mais je doute qu'il en possède une grosse. donc sur le haut de la cuisse. un fin sourire, sur les lippes, brièvement. le regard dévie rapidement vers la plaie contre son épaule et les sourcils se froncent. laisse moi faire. gali se déloge de son emprise et, hésitant un instant entre le t-shirt d'ajay et ses pantalons de pyjama coûteux, décide de retirer son pantalon pour faire office de bandage. il lui faut reprendre le noeud à quelques reprises avant de parvenir à quelque chose d'acceptable et d'assez solide. il doit être en train de se vider de son sang dans le bureau. sur le tapis. les lèvres se plissent. le tapis est coûteux, lui aussi. s'il n'est pas encore mort. je doute qu'il puisse bouger. tu veux aller voir ? il pose la question, mais sait parfaitement que le king désire le voir. alors, dans un dernier regard au creux de ses yeux, gali se détourne et, son arme toujours entre les doigts, retourne vers le bureau. une part de lui est décu. il gardait le bureau secret depuis des semaines, empêchant le king s'y aller jusqu'à ce que les travaux soient terminés. maintenant, la surprise tombe à l'eau.
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