-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% sur les sacs à dos pour ordinateur portable Urban Factory ...
19.99 € 39.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 (paeva#1) revenant.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
Invité
Anonymous
Invité

(paeva#1) revenant.  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: (paeva#1) revenant.    (paeva#1) revenant.  - Page 2 EmptyMer 12 Déc - 22:39

Paul s'avoue vaincu. Il le fait depuis un moment, déjà. Il est amoureux. C'est quelque chose que Beata lui disait parfois, un tendre sourire ennuyé sur les lippes tandis que le coeur de la brute s'exclamait pour si peu. Il est amoureux. Son âme soeur avait l'habitude de lui dire qu'il aimait trop facilement, jamais réellement entièrement. Jamais en profondeur ; il a d'abord été insulté par la chose avant de prendre plusieurs années pour la comprendre. Il tombe amoureux des apparences, trop souvent. C'est ce qui est arrivé avec Beata, avant qu'il ne l'aime autrement, pour ce qu'elle est vraiment. Et le coeur a été envahi par d'étranges battements quand il est tombé sur terre et que ses iris se sont posés sur la brune et sur la blonde. Paul les a observé avec émerveillement et crainte, parfois, sans savoir réellement comment les prendre, ni sur quel pied danser, avec elles. Et il a été enchanté. Surpris par chaque détall découvert, par chaque information récolté, à leur sujet. Il a pensé, au départ. Il a pensé partager l'information avec le CPIM, en rentrant chez lui. Puis, la chose a doucement quitté son esprit. Il a pensé à elles. Il a voulu les découvrir, les connaître, elle. La brute ne sait pas, aujourd'hui, ce que son coeur a véritablement ressenti pour Mallory. Elle a disparu. Il ne sait pas, doute de son retour. Si le CPIM est un monstre au coeur de la nuit, il sait que d'autres existent et que les proies sont nombreux également. Et l'organe porte un vide profond en l'absence de la brune. Un vide qui ne le dévore pas, pourtant. Paul s'ennuie d'elle, aimerait la voir de nouveau, mais il n'en pleure pas à se vider. Il n'a pas l'impression que sans elle, il ne pourrait pas dire. Mais peut-être est-ce encore une vision romanesque de l'amour. Il ne sait réellement. La sorcière lui manque mais elle ne lui a jeté aucun sort. Et si elle l'a fait ce n'était pas une potion d'amour.
La sorcière aurait eu besoin de quelques ingrédients et d'un sourire pour s'emparer de son tendre coeur pour en faire un ragoût. C'est l'assassin pourtant qui s'en est emparée à même sa lame et Paul, étrangement, l'accepte totalement. Il sait ; il sait que l'amour ressenti est certainement impossible et si la colère a pu, autrefois, le mettre grandement en colère, il ne l'est pas cette fois. Il est heureux. Heureux d'être à ses côtés, et de pouvoir être une part de sa vie. Heureux d'être présent et de la savoir présente. De pouvoir entendre des brins de son histoire qui, il se doute bien, n'ont pas franchi de nombreuses oreilles. Et il reste silencieux alors, tandis qu'elle sanglote contre lui. Il garde ses je t'aime et ses caresses pour lui, car elle ne les demande pas et que l'homme n'insiste pas. Elle est là ; elle lui laisse une place, dans sa vie, et la chose lui va.
Peut-être qu'il est con. Il a oublié, depuis le temps, sans Beata, pour quelles raisons il peut être con, parfois. Mais après, le mot fait écho de l'affection venant de son âme soeur. Non. Parce que si tu pars pas c'est moi qui vais partir, parce que j'assume pas de m'attacher. La chose lui fait peur. Paul se garde de le dire, par contre. Il se contente de rester contre elle, à observer au loin, plutôt que son visage. Il sait que ses larmes risquent d'être les siennes et il n'a rien de mieux que des larmes pour en appeler d'autres. Je préfère souffrir de ma propre volonté que voir les gens partir tu comprends ? La brute secoue de la tête. Il ne comprend pas. Il s'est toujours trop accroché, longtemps. Et s'il a perdu des gens, dans sa vie, pour diverses raisons, la chose ne l'empêche pas de recommencer. Il est impossible pour une personne de vivre sans les autres. tu peux pas partir, sin. t'es toi ma maison, maintenant. Les mots sont peut-être trop franc. Trop proche de la déclaration. Mais Paul s'en fiche. Tout ça n'a rien à voir avec ta tarte. Les paroles sortent de nulle part et il arrive un rire un peu trop gras, un peu trop fort. Paul lève les yeux au ciel et secoue sa tête, doucement. n'importe quoi Et elle continue. Et puis, elle est pas si nulle ta tarte, juste un peu trop cuite. Celle de Mal était un peu trop amère, tu sais. Il s'en souvient. Un pale sourire prend place sur ses lèvres et il tourne les yeux vers elle. Même en larmes, elle est belle. Plus qu'à l'ordinaire, il lui semble. Paul a l'impression de la voir véritablement, sans aucun masque, sans aucune retenue. Il glisse ses doigts dans sa chevelure, la retient contre lui. Paul ne cherche pas à chasser ses larmes. ça m'a fatigué. Il hume doucement et regarde au loin, de nouveau. La nuit est calme. Ses poumons sont lourd par la pollution mais au moins, ils sont vides des radiations. on va aller dormir hm ? et d'main matin, on mangera ces tartes ou on les donnera aux vaches, on verra Il y a beaucoup de choses à voir. Trop, peut-être. Les silences et les secrets sont encore présents, comme les mystères. Mais chaque chose en son temps. dors sin qu'il souffle, en sachant qu'elle ne va pas tarder à le quitter, mais pas pour ailleurs. Uniquement pour le pays des songes. j'veille sur toi. Il se l'est promis.
Revenir en haut Aller en bas
 
(paeva#1) revenant.
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
ANTIGRAVITY :: through the valley of the shadow of death :: Let the record spin :: IRP :: RPS TERMINÉS OU ABANDONNÉS-
Sauter vers: