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 (cliffbeans#2) let it hurt then let it go

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Les yeux quittent l'écran de son ordinateur quand, dans l'appartement, le bruit aigu de la bouilloire résonne, fort. Il lui faut un moment pourtant avant de mettre son épisode sur pause et de quitter les draps de son lit - qui s’entremêlent dans ses jambes - et traverser le studio pour couper le feu et faire cesser le bruit oppressant. Cliff déplace légèrement la bouilloire avant d'ouvrir l'armoire, cherchant au travers des multiples saletés qui s'y trouvent et sort un bol de ramens bon marchés qu'il s'ouvre, ainsi que les sachets contenant légumes séchés et bouillon, puis d'y ajouter l'eau chaude. Il prend un plat - surement sale - au hasard dans le lavabo dont il se sert pour recouvrir ses ramens avant de retourner dans le lit. Le mouvement est déconstruit, suffisamment pour faire brièvement valser le bouillon fumant sur ses doigts, un peu. fuck qu'il gronde, ramenant une main à sa bouche, emprisonnant son pouce entre ses lippes. Il pose le bol sur le plateau repas au bord du lit avant de remettre son épisode en route. Les yeux ne se posent pas sur l'écran, pourtant. Cliff prend le temps de chercher son cellulaire, au travers des couvertures, pendant près d'une minute. Il finit par le trouver sous le lit, après quelques jurons. Le poète n'est pas surpris de voir des messages venant de Scar, deux venant de Grim, plusieurs venant du chat de l'équipe et aucun venant d'Aoibheann. Les lèvres se pincent, un peu. Il expire, ouvre les messages qu'il a recu, répond brièvement à Scar qu'il est occupé - mensonge fréquent depuis un moment - se contente d'un doigt d'honneur pour Grim et d'un thump up pour l'équipe. Il aperçoit brièvement Grim lui répondre une multitude de smileys en larmes avant qu'il ne ferme son écran pour porter son regard sur son anime, de nouveau. Il est bien, au calme. Il ne saurait dire quand il a été aussi calme, dans son studio, depuis quelques semaines. Cliff fuit son sanctuaire, un peu. Parce que la brune s'y trouve, trop souvent. Il reste comme une bête sauvage, un peu toujours aux aguets, quand elle est là. Il la dévisage et essaie de comprendre qui elle est, ce qu'elle fait, ce qu'elle veut. Car il y a quelque chose, derrière ses gestes. Il y a une raison derrière chaque situation. Il ne lui a pas demandé, pourtant, pourquoi ici et non ailleurs. Cliff a ouvert la porte, lui a laissé le lit, et s'est trouvé un fauteuil qui s'étire en un lit pour dormir. Ou parfois, il va chez Grim, à dormir sur son canapé quand son meilleur ami lui parle de tout et n'importe quoi. Grim est insulté, à chaque fois. Il ne comprend pas que si Cliff peut s'endormir en sa présence, c'est un acte de confiance. Cliff ne lui dit pas, non plus. Son capitaine ressemble déjà trop à un chiot hyperactif, en sa présence. Il refuse de lui donner raison en lui montrant qu'il l'apprécie, derrière les insultes et les regards noirs. Il ne faudrait pas que Grim se pisse dessus sous l'excitation, comme certains clebs le font, à l'occasion.
L'appartement est calme. Sans Grim. Sans Scar. Sans Jad et aussi, sans Aoibheann. Cliff en est heureux. Il aime son confort. Il aime son silence. Il ressent un inconfort, depuis quelque jour, à regarder par dessus son épaule trop souvent, et à cesser ses mouvements, dans la salle de bain, et attendre, attentif aux bruits, pour savoir ce qui se passe, dans le reste du studio. Il a cette habitude que l'endroit soit à l'abri des autres. Comme une forteresse. Il ne saurait quand, pour la dernière fois, il s'est enfermé pendant un weekend, entre deux matchs ou entre deux pratiques, pour regarder des épisodes à la chaîne et ne répondre à aucun message, à manger des saletés. La chose lui manque. Il est encore incapable de faire suffisamment confiance à une autre personne pour être aussi calme, en leur présence. Et ce, même s'il se surprend parfois à l'être brièvement, tant Aoibheann peut être calme, dans l'appartement, et silencieuse.
Elle lui arrache des sursauts, parfois. Il ne le dit pas. Il ne le montre pas, non plus. Il se contente de la dévisager quelques secondes, perturbé par sa présence comme s'il avait oublié, un moment, qu'il n'était pas seul. Puis, il retourne à ses occupations.
Il expire brusquement avant de tendre les doigts pour prendre ses ramens. Il pose l'assiette quelque part sur les draps et s'empare de ses baguettes pour prendre une première bouchée qui lui brûle tendrement la gorge. Cliff hume, les yeux fermés, honteusement heureux de manger ses nouilles à deux balles. Il les ouvre quand il entend les clés, dans la porte d'entrée, avant qu'elle ne s'ouvre. La bouche pleine, il toise l'asiatique qui rentre. Derrière elle, il peut voir la nuit. Depuis combien de temps regarde-t-il des épisodes ? Quelques heures, peut-être. Cliff lui adresse un hochement de tête, simple, et prend le temps d'avaler sa bouchée. Il lui reste encore des pâtes dans la gueule quand il dit. l'eau est encore chaude s'tu veux. Il sait qu'elle est étrange au point de prendre uniquement de l'eau chaude. Cliff ne se plaint pas. Elle ne coûte pas cher, comme ça. Il s'habitue à ses goûts étranges, même pour les bouts de pain. Il s'est surpris, plusieurs fois, à essayer diverses boulangeries pour trouver des pains qui pourraient lui plaire. Il en a acheté, ce matin, après sa pratique d'exy. l'pain su'le frigo. Il marmonne quelques mots, pour lui indiquer. Il se demande un instant s'il doit aller s'asseoir au bureau pour continuer de regarder ses épisodes, pour lui laisser le lit. Les sourcils se froncent un peu plus et Cliff ne bouge pas. C'est son lit. Il y reste alors, confortable, et prend une autre bouchée de ses ramens, tournant son regard vers l'écran une énième fois.
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Aoibheann marche sans but. Ou si. Peut-être. Elle doit rentrer. Rentrer où ? Certainement pas chez elle, pas dans son appartement où elle sait qu’un agent de la CPIM doit être en train de l’attendre. Elle peut pas. Elle peut pas. Peut pas. C’est pas possible. C’est pas vrai. Il faut qu’elle réussisse à se convaincre que c’est pas vrai. Que rien de tout ce qu’a dit Max est vrai. Puis. Pourquoi il lui a dit ? Il est pas sûr, il a dit. Il a dit qu’il faudrait qu’il vérifie ? Elle a pas le temps, il. Il aurait pas dû lui en parler s’il était pas sûr. Mais si elle sait que c’est vrai, elle sait. Elle sait que c’est la vérité. Les bâtards. Elle sait que c’est ça. Parce que. Parce que ça fait sens. Et. Et elle déteste ça. Non, non, elle déteste pas, elle. Elle. Elle peut pas accepter ça. Pas. Parce que, parce que c’est pas possible. Parce qu’elle a vécu avec eux. Parce qu’ils l’ont éduqué, parce que. Elle peut pas. Si elle y croit, si elle accepte, elle pourra pas. Elle supportera pas. Elle a envie de crier, elle a envie de pleurer. Oh. Elle aimerait taper son poing contre les murs. Mais elle peut pas. Parce que ça apporterait l’attention sur elle. Et qu’elle peut pas attirer l’attention sur elle, non. Elle peut pas. Max lui a dit de faire attention. Et de pas reprendre contact avec la CPIM. Mais elle doit le faire, elle. Ils savent qu’elle a déserté, et ils vont la tuer. C’est ce qu’ils font à ceux qui partent, et qui sont pas morts. C’est ce qu’ils auraient fait à Sinned si elle était juste partie comme ça, sans. Enfin. Sans faire croire qu’elle était morte. Ils veulent la tuer aussi, non ? Elle doit y retourner, pour leur dire de pas la tuer. Et pour trouver, pour savoir. Elle comprendra pas. Elle veut pas essayer de comprendre. Elle veut juste trouver qui, comment, pourquoi. Et se venger. Ou laisser quelqu’un la venger. Aoibheann aime pas faire de mal. Pas physiquement, elle. Elle sait pas comment faire. Elle aime la vue du sang, tant que c’est pas elle qui le fait couler. Sauf quand c’est le sien, c’est. Elle a envie de se frapper les poings à s’écorcher les phalanges.
Mais pour le moment, elle peut pas. Elle pourra à la maison. Elle pourra chez Cliff. Il l’a jamais vu comme ça, Cliff.
Il l’aura jamais vu comme ça. Elle a peur, de sa réaction. Elle aime bien être avec lui. Elle trouve sa présence apaisante. Même si lui, l’est beaucoup moins que ses mots. C’est. Juste, pas pareil. Apaisants, pas de la même façon. Max lui a dit de rentrer, et d’attendre de ses nouvelles. Qu’elle doit pas y retourner, parce que c’est trop dangereux pour le moment. Elle a voulu insister. Mais c’est pour les autres, aussi. Pas que pour elle, pour les corbeaux, aussi. Pour les autres. Alors elle a hoché la tête, mais elle veut. Elle veut. C’est. Pas possible. Elle veut pas croire qu’ils aient fait ça, que ce soit eux. Qu’elle ait été pendant tout ce temps là, juste manipulée. Que ce soit rien d’autre que de la manipulation, elle veut pas le croire. Elle veut pas penser qu’elle est si malléable.
Elle monte les escaliers, et sort les clés, les mains qui tremblent, de sa poche de jean. Elle a du mal, à les faire entrer dans la serrure, et les tourne peut-être bien plus violemment qu’elle ne le devrait. Elle. Elle pourrait crier maintenant, probablement, dans le couloir. Ce serait peut-être mieux. Mais elle veut pas. Elle sait pas. Ils sont partout, elle est bien placée pour le savoir. Qu’ils sont partout. Est-ce que. Est-ce que quelqu’un la suit ? Non, elle l’aurait remarqué. Mais est-ce qu’ils ont pas mis quelqu’un à côté, ou dans le voisinage ? Elle sera plus en sécurité à l’intérieur. Elle est en sécurité nulle part. Cliff est pas de la CPIM, ça elle le sait. Et c’est une certitude qui pourrait lui faire du bien, en temps général. Mais là, là, rien ne lui fait du bien.
Parce que Max lui a dit que la CPIM avait tué ses parents. Et Liebe. Mais qu’il fallait qu’il trouve des preuves. Et ça. Elle peut, peut pas l’accepter.
Elle ouvre la porte, finalement. Elle le voit, avachi sur son lit, et sur le lit dans lequel elle dort. C’est pas quelque chose qui la dérange. Avec Sinned, elles échangeaient toujours, de lits, quand elles vivaient ensembles. Elle écoute, réussit à se contrôler, le temps qu’il parle. Sa voix est comme un baume. Et certainement que s’il parlait plus, ou s’il lui récitait un poème, elle pourrait se calmer plus que ça. Mais c’est juste. Le baume fond aussi vite que de la cire sous un feu brûlant, face à la colère. Face à la traîtrise. Elle reste devant la porte, la ferme. Et lorsqu’il finit par retourner ses yeux à l’écran, Aoibheann lâche une expiration saccadée. Elle aimerait pouvoir s’enfermer dans une salle. Mais ne pense pas à physiquement le faire. N’a probablement plus la force physique, ni psychologique, de faire un pas de plus. Elle reste figée, là, dans l’entrée, juste devant la porte. Les yeux dans le vide. Et elle pense, à tout ce qu’elle a vécu, à la CPIM. A sa petite chambre miséreuse avant d’avoir l’appartement. Aux épreuves, au feu. Et a tout ce qu’ils lui ont fait vivre, enduré, sous couvert de retrouver ceux qui avaient tué ses parents. Quand ceux qui avaient tué ses parents étaient, depuis tout ce temps, sous ses yeux. Et Aoibheann, c’est trop. C’est trop pour sa capacité émotionnelle qu’a jamais été stimulée avant sa rencontre avec Liebe. Liebe, qu’ils ont abattu, aussi. Alors Aoibheann lâche tout. Les clés tombent par terre, et les muscles de ses jambes lâchent sous elle. Elle tombe les genoux par terre, et ça fait mal. Elle Aoibheann crie. Elle avait pas crié depuis la mort de Liebe. Et elle crie si fort, et si aigüe, et les larmes coulent sur ses joues.
Mais contrairement au jour de la mort de Liebe, c’est pas des larmes de tristesses.
C’est des larmes de rage.
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Elle ne bouge pas. Cliff lève furtivement les yeux vers elle, des nouilles dans la bouche, un peu intrigué, avant de ramener son regard sur son écran. La chose ne le concerne pas. Peut-être qu'une autre personne chercherait à savoir pourquoi elle ne va pas bien, ce qu'est le problème, mais Cliff n'est pas ce genre de personne. Certes, il est curieux. La chose pique sa curiosité et désire savoir, juste pour savoir, pas pour faire quoique ce soit. Il aime possèder des connaissances sur les gens, uniquement pour avoir un ragot à raconter, à l'occasion, et surtout savoir ce que les autres meurent de savoir. Il aime être exclusif, dans le secret, et dévisager quelqu'un en sachant certaines choses qui ne devraient pas être dite, pourtant. Il ne saurait dire d'où la chose vient, bien qu'il suppose que ses nombreuses années avec Jad comme meilleure amie en sont certainement la raison. Il n'en a même pas honte. Cliff est heureux, quand il peut divulguer un secret et avoir les iris des autres poser sur lui, pendant un bref moment. C'est une étrange sensation de pouvoir. C'est l'unique moment, peut-être, où il est parfaitement à l'aise pour parler devant plusieurs personnes, et qu'il n'a pas envie de prendre la fuite. C'est certainement pour cette raison qu'à l'université et qu'avant, également, la plupart de ses amis étaient de grands amateurs de potins et de boissons, quitte à ne pas être les plus intelligents du lot. Mais Cliff était bien, avec eux. L'esprit libre, souvent absent de questions. Ensemble, ils pensaient aux problèmes des autres, aux drames des autres, et se laissaient croire qu'ils vivaient dans un ailleurs hors de tout cela.
Aoibheann n'est pas une source de potin. Si Jad a haussé d'un sourcil quand elle a su - car Jad finit toujours par tout savoir, qu'importe si Cliff garde un secret - elle n'a pas posé de questions sur la chose. Le duo s'est contenté de la dévisager ensemble, un bref temps, curieux l'un comme l'autre, sans cesser de l'être, mais en passant à autre chose. L'asiatique n'est pas une source de potin. Si Cliff a cru qu'elle avait des airs communs avec Azalea lors de leur rencontre, les premiers jours ont dissipés cette impression. Les quelques photos de son ex petite amie également.
Son épisode est toujours sur pause. Sa bouche, elle, et heureusement, est vide de nouilles. Cliff renifle un coup et lève les yeux, encore, pour la dévisager. Elle n'as pas encore bouger. Aoibheann est une créature étrange. Silencieuse et délicate, décalée du monde. Il ne saurait dire. Cliff cherche à savoir, sa curiosité étant ce qu'elle est, mais il reste à l'écart, pourtant. Aoibheann est ...gentille, il suppose. Oui, il suppose. Il apprécie sa présence, bien qu'il ne sait quoi en faire, ou quoi en penser. Il n'apprécie pas, après tout, l'idée d'avoir une colocataire. Cliff sait qu'elle possède un appartement ailleurs dans la ville, et qu'elle a des problèmes quelconque. Encore là, il n'a pas demandé. Il ne veut pas savoir. Ou alors si, mais il ne veut pas faire de ses problèmes les siens. Le poète est déjà mal à l'aise de l'attention qu'elle porte, trop grande, à ses poètes. Elle n'est pas comme ces filles qui s'extasent sur ses poètes et hurlent presque à en pleurer, quand elles le croisent dans la rue. Non, Aoibheann le regarde avec quelque chose d'étrange, dans les yeux, et Cliff essaie de comprendre, parfois, avant de détourner violemment les yeux et retourner à ses animes.
Ce qu'il fait, à l'instant. Son doigt effleure le bouton play pour remettre son épisode de bleach en marche et, l'instant suivant, un bruit résonne. Des clés, contre le vieux plancher. Cliff lève les yeux de nouveau, assez vite pour voir les genoux de l'asiatique s'écraser contre le sol, comme son corps. Le mouvement est si brusque qu'il lui arrache un sursaut violent et que son bol de nouille renverse contre la couette, lui brulant brièvement les pieds et il lève brusquement, échouant presque contre le sol à son tour. putain d'merde Son exclamation est forte ; il n'entend pas le son de sa propre voix, pourtant. Qu'importe s'il a un écouteur dans son unique oreille fonctionnelle, le hurlement qui s'évade des poumons d'Aoibheann est suffisament puissant pour le faire grincer des dents. Si elle continue, elle risque de le rendre complètement sourd.
Cliff jure, fort. Il n'a pas besoin de se faire discret, vu le bruit qu'elle fait. Les dents toujours serrées, il lève les yeux vers elle. Elle n'a pas bougée. Elle hurle et pleure, encore. Et il ne sait pas pourquoi. Il n'a pas envie de savoir pourquoi, mais il n'a pas le choix. Elle est devant la porte ; il ne peut pas foutre le camp. Une seconde, il pense à appeler Grim à l'aide. Sauf qu'il ne peut pas. Pas après l'avoir embrassé il y a plusieurs jours, faible et saoul, qu'importe si son ami ne lui en veut pas. Cliff s'en veut encore, de son côté. Et de toute manière, il refuse d'appeler Grim à l'aide pour quoique ce soit. L'orgueil.
Il finit par se relever, alors. Si Cliff cherche quoi dire, il ne trouve pas. Il s'arrête devant l'asiatique, toujours au sol, et s'agenouille devant elle. Il la fixe, qui pleure et hurle encore, à lui faire mal à l'oreille, et ne trouve pas quoi dire, encore.
Alors, il lui fout une main sur la bouche. Le cri ne s'arrête pas ; la voix est à peine étouffée et, la bouche étant ouverte, il peut sentir ses dents contre sa paume et la sensation est étrange. Le geste en lui-même est étrange. Cliff sait, évidemment, que ce n'est pas la chose à faire pour calmer quelqu'un. Grim aurait honte de lui. Peu importe ; Grim lui fait tout le temps honte, de son côté. tais toi. tu vas réveiller les voisins. tu veux qu'ils appellent le proprio et que j'sois expulsé ? Il gronde les mots, plus dur qu'il ne devrait. Mais l'entendre crier le met en colère, et la voir pleurer le rend terriblement mal à l'aise. Et puis ce n'est pas de sa faute s'il doit faire porter sa voix plus haute, pour qu'elle l'entente.
Les larmes sont chaudes, contre sa main. Son souffle aussi.
Cliff n'est pas à l'aise. Une pensée furtive le traverse, pour ses nouilles gaspillées.
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