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 (galay#12) the marks we make

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MessageSujet: (galay#12) the marks we make   (galay#12) the marks we make EmptyJeu 27 Déc - 20:25

Ses iris quittent enfin les siens. Gali sent la sueur qui s'écoule le long de sa tempe et sous ses vêtements. Sa gorge est serrée, presque douloureuse d'avoir forcé sa voix autant, ce soir. Il ne devrait pas chanter. Pas autant du moins ; il le sait parfaitement, mais n'a pas écouté les conseils, ce soir. Face à la scène, la foule s'éclate d'un ton brisé et fort tandis qu'un bref sourire traverse ses lèvres. L'ancien prostitué leur adresse un simple signe de la main et percute une dernière fois le regard de son King tandis que Loni se fraie un chemin sur la scène, le corps félin. Peu de vêtements recouvrent le corps de l'androide et les plus fous exclament le bonheur que la chose leur offre. Le prince roule les yeux, brièvement, avant de claquer un baiser contre la joue de la blonde et de quitter la scène, enfin. Il ne tient plus le compte du nombre de chansons qu'il a chanté ce soir. Il est simplement heureux d'être parvenu à se souvenir d'autant de paroles, surtout en sachant que ses connaissances sont limitées en ce qui concerne une pareille fête. Sa tête lui tourne, un peu. Ses doigts épousent brièvement un mur pour prendre appui et un androide, Seth, le rejoint pour lui mettre une bouteille d'eau à la main. Gali ouvre la bouche pour le remercier. La voix reste brisée, et les mots ne sortent pas. Seth fronce des sourcils, agacé et surtout, peu enchanté par le choix de son collègue, ce soir, avant de secouer la tête et d'aller ailleurs, certainement pour s'occuper des autres artistes. Il reste encore de nombreux numéros après tout. La soirée n'est pas finie. Minuit est passée certes, mais la fermeture est encore loin. Le siganais boit quelques autres gorgées, finit la bouteille d'eau et pose son front contre le mur, une seconde, le temps de respirer. Son coeur est fou, dans sa poitrine. Sa gorge est en feu. Il n'imagine pas dans quel état sera sa voix, demain matin. La chose lui importe peu, en fait. C'est quelque chose qu'il désirait faire pour Ajay. Quelque chose qu'il a travaillé pendant des semaines, à apprendre des chansons de Noel certes, mais d'autres qui ne cessaient de tourner en boucle, dans sa tête, depuis des mois. Des années.
Il finit par ouvrir les yeux, après quelques secondes. Les iris se posent sur les multiples lumières qui décorent même l'arrière scène et, pendant une seconde, il se perd à les dévisager avant de se redresser. Il croise du coin de l'oeil Ashley ainsi que Naora, mais décide de ne pas aller dans leur direction. Il a besoin de calmer son coeur. D'apaiser sa gorge. Si Ashley lève les yeux vers lui, Gali se contente de lui souffler un baiser et de traverser l'arrière scène pour descendre à son bureau, tout en bas. Il croise sur le chemin quelques androïdes travaillant avec des clients aux désirs plus intimes, n'y porte pas particulièrement attention et se contente d'aller à son bureau où, derrière lui, il ferme la porte et se coupe du bruit, enfin.
Le silence règne et un bourdonnement résonne dans ses oreilles, oppressant et doux, mais surtout embêtant. L'ancien prostitué pince ses lèvres et soupire, grimace face à l'irritation qu'il sent, dans sa gorge. Il la racle une fois puis deux, avant de quitter la porte des doigts pour se rendre dans la partie de son bureau où se trouve ses divers habits.
Gali est égoïste. Il ne désire pas aux les employés prennent ce qui lui appartient. Seth se plait souvent à lui dire que, de toute manière, son cul est beaucoup trop gros pour que ses habits fassent à une autre personne que lui-même. Gali ne dénie pas la chose. Il apprécie son fessier. Il sait que bien des gens l'apprécient également. La jalousie de Seth ne le blesse pas.
Le prince s'assoit délicatement sur un fauteuil dont le tissu imite le pelage des tigres. Ses doigts caressent brièvement le tissu avant qu'il ne se penche pour retirer les escarpins qu'il porte. Ses pieds lui sont douloureux, et il n'ose pas penser à ce que ses mollets peuvent ressentir. Il les retire un à la fois puis entreprend de retirer la robe, longue et indécente, qui caresse son corps. Une grimace traverse ses lèvres lorsque, difficilement, il parvient enfin à atteindre la braguette. Quelques secondes plus tard, un bruit se fait entendre, à la porte. Elle est verrouillée. Gali hausse d'un sourcil, gardant la robe détachée mais serrée contre lui, pour aller l'ouvrir. Un fin sourire plane sur ses lèvres en croisant le visage de son fiancé. Il laisse la porte à peine ouverte, un jeu dans les yeux. vous désirez quelque chose ? La voix est rauque, comme s'il l'avait fait crier toute la nuit. La porte s'ouvre un peu plus, dévoilant dans quelle position il se trouve, la robe ne tenant que par le bras qu'il presse, contre son torse.
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Avant d'aller voir Gali dans les coulisses, Ajay grille un cigarette à l'extérieur. La fête bat toujours son plein et le numéro suivant s'enchaîne, mais il n'intéresse pas le King. Il est venu uniquement pour Gali et ne s'en cache même pas. Il n'a aucune idée de qui sont tous ces gens qui se pressent et qui sont bien fringués. Sous les conseils de Kira, il s'est contenté d'un sweat sable et d'une veste en jean. A passer l'année en costard, il garde ses vêtements plus neutres pour les grandes occasions. Il avait oublié qu'il avait cette tenue, c'est la Queen qui l'a dégotée en fouillant dans son placard. Elle s'est moquée gentiment de lui. Il pourrait se trouver au milieu de stars Siganaise, il ne s'en rendrait même pas compte de toute manière, sa seule étoile est celle de Gali. Maintenant qu'il a quitté la scène, rien ne brille aussi fort que la lumière qu'il a laissé derrière lui. De l'extérieur, la musique résonne, fait trembler les murs, et de nombreuses personnes continuent à danser sous les étoiles, discutent à vivre voix. Il les entend mais ne les écoutent pas. A vrai dire, les chansons de Gali résonnent encore dans sa tête et l'émotion est toujours présente. Il sent toujours son coeur sur le point d'exploser. La cigarette sert à calmer les tremblements dans ses mains et l'appréhension. Il a l'impression que son cadeau ne sera pas à la hauteur de celui de Gali, même s'il ne s'agit pas d'une compétition. Il veut lui rendre la pareille et lui offrir tout l'amour qu'il vient de lui donner, mais au centuple. Pour ça, il faudrait déjà qu'il bouge, que ses jambes acceptent de se suivre et qu'il arrête de repousser l'échéance. Il meurt pourtant de le voir, d'être plus proche de lui. S'il avait pu, il serait directement monté sur scène, mais il était scotché à son siège, incapable de bouger et captivé par le moindre de ses gestes et le moindre de ses mots qu'il savait adressé à lui et lui seul.
Il lui faut jouer du coude pour se rendre dans le backstage, mais personne ne lui bloque le passage. Il imagine qu'ils savent tous plus ou moins qui il est, ou peut-être qu'ils ne font tout simplement pas attention à lui. Tant mieux, Ajay n'aime pas quand l'attention est attiré sur lui. Il déteste ce sentiment et quand il est avec Gali dans cet endroit, il sent tous les regards dirigés vers lui. Des regards qui ne se gênent pas pour dévisager parfois avec beaucoup d'insistances. Il ne sait jamais s'il s'agit de jalousie, d'envie, des deux ou d'autre chose. Cela change de son anonymat dans les rues d'Oriel, u du respect qu'ont ses hommes pour lui. C'est plus rassurant. Ajay n'est pas tant prétentieux, une part de lui est profondément humble. Il est têtu mais il ne n'ira jamais se vanter de quoi que ce soit, sauf si c'est dans ses intérêts. Il hésite à frapper à la porte avant d'entrer, lui se dit que c'est sans doute plus poli de faire comme ça, même s'ils vivent dans le même appartement, il est vite fixé quand il appuie sur la poignée et qu'elle refuse d'ouvrir la porte. Il se voit mal forcer la loge. Alors il attend, avec impatience et en jettant des regards par dessus son épaule, de peur que quelqu'un le prenne en flagrant délit. Quand Gali lui ouvre, il devait être en train de se déshabiller et Ajay reste interdit dans l’embrasure de la porte, les joues rouges et les yeux rivés sur la robe et ce qu'elle cache. Il est presque tenté de lui demander pourquoi il se cache. S'il avait le pouvoir de faire s'envoler cette robe, il le ferait. Comme il ne peut rien faire, il rentre dans son jeu. « Est-ce que vous pouvez me faire un autographe ? » Il lui demande, un sourire séducteur sur ses lèvres. La voix faible de Gali lui fait quelque chose, l'inquiétude passe avant son désir. Il l'a suffisamment entendu crier pour lui ce soir, il ne voudrait pas que Gali s'abîme sérieusement les cordes vocales juste pour lui. Ajay a abîme les siennes avec l'alcool et rien que pour il regrette, sinon il aurait poussé la chansonnette pour son fiancé. Sauf si Gali préfère une autre chanson. Il attend quelques secondes avant de rentrer dans la pièce, qu'il n'imaginait aussi grande à l'intérieur. Il s'attarde sur la décoration de très bon goût. Il pose les yeux sur les escarpins abandonnés, au pied d'un fauteuil. Il n'attend pas d'ordre pour s'y asseoir. Son attention se porte sur les talons, il ramasse les chaussures. Il ne sait pas comment Gali peut marcher avec ça et être aussi gracieux, Ajay est persuadé que ses pieds ne peuvent même pas rentrer dans ses escarpins. Il n'a jamais essayé. « Je suis sensé fermer les yeux où je peux regarder ? » Il ricane. Ce n'est pas que le papier peint n'est pas beau - il l'est - mais c'est peu comparé à la promesse de ses vêtements prêts à tomber de ses hanches. « Je ne pense pas que je pourrais juste me contenter de regarder. » Il y a quelques mois, il n'aurait jamais pensé qu'ils pourrait prononcer ces mots pour quelqu'un. Plus le temps passe, plus il oublie sa propre timidité. Ils sont assez intimes maintenant et il se sent d'avantage à l'aise avec sa propre intimité. « Je vais avoir envie de toucher. » Il repose la paire de chaussure par terre et retire sa veste pour se mettre plus à l'aise. Ce n'est peut-être qu'une impression, mais la température de la pièce lui donne envie de retirer tous ses vêtements.
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Gali aime plaire ; il se délecte de la sensation que lui apporte les regards lubriques et les joues rouges, les bouches entreouvertes et l'inconfort certain qu'il peut sentir, dans les pantalons des autres. La sensation de pouvoir, dans ses veines, à les voir se tortiller en sa présence, pour un mouvement ou une absence de mouvement, un rictus léger, un regard appuyé, le touché délicat d'un main contre une épaule. Il dévisage, une lueur appuyée dans l'oeil, tandis que les effets se dessinent sur les traits, les corps ou alors, dans les yeux, et laisse fleurir contre ses lippes un sourire tortionnaire qu'il ne peut dissimuler complètement, terriblement satisfait face aux effets qu'il crée. Les choses ont toujours ainsi ; les emplois de son passé et de son présent lui ont toujours apporté de pareils résultats qui, sans la moindre honte, l'ont aidé à créer sa confiance et sa prétention exagérée, selon plusieurs. Et elle est toujours présence, cette envie. Cette envie de plaire et de charmer, de leur faire croire, un instant, minime ou infini, qu'ils peuvent toucher et effleurer sa chair, voire même le posséder. Contrairement à autrefois, par contre, peu le peuvent, maintenant. Un seul. Et Gali se surprend à apprécier les regards qui suivent ceux teintés de désir. Les regards de colère et de tristesse, les moues prononcées et les grimaces dégoutées, honteusement jalouse lorsque ses doigts se glissent contre la chair du King et qu'il presse son corps auprès du sien pour lui arracher baisers et caresses. Il les dévisage parfois dans les yeux, longuement, tandis qu'il se presse langoureusement contre Ajay dans la rue ou alors, dans un restaurant, lorsque l'homme le lui permet, pour qu'ils sachent à qui il appartient mais également, pour qu'ils ne puissent nier le fait que le King est sien.
Il a besoin de le posséder. Il a besoin de l'être également. Mais surtout, il a ce besoin, ce désir qu'ils sachent tous, autant qu'ils sont, qu'ils sont ensembles.
La chose lui arrache un rictus ; un sourire que l'ancien prostitué ne retient pas. Il a parfaitement conscience de ses désirs puériles mais au combien satisfaisants, aujourd'hui. Alors lorsqu'il ouvre la porte et découvre son homme, de l'autre côté, Gali y reste un moment. Il sourit doucement à la question de son King, aborde un sourire doux et un clin d'oeil et laisse la porte ouverte, lorsque l'homme se glisse dans la pièce, ne serais-ce que pour voir un collègue passer dans le couloir, les apercevoir puis enfin, fermer la porte derrière lui.
Il entend déjà les murmures qui se propagent. Il les aime.
Le geste est délicat quand la porte se ferme ; les doigts épousent le bois un instant et le verrou prend une longue seconde à s'enclencher. Ce n'est qu'à ce moment que le Siganais tourne ses iris vers son homme, assis sur le fauteuil, escarpin à la main. Les lippes se tordent délicatement et la lueur reste présence, dans ses iris, qu'importe si Ajay est son unique spectateur. Il reste le seul qui compte, à ses yeux. Si Gali cherchait autrement l'approbation et le désir dans les regards de tous pour son propre bien être, il sait maintenant que le sensation le plus fort, la plus vive, vient des iris bleutés du King. Je suis sensé fermer les yeux où je peux regarder ? Le sourire s'accentue et Gali s'approche, délicat, félin. oh je ne sais pas. le mérites-tu ? Le King est beau. Il l'est toujours, mais Gali aime chercher les détails, sur son visage, dans ses vêtements, dans ses gestes. Il s'extase des minuscules choses qu'il croit découvrir, à l'occasion, ou qu'il a peut-être oublié, parfois. Je ne pense pas que je pourrais juste me contenter de regarder. Je vais avoir envie de toucher.Le pas s'arrête en face de l'homme qui dépose escarpins et retire sa veste. Gali le dévisage faire, silencieux et attentif à ses mouvements et à, sous son pull, le mouvement des muscles qu'il devine. Les lèvres se pincent un instant, par désir retenu et Gali se penche finalement, pour mettre son visage à sa hauteur, la langue passant furtivement contre ses lippes. et tu crois en avoir le droit ? de toucher ? La voix est un fin murmure qui s'accompagne des yeux qui brillent, d'un espiègle sourire. Gali est heureux, ce soir. Sa voix est presque brisée et il a besoin d'un thé peut-être, mais il est heureux. Comblé, même. essaie donc Il le met au défi. Un défi que Gali rêve de le voir échouer. Et il s'éloigne, alors, un pas puis deux, à reculons, sans le quitter des yeux. Le sourire croît, à peine, et finit en ce qui pourrait être un léger rire. L'ancien prostitué lui adresse un bref clin d'oeil avant d'aller vers le grand miroir au coin de la pièce où se trouvent de multiples vêtements sur des cintres. Il fait mine de dévisager un instant son maquillage - ou peut-être le fait-il véritablement - avant de laisser la robe glisser le long de son corps, enfin. Le tissu lui arrache un frisson et le laisse presque dénuder, si ce n'est que des bas nylon et des jarretelles accompagnées des panties bourgognes qu'il porte pour son plaisir personnel. Une autre chose reste présente contre sa chair, pourtant. Une fine tige de lilas, délicate et importante, longeant une côte, proche de son coeur. Un secret mis à nu. L'unique marque, avec sa cicatrice, que Gali accepte, sur sa peau.
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Ils se complètent tous les deux, parfaitement. Si Gali aime plaire, Ajay aime séduit, grand romantique, ce qu'il préfère par dessus tout est le sentiment ressenti quand on est amoureux, c'est cette flamme qui ne le quitte jamais et qui brûle si fort en lui qu'elle pourrait tout détruire sur son passage. Il anéantirait quiconque se place entre lui et son bonheur. Gali a ravivé cette flamme qui s'était éteinte le jour où il avait compris que Nameha n'était pas son âme soeur et qu'il avait perdu trop d'années à s'accrocher à quelqu'un, au lieu d'apprendre à se connaître. Il s'est forgé une carapace, une retenue dans l'expression de ses sentiments, au yeux du monde. Dans l'intimité, les mots doux pleuvent, les caresses sont accordées en surface, mais persiste toujours cette distance. Il préfère d'ordinaire la délicatesse et les sous-entendus, il a toujours été dans la demi-mesure, demi-sourire, demi-mots. A presque craindre lorsque les choses deviennent soudainement concrète,  Gali est tout ce qu'il n'est pas :  dans l'excès, dans la démonstration, il est une éruption solaire. Le King est plus lunatique, enfermé dans ses habitudes, alors tous ces moments où leur quotidien se brise sont accueillis comme une bouffé d'air frais. Ils en ont besoin, ils ont besoin de ce renouveau. Le King lui même admet qu'il a besoin de nouveauté, constamment, il aime le redécouvrir, à chaque fois, en apprendre plus sur lui, toutes les nuances de son âme qui sont siennes. Il est magnifique comme ça. Ajay se délecte de toutes les petites attentions dont l'autre le gratifie, dans ses regards, dans ses vêtements, dans ses attitudes, dans ses mots, tout en  sachant que ce soir, tout ce qu'il a fait sur scène n'était destiné qu'à lui. Il relève le regard, croise son fiancé de dos. « J'en ai le droit. » Il affirme avec assurance. Il abandonne sa veste et ses chaussures à coté des escarpins de Gali et se rapproche à pas de loup. « Je suis un roi après tout. » Avant lui, ce titre n'était qu'un surnom pompeux, prêtant autant au sourire qu'à la crainte. Et Gali en a fait quelque chose de réellement précieux.
Le souffle d'Ajay se coupe quand la robe échoue au sol, il se mord machinalement la lèvre inférieure et essaye de ne pas diriger son regard directement vers ce qui l'intéresse le plus dans le corps de Gali. Même s'il n'y a pas réellement une partie qu'il aime le plus, sauf peut-être les traits de son visage, ses lèvres qui appellent aux baisers et ses grands yeux sombres. Il détaille chaque parcelle de sa peau, de ses cuisses jusqu'à ses fesses rebondies, les muscles saillants de ses épaules, la chute de ses reins et ses cotés où fleurissent le lilas. Ce n'est pas le genre de cadeau auquel il s'attendait et il songe à celui qu'il a, lui même sur la poitrine. Il ne sait si cela l'amuse, qu'ils aient dans un sens, pensé à la même chose. Son torse, où jadis reposait la soulmark d'Aquila, remplacée par un simple tatouage. Effacée, tout comme l'homme, de sa vie. Il n'en a jamais fait partie, mais son nom est maudit, réveille de mauvais souvenirs, une douleur lointaine dans sa chair meurtrie. La chose n'est pas aussi simple qu'elle n'y paraît. L'acte n'est pas dénué de sens, il veut dire ce qu'il sous-entend. Les mains d'Ajay sont froides contre la peau de Gali, rugueuses et abîmées, il les dépose délicatement contre son épiderme, si doux et immaculé qu'elles menacent de froisser. Les pouces tracent les formes d'une tige, les courbes de son corps et sa main remonte jusqu'à son sein gauche. L'autre reste fermement accrochée à ses hanches. Il a envie de dire un milliers de choses pour exprimer ce qu'il ressent. Il n'en dit qu'une. « Je t'aime. » Brut. Mais d'une violente sincérité, sans fioriture, sans larmes. Il dépose des baisers derrière son épaule, jusqu'à en perdre le compte, humant le parfum de sa peau. « Tu ne veux pas déballer le tiens, de cadeau ? » Ajay le force à se retourner et lui vole un baiser rapide sur les lèvres. L'attente était interminable. Le voir aussi longtemps sur scène et ne pas être capable de l'approcher, de le toucher, de glisser ses mains dans ses cheveux, entre ses cuisses. Le second baiser qu'il lui vole est bien plus profond, sur la pointe des pieds et toujours accroché au tatouage comme ci sa vie en dépendant, le King le maintient prisonnier de ses lèvres et de sa langue jusqu'à en perdre son souffle. « Joyeux noël, amore mio. »
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Un frisson lui caresse la peau ; il ne fait pas froid pourtant, dans son bureau. Mais Gali peut sentir le regard du King le long de son corps, tendre et amoureux, lourd et lubrique certainement, et il ne suffit que de cela pour que sa peau ne réagisse. Il aime plaire mais par dessus tout, il aime lui plaire. Il aime capturer son regard dans des milliers de choses pouvaient le faire, être l'unique personne à le faire réagir de la sorte. Il aime le dévisager tandis qu'il s'approche et chercher à le faire réagir, par ses gestes et aussi, l'absence de gestes. Ils ont besoin de ces instant. Peut-être que, pour certains, ils paraissent puériles. Digne d'amourette enfantine ou alors, des pires films romantiques, mais Gali apprécie ces instants de calme et de désir, au travers de simples mots et de regards trop lourds. Il aime savoir qu'ils ne sont que deux, et qu'ils peuvent respirer, un moment, sans se soucier de ce qui se passe autour d'eux. Le monde extérieur ne les atteint pas. L'ancien prostitué ne cache pas sa joie, depuis que le King a plus ou moins quitté les corbeaux. Certes, il sait que l'homme ne peut se défaire de l'organisation et il comprend la chose. Il serait certainement le premier à se mettre en colère si Ajay posait croire pouvoir se détacher complètement de la chose, de Max, et de ne plus être une cible du CPIM. Gali n'est pas stupide. Il a compris que leur amour est, déjà, une raison suffisante pour les faire taire.
Il n'a pas envie de penser à cela, pour l'instant. Les paupières se ferment sous les caresses qu'il sent, contre sa chair, et sous les baisers également. Les mains d'Ajay sont dures et son souffle est chaud, humide. Gali a envie de l'embrasser, mais ne veut pas briser le moment. Il se laisse alors lui-même languir, profitant des douceurs offertes bien qu'il désire plus, mais tout à la fois, également, possédant un appétit vorace. Il est comblé de savoir que le tatouage plait à son âme soeur. Il n'a toujours pas oublié la douleur ressentie, quand l'aiguille s'est enfoncée dans sa chair. Je t'aime. La déclaration le fait presque ronronner. Hmm D'autres baisers, contre sa chair. Tu ne veux pas déballer le tiens, de cadeau ? Il ouvre les yeux, intéressé et curieux, et se laisse faire quand Ajay le tourne et pose un baiser contre ses lèvres. un cadeau ? Il demande, intéressé et déjà impatient, emporté par un second baiser, rapidement. Et Gali se laisse faire, échouant contre le corps de l'autre, trop, un bruit quittant ses lèvres sous les doigts contre son tatouage, encore sensible. Joyeux noël, amore mio. Il écoute à peine les paroles, portant l'une de ses mains à celle d'Ajay, sur le tatouage. Gali la retire un peu vivement, fragile qu'il est pour si peu, contraste avec la résistance qu'il a, sous le coup des balles. c'est sensible le ton est pointu, diva. Gali lui adresse un regard plein de réprimandes, s'éloignant d'un pas. Les prunelles, lourdes, glissent le long du corps du King, un instant. Il reste intrigué par ce fameux cadeau. tu sais que je n'aime pas particulièrement les surprises. Les mots sont accompagnés d'un haussement de sourcils avant qu'il ne s'éloigne, de nouveau, pour se laisser tomber sur le semblant de lit, au milieu de la pièce. Son regard ne quitte pas le sien. et je suis beaucoup trop épuisé pour déballer un cadeau, love. La voix laisse encore plus paraître son épuisement. Peut-être devrait-il boire quelque chose. Mais Gali se contente d'être difficile et de faire mine de bailler lourdement, une main délicate devant sa bouche. ton italien est adorable, mais encore maladroit. Farceur, joueur. L'oeil luit d'un plaisir à peine cachée. j'ai terriblement mal aux pieds. Une moue, sur les lippes. et envie de voir ce cadeau. Un fin silence. L'ancien prostitué dévisage son roi, curieux face à la suite.
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