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 his smile was thin and sharp (mana)

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Il abanbonne la fine neige de Neodam pour le lourd vent de Central City. Max pince ses lèvres et croise ses bras contre son torse, se protégeant du froid. La fermeture éclair de son blouson a rendu l'âme depuis plusieurs mois, déjà ; le vent s'y glisse pour s'écraser contre son hoodie noir. Il pense brièvement à ajuster son bonnet pour protéger ses oreilles, avant de se souvenir qu'il est trop petit pour lui. Les lèvres se pincent plus fort, il dévisage les environs, renifle un coup - toujours malade, ce con - avant d’accélérer le pas. Les derniers mois lui ont permis de connaître la ville, autant qu'il le peut, du moins. Elle est triste aujourd'hui, la ville. Les environs sont sombres et le vent est fort, lui glace presque les os. Max marche la tête baissée dans les rues, le ventre un peu creux, un message de Nina sur son téléphone. Il sait le contenu, pour l'avoir lu à plusieurs reprises. Il sait qu'elle s'inquiète également, et qu'elle a certainement raison. Il lui faut pourtant attendre de trouver un moyen de transport - selon ce qu'il lui reste de stellars en poche - vers Oriel avant de sortir le portable de sa poche pour lire le message. Encore une fois. Il dévisage l'écran, sourcils froncés, et cherche quoi lui répondre, se creuse certainement trop l'esprit pour une question aussi simple que cela, avant de soupirer. Il finit par rédiger un simple 'OK' qu'il envoie après plusieurs secondes, alternant brièvement entre OK et OKAY. Message envoyé, il soupire et appuie sa tête contre le dossier de son siège, avant de regarder à l'extérieur. Central City est sombre, aujourd'hui. Max croyait pouvoir fuir les obscures de Neodam, mais la ville ne lui sert pas de refuge, aujourd'hui. La neige de Nephède était presque belle, comparé à la ville qu'il dévisage.
Il envisage brièvement de rebrousser chemin et retourner chez lui lorsque son arrêt est indiqué.
Le vent l'accueille de nouveau, lorsqu'il pose les pies dans East Oriel.
C'est presque familier ; le ciel est encore trop clair pour qu'il se croit à Neodam, l'air trop pur, mais le décor est familier. Max dévisage, un instant, les débris dans les rues ainsi que la carcasse d'un bâtiment quelconque. Le décor l'intrigue brièvement, avant qu'il ne détourne le regard. Les questions disparaissent de son esprit ; il sait qui se trouve dans le secteur. Il n'est pas con, à ce sujet. Les Sharks l'ont bien formés. Savoir quel quartier est pris par quel gang est devenu une seconde nature ; il a cherché l'information avant même de chercher si Nephède était cité quelque part, dans ce monde.
Une brève seconde, le regard s'attarde sur ce qui pourrait être l'ancien laboratoire dont il a lu quelques informations, avant qu'il ne reprenne son chemin. Il lui faut quelques minutes pour se rendre sur le lieu qu'il cherche ; la devanture du Citizen est différente de ce qu'il aurait cru, mais Max ne s'en préoccupe pas. Il préfère penser à la nourriture qui l'attend, à l'intérieur. Il n'avouera certainement pas avoir fait des recherches, quelques jours plus tôt, pour trouver les meilleurs restaurants végétariens de Central City.
Il n'est pas un foodie.
Sourcils froncés, il se glisse dans le bâtiment et prend une seconde pour dévisager la masse de gens qui s'y trouvent. Au travers des nombreux inconnus, aucun ne capte son attention, chacun l'irrite un peu plus. Il n'aime pas les foules. Il n'aime pas, égoïste peut-être, que les autres aiment ce qu'il puisse aimer. La bouche se tord brièvement en une grimace tandis qu'il cherche, du coin de l'oeil, une table déserte.
La chose ne mène à rien.
Le restaurant est bondé.
La mâchoire se serre un peu plus fort, et s'il hésite une seconde et lance un regard vers la porte, Max croise une chevelure familière. Non pas qu'il ait la mémoire des visages ou encore, des cheveux, mais il croit, brièvement, avoir déjà rencontré le visage en question. Max la dévisage une seconde avant de renifler - le froid aura raison de lui, un jour - avant de prendre un menu au passage, traverser le restaurant en ignorer la voix, petite, de l’hôtesse qui cherche son attention, pour venir se poser face à l'inconnue familière.
Il prend une seconde pour retirer son blouson et pose son bonnet sur le coin de la table, avant d'ouvrir le menu et de regarder les plats disponibles.
Il ne regarde pas l'inconnue, ne prend pas la peine de se présenter, encore moins de s'excuser. Nina serait rouge de honte.
S'il lève les yeux, c'est uniquement pour dévisager l’hôtesse qui arrive, un peu incertaine, les dévisageant.
- Désolé monsieur mais vous ne pouvez pas -
Max lève les yeux au ciel, la dévisage brièvement, avant de lui rendre le menu. Il tente un sourire charmant, même si charmant, il ne l'est pas vraiment. Les yeux bleus et la belle gueule font certainement le reste du boulot.
- Désolé, j'voulais pas paraître impoli ; la blague. Max lui sourit un peu plus, sent ses joues qui craquent, peu habitué, et il se penche vers elle, faisant mine d'être discret ; c'est que c'est ma soulmate, j'viens d'la voir et - Il détourne les yeux, joueur, mime l'embarras, tandis que l'idiote s'extase brièvement, une main devant la bouche.
- Oh désolé, je - félicitation ? c'est tellement - oh - qu'elle s'extase comme la plupart des filles le ferait, face au mot soulmate.
Il garde pour lui l'envie de vomir et se contente de sourire.
- Je peux avoir la soupe phô ? extra légume ?
Un peu de rouge aux joues, la petite hoche de la tête et prend finalement le menu, avant de disparaître. Le sourire disparaît et Max passe ses doigts dans ses cheveux, lâche le soupir qu'il retenait et tend les doigts pour prendre le verre d'eau sur la table, avant d'en boire une gorgée. Il croise, à mi chemin, le regard de l'inconnue à qui appartenait la table. Puérile, il prend une seconde gorgée, sachant parfaitement que le verre ne lui appartient pas.
- Quoi ? qu'il dit simplement, une fois chose faite.
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les couleurs changent, défilent sous ses yeux velours. oriel a pris les teintes d’hiver, un peu plus fraiche, un peu plus sombre, elle reste pourtant si belle, toujours un peu trop sale mais aux couleurs qu’elle ne voit presque plus. luna ne prête plus attention aux couleurs, au temps, car elle gaspille le sien à fuir, toujours fuir un peu partout pour toujours revenir à la fin. elle sait même plus pourquoi, sait juste que ça lui permet de mieux s’empoisonner les poumons d’un air qui la bouffe – elle revient toujours pour lui, rien que pour eux.
ce même temps passe, trop vite souvent et parfois trop lentement.

un peu trop gris, le ciel se fait triste, brumeux, et elle s’étonne de sourire un peu, luna, les doigts coincés au chaud autour de sa tasse de café brûlant. elle sourit, la brune, aux yeux qui semblent aussi gris que le temps aujourd’hui. elle sourit, en sachant très bien pourquoi. ce sentiment qu’en ce jour, le ciel la comprend, se teinte de la même atmosphère que son âme et de cette seule couleur qui semble retenir son attention, qui l’envahit d’un poids si léger qu’il la perturbe, qu’il la rend presque mal à l’aise – elle se sent presque à sa place, pour une fois.

elle en oublie presque le bruit ambiant, le bruit qui l’étouffait à peine entrée dans ce restaurant qu’elle connait un peu trop bien. elle se demande encore pourquoi elle revient toujours ici, en prétextant vouloir respirer, prendre un peu de temps. elle revient toujours, luna, toujours aux mêmes endroits. comme si ça lui convenait de construire une routine inconsciente. elle pense fuir, tout le temps, courir après ce qu’elle voudrait vraiment mais elle s’adapte, finalement, sans trop savoir comment s’y prendre pour tout changer, pour tout envoyer valser. bloquée, acculée sur ce même fil qui la conduit à plus rien, elle en arrive à penser à neven qu’elle n’a pas vu depuis longtemps. et son visage lui manque presque, ses mots qui font mal et son regard perçant. elle sourit à nouveau, luna, elle se surprend d’une telle spontanéité, d’une telle sincérité. elle hésite même à prendre son téléphone mais la jeune femme préfère se brûler les lèvres du café noir en imaginant le goût d’un autre.

ses songes sont alors interrompus, le visage détesté et voulu se confond aux traits de l’inconnu qui prend place à sa table. inconnu dont la nonchalance résonne en elle comme un écho de déjà-vu, elle le dévisage presque sans le vouloir alors que l’hôtesse qu’elle connaît lui court après. d’un seul mot, d’un seul regard, elle pourrait le faire virer de cette table ou du restaurant même mais de vilaines touches de curiosité et d’espièglerie se mélangent pour laisser place à son silence. ses lèvres se peignent d’un sourire amusé et le ton culoté de son nouveau soulmate garde son désir de le laisser se débarasser de cette situation tout seul. trop de monde, plus de table, l’audace et l’allure du jeune homme lui font caresser l’idée d’un destin joueur s’immiçant entre elle et lui.

gracieux, ses doigts posent la tasse à demi-pleine sur la table tachée du rouge insolent qui peigne encore les lèvres doucement tirées de luna. et elle attend, attend que l’autre jeune femme s’éclipse alors que son sourire, si fin, n’arrive plus à quitter son visage, contrastant inévitablement avec celui fermé de son voisin de table. elle s’amuse de son attidue, croyant presque voir neven à sa place, neven aux yeux clairs, neven au teint plus occidental, comme on le dirait. elle le quitte pas des yeux, luna, un sourcil relevé à la vision du verre volé « tu la voulais vraiment ta soupe phô. » que les mots finissent par rouler sur sa langue tout en soutenant son regard. « enchantée, soulmate. » et elle sourit, sourire un peu plus forcé pour un accueil aussi chalareux. luna se penche alors sur la table pour attraper son verre et boire à la suite de son opposant, sans même que son sourire ne se gaspille une seconde. « tu peux le prendre, j’ai plus soif. »

provocante, elle repose le verre face à lui puis elle finit par détourner son regard vers l’extérieur, toujours aussi gris. elle pense qu’il est plus joli comme ça, le ciel, apaisant même. alors elle soupire un peu, juste doucement, comme si tout allait parfaitement avant de reprendre une gorgée de son carburant quotidien avant de dégager une mèche de ses cheveux bruns qui traînait devant ses yeux. intriguée par la présence intrusive de l’homme face à elle, elle en apprécie presque l’aura de ce garçon étrange à l’allure différente. insolence pure qui, pour une fois, mérite son attention.
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Max ne sait pas parler aux gens ; il crache les mots, simplement. Il ne s'impose pas normalement. Aujourd'hui est autrement. Va savoir la raison. Il ne cherche pas à la trouver ni à s'expliquer, ne se perd pas dans des explications qui ne changeront rien à la chose. Savoir exactement pourquoi son cul est posé sur une chaise face à une fille qu'il ne connait pas réellement, dans un restaurant bondé ne créera pas un quelconque miracle. Sa merde reste sa merde. Max reste conscient de ses gestes, malgré ses impulsions. Il assume chacun de ses choix, même ceux qui le font serrer des dents, même ceux qui le mettent dans des situations qu'il n'apprécie pas particulièrement. Qu'il ne sait pas, par sa maladresse discrète, gérer avec aise. Il reste donc silencieux, à l'instant précis, une fois la serveuse disparue. Max garde ses lèvres scellées après l'aboiement qu'il échappe et dévisage la jeune femme qui lui fait face.
Son regard s'attarde sur ses traits ; il ne nie pas la chose, ne le cache pas non plus. Mas le regard de Max sur les traits, le corps d'une femme, n'est pas le même que celui des autres hommes de règle générale. Le chien fou ne porte pas de flux d'envie dans les tripes qui attardent plusieurs personnes. Max est vide de ce besoin. Son regard ne luit pas, n'est pas lubrique. Son sourire n'est pas pervers et ses traits ne sont pas obscènes. Il semble, à l'instant précis, étrangement désintéressé, bien qu'il toise longuement et sans le moindre bruit. S'il trouve quoique ce soit à dire à propos de son apparence, il garde son commentaire pour lui. Elle dégage, dans tous les cas, un quelque chose qui capte son attention. Quelque chose qui libère la légère tension qui s'est glissée entre ses épaules et qui attise le peu de curiosité qu'il peut bien avoir, pour une étrangère.
Le Shark ne s'intéresse pas aux gens, pas souvent. Il les déteste tous par défaut, les ignore souvent, n'a pas le temps de s'arrêter sur eux.
Mais à l'instant, le regard se pose sur elle, et il hausse d'un sourcil, silencieux, et la curiosité est présente.
Les premiers mots qu'elle lui offre, le blond les écoute attentivement.
Ses dents apparaissent, crocs de requins, trop blanches pour le nombre de chair qu'elles ont déchirés, sans trace de sang.
- Oui. Elle est à mourir.
Le choix de mots n'est pas voulu mais semble l'être.
Max rit bêtement, un peu brusquement, un bruit sec qui casse sa gorge, à la mention d'âme soeur. Il s'apprête à clarifier la chose - on ne sait jamais, jamais, après tout, ce qu'elle peut bien penser - ouvre la bouche pour dire, mais reste muet, l'oeil suivant le geste de ses doigts. Il dévisage le mouvement de sa gorge lorsqu'elle prend une gorgée, curieux par la chose, captivé par ce geste, celui de boire dans ce verre qu'il s'était approprié, avant qu'elle ne parle de nouveau.
Les mots, simples, portent plus que leur vrai signification. Du moins, il croit.
Du moins, il présume. Max ne cherche pas plus loin.
La chose, dans tous les cas, lui arrache un sourire.
Si elle parait douce, elle ne l'est pas.
Les lippes se tordent en un rictus peu dissimulé, fièrement affiché. Le regard reste posé sur elle.
Puis, il le détourne.
Max ne lui accorde pas plus d'attention qu'il ne le faut, pas directement, du moins. Le regard n'est pas posé sur elle. Il ne lui parle pas. Ses doigts ne s'emparent pas du verre sur la table, là, posé entre eux, une tâche de lèvres de chaque côté. Max reste silencieux, peut-être trop pour que la chose ne soit pas dangereuse, alarmante, mais elle ne sait pas, ne le connait pas.
Le silence est toujours présent lorsque l'assiette arrive enfin face à lui. L'odeur emplie ses narines rapidement et Max ne prend pas une seconde pour prendre la première bouchée. Elle a pour effet de faire gronder son ventre un peu plus fort; Max prend à peine le temps de mastiquer, avale difficilement et finit par tendre les doigts pour finir le verre d'eau. Celui-ci cogne contre la table, fort, une fois finie.
Enfin, il lève les yeux et regarde l'inconnue. La familière inconnue.
- Donc, qu'il commence avant de prendre une bouchée plus ou moins acceptable, contrairement à la première. Forcément, il continue en ayant la bouche pleine : on s'connait d'où ?
Les mots sont à moitié avalés mais le Shark n'est pas gêné par son manque de manière. Il n'en possède pas, il le sait déjà. Les dents massacrent les légumes en morceau et la bouche est ouverte un peu, et lorsqu'il avale, c'est pour prendre une bouchée de nouveau. Forcément, lorsqu'il parle, Max a encore des nouilles dans la gueule.
- J'suis pas ton âme soeur, que tu l'sache. Crois pas n'importe quoi, non plus. 'fin j'espère que t'es pas assez conne pour avoir crue au truc comme la serveuse parce que hé, courage pour le reste de ta vie, tu vas t'en prendre des bonnes à la gueule assez souvent.
Les paroles sont insultantes, lâchées sur un ton simple qui leur donne plus de pouvoir. Max lui adresse un maigre sourire en coin, le regard poignant, mangeant encore. Cette fois-ci, une petite bouchée. Il mange un légume à la fois, saveur maintenant que son ventre ne gronde plus que celui d'un loup affamé.
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les murs sont boisés et lorsque le soleil se couche, les lumières deviennent tamisées, reflètent même des ombres asiatiques pour faire écho à la nourriture proposée. c’est plutôt joli dans le citizen, presque apaisant quand on oublie les activités d’arrière-plan. y a même des plantes, des vraies, elles, elles sont pas artificielles. pas comme les sourires cramés sur les visages qu’elle reconnaît du coin de l’œil dont elle ne veut pas se préoccuper alors qu’elle tente de penser à autre chose. chose difficile quand elle ne sait pas se détourner de la source de ses emmerdes. elle reste là, là où la pourriture se consumme en silence devant le regard de tous. de tous ces gens parfois venus pour partager un peu de bon temps avec des amis, de la famille et certains sont juste seuls à penser que les encens cachent seulement leur solitude et peut-être leur peine.

luna, elle est là depuis une bonne vingtaine de minutes, à faire comme si elle ne connaissait pas chaque recoin de la salle offerte aux clients. et puis ce qui se cache derrière avec. l’inconnu face à elle lui donne presque l’air de savoir aussi, mais elle doute, juste parce qu’il ne semble pas comme les autres. juste parce que son regard est différent et que ses intentions ont l’air d’être différentes. seulement pour un instant, ses pupilles s’attardent sur l’extérieur, oublie que l’homme assis à sa table pourrait être là pour des raisons qu’elle se tente à ne pas vouloir soupçonner. aujourd’hui, elle veut juste qu’on lui foute la paix avec tout ce qu’elle déteste, avec tout ce qui lui donne envie de fuir encore. et elle aurait pu partir, aller plus moins, sortir d’ici, de la ville même, juste pour souffler, juste pour respirer. mais luna, elle reste là, bloquée à sa chaise, bloquée sur cette terre qui ne donne du rêve qu’aux plus naïfs.

aussi détestable que fascinante, cette terre qui lui a donné naissance, certainement celle qui lui reprendra la vie quand le temps lui semblera trop long.

finalement, c’est la serveuse qui attrape son attention puis, bien vite, l’étranger à nouveau. il semble affamé et ça la fait presque rire, la brune. il la voulait vraiment sa soupe phô. elle a fini son café, luna, mais garde la tasse entre ses doigts, comme si la chaleur se faisait toujours ressentir contre ses paumes. mais elle n’y fait pas attention, presque captivée par l’inconnu. « t’as pas mangé depuis combien de temps ? » comme si elle s’en inquiétait, comme si elle en avait quelque chose à faire.
« j’espère que tu as de quoi payer. » - j’espère que tu me sors pas tout ton numéro parce que t’avais trop faim et que t’avais juste pas les moyens de t’offrir à manger.

les yeux plissés, ils disparaissent presque sous le noir légèrement prononcé de son maquillage. elle cherche, luna, elle sait pas si elle est censée le connaître. parce que son attitude ne lui rappelle que celle d’un autre. et elle sait de qui. pourtant, elle cherche, essaie juste de savoir s’il bluffe ou s’il est sincère. « si je t’avais déjà vu, je m’en souviendrais. » c’est pas forcément un compliment mais c’est pas forcément insultant. mais lui, il le sait pas et sous son léger sourire qui ne peut la quitter depuis son arrivée, elle sait qu’il prendra la première proposition.

« et je te l’accorde, les gens ici sont plus crédules encore plus qu’ils n’y paraissent mais tu risques de t’en prendre aussi si tu penses que tout le monde mérite ton mépris. » elle ne se veut pas moralisatrice, luna, elle s’en fout en fait, dans le fond. mais, pour quelle raison, elle se prête à son jeu et fonce tête baissée dans ce qui semble être un semblant d’affront. parce que le loup sauvage semble apte à la parole, même si c’est pour lui cracher à la gueule, même si c’est pour prendre un peu plus de hauteur. mais luna, elle reste à la sienne et en profite pour s’amuser, juste pour oublier même si ce n’est que l’ombre d’un instant, qu’elle est pas partie, qu’elle est toujours là, là où elle veut plus être. « c’était du second degré, si tu n’avais pas saisi. » son sourire est doux et son regard plus ferme, même pas moqueuse, elle apprécie même le ton qu’il emploie. parce que ça change, ça change des autres qui ne savent pas réellement dire ce qu’ils pensent vraiment.
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Le manque de classe est présent, honteusement apparent. Mais Max n'a pas honte ; jamais. Il ne sait pas, en soit, ce qu'est la honte. Du moins, pas pour ce genre de choses. S'il y a bien une chose dont il n'a pas peur de montrer aux gens et qui lui faut des preuves diverses de mépris, c'est bien sa manière de se comporter. Il ne porte pas réellement attention à sa manière de vivre ; il se contente de vivre. Ça lui suffit. Et peut-être, certes, ses mouvements sont trop brusques ou peu aimables, voire décallés avec ce que l'on peut voir dans l'ensemble si paisible de la société, il ne porte pas attention à la chose. Il se contente d'être ; brusquement, sauvagement, avec toute la vérité qu'il le constitue. Alors non ; non, il ne s'indigne pas à entendre le commentaire de la coréene sur sa manière de manger, ni à la voir craindre qu'il n'est pas l'argent pour payer le repas. La vérité est que ses poches sont horriblement vides. Presque vides, même. Mais il lui reste quelques stellars, et s'il devrait les prendre pour se trouver un lit pour la nuit, il préfère encore manger. Avec de la chance, il lui restera quelques stellars pour se payer une bière et il pourra passer la nuit chez Yohan, si le gars est assez sympa pour l'accueillir. Max ne comprend pas toujours pourquoi il accepte qu'il vieinne squatter son canapé, mais s'il le fait, Max ne crache pas non plus sur la main tendue. C'est l'une des rares bonnes manières qu'il possède, surtout quand il en a de besoin.
Max continue de manger avec appétit et de la dévisager, à l'occasion. Il n'a pas réellement la mémoire des prénoms, encore moins des visages. Max porte peu attention aux gens, sauf lorsqu'il veut savoir quelque chose. Et si elle lui dit quelque chose depuis quelques minutes, depuis qu'il a pénétré dans le restaurant, il n'arrive pas à savoir quand, ou ni pourquoi.
La question éveille certains énervements qu'il tâche d'oublier pour profiter pleinement de son repas.
Il grimace lorsqu'elle lui répond. Ce qu'elle lui dit ne le satisfait pas.
Qu'importe, il continue de manger,de prendre des bouchées trop grandes,
Il arrête pourtant lorsqu'elle parle de nouveau, des mots un peu plus pussants, le traiant de méprisant.
Max mastique lentement, avale sa bouchée et essuie ses lippes avec le revers de sa manche.
- pardon ? qu'il gronde, comme ça, tout en prenant de nouveau le verre d'eau. Si elle continue pour lui dire qu'il s'agit d'une plaisanterie, Max garde les lèvres tordues en une moue grimaçante. ouais. j'suis pas méprisant, non plus. j'suis juste comme ça.
S'il lève son ustensile pour prendre une autre bouchée et conitnuer de dévorer pendant une seconde, Max finit pourtant par le déposer, grimaçant une seconde fois, la regardant.
Max déteste les filles.
Elles ont toujours un moyen de le faire grimacer et se sentir mal, qu'importe si justement, il ne fait rien de mal.
Il ne connait rien de cette fille et même si elle empeste la nonchalance, l'indifférence, elle lui donne malgré tout cette impression. Il décide d'emblée qu'il ne l'apprécie pas.
- t'es une emmerdeuse, en fait, qu'il lui dit, donc, sans détour, sans ciller, car les femmes sont, au final, toutes des emmerdeuses. Nina la première. Sa grimace se transforme en sourire ; ses dents sont fines et aiguisés. c'est surement pour ça que j't'ai reconnu ; entre nous, on s'reconnait.
Un clin oeil avant que le sourire ne s'efface, avant qu'il ne recommence enfin à manger. Il ne prend pas son temps, encore. Qu'importe s'il a déjà comblé la faim vorace qui le prenait par les trippes. Si le bol est encore plein, il continue.
- t'sais, tu pourrais être une date parfaite et payer pour mon assiette. c'est la moindre des choses, en échange d'ma charmante compagnie ; les paroles quittent à peine sa bouche qu'il y enfonce une bouchée gigantesque.
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