MISSION ☾ evan abberline & koda fujino

Date d'inscription : 06/09/2017

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'DÉ OBSTACLE mission' : 1

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Evan Abberline & Koda Fujino
Elle, elle est pas inquiète. Tu sais pas trop comment elle fait considérant les circonstances, mais tu supposes que c’est tant mieux. Tu lui adresses donc un sourire qui se veut encourageant, comme si ça peut aider quoi que ce soit. Enfin, tu n’as pas le temps de lui parler davantage - ce qui est dommage - qu’un nouveau témoin est amené. C’est le beau-frère de l’accusé, ça sera peut-être intéressant. Tu prends quelques notes et effectivement ce qu’il dit est tout de suite plus intéressant que le dernier témoin, peut-être parce que c’est plus frappant. Il donne des informations qui corroborent l’idée que l’accusé est bien coupable. Ce n’est peut-être pas si étonnant considérant que c’est le frère de la victime, il doit vouloir coincer le coupable. Tu notes des points d’interrogations à côté de tes notes, tu demanderas aux autres jurés ce qu’il en pense.
Sauf que dans ta concentration pour tes notes, tu n’entends pas la question qui est posée. Tu entends juste la réponse et elle ne laisse pas de doute sur l’interprétation de la chose. L’accusé est pointé du doigt pour la mort de Marc, le juré. C’est une accusation. Tu te dis que ce n’est peut-être pas vrai, peut-être que le type veut juste s’en prendre au (possible) meurtrier de sa soeur. T’essaie de te convaincre de la chose en tout cas alors que la panique commence à s’installer en toi. Tu jettes un regard de biais vers Koda. Tu lui souffles : « Ça va ? » Comme pour te demander si, elle aussi, elle commence à avoir peur. Surement pas vu ce qu’elle a écrit, mais bon, qui sait.

CHOIX 1 : L’accusé s’emporte face à l’accusation qui est faite et tente d’aller s’en prendre au témoin. Il se fait retenir par les gardes de la salle d’audience.
CHOIX 2 : Les jurés (sauf Koda ?) commencent à paniquer suite à l’accusation faite par le témoin forçant une pause dans le procès et les jurés sont retirés de la salle.

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Evan Abberline & Koda Fujino
Koda, elle regarde à peine. Koda, elle écoute que d’une oreille. Ca lui plait pas d’être là. Ca grille sa couverture de fille sourde. Et en plus, sérieusement, au mieux il écope d’une peine pour meurtre passionnel. Le témoignage du beau-frère a franchement rien d’étonnant. Blabla il a tué ma soeur, blabla, il a tué son propre meilleur ami, choqué, blabla. Il a tué le juré qui vient d’être remplacé. Ah. Bah voilà, ça c’est intéressant. Possiblement faux. Clairement mal placé, mais intéressant. Koda elle relève la tête, regarde les expressions du frère, regarde sa gestuelle, les petits trucs qui pourraient corroborer sa version. Ou, dans le cas présent, la contredire. Pauvre porc, il transpire. Et ça a pas l’air d’être lié à la chaleur ambiante. Il transpirait pas, tout à l’heure.
Elle entend vaguement l’autre gars du café lui demander si elle va bien. C’est lié au fait que c’est elle, la remplaçante, probablement. Elle hausse les épaules, gonfle sa joue. Si quelqu’un essaye de la tuer à son domicile, il devra se frotter à quatre animaux très dangereux quand en colère. Et à une femme. A qui faut pas chercher des noises. Ca la fait sourire, de penser à Bambi, ça la fait toujours sourire, de penser à Bambi. Elle sent plus que voit les jurés commencer à s’agiter, à s’énerver. Ils ont peurs, c’est compréhensible. Les pauvres. Sans défenses.
Ils se retrouvent tous dans une salle, et ils doivent se calmer, avant de retourner dans la salle. Ils viennent voir Koda, lui demandent si elle a pas trop peur. Et elle a pas envie de s’emmerder à répondre, alors elle finit par écrire un papier : J’ai pas peur. Elle hésite à ajouter : Arrêtez de venir m’emmerder. Mais elle le fait pas, finalement.
Ils retournent finalement dans la salle d’audience. On leur annonce qu’ils doivent rentrer chez eux pour la fin de la journée, que le procès reprendra demain. Que la cour doit discuter si oui ou non, l’accusé va être aussi jugé pour le meurtre du juré.

CHOIX 1 : Le juré sort du tribunal sans encombre, s’y retrouve le lendemain, sans encombre. L’accusé ne doit pas être jugé pour le meurtre du juré, mais le beau-frère est aux abonné absent.
CHOIX 2 : Le juré sort du tribunal, mais l’un d’eux est agressé juste devant la bâtisse. Si personne ne va l’aider, il risque d’y laisser sa vie.

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Evan Abberline & Koda Fujino
L’accusation prononcée par le témoin fait fureur et la panique s’installe parmi les jurés. Tu n’es pas l’exception à la règle et tu commences vraiment à craindre pour ta vie si les choses s’étirent. Bien sur, tu es plus que capable de te défendre. Si quelqu’un s’en prend à toi tu pourrais très probablement lui cramer le visage… mais s’il te prend par surprise ? Tu ne sais pas alors t’as peur. Tu ne paniques pas comme les autres jurés, tu t’efforces de te contenir, ne serait-ce que pour ne pas provoquer d’incident. Tu n’as pas spécialement envie de brûler quelqu’un dans la panique.
Vous quittez la salle. Tu te tiens dans un coin pour essayer de te calmer. Tu remarques qu’ils vont tous la voir, Koda. Surement que ça lui fait pas plaisir à voir sa tête. Alors tu te dis qu’il vaut mieux que tu ne rajoutes pas. Tu n’en as pas vraiment le temps, une fois que tu es finalement calme, il vous faut retourner dans la salle d’audience… pour vous faire dire qu’il est temps de partir. L’audience reprendra le lendemain.

Tout se passe bien, tu retournes chez toi sans problème et reviens le lendemain pour t’installer au même endroit. La cour a décidé que l’accusé ne devra pas répondre du meurtre du juré. Tu ne sais pas trop pourquoi vu l’accusation de la veille, mais ce n’est pas tellement toi qui peut décider ce genre de chose. Tu attends donc de voir ce que la cour décide de faire. C’est le procureur qui reprend la parole. Il veut rappeler le beau-frère… qui n’a pas l’air d’être présent. Tu regardes dans la salle pour le trouver. Un gros problème ?

CHOIX 1 : Le beau-frère ne se présente pas du tout lorsqu’il est appelé. Cela jette une ombre sur le dossier du procureur qui stresse devant l’absence d’un de ses témoins étoiles.
CHOIX 2 : Le beau-frère arrive en catastrophe, bien amoché. Il a visiblement été tapé la veille.

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Une nuit dans les bras de Bambi, c’est ce qui lui fallait pour se ressourcer, pour retrouver le courage d’affronter cette cour qui, de toute façon, n’est jamais vraiment très juste. Peut-être qu’un jour, les flics réussiront à les arrêter, Bambi et elle, et peut-être que ce sera ce juge là qui les jugera. Ou peut-être pas. Après tout, elles sont douées, pour se cacher, les filles.
L’audience reprend tranquillement le lendemain matin. Koda est encore entourée par les même jurés, dont ce type là, le gars au café. Et ils sont tous là, manifestement, personne n’est mort pendant la nuit. C’est une bonne chose. Le procès va pouvoir avancer. Avec un peu de chance, ils l’auront bouclés ce soir. Oh, ce serait bien.
Irréalisable, c’est une affaire de double (peut-être triple) meurtre. Mais ce que ce serait bien.

Le beau-frère est rappelé à la barre, mais ne semble pas se présenter. Et, évidemment, l’accusé est appelé à la barre pour être questionné par le procureur sur la mystérieuse disparition de leur témoin clé. Ce à quoi l’accusé répond très justement : “Pourquoi je lui aurais fait du mal ? Je suis pas débile, j’aurais su que j’aurais été le premier accusé.” Le procureur semble lâcher l’affaire pour le moment, et un nouveau témoin est appelé à la barre, cette pour pour l’accusé. Une femme. Belle, femme.
Ah ah ah. La maîtresse. Officiellement, la collègue de travail qui lui fournit l’alibi. Mais la maîtresse, c’est évident pour Koda, qui espionne les coquineries des gentils gentlemen toute la journée.

CHOIX 1 : Le témoignage de la “collègue de travail” est vérifiable, et le juré a une pause pour que la cour ait le temps de le vérifier.
CHOIX 2 : Le témoignage de la “collègue de travail” n’est pas vérifiable, et le jugement continue. On conseille aux jurés de décider si oui ou non ils devront tenir compte du témoignage.

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Evan Abberline & Koda Fujino
Pas de beau-frère, tu trouves ça bizarre qu’il ne soit pas là, surtout après l’accusation qu’il a proféré la veille. Sauf que l’accusé fournit une très bonne explication à ce sujet. Effectivement, il aurait été bien con de le tuer, mais il est aussi con d’avoir peut-être tué sa copine… S’il l’a fait, tu sais pas trop si c’est le cas. Déçu par le manque de croustillant dans les réponses de l’accusé, le procureur lâche l’affaire - pour le moment. Et au lieu qu’on entende la suite du témoignage du beau-frère absent, on appelle plutôt la collègue de travail que l’on appelle à la barre. Elle est jolie, mais son témoignage n’est pas des plus convaincants. L’alibi ne peut être vérifié et tu te demandes si c’est vraiment la raison pourquoi il ne pouvait pas être là. En même temps, tu te dis qu’il y a peut-être anguille sous roche. Ça te parait bizarre qu’ils ne soient que collègue de travail. Tu ne sais pas si t’accepterais de défendre un collègue de travail comme ça, les autres membres des Misfits oui, mais un simple collègue ? Surement pas. Tu te tournes vers Koda - la pauvre qui est à côté de toi - et lui demande à voix basse : « Tu penses qu’ils sont que collègues ? » En théorie vous n’êtes pas vraiment supposés parler pendant le procès, mais c’est plus fort que toi. T’en profites alors que les témoins changent. Cette fois, c’est un autre collègue qui est appelé. Surement pour aider avec l’alibi, c’est du moins ce que tu supposes. Un autre collègue, c’est parfait pour confirmer non ?

CHOIX 1 : L’autre collègue permet d’ajouter un peu plus de crédibilité à l’alibi de l’accusé, gênant du même coup le dossier du procureur. L'absence du beau-frère se fait sentir.
CHOIX 2 : Le nouveau collègue ne confirme pas l’alibi et dévoile plutôt la véritable nature de la relation entre l’autre collègue et l’accusée. L’adultère commis par l’accusé lui donne un motif suffisant pour commettre le crime.