you can't sit with us. (thaxia)

Invité

xia & thalia ;
real ?
fucking real.
et xia, elle arbore un sourire. plaisant, sincère – un peu trop heureux. solitude adorée lors de ces moments, elle parcourt la rue commerçante avec entrain. la nonchalance n’est pas de mise tant l’enthousiasme se respire de son regard.
et xia, elle est jolie. elle est belle.
ses longs cheveux bruns ondulés remontées une queue-de-cheval soignée, maquillage léger, mais qui lui donne bonne mine. une tenue, si simple pourtant, qui ne cesse de faire chavirer les regards de ces garçons sur la chute de rien de l’amazone. mais elle ne s’arrête pas. pas pour eux. elle ne recule pas, elle avance. toujours. xia, elle ne se retourne pas. le passé reste ce qu’il est. à ne pas oublier, mais à ne pas ressortir. et tous ces regards ne sont que de la poussière sur le chemin de sa vie.
petite insolente qui porte son bonheur (si futile) sur le visage, elle arpente le chemin avec gaieté, les bras encombrés de sacs. vêtements, chaussures, maquillage. pour elle, pour boa. pour maman. pour papa. Quelques trucs pour nao aussi. parce qu’elle se sent d’humeur généreuse aujourd’hui. ce n’est pas rare, mais qu’elle le soit autant, ça n’arrive qu’une fois par mois. et généralement, une période compliquée s’annonce après.
l’âme dépensière, elle dépense, acquiert sans compter. sans se soucier du plafond de cette carte qu’elle croit encore illimitée. les écouteurs dans les oreilles – elle se perd dans sa propre bulle personnelle. monde musical qui berce ses pensées un peu volage. elle passe devant un magasin.
devant ce magasin.
et c’est comme une impression de déjà-vu. le temps s’est arrêté et lentement, la jeune femme se tourne vers la baie vitrée. rose. trop de rose. fille. trop fille. une souris.
« oh dear god. » et xia, elle a un mouvement de recul instinctivement. les frissons qui parcourent son épiderme et elle ouvre les yeux en grand. hello kitty
monde préféré d’une âme paumée liée à la sienne – et xia, elle pense que c’est une blague. que ce n’est qu’une illusion, que ce n’est que le fruit de son imagination. que ce n’est que.
et xia, elle se fige. papillonne des paupières lorsque son regard croise la silhouette de cette âme.
elle penche la tête sur le côté, s’avance. elle se tient à ses côtés, mais il y a comme cette impression qu’elle est tout près. là. et elle déglutit xia. ferme les yeux, secoue la tête pour chasser la folie, mais lorsqu’elle ouvre de nouveau les yeux.
elle est toujours là.(si proche, si présente. presque trop réelle.) vision trop clair pour n’être qu’un reflet lointain. « c’est quoi c’bordel. » qu’elle murmure xia. doucement.