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MessageSujet: white flag.   white flag. EmptyLun 23 Avr - 4:13

white flag i must have been missing out, this looks like a brand new start. once in a while things collapse so we can make it better next — where's my courage where's my spine?
Y’a les idées mûrement réfléchies, disait souvent Ade, et puis y’a les tiennes, Mikha. Elle lui adressait un sourire tremblant, comme tous ses sourires, et elle passait sa main dans ses cheveux, replaçant une mèche imaginaire. Va pas trop vite, ralentis, qu’elle disait aussi quand il sortait de l’hôpital à toute allure, tellement pressé de vivre qu’il en oubliait de respirer.

Il finissait toujours par se péter la gueule au coin d’une rue quelconque, les genoux et les paumes détruits mais la mine satisfaite du gosse qui sait qu’il a tout donné pour la liberté.

Ses pétages de gueule se font au figuré, maintenant : plus discrets, mais plus douloureux, moins sanglants et surtout moins assumés.

Peut-être que c’était ce qui s’était passé, à l’époque, un autre accident malencontreux, ni coupable ni victime, un de ces trucs qui arrivent, une de ces histoires qu’il se raconte tant de fois qu’il finit par en changer la signification profonde pour qu’elle lui corresponde. Il quitte les scènes accidentées à pas feutrés, s’éclipse avec un sourire vaguement désolé, et puis c’est comme si rien n’était arrivé. Et, parfois, ça semble même fonctionner (puis y’a les tiennes, Mikha, aussitôt apparues aussitôt mises en place, pétage de gueule enclenché et il aura encore rien capté).

À n’en pas douter, c’était une autre de ses brillantes idées.  

Accès privé, désolé – le vigile lui barre l’entrée aux coulisses, un instant, avant de le reconnaître, les yeux écarquillés, et de s’écarter en balbutiant des excuses plus sincères que celle tout juste proférée, celle qu’on réserve à ceux qui ne s’affichent pas sur grand écran au ciné 5D. Il n’en pense rien, Mikhaïl, alors qu’il se faufile derrière l’homme, bien trop habitué à ce qu’aucun accès ne lui soit refusé. Il n’en pense rien parce qu’il l’a à peine regardé, le type qui affiche l’air important de ceux qui font un boulot franchement chiant. La traversée était déjà amorcée, même pas venu à l’esprit qu’on puisse l’empêcher de passer. À quelques mètres de lui, la foule hurle le nom de l’idole venue se produire devant quelques milliers de personnes, le rappelant une fois deux fois trois fois (dix fois, tant que Kamikaz reviendra). Il se surprend à esquisser un sourire, de ceux qu’il lui aurait offert, avant, tape dans le dos et air heureux sincère, et pendant un moment il arrive à se convaincre que ça va se passer exactement comme ça. Son sourire sait peut-être quelque chose qu’il n’a pas encore voulu comprendre, toutefois, car il s’évanouit presque aussitôt, ne laissant derrière lui qu’un visage aux traits un peu tendus par la fatigue qui s’accumule.

Adossé contre l’un des meubles de la loge, il fait tourner entre ses doigts un poudrier contenant la JP qu’il trimballe toujours avec lui, au cas où, en attendant que la clameur de la foule au dehors s’éteigne et que Kamikaz range le masque pour le rejoindre.

Il n’a rien préparé.

Peut-être qu’il aurait dû préparer quelque chose ? Des notes ? Un tutoriel quelconque ? (Une armure renforcée ?)

Il n’avait pas l’habitude de s’excuser, Mikhaïl, et il avait la vague impression que c’était quelque chose qu’il aurait dû répéter, script en main et air sérieux savamment travaillé face à son miroir. Comme pour n’importe quel rôle.  

Devait-il vraiment s’excuser, ceci dit ?

Il avait décidé que non, la veille, lorsqu’il avait choisi d’assister à la tournée. Après tout, sa simple venue pouvait déjà être considérée comme une excuse en bonne et due forme, non ? (Non ?)

La porte s’ouvre avant qu’il soit parvenu à une conclusion probante, sans qu’il n’ait voulu arriver à une réponse satisfaisante – il préfère l’entre-deux indécis, l’équilibre précaire et l’adrénaline des situations incertaines, sans doute. Le regard qu’il avait posé sur ses quelques grammes de JP (tu prends ou pas ?) depuis de longues minutes se relève aussitôt, et c’est celui de Kasey qu’il accroche directement.

Damn, il avait vraiment rien préparé. Des mois (plus longtemps ? il sait pas) qu’il ne s’est pas retrouvé face à son ancien ami de cette façon-là. Projecteurs partout, flashs et sourires factices, malaise grandissant, c’était devenu le théâtre de leur amitié surjouée pour l’œil d’un public avide de clashs et toujours accroché au couple qu’avait un jour formé Kamikaz et Nova. Noora, jamais bien loin, hé ? Même maintenant, alors qu’elle n’est pas là, alors qu’elle ne sait pas qu’il est là, il la sent planer comme un poids. Il a la brusque impression de suffoquer, qui lui rappelle les pires moments du blues auquel il est habitué, et il fait un pas en avant pour s’en débarrasser, pour rentrer dans le rôle qu’il aurait dû préparer. Kaz, et sa propre voix lui semble déplacée dans le silence qu’il a laissé s’étirer trop longtemps, hey.

(Hey hey hey)

Le poudrier glisse entre ses doigts, passe d’une main à l’autre, témoin habituel de son hyperactivité, cette fois-ci peut-être un peu teintée de nervosité. Il adresse un signe de tête à la porte, à l’extérieur (à partout mais pas ici). T’as eu du monde. J’pouvais pas manquer ça. Et comme j’étais là, j’me suis dit autant v’nir te voir directement pour te féliciter. C’était un putain de show. Il a l’air repentant du gosse pris en flagrant délit de trahison – son sourire part un peu de travers, l’excuse dans le coin droit, la nonchalance soigneusement étudiée et le corps prêt à bondir vers la sortie, au cas où.
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MessageSujet: Re: white flag.   white flag. EmptyLun 23 Avr - 21:08

white flag i must have been missing out, this looks like a brand new start. once in a while things collapse so we can make it better next — where's my courage where's my spine?
Deux heures de show, trois allers-retours fugaces entre les coulisses et la scène pour respirer. On s'affaire autour de lui, on s'en occupe comme un enfant, jusqu'à déboucher sa propre bouteille d'eau et lui faire boire pendant qu'il s'avachit sur une chaise. Corps amorphe qui tangue sous les encouragements d'Alex, son meilleur ami/manager qui s'empresse de lui faire de l'espace en faisant de grands gestes pour que son staff s'éloigne. Il arrache de leurs mains une serviette humide qu'il tamponne sur son front tandis qu'il répète sempiternellement. « Tu gères, tu mets le feu dans la salle. Encore trente minutes, tu tiens trente minutes ? T'as besoin d'une autre dose ? » Le DJ répond par la négative, il en a assez pris. Le dernier grain vient de tomber dans le sablier, il est l'heure d'y retourner. Correction maquillage et coiffure, derniers mots-courage et il repart sur scène comme si il n'avait jamais été à deux doigts du malaise, comme si tout ça ne lui demandait pas un effort démesuré. Vivre son rêve et devoir le subir, dans quel maudit monde Vane l'a foutu ? Être derrière ses platines c'est comme d'avoir l'être trop étroit pour y accueillir tout l'oxygène. Ça le dépasse, le compresse et les effets de l'arkham qui s'estompent amplifient ce sentiment. Pourtant il parvient à aller jusqu'au bout, on l'acclame jusqu'à ce que les lumières s'éteignent. Le chemin vers la sortie est laborieux, il finit par s'aider des murs, épaule droite qui les rasent pour avancer sans défaillir. Des bras offrent leur aide mais il refuse, il arrive même à le faire cordialement dans un marmonnement étouffé rendu difficile par sa respiration laborieuse. Shahs, son droid qui était à ses pieds comme à chaque concert, lui ouvre la voie, émettant une petite alarme pour annoncer leur arrivée. Quand Kaz ralentit, il adopte son rythme. Un gyrophare rouge se déclenche parfois quand après un rapide contrôle cardiaque, Shahs s'inquiète assez pour en alarmer les humains autour d'eux. Le garçon tance son droid à chaque fois que lui vient la bonne idée de projeter sa lumière pour faire paniquer tous ceux qu'ils rencontrent sur leur route. Ils parviennent enfin jusqu'à la loge, le bras télescopique du robot ouvre la porte pour lui et tous les deux s'engouffrent dans la pièce. « Kaz. » Mikha est là, pourquoi il est là ? C'est une espèce d'hallucination ? « Hey. » Pourtant c'est bien sa voix. Il tend la main, touche son avant-bras histoire de vérifier s'il est du tangible ou alors une projection fantomatique capable d'être grâce ( à cause ) de leur connexion absconse. Lorsqu'il réalise qu'il est réellement là, la pression monte d'un cran. Il ne le veut pas ici, il n'a pas envie qu'il le voit à bout de force, il ignore s'il en a même assez pour faire semblant encore quelques minutes. Les orbes de l'artiste suivent le mouvement des phalanges pressées de l'invité indésirable, il est nerveux, si seulement il pouvait l'être assez pour prendre la porte et déguerpir à tout jamais. « T’as eu du monde. J’pouvais pas manquer ça. Et comme j’étais là, j’me suis dit autant v’nir te voir directement pour te féliciter. C’était un putain de show. » Un rire sardonique est là, à l'orée de ses lèvres mais reste planqué dans sa gorge. Non même plus loin que ça, dans ses entrailles avec toutes les choses horribles qu'il a en tête et qu'il aimerait pouvoir exprimer sans en être capable parce qu'il est trop Milton pour ça. Invectives mirage : « Qu'est-ce que tu fous là ? T'as pas assez foutu le bordel dans ma vie ? » ; « Comment ça va avec mon ex ? Tu sais, celle que j'aime toujours et avec qui tu sors en étant pleinement conscient de mes sentiments pour elle. J'ai cru comprendre que ça allait bien, vous faites des trucs qu'on faisait avant elle et moi, je le sais grâce aux réseaux sociaux. T'étales votre bonheur pour être sûr que je manque rien ? » C'est plus un couteau qu'il lui a planté entre les côtes, mais une épée et le sang coule encore de la plaie. Qu'est-ce qu'il a pu penser en venant ici ? Il a cru qu'ils se feraient une accolade et iraient ensuite au restaurant pour parler du bon vieux temps ?
Va te faire foutre,
ouais, c'est ça qu'il aimerait lui cracher et pourtant, il ne dit rien.

Il se débarrasse de sa veste, digère l'information. Shahs récupère le vêtement et le plie pour le ranger ensuite sur la table basse. La situation vire critique lorsqu'il baisse son masque jusqu'à son menton et que ses yeux couverts d'une lentille bleue, se dardent dans ceux de l'acteur. D'ailleurs, c'est sans doute pour ça qu'il n'a pas vu la lame de l'épée arrivée, Arany a des défauts mais il fait bien son job, l'un de ses plus beaux rôles c'était celui qu'il a joué avec lui, Mikhaïl meilleur ami de Kamikaz, haha, vaste blague. « Merci. » Voix raide, il s'approche jusqu'à ce qu'ils soient face à face, prémices d'un affrontement. Kasey ne s'écrase pas et tout dans sa gestuelle le laisser supposer. Sa langue touche l'intérieur de sa joue et Mikha sait ( il le connaît trop bien ) que c'est un mauvais présage, la colère gagne du terrain. « J'espère que t'as eu une bonne place. La prochaine fois tu m'appelleras et on fera en sorte de se voir avant ? » Proposition amicale qui sonne comme une contradiction dans sa bouche. « On appellera Noora aussi puis après on sortira tous ensemble, t'en penses quoi ? » Le ton suggère que c'est une rhétorique. « Dis-moi sincèrement à quoi tu pensais en venant ici ? C'est une tentative comme une autre pour essayer de récupérer ce qu'on a perdu ? Non, pardon. Ce que tu as détruit ? Y'a un million de filles dans l'univers et toi tu prends la seule que j'aime, comment je peux pardonner ça ? » Il tourne les talons, s'affale sur le canapé inconfortable comme si tout son poids le tirait vers le bas. Il décapsule une canette de soda et sans lui accorder l'aumône d'un regard, il lâche. « Merci d'être venu mais la prochaine fois te donne pas tout ce mal, pour toi comme pour moi vaut mieux qu'on en reste là. Mes amitiés à Noora surtout. » Il trinque dans le vide, retourne à ses occupations, le regard rivé sur son journal électronique tandis que Shahs ouvre grand la porte, message rude qu'il ne peut prendre autrement que par « dégage, je veux plus de toi ici. » "Marrant" quand on sait qu'avant, il était du genre à le retenir.
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MessageSujet: Re: white flag.   white flag. EmptyLun 30 Avr - 22:34

white flag i must have been missing out, this looks like a brand new start. once in a while things collapse so we can make it better next — where's my courage where's my spine?
Il dit rien, Kaz, pendant un long moment. Se débarrasse du costume, son droid à ses côtés (il l'a toujours apprécié, lui qui n'y avait jamais eu droit) ; couche après couche, veste, masque, le regard qui accroche, érafle, et Mikhaïl a l’impression que ses gestes sont exagérément lents, chaque seconde une éternité. Il sait pas gérer les silences, déteste tout ce qu’ils impliquent, les non-dits laissés à la surface, ses propres pensées qui cherchent à prendre toute la place, et il s’agite encore davantage – une partie de lui est persuadée qu’il le fait exprès, Kasey, parce qu’il le connait. Sa mâchoire se serre à l’idée, bouffée de colère qui surgit de nulle part, alors qu’il sait il sait qu’il n’en a pas le droit. Gamin capricieux habitué à merder, à râler juste parce que la personne en face de lui a commencé en premier, pourquoi t’es fâché Mikha ? Parce que tu l’es toi, entre les lèvres boudeuses, rageuses. Leurs regards se croisent pour la seconde fois depuis son arrivée mais cette fois-ci c’est différent : le masque est tombé et son absence révèle tout un panel d’émotions qu’il avait préféré ignorer, pris par sa propre nervosité. Parce que s’il y a quelque chose qu’il sait faire, c’est s’asseoir sur le ressenti d’autrui pour privilégier ses sentiments à lui. Ses yeux clairs soutiennent ceux de Kaz, cependant, avec la conviction imbécile que les baisser serait échouer. Merci, qu’il lui dit, et y’a pas besoin de déchiffrer quoique ce soit pour deviner que y’a aucune gratitude dans l’attitude tandis qu’il s’avance vers lui, la colère à peine camouflée. Sans doute n’a-t-il même pas essayé de la planquer. Mikhaïl a le réflexe de se redresser, dos droit, menton à quatre-vingt-dix degrés, les doigts se resserrant instinctivement autour de son poudrier, refusant de reculer (t’étais pas venu pour t’excuser ?). J'espère que t'as eu une bonne place. La prochaine fois tu m'appelleras et on fera en sorte de se voir avant ? On appellera Noora aussi puis après on sortira tous ensemble, t'en penses quoi ? Pomme d’Adam qui monte, descend, les lèvres frémissent pour tenter de retenir misérablement un sourire provocant. L’attaque est vicieuse, saupoudrée d’affections hypocrites, et ça lui donne envie de mordre, de le secouer. De lui expliquer. Il n’a rien à dire, pourtant, coupable jusqu’au bout des doigts, et ce simple fait l’enrage davantage. Dis-moi sincèrement à quoi tu pensais en venant ici ? C'est une tentative comme une autre pour essayer de récupérer ce qu'on a perdu ? Non, pardon. Ce que tu as détruit ? Y'a un million de filles dans l'univers et toi tu prends la seule que j'aime, comment je peux pardonner ça ? La deuxième salve est frontale et, durant une seconde, son regard vacille, flanche presque, et se détourne finalement pour se poser sur le dos de celui qu’il considère toujours comme son ami alors qu’il s’éloigne pour s’écrouler dans le canapé. Il déglutit une nouvelle fois, Mikhaïl, mais la colère est étouffée sous une vague immonde de honte dont il n’arrive pas à se défaire, qui le prend à la gorge et l’étrangle, le rendant muet.

Ce qu’il a détruit, au fond, il n’en a pas grand-chose à faire, il n’en a jamais grand-chose à faire : tout ce qui compte, c’est de ramasser les morceaux et réparer, toujours persuadé que rien n’est jamais brisé pour l’éternité. C’est la mention de Noora qui le remue, sa simplicité à parler de la femme qu’il aime comme il l’aurait fait autrefois, et le souvenir des réactions qu’il aurait eues à l’époque, Mikha ; les blagues vaseuses l’humour (mal)adroit. C’est, aussi et peut-être surtout, le pardon qu’il lui refuse sèchement, lui coupant arrachant l’herbe sous les pieds et le laissant con avec sa tentative de discussion. D’explication. Qu’il n’avait toujours pas (il en avait toujours une autrefois). Y’a le mélange dégueulasse de culpabilité et de fureur du gosse refoulé qui se livrent combat à l’intérieur, l’envie de s’excuser et l’envie de se mettre à tout casser (puisque de toute façon il n’y a apparemment plus rien à sauver, c’est ça ?) qui se glissent tour à tour sur le bout de sa langue, et quand il prend la parole il n’est pas certain d’avoir décidé quel côté a remporté, KaseyMerci d'être venu mais la prochaine fois te donne pas tout ce mal, pour toi comme pour moi vaut mieux qu'on en reste là. Mes amitiés à Noora surtout. Et il éclate de rire, Mikha, incrédule et vexé, l’orgueil froissé, il rit encore quand il se dirige vers la sortie que Shahs tient grande ouverte pour lui (le traître), j’y manquerai pas Kasey. Il est presque dehors, presque parti, c’est presque fini quand il se retourne et, qu’enfin, la lutte intérieure se termine. Mais je suis sûr que tu pourras lui transmettre toi-même, non ? C’est pas comme si Kamikaz et Nova, c’était vraiment fini, right ? Le sourire a complètement disparu de son visage, mais ses yeux pétillent encore légèrement, comme si tout ça n’était qu’une vaste blague (et peut-être est-ce le cas). Pour toi pas, en tout cas. Y’a le réveil de Noora, les messages échangés et parfois planqués, y’a les manques dans leurs échanges à eux, qui s’infiltrent dans son crâne et le lâchent pas. C’est sans doute injuste de lui reprocher, mais il peut pas s’en empêcher, t’aurais fait la même chose que moi dans la même situation. Vous étiez plus ensemble, vous fonctionnez pas ensemble, et t’es frustré parce que j’en prends meilleur soin que toi. Les mots n’ont aucune putain de saveur, les engueulades quotidiennes enterrées quelque part bien au fond pour ne surtout pas les laisser glisser, et le poudrier va finir par exploser entre ses doigts s'il ne se calme pas. J’étais venu m’excuser, comme tu l'as si bien deviné. Peut-être. Probablement pas. Pas s’il avait pu s’en tirer sans l’exprimer. Mais t’es pas foutu de voir autre chose qu’elle, alors que j’suis venu pour toi et moi. Parce que ça devrait être aussi simple que ça, à ses yeux, peut-être parce qu’il n’a jamais aimé comme – tais-toi. Il se tient toujours à l’entrée, le corps tendu, à l’affût, mais il hausse les épaules, endosse le rôle détaché qu’il aimerait pouvoir incarner (peut-être serait-il crédible si ses entrailles n’étaient pas en train de hurler). J’dis ça pour toi, passe à autre chose, Kaz. Ça vaut mieux.

Est-ce qu'il est encore temps de s'excuser ?
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