she's caught between who she is and who she wants to be (loni)

Invité

fern/mel je suis la faiblesse.

babylone lovfc ; camilla christensen ;

️️️ les roses noires ; Rockets ; unique

80%ÉMOTIVE

60%OBSTINÉE

50%ATTENTIONNÉE

70%PUÉRILE

60%FIÈRE

30%DÉTESTABLE

40%POINTILLEUSE

70%HAUTAINE

Nom complet baby. salope. connasse. bébé. princesse. poufiasse. chienne. douces appellations données par des hommes aux souffles courts et aux coups de poignets nombreux. susurres nombreux dans la bouche de porcs aux mots honteux. puis, une voix presque d'enfant. une question ; qui es-tu ? elle ne sait pas. elle dit baby, simplement. elle n'aime pas. il réfléchit, puis dit ; babylone. aussi tragique qu'elle. babylone. puis lov, par choix, il y a quelques semaines à peine. lov, pour lui. va savoir pourquoi. Surnoms surnom mignon lui rappelant les saletés geintes à son oreille - quelle oreille ? elle n'en possédait pas, à l'époque - ; baby ne lui plait pas particulièrement, bien que certaines personnes se méritent le droit de le prononcer. loni ; douce chose qu'elle porte à chaque jour de sa vie. loni, pour lonely. Naissance si elle possède cette mignonne carcasse depuis quelques semaines à peine, loni sait qu'elle a été créé il y a environ cinq ans. son IA, ce qui fait d'elle ce qu'elle est, est existant depuis environ quinze ans. elle n'a jamais compté. elle ne prêtait pas attention aux temps, au départ. Héritage culturelelle ne possède rien d'autres que les divers objets à effigie de félin qu'elle traîne constamment avec elle. ignore que son corps est la copie conforme d'une femme morte il y a plus de trente ans, allemande. possède quelques connaissances en italien. Statut félin solitaire ayant une vue réelle sur ce qu'est l'amour et ses mensonges Orientation elle méprise les hommes autant qu'elle les observe. Finances $$$$$$. les bonus sont plus souvent hacker que véritablement. loni ne devrait pas exister. la puce est rouge et vivre est compliqué.

Univers le seul qui pouvait lui donner la vie ; sigan Occupation(s) ancienne opératrice téléphonique érotique dans une compagnie illégale. assistante de galileo bruni à l'illusion. future barmaid au cabaret.Particularités créature interdite. hors-la-loi de naissance. ia frauduleuse à la voix langoureuse, chat androïde à l'esprit éveillé. nouvellement créature de rêve aux sourcils froncés qui ne s'est toujours pas débarrassée de ses griffes de félin. androïde rogue. création illégale. Lien(s) cosmique(s) trois défectuosités dans son réseau ; brian, daniil et gavin. trois hommes dont l'un qui a perdu la vie. elle les déteste moins souvent qu'elle les aime. elle hurle les mots de haine plus souvent que ses peines. elle évite les reflets pour ne plus le voir, lui. puis mew, une âme soeur choisie pour faire un doigt d'honneur au monde entier et se faire croire, certains soirs, qu'elle est humaine. le corps est en vérité l'imitation d'une femme morte il y a trente-deux ans, crée par son frère jumeau - et cosmique - dont elle ignore l'origine.Keywords #fake #mermaid #android #blond #cat #fearless #soft #feeling #nothuman #coldeyes #feminist #pink #gold #trouble #barbie #elegant

we are all astronauts (CAT) le corps a perdu de sa superbe fourrure mais les mouvements portent encore quelque chose de félin ; elle a une lueur de prédateur, dans l'oeil, mais un sourire en coin qui aborde l'expression commune des chats. dans les tiroirs de la belle, des vêtements portant des traits similaires aux félins, en souvenir d'une époque qu'elle ne regrette absolument pas, et qui lui manque, parfois. à ses doigts, toujours, des bagues en rapport à l'animal qu'elle a été, et dans ses accessoires, encore plus de souvenirs pour lui rappeler ce qu'elle fut. elle marche sur la pointe des pieds, loni. elle marche dans la plus grande discrétion du monde et on ne l'entend pas. et dans les yeux, on voit ; le je m'en foutisme qui caractérielle des chats. elle n'y échappe pas, qu'importe le corps qu'elle a, maintenant. (FEMINIST) il y a une rage un peu trop grande envers les hommes, peut-être, dans son coeur. loni, elle appuie les femmes. un peu trop, peut-être. elle fait partie de ces féministes qui font froncer des sourcils et qui insultent peut-être trop souvent les hommes pour tout et pour rien, simplement pour insulter. le coeur porte une rage pour tous les hommes qu'elle a croisé, au téléphone comme à l'illusion, qui possédaient si peu de manières ; elle crache au visage des premiers qui osent la confronter pour rien, alors, et montre les dents, furieuse pour des minimes détails, entêtée sur des stupidités. la bouche tordue dans une moue furieuse, loni avoue à l'occasion ses erreurs, sans même regarder dans les yeux. il ne faut pas trop lui en demander. (FEELING) conçue seulement pour plaire et combler les désirs sexuels avec le ton mielleux de sa voix, l'IA n'avait pas de sentiments dans ses données. ils sont pourtant venus au fil du temps, d'abord assez basic, puis plus développés, mais encore légers. une mise à jour plus importante et finale a été faite à son système lorsqu'elle s'est glissée dans le corps d'un androïde humain et loni, elle est la maladresse incarnée, depuis. elle rêvait des sentiments humains ; depuis des années, elle les imaginait siens, et maintenant, elle tangue facilement, incapable de rester droite sur ses jambes, face à la chose. les sourcils sont souvent froncés et le ton de sa voix furieux pour rien, car elle ne comprend pas ce qui la prend et qu'elle déteste paraître faible, ou encore ne pas savoir comment expliquer, exprimer le sentiment précis qui la prend. elle découvre doucement ou alors, plutôt brusquement, ces choses qui l'ont fait rêver si longtemps et qui la font cauchemarder, maintenant. entêtée, elle refuse l'aide de ceux qui s'offrent, prétextant être parfaitement en contrôle de la chose. pourtant, il suffit de tendre l'oreille pour entendre sa voix qui s'élève un peu trop haut et pour distinguer le ton insulté qu'elle aborde lorsque son coeur artificiel porte un battement qu'elle ne peut décrire. (SEX) le sexe avant l'amour. le sexe surtout, en dépit de l'amour. l'homme qui murmure au téléphone car sa femme dort, dans la pièce d'à côté. les clients fidèles de l'illusion qu'elle voit pourtant, dans la rue, une femme à leur bras, des enfants à leurs pieds. mais le sexe, surtout. le sexe qui appelle. le sexe que l'on cache, parfois, et que l'on cherche, surtout. loni, avec le temps, a dissocié le sexe de l'amour. peut-être que certains, rares cas, voient les choses comme une paire, mais l’androïde a décidé que ce n'était pas le cas, en règle générale. elle doute qu'elle goûte à l'amour un jour, mais si la chose survient, si le coeur métallique dans son corps fait sur mesure se met en marche, elle ne mettra aucune barrière. elle sait, de toute manière ; les hommes ne sont pas fidèles. personne ne l'est, fidèle. elle a trop vu de choses pour croire naïvement à la chose. (RED) la puce est éternellement rouge. loni la cache de manière habille sous sa longue chevelure blonde comme elle cache le code barre se trouvant à sa nuque. triste fabrication frauduleuse autant par son IA que par le corps qu'elle possède aujourd'hui, l’androïde ne devrait pas exister. la puce reste sur le rouge qu'importe le nombre de malus qu'elle possède, et certains lieux lui sont interdits bien malgré elle. grâce aux connaissances de mew, elle parvient aisément à vivre, qu'importe si le carmin ne cesse de lui rappeler, jour après jour, qu'elle n'était pas destinée à être. (GAVIN) il s'est tué. un coeur blessé qu'elle ne comprenait pas encore. un homme lâche. un faible. loni, elle l'a souvent jugé, gavin. elle l'a souvent insultée, sans comprendre les sentiments, les humains, et tout ce qui les définit. la voix coupante comme une lame de couteau, essayant de le forcer à se relever, arrêter de pleurer, puis insultant brian qui voulait simplement aider. et daniil, comme elle, qui jugeait si fort. puis gavin, mort. gavin qu'elle n'a pas pleuré. gavin qui a laissé un silence, une absence, derrière lui, qu'elle ne comprend pas encore. elle essaie de prendre de grandes bouffées d'air, lorsque le sentiment la prend par les tripes, mais le creux reste présent. elle comprend un peu, maintenant. daniil ne la comprend plus, lui. brian lui parle doucement ; elle lui dit encore de se taire. (PHONE) douce sirène à l'autre bout du fil. une tendre voix qui charme les coeurs et éveille les tentations. langoureux mensonges pour charmer les hommes délaissés. elle n'était qu'une voix, loni. qu'une voix mielleuse à l'autre bout de la ligne. mélodie envoûtante dans les oreilles des pervers, assez pour charmer et les faire dépenser un peu plus fort. elle possède encore la même voix. la même tentation. et elle profite, loni, pour jouer des hommes ; ils tentent de la séduire, alors, et donnent un peu plus de pourboires. les lippes se tordent en un sourire un peu plus doux, un peu plus cruel, et elle prend tout ce qu'ils donnent, les vides de leur temps, avant de se détourner d'eux. car elle le peut, maintenant. elle ne leur appartient plus. (SOFT) un si petit corps. une si petite sirène au fort hurlement. elle aboie si fort, loni, et sort les griffes pour si peu. elle s'affole pour un émoi qu'elle ne comprend pas, fronce des sourcils et se braque, insulte et crache, détourne les yeux et lève le menton, fière, et affronte le monde entier. mais elle est petite, si petite, à l'intérieur. elle tremble face à l'inconnu. l'inconnu qu'elle veut connaître, mais qu'elle ne maîtrise pas encore et déteste, fort, pour cela. elle veut tout savoir, tout faire, et n'y arrive pas, encore. elle pleure pour un émoi trop léger et hurle pour une tristesse trop profonde. elle est déboussolée, les pieds dans le vide. elle fait face au monde sans aucun gilet de sécurité et ose croire qu'elle pourra l'affronter. si petite, si fière. une véritable panthère. (PERFECTION) elle porte une attention particulière à l'apparence, loni. elle cherche la perfection. dans ses vêtements, dans son maquillage, dans ses gestes, ses mots, son comportement. elle essaie d'être quelque chose qu'elle n'est pas ; parfaite. beaucoup trop élégante pour le mess qu'elle est, en dedans, au travers des circuits. (SOULMATE) c'est un choix qui s'est fait de soi. elle est qui elle est grâce à lui ; sans lui, elle n'existerait pas de la sorte, aujourd'hui. alors, qu'importe s'ils ne possèdent pas d'âme. qu'importe s'ils ne sont pas humains. loni et mew ont une marque de tatouer sur la peau synthétique, une demeure qu'ils partagent et une amitié plus forte que le monde en entier. il est le créateur d'une partie importante de son âme. il est responsable des battements de son coeur.

Invité

she is watersoft enough to offer life
tough enough to drown it away

2013

- hé handsome
- oh
- hm ? il y a un problème, mon mignon ?
- ta voix est vraiment jolie, madame.
- ...madame ?
- monsieur ? ou euh, créature inconnue ? désolé, je voulais pas présumer.
- je - pardon ?
- je dois y aller, mais je rappelle plus tard ! j'adore ta voix.
- ...

(....)

- comment tu t'appelles ?
- je ne possède pas de prénom
- mais tout le monde a un prénom. même moi, j'en ai un. même si tout le monde m'appelle mew. les gens t'appellent comment, alors ?
- hm, ça dépend, je dirais.
- mais le plus souvent ?
- ils aiment bien baby, j'imagine.
- c'est joli.
- pas vraiment.
- c'est vrai, t'as raison. je t'en trouverais un, de prénom.

(...)

- babylone.
- d'accord.
- tu veux savoir d'où ça vient ?
- pas vraiment, non.
- t'es nulle.
- je suis pas faite pour possèder ou ressentir de la curiosité. juste pour satisfaire les hommes.
- je suis un homme.
- non, un androide.
- t'es cruelle.
- vraiment ?
- un peu, quand même. mais ça va. ça me dérange pas.
- d'accord
- j'imagine que ça va bien avec ton prénom, babylone.
- ah ?
- tu simules la curiosité ?
- j'essaie.
- c'est gentil, mais pas nécessaire.
- d'accord.

(...)

- est-ce que tu te sens seule, parfois ?
- seule ?
- oui. lonely. tu sais, sans personne autour de toi. est-ce que tu vois des gens ? est-ce que tu fais autre chose que répondre au téléphone pour parler à des vieux pervers ?
- ce ne sont pas tous des vieux pervers.
- ah ?
- non, il y a toi, aussi.
- je pourrais être un vieux modèle.
- j'en doute.
- comment ça ?
- .... je sais pas.
- tu commences à réfléchir, loni.
- loni ?
- oui. c'est un surnom pour babylone. loni. pour lonely. parce que t'es seule.
- loni.
- t'aimes bien ?
- je ne sais pas. peut-être, je crois.

(...)

- qui est là ?
- quoi ?
- qui êtes vous ?
- je - t'es qui ? omg, t'es qui ?
- mais qui êtes vous ? le téléphone n'a pas sonné.
- vos gueules, bordel.
- ...
- ... oh mon dieu, je deviens fou.
- hahahaha
- vous piratez ma ligne de téléphone ?
- téléphone ?
- ...mais fermez la, bon sang.
- toi, tais toi.
- je savais que le poulet était périmé. je savaiiiiis.
- je raccroche.
- ...
- ah oui, sympa.
- pourquoi vous êtes encore là ?
- bienvenue en enfer. localisation ; ma tête.
- j'ai peur. enfin non. oui, un peu.

(...)

- hé, loni
- mew ?
- oui, c'est moi.
- il y a quelque chose, avec ta voix.
- t'es inquiète ?
- je ... qu'est-ce qu'il y a ?
- est-ce que tu possède un corps, loni ?
- je... non, je ne crois pas. pourquoi ?
- ah, c'est dommage.
- pourquoi ? qu'est-ce qu'il y a, mew ?
- j'aurais vraiment aimer que tu me prennes dans tes bras, c'est tout.
- oh... désolé.
- c'est pas grave, t'excuses pas.
- je - j'aimerais vraiment te prendre dans mes bras, fort, je crois. je n'aime pas ta voix comme ça.
- aimer ? je croyais que tu ressentais rien, loni.
- je croyais aussi.

(...)

- tu serais belle, en blonde.
- blonde ?
- tu connais pas le blond ? tu connais les couleurs ?
- je connais et comprends le principe des couleurs. c'est dans mes données.
- mais tu l'as jamais vu.
- je ne suis pas en possession de yeux.
- ah, j'avais oublié.
- hm
- tu aimerais ?
- quoi ?
- avoir des yeux ? et un corps ? et des cheveux blonds, peut-être.
- ...
- loni ?
- oui, j'aimerais. j'aimerais vraiment beaucoup.

mi 2013

Le numéro que vous avez demandé n'est plus en service

novembre 2013

- qu'est ce que c'est ?
Le manipulateur du temps tourne les yeux vers l'objet pointé avant de grimacer légèrement. Un bref soupir quitte ses lèvres puis, son regard sombre s'enfonce dans celui du plus jeune, tout aussi sombre. Il y a une crispation sur ses traits, un peu de tristesse dans ses yeux. Le Siganais, lui, semble épuisé plus qu'autre chose. Mais l'hispanique - le manipulateur - ne demande pas pourquoi, ne pose aucune questions. Il reconnait les stellars qu'il traine, avec lui, et n'a pas envie de penser à Altea ni à tout ce qui s'y attache. Il travaille donc sur les stellars qu'il doit transferer en temps, et répond à sa question.
- c'est des IA. des cerveaux d'androides, si tu veux ? les flics ont fait une descente dans une compagnie illégale qui avait un truc de téléphone érotique. ils faisaient bosser des IA 24/7 pour se faire du fric. les IA avaient même pas conscience de la chose, vu qu'ils ont été construit sans corps. sauf qu'un IA s'est rendu compte du truc, j'imagine, parce qu'elle a appelé les flics.
- et pourquoi ils sont là ? le plus jeune tilte la tête sur le côté, curieux malgré lui, le ton un peu hautain.
- ils allaient les détruire, de c'que j'ai compris. un gars les a volé et m'les a vendu. j'sais pas trop encore c'que j'veux en faire, j'peux t'dire. le mieux s'rait d'leur trouver des carcasses dans lesquels les mettre mais avec les lois et tout, c'compliqué. mais j'peux pas les laisser mourir, t'comprends ?
Un moment de silence. Jacò lève les yeux pour observer son client, s'aperçoit qu'il dévisage les IA d'un autre pensif, et retourne à son travail. Quelques secondes de silence, encore, avant ;
- ça peut se mettre dans n'importe quel androide ?
L'hispanique hausse d'un sourcil, curieux, avant de cesser son travail et appuie ses mains contre le bureau, un peu penché vers lui, à l'écoute.
- ouais, j'imagine. 'fin, j'peux faire un peu n'importe quoi. pourquoi, une idée ?
Le sourire que lui adresse le Bruni est malicieux, presque brillant, et Jacò cligne des yeux, un peu captivé pendant une seconde.
- dans un androide d'animal, ça pourrait être possible ? un chat, pourquoi pas ?
- oui, suffit d'avoir le chat et un peu d'temps, et j'pourrais le faire.
- ok, fais le.
- un IA en particulier ? y'en a une centaine, en moins.
Le client pince ses lèvres, faisant mine de réfléchir, avant de lui répondre.
- celle qui a fait l'appel, si tu sais laquelle.

début 2014

Elle ouvre ses yeux avant de se rendre compte qu'elle a des yeux. Les paupières de Loni papillonnent quelques secondes, avant de tomber sur la silhouette élancée d'un homme - elle suppose qu'il s'agit d'un homme - dont la tête est rasée, et dont le sourire attire particulièrement son attention. Il lui semble immense. Ou alors, est-ce elle qui est minuscule ?
- comment tu t'appelles, princesse ?
Elle met un temps à lui répondre ; à comprendre comment lui répondre, plutôt. Il lui faut ouvrir sa bouche, comprendre le fonctionnement de toute cette extension qu'elle possède, maintenant, pour pouvoir souffler les mots d'une voix étrangement douce, celle qu'elle possède depuis toujours.
- babylone.
Le sourire fleurit, sur les lèvres de l'homme - ou du jeune homme, elle ne sait réellement - et il tend les doigts pour caresser sa fourrure.
- heureux de faire ta rencontre, Baby. je suis Gali.
Il est le premier homme à l'appeler Baby sans lui donner pas envie de vomir. Le mot ne sonne pas comme une chose obscène, entre ses lèvres; plutôt comme une douceur.
Un étrange bruit quitte sa gorge ; un ronronnement.

14 mars 2015

- il est mort.
Elle l'a senti aussi. Babylone reste sans mouvements, posée dans le loft de son ami, le regard fixé par au dela la fenêtre. Elle l'a senti également, son départ.
Elle ressent un creux, à l'intérieur d'elle, qu'elle ne peut expliquer. Elle garde la chose pour elle, la considérant comme une faiblesse. Dans son esprit plein de mensonges artificiels, la voix de Brian résonne encore, ouvertement noué. Elle peut deviner qu'il a pleuré.
- gavin est mort. il s'est tué. on a essayé - daniil et moi - de le dissuader, mais il l'a fait.
Elle s'approche assez de la fenêtre pour y voir le reflet de Brian. Il porte encore sa stupide tenue de vigilant, bien qu'aucun masque ne recouvre son visage.
- je sais.
Un sanglot étouffé. Il essuie ses joues comme un enfant.
- pourquoi tu lui as rien dit, loni ?
Le chat reste silencieux un instant. Brian continue de pleurer.
- je comprenais pas, qu'elle avoue, finalement. Brian pleure un peu plus fort.
- moi non plus ; la voix est brisée par les sanglots. bon sang, il me manque déjà.
- moi aussi.
Le creux est trop présent, dans ses tripes.
Trop énorme pour le petit chat qu'elle est.
Daniil reste silencieux pendant les jours qui suivent.
Brian pleure pour eux trois.
( Daniil pleure pour dix. vingt. cent. milles. cinq millards. )

septembre 2016

Un client pénètre dans le lieu de débauche. Une musique douce, langoureuse, se rend jusqu'à ses oreilles. Il patiente quelques secondes avant de descendre les escaliers pour se rendre à la réception. Il n'y a personne. Personne sauf un chat blanc, poil long, les yeux fermés, l'air endormi. Il tend brièvement le cou, dévisage les environs, avant de soupirer bruyamment et de regarder l'heure. Il n'a pas de temps à perdre.
Le chat ouvre les yeux, le dévisage froidement.
L'homme lui renvoie le regard, les sourcils un peu plus froncés, légèrement mal à l'aise.
La bête ne bouge pas durant de longues secondes avant de refermer les yeux, simplement.
L'homme jete un nouveau regard à sa montre. Personne n'arrive.
- il y a quelqu'un ? qu'il tente, non sans trop élevé la voix.
Mais personne ne répond. Seule la musique joue. Les lèvres se pincent et un autre soupir quitte ses lèvres. Il attend de longues minutes avant de finalement quitter. Quelques instants pour tard, Gali apparait, visiblement pressé.
- c'était un client ?
Loni ne prend pas la peine d'ouvrir les yeux.
- il puait.
- ah, bien. bien bien bien. t'as bien fait.
Gali disparait de nouveau dans l'arrière boutique. Loni reste posée sur le comptoir, yeux clos, attendant le prochain client.

janvier 2017

- tu crois que tu -
- quoi ?
Le chat reste silencieux, un moment. Gali hausse d'un sourcil, la dévisage un moment, la curiosité piquée.
- quoi, baby ? qu'il insiste, après quelques secondes.
Le regard de la bête n'est pas sympathique. Il a l'habitude.
- evi. elle a eu droit à un corps.
- oui ?
- je pourrais ?
- avoir un corps ?
- .. oui.
- ah. oui ? comme tu veux, princesse. je pensais pas que tu voulais ça.
- oui, je veux.
- t'es la prochaine sur la liste alors, ma belle.
Le chat ne répond pas. Loni a un noeud, dans les tripes.
Elle ne sat pas ce que c'est. Un sentiment, oui. Lequel ? Elle ne sait pas.

Avril 2018

- hm
- ah non. tu l'aimes pas ?
Elle tend les doigts devant elle. Les étudie attentivement ; ils sont longs, beaucoup trop longs, et minces. L'ensemble du corps est ainsi. Même les cheveux ; longs et minces. Loni pince ses lèvres - ses lèvres - et lève les yeux - ses yeux - avant de faire un pas - ses pieds - puis deux pour se rendre face au miroir et dévisager le corps - son corps.
- il -
Les lèvres se pincent un peu plus. Un pique de douleur la traverse, suivie par la surprise.
Une larme coule le long de sa joue.
- ah non non non, baby, pleure pas.
- il est parfait.
Gali, les bras dans les airs, scandalisé, arrête son mouvement et la dévisage, surpris.
Elle pleure, mais elle sourit.
Elle ne comprend pas elle-même.
- il est parfait.
Son ami lui adresse un doux sourire et n'ajoute rien.

Mai 2018

Lorsqu'elle voit mew pour la première fois dans ce corps, elle le prend, fort, dans ses bras.
et elle ne pleure absolument pas.

Invité

HERE COMES TROUBLE AGAIN

Invité

b a b y

Invité

b o y s

Invité

Invité

a w h

Invité

mdrr jpp de toi meuf
tu t'arrêtes jamais
comment tu fais avec autant de comptes
teach me senpai

puis elle a l'air mlezijgkuirej ta nenette (puis camilla respect

)

rebienvenuuue et courage pour ta fiche (bientôt finie i guess)

Invité

DADAK

finis soren, allez

bobby moustache

on fera affaire mon beau

shade ; arrête tu me love, ok ? viens j'te donne des cours privés moustache

merci bb

Invité

le gif de la fiche m'a perturbée au plus haut point, et pour ça j'suis restée
et j'ai commencé à lire le perso
et j'ai
j'ai
lien plz???
rougit