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 (jayco#1) do i ever cross your mind ?

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l'insonorisation est bonne. ou du moins, jacò le présume, étant donné qu'il fait hurler diverses chansons depuis près d'une heure pour faire des tests de sons et finaliser les choses. une jambe ramenée contre son torse, la tête posée contre son genou, l'hispanique ajuste diverses touches pourtant parfaites depuis près de trente minutes, déjà. il essaie de passer le temps. il essaie de s'occuper sans réellement trouver quoique ce soit, bien qu'il est intéressé par le second aspect de l'entreprise, en bas, qui offre du charnel. l'idée reste dans la tête, pourtant, et le corps ne bouge pas. il est intéressé, certes, mais il n'en ressent pas l'envie.il n'a, à ce jour, jamais couché avec un androide. et une part de lui, trop niaise peut-être, garde la chose pour un chaton qui se laisse désirer. un chaton à propos duquel il a sorti une chanson ainsi qu'un vidéo clip la veille et dont il n'a pas de nouvelles. mais il n'y pense pas. il essaie de ne pas y penser, du moins. personne n'est là pour l'occuper. l'endroit est vide, les employés sont occupés à l'illusion. le cabaret est abandonné jusqu'à l'ouverture et il n'y a que lui présent pour les dernières finalisations, juste pour faire plaisir à ashley. juste pour la faire sourire, car elle faisait cette moue et qu'elle mimait un semblant de larmes et forcément, jacò a cédé avant même qu'elle ne commence réellement son jeu d'actrice. il est faible. il grimace en y pensant, avant de sourire un peu, puis beaucoup, puis les épaules se secouent doucement sous un rire faible. c'est pour ça qu'il l'adore autant, au final. pour ce minois auquel il ne peut rien refuser, jamais. l'hispanique lève les yeux au ciel et se redresse, lance un regard vers la grande porte. il attend depuis une éternité. ashley a dit, avant de le quitter, que quelqu'un viendrait pour les jeux de paris et viendrait voir avec lui comment il désirait que le collecteur de temps fonctionne. jacò en a quelqu'un sous la main qu'il modifie depuis un moment déjà et suppose qu'ils pourraient parfaitement faire l'affaire, mais le gars n'est toujours pas là, et il a donné sa parole. et puis, mine de rine, il meurt d'envie de faire la conversation avec quelqu'un.
dans les haut parleurs, les premières notes d'une chanson résonnent, assez pour le faire frissonner et sourire à la fois. jacò tourne un regard nostalgique vers un endroit sans but et chiquitita, dime por que tu dolor hoy te encadena qu'il chante doucement, un peu emporté par la musique, avant que les doigts ne cherchent un micro - il doit le vérifier, après tout, même s'il l'a déjà fait cent fois - et qu'il l'ouvre pour se mettre à chanter, fort, avec les chanteuses d'abba. il abandonne le palier des consoles pour se rendre sur la scène, les paroles presque hurlées par sa gorge et un public dans sa tête, un plaisir un peu trop fou - la solitude ne lui fait pas - dans les tripes, chantant. chiquitita, sabes muy bien que las penas vienen y van y desaparecen il n'entend pas la porte qui s'ouvre, au travers des paroles qu'il chante trop fort et de la musique, et ne voit pas la personne pénétrer les lieux, car l'hispanique s'est échoué sur les genoux, dos à la scène, dans une chorégraphie étrange qu'il ne vaut mieux pas connaître. lorsqu'il se redresse pour, certainement, se lancer en bas de la scène pour un peu plus d'éclat, le regard percute, malgré les lumières de la scène, une silhouette. si la chanson continue de crier dans le cabaret, jacò cesse de chanter, son rire traversant le micro pour se faire entendre dans l'endroit entier. c'est toi le gars ? p'tain t'étais lent. un peu plus et j'partais en tournée avec abba. le rire s'élève encore et jacò passe ses doigts dans sa crinière, légèrement en sueur, les yeux plissés tenter de voir le visage de l'autre. tu t'appelles comment ? t'es le mec de gali ou j'sais pas quoi, c'est ça ? ça paraît qu'tu t'y connais en jeu, t'as eu le jackpot avec ce gars. chapeau. et tu - sa voix hurle et résonne dans ses oreilles, avec la musique. jacò grimace et se force à arrêter de parler pour se rendre à la console, après lui avoir fait un signe de la main, pour éteindre la chanson d'abba. lorsque chose faite, il descend de la scène à pas de courses, un grand sourire sur les lèvres.
c'est là qu'il voit son visage. jacò juge, à peine une seconde. le sourire se crispe, mais reste. il connait le principe des jumeaux. il sait comment la chose fonctionne. il lui est arrivé, de loin, de voir des gens qu'il connait d'altea qui ne sont pas d'altea. souvent des connaissances plus qu'autre chose. il n'y a que ashley dont il connait la jumelle. il ne pensait pas tomber sur le jumeau du king. il ne pensait pas penser au king, encore moins se souvenir de lui. les lèvres se pincent une minime seconde avant que le sourire ne soit de nouveau présent, trop grand pour étouffer le moment de doute, avant qu'il ne lui tende la main. canon les tempes blanches. ça donne un style. j'suis jacò, le plus grand fan d'abba. essaie pas d'voler ma place, j'mords. les paroles sont accompagnées d'un rire. la tête est remplie de souvenirs.
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Reprendre le travail fait du bien à Ajay. Il a passé les derniers jours chez lui à se reposer, afin de récupérer pleinement depuis son retour. Ce matin, il s'est réveillé en même temps que Gali et n'a pas trouvé le courage de retourner se coucher dans le lit vide. Sa venue au cabaret n'est prévue que plus tard et il n'aime pas assez Sigan pour aller y passer une journée. Il a apprit à se servir de leur cafetière et s'est étonné d'apprécier le goût du café, contemplant la vue de leur terrasse par la même occasion. Un sentiment de paix dans la poitrine. Il serait resté là le temps d'une vie. Malgré tout, il s'est habillé pour aller acheter des capsules de thé et s'est rendu jusqu'au magasin avec Opal. Elle s'est arrêtée au rayon jouet et ils ont passé une heure à regarder ce qui existait. Elle sautillant de tous les côtés et Ajay l'œil attentif aux prix. Même si l'argent n'a jamais été un problème, plus depuis longtemps. Le temps de la rue est révolu.
Quand il était petit. Ajay jouait avec des figurines de super-héros ou dans le jardin avec Romir. Avoir un frère est utile quand on s'ennuie, mais Opal n'a que sa compagnie. C'est l'excuse qu'il a trouvé quand il a accepté de lui prendre sa poupée. Elle a bien le droit d'avoir des jouets, de s'amuser et de profiter. Elles sont aujourd'hui plus jolies, plus en forme et celle que la blonde a choisie porte une coupe courte qui lui fait penser à Billie. Il en oublié de prendre le thé.
Quand il débarque sur Sigan il est épuisé.
A midi il a essayé de faire découvrir les légumes à Opal mais elle n'a pour l'instant accepté que les courgettes et les carottes. Comme elle chouinait, le King a fait des crêpes et s'est laissé distraire par la bouille satisfaite de la gamine. Elle s'est visiblement régalée, car elle n'a pas fait de bruit de l'après midi et s'est endormie dans ses bras quand il a allumé la télévision. Ajay ne passe pas beaucoup de temps devant l'écran, mais il a voulu écouter les infos au cas où des affaires de disparition s'étaient médiatisé. Il est mine de rien content d'avoir disparu dans un autre monde. Le gouvernement d'Altea n'en dit rien à propos des monstres. Peut être qu'ils ne savent même pas. Ou alors, ils s'assurent de ne pas laisser de témoins.
Il ne s'est pas reposé et Opal a voulu jouer avant qu'il ne parte.

Gali lui a parlé d'un gars fiable, qui s'occupe de régler les compteurs de temps, quelque chose comme ça. Lui même ne soiuhaite pas trop s'y intéresser, il trouve la monnaie Siganaise malsaine. Il ne s'imagine pas donner littéralement de son temps pour quelque chose d'aussi vain que le jeu, mais c'est ici dans les mouers. Le cabaret comportera donc une partie où les gens pourront jouer avec leur temps et Ajay désire s'y impliquer personnellement. Il n'a pas ouvert de salle depuis celle qui se trouve au Deck. Les autres sont de l'initiative d'un Jack, il ne fait que valider les projets mais laisse ses hommes de confiance s'en charger. S'impliquer dans le projet qui a en plus beaucoup de valeur pour Gali lui fait réellement plaisir et lui donne envie de réitérer sur Altéa. De franchir le cap et faire des Nulls une entreprise légale tout aussi lucrative. Au moins une branche légitime.
Quand il arrive, un sourire se dessine sur ses lèvres. Le jeune homme écoute une chanson que lui même a connu dans son enfance - ce qui est étonnant vu qu'il vient d'Altea. Le King se laisse guider au soin de la voix du comique. J'étais occupé avec notre... Fille... Il ne sait pas exactement s'il est sensé en parler ou la considérer comme leur fille. Pour lui c'est une évidence, du moins, il n'a aucun mal à utiliser le mot. Comme avec Max. Seulement la peur de faire une connerie ou de dévoiler quelque chose que Gali voulait garder secret. Il ne le connaît pas assez pour savoir.
Il a un moment de recul exactement comme l'ingénieur. Quelque chose dans son visage qui lui rappelle un gamin perdu. Jaco. C'est lui. Il ne peut pas se tromper, il n'y a qu'une personne dans tous les mondes qui peut avoir ce sourire, cette voix, cette gaieté dans l'âme et ce prénom. Son seul moment de pose suffit à lui prouver. Ajay ne sait pas comment réagir. Ses mains reviennent moites et il lui rend son sourire de travers. Si on pouvait éviter de parler de mes cheveux blancs merci, on est pas là pour ça. Est ce qu'il doit lui dire son nom ? Il saura de suite s'ils se connaissent vraiment ou s'ils ne rêvent pas un peu, que tous ceux de son passé reviennent à la vie. Le King s'avance pour lui serrer la main à la place, dévoilant le tatouage finement ciselé d'un diamant dans une carte à jouer. Un Altean saurait de quoi cela ressort.
La version officielle dit qu'il a été prit par les wardens. Mais Ajay n'a pas vu ni le corps ni les cendres. Seulement les larmes de sa famille. Les Velosos sont ses tailleurs Altean. Mais aussi la famille qui l'a vu pleurer Nameha à l'époque où il ne cachait que trop peur son visage. Sauf le jour de l'enterrement. Il a passé le reste de sa vie a essayer de réparer la perte de leur enfant qui lui faisait autant de peine.
Ce sont ses deux yeux pleins d'émotions qui lui ont permis de partir de l'enterrement en un seul morceau.
Enchanté, je m'appelle Ajay. Et j'aime beaucoup Abba aussi, mais pas autant que mon fiancé. Je te les laisse. La poigne est un peu trop fort, gênée.
Et si Jaco l'a oublié, c'est sans doute mieux ainsi. Allons-y, je ne veux pas te retarder.
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il n'aime pas penser au passé. jacò est, après tout, un lâche. il a parfaitement conscience de la chose. il est lâche pour beaucoup de choses. il sait que plusieurs années se sont écoulés depuis ce problème avec les jumeaux, il sait que les dossiers ont surement pris la poussière et que les gens ne le cherchent plus depuis longtemps, maintenant, et pourtant. et pourtant, il ne retourne sur altea que très rarement, beaucoup trop rarement, et il n'a toujours pas été voir sa famille. il les aime, fort. peut-être trop. il lui arrive de regarder iliana, aure, mavee et jamal et de les aimer si fort, et de s'en vouloir de les aimer si fort, car ils lui font oublier sa véritable famille. il oublie les jumeaux, ses parents, ses oncles et ses tantes, ses frères et ses soeurs ainés. il les oublie et s'en veut, pour cela, car il les aime vraiment, trop peut-être, car ils sont une grande partie de son âme. il s'en veut pour les larmes qui ont coulé et redoutent certainement beaucoup trop la colère de sa mère et les larmes de son père et aussi, les silences, les regards, les mots qui ne se disent pas et qui hurlent pourtant, au travers du vide. sa tombe est toujours là, sur altea. luna y va parfois, et jacò fronce des sourcils, lorsqu'elle lui dit ça. peut-être croit-elle qu'une part de lui est mort ou une connerie du genre. sauf que jacò n'a jamais été aussi en vie. il est vivant. il respire fort, il parle fort, il vit fort. il prend beaucoup trop de place selon beaucoup de gens, surement pour compenser l'absence de son être sur altea, mais surtout car il est né ainsi. il est né pour exister trop fort et garder l'excuse entre ses lippes, ensuite. altea est loin dans ses pensées, mais elle reste présente. comme un léger filtre contre la peau, une crèeme qui protége contre le soleil ou encore, une caresse du vent. c'est quelque chose qu'il ne peut oublier. comme les gens qui ont fait parti de sa vie avant, également. comme le king. le king qui lui apporté beaucoup. il a toujours vu l'homme comme un de ses oncles, comme un mentor peut-être. jacò ne pourrait dire grand chose sur l'homme, mais il respectait ses silences et aimait passer des moments en sa compagnie, car il dégageait quelque chose qui attirait énormément son attention. c'est grâce à lui, d'une certaine manière, que l'hispanique s'est rendu compte qu'il voulait aider les gens. être présent pour eux et leur apporter son soutien d'une manière ou d'une autre, de la meilleure manière qui soit, car plusieurs ont besoin d'un simple sourire pour alléger leur maux et d'autres, d'une simple présence à leur côté et d'un silence agréable, délicat. il a appris, en compagnie de l'homme, qu'il pouvait être silencieux. qu'il pouvait se taire et simplement être présent et que la chose, aussi simple qu'elle puisse être, faisait une différence. il a compris qu'il pouvait être plus qu'un clown ou qu'une bête d'attention. même si, depuis les années, jacò a un peu oublié la chose. il essaie encore de combler des silences qui n'ont pas besoin d'être comblé. il essaie encore d'exister trop fort pour ne pas qu'on oublie qu'il existe. c'est plus fort que lui.
l'homme en face de lui, le jumeau du king certainement, lui rappelle ajay. ajay, andrea ou qu'importe son prénom. jacò a toujours préféré andrea, pour la note un peu hispanique. ça lui faisait croire, gamin, qu'il faisait parti de sa famille. qu'ils étaient réellement liés par le sang. le sourire sur ses lippes est un peu faux, un peu forcé car le coeur est hanté par des souvenirs lourds et un noeud qui se place dans la gorge ne l'aide pas, mais il sourit. il sourit car il a longtemps cru ne plus jamais voir le visage de l'homme qui compte autant à ses yeux et qu'il le voit pourtant aujourd'hui, et il devrait être heureux de la chose. remercier le ciel ou abba, ou qu'importe, car il est heureux de le voir. de voir son visage, du moins, qu'importe si ce n'est pas la même personne. la chose est idiote, surtout en sachant que le king possède plusieurs visages, mais jacò a toujours eu le présentiment que c'était celui-là, le bon. surement car l'émotion au travers de ses iris était beaucoup plus profonde. Il se demande si, comme cet homme, ajay possède une famille. il espère que oui. à ses souvenirs, l'homme n'a connu que des tristesses et mérite du bonheur.
il grimace, jacò, en remarquant que son commentaire sur les cheveux ne passe pas crème et lui adresse un sourire un peu désolé. on en parle pas, ok. le brun c'est gold, de toute manière, le brun, tu le rock, mon gars. vraiment. il accompagne ses paroles sans queue ni tête par un clin d'oeil et une main un peu embarrassée dans sa crinière, comme un semblant de rire. de l'autre main, il essaie de lui offrir une poignée de main acceptable, car son père comme sa mère et salvatore également lui ont toujours dit qu'un homme se différencie d'un garçon par la poignée de main qu'il offre. il espère être un homme. il doute parfois, mais se contente de ce qu'il est. jacò a beau posséder énormément de down et douter énormément de lui, il n'en reste pas moins qu'il ne ment jamais sur la personne qu'il est.
il y a quelque chose, dans le sourire, qui se stoppe, simplement. quelque chose qui disparait hors du temps et qui fige ses lippes, et un bruit sourd qui avale le reste des paroles de l'homme. qui avale tout, sauf ajay. ajay qui résonne à même ses oreilles et sa main qui se crispe contre celle de l'homme, tandis que jacò le dévisage, les yeux grands ouverts, la bouche un peu ouverte. quoi ? jay, t'as dit ? parce que ajay, ce n'est pas un nom commun. jacò le dévisage, ose même tirer son bras vers lui, pour l'approcher, et dévisager son visage. il tient toujours sa main au creux de la sienne et étudie son visage avec attention. ou ajay ? ajay ou jay ? il pose la question mais cherche la réponse par lui-même. demande avec un noeud déjà trop grand dans la gorge. un noeud qui étouffe ses mots et l'étouffe et le fait respirer, en même temps. la bouche s'ouvre un peu plus grand et il inspire plus fort, brusque, l'hispanique, tout en lâchant brusquement les doigts qu'il tient toujours. sauf qu'il suffit d'un instant pour que ses mains se posent contre la machoire de l'homme, tandis que les yeux cherchent toujours, et que le coeur bat fort, et qu'il espère. et surtout, qu'il pleure. les veloso pleurent de joie et de peine, les veloso vivent leur émotion avec intensité et jacò a toujours été à l'image de sa famille, avec une fragilité plus grande, comme un sourire plus immense. il vit dans les extrèmes, et .les palpitations de son coeur le sont, à l'instant, face à l'impossible qui se dessine. an- andrea ? le prénom est porté par un rire qui comporte une quantité importante d'émotions. un rire qui reste à la gorge et qui le secoue en entier, avant que les mains ne quittent leur emplacement pour que les bras, eux, s'emparent du corps d'ajay pour le maintenir contre lui. mais qu'est-ce que tu fous ici ? t'as une fille ? t'es fiancé ? t'es - t'es là. t'es - wow, ajay. mais qu'est-ce que tu fous là ? il y a des tressauts de sanglot dans la voix mais des rires, que des émotions trop vives, et surtout, des bras qui serrent le corps qu'ils tiennent. jacò qui s'accrochent à lui, non pour se servir de lui comme pillier, mais pour le sentir vivant, pour lui montrer, démontrer qu'il est heureux de le voir. il est incapable, en si peu de temps, de mettre des mots sur ce qu'il ressent, mais les émotions ne se préoccupent pas d'une telle chose. ils se contentent d'être et de l'envahir, tous en même temps.
il finit par relâcher la pression de ses bras, tout en le maintenant, assez pour se reculer et voir son visage. jacò laisse les larmes contre ses traits et renifle simlement de manière grotesque, un rire dans la gorge, des pattes d'oies au coin des yeux et surtout, la vérité sur les traits. wow c'est - wow. j'suis vraiment content d'te voir. désolé, j'pleure comme une merde. mais wow, j'suis vraiment content d'te voir, tio andrea.
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Comment il en est arrivé là ? Lui même n'en a aucune idée. Il a eu le malheur d'être resté trop tard au Deck ce soir là. Il avait bu, il boitait, il n'avait pas envie de reprendre la moto et même Bobby était sceptique. C'est poure dire. Diana l'a sauvagement claqué. Il se souvient d'avoir appelé un chauffeur et finalement décidé de prendre la voiture seul en laissant un bon pourboire pour la voiture. Peut-être qu'il avait dans l'idée d'aller sur la route 66 et appuyer sur l’accélérateur jusqu'à ce qu'il rencontre un gouffre assez grand pour l'avaler où qu'il n'y ait plus d'essence. Il aurait sans doute tué quelqu'un en plus de lui même. Mais il a ralenti devant Gali et il a ouvert la porte, dans les brumes de d'alcool, il s'est enivré de son parfum, de sa présence qui apaisait son coeur et s'est endormi à ses cotés, avec l'envie violente de le presser contre son corps et ne jamais le laisser partir. Pour combler le vide qu'il ressentait et pas pour l'aimer.
C'est bien qu'il soit parti. Peut-être que s'ils étaient restés ils n'auraient pas survécu non plus.
Ajay se gratte la nuque, gêné. Il n'aime pas raconter cette histoire car elle sous-entend que Gali travaillait pour lui. Et c'est le cas, il faisait le tapin parce qu'il n'avait nulle part où aller, il n'étais même pas dans son monde. Il n'était plus grand chose à vrai dire, à part Léo. Pourtant, il y a quelque chose de très apaisant dans ces faits, dans la brutalité de la chose et sa vérité affreuse. Ils sont la preuve qu'au dessus d'eux flotte quelque chose de plus grand, bien plus grand que ce qu'ils sont. Le King sourit en coin. Le petit a toujours su, pas vrai ? Tu peux m’appeler Ajay maintenant. Jaco est libre. Ils ne sont pas à Oriel, il n'y a pas de dette exorbitante au dessus de sa tête, il n'y a même pas de vrais chiffres à son poignet, donc. Il est libre, il peut savoir. Il finira pas savoir d'une manière ou d'une autre. A cause de Gali. Ajay veut parler des belles choses, de l'amour sincère. Du coup de foudre et des sentiments qu'il a toujours eu. Il peut en parler des heures, même s'il reste pudique sur certaines choses, persiste ainsi à donner une image de lui un peu vieux jeu, sainte ni-touche Pour une baron des jeux d'argent, des casinos et de la prostitution, il est comme un cordonnier mal chaussé, ne se plie qu'à la moitié de ses règles.
C'est long à expliquer. Gali est mon âme soeur, je l'ai rencontré... au travail. Il se souvient de l'assurance dans la voix de Gali quand il a défié son père. Ajay lui évoque les choses de manière plus simple, sur un ton qui ne donne pas envie de poser de questions mais qui n'a rien de froid. Il raconte, c'est ce qu'on lui demande. S'appuie contre une machine et croise les bras pour se protéger. Il ne peut pas se réfugier dans le coin de la pièce, mais il essaye comme il peut se renfermer dans sa carapace et de raconter la même version de l'histoire. Je suis tombé amoureux comme un gamin. Vraiment. Plus que... tu vois. Avec une innocence qui n'avait pas sa place. Pas comme elle.
Avec la simple envie de poser ses lèvres contre les siennes, de l'emmener voir la mer, le coucher de soleil, de faire de lui quelqu'un d'heureux et d'essuyer la tristesse au bord de ses yeux. Mais de ce temps là, il ne savait pas éponger la sienne, il mixait le tout et le buvait avec son whisky. Il devait être odieux, le regard trop lubrique pour les pensées qu'il pensait vraiment. Il  ne voulait qu'un contact humain pour réchauffer sa peau sous la force, qu'un baiser pour faire repartir son coeur.
Maintenant, il est fiancé et Opal est arrivé.
Il s'est passé beaucoup de choses. Ce n'est pas vraiment ma fille, et j'ai un autre fils, même si ce n'est pas vraiment mon fils non plus. Mais c'est une famille, de coeur. Il ricane presque. C'est ridicule, mais c'est le cas. Je suis heureux. Il ne l'était pas à cette époque. Jaco a vu Nameha mourir, il a vu le King devenir ce qu'il est. Caché derrière ses masques, caché derrière sa peine. Tout cela lui semble tellement loin maintenant. Mais lui n'est pas le sujet. Sa renaissance n'a rien d’extraordinaire comparé à celle de Jaco. On t'as enterré. Je t'ai même pleuré. Il a aidé un bon nombre de gamins à sortir de l'impasse, crée des monstres et fait tomber des anges de leur piédestal.  Mais il peut compter sur les doigts d'une main ceux qui comptaient vraiment, ceux qu'il pouvait considérer avec amour presque. Et Jaco en faisait partie.
Ajay en oublie le casino, ce que Gali lui a demandé. Il se concentre pour ne pas laisser l'émotion l'envahir, les souvenirs. Et cette vie qui lui rend ce qui lui a été injustement prit. Nameha devait mourir pour que ces choses arrivent. C'était elle, ou lui.
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jacò aime aimer. c'est plus fort que lui. il aime sentir son coeur empli d'une tonne d'émotions qu'il ne peut réellement nommer. il aime sentir la nausée qui ne vient pas du kebab de la veille mais plutôt d'un sourire ou alors, d'une nervosité face à l'idée de voir une personne x ou y, bientôt. il aime les émois qui lui tordent les tripes, les sourires qui ressemblent un peu à des pleures et surtout, ce sentiment qui lui donne l'impression d'être quelqu'un, d'être important aux yeux d'une autre personne et surtout, sentir cette puissance qui glisse dans ses veines à l'idée que pour telle ou telle personne, il serait prêt à faire n'importe quoi. mais forcément avec l'amour vient la tristesse. il a pleuré plus de gens qu'il ne l'aurait voulu. il a eu le coeur brisé plus d'une fois, et il a certainement encore plus brisé de coeur que cela. la vie n'est pas facile. les choses ne sont pas simples. il sait que les coeurs des membres de sa famille sont brisés en permanence depuis qu'il a disparu. il sait qu'il est responsable de plus de larmes que de rire, depuis plusieurs années, et qu'il n'est pas aussi bon qu'il aimerait le croire. certainement personnes ont certainement quitté ses pensées alors qu'il n'a pas quitté les leurs, et jacò reste allongé sur le canapé de l'appartement, parfois, à fixer le plafond et à se demander à qui il devrait demander pardon. à se demander s'il avait réellement le droit à cette seconde chance, dans la vie, voire troisième ou quatrième, car la chance lui sourit un peu trop, certainement, et qu'il ne sait pas. il ne sait pas s'il mérite tout ça, et pourtant, le coeur est encore enflé d'émois trop grands et il essaie d'aimer ceux qui se présentent à lui et ceux qui font battre son coeur car sauf cela, à quoi est-il bon ? que sait-il faire outre qu'aiimer les autres beaucoup trop fort, peut-être, au point de les blesser et de se blesser lui-même, avant de partir ? car il part toujours. qu'importe les promesses qu'il se fait, qu'importe les nouvelles résolutions qu'il se dessine, l'hispanique sait que, sauf luna - et encore, il ne l'a pas vu depuis des mois - il les a tous quitté. il part sans cesse ou il s'arrange, à sa manière, sans réellement s'en rendre compte, pour qu'ils partent à sa place.
il lui est étrange, donc, de faire face au king. de faire face à un king auquel il n'a pas forcément pensé et qui, pourtant, lui a beaucoup apporté. un homme qui a porté son enfance et qui l'a vu grandir, qui lui a appris un grand nombre de choses et qui pourtant, a quitté ses pensées depuis des années. s'il a parfois été une pensée futile dans son esprit, jacò ne pourrait nommer le nombre de fois. il ne se souvient pas exactement. mais la joie reste réelle de le savoir face à lui. car s'il peut penser à lui, enfin, l'hispanique se dit que l'homme aurait du être mort depuis bien longtemps, plus probablement de ses propres mains que de ceux d'un autre. il possède, après tout, un coeur similaire au sien. un coeur rempli de remords et de noirceur et pourtant, jacò sait, d'une innocence particulière. d'une pureté discrète qui a été un peu abimé, à ses souvenirs, par les gens et par le temps.
alors, sur les lippes fleurit un sourire, à entendre ses paroles. certaines personnes seraient intriguées voire grimaceraient face à ce que sous entend l'histoire, mais jacò sourit, des fossettes dans les joues et des étoiles, dans les yeux. parce que de l'horreur est né quelque chose de beau, pour le king. si l'homme s'est enterré dans un coin sombre, quelque chose de lumineux a su faire sa place et lui donner une autre chose. et il sait, pour le peu qu'il connait sur gali, que l'homme est un rayon de solei. plusieurs se brulerait la rétine à l'observer trop longtemps, et le king pourrait certainement devenir aveugle, à avoir passer tant de temps dans la noirceur et le voir, ensuite, mais il doute que ce soit le cas. il croit, naivement peut-être, à une équilibre pour eux. ou du moins, il souhaite quelque chose du genre. il lui souhaite le meilleur.
l'éclat de bonheur se fait un peu grimace, lorsque les larmes sont mentionnées. car les larmes sont toujours présentes, lorsqu'il est question de lui. jacò est souvent déception ou alors, tristesse. on ose croirre longtemps à son sourire trop grand que l'on ne voit pas les larmes qui se glissent dans nos iris, lorsqu'il brise le coeur sans réellement vouloir faire une pareille chose. un soupir quitte ses lèvres et il passe ses doigts dans sa crinière, le regard porté ailleurs, sans endroit précis. ouais, désolé pour ça. c'est une longue histoire, vraiment chiante et - et chiante, quoi. mais c'le passé, hein ? j'suis en vie, t'es en vie. j'suis heureux, t'es heureux. c'était la meilleure solition, à l'époque, crois, moi, ok ? et il espère que l'homme le croit, car vient des jours où jacò doute lui-même de la chose et il lui faut des gens, autour de lui, qui approuve pour ne pas que la culpabilité l'envahisse encore plus. j'ai fait ça pour roméo. c'était lui ou moi, tu comprends ? et il ajoute des paroles, en espérant que l'homme comprenne. son regard capte le sien et jacò lui adresse un fin sourire, même si le regard porte, cette fois-ci, de la culpabilité. car il lui est impossible de ne pas en ressentir. j'en connais un qui t'a pleuré, par contre. hé, toto ! des cables se trouvant sur l'estrade, un grognement suivit de la chute de quelques objets. il faut quelques secondes pour que la créature velue apparaisse, un air embêté sur la gueule, ainsi qu'endormi. toto se frotte les iris en gromellant des choses qui ne sont pas compréhensibles, forcément, avant que l'oeil ne tombe sur l'homme au milieu de la pièce en compagnie de l'hispanique. AAAAAAAAAHHA les bras s'élèvent dans les airs et la créatue court - à une vitesse plutôt acceptable, malgré sa grandeur minime - vers les deux hommes, passant à côté de jacò pour enlacer l'une des chevilles du king. si on croit à un acte adorable, il suffit d'une seconde pour que les crocs de la bête - ou simplement les lippes, car il tète- se referment sur le pantalon certainement coûteux de l'homme, les iris de toto posées sur lui. toto s'est ennuyé de ses vêtements hors de prix. face à eux, jacò ne peut que rire.
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Il n’y a pas beaucoup de personnes avec qui Ajay a gardé contact dans son passé. Ce sont souvent des gens qui se sont éloignés ou qui sont restés tellement distants qu’ils n’ont peut-être même pas réalisé ce qui ce passé. Qui n’ont jamais eu aucune idée de tout ce qu’il a du encaisser. Lui non plus n’était pas dans leurs vies, le King se soucie peu de ce qui se passe autour de lui. Il a déjà bien assez de son propre quotidien, tout cela a fait de lui un homme égocentrique. Après la mort de Nameha, il passait moins de temps auprès des Veloso. C’était mieux comme ça et avec le recul, le King préfère que les choses se soient passées ainsi, en douceur. Il a apprécié leur présence à l’enterrement, l’innocence du petit Jaco, mais il ne pouvait pas faire plus. Il avait du mal à affronter les souvenirs et aujourd’hui encore, c’est quelque chose qui le hante et le hantera toute sa vie. La brûlure est moins vive contre sa peau, mais elle demeure. Ils avaient été une famille géante et auprès d’eux, il avait cru un moment remplacer la sienne, qu’il avait perdue sans la connaître. Il se dit que les quelques années de bonheur lui ont été bénéfique. En réalité, c’est Nameha qui le motivait, qui insistait pour y aller. Lui était trop réservé. Et quand elle n’a plus été présente pour le forcer, il a laissé la distance se creuser comme il fait toujours. Si on ne le force pas, il n’arrive à rien. Ajay appelle une fois dans le mois, puis dans l’année et finit par ne donner de nouvelles que lorsqu’il tombe par hasard sur les gens.  Communiquer avec les autres n’a jamais été son fort. Le seul lien qu’il lui restait avec eux étaient les costumes et les garçons qui sont rentrés dans les Nulls peu après, quand ils étaient plus grand. Atrocement professionnel et dénué d’émotion. Il garde de bons souvenirs tout de même, des moments pour respirer, un plaisir de parler tissu. Et, le besoin de souvent changer de veste a été bénéfique aux relations. Il y a eu des problèmes, puis il y a eu la prétendue mort de Jaco et les choses sont devenues infernales. Il avait du mal à regarder sa mère dans les yeux et il a comprit pourquoi il ne voulait pas s’approcher trop près. Le silence était un pardon, peut-être savait t-elle, peut avait t-elle toujours su que Ajay ne parlait pas beaucoup en réalité, sauf quand il s’agit d’amour, tant le coeur est rempli et requiert d’être vidé.
C’était de sa faute – du moins, il le pensait à l’époque. Il était responsable de près ou de loin de la perte d’un de ses fils et il ne pouvait pas faire comme si ils étaient simplement des amis alors qu’il était le chef du gang qui régnait dans les rues et qui enverrait ses gosses se battre. Il n’a pas envisagé qu’un jour il puisse revoir Jaco et c’est un poids qui ne pèse plus sur son coeur maintenant. Jay est heureux de savoir qu’il est en vie, qu’il a trouvé sa place dans un autre monde et qu’en plus de cela ils se retrouvent maintenant grâce à Gali. Il est heureux de retrouver Toto et sa manie de grignoter tout ce qui bouge. Il le laisse dévorer son pantalon si ça l’enchante. Il ne s’essaye pas aux caresses par contre, tenant à sa main, même si l’amour pour toutes sortes de créatures reprend le dessus. Plus que jamais il lui trouve un petit air adorable et est aussi ravi qu’il soit toujours en vie et en pleine forme. S’il touche aux affaires de Gali, ça va mal finir.    Jaco ne sait sans doute pas que la personne qui a servi à nommer la bête est toujours vivante, sur une poubelle flottante, mais bien vivante. Et qu’elle a aidé, mine de rien. Il lui dira peut-être. Une anecdote à raconter autour d’un verre, s’ils vont prendre un verre à l’occasion. Jay va souvent « prendre un verre » étant donné sa consommation quotidienne d’alcool. Mais il préfère boire seul ou alors avec  Gali. Il faudra que tu me racontes quand même. Tu es tombé sur un passage par hasard ? Et dire qu’il a passé des années à essayer d’avoir l’emplacement d’un seul.  Alors que la moitié de son entourage en ont trouvé ou en avaient connaissance depuis le début. Comment tu as rencontré Gali ? Tu bosses pour lui ? Qu'est-ce que tu fais ici dans ta nouvelle vie ? La curiosité le pique beaucoup trop. Il a envie de savoir. Et peut-être qu’il a lui aussi envie de partager au passage leur rencontre. Il s’habitue à le dire à voix haute et à ne pas en avoir honte. Pas de Gali mais de lui.
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il lui reste des brins du passé. des poussière qu'il collecte amoureusement. des mots lui venant de luna, toto toujours en sa compagnie, et sa musique. elles sont minimes. et le vide n'est que plus grand. jacò n'a pas vu les visages des membres de sa famille depuis des années. presque dix ans, maintenant. l'ennui est palpable. il lui dévore souvent les entrailles. il lui arrive, certains jours, de rester dans son lit, car il lui est impossible de vivre un autre matin sans que l'un de ses neveux ou nièces sautent dans son lit pour le réveiller tandis que sa mère, depuis la cuisine, hurle que le repas est prêt. avec le temps, les autres ont compris. ils viennent le voir doucement et demandent, parlent, et décident, selon ses réactions, s'ils le laissent tranquille ou s'ils se glissent dans les draps avec lui pour dormir un peu. même jamal, malgré son sale caractère, vient parfois le rejoindre. peut-être comprend-t-il sa douleur. le gamin porte ses propres plaies, après tout. personne n'a la peau lisse. les choses ne sont jamais faciles. mais jacò se compte chanceux d'être en vie, qu'ils le soient encore, et continue d'avancer. il espère pour des choses qui n'arriveront peut-être jamais et tant mieux, car l'un de ses rêves se réalise, au final, sous ses yeux. le coeur est empli d'un bonheur à voir le king. il lui est étrange, presque, de voir un sourire si grand sur les lippes de l'homme. ses souvenirs de lui sont toujours ternes. mais l'hispanique lui a toujours espéré de trouver le bonheur, de se trouver une autre personne, après nahema, et il est heureux que ce soit le cas. il sait, après tout, que l'homme possède une sensibilité plus profonde que plusieurs personnes, malgré les apparences. il sait que son coeur est fragile. il l'a vu, étant enfant.
il le voit encore aujourd'hui, de la manière qu'il voit des choses que les autres n'apercoivent pas, normalement. c'est quelque chose qu'il possède. qu'il garde pour lui.
jacò sourit, alors, tandis que toto fait l'enfant et que le king garde un sourire entre ses lèvres qu'il retient brièvement. mais jacò le sent, fort, son bonheur. il l'étouffe presque. et jaco sourit plus fort. au coin de ses yeux, les pattes d'oies sont fortes. dans ses tripes, la chaleur face à l'émotion est grande. c'est une belle journée. c'est un bon moment. c'est un haut up. t'inquière pas pour ça. j'lui ai apporté des clous s'il a trop faim. à la mention de la chose, toto lève les yeux vers lui et les bras aussi. il délaisse le pantalon d'ajay pour se presser contre son maître, à gronder des choses incohérentes, et à mordiller ses lacets usés, cette fois. pas maintenant, toto. la lamentation est profonde et l'hispanique finit par se pencher pour le prendre entre ses bras. en réponse, la bête mordille son t-shirt.
son regard reste attendri une seconde mais retombe rapidement sur son oncle. ah - non. des wardens m'ont ramané ici. une belle blonde et un vieux gars. ils m'ont refilé à un groupe avec lesquels j'suis toujours. c'est genre une nouvelle famille. le sourire grandit, face aux questions. il est heureux, jacò, s'y répondre. il n'a jamais eu l'occasion de le faire, au final. sauf luna et sinned, il ne parle à personnes d'avant. et avec sinned, ils ne parlent pas vraiment, lorsqu'ils se voient. ou du moins, pas pour faire la conversation. j'bricole du temps. 'fin des timers. c'est vraiment chaud, c'est une histoire de vie ou de mort ces trucs. mais toto gronde un peu dans ses bras quand jacò en extirpe un, celui avec son timer, pour le montrer à l'homme. j'suis parvenu à un truc. c'est un vrai timer, t'imagines ? ça a été chaud m'le mettre, mais - ok, c'est énorme. il peut aller à zéro sans m'buter. j'l'ai pas encore fait sur une autre personne, ça pourrait changer d'monde, j'crois. cette fois-ci, le sourire est énorme, les pattes d'oies tout autant. jacò veut changer le monde. jacò veut donner le temps à ceux qui le désirent. ah, et j'fais d'la musique encore. 'fin. j'en ai fait. j'essaie d'm'y remettre. c'est compliqué. mais j'ai eu des grammys. gali était canon, d'ailleurs, aux grammys. un clin d'oeil peu discret. j'l'ai connu y'a quelques années, ton gars. j'lui ai échangé des stellars pour du temps, j'crois. une sacrée somme. j'fais encore quelques boulots pour lui. son regard reste ancré dans celui d'ajay. il a encore envie de le prendre dans ses bras. il a encore les larmes aux yeux, ému de le voir. c'est le bonheur qui déborde. comment t'es tombé sur lui ? quand ashley m'a dit qu'il était fiancé, j'la croyais pas. ce gars, j'l'ai jamais vu s'intéresser à une personne sauf pour son cul. sans vouloir t'insulter, hein. ton cul doit être super aussi.
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