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 Is there any chance you could see me too ? ((meco2))

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L'androïde cligne des yeux plus rapidement, le regard plissé et penche la tête sur le coté, comme le fait quand il réfléchit. Le mur qui lui rendre dans le dos. S'il fait un mouvement en arrière, il risque de se prendre le sèche serviette dans l'arrière du crâne, alors il se recroqueville. Il est encore plus vulnérable et petit avec les épaules voûtées. Non, vraiment, il ne comprend pas. Il est un milliard de choses qu'il peine à saisir et à l'instant présent, là seule chose à laquelle il arrive à s'identifier est Loni. Il comprendre pourquoi Babylone réagit avec autant d'agressivité quand il lui reproche presque de ne pas comprendre ce qu'il veut dire. Lui non plus, ne saisit pas tout ce qu'on lui dit et parfois, il écoute d'une oreille et l'information sort par l'autre, sans qu'il ne prenne le temps de la retenir. Comme-ci sa mémoire avait un ordre de priorité, préférant cartographier le paysage du visage de Jacó, pour y replacer chaque fossette, chaque ride qui se creuse quand il sourit, afin que Mew puisse le voir même les yeux fermés.
Mew redresse  la tête et se décontracte au contact des mains de Jacó contre ses joues. Il pense avec innocence qu'elles ont été conçues pour parfaitement épouser leur contour, mais les hommes ne sont pas fabriqués selon des chartes et des bons de commandes. Personne ne décide s'ils ont les yeux bleus, les cheveux frisés, s'ils sont des garçons ou des filles. Tout cela est du au fruit du hasard, et Mew n'est pas un hasard. Tout a été fait pour qu'il ressemble à quelque chose, qu'il soit cohérent. Même si parfois, il n'a pas envie d’obéir aux règles qu'on lui a imposé. Heureusement, on ne lui a pas interdit d'embrasser quelqu'un. Il n'est pas certains que cela fasse partie de son contrat, qu'il y ait une clause du genre. Et à ce moment précis, il n'a pas envie d'y penser. Il répond au sourire de Jacó par un sourire aussi, illuminant son visage.  Et Mew ricane. « Je suis wateproof, je n'ai pas peur de l'eau. Tu sais que j'aime la pluie d'ailleurs ? C'est reposant.   Il sait que certaines personnes ne l'aiment pas, qu'ils grincent des dents quand des nuages noirs s’amoncellent dans le ciel et que l'orage gronde. Mew, lui, plaque son front contre la vitre et la regarde se recouvrir de gouttes, lentement. Jusqu'à ce que le monde dehors soit flou. Il se blotti dans une couverte et attend que l'averse passe.  Il l'aime l'eau. Il voudrait être un poisson et se noyer dans les flaques de pluie, elles ont l'air si légères et insignifiantes. Et les hommes, si compliqués.

Ses mains s'emparent du tissu de la serviette et il tend les bras bien au dessus de sa tête pour essorer les cheveux de Jacó. Il s'applique à faire comme il a vu dans les films, sans être choqué à un aucun moment de la nudité du brun. Il frotte vigoureusement, aussi fort que ses petits bras le peuvent. A coté de lui, Jacó a toujours été un géant. Il essaye de calmer les battements de son coeur. Il lui a dit que cette personne c'était lui. Mew est confus, il n'est pas certain d'avoir bien entendu, peut-être qu'il a des problèmes d'audition à cause de ses enceintes. Mais une part de lui sait qu'il s'agit de la vérité qu'il fuit depuis qu'il a mit un pied dans sa colocation. Il laisse tomber la serviette et ses mains la remplacent. Il a l'habitude de s'occuper des cheveux, il doit entretenir les siens. Son immense tignasse qu'il garde parce qu'elle est la seule chose qui lui appartienne vraiment. Seule chose qu'il ait jamais vraiment voulu. « Tu es beau. » Il peut lui dire, sans sous-entendu. Lui dire ce qu'il pense vraiment, et qu'il l'aime
vraiment.
Il ne sait pas combien de temps il pourra le dire encore. Il se met sur la pointe des pieds et force Jacó à se pencher, puis, après un moment d'hésitation à effleurer son visage du bout des lèvres, il l'embrasse. Le baiser n'est ni tendre, ni particulièrement violent et l'androïde n'est pas certain de bien faire, puisque les hommes ne lui ont jamais montré comme on devait faire. Il se contente de recopier méthodiquement ce qu'il a vu. Tout d'abord il dépose plusieurs petits baisers sur ses lèvres, puis il concrétise le contact et approfondit le baiser. Prend d'avantage confiance en lui et glisse un bras derrière sa nuque pour le prendre dans ses bras, jusqu'à fermer les yeux pour apprécier la sensation. Si réelle et vivante, qu'elle le perturbe dans ses circuits.
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Il y a quelque chose de doux, dans le moment, qui est en parfait contraste avec toute l'impulsivité et le coeur que Jacò met, dans ses mouvements. Quelque chose qui l'empêche de bouger et qui, pendant de longues secondes, le fait retenir sa respiration de peur de tout gâcher. Le regard reste émerveillé tandis que l'androide s'empare de la serviette pour s'occuper de ses cheveux, et l'altéan baisse un peu sa tête, plie ses genoux pour lui permettre d'atteindre un peu mieux sa chevelure. Il a envie de fermer les yeux, de profiter de l'instant. Mais ils restent grand ouverts, trop ouverts certainement, à dévisager chaque traits parfait sur le visage de Mew. Il est beau. Au dela de la perfection des lignes, des traits, Mew est beau. Jacò ne saurait dire comment ni pourquoi, mais son regard se perd dans ses yeux, à chaque fois, et outre que les couleurs, il lui semble voir autre chose. C'est ce qui émane des lueurs s'y trouvant qui le charme le plus, il lui semble. Et la chose fait terriblement peur, autant qu'elle fait du bien. Alors, il se force à les fermer, ses yeux. Il les ferme et se laisse porter par le mouvement dans sa crinière qui lui rappelle la demeure, quand sa mère faisait la même chose. Même en ayant de trop nombreux enfants dans la maison, elle prenait toujours le temps de s'occuper des cheveux trop long de Jacò, quand il était petit. Elle les essuyait doucemnet, d'une manière différente de Mew mais semblable malgré tout, en lui parlant doucement, comme si des mots murmurés pouvaient calmé la tempête d'énergie se trouvant dans les veines de son fils. La chose ne fonctionnait jamais, mais elle continuait toujours. Elle préférait lui parler doucement que de lui donner des médicaments. Elle préférait lui hurler d'aller jouer à l'extérieur que de lui donner des cachets pour limiter son surplus d'énergie et son manque d'attention. Elle lui manque, terriblement.
Le souffle s'entrecoupent. La serviette tombe au sol, les mains jouant son rôle, plutôt. Il faut un moment pour que Jacò ouvre les yeux et dévisage le minois de Mew, de nouveau. Il inspire lentement par les narines, le fixant peut-être un peu trop, vu la situation, mais incapable de détourner les yeux. Il a envie de le comprendre. De lire dans ses pensées comme il peut lire dans ses données, à l'occasion. Mais Mew est un mystère. Il n'est pas le premier androide que Jacò a réparé. Il est pourtant le seul qui reste pourtant avec autant de mystères, en lui. Et la chose, selon lui, n'est pas lié au fait qu'il soit rogue. NI à sa chevelure, ni à ses tâches de rousseurs.
Elle est simplement liée à lui. À la personne qu'il est.
Un rire quitte ses lippes, sous le compliment. Le regard se détourne et un sourire en coin, presque embarassé mais heureux, plane sur les lèvres. Jacô a les yeux qui brillent, si forts, et des petites rides, au coin des yeux. Il est heureux. merci. t'es pas mal non plus qu'il dit, avec un rire dans la voix, des étoiles dans les yeux, à le regarder si fort. Et ceux de Mew, c'est comme un trou noir. Il a envie de s'y perdre, il s'y sent terriblement attiré.
Il envisage d'être plus précis. De tout lui dire, mais il lui faut longtemps réfléchir, pour trouver les bons mots. Et le brun ne lui laisse pas le temps. Les épaules se voutent un peu plus et des lèvres effleurent les siennes, une puis un millier de fois, avant de s'y poser. Le baiser est particulier. Jacò ne pourrait pas le comparer à son premier baiser, car il a oublié. Il n'a jamais porté attention à la chose. Il ne saurait dire quand a eu lieu sa première fois, sa première danse, sa première relation. Elles sont trop nombreuses, les premières fois. Il se contente de les vivre et de les ressentir avant de continuer à avancer. La nostalgie est une chose qui ne lui va pas, de toute manière. La nostalgie est un démon meutrier, pour lui. Mais le baiser est particulier. Il ne pourrait dire pourquoi, et peut-être qu'il ne possède pas les mots, pour cela, mais Jacò désire qu'il dure une éternité. Alors, si des bras se glissent autour de sa nuque, il enroule les siens solidement à sa taille, le corps presque douloureux, pressé contre celui de l'androide. La chaleur qui se dégage de lui le surprend presque. Il n'y avait pas pensé, pas réfléchir. Mais il l'accueille comme il accueille le baiser, et il s'y accroche, sans savoir pourquoi, avec cette peur au ventre que l'instant disparaisse. you kiss like a dream Les paroles s'évadent au travers des baisers, au travers d'une longue inspiration et de battements de coeur trop affolés. Les doigts tremblent. L'énergie est trop grande, dans ses veines. Et Jacò, il fait son possible pour la concentrer sur l'androide, toute entière.
Il ne sait pas, encore, ce qu'il fera ensuite. Il devra s'habiller, certainement, avant de quitter la pièce, au moins. Peut-être qu'il lui montrera les autres chansons, trop nombreuses, écrites pour lui. Peut-être qu'il le trainera brusquement dans la chambre des autres pour le présenter, ou qu'il se contentera d'hurler dans la salle commune qu'il est amoureux et heureux, à leur casser les oreilles. Il ne sait pas. Mais il sait qu'il a envie de l'aimer,  malgré la peur, et de continuer de l'embrasser, là, ici, pour une éternité minime, comme si les wc étaient à l'abri du monde et que, ici, ils étaient en sécurité. Et c'est peut-être le cas, étant donné que ses meilleurs moments de solitude se trouve sur la toilette, peu importe l'heure, quand il garde son fil d'actualité en faisant sa grosse commission. Sauf que, pour le coup, embrasser Mew, c'est quand même mieux que chier. Beaucoup mieux.
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