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 I'm blind with love ((majay5))

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Quand Ajay arrive à Néodam, il a encore du sang sur le visage et sa main est grossièrement bandée, le bandage est encore tâché de rouge mais le sang ne coule plus, il ne reste qu'une vielle douleur à laquelle il s'est suffisamment habituée pour ne plus la ressentir. Le souffle court, il n'a pas changé de manteau et il y a un trou au niveau de l'épaule, ce qui lui donne au mieux une dégaine de clochard. Il n'a ni prit le temps de se doucher ni de se changer, il a hésité à laisser Gali tout seul après l'attaque puis il a établi qu'il pouvait se débrouiller tout seul et que faire l'amour entouré de cadavre n'était pas approprié. Il n'était plus dans l'humeur dès que les révélations sur l'origine de l'assaut se sont dévoilées. Tout est lié à une seule et même personne, bien qu'ils soient un groupe. Les corbeaux. Il est une cible parce qu'il est un corbeau, comme son père l'a été, comme Olivier l'a été. Sauf que Olivier est mort maintenant et qu'il n'a pas envie de le suivre dans sa chute, des années après. Il n'a pas encore trouvé le coupable, il y a un tas de choses qu'il ne sait pas. Et ne pas avoir la situation entre ses mains l'enrage. Il sait très bien qui peut le renseigner et il lui en veut encore plus de ne pas avoir anticipé ce qui s'est passé. Il s'en veut. Il en veut à Max. Mais surtout, il s'en veut. D'avoir cru un moment que ces satanés oiseaux valaient la peine de mettre sa famille en danger. Il a toujours décidé de mettre une barrière entre l'organisation et sa famille ; s'ils sont blessés, menacés, par la faute de leurs recherches il arrête. Et c'est qu'il compte faire. Se ranger. Il a assez de son gang, il a assez de Gali qui ne le regarde plus de la même manière, de la gamine. De cette gamine qui représente tout ce qu'l a toujours voulu avoir et tout ce qu'il a toujours redouté. Une part de lui désire ardemment tout arrêter. Ouvrir son grand restaurant, avoir une vraie vie. Des amis. Une identité. Laisser Kira ou Diana se charger du reste.
Il est fatigué. Fatigué de faire semblant. Il pensait que les choses iraient mieux, qu'il lui suffisait de retrouver Gali pour les choses aillent mieux mais tout n'a fait qu'empirer. Tout s'est précipité et il ne retrouve plus le désir qu'il avait pour son âme soeur. Ce manque lui dévorait la poitrine et le désir qu'il ressentait pour lui, effrayant et interdit. Comme-ci tout s'était noyé sous un tas de prétentions, de sourires faux. Il ne sait pas où il est en dans sa vie et il n'aime pas voir son royaume s'effondrer. Il est le King. Il déteste le brouillard, le parfum pollué de la ville. Le goût du sang qu'il sent encore dans sa bouche, il a la lèvre fendue et sans doute le début d'un vilain coquart. Il a du mal à fermer sa main en un et l’idée de ne pas pouvoir contenir sa colère comme il l'aimerait ne satisfait pas le King ; plus raisonnablement, il ne va pas pouvoir conduire sa moto. La baie vitrée de Gali est effectivement de bonne qualité, pour avoir testé le tranchant de son verre.
Il soupire.
Il passe d'abord par la cabane mais il tombe nez à nez avec Nina et il s'éclipse juste avant qu'elle ne commence à voir les diverses cicatrices et qu'elle ne s'inquiète ou quelque chose comme ça. Même si elle s'en fous, il n'a pas envie de discuter. Elle lui indique néanmoins que Max est au bar des Sharks et Ajay n'a aucune putain d'idée d'où est ce bar. Sur son chemin, il finit par agresser un chauffeur de taxi - qui semble habitué à ce genre de pratique. Ramsay de son petit nom ne peut pas s'empêcher de lui parler pendant le trajet. Il veut bien faire une course gratuite si Ajay l'aide à trouver le prénom de son quatorzième enfant - pas avec la même femme. Ramsay est typiquement le genre de chauffeur qu'on emploie chez les Nulls. A faire la discussion, suffisamment pour qu'on l'éloigne de tout gros soupçon.
Le bar des Sharks est merdique. Il n'a rien à voir avec le Deck et Jay ne l'aime pas. Il n'aime aucun bar à part son bar, l'alcool est de mauvaise qualité. Il a un mauvais souvenir de sa dernière cuite Néphédienne et il n'est pas venu pour boire. A l'entrée, le videur essaye de le refouler mais le King est suffisamment encore colère pour avoir l'idée de pointer son arme - vide - sur la tête du garçon qui le laisse finalement passer. Ajay estime ne pas avoir beaucoup de temps, à moins qu'il ne trouve rapidement Max et que ce dernier ne rende sa présence ici plus légitime. Il n'a heureusement pas besoin de chercher bien loin. Il est aussi à une table en face d'un garçon aux cheveux roux. Apparemment leurs mains se touchent et ils doivent être en train de flirter. Ajay ralentit pour lui laisser dix secondes de répit. Le roux est plutôt mignon et passionné quand il discute. Il rappelle à Ajay son crush de lycée à qui il n'a jamais osé parlé et qui s'est barré avec la reine de promo. Elle était blonde comme Max. Quand il arrive, le garçon ne relève pas la tête et ne semble pas forcément réagir à ses blessures pourtant visible. Il plisse les yeux à l’extrême et ne réagit que quand Ajay lui tend sa main bandée pour une poignée de main. On se connaît ? Je suis Ajay. Sasha dévisage Max d'un air gêné avant de serrer la main d'Ajay et de se relever. Je vous laisse. A ce soir Max. Il lui adresse un clin d'oeil maladroit mais rempli de malice et Ajay ne veut pas savoir ce qu'ils vont faire ce soir.
Le King reste debout plutôt que de se s’asseoir, il se tourne maintenant vers Max. Il faut qu'on cause. Et sérieusement. Il lève sa main bandée pour la montrer. Cinq types armées se sont introduits chez moi et nous ont menacé moi et Gali. Ce sont des chasseurs de corbeaux.
Lui a eu plus de chance que Olivier, plus d'entrainement. Et Gali à ses cotés. Il espère que Max en sait plus. Il l'espère pour lui.
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les filles sont calmes, ce soir. si calme est le mot juste à utiliser. max peut sentir, contre sa nuque, le regard oppressant de certaines, trop curieuses, une main devant la bouche pour cacher leur rire, dévisageant le roux en sa compagnie. il tente, de manière plus ou moins insistant, de leur adresser des regards assasins pour les faire dégager, mais elles se contentent de ricaner un peu plus fort, de rire entre elles et de murmurer qui, à coup sûr, ne lui plaisent pas particulièrement. le shark garde la machoire verrouillée et essaie de garder son calme, et sasha, innocent des choses se déroulant autour d'eux, continue de lui raconter de manière peut-être trop vive ce qui s'est passé durant sa journée, au travail, en rapport à un parfum qui sortira dans les prochaines semaines. en vérité, la chose ne capte pas réellement l'attention de max. le chien fou n'apprécie pas plus qu'il ne faut les parfums, encore moins les odeurs trop vives, mais les gestes du roux ainsi que ses gestes, presque enfantins, réussissent à capter une grande partie de son attention. le regard dévie à l'occasion contre ses lippes, et ses doigts, posés près du centre de la table, effleurent parfois les siens ; il peut entendre, lorsque ses gestes sont trop évidents, les rires étouffés des gamines émoustillées. le blond lance une énième fois un regard par dessus son épaule, capte par l'occassion le regard bleuté de jad, discrète, qui n'émet aucun rire et aucun sourire, aucune parole. les lippes se tordent en un léger sourire - il a toujours préféré jad, même si elle est chiante parfois - et il lui adresse un léger signe de la main pour la saluer, avant de regarder son âme soeur de nouveau, toujours pris dans ses récits divers. peut-être qu'il devrait être de l'autre côté de la porte en compagnie des filles, prendre leurs commandes et aller leur chercher à manger ou encore, des tampons ou même, cogner sur la gueule d'un idiot leur ayant touché les fesses, mais il ne se voit pas dire non à sasha, ayant l'impression d'avoir eu moins de temps pour le voir cette semaine. non pas que le roux soit exigeant, mais que max ressent un manque, quelque part, dans sa poitrine. bien évidemment, il laisse la chose sur silence et préfère écouter son histoire plus ou moins ennuyante et dévisager les traits de son visage.
un murmure, derrière. certaines filles sont encore là, et max inspire doucement, la patience touchant à sa limite. il lui faut un moment pour tourner son regard et voir que, au milieu du bar, se trouve un ajay sanglant qui n'est pas à sa place. les sourcils se froncent et, pendant un court instant, le blond craint de devoir présenté son petit ami à son père, une rencontre qu'il n'aurait jamais cru connaître. heureusement, la myopie de sasha joue en sa faveur et le roux disparait rapidement après quelques paroles et un clin d'oeil qui lui faut une certaine rougeur, et max fronce un peu plus des sourcils, avant de dévisager l'altéan. il enverra un message plus tard à sasha pour - pour peu importe. lui parler.
le regard se pose contre la main que le king lui montre, et les sourcils de max se froncent un peu plus. attentif à ses mots, il s'empare de sa bière presque tiède et en boit une gorgée, déjà informé que la suite de la conversation ne risque pas forcément de lui plaire. et il suffit de quelques mots pour que les dents se serrent et que son regard, plus sérieux, n'inspecte le corps du king à la recherche d'autres blessures. celle de son épaule n'échappe pas à sa vue et s'il est tenté de lui proposer quelque chose, n'importe quoi pour soigner la chose, il doute que l'homme n'accepte, ayant fait tout ce chemin dans un pareil état. tu les as tué ? il pose la question en détenant déjà la réponse. évidemment qu'ils sont morts, tous. personne ne reste en vie après s'en être pris au king. il pourrait également lui demander si gali va bien, mais si quelque chose était survenu à l'extraverti, sasha l'aurait senti et n'aurait pu le cacher. je tenterais de trouver plus d'informations à leur sujet. tu devrais t'occuper de tes blessures. le regard s'attarde encore sur ses plaies et max lâche un soupir, avant de se redresser. il sait que bien évidemment, le king ne le laissera pas tranquille aussi rapidement. s'il est directement venu le voir, c'est pour obtenir quelque chose qu'il croit que max possède. j'ai un informateur. je lui demanderais. il ne parle pas de romir, vu un mois plus tôt, bien qu'il se doute que l'homme est derrière la chose. sinned l'aidera à obtenir des réponses et si comme il pense, le frère du king se trouve derrière le coup, lui demandera l'accord pour le tuer ou le faire taire. j'ai déjà une piste. qu'il dit, vague, sans creuser la chose. car après tout, le king ne voulait pas qu'il contacte son frère. et peut-être avait-il raison. mais max n'est pas prêt à avouer son erreur et surtout, avouer qu'il avait tord. tu devrais nettoyer ça, au moins. tu salis le plancher, et scar a un rencard, ce soir.
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L’adrénaline est toujours présente dans les veines du King, il peut en sentir les effets, des impulsions de colère et de rage qu’il peine à contrôler, le sang qui bat contre ses tempes et l’envie folle de commettre quelque chose de stupide et d’insensé. La tête blonde en face de lui n’arrange rien. Il a encore envie de frapper et sans doute de tuer, une fois qu’il y a goûté il a du mal à faire partir la saveur, beaucoup trop satisfaisant. Frapper tout ce qu’il peut, tant que cela calme ses nerfs. Il faut qu’il extériorise la chose avant qu’elle ne le dévore, mais c’est bien parti pour qu’il se retrouve forcé de ravaler le sentiment comme il a l’habitude de le faire. Sauf que ce soir, il n’a pas envie de s’enterrer dans un déni et faire comme si rien ne s’était passé. Il  est comme un lien en cage, il ne peut pas descendre dans une ruelle et tabasser un innocent pour son bon plaisir, il tourne en rond et la conversation ne va le mener nulle part. Cela n’apaisera pas sa colère et sa frustration. Tout n’est pas uniquement lié à l’intrusion des chasseurs de corbeaux, mais c’est le moment parfait pour que les tensions des derniers jours ressortent. L’indifférence de Gali et leur idylle qui tourne en rond. Certains soirs, il ne retrouve même pas d’amour dans ses yeux et tout ce qu’il ressent c’est de la haine envers l’homme. Ajay ne comprend pas pourquoi les gens ne peuvent pas être heureux, ce qu’il fait mal. Ce dont l’autre a besoin de plus, maintenant qu’il a écarté ses cuisses. Et surtout, parfois devant son miroir, il ne sait même pas s’il est heureux de se retrouver. Il ressent une violente envie de vomir quand il constate l’homme qu’il devient. Il ne s’est jamais particulièrement aimé, souvent détesté, mais cette image là frise le ridicule. Toute sa vie n’est qu’une ridicule comédie foireuse. Tout lui échappe.
Mais il doit d’abord mettre cette histoire au clair et il sait d’avance que la vérité de toute manière ne lui plaira pas. Parce qu’en général, les choses ne sont jamais en sa faveur. Quoiqu’il arrive. Il faut toujours que quelque chose de mette entre lui et son petit bonheur ; pourtant il ne demande pas grand-chose, simplement d’être à l’abri quelque part, à l’écart de la tempête. Il est fatigué de tout ça, il voudrait avoir des vacances lui aussi, pouvoir s’exiler quelques temps, histoire de réfléchir à ce qu’il envisage pour les prochaines années de sa vie. C’est quelque chose que personne ne semble comprendre autour de lui, il ne récolte que des sourcils froncés de la part de personnes persuadées que sa place est avec une arme entre les mains et des cadavres empilés autour de lui. Se poser et ne plus penser à toutes ces choses, il pensait qu’il pourrait peut-être y arriver en retournant à Cosmopolis, renouer avec ses origines mondaines et laisser tomber ce trou à rat d’Oriel dans lequel il a vécu toutes ces années de souffrance, attendant patiemment sa revanche. Contre quelque chose d’invisible et d’intouchable. Il a laissé tomber ses idées de conquérant. Ajay ne comprend pas non plus que c’est ce qui effraie le plus ses proches, un Roi sans ambition, un Roi empoté. Pour l’heure, le King ne veut pas entendre parler de tout ça. Des Nulls. D’Altéa. De ces foutus oiseaux.
Il comprend maintenant pourquoi son père a fait marche arrière et s’est rapidement écarté du groupe. Pourquoi il a voulu garder Olivier et lui loin l’un de l’autre. C’était pour leur bien.  Comme Ajay le pense souvent, s’il avait connu Olivier à cet époque, il serait tombé en même temps que lui. Ne pas savoir l’a peut être épargné. S’il avait su toute l’histoire, il n’aurait pas hésité avant de se tirer une balle dans la tête. Il ne veut pas foncer tête baissé dans un piège ou s’investir pour un groupe pour qui il n’a pas tant de sentiments. Il a déjà son gang et Diana lui reproche assez souvent de les oublier eux au profit de nouveaux intérêts futiles. D’oublier ce qu’il leur a promis. Ajay a du mal à tenir ses promesses ces derniers temps, comme celle qu’il a faite à Gali de ne jamais totalement dépendre l’un de l’autre. Il frise la crise de nerf mais préfère déplacer le problème, comme il l’a toujours fait. Cependant, le compte à rebours est lancée et viendra bien un moment ou cette foutue bombe va lui sauter entre les doigts. Ça pourrait bien commencer ce soir.
Ce n’est pas une bonne fièvre qui enivre le King, c’est un poison auquel il s’est rendu vulnérable tout seul. Si tu veux tout savoir, Gali m’a aidé. Il est plutôt doué avec une arme entre les mains. Comme si soudainement le bon sens venait le frapper telle la  foudre divine, Ajay tire la chaise sur laquelle Sasha était assis quelques instants plus tôt  pour y prendre place. Il retire son costume troué et le laisse sur le dossier. Le pull en dessous est propre, il a seulement prit le temps de changer son haut à cause des températures de Néphède ou alors c’est celui de Gali et il a sauté dessus juste pour l’odeur, espérant que ça le calmerait. Ce n’est pas le cas. Il est encore plus mélancolique de l’époque où ces petits gestes étaient signifiants. Il en vient à redouter leur union ; il veut retourner dans le passé à l’époque où il était trop aveugle. Je vais bien Max, ce n’est rien de grave. J’ai vu pire. C’est vrai, même avec Nephtys il a vu pire. Ce n’est pas un couteau qui va l’arrêter. Un informateur ? Comment ça ? Il parle peut-être de la liste. Et, si c’est le cas, cela veut dire qu’il est aller voir Romir. Evidemment qu’il est allé le voir. Ajay lui a dit de ne pas y aller alors son con de fils adoptif l’a fait. Parce que personne ne l’écoute et qu’il n’a sans doute pas crié assez fort sur tous les toits que reprendre contact est une mauvaise idée. La colère enfle à nouveau. Pire encore, cela veut dire que… Romir travaille pour le gouvernement. Tu comptais me dire quand tous ces trucs là en fait ? Les choses prennent doucement place dans l’esprit du King. Il doit prendre une grande inspiration pour ne pas s’en prendre au mobilier. Il n’a jamais été aussi en colère.
tu devrais nettoyer ça, au moins. tu salis le plancher, et scar a un rencard, ce soir. 
Et puis, quelque chose lâche. Une rupture. Il n’y a pas de Max Ross, il ne voit qu’un gosse qui l’a trahi au plus haut point, sans doute. Il se sent dépassé par tous les événements. Alors il fait tout ce qu’il sait faire et il explose. Ses mains se referment sur les bords de la table pour l’envoyer valser sur le coté, emportant les verres avec. TU TE FOUS DE MA GUEULE ? Scar à un rencard. Le King manque de s’étouffer dans un rire sarcastique au possible. Cinq types auraient pu buter son fiancé, mais tout ce que Max trouve à dire, c’est que cet abruti à un rencard. Comme si Ajay en avait quelque chose à foutre du rencard d’un autre. Comme si il en avait quelque chose à foutre des autres. Je rêve. Je viens de subir une tentative d’assassinat, Gali aurait pu MOURIR, j’aurai pu MOURIR et tu me parles du rencard de ton tocard de pote ? C’est pas toi plutôt qui en avait un ? Pardon d’avoir fait peur à ta sainte âme sœur d’ailleurs. Ajay n’est pas quelqu’un qui aime volontairement faire mal, à moins de se sentir blessé. Max a porté le coup fatal sans s’en rendre compte. Maintenant tu vas me dire tout ce que tu sais. Il n’a pas besoin de menacer, le ton employé l’est déjà. Le King donne un ordre. Ce n’est plus Ajay que Max a devant lui mais le leader des Nulls dans toute sa splendeur. L’homme qu’il a pu être avant que ces derniers mois ne l’endorment.
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c'est une situation qu'il n'apprécie pas. max le fait dès le premier instant. c'est l'une des raisons pour laquelle il se redresse, tandis que le king s'assoit, tout en continuant de parler. le choix des mots prononcés est difficile et peut-être, au final, dit-il des choses qu'il devrait garder pour lui-même. mais max n'est pas menteur. certes, garde-t-il des choses pour lui, dévie-t-il le sujet parfois, mais il ne ment que rarement directement. et romir est le sujet de ces mensonges. il n'est pas fier de la chose, étant donnée comment la situation a tourné, lors de leur rencontre. étant donné cette attaque survenue ce soir, envers son père adoptif et son fiancé. il sent, dans ses entrailles, une bête qui gronde de rage et ses griffes qui effleurent la chair, prêtes à faire saigner l'homme. mais max inspire doucement et essaie de garder un calme, car il reste à la tête des corbeaux, et qu'il doit être moins émotif, voir les choses de manière moins personnelles, pour ne pas perdre la tête. il sait que plusieurs personnes perdent leur combat par leur propre faute, en agissant de la sorte, et il sait parfaitement qu'il pourrait en faire parti, étant donné sa grande impulsivité. il parait calme, alors. il paraît cruellement désintéressé par la chose, si peu alarmé par les blessures, par les actes, tandis qu'un feu ne cesse de croître, dans ses veines. tandis que son esprit, déjà, se nourrit d'images sombres et morbides face à la mort de l'homme, et qu'il cherche déjà diverses explications à donner à sa jumelle pour la convaincre de tuer son âme soeur. qu'il se demande, furtivement, s'il serait capable de tuer l'homme sans son accord, et s'il serait prêt aux conséquences. mais il sait déjà qu'il ne choissirait pas, entre ajay et sinned, et qu'il désire les avoir les deux à ses côtés. cette chose est peut-être folle, et peut-être désire-t-il quelque chose d'impossible, mais le shark ne baisse pas les bras et tentera, au travers des problèmes, de faire quelque chose qui fonctionne.
peut-être est-il trop prisonnier dans ses pensées, dans ses secrets, pour dire des paroles justes et compréhensibles, pour ne pas affoler le king. max n'est pas doué, dans tous les cas, avec les mots. il hurle souvent des choses qui en cachent d'autres, plus tendres, et plus inquiètes. au final, il n'en a rien à faire, du rencard de scar, et désire uniquement que son paternel soigne ses blessures plutôt que saigner comme un porc sur le parquet. mais les paroles sont brusques, car max a beau être doux au fond, il reste tout de même couvert d'épines, et les dommages se créent.
les lèvres sont pincées. il envisage les mots à dire. les informations à donner, malgré la situation, pour faire comprendre à l'homme sa manière de penser. sa manière d'agir. max n'aime pas donner de l'espoir. max préfère dire des choses concrêtes et sensées, qu'importe s'il doit chercher des mois durant pour donner toutes les informations. et il ne les possède pas toutes en main, à l'instant. les zones floues sont encore présentes. le king les demande, pourtant. il les exige d'une voix qui, le quart d'une seconde, le fait se tendre tout entier, et le bras, par réflexe, se braque vers sa ceinture, là où se trouve son arme à feu. il lui faut souffler par les narines pour garder un certain calme et un certain contrôle, face au second corbeau. heureusement, le club est vide. il s'agit après tout d'une journée de la semaine, et le salaire commun du peuple arrive dans quelques jours. les poches sont vides. même les quelques employés présents, face à l'arrivé de l'homme et surtout, au regard de max, ont préférés s'effacer. il se doute bien, pourtant, que certaines danseuses, curieuses, ont l'oreille collée à la porte. certains sharks sont au courant des autres mondes, car max a révélé l'information à ses débuts de découverture, ne les limitant qu'à altea, pour quelques objets. s'il a voulu, un temps, partagé ses connaissances, il a stoppé bien rapidement. mais le boss profite des objets venant d'altea et est comblé, qu'importe la situation.
un second soupir quitte ses lèvres,et max pince son nez, un instant. sa main s'empare d'une bière au bar et il l'ouvre. tu n'as pas fait peur à sasha. max doute parfois que sasha ait peur de quoique ce soit. mais les gens ont bien souvent tendances à le sous estimer, ça ne le rend que plus fort, aux yeux du blond. il prend une fine gorgée de sa bière avant de s'approcher, de nouveau. arrête d'hurler. si les choses étaient aussi horribles, tu n'aurais pas laissé gali seul. il dit la chose en le fixant dans les yeux. max ne plie pas. qu'importe la voix de l'homme, il n'en a pas peur. max a vu beaucoup de chef, dans sa vie. pluseurs ont voulu lui faire courber l'échine. un lui a pris son bras. mais max ne s'est jamais mis à genou devant quique ce soit. même le chef des shark ne l'a jamais dompté. je ne crois pas que tu as besoin de savoir tout ce que je sais. si c'était le cas, tu aurais répondu à mes derniers sms, les dernières semaines. tu as uniquement besoin de savoir que je vais prendre les choses en main. c'est pour cette raison que tu es venu me voir, non ? pour que je fasse le boulot ? pour que je règle ton problème ? pour qu'il soit un shark, un chien fou ou alors, un joker. max le dévisage, en silence, une seconde, avant de poser sa bière contre la table et s'approcher son visage, brièvement, un coude sur la table. tu te comportes comme si c'était la première attaque envers ta personne. je pensais que tu étais un king, un corbeau. pas une mère au foyer. il laisse, malgré lui, une colère s'évader. max est en colère, au final, pour l'absence de réponses tandis que l'homme, certainement, vivait son rêve stupide dans sa maison stupide avec cette gamine stupide. outre les messages de galileo l'invitant dans la demeure, les nouvelles venant du king ont été absentes.
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Une part d'Ajay se froisse toujours face à Max. Le garçon est différent de la plupart des jeunes hommes de son gang, dociles et désireux de bien se faire respecter. Ils choisissent leurs mots avec une telle précision qu'ils récitent le plus souvent un discours qu'il ont établi d'avance pour ne pas se retrouver intimidés devant leur King. Pour le peu de personnes qui l'approchent personnellement et qui lui rendent des comptes en face à face. Les habitués savent qu'il peuvent être honnêtes tant qu'ils ne dépassent pas certaines bornes, contrairement à Max. C'est loin d'être la même chose avec le fils d'Olivier, qui est beaucoup plus brutal et ne pas passer par quatre chemins, on a vu des personnes mieux maîtriser la diplomatie. Comme cela ne touchait pas Ajay directement jusqu'à aujourd'hui, il n'en faisait pas forcément cas. Mais aujourd'hui le blondinet s'attaque à lui personnellement et il déteste le sentiment que cela apporte. On ne lui a pas manqué de respect comme ça depuis des lustres et le dernier qui s'y est essayé s'est retrouvé six pieds sous terre à bouffer les pissenlits sous la racine.
Dans sa vie, Ajay n'a fait qu'une exception en la personne de Gali. C'est le seul qu'il n'a pas osé abattre pour l'avoir trahi, volé. Il aurait du le faire, mais il s'est défilé dès l'instant ou il l'a regardé trop longtemps dans les yeux. Le garçon est un serpent charmeur et le King est tombé dans son piège. Sans doute parce qu'il était son âme soeur et que ses sentiments valaient la peine d'aller contre ses idées, contre tout ce qu'il a toujours établi. Peut-être que le garçon n'a pas totalement tort. Il se ramolli. Il est devenu trop agréable et a laissé trop de choses passer sous prétexte que les tempes étaient plus cléments et que la guerre est finie. Ses petites erreurs se sont installées et on poussé comme de la vermine dans un jardin, jusqu'à le pourrir, l'envahir et le faire crever. Ajay serre les dents. Si Max pense être intouchable, il se trompe. Plus il est frappé et plus il est enragé, il est invincible. D'autres ont essayé, personne n'a réussi à le tuer. Il suffit de mettre le King a terre pour qu'il se relève et déchaîne toute sa colère. Une colère profonde, remuée depuis des années qui ne sera jamais apaisé dans sa vie. Qui sait, sans doute pas même dans sa mort. Son âme est telle, il ne trouvera jamais le repos. Il a apprit à encaisser les coups et les rendre au centuple. Aujourd'hui il n'a pas les armes en mains pour se venger proprement, mais il le fera. Si ça doit l'occuper pendant des années, cela n'a pas d'importance. S'il doit remuer ciel et terre, ça n'a pas d'importance. Un deal est un deal. Hier il serrait la patte du corbeau et collaborait avec lui, demain il peut aussi bien trouver le moyen de lui briser les ailes et le déplumer.
Ajay et son peu de superstitions maudissent Max. Les poings sont serrés si fort que l'articulation de ses doigts devient douloureuse et que le bandage rougit là où le verre à déchiqueté la paume de sa main. Max s'est retranché au bar et l'envie d'éclater sa tête blanche contre le marbre traverse l'esprit du gang. Il n'y a plus de fils adoptif en face de lui, il n'y a qu'un traître. Un traître par le silence, par son absence d'émotions. Et Ajay comprend. La différence entre eux deux, c'est que pour lui, ses besoins personnels et ses peines passent avant l'organisation. Ce n'est sans doute pas le cas du fils d'Olivier. Cela fait des années qui est au courant, il a eu le temps de s'y faire. Il en sait dix fois plus qu'Ajay sur le sujet et ses informations peuvent être précieuses. Mais le King n'a pas besoin de tout ça. Tout ce qu'il veut, c'est retrouver l'homme qui a tué son jumeau et le tuer à son tour. Trouver l'homme qui s'en est prit à Gali et le tuer aussi.
On lui reproche de ne pas faire couler le sang apparemment, d'avoir essayé de se ranger. D'avoir une vie plus tranquille et plus sécuritaire pour sa famille. Mais ça ne plaît pas. Et quand il essaye de trouver la source de ses problèmes, on méprend ses ambitions. Au prix d'une lourde inspiration et d'un effort, Ajay garde son calme. Du moins, dans ses gestes. Ferme ta gueule, Ross. Ce n'est pas Max, c'est Ross. Parce qu'il n'y a rien d'amical dans cet échange. . C'est moi parle, c'est moi qui décide. Tu réponds ou tu la fermes. Mais si décides de la fermer, alors ferme là pour de bon et ne vient même plus me parler. Il le pense, trop sincèrement. Ajay n'a pas besoin de Max. Il ne pleurera pas. De toute façon, il n'a plus la force de pleurer. Même si Gali était mort ce soir là, il n'aurait pas eu la force de bouger. Le King est épuisé, lessivé de toutes ces choses. Pour une fois j'ai eu envie d'avoir une vie à peu près normale. A coté de quelqu'un que j'aime. Les dents se serrent. La gorge n'en est pas moins toujours serrés, même s'il n'a plus l'envie de laisser la chose s'exprimer. Mais ça tu peux pas comprendre parce que tu n'as pas vécu un quart de tout ce que j'ai vécu. Tu n'as pas idée de tout ce que j'ai fait pour en arriver là, de tout ce que j'ai traversé. J'ai perdu plus qu'un bras sur le chemin. Il a perdu l'intégralité de sa famille. Il a perdu ceux qu'il aimait. Il a perdu sa dignité. Sa santé mentale sans doute, puisqu'il n'ira jamais bien et que si aujourd'hui il se sent heureux, rien ne dit que demain il n'aura pas à nouveau envie de se foutre en l'air. Il a déjà passé la moitié de sa vie à en avoir l'envie. Femme au foyer. Il l'a traité de femme au foyer et l'insulte révulse Ajay au plus au point. Si on avait attaqué sa simple personne, aurait réagit différemment. Mais il est n'est pas tout seul.  On l'a rarement autant atteint dans sa fierté. Il voit mal pire insulte dans la bouche de quelqu'un qu'il pensait estimer. Pour qui tu te prends ? Je n'ai pas besoin que tu règles mon problème. Depuis quand j'en aurai besoin, t'as vu jouer ça où ? J'ai besoin de savoir qui est derrière ça et j'irai le buter moi même. Merci, je peux encore m'occuper de mes propres soucis. Si tu veux, je peux envoyer ses cendres à ton adresse. Il ne sait même pas pourquoi Max y a pensé une seconde. Le King n'est pas un putain d'assisté. Mais comme tu gardes tout pour toi, je ne sais pas par où commencer. Le dernier aveu est plus calme que le reste de ses paroles. Et sincère. Ajay ne sait pas par où commencer, il est sincèrement perdu, sincèrement dépassé et il n'y a pas de honte à cela parce que la chose dépasse  son champ des possibles. Lui qui n'a connu que Oriel pendant trente ans ne peut pas claquer des doigts et aller fouiller quelque chose d'aussi haut que ceux qui chassent les oiseaux. Ne me ment pas, ne me cache pas des choses. Pas toi. Pas toi s'il te plaît. Il n'y a rien de pire, rien de pire que ça. Que de se sentir exclu à ce point. Je ne suis pas une mère au foyer. Et même si c'était le cas, ça te pose un problème peut-être ? Je fais ce que je veux de ma vie, elle m'appartient encore. Qui es-tu pour me dire ce que je dois être ? Ajay a toujours voulu avoir une belle vie. Une vie humaine, une vie avec des moments de joie, avec des sourires. Où il peut prendre la main de quelqu'un dans la rue sans avoir peur des regards. Ou il peut s'ouvrir sans avoir peur des conséquences. Fermer les yeux pendant l'acte non pas parce qu'il est comme une bête effrayée mais pour savourer simplement. Rien ne se passe comme prévu, c'est quelque chose qu'il accepte maintenant. Si pour toi c'est ça être un corbeau, si pour ça je dois laisser de coté mes émotions alors je ne suis pas un corbeau. Je ne vais pas changer ma personne pour ton petit groupe. J'ai déjà mon gang, j'ai une vie ailleurs. Si tu penses que je vais sacrifier une goutte de sang pour vous, tu te trompes. J'ai assez saigné pour des causes perdues. Si je suis encore là c'est parce que je veux retrouver le connard qui m'a condamné en tuant Olivier et parce que je tiens à toi en tant que personne.
Il se fiche des mondes
Il ne veut plus en entendre parler.
Il préfère tout oublier, ne pas pouvoir suivre Gali, tant pis. Pour le retrouver avec encore plus de désir le soir. Il préfère vendre ces souvenirs, ces connaissances pour se retrouver. Ajay n'est pas un corbeau, on lui a coupé les ailes depuis trop longtemps. Il est un roi.
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il est difficile de faire l'équilibre entre ses émotions. c'est une chose que max a compris, depuis que les corbeaux existent, dans sa vie. il a, toujours, vécu ses émotions pleinement, aussi bonnes ou destructrices qu'elles pouvaient bien être, sans réellement porter attention aux dégâts causés, autour de lui. ils ont été nombreux. souvent sur sa propre personne, parfois sur d'autres. il a appris, avec les années, à faire un peu plus attention, tandis que certaines personnes se glissaient dans sa vie. non pas pour lui, mais pour eux. pour ne pas les inquiéter, pour faire attenion à eux. de manière certes peu habilles, de manière toute aussi barbares, mais avec un minimum de réussites, tout de même. mais les choses sont différentes, avec les corbeaux. les gens sont plus nombreux, à compter sur lui, et max ne doit non pas penser à son intérêt personnel, mais plutôt à celui des corbeaux, de ces membres et surtout, à l'intêret de chaque personne. c'est quelque chose qu'il apprend encore à faire. qu'il ne sait pas faire parfaitement, il présume, et qui le déchire plus qu'il ne l'aurait cru. il n'a pas l'habitude, des concessions. il n'a pas l'habitude de laisser des choses aller pour en favoriser d'autres et de faire des choses difficiles, réfléchis, plutôt que d'agir directement. il y a des mots qu'il aimerait prononcer. les paroles crues et violences qui voudraient s'évader de ses lèvres, et d'autres plus secrètes, simplement pour apaiser son père adoptif. mais max reste silencieux. un silence qui, peut-être, lui ronge les os plus qu'autre chose. il n'ignore pas, également, les blessures qu'il voit apparaître dans les iris du king. il accepte et assume chaque blessure qu'il afflige, car il n'a pas le choix de faire autrement. il doit vivre avec les conséquences. il ne veut pas détourner les yeux et croire de manière aveugle que chaque chose est justifié et ne cause aucun écho douloureux. c'est faux. il a conscience de chaque geste apporte de bons de et mauvais côtés. il a conscience qu'il n'est pas certain de chacun de ses gestes, de ses paroles, et qu'il devra vivre avec les conséquences.
il peut, d'une certaine manière, comprendre le point de vue du king. comprendre son besoin de vouloir une vie normale, de vouloir être un calme, un temps. il s'imagine qu'une personne normale voudrait une pareille chose. lui-même a été tenté par l'idée, à une époque. il s'est imaginé, brièvement, s'il pouvait avoir des enfants, avec naora, ou quelque chose, et peut-être une boulot normal. mais l'idée a laissé un goût amer à sa gorge, et max a compris rapidement qu'il ne voulait pas jouer un rôle, et qu'une vie n'était totalement normale. que la normalité n'existait pas. que rien n'est anormal, chez lui ou chez quique ce soit. il ressent, pourtant, une certaine colère, face aux mots du king. le king qui, forcément, assume. car toute personne est bonne pour assumer et se faire des idées, sur les autres. car au final, que connaissent-ils de l'autre ? si peu de choses. et si max ne connait rien sur ce père, le king ne connait que peu de choses, sur ce fils. il ne voit que les faits dont celui d'un bras manquant. il pourrait, peut-être, lui renvoyer un visage chaque fait de sa vie pour lui faire ravaler ses paroles. mais ce n'est pas un concours à savoir qui a eu la vie la plus triste, ou qui a perdu le plus de choses. max n'a pas envie de ce genre de discussion et se fout bien de savoir qui est le plus triste des deux. la tristesse ne se calcule sur aucune échelle. elle se vit, tout simplement. comme la douleur, comme toutes émotions. la calculer est une perte de temps. la comparer également.
il le laisse parler. il le laisse dire ses paroles, et calme sa colère, par la même occasion, ou du moins, essaie de la contenir. il ne veut pas, après tout, dire des choses qu'il ne doit pas dire. le shark préfère boire sa bière et se taire, et le dévisager dans les yeux. ressentir un brin de regrets, face au ton de l'homme qui change, face à la tristesse qui plane, dans ses paroles. face à sa propre tristesse qu'il essaie, lorsque les paroles sont teintées d'un rejet, envers sa personne. les lèvres se pincent. ce que tu veux n'est pas forcément ce dont tu as de besoin. la bière se pose sur la table, au fils du dernier monologue, et max se redresse. il ne tient pas en place. une part de lui a envie de frapper l'homme, pour les blessures qu'il ressent, et une autre tente de garder le contrôle. car bien que l'histoire le concerne directement, max ne doit pas le prendre personnellement. il doit voir la chose au dela de lui-même, qu'importes ses plaies, qu'importe si son coeur saigne, et penser aux corbeaux mais surtout, aux autres personnes. non pas à un groupe qui ne veut rien dire, mais à chaque personne qui consiste ce gang et bien que le king ne le pense pas, à ajay également. une cause perdue ? qu'il gronde, sans pour autant aller se perdre dans le sujet. il n'a pas envie d'un débat, après tout. si être une femme au foyer te fait plaisir, fais le. c'est ton choix. je ne décide pas pour toi, c'est ta vie. sois juste certain de tes choix. les paroles sont honnêtes, qu'importe le coeur blessé. max crache presque chacun de ses mots, comme s'ils avaient un goût amer. il prend un temps d'arrêt, avant de continuer, pour calculer chacun de ses mots. il pense à ajay, sinned, romir et d'autres, mais certainement pas à lui-même. il fait le choix qui, au final, est peut-être le bon ou alors, le mauvais, mais qui blesse le moins de personnes possibles, pour le moment, qu'importe ses propres douleurs. je ne te dirais pas qui a fait ça. tu n'es pas la seule personne concernée dans cette histoire et je ne crois pas que ce soit une bonne idée. tu peux me dire ton avis autant que tu le veux, mais j'vais pas l'écouter. le choix est déjà fait. un silence. il pense ses mots. hésite presque, avant de les dire. va t'occuper de ton gang. va t'occuper de la personne que tu aimes. je m'occupe de mon gang. si ce que tu veux est réellement une vie normale, comme tu as dit, et que - sa langue effleure le je, mais il se retient - et que les corbeaux sont une perte de temps, alors tu devrais partir. que tu le veuilles ou non, je parle. je décide. je m'occupe de ce problème. il garde difficilement, entre ses lippes, un souffle tremble. max serre les dents, un instant, et le regard au creux du sien, dit. c'est mon dernier mot. je ne changerais pas d'avis.
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La fatigue, le stress, l'angoisse et la frustration le pèsent. Ajay sait garder la tête haute quand cela est nécessaire. Il a apprit le faire, pendant des années, c'est quelque chose qui a fait partie de son quotidien. Il en a fait sa marque de fabrique, toujours agir de manière réfléchie. Il considère les gens comme des pièces sur un échiquier qu'il est nécessaire de bien placer. Son adversaire a eu un coup d'avance cette fois, mais la partie n'est pas perdue. Il faut savoir entrevoir toutes les possibilités, tant que le roi est toujours debout. Un simple pion peut devenir une reine et renverser la partie. Jay doit prendre son mal en patience, malheureusement, c'est quelque chose qui est plus difficile que prévu. Parce qu'il y a Gali dans l'équation et qu'il ne sait pas gérer les sentiments.
Les personnes qui considèrent qu'il est plus efficace quand il est en proie  de la peine n'ont pas totalement tort. Il est surtout plus perspicace quand il ne ressent rien en particulier. Son esprit à besoin d'être vidé de toutes distractions pour fonctionner à pleins régimes. Et des distractions, ce n'est pas ce qui manque ces derniers temps. Max n'a pas tort. Ce qu'il veut n'est pas forcément ce qui lui réussi le mieux. Ça a toujours été le cas. Il fait la paix un temps, les poings toujours serrés mais sans envie de l'étrangler pour l'instant. Il s'accoude au bar pour le laisser parler. Il l'écoute d'une oreille attentive et en essayant de contenir toute sa colère et son indignation. Ce n'est pas chose aisée, plusieurs fois il sent ses ongles pénétrer dans la chair de sa paume à force de serrer comme un forcené son poing. Il rêve de le balance dans le nez de Max la seconde fois où il évoque le terme "Femme au foyer". Il n'en fait rien. Il préfère agir en adulte et voir le problème autrement. Il peut frapper Max autant qu'il veut, il ne va pas parler.
S'ils ont vraiment tant de similarités, alors il peut affirmer que Max restera muet comme une carpe. Ajay le resterait à sa place, parce que ça n'en vaut pas le prix. Il sait très bien qu'il ne risque rien d'autres que des blessures. L'identité de l'agresseur vaut plus que quelques blessures et Jay n'a pas les moyens de menacer son propre fils comme il se doit.
Il pourrait menacer Nina.
Il a su préserver son gang en refusant de se lancer aveuglément dans des vendettas inutiles, il a su ravaler son désir de vengeance assez longtemps pour pouvoir prospérer de se donner le moyen, le moment venu, de frapper. C'est l'oeuvre de sa vie, il s'est toujours vanté de réfléchir avant d'agir. Mais ses derniers temps, ses sentiments ont la fâcheuse tendance à prendre le dessus sur ses décisions. Il a fait des erreurs qu'il regrette. Mais il ne peut pas revenir en arrière et quitte à s'enfoncer dans la merde autant y aller jusqu'au fond. Le King va au bout des choses, il ne fait pas qu'effleurer ce qu'il désire. S'il veut quelque chose, il se donne tous les moyens possible pour l'obtenir. Il veut un nom, il aura son nom avant la fin de la soirée ou Max ne le reverra pas de si tôt.
Même si cela implique de faire mal à Nina. Il espère juste ne pas en arriver là.
Tu as l'air de savoir mieux que moi ce qui me convient, tell me then. J'aurai peut-être du buter Gali quand j'en avais le temps tu crois pas ? Il paraît que la dépression me va bien au teint. Tu crois que je devrais noyer la gamine dans le bain et toucher une assurance ? Le King reste nonchalamment accoudé au marbre du bar. Il n'a plus aucun intérêt à se battre et son esprit commence à entrevoir les futurs "possibilités". Par respect, il n'irait pas s'en prendre à Sasha, particulièrement parce qu'il est aveugle et qu'il y a quelque chose de déloyal dans l'acte de s'en prendre à quelqu'un qui ne peut pas vous voir venir. Mais ce serait le meilleur moyen d'atteindre Max, en se servant de leur lien. Lui même ne sait pas comment il réagirait si on blessait vraiment Gali, si il serait capable de passer outre une douleur qui le brûle au plus profond de son être.
Gali a du souffrir pour lui, bon nombre de fois. Tout comme lui a du ressentir les sévices qu'il a vécu chez les Nulls. Mais entre l'alcool et le sentiment de mal-être constant qu'il ressentait, il ne sait pas s'il faisait vraiment le lien. Il devait aimer cette douleur, elle devait lui rappeler ce que c'était que d'être vivant. Je vais te dire moi, ce que j'en pense. La colère est de retour dans le ton de sa voix. Et un mépris brûlant. Si tu me demandes de laisser quelqu'un en vie parce que cela implique d'autres personnes, je suis assez grand pour me tenir. Je ne suis pas un chien fou qu'on a besoin de tenir en laisse et qui ne répond pas aux ordres  - l'attaque et personnelle et vise particulièrement le cas de Romir, maintenant que Ajay est persuadé que d'une manière ou d'une autre Max s'en est approché, de près ou de loin - La vengeance est un plat qui se mange froid et ça tombe bien, je la préfère glacée. Elle n'en est que meilleure.
Ajay peut attendre des années. Il peut se priver pendant des années. Pendant cinq ans, il a attendu Gali, sans oublier son visage, sans oublier ce qu'il lui a fait. Ce n'est que lorsqu'il a senti sa présence et qu'il l'a vu qu'il a prit la décision de revenir sur sa parole.  Il a déjà attendu. Il peut encore le faire. Même s'il doit y passer sa vie. Mais il ne croit pas que l'affaire traînera aussi longtemps, ce qui se passe là est différent. Et le dénouement est proche. Tu as décidé seul de m'exclure d'une affaire qui me concerne directement. Parce que tu ne fais pas confiance j'imagine. Alors mon choix est fait aussi et je te rassure, je ne change pas d'avis.  Il sent à nouveau qu'il est prêt à exploser, le souffle bruyant comme un dragon.  Il n'aime pas quand les choses ne se passent pas comme il le veut.
Les Rois n'aiment pas quand on leur tient tête.
Le King se relève et s'arrête au niveau de Max. Un lac glacial qui plonge dans un autre courant bouillonnant. Je ne veux plus jamais te revoir dans ma vie. Je t'ai fait confiance, je t'ai accepté comme mon propre fils, j'ai cru que je pouvais te faire confiance. Le dents se serrent. Mais non, tu es le fils d'Olivier. Toi et tes oiseaux vous gardez les infos pour vous. Peut-être que c'est pour ça que mon jumeau est mort, parce qu'ils ont préféré fermer leur gueule et "s'occuper de ça". Maintenant, la femme au foyer doit aller nettoyer la merde que des assassins ont laissé. Ce n'est pas toi qui va le faire. Toi, tu vas "t'occuper de ça".
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certains choix ne sont pas faciles à faire. c'est une chose qu'il comprend, avec le temps. une chose qu'il ressent dans chacun de ses membres, à l'instant même, tandis que son regard reste accroché à celui de l'autre homme, et que chacun de ses mots suivent un choix précis qu'il a du faire, car les choix doivent être fait, qu'importe la situation. certaines parts de lui, nombreuses, le tentent de changer d'avis, mais max n'est pas en position pour faire une pareille chose. cette histoire ne les concerne pas qu'eux d'eux. d'autres personnes y sont liées, trop de gens pour qu'il ose prendre la situation de manière personnelle et qu'il agisse avec son coeur plutôt qu'avec sa tête. cela ne veut pas dire, également, qu'il ne doute pas de ses choix. max doute avec une intensité certaine pour la première fois de sa vie, peut-être. il n'apprécie pas la chose. il la méprise autant qu'il déteste l'instant qu'ils vivent, et la voie qu'ils sont en train de prendre. mais il ne peut, en vérité, avoir le contrôle de toutes choses. il ne peut que choisir ce qu'il semble être le meilleur choix, pour tous et non pour lui-même, ou alors pour le king. ce sont, au final, ses premières décisions en tant que chef des corbeaux. de décisions déchirantes. quelque chose qu'il se souviendra, dans les moments futurs, et qu'il se remémora en se demandeant, sans dire et sans le prononcer à vive voix, s'il a fait la bonne chose. il est étrange, quelque part, de voir les démons changer de visages, dans son coeur comme des tripes. il est étrange de grandir d'une pareille manière.
il essaie, certainement lâche, de ne pas réellement voir la déception comme la colère, dans les yeux d'ajay. mais la faiblesse ne dure qu'une seconde, comme si l'enfant en lui avait peur de décevoir son père, avant que max ne relève le menton, se tienne droit et supporte le regard, pour montrer qu'il a choisit mais également, pour se souvenir de cet instant. pour se souvenir de son choix, et des conséquences qui peuvent survenir des choses qu'il décide, non pas pour son bien, mais pour celui d'une chose bien plus grande que lui. il espère, de manière puérile peut-être, voire enfantine, que le king comprendra un jour tout ce que représente ce choix, et que les choses, au final, tourneront comme il le désire, de manière irréaliste peut-être, mais qui ne rêve pas ? max se prépare au pire des résultats, agit en conséquences, mais ne peut qu'espèrer la meilleure des fins, au final. il reste, après tout, empli d'une certaine quantité d'espoir qu'il ne peut ignorer. il se tait seulement sur la chose, et la porte comme un secret qui pourrait, vu au grand jour, lui brûler les ailes. il est, après tout, aux yeux de tous, un chien fou. un shark.
les gens voient le sang contre ses doigts et dans ses yeux avant de voir celui qui s'écoule de son coeur, à chaque pas. mais qu'importe, le shark n'a pas grandi en prêtant attention à ce que les autres pensent de lui.
les lèvres se pincent, face aux questions. face aux mots puériles, aux paroles qui dévoilent, quelque part, que le king ne connait pas son joker. mais qui connait réellement le joker ? le personnage est une surprise à chaque fois, pour tous. max inspire lentement par les narines et, même si la réponse importe peu, répond avec sincérité. je te dirais que la gamine et gali font parti de deux vies différentes et qu'un jour, tu devras faire un choix avant de perdre quelque chose auquel tu tiens. il n'approfondit pas la chose. ne parle pas, non plus, de messages maigres mais hasardeux lui venant de l'ancien prostitué, lui faisant douter du confort de l'autre, dans leur demeure. max ne se mêle pas des problèmes des autres, si on ne demande pas direcement son aide. il regarde les flammes en espérant que personne ne se blesse, dans l'incendie.
il prend une nouvelle gorgée de sa bière, lorsque le king parle de nouveau. la voix est dure et les mots également. il sent, dans les paroles, une compréhension comme une autre chose, totalement en opposition. ajay alterne entre une idée et une autre, et oublie ses propres mots. mais max ne revient pas sur la chose, et ne lui dit pas, de manière moqueuse comme il le ferait normalement, qu'il a choisi lui-même d'être exclu du cas de romir, il y a quelques mois, lorsqu'ils sont tombés sur le nom de l'homme.
la bouche s'ouvre pourtant, brièvement, lorsque l'envie le prend de lui dire qu'il lui fait confiance. car c'est le cas, au final. max a confiance en ajay. seulement, il doute du contrôle de l'homme sur ses propres sentiments. il sait à quel point son sang peut être bouillant. il possède le même, d'une certaine manière.
du moins, il ose le croire. ajay, lui, ne semble pas du même avis.
c'est un coup de poignard, dans sa chair, pour lequel max ne fait ni une grimace, et ne lâche aucune plainte. il dévisage l'homme dans les yeux sans le moindre bruit, sans le moindre signe de faiblesse, qu'importe si une douleur est sourde, dans son être, et qu'il sent son coeur être touché par le lame. il reste de marbre, presque absent, solide comme le roc, malgré la noyade qui se déroule, à l'intérieur de lui.
il pense aux blessures minimes, pour les autres. ajay qui porte une rancoeur mais aucune plaie importante, à son coeur. sinned qui possède encore son âme soeur. romir qui a peut-être, malgré sa connerie, un peu de conscience. il pense à ses propres plaies qui, si les choses tournent bien, si tout se passe bien, valeront le coup, au final.
alors, max serre les dents. max laisse le poignard contre sa plaie, ignore la douleur, et dans une inspiration trop bien contenue, dit. nous sommes d'accord, alors. il lui faut un moment, quelques secondes à peine pourtant, pour appuyer ses mains contre le comptoir et se redresser, à son tour. il remarque, du coin de l'oeil, le tremblement de sa main humaine. max la ramène vers lui, pour l'enfouir dans la poche de sa veste en faux cuir. maintenant, si tu veux partir, la porte est derrière toi. je dois m'occuper de certaines choses qui ne te concernent pas. appeler sinned. demander des explications. trouver des solutions. essayer de sauver tout le monde.
mais surtout, ne pas penser à cette vive douleur, dans ses tripes, qui le fait pourir de l'intérieur.
il est étrange d'être orphelin depuis toujours et d'en ressentir la douleur pour la première fois à trente-deux ans.
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Il n'y a que la vérité qui blesse et celle qui s'échappe des lèvres de Max est bien affûtée. Le King sait qu'il a raison sur bien des points, Ajay ne fait que repousser l'inévitable avec un plaisir coupable ; s'il a toujours éé roi de quelque chose, c'est bien du mensonge. Mais les mensonges qu'il adresse à sa propre personne, pas aux autres. Car au final, il est plus un homme d'oubli que de mensonges, il détourne et manipule, tire avantage des situations.
Ajay est un poseur de bombes, il fait toujours en sorte d'être à l'abri avant qu'elle n'explose, et d'être celui qui fait en sortes qu'elles explosent. Et même envers sa propre personne, il fait le choix de ce qui le détruit et le tue.
Il n'en a pas réellement conscience, peut-être qu'il ne réalise même pas qu'il se tire tout seul une balle dans le pied parce qu'il ne sait pas se contenter de ce qu'il a. Son avarice n'est pas uniquement réduite à de l'argent et de beaux vêtements, il a ce désir de perfection qui le détourne de tout ce qu'il a déjà. Il est comme un enfant trop gâté qui se détourne rapidement de ses nouveaux jouets une fois qu'il s'est bien amusé. De la même veine que les riches Altéans qui lui font grincer des dents, il a ça dans le sang. Il a trop eu l'habitude de l'opulence.
Et peut-être qu'il se détourne de Gali maintenant que tout s'est arrangé, qu'il n'a plus cette angoisse dans le bas de son ventre, de le voir disparaître pour des années à venir. Qu'il a l'impression d'avoir  Il se lasse de ne plus avoir de défi, de ne plus ressentir cette adrénaline dans leurs disputes. Tout n'est que soupir et regards. Il n'ose rien faire, il n'ose pas briser la glace. C'est le pire de ce qu'il est, il laisse tout s'envenimer. Il laisse la colère prendre le dessus.
Et à l'instant, il laisse même sa fierté balayer tout ce qu'il a construit avec Max, tout ce que les corbeaux pourraient lui apporter, parce qu'il n'aime pas savoir que ce n'est pas lui qui portera le coup final. Ajay a envie de tuer le coupable, de le démembrer et réduire ses os en cendre. Les hommes comme lui n'aiment pas l'idée que leurs désirs ne peuvent pas tous être comblés. Alors il retournera à sa petite vie et attendra qu'on s'en charge à sa place, derrière la baie vitrée d'une maison immense. Trop coûteuse.
Il ne pourra pas s'enfermer éternellement dans son palais doré, à l'abri des regards et d'une vie qui jusque là lui a plus réussi qu'elle ne lui a causé de tort. Ce n'est même pas ce qu'il veut au fond de lui. Mais il désire beaucoup de choses, aussi, des pensées contradictoires. Partir, rester, pardonner, laisser la rancune faire son oeuvre, allez se coucher. Demain est un autre jour, la nuit porte conseil, mais elle l'évite. La nuit le fuit à travers ses insomnies.
Il mène une double vie, trop habitué à vivre celle des autres, Ajay ne sait pas ce qu'on fait de sa propre vie. Comment on l'occupe. Certaines choses ne sont pas faites pour s'accorder ensemble. Et il n'est pas fait pour le genre de vie dont il a toujours rêvé, celle des magazines, celle qui convient à l'écrasante majorité. Le rouge ne va pas avec toutes les couleurs. Le King a passé trop de temps entouré de cadavre pour retourner à un quotidien simplet, trop de nuits à gagner de l'argent sur le dos d'hommes désabusés.
Il ne manquerait plus qu'il se traîne un pauvre job.
Il appartient à un monde qu'on ne peut de toute manière, jamais quitter sinon par la plus grande des portes, celle qui n'offre pas de ticket retour. Il l'a apprit ce soir, une piqûre de rappel dont il avait besoin mais qui n'est pas suffisante pour éveiller sa vigilance. Ajay s'imagine que les choses sont plus simple et ne dépendent que de peu de choses, de Max et de son silence qui fait gronder la colère dans sa poitrine.
De toute façon, il avait déjà décidé qu'il n'écouterait pas. « Merci de tes conseils, Max. Je laisse le sort de ma famille entre tes mains. Le King montre le crocs, la voix teintée d'ironie glaçante, mais il aboie plus qu'il ne mord. Il ne lui fait pas confiance. Il a un mauvais pressentiment qui le dévore lentement, il a ce même pressentiment que le jour où il a donné l'adresse à Nameha. Sauf qu'à l'époque, il ne savait pas encore ce que ça faisait de faire une erreur. Une erreur qui ne peut pas être réparée, une erreur fatale. La révélation est atrocement douloureuse, surtout pour le blond et le King lui même aurait aimé ne pas être aussi coincé. Il voudrait accepter les choses et se rassurer qu'il soit sur le coup mais c'est plus fort que lui. Il est concerné. Mais Ajay ne peut s'excuser. Il ne lui fait pas confiance, parce qu'un Ajay blessé ne fait confiance en personne. Même celle qu'il a pour Gali est une aussi fragile que du cristal. Quoi que tu me caches je finirai par l'apprendre. Et à ce moment là, le seule chose dont je me souviendrai c'est de ta trahison. Le King n'a pas besoin qu'on le protège, qu'on le garde de certaines informations. Il est grand maintenant. Il est déjà mort deux fois ; jamais deux sans trois, ne dit-on pas ? De la poche de son costume, il tire son paquet de cigarette et s'autorise à un griller une supplémentaire. La nicotine l'apaise. Mais ce n'est pas assez. Ce ne sera jamais assez. Parce que rien n'est assez pour un homme qui désire le monde entier. Adieu, Max. » Ajay prend la porte. Il prend les choses au pied de la lettre. Il est de trop mauvaise fois pour baisser les armes.
Surtout quand il peut allumer un incendie.
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