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 the man in the suit ((navid))

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Si Ajay est maintenant rodé aux voyages entre les mondes, il n’a toujours pas osé tenter de faire passer sa moto. Il y tient particulièrement et  n’aimerait pas la perdre en chemin, incertain sur la capacité des portails à transporter de gros objets. Pourtant, ils peuvent bien supporter ce qui n’est pas vivant, puisque ses vêtements ne quittent pas son corps, et  les petits objets, si Gali a réussi à emporter ses fleurs et sa chaîne il y a cinq ans. Le King n’est pas très doué avec les sciences et il n’a pas franchement envie de tenter l’expérience, au risque de perdre son seul moyen de transport personnel Altéen. Il n’est pas biker dans l’âme, mais sa moto reste sa moto, avec qui il a vécu pas mal de choses et qui lui accorde un maximum de liberté, contrairement a une voiture. Il n’a jamais eu son permis pour conduire les bagnoles, de toute façon. Il a toujours eu des chauffeurs ou ses jambes. Les véhicules Altéan étant ce qu’ils sont, l’idée d’emprunter quelque chose à Jules Bruni est peut-être une des pires idées de la journée.
Mais voilà, Ajay n’a aucun compteur au bras, il ne compte pas s’en faire installer un pour l’instant et n’aime pas dépendre entièrement de Gali. Il a passé trop d’années seul dans son petit appartement qu’il lui est difficile de devoir attendre son fiancé pour rentrer chez eux ou essayer de se frayer un passage dans les transports en commun. Il ne peut pas prendre le risque de se faire arrêter étant donné que ses papiers ne sont pas Siganais. Il n’a pas envie de s’expliquer auprès de la police locale ni particulièrement envie d’appeler son cluster à l’aide.  Ils doivent le détester, il passe la plupart de son temps à se faire tirer dessus ou vivre des choses qui n’arrivent qu’aux autres et dans les films.
Le véhicule n’est pas doté de pédales classiques ce qui lui annonce rapidement la couleur. S’il a demandé le plus vieux modèle, ce que son fournisseur a de pire à  lui proposer dépasse de loin tout ce dont il a l’habitude sur Altéa. Ajay serre le volant avec force, en persuadant que, avec un peu de chance – ce qu’il n’a pas – c’est comme le vélo. Ça vient tout seul, on s’adapte avec tous les modèles. Il y a même un mode de conduite automatique, quelque chose du genre.Beaucoup trop d’options et de boutons qui servent à… quelque chose. Ajay et la technologie, c’est un autre sujet. Là d’où il vient et plus particulièrement les quartiers d’Oriel, la technologie n’est pas dernier cri. Certains ont encore de vieux portales dégueulasses qui ont des touches, trouvés dans des décharges. Peu de monde est branché réseaux sociaux ;  de toute façon, il n’y a rien à prendre en photo à part des poubelles, des sans abris etc. Rien à voir avec la capitale. Les véhicules sont aussi anciens et n’ont pas autant de chiffre au compteur. Il se demande qu’elle est la limite maximale autorisée sur Sigan. Dans les quartiers de Casma, peu de gens risquent de l’arrêter.
Ajay décide d’y aller doucement au départ, appréciant la vitesse du véhicule. Les premiers kilomètres défilent sans soucis. Mais dès qu’il arrive au premier carrefour et que des panneaux inconnus apparaissent sur de grands écrans, il perd son sang froid. Sa conduite n’est pas aussi atroce qu’on pourrait le croire, il est comme une vielle avec une voiture trop grosse pour elle, préférant rouler très doucement. Et surtout, qui ne fait pas attention à la route autour, sans doute trop occupée à stresser sur ce qu’il y a devant. C’est donc aussi bêtement que l’accident arrive. Quand Ajay ne fait pas attention au clignotant du véhicule d’en face et qu’il lui fonce magistralement dessus. Le temps qu’il trouve comment arrêter sa propre voiture, il a complètement déchiqueté l’avant de la bagnole qui venait d’en face. Le capot – ou plutôt ce qu’il en reste – est fumant mais heureusement, elle n’a pas l’air de vouloir exploser comme dans un film d’action bas de gamme. Ajay n’a rien, sinon la quatrième peur de sa vie en un an. La voiture elle, c’est une autre histoire.
Et le conducteur d’en face. C’est un autre très gros problème. Encore titubant, le King s’extrait de son propre véhicule et prend quelques secondes pour débarrasser son costume de la poussière due à l’impact et à la destruction de son tableau de bord. Il y a du verre un peu partout autour de lui et il a du se couper car sa main est douloureuse. Soucieux, il s’approche du coté conducteur de la voiture empalée et lorsqu’il ouvre la portière… Et merde. Le chauffeur n’est pas en très bon état. Les aibargs n’ont pas fonctionné comme prévu et il gémit comme un animal à moitié crevée. Ajay se demande s’il doit l’achever maintenant ou fuir rapidement avant que des flics ne débarquent. Vu l’omniprésence de caméras autour de lui.
Ce n’est. Vraiment pas son jour.
Comme ce n’était pas assez accablant, le King remarque que le chauffeur n’était pas seul. A l’arrière, un passager sans doute secoué par le choc, le fixe. Ajay ouvre la bouche pour dire quelque mais la referme presque immédiatement. Ce n’est pas le moment de merder. Il réfléchit, donc. Ça reste entre nous … ? Si ça se trouve, vu l’âge du passager, c’est son père. Ou son oncle. Ou juste son taxi. J’espère que tu ne le connaissais pas parce que je crois qu’il n’est pas très bien. Il devrait peut-être lui proposer de prendre son temps pour se rendre utile. Oui. Ce serait plus propre que lui tirer une balle dans la tête. Enfin, vu que la scène de crime est déjà assez crade, c’est pas comme si tout cela avait encore de l’importance.
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A Casma, tout semble différent. Comme dans un autre monde, dans une autre dimension. Pourtant, tu es toujours à Sigan, tu le sais parce que Jaz t’a parlé de cet autre monde dans lequel elle est allée et ça n’a rien à voir avec ce qui t’entoure. Néphède est encore plus déstabilisant, presque effrayant et pourtant si familier dans tes songes. Mais si tu te sens perdu dans ton propre univers, comment pourrais-tu un jour en visiter un autre ? Alors que tu n’es pas habitué au changement, au danger, même lorsqu’il s’agit simplement de trainer dans les ruelles de Casma. Si tes sœurs savaient où tu trouves en ce moment, elles te tueraient sans aucun doute. Mais il n’y a que dans ces lieux mal fréquentés que tu as une chance de trouver le composant qui t’intéresse. Un élément essentiel pour améliorer ton robot avant le prochain combat. Du moins, si tu arrives à trouver la boutique dont l’adresse approximative se propage difficilement parmi les plus férus de robotiques qui trainent sur le dark web. A croire que tu n’as aucun sens de l’orientation lorsque tu n’es plus dans un jeu vidéo, guidé par une mini map dans un recoin de ton champ de vision. T’as l’air un peu paumé dans le monde réel et les personnes que tu croises t’observent du coin de l’œil, comme si elles pouvaient lire sur ton visage que tu n’es pas à ta place. Tu détestes sentir tous ces regards t’épier, analyser tes mouvements, ton allure. En particulier dans ce genre de quartiers mal fréquentés. Alors, tous tes sens sont en alerte. Tu sais bien que tu ne devrais pas être là, mais peut-être que c’est justement ça qui rajoute un peu de piment. Une adrénaline qui t’est étrangère en dehors des jeux vidéos ou encore du R-fighting. Une adrénaline qui peut vite devenir un poison… Tu le découvres au moment où une voiture s’arrête brusquement à ta hauteur, dans un crissement de pneus, tandis que la porte arrière s’ouvre à la volée, te barrant la route. La peur se diffuse en toi, donnant une réalité aux dangers qui semblaient se cacher dans chaque ombre, dans chaque recoin de Casma. Paniqué, tu tentes de faire demi-tour, mais un homme s’extirpe de la voiture afin de t’attraper au vol, enserrant brutalement ta gorge avant de te traîner à l’intérieur du  véhicule. Tu te débats comme un animal pris au piège, mais l’homme est bien plus grand et bien plus fort que toi. Alors désespéré, tu cries, jusqu’à ce que ses mains ne renforcent leur prise pour te faire taire. La douleur emplit tes yeux de larmes sous l’indifférence placide de ton ravisseur qui te jette à l’intérieur de la voiture, sans le moindre ménagement. « Vous allez le regretter ! Ma famille vous fera vivre un enfer quand ils découvriront ce que vous m’avez fait… » Leur rire résonne dans l’habitacle, faisant naître des frissons le long de ton échine. « C’est bien ce qu’on espère, gamin ! Tu vas nous rapporter un beau pactole, justement parce qu’ils seront prêts à tout pour te récupérer en un seul morceau… Mais s’ils refusent de coopérer, on hésitera pas à se débarrasser de toi… » Un instant, tu hésites. Et si tes parents refusaient de payer la rançon ? S’ils ne prenaient pas les menaces de tes ravisseurs au sérieux et alertaient les médias ? Non, tu ne veux pas y croire… Parce que tu ne veux pas mourir. Même si tu n’es pas un de leurs enfants stars, même s’il tu refuses de prendre la place de Javed, tu restes leur fils, le seul qu’il leur reste.
Tes pensées s’embrouillent, se mélangent et tu fermes les yeux, respirant profondément pour calmer la peur qui n’a plus rien d’enivrant à présent. Au contraire, elle t’étouffe, refermant son emprise autour de ton esprit. Et soudain, c’est le choc. Un impact si violent que la ceinture blesse ton corps en le retenant brutalement contre la banquette, alors que ta tête percute le siège qui se trouve devant toi. Un peu sonné, tu prends quelques secondes avant d’ouvrir les yeux pour observer le chaos ambiant. « Et merde. »  Un homme, qui semble être le conducteur de l’autre véhicule ayant causé l’accident, est venu constater les dégâts. Grâce à lui, tu es libre. Les deux ravisseurs sont hors d’état de nuire. Le chauffeur gémit, grièvement blessé, tandis que l’homme qui était assis à côté de toi est inconscient ou peut-être mort. C’est ta chance de pouvoir leur échapper ! Pourtant, tu ne sors pas immédiatement. Ton regard croise celui de cet homme qui t’a sauvé en percutant le véhicule, et il semble hésitant, comme s’il s’apprêtait à dire quelque chose avant de renoncer. Et il l’ignore certainement, mais tu serais prêt à boire la moindre de ses paroles. « Ça reste entre nous … ? »  C’est donc ce qui l’inquiète ? Que tu l’accuses d’avoir provoqué l’accident ? Alors qu’au contraire, t’aurais plutôt envie de le remercier encore et encore, de t’avoir sorti de cet enfer. Mais comment pourrait-il avoir conscience de ce qu’il a réellement provoqué, sans le vouloir ? « J’espère que tu ne le connaissais pas parce que je crois qu’il n’est pas très bien. »  Ton cerveau met quelques secondes à comprendre qu’il parle du chauffeur et tu secoues vivement la tête. « Non, je ne le connaissais pas… Mais ça m’arrange qu’il ne puisse plus bouger… » Sur ces mots, tu te détaches afin de sortir de la voiture, tant bien que mal. La portière est presque coincée et tu dois donner un grand coup d’épaule pour en forcer l’ouverture. Puis lentement, tu fais le tour du véhicule pour rejoindre ce héros méconnu qui t’a tiré d’affaire. « Merci… » Malgré la douleur, tu esquisses un petit sourire sincère. « Ils m’ont embarqué de force dans cette voiture… J’ai essayé de leur échapper mais… J’ai échoué. Sans cet accident, je serais encore coincé avec eux… » Tes yeux se posent sur l’homme qui agonise devant vous, avant d’englober toute la scène. Ce n’est pas très beau à voir et, bien que tu ne sois pas un habitué du quartier, tu es à peu près sûr que rester sur les lieux n’est pas une bonne idée. Ici, les autorités sont plus intransigeantes. Si tes ravisseurs ne survivaient pas, il leur faudrait quand même un coupable à blâmer. Et tu ne peux pas laisser cet inconnu payer pour un crime qui t’a peut-être sauvé la vie. « Il ne faut pas rester là, la police va forcément débarquer… »  Sans attendre, tu l’attrapes par la manche afin de l’entrainer à l’écart d’un pas vacillant. Tout ton corps est douloureux à cause de l’accident, mais au moins, tu es en vie, tu  peux le sentir. C’est une douleur à laquelle tu t’accroches pour ne pas laisser la peur revenir.
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Ajay se dit que la meilleure chose à faire serait d’appeler une ambulance, peu importe au final qui il vient d'encastrer. Mais même si les secours étaient dans la rue d'à coté et arrivaient dans les minutes à suivre, il y a peu de chance que l'homme s'en sorte. Le pare-brise lui a transpercé un poumon et il respire difficilement, sifflant comme un serpent incapable de cracher son venin. Son collègue  est réduit définitivement au silence, la moitié du visage dévorée par la vitre passager. Aussi belles soient les voitures de Sigan, elles n'en sont pas moins mortelles. Ajay laisse le gosse parler pendant qu'il plonge ses mains dans la veste du conducteur, pour voler ses papiers identités qu'il fournira à Jules, histoire de se pardonner d'avoir cassé son jouet. D'une oreille distraite, le King écoute le garçon du véhicule lui confirmer que le chauffeur n'est pas un membre de sa famille, ni un membre de sa connaissance tout court. Jay soupire de soulagement. Il a ça de moins sur la conscience. Il fait de mieux pour s'intéresser à son  récit alors qu'il fait les poches du kidnapper. Il réussi à trouver un paquet de cigarette écrasé dans la poche arrière de son pantalon. La victime s'agrippe désespérément à son poignet et lui implore sans doute de l'aider, d'une voix éteinte et déchirée la douleur.  Quand il trouve enfin ses papiers il les fourre dans sa poche avant d'essuyer ses mains pleines de sang sur son costume. « Hum. Ok. » Pour être franc, il se soucie peu d'avoir accompli un mal pour un bien. Il n'a pas envie d'avoir un gosse de ce monde sur les bras, Ajay n'est certainement pas un super-héros. Il ne vient pas faire dans la charité sur Sigan et il espère que maintenant qu'il est sain et sauf, le plus jeune va avoir la bonne idée de prendre ses jambes à son coup. Ajay, lui a besoin d'un bon verre et d'un briquet pour allumer sa cigarette. Alors qu'il s'apprêtait à demander à sa victime s'il en possédait un, il se trouve tiré en arrière pas le jeune homme.

Ajay attend d'être à l'abri pour tirer vivement sur sa manche. Comme-ci il venait de se prendre un coup de jus.  « Don't touch me  ! » Le faisceau d'un néon sur visage du King, faisant ressortir la pâleur habituelle de son visage et la marbrure lilas de ses cernes. Un contraste évident avec le sang sur ses mains. Il fusille le garçon du regard, puis dans le plus grand des calmes sort les papiers de l'homme pour en apprendre plus sur sa victime. « Tu as un briquet ? »Il demande au passage. Jay n'a pas l'intention de lui emprunter mais de repartir avec. Il a du perdre le sien au cabaret de Gali et il parie que quelqu'un s'est servi. De temps à autre, il détache le regard de sa lecture pour inspecter le plus jeune. De plus près, il a un visage angélique, pas le genre de gamin a avoir ce genre de choses sur lui. Le genre de petit garçon à se faire kidnapper par les grands méchants loups des films. Il a quoi, la majorité, peut-être plus ? Il s'inquiète de choses futiles pour un criminel et Jay en déduit qu'il doit être parfaitement innocent. Il était simplement au mauvais endroit au mauvais moment et il en est désolé. Il referme le portefeuille qui ne lui apprend rien de croustillant. Le King s'adosse au mur le plus proche et se masse les tempes le temps de réfléchir à ce qu'il va faire maintenant. Il ne sait même pas dans quelle direction aller pour rentrer à pied. Il ferme les yeux un moment pour essayer de faire le trajet. Il est sorti du garage, il a tourné à droite, à gauche, tout droit. Et. Merde, il n'arrive pas. Il enrage.
Lorsqu'il rouvre les yeux, le garçon est toujours là. Ils se fixent en chien de faïences pendant de trop longues secondes. « T'es encore là  ? » Il ricane. Il la tient son idée de merde du jour.  « Tu es du coin , non ? Tu pourrais m'aider à retrouver mon chemin ? Malheureusement le GPS est resté dans la voiture. » Il se demande tout de même pourquoi il n'a pas attendu que la police arrive pour le dénoncer. Il a l'air de plutôt se réjouir d'avoir eu un accident. Il est sans doute content de s'en être sorti en bon état et loin des griffes d'un psychopathe. Sans savoir qu'il est tombé dans celles d'un autre. Ajay n'a pas fait le check-out de ses blessures, il y pense en observant un bleu sur le visage immaculé. Il abandonne le confort du mur pour décontracter ses épaules avec quelques mouvements. Il a mal derrière l'épaule droite mais rien de bien méchant. Il aura un bel hématome et Gali lui fera la morale, puis il l'embrassera et ils passeront à autre chose et peut-être qu'ils coucheront ensemble. L'idée lui fait ni chaud ni froid. L'ennui s'est glissé dans sa vie et il n'a qu'une envie : le briser. Briser la lassitude et la monotonie. Il se rapproche de son futur guide pour l'inspecter, son choix arrêté et son sourire se pincé dans une moue contrariée. « Tu as mal quelque part ? Tu devrais aller à l’hôpital. On ne sait jamais. » Il demande avec une pointe d'inquiétude dans la voix.
Le King reste un gentleman. Il y a des manières de traiter quelqu'un qui vous couvre.
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