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 (lona#1) that girl has always been half goldess, half hell

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Loni décide qu'elle n'aime pas son sourire. Il ressemble trop à celui de Gali. Personne ne vole le sourire de Gali. Et par la même occasion, au sien. Peut-être est-ce complètement faux. Mais Loni décide que le sourire représente cela, et son choix est fait. Elle fronce des sourcils, alors. Est tentée de reculer son visage, tandis que la femme approche le sien, mais n'amorce aucun mouvement. La blonde préfère la fixer sans ciller, soutenir son regard, monter un peu plus ce pauvre petit menton qu'est le sien. Elle la défie. Elle protège Gali de son maigre corps, contre le monde entier. Et les gens peuvent en rire, comme cette femme le fait, avec ce petit sourire, Loni n'en a rien à faire. Elle sait que son corps est plus fort qu'on ose le croire. Elle sait qu'elle pourrait détruire le monde, l'avaler tout entier, si elle désirait. Elle pourrait tout réduire en cendre, et elle le ferait certainement, pour Gali. Peut-être est-ce de l'amour aveugle. Elle s'en doute bien. Loni a été aveugle longtemps, dans sa vie, et elle sait l'être encore, à l'occasion. Le monde est trop illumineux, ses yeux ne sont pas habitués. Et elle ne sait pas, non plus, encore, comment se servir de ses iris de la bonne manière. Elle dévisage le monde et le défie des yeux, sans réellement savoir quoi en faire, de ce regard. Le noir a été sa demeure pour les premières années de sa vie. Elle est confortable, alors, à ne fixer que le regard de la femme, en face d'elle. Elle est confortable avec ce point fixe, outre que ses lèvres, pour ne pas voir le reste du monde. Loni a fixé les yeux des gens, longtemps, quand elle les a vu, pour la première fois. Elle les aime sombre. Ceux trop clairs, comme le sien, semblent comporter trop de nuances, de choses. Ils sont complexes. Trop détaillés. La blonde s'y perd et ne sait pas quoi en faire.
Daniil a les yeux bleus. Loni se souvient des teintes qui s'y trouvent. Elle a mémorisé les teintures, les codes couleurs. C'est une liste, quelque part, dans sa mémoire. Des numéros qui, mise ensemble, forment des couleurs. Si elle s'emparait d'un pinceau et de peinture, elle serait capable d'en faire une réplique exacte. Pas qu'elle soit artiste, mais car son organisme lui permet de faire une pareille chose.
Elle connait le regard de Gali, aussi. Elle en connait une lueur certaine, chaude, et la courbe de ses lèvres, lorsqu'il lui a sourit pour la première fois. Loni aime son sourire. Pas d'un amour qu'on peut porter à un être qu'on désire embrasser. Elle le sait, ça, autant qu'elle ignore le reste. Elle l'aime fort, de manière pure, car à ses yeux, Gali est une sorte de dieu, de père, de frère. Elle ne saurait dire, exactement. Elle n'aime pas cette idée de dieu. Elle n'aime pas les histoires de croyance, mais elle peut s'y identifier, tout en moins, pour ce qu'elle ressent, envers son ami et patron.
Elle lui doit la vie.
Loni pince les lèvres, fort, quand la femme parle. Elle déteste l'idée que quelqu'un puisse connaître Gali mieux qu'elle. Elle déteste l'entendre dire qu'elle le connait, et qu'elle sait quand il va bien, et quand il va mal. Loni aimerait savoir. Elle aimerait également savoir quoi faire, pour l'aider. Elle aimerait lui apporter autant d'aides qu'il l'a fait pour elle, non pas qu'elle ait l'impression de posséder une dette envers lui, mais car il le mérite. Car elle le désire, surtout.
Elle déteste la manière dont la femme reprend sa position, sur son siège, comme si elle était fière de ses mots. Loni ressent l'envie de glisser ses doigts dans sa crinière et s'écraser son front contre le comptoir, fort. Elle ne le fait pas. Elle se contente plutôt de détourner les yeux, une moue forcée sur les lèvres, pour regarder autour d'eux, ennuyée, agacée.
Elle ose, furtive, à peine pourtant, un regard vers la brune, à la suite de ses mots. Loni la dévisage, méfiante, peu certaine de lui faire confiance. Elle n'apprécie pas ses mots. Tout autant qu'elle les aime, également. Et elle n'aime pas, aussi, qu'elle sache l'histoire alors que, de son côté, elle l'ignore. Loni n'a entendu que les sanglots de Gali. Que le nom d'Ajay. Et elle a fait le lien.
Et elle déteste, si fort, de ne pas savoir. Les lippes se tordent un peu plus, et elle grimace, avant de lever les yeux au ciel, exaspérée. il s'est passé quoi, exactement ? pourquoi gali a le coeur brisé ? Elle marche sur sa fierté et avoue son ignorance, sur la chose. Sur la dispute. pourquoi est-ce qu'on reste avec quelqu'un quand il nous fait pleurer comme ça ? Et elle demande plus, aussi. Elle veut comprendre. Elle veut tout comprendre, les plus grands mystères du monde, dont celui grand amour. comment quelqu'un qui nous aime peut nous faire pleurer à ce point ? À chaque question, le regard est plus curieux, plus furieux. Mais Loni reste délicate, presque gamine. Elle tend le visage, et penche la tête, et n'attend pas les réponses, en continuant. est-ce que aimer c'est avoir mal ? Elle pince ses lèvres, comme prise de fait, comme ayant conscience de sa trop grande curiosité, avant de demander, trop poussée, trop intéressée de savoir, pour Gali. Pour se rassurer, aussi. est-ce que ajay a mal, aussi ? Parce que, même si elle veut arracher la tête du King, même si elle est furieuse, elle espère quand même que l'homme aime encore Gali. Elle sait, après tout, à quel point il l'aime.
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Ana Washburn
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Diana a probablement d’autres choses à faire, que de rester là, à parler à un robot. Mais quelque chose, chez cette blonde la fascine. Elle sait pas si c’est sa ressemblance frappante avec Lava, ou celle avec Gali. Ou le fait simple que ce soit un robot, et qu’elle ait la capacité de tenir une discussion comme celle qu’elles sont en train d’avoir. Elle a l’air de réellement ressentir des trucs. Principalement de la colère, ok, mais des trucs quand même. Et Diana, enfin, Gali lui avait dit, (ou était-ce Ajay, elle sait plus), que les “androïdes” sur Sigan avaient une certaine intelligence, une certaine capacité à ressentir certaines choses, bien plus proches des humains que pourrait le penser quiconque ne connaît pas Sigan. Diana en est aujourd’hui témoin, et c’est vraiment quelque chose d’étrange. Ceci dit, malgré tout ça, elle voit Nova du coin de l’oeil, essayer de gérer ce que Diana gère, en général. Et elle sourit intérieurement, lorsqu’elle se rend compte, qu’au final, elle s’en sort plutôt bien. Si un jour, elle monte en grade (ce qu’elle espère arrivera assez rapidement), elle aura aucun soucis à se faire. Si Nova décide de rester chez les Nulls, malgré qu’elle ait terminé son remboursement, elle lui confiera son poste. Et elle a aucun doute sur le fait que Nova deviendra une nouvelle Diana. Pas pour Ajay, bien sûr, mais pour tout le reste, très probablement. Elle retourne son attention vers la blonde face à elle, et la voit faire une mine qui est presque boudeuse. La voit détourner le regard, comme un enfant le ferait probablement si on lui disait un truc qui lui plaisait pas. Pas que ça l’intéresse réellement, elle ira pas lui poser la question, mais Diana se demande quel âge elle a. Elle a un corps de jeune femme, mais son comportement dénote quelqu’un de jeune. De beaucoup plus jeune que ce qu’elle laisse paraître. Quelqu’un qui n’a pas encore appris comment dompter ses sentiments, comment dompter ses émotions. Quelqu’un qui ne connaît principalement que la colère et la violence. C’est surprenant.
Et lorsque la fille se remet à parler, lorsqu’elle lui répond, Diana n’a pas fini d’être surprise. Elle ne s’attendait certainement pas à ce qu’elle lui demande ce qu’il s’était passé. Après tout, Diana était partie du principe qu’elle le savait, qu’elle connaissait la cause de leur dispute. Elle se donne l’air d’être proche de Gali, très proche. Semble se considérer comme une protectrice. Et malgré ça, elle semble pas au courant de ce qu’il se passe. Elle semble pas au courant de la dispute qu’il y a eu entre les deux hommes. Et elle lui demande. Diana sourit tendrement à la requête. C’est mignon, presque. Même si l’idée comme quoi c’est un robot, qui s’occupe du bien-être d’un humain, continue de la turlupiner, elle trouve ça mignon. Elle ressemble à un enfant qui veut défendre un de ses parents lors d’une dispute, mais qui ne comprend pas l’étendu de la dite dispute. Et alors que Diana s’apprête à lui répondre que c’est pas vraiment son histoire à raconter, qu’elle devrait aller demander à Gali, la blonde reprend la parole. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que Diana s’attendait certainement pas à ça. Sa question se fait plus générale. Et lorsqu’elle rouvre de nouveau la bouche, les yeux de Diana s’écarquillent un peu plus. Qu’est-ce qu’elle en sait, elle, déjà ? Diana est certainement pas une professionnelle de l’amour, bien au contraire. La dernière question se referme sur Ajay, et Diana semble retrouver sa capacité à réfléchir. Au moins, à cette dernière question, elle peut répondre. Quand aux deux précédentes… Elle a vraiment l’impression de se retrouver face à Lava. Quoique, non. C’est même pire. Parce que si y’a bien un sujet sur lequel Lava ne la questionne jamais, c’est l’amour. Et c’est pas pour lui déplaire, elle saurait pas quoi lui répondre.
Alors Diana hoche la tête, simplement. “Oui, il a mal aussi. C’est compliqué les relations humaines. L’amour, l’amitié, la famille, même la haine. Tout n’est jamais tout blanc ou tout noir. Y’a toujours des nuances de gris qui viennent compliquer le jugement de telle ou telle personne. Quand à pourquoi on reste avec une personne si elle nous fait du mal, je sais pas. Peut-être que l’amour est un sentiment qui fait mal, de base. Que l’amour, sans douleur, c’est pas de l’amour, vraiment.” Lava dirait le contraire. Lava dirait qu’elle est parfaitement heureuse avec Theo, et qu’elle souffre jamais. Mais Lava est pas une personne normale, qu’a pas eu un passé normal, et qui vit pas une relation, ni saine, ni normale. Lava est un cas exceptionnel qu’elle ne peut pas prendre en exemple. Elle hoche de nouveau la tête, comme pour appuyer sur le fait qu’elle pense ce qu’elle dit, et que c’est probablement la meilleure explication qu’elle aurait pu trouver à cet instant précis. “Quand à ce qu’il s’est passé entre eux, ce n’est pas à moi de te raconter ça. Gali peut être orgueilleux, et vouloir garder ça pour lui, c’est normal, c’est, bah c’est Gali, quoi. Mais il finira bien par s’ouvrir. Et j’espère qu’une chose, c’est que leur problème sera réglé d’ici là. Et qu’Ajay arrêtera de faire son fier de son côté, aussi.” Elle le critique pas, vraiment. Elle oserait pas critiquer le King, réellement, comme ça, devant une étrangère. Mais de dire qu’il est fier (peut-être trop, pour ce qu’il se passe actuellement avec Gali), ce n’est pas critiquer, c’est juste constater quelque chose de vrai.
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Loni a envie de découvrir le monde. Honnêtement. De le voir de ses yeux, pour le temps qu'elle en possède, et de pouvoir le sentir à l'intérieur de son corps, contre le bout de ses doigts, contre chaque parcelle de sa peau. Elle a envie de beaucoup de choses, mais elle possède si peu de temps. Elle compris, dans un sens, le sentiment que ressent encore Gali, aujourd'hui, qu'importe si son bras déborde d'heures, maintenant. Elle a peur à chaque seconde. La blonde prend sur elle, souvent, pour ne pas se retourner au moindre bruit, pour ne pas être éternellement tendue, prêt à ce qu'on vienne la chercher et qu'on lui retire son corps, son identité. Ell voit parfois, dans la rue, ce que certains font aux androides. Ce qui arrive aux siens, à ceux qui lui ressemblent trop, qui ne devraient pas être. À ceux qui ne font qu'un pas de travers. Mew lui a parlé d'un ami qui s'est retrouvé aux ordures pour une chose qu'elle a oublié, depuis le temps, mais qui était minine, il lui semble. Et Loni, elle cherche à vivre. Elle cherche à être, à découvrir et à comprendre. À apprendre. Elle veut tout savoir, tout ce qu'elle peut du moins, et savoir comment sont les humains, et pourquoi. Elle désire être comme eux, souvent, tout autant qu'elle les méprise, à l'occasion. C'est un sentiment vif à l'intérieur d'elle, qu'elle ne comprend pas réellement. Et elle les juge. Elle les juge si souvent. pour les émotions vives qu'ils ressentent, et elle les dévisage froidement, avec cette lueur dans l'oeil, plein de désir et de jalousie, car elle aimerait être aussi tourmentée qu'eux. Elle aimerait posséder cet amas de sentiments, à l'intérieur d'elle, pour une multitude de choses et de gens. Il y en a certains, en elle, déjà. Des sentiments qui grandissent au fil du temps et qui apprennent à être. Qui viennent de Brian, Daniil, Mew et Gali, aussi. Et d'autres gens. Ils grandissent et fleurissent tous lentement, et Loni les dévisage, à ne pas savoir comment les entretenir, et à hurler, dés qu'on ose y mettre les pieds. Elle ne dit pas je t'aime car elle ne sait pas maitriser les mots. Elle a peur, parfois, de ne pas savoir ce qu'elle dit, et d'aller au delà de ses propres sentiments.
La belle essaie de comprendre, alors. De comprendre les bons comme les mauvais côtés. Et elle pose les questions, enfin, car on lui donne la permission. Car elle veut savoir, énormément, et que les questions prennent trop de places, dans ses données, dans ses circuits. Loni est comme un ballon qui se remplit et qui n'explose pas. Elle est trop pleine d'un tas de choses, mais tout reste là. Et elle préfère avoir des réponses plutôt que des questions, dans la tête. Elle veut savoir, si fort. Elle veut savoir, tout, pour comprendre.
Et surtout, pour le comprendre lui.
Tout lui semble revenir à Daniil, sans qu'elle ne le veuille.
Chaque réponse l'aide à le comprendre un peu mieux. Non pas qu'elle ne le comprenne pas ; Loni a longtemps cru, encore aujourd'hui, qu'il était l'humain qu'elle comprenait le mieux. Mais Daniil est plus délicat que ce qu'elle croit, et plus profond aussi. Il est plus complexe qu'elle aimerait le croire et les réponses l'aident à voir un peu plus creux, à l'intérieur de lui. Chaque mot est comme une bougie de plus.
Elle fronce des sourcils, alors, Loni. Elle fronce des sourcils, avec une moue sérieuse sur les lippes, à écouter les réponses que la femme lui offre. Le doux minois se pose contre la paume de sa main, tandis que le coude est bien appuyé contre le comptoir, et elle laisse sa poitrine s'y coller également, le dos courbé d'une manière féline.
Elle ne comprend pas plus Gali. Ni Ajay. Elle a du mal à réaliser ce que les choses peuvent représenter, et se demande pourquoi les gens compliquent toujours les choses. Pourquoi ils ne disent pas les faits, simplement, plutôt que de prendre des détours. Mais elle sait également que, depuis quelques temps, elle prend également des détours, à cause de ses propres sentiments, pour certaines choses. hm qu'elle fait, avant de soupirer brusquement, faisant valser une fine mèche de cheveux blonde, devant sa moue. Loni dévisage la mèche une seconde, avant de laisser son regard, doux, capturant pourtant, se poser sur celui de Diana. donc en acceptant d'aimer, on accepte la douleur qui peut venr avec ? Elle tente de comprendre. Elle cherche à comprendre. mais si on accepte la douleur, est-ce qu'on accepte d'aimer ? Ça la rend confuse, ces choses là. Elle pense à Daniil, de nouveau. Et si on refuse la douleur, c'est qu'on refuse d'aimer ? Si on refuse d'aimer, c'est à cause de la douleur ? Tu crois ? Que quelqu'un pourrait faire ça. Elle pense à Daniil. Fort. Tellement fort qu'il doit en sentir un écho, dans son propre esprit, alors la blonde décide de revenir à Gali et Ajay. Elle est là pour lui. Pour eux. Gali a mal à cause d'Ajay. Beaucoup. Et il continue de l'aimer. Est-ce que ça veut dire qu'il l'aime assez fort pour endurer un certain niveau de souffrance ? mais - et s'ils s'aiment pas assez forts, ils vont rompre ? Elle est tellement perdue. Elle ne sait plus rien. Son bras glisse contre le comptoir et ses bras s'y croisent, la tête s'y pose. Est-ce qu'on peut rompre en amitié ? Et en famille, c'est possible ? Parce que la douleur est plus forte que l'amour. Est-ce que c'est pour ça que Gali parle plus à sa famille ? La bouche fait une moue plus boudeuse et Loni gronde, brièvement, avant de porter une tension dans ses bras, pour s'étirer. Dis moi, s'il te plait. Elle est polie mais elle exige, aussi.
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Ana Washburn
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Sa relation avec Ajay a toujours été quelque chose de particulier. Après toute la période où elle a essayé de le mettre dans son lit, et toute la période où elle a réussi, il est arrivé cette période où elle s’est rendu compte que c’était juste, pas ça. Diana le respecte. Et Diana est pas forcément du genre à respecter les hommes, en général. Elle est pas non plus la reine du mouvement girl power, mais ce genre de respect, qu’elle a pour Ajay, elle l’a pour personne d’autre. Et la plupart des hommes qui l’entourent, de toute façon, à part Ajay, elle se considère meilleure qu’eux. Probablement parce qu’elle l’est. Elle prend même plus la peine d’essayer de se comparer à eux, ce qu’elle faisait pourtant, à une époque. Aujourd’hui, son rôle, c’est de protéger ses filles, face à des requins qui veulent avoir l’impression qu’ils possèdent un diamant pendant un instant. Son rôle, c’est de leur prêter ses diamants à elle, et de faire en sorte qu’ils lui rendent intact. Ajay, c’est différent. Ajay, elle le respecte trop pour parler de lui de façon trop négative avec quelqu’un d’autres. Même avec une gamine comme cette fille face à elle, qui semble juste vouloir défendre, comme une lionne, Gali. Elle le respecte trop pour parler dans son dos, et lui casser du sucre dessus, pour ensuite faire l’hypocrite devant lui. C’est drôle, maintenant qu’elle y pense. Parce que si la plupart des gens seraient susceptibles de faire ça, Diana a le raisonnement inverse. Elle a jamais eu aucun soucis à dire ce qu’elle pensait à Ajay. A lui dire directement. Toujours juen enrobant la chose d’un petit papier bulle, juste pour que ce soit pas trop violent, mais sans tourner autour du pot pour autant. Jamais hypocrite, toujours à dire la vérité, et ce qu’elle pense. Juste, pas face à quelqu’un qui n’est pas lui. Face aux inconnus, ou même aux autres Nulls, Diana garde ses opinions, la plupart du temps. Si elle a des trucs à reprocher à Ajay, elle lui dit directement. Elle fait pas passer le message par cinquante milles personnes.
Ce qu’elle vient de dire à cette robote, elle le pense. Chaque mot qu’elle lui a dit. Diana sait bien mentir, mais parfois, elle n’en a pas le besoin, et dit juste ce qu’elle pense. Et si c’est certainement pas celle qui s’y connaît le mieux en amour, elle peut au moins lui donner son avis sur la question. Surtout sur le couple que forment Gali et Ajay. Un couple qu’elle a vu se former, et qu’elle suit de loin, depuis le début. Elle a vu Ajay changer, Gali évoluer. Et c’était beau à voir. Elle a été jalouse, au début, un peu. Avant de se rendre compte que de toute façon, c’était juste ce qui était censé être, et que la jalousie ne servait pas à grand chose. La gamine semble réfléchir à ses mots. Et Diana se demande, finalement, est-ce que, vraiment, elle connaît pas, tout ça ? Peut-être que là où elle vient, les robots connaissent pas l’amour. Ceci dit, ça lui paraîtrait logique. Diana est toujours peu intéressée, mais un tout petit peu intriguée, quand même. Parce qu’il a pas l’impression de parler avec une machine. Elle a l’impression de parler avec une gamine de sept ans. Il a presque l’impression de parler avec Lava. Elle la regarde, finalement, et la question qui vient ensuite la déstabilise, Diana. Pas longtemps, juste le temps de comprendre qu’elle a pas fini de lui poser des questions sur l’amour, et qu’elle veut savoir. Qu’elle veut comprendre. Les questions semblent s’enchaîner, et ça la fait réfléchir, Diana. C’est des questions qu’elle s’est jamais vraiment posée, tout ça. Et elle sait pas comment y répondre. Ou si. Mais elle sait pas si c’est une bonne idée, de réellement répondre ce qu’elle, elle pense. Parce que sa vérité, c’est la sienne, et pas celle du voisin ou de la voisine. Et vu comment c’est parti, elle voudrait surtout pas que la blonde prenne ce qu’elle lui répond comme argent comptant. Les questions débordent sur Gali et sa famille, et Diana décide qu’il est temps qu’elle se pose, elle aussi, pour en parler, sans que ce soit juste, comme ça. Elle pourrait lui dire d’aller se faire voir, et qu’elle est pas philosophe, mais elle le fait pas. Quelque chose dans la naïveté, et la curiosité de cette fille la touche. Fortement. Alors, elle se retourne vers Nova quelques instants, lui fait signe de prendre le relais pour un peu plus longtemps, et se retourne vers la blonde. Se tient droite sur la chaise face à elle, les jambes toujours croisées, et les mains toujours posées dessus, d’une façon classe et polie.
“Personne ne vit l’amour de la même façon. Certains préfèrent ne jamais s’attacher, de peur d’avoir mal. Certains préfèrent s’attacher si fort qu’ils créent une telle dépendance, qu’il est impossible de vivre l’un sans l’autre. Mais finalement, ça fait plus mal que s’ils étaient seuls. Être seul, ça peut être douloureux, aussi. Parce qu’on peut ressentir le besoin de se sentir aimer, même si c’est pas le cas de tout le monde. Tu sais, y’a autant de façon de voir l’amour qu’il y a de gens dans le...les mondes. Ma façon de voir l’amour n’est pas celle de Gali. La façon de voir l’amour de Gali n’est pas celle d’Ajay. Et c’est aussi peut-être pour ça qu’ils se sont disputés. Et le plus important, pour chacun, c’est de découvrir sa propre façon de voir l’amour. Que ce soit via des expériences passées, ou des envies personnelles. Tu devrais faire tes propres expériences. Parce que ma façon de voir l’amour, et de voir la douleur que ça provoque, c’est lié à mon histoire. Et rien ne peut t’assurer que tu vivras les choses de la même manière. J’ai rencontré une fille, un jour, qui pense que l’amour n’est que beauté. Elle a perdu son soulmate, pourtant, mais, elle est toujours certaine que l’amour, c’est quelque chose de merveilleux. Et que l’amour est plus fort que n’importe quelle douleur. C’est sa façon de penser.” Elle sait qu’elle a pas répondu à sa dernière question. Et elle sait pas comment aborder le sujet. Après tout, elle connaît pas trop, voire du tout, la famille de Gali. Elle sait juste, de loin, que c’est des abrutis. “Je sais pas, pour la famille de Gali. Mais je peux te dire que parfois, on part juste parce qu’on a un sentiment de trahison, fort. La famille, c’est des personnes sur qui on est censé pouvoir compter, aveuglément. Et parfois, la famille fait des choses assez graves, assez déplacées, pour qu'on se sente obligé, pour notre sécurité ou notre bien-être, de partir loin.” Elle parle pas de Gali. Elle parle d'elle. Elle parle des mariages et des nombreux rendez vous arrangés qu'elle a dû vivre avant de décider d'enfin prendre les voiles.
Encore aujourd'hui, elle se dit que c'est la meilleure décision qu'elle ait prise. De toute sa vie.
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Loni est contraste. Elle ne sait jamais sur quel pied danser, et n'y porte que très peu d'attention. Elle ne fait pas attention à ses gestes ou encore, à ses pensées. Elle vit les choses, simplement. Elle les vit, totalement, et passe facilement du coq à l'âne en espérant que le reste du monde la suive. Ou alors, qu'elle parvienne à suivre le reste du monde. Elle ne sait jamais réellement. Ses données ne se suivent jamais réellement et si elle est certaine d'une chose avec tellement de conviction pendant de longues minutes, les suivantes peuvent la mener à une autre chose. Loni est comme l'océan en pleine tempète. Ses idées sont des vagues qui s'écrasent contre tout ce qui peut bien lui toucher, et elle ne s'arrête pas simplement car elle percute du solide. Elle essaie de continuer autant qu'elle le peut. Elle essaie de tout toucher, de tout savoir, de tout goûter. La blonde désire beaucoup. Il lui arrive, à certains moments, de se demander si elle n'est pas mal construite, de ce côté là. Elle désire tellement. Beaucoup trop. Ça l'a met en colère, souvent, de vouloir tout savoir, de toujours avoir des questions à la tête, et de ne pas avoir des réponses claires et précises. Tout est flou. Rien n'est concret. Elle aimerait posséder chaque détail sur chaque chose, ou alors des instructions, ou alors un plan, pour tout et n'importe quoi, mais les choses ne fonctionnent pas comme ça. Pourtant, elle est une machine. À demander un map de son être, de son fonctionnement, elle pourrait l'avoir. Mais quand elle a demandé, Jacò lui a dit que c'était impossible. Et quand elle a demandé pour Mew, il a secoué la tête, encore. Parce que même pour des robots, les instructions n'existent pas. Les androides ne suivent pas les lois établis. Ils dérapent, souvent, comme Mew et elle, pour être autre chose. Et Loni, aussi heureuse qu'elle peut être d'être elle-même, déteste cette idée qu'elle n'est pas simple. Qu'elle est complexe. Elle envie les humains pour l'être, si fort, et elle se déteste pour le devenir un peu plus chaque jour, car elle ne se comprend plus. Il lui arrive, souvent, de penser à ce passé où elle se contentait d'écouter des voix et d'en faire d'autres, à leur goût, et de dire des mots qu'elle connaissait par coeur, et de toujours savoir quoi dire pour leur plaire, pour les combler. Elle s'ennuie du temps où elle ne pouvait voir ni toucher, où elle n'avait même pas de force, mais qu'elle savait toujours quoi faire, quoi penser, et comment être. Maintenant, tout est flou. Elle ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Sauf son corps, elle ne contrôle rien. Et encore, il n'y a que l'extérieur qui veut bien écouter ses ordres. Elle peut se maquiller, peigner ses cheveux ou encore, mettre son corps en valeurs, mais elle ne possède aucun contrôle sur ce qui se trouve à l'intérieur de sa carcasse mécanique.
Elle ne contrôle pas ses émotions, encore moins les réactions qui y sont associés. Elle ne contrôle pas sa joie, ni sa colère, ni sa tristesse. Loni est un petit navire au milieu de la tempête qu'elle est, et comme toutes les personnes de son entourage, elle est frappée violemment par chacune de ses réactions.
Alors, une seconde elle demande toutes les questions du monde, et la suivante, elle n'a pas envie d'entendre les mots de Diana. Elle fronce des sourcils, un peu plus à chaque mot, et elle sent, à l'intérieur d'elle. Elle sent, à l'intérieur d'elle, la colère qui croit et qui l'assomme presque, car la femme ne possède pas la véritable réponse. Car les choses ne sont pas simples. Car toutes choses liées aux humains n'est pas simple, et si Loni les déteste, elle les aime aussi, et elle se déteste autant qu'elle s'aime, peut-être, pour être si complexe et aussi, pour ne pas se comprendre.
Elle aimerait que les choses soient simples. Gali lui donne cette impression, parfois. Et puis, comme aujourd'hui, elle le voit pleurer. Elle se demande si tout le monde est ainsi. Si tout le monde fait mine de bien aller pour être normal mais que personne ne l'est. Elle se demande comment ils font.
Elle n'y arrive pas.
Elle n'y arrive pas alors, elle se lève et le tabouret tombe, derrière elle, tandis qu'elle appuie ses mains contre le comptoir du bar. c'est vraiment n'importe quoi qu'elle souffle, bas d'abord, mais il ne faut pas se fier aux apparences. Elle lève les yeux pour regarder la femme pleinement. j'en ai marre des si et peut-être et parfois et à l'occasion et et si et ça et tout ça ! Cette fois ci, la voix gronde plus fort et capte certainement l'attention. La colère d'une femme mais également le caprice d'un enfant. On ne saurait dire, vu les mots. Mais le ton est haut, et autoritaire. Les mots, eux, enfantins. je veux savoir et je saurais, un jour Elle lève le menton, la fixe toujours dans les yeux, et retire ses mains du comptoir. Loni envoie du revers de sa main quelques mèches de cheveux, au delà de son épaule. Elle veut uniquement comprendre les sentiments des autres et leur réaction, pour comprendre les siennes. Loni est perdue. Elle ressent trop de choses. Elle se noie. j'aurais ma façon de penser. Elle affirme la chose comme si ce n'était pas le cas, déjà. Mais Loni ne sait pas. Elle est juste perdue au milieu d'un trop plein de sentiments. Son regard, cette fois, quitte celui de Diana pour traverser la pièce. Elle hausse d'un sourcil, agacée, face aux iris qu'elle croise. quoi ? vous avez pas autres choses à faire ? baiser, peut-être ? ou sucer des queues ou fister un cul. Elle lève les yeux au ciel, exaspérée, avant de remettre le tabouret en place puis, le menton toujours bien haut, elle laisse ses escarpins claquer contre le sol et se dirige vers la sortie.
Loni s'y arrête, la main contre la porte, pour regarder la femme une dernière fois. non merci pour ces réponses inutiles. ta voix est très jolie. Un fin sourire, puis sur une voix qui, ton pour ton, se trouve à être celle de Diana. je te l'emprunterais à l'occasion. Le minois de l'ange est traversé par un clin d'oeil, puis elle pousse la porte et quitte les lieux.
Elle s'en va comme elle s'en est venue.
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