| | doucereuse providence // ajay | |
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| | doucereuse providence((ajila)) gods bound by rules Méconnaissable devant le miroir, la vilaine cicatrice a disparu, effacée d'un geste habile. Jay s'affaire à enfiler son costume, plus vrai que nature, plus authentique que l'original. Les contours du visage s’arrondissent, les joues sont détendues et laisse présager des rires et des sourires répétés depuis des années ; une personne joyeuse sans doute qui aimait son métier du temps où elle enseignait réellement à Paracelse. Les rides se creusent, le teint s'assombrit jusqu'à ce qu'Amon apparaisse. Professeur, de choses et d'autres, fantôme, imposture du King. Le crâne dégarni, le timbre de voix rocailleux, la gorge abîmée à force de fumer qui s’éclaircit après un bon verre de whisky, le bandit s'efface pour devenir cette épave - à laquelle il pourrait ressembler à l'avenir. Cette figure qui s'est un jour trouvé en face de lui et dont il s'est venu dans les heures les plus sombres. La première expérimentation de la puissance de la small science. Botcher. Incapable. Ils se sont moqués de sa lenteur. de l'hésitation dans ses gestes. De son incapacité à travail correctement et c'est la rue qui fut sa meilleure école. Incarner Amon, c'est se forcer à devenir un visage animé, un pantin désarticulé, aux gestes fatigués. Amon est vieux, compte trop sur les bouteilles pour occuper ses journées et se gave de petits toasts qui accompagnent les collations. Il transpire cette opulence dans laquelle les gens de Cosmopolis vivent. Ces bourgeois méprisables - qu'ils s'étouffent avec leurs cravates. Il leur piquerait bien leurs beaux apparats, le monstre est un charognard. Il ne tire aucune gloire à obtenir ce qu'il veut de la manière juste dans un monde qui n'a aucune justice. Il préfère priver, subtiliser et prendre les gens à leur propre jeu. Et surtout, il aime gagner, mauvais perdant dans l'âme, tricheur. Jay les hait tous autant qu'ils sont ; mais ça fait du bien d'être de retour à la maison.
Chaque fois qu'il retourne à Cosmopolis, c'est l'air frais qui le percute de plein fouet, la pureté, la mélancolie. Et si Jay n'est pas du genre à regretter le passé il y a toujours sa gorge qui se serre et l’amertume. Et-si, et les choses s'étaient présentées autrement, et si il avait un endroit où se recueillir. Le gamin qu'il était reconnaît par le coeur le chemin, ers la maison de Nameha, vers la supérette. Vers l'école, en passant par le jardin de la petite vielle qui laissait sortir son chat. Sur la route il s'égare et retrouve la porte d'entrée. Le lierre a été arraché de la façade, les barreaux remplacent le grillage troué. Un enfant joue dans le jardin et il lui sourit. Jay se retrouve enveloppé dans une aura paisible comme-ci il était de retour chez lui. Il se revoit gamin courir dans les rues, ses perdre dans allées, veilleur trop tard dans les parcs L'odeur des fleurs, de la nature et même le soleil semble ici, avoir un parfum. Le coeur est lourd mais Jay ne se sent pas plus sentimental qu'à l'accoutumé, il s'émeut simplement de voir quelque chose de plus coloré que Oriel ; plutôt, il préfère enfouir ses regrets bien profondément là où il pourrissent avec les cadavres de son placard. Seul le ciel reste gris au fur et à mesure que le soleil se couche, se voile pour devenir le linceul qu'il croise tous les jours, il perçoit les nuances rouges, orangées, mais il manque au tableau une couleur. Il ressemble alors à celui d'Oriel. Il a oublié quelle teinte manque à l'appel. Elle n'a jamais été importante, futile et le King porte peu d'importance aux connaissances brutes. Il s'est passionné pour l'abstrait. L'ésotérique. L’irréel, le fantastique. Des univers parallèles, persuadés qu'il existent. Les pauvres sont là, il a juste besoin de quelqu'un pour les décrypter à sa place, lui montrer la voix. Il lui tarde trouver le premier passage. Découvrir le monde avec un grand m majuscule. Au délà d'Altéa, au délà de tout ce qu'il peut imaginer. Une terre vierge, où il pourrait tout revoir, tout revivre, tout refaire. Il pourrait. Partir, tout recommencer et devenir ce qu'il a toujours voulu être, mais Jay reste dans son mensonge. Et dans l'instant présent il n'est pas lui même. Il presse le pas pour ne pas arriver trop tard à son rendez-vous. Quelques secondes pour souffler. Bien que Aquila ne lui demande pas de faire trop d'efforts.
Leur première rencontre est flou dans sa mémoire, presque iréelle, les discussions s'enchaînent sans jamais se ressembler, il a vite associé l'homme à une source de savoir inépuisable. Jay a toujours aimé les histoires et même maintenant, il pourrait l'écouter des heures parler. Il est de ces hommes qui ont le don d'apaiser ses conflits le temps d'une parenthèse, où sa vie n'existe plus. Et en cela, vivre la vie d'Amon même quelques heures n'est pas la pire des tortures. Il se sent plus proche de cet homme que de lui même. Ajay n'a jamais si qui était son alter-ego. Etre acteur de sa propre vie répond aux questions qu'il n'ose pas poser, justifie les actes immondes qu'il peut perpétrer. L'excuse de ne pas exister. Il apprécie la droiture de l'homme bien qu'au fond de lui il le trouve peut-être trop "coincé". Mais il se mêle pas de la vie personnelle de l'"ami". Ne se permet pas de faire partie de son quotidien, même un peu ; il reste à sa place. Le spectre. Souriant chaleureusement à sa vue, immobile une main dans la poche de son pantalon qui lui tombe mal, l'autre derrière sa tête gratte son crâne dépourvu de cheveux, il observer le plus jeune de ses yeux presque noirs. Derrière ses lunettes qui sur son gros nez lui donne un air de père noël, la barbe fournie. Il faut vous ménager, ce n'est pas très bon le café. Préférez une pause. Pas l'habitude de vouvoyez, cela paraît toujours étrange dans le creux de ses lèvres même si ce ne sont pas vraiment les siennes. Ce n'est pas quelque chose qu'il impose à ses hommes. Ces. Conventions sociales. Je vous conseille les cocktails maisons pour commencer en douceur. Ils sont excellent. Je vais en commander deux, vous m'en direz des nouvelles. Le serveur qu'il hèle semble le reconnaître car son oeil est plus lumineux. Une mauvaise journée sans doute, il sait que son nouveau client lui assurera un pourboire agréable. Le silence se paye très cher. Mais pour son confort, les dépenses du King sont inconsidérées. Si d'avenir vous avez faim, le plat du jour vous donnera une idée de ce qui se cuisine dans la région. J'en suis personnellement très satisfait. Le vieux s'élance dans un petit rire pudique et entendu avant de plonger dans le vif du sujet. Réchauffé par la perspective d'un bon moment, ou pas autre chose. La détende dans son corps est inhabituelle mais bienvenue. Je suis curieux de connaître vos spécialités. J'aime beaucoup la cuisine, vous savez. Et son ventre rond ne le contredit pas. Le véritable Ajay aussi aime jouer des ingrédients. Et s'enivre déjà d'un bon repas ou d'une bonne conversation. Garde bien caché son talent, entre deux bâtiments géants de Soho.
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| | doucereuse providence((ajila)) gods bound by rules Jay peut aisément voir son reflet dans la jeune âme ; la grande classe et le smoking pour cacher les blessures. Quelles qu'elles soient, il imagine l'intellectuel avec ses propres frustrations, des plaies de l'enfance qu'il a enfermé dans son costume - éloignée, hors de portée. Parfois il suffit de fermer certaines portes que les bruis cessent de déranger, derrière les murs les paroles sont toujours moins distinctes. On entend pas crier, justes des murmures. Ou peut-être qu'il est le seul à faire ça, comme il peut facilement changer de tenue, de visage, de vie. Il garde profondément caché les secrets. Mais les souvenirs restent, les peines ne s'en vont jamais, elles passent au second plan parfois et d'autres fois refont surface. De longues minutes avec le regard perdu dans la vague où le poids l'accable. Puis l'éclat revient dans ses yeux fauves, les favoris s'animent, dans sa barbe il marmonne quelque chose d'incompréhensible qu'il ne comprend pas lui même. A coté du garçon stricte il ressemble à une tâche sur une chemise blanche qu'on aurait laissé sécher. S'attache à son rôle, torture. Il radote comme un petit vieux et son âme commence à se faire vielle aussi. Fatiguée de jouer. Sans doute que c'est son don qui finira par le tuer. Il veut finir en rockstar, pas en Amon. La classe que dégage son compagnie de table fait écho à celle qu'il affiche au grand jour. Quand il est Ajay pour de vrai. Il aurait aimé le rencontrer dans cette vie là, s'il n'avait pas trop de poudres, de sang et d'argent sales dans les mains. Les voleurs et les connaisseurs ne se mélangeant pas, les voleurs ne sont bon qu'à prendre aux riches. Après tout, il ne savent que voler. Sans doute qu'Aquila préférerait encore le vieux névrosé. Le King rencontre rarement des personnes qui l'apprécient pour qui il est - encore faudrait-il qu'il soit, quelque chose. Mieux qu'un concept.
Il caresse sa barbe satisfait et se réjouit de voir la boisson arriver. Le regard toujours planté dans son interlocuteur - reflet de l'âme. Amon aime regarder dans les yeux à l'instar de Jay. Il essaye d'y lire les paroles gardées silencieuses, ce qu'on pense tout bas sans le prononcer. Il y voit souvent, cette manière qu'à le professeur de rejeter cette apparence disgracieuse qui lui fait face ( une forme de dégoût). En dépit du respect mutuel qu'ils ont, il y a toujours cette distance. Parce qu'ils ne viennent pas du même monde, dans tous les sens que cela implique. Sans l'attendre, ses lèvres gouttent le breuvage, il laisse le silence planer un instant. Choisit ses mots, tous ne sont pas bons à utiliser en ces circonstances. Il se force à parler mieux, moins amical. Les mots sont des armes, celles qu'il ne peut pas se permettre de ramener en ces lieux pour se rassurer. Il doit jouer avec le langage, comme pour séduire. Il se doit d'être convainquant, dans son jeu. L'exercice est toujours un peu compliqué au départ et le King y trouve énormément, dans ce défi. Et les arômes se déversent dans son palet. L'alcool qui fait oublier, l'alcool qui embrume l'esprit. Et pendant quelques instants, la solitude cesse d'être seule, elle se trouve des compagnons partout. Pour certains, il s'agit de la cigarette - Ajay lui n'en consomme que modérément. Le café, le thé, le chocolat encore. Tout le monde à ses petits péchés. Le sien, il a apprit à le dompter avec les années. « Pour répondre à votre question : chaque région produit son lot de spécialités uniques. Notre culture est très riche. Mais nous avons tendance à nous étaler et ne pas nous mélanger. » Il se perd dans un rire. Santé. Non, ici, personne ne se mélange. Et lui, vient trancher le tableau. Se moquer de la haute société qui l'a rejeté quand il était encore un oisillon tombé du nid. Il espère être l'aigle qui viendra effrayer le poulailler. « Et il ne s'agit pas que d'une question d'argent. C'est la tradition ! Ne vous méprenez pas, ce qu'on sert ici n'est pas à la hauteur de ce qui se sert en région, bien que les moyens soient présents. Mais l'illusion est là. » Soudain il a mal de son pays. Mal d'Oriel, un amour pur pour Altea qui réchauffe son coeur. Comme à chaque fois qu'il revient à la lumière, elle le brûle. Il n'est pas fait pour côtoyer trop longtemps ces mondanités qu'il a renié en plongeant dans la sueur et la pollution. Dans son empire de cendres. L'alcool dans son corps, une petite dose qui suffit à détendre ses nerfs. Comme un effet placebo, il se rassure simplement à l'idée que bientôt il sera dans son élément.
L'ami semble se distraite un moment et le sensation revient de plus belle. Ce n'est pas Amon qui a chaud, c'est Ajay. Tout son corps prit d'une piqûre désagréable. Un air de déjà vu qu'il refuse d'associer à ce qu'il croit reconnaître. Il décortique les saveurs sur le bout de sa langue. Ferme les yeux pour se donner le temps de réfléchir. C'est faux. Il connaît par cœur ces mélanges, il en volé les recettes pour pouvoir en servir au Deck. Il a glissé l'idée au Jack qui s'occupe du bar. Il aime leur voler un peu de culture de riche à chaque fois. Un peu plus. Pour déconstruire le mythe. Et faire de sa cour des miracles un vrai palais. « Liqueur de jasmin et de framboise, quant à la couleur c'est le curaçao bleu. Étonnant mélange. Il surprend toujours, la première fois. » Il se perd dans un soupire las et détend le nœud de sa cravate qui enserre son large cou. Si ça continue comme ça, il sera bientôt forcer d'écourter le rendez-vous au risque de s'épuiser. Le King n'est pas un magicien sans limites. « Vous sentez la chaleur ? » La piqûre sur son torse l’inquiète. Lui fait perdre le fil et pendant un instant le vieil Amon à le regard trop dur et trop froid pour le petit bonhomme qu'il est. Le King refait surface l'espace d'un instant seulement avant de se forcer à sourire à outrance. Mais sous ses traits la fatigue de prétendre est présente. Il n'est pas venu pour parler de boissons. « Et d'où vous venez, la boisson aussi subit le même sort que la nourriture ? » Il tousse. « Trop de diversité gâche le plaisir de la rareté. » Et le King déteste ce qui s'uniformise. En cela, le King haït probablement le monde dans toute sa splendeur, autant qu'il l'aime tragiquement.
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| | doucereuse providence((ajila)) gods bound by rules La sensation aussi détestable qu'agréable prend possession de son corps, comme un poison qui se déverse petit à petit dans l'organisme ; et le King accueille chaque bonne choses comme une potion létale qui terminera ce que tant ont commencé. Il ne peut jamais apprécier les choses comme elles viennent, sans y voir derrière la lueur malsaine d'un mauvais karma qui empêche le King de savourer la vie paisiblement. Certains disent que c'est de la paranoïa, Amon sait qu'il a toute les raisons du monde se s’inquiéter pour sa couverture devenue trop fragile. Il pourrait se réjouir de l'euphorie qui le gagne et profiter de l'instant présent, pour une fois, juste alors, vivre le moment, mais la sensation est familière, lui rappelle quelque chose qu'il a déjà vécu. En beaucoup plus intense cette fois-là. Toute aussi de mauvaises augure. Les émotions déconcentrent le King, plus occupé à en chercher la source que d'affronter les vagues qui s'écrasent dans ses pensées. Les paroles de l'ami sonnent fausse, il n'a plus la tête à philosopher, ses pensées s'évadent contre son gré dans des chemins sinueux. Il passe de la boisson finalement mauvaise, à la décoration qui lui déplaît et parfois son regard insiste un peu sur les lèvres de l’interlocuteur. Ses yeux se plissent et il essaye de déchiffrer un charabia qui ne fait plus sens. Et pourtant, il comprend ce que l'autre veut dire, quelque part. Instinctivement, il ressent. Quelque chose, au fond de lui, se réveille alors qu'il croyait l'avoir endormi si profondément que même la mort aurait le sommeil plus léger. Comme de mauvais accords sur la grande mélodie de sa vie qui - il faut l'avouer - n'est déjà pas très harmonieuse. Il s'éclaircit la gorge mais la voix est enrouée, elle ressemble d'avantage à sa voix naturelle. Amon n'a plus la tendre innocence d'un vieil homme, la colère monte dans son ton. La situation le met mal à l'aise.
Par chez nous, chacun reste à sa place Saisissant la carafe d'eau, le vieillard se sert un verre et tant pis s'il se mélange au cocktail et qu'il perd là toute dignité. Si l'eau a un arrière goût amer, elle ne sert qu'à désaltérer son palais et apaiser la sécheresse. Ainsi accoutré, il suffoque et si l'impression est moins gênante, il ne serait pas contre retirer un vêtement. Quand l'alcool est mauvais, le King sait que les affaires sont mauvaises. On rentre sur des terrains caillouteux, on aborde des conversations qui sont parfois trop complexes. Lui même n'est pas philosophe mais aime réfléchir. S'il avait eu l'envie de travailler à cette époque, s'il s'était donné du mal pour y arriver, alors sans doute aurait-il fait un bon warden. Quelqu'un de bien mieux qu'une mauvaise graine. Un vent mauvais l'a porté, une source tarie l'a nourrit. Et aujourd'hui, le King se repaît des malheurs de ce monde avec satisfaction. Qu'il soit injuste, si ça lui chante. Il le changera quand il sera lassé. A Altea, chacun sait d'où il vient et à quel monde il appartient. S'ils s'avaient, qu'il existe des univers différentes, que l'univers est bien infini, peut-être cesseraient t-ils de s'imposer des barrières qu'on pourrait lever. Mais c'est ainsi. Jay sait qu'il vient de Cosmopolis car il y est né, mais il est réellement le fruit des bas quartiers. Il ne sait pas comment cela se passe, là d'où vient l'ami. Ce n'est pas le premier égaré son monde. Il a déjà vu ce compteur. Il l'a vu sur l'une de ses putes les plus luxueuses, il s'y est attardé seulement un jour de pluie. Les souvenirs correspondent avec l'allégresse dont il est victime. Et il comprend sans accepter la situation ce qui se passe. Ce que veut dire l'imposture. Il sourit, pour quelqu'un d'autre. « J'aurai aimé avoir matière à répondre à vos questions. Mais je ne sais rien. Je ne suis plus le mouvement, je vis dans mon coin avec mes traditions. Ce sont les gens de ma génération qui s'ancrent dans les traditions. Elle sépare plus qu'elle ne rapproche, à la fin. » Ce sont des âmes ancrées dans le passé qui ont empêché le futur d'avancer. Ce sont de vieilles coutumes qui ont fait de l'Eden un Enfer, en creusant un peu plus l'écart.Sans doute que son ton est un peu sec. Parler de son monde le démange, car au fond, Jay n'est pas certain d'aimer son univers comme il le souhaiterai. Il l'aime pour son potentiel et car il y a des choses à refaire. Il l'aime comme un destructeur qui veut bâtir quelque chose de nouveau. Il l'aime d'un amour malsain car tout dans sa vie est doué d'un talent pour ne jamais être sain, justement. « Je dirai que chacun cherche quelque chose d'unique, de sa propre manière et ici nous n'avons que de l'argent comme barrière. Je n'ose pas imaginer ce que c'est, que d'avoir votre notion du temps. » Un vieux proverbe dit que le temps est de l'argent. Il existe bien un monde où il prend sens, de manière bien cruelle. Le compteur revient à sa mémoire et termine de resserrer le nœuds autour de sa gorge. Amon tousse. Violemment. Et le monde autour, perd la netteté de ses contours. « Pardonnez moi. » L'air patibulaire, Jay se lève de sa chaise. Les choses ne vont pas comme il le souhaite et il écourte l'échange avec regret. S'excusant d'un hochement de tête lent. Il se demande s'il n'a pas un peu de fièvre, pourtant se sait en pleine forme. L'espace d'un instant, il craint le pire. « Je dois... Je vais me passer de l'eau sur le visage. Me voilà gêné je dois vous abandonner quelques secondes. Nous reprendrons notre échange après. » Il se traîne rapidement jusqu'aux toilettes pour passer son visage sous le lavabo. Et constate un peu sèchement, que la couleur de ses yeux a retrouvé son éclat bleu habituel. Qui est, pour Amon, trop singulier. Le King se maudit intérieurement. Devant la glace, le King essaye désespérément de modifier leur couleur. Mais le coeur n'y est pas. Le coeur bat bien trop vite, pour une raison futile. Sans but. Le torse brûle, comme-ci on l'avait marqué au fer rouge - marqué.
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