I make no errors [w/ Lennie Parker]

« Connard... » Lennie murmura cette phrase alors qu’un autre de ces obsédés des androïdes lui avait mis la main au cul en lui faisant des propositions, disons, déplacées. Clairement, elle n’était pas d’humeur à gérer des obsédés. Comment pouvait-il penser qu’elle était une pute alors qu’elle était habillée d’un simple jeans et d’un pull large ? Elle voulait juste aller acheter des cordes pour son violon et celui de Charlotte, qui lui demandait de le faire depuis des semaines, et pas se faire emmerder par des abrutis durant le chemin. Elle était déjà assez stressée par le fait de recevoir des messages d’un étranger psychopathe alors si, en plus, elle ne pouvait pas sortir sans se faire importuner, c’était le ponpon. Elle poussa un soupir afin de reprendre ses esprits et rangea ses achats dans son sac à dos. Elle ne profita pour en sortir son casque qu’elle brancha sur son téléphone, voulant profiter un peu de la musique lors de son trajet. Du vieux rock se fit entendre dans ses oreilles et elle ferma un instant les yeux afin de se concentrer uniquement sur le morceau. Elle souffla à nouveau et rouvrit les yeux, se concentrant. Il ne lui faudra pas longtemps pour atteindre la maison, juste le temps de prendre le métro jusqu’à l’avant-dernier arrêt.  Elle se faufila dans la foule, n’hésitant pas à s’imposer à travers la cohue des badauds, le tempo entraînant de la musique rythmant ses pas. Une fois arriver devant le tourniquet, elle passa rapidement son bras au dessus de la borne et attendit que l’appareil passe au vert avant de pousser pour s’engouffrer dans la foule. Une fois arrivée devant le quaie, elle attendit quelques minutes, battant le rythme de la musique de son pied. Elle commença à murmurer les paroles, bougeant la tête. Une fois le métro arrivé, elle y entra se mettant contre la porte opposée à celle où elle venait d’entrer et attrapa une barre afin de ne pas tomber. Elle en avait pour au moins une quinzaine de minutes de route si tout se passait bien.

Un “bip” se fit entendre dans sa chanson, cassant le rythme des paroles. Elle soupira et sortit son téléphone. Si c’était encore Charlotte qui lui envoyait un message afin de lui dire de se dépêcher, elle était sûre de faire un massacre - on avait pas idée d’être aussi impatiente. Ses sourcils se froncèrent quand elle vit qu’elle ne connaissait pas le numéro avant que ses yeux ne s’écarquillent sous la compréhension : le psychopathe. Elle débloqua la page d’accueil avec curiosité. Après qu’elle lui ait dit son identité, il n’avait plus répondu, pas qu’elle s’en préoccupe - pour tout dire ça avait été un soulagement quand il ne l’avait plus fait - mais elle était tout de même curieuse de savoir ce qu’il pouvait bien lui vouloir…

(###) 873 43 8226 janvier 18, 14:32
Je lui dirai de travailler mieux avec ses doigts la prochaine fois.
Excusez son inexpérience, c'est une nouvelle... acquisition.  
Pardon ? Qui êtes-vous ?
M.Blackthorns. Vous êtes venu dans mon établissement hier soir. J'ai mis un peu de temps à vous répondre, je m'en excuse.
Vous devez vous tromper de numéro, je ne connais aucun M. Blackthorns et je n'ai pas été dans un établissement hier. Je suis restée chez moi.
Vous êtes pourtant bien venu au Blooming Rose hier soir. Vous avez eu affaire à Helena. Je peux même vous dire votre paraphilie bien particulière.
Excusez-moi ?! Bon, je vois que vous êtes borné alors je vais le dire franchement : je ne suis pas la personne que vous recherchez ! Si vous êtes assez bête pour ne pas connaître le numéro de vos... clients, ce n'est pas mon problème. Vérifiez vos informations et arrêtez de me faire chier.
Ce numéro est correct, puisque j'ai répondu à un de vos messages. Je n'aime pas être pris pour un imbécile. Vous devriez être très prudent, votre fille pourrait en payer le prix sinon.
Sachant que je n'ai pas de fille, ça me fait une belle jambe. Si vous êtes assez stupide pour vous venger sur des gens innocents, c'est que vous êtes vraiment pitoyable...
Très bien... Alors qui êtes-vous ?
Lennie Parker, et vous, monsieur le psychopathe ?
Aaron Blackthorns, gérant du Blooming Rose à Néodam. Etrangement, je ne trouve aucune trace de vous nul part, chère miss Parker.

Elle haussa un sourcil, sceptique. Ce nom ne lui disait absolument rien, que ce soit la personne ou l’établissement. Apparemment, il n’avait pas lâché l’idée de la retrouver et un sourir en coin naquit sur ses lèvres. Pas si doué que ça monsieur “je-ne-fais-jamais-d’erreurs”.

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Je lui dirai de travailler mieux avec ses doigts la prochaine fois.
Excusez son inexpérience, c'est une nouvelle... acquisition.  
Pardon ? Qui êtes-vous ?
M.Blackthorns. Vous êtes venu dans mon établissement hier soir. J'ai mis un peu de temps à vous répondre, je m'en excuse.
Vous devez vous tromper de numéro, je ne connais aucun M. Blackthorns et je n'ai pas été dans un établissement hier. Je suis restée chez moi.
Vous êtes pourtant bien venu au Blooming Rose hier soir. Vous avez eu affaire à Helena. Je peux même vous dire votre paraphilie bien particulière.
Excusez-moi ?! Bon, je vois que vous êtes borné alors je vais le dire franchement : je ne suis pas la personne que vous recherchez ! Si vous êtes assez bête pour ne pas connaître le numéro de vos... clients, ce n'est pas mon problème. Vérifiez vos informations et arrêtez de me faire chier.
Ce numéro est correct, puisque j'ai répondu à un de vos messages. Je n'aime pas être pris pour un imbécile. Vous devriez être très prudent, votre fille pourrait en payer le prix sinon.
Sachant que je n'ai pas de fille, ça me fait une belle jambe. Si vous êtes assez stupide pour vous venger sur des gens innocents, c'est que vous êtes vraiment pitoyable...
Très bien... Alors qui êtes-vous ?
Lennie Parker, et vous, monsieur le psychopathe ?
Aaron Blackthorns, gérant du Blooming Rose à Néodam. Etrangement, je ne trouve aucune trace de vous nul part, chère miss Parker.
Apparemment, vous n’êtes pas aussi doué que vous le dîtes, monsieur “je-ne-fais-jamais-d’erreur”. Verrais-je une veine s’énerver sur le coin de votre tempe ? Il n’est pourtant pas si dur de me trouver. Il suffit juste de consulter la base de données des androïdes… Vous n’êtes pas aussi efficace que vous le dîtes.

Elle eut un petit rire et attendit avec impatience la réponse de son interlocuteur. Rien de mieux pour faire passer le temps que d’emmerder un con.

Reprenant l’écoute de sa musique, elle commença à chantonner tout en bougeant sa tête en rythme. Un freinage un peu plus violent que les autres la fit arrêter et elle s’accrocha plus fortement à la barre. Elle poussa un juron et jeta un regard vers l’avant du wagon, comme si le conducteur pouvait le voir de là où il était. Plusieurs wagons devaient les séparer, donc il y avait peu de chance… Un soupir lui échappa et elle se redressa, raffermissant sa prise afin de ne pas se faire surprendre à nouveau. Elle reprit son petit manège avant de s’écarter pour laisser passer quelqu’un qui voulait sortir. Ses pensées commencèrent à divaguer et son attention se porta tout de suite vers l’homme avec qui elle était en pleine discussion. Elle se demandait bien qui pouvait être ce mec. Aaron Blackthorns. Il se comportait comme s’il était quelqu’un d’important, comme s’il était logique qu’elle le connaisse et ait peur en voyant qui il était. Le fait est qu’elle était qu’elle n’avait aucune putain d’idée de qui il était. Et puis, franchement, elle était sûre que tout ce qu’il pourrait lui faire ne serait jamais aussi effrayant que la famille Charlotte. Ces derniers se comportaient bien en société. On avait tout de suite envie d’être leurs amis, de faire partie de leur entourage, mais la réalité était tout autre. Ils avaient un masque social qu’ils enlevaient dès qu’ils se retrouvaient chez elle et ce qui se cachait en dessous n’était pas vraiment beau à voir, surtout quand ça concernait le comportement de leur fille unique et son androïde - c’est à dire elle. Ils ne laissaient rien passer. Une seule erreur suffisait pour que leur masque se fissure.

Elle poussa un soupir et recommença à penser à son étranger. Certes, il avait l’air d’être important mais surtout dangereux. Les menaces qu’il avait prodigué n’était clairement pas balancé en l’air. Ce mec était prêt à tout pour arriver à ses fins, même à menacer des pauvres innocents. Maintenant qu’elle y réfléchissait, Lennie espérait ne pas avoir condamnée cette pauvre fille… Après tout, elle avait parlé sous le coup de l’énervement mais maintenant elle se disait qu’elle avait peut-être fait une erreur. Sa main se leva et elle commença à mordiller l’ongle de son pouce. C’était une vieille manie qu’elle avait pris à Charlotte lorsqu’elle était stressée. Devait-elle demander à Aaron ? Ou allait-elle juste condamner un peu plus la pauvre fille ? Après tout, il l’avait peut-être oublié. Elle repensa à leur conversation et secoua la tête. Nan, ce mec n’était clairement pas du genre à oublier des choses pareils. Il était plutôt du genre à régler ses affaires vite et bien afin d’être satisfait - de lui-même et de la situation. Avec empressement, elle sortit son téléphone portable afin de lui envoyer un message et se renseigner quand il bipa, la faisant légèrement sursauter. C’était un message de lui. Elle haussa un sourcil, perplexe. Était-il stupide à ce point ? Bien sûr qu’elle venait de Sigan. C’était quoi son problème ? Mais avant qu’elle n’ait pu faire que l’étoffe d’une réponse, un autre message arriva. Sa surprise s’agrandit et elle écarquilla les yeux. Quoi ? Néphède ?! Bien sûr qu’elle avait entendu parlé des autres dimensions. Le père de Charlotte cherchait à se renseigner sur ces mondes afin de voir s’il était possible de trouver un moyen pour en tirer un avantage financier. Elle réfléchit quelques instants, essayant de se souvenir ce qu’elle savait de cette dimension. Néphède était, apparemment, un endroit où les gangs et la violence faisait foi. Mais, elle n’en savait pas plus. Ça expliquait facilement le comportement de l’étranger qui lui parlait… Ce mec devait être un mafieux prêt à tout pour se faire respecter et faire tourner sa boutique. Elle poussa un soupir. Il n’y avait bien qu’elle et sa putain de chance pour tomber sur un mec d’une autre dimension mais surtout sur un mec qui faisait apparemment partie d’une mafia bizarre.

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Je lui dirai de travailler mieux avec ses doigts la prochaine fois.
Excusez son inexpérience, c'est une nouvelle... acquisition.  
Pardon ? Qui êtes-vous ?
M.Blackthorns. Vous êtes venu dans mon établissement hier soir. J'ai mis un peu de temps à vous répondre, je m'en excuse.
Vous devez vous tromper de numéro, je ne connais aucun M. Blackthorns et je n'ai pas été dans un établissement hier. Je suis restée chez moi.
Vous êtes pourtant bien venu au Blooming Rose hier soir. Vous avez eu affaire à Helena. Je peux même vous dire votre paraphilie bien particulière.
Excusez-moi ?! Bon, je vois que vous êtes borné alors je vais le dire franchement : je ne suis pas la personne que vous recherchez ! Si vous êtes assez bête pour ne pas connaître le numéro de vos... clients, ce n'est pas mon problème. Vérifiez vos informations et arrêtez de me faire chier.
Ce numéro est correct, puisque j'ai répondu à un de vos messages. Je n'aime pas être pris pour un imbécile. Vous devriez être très prudent, votre fille pourrait en payer le prix sinon.
Sachant que je n'ai pas de fille, ça me fait une belle jambe. Si vous êtes assez stupide pour vous venger sur des gens innocents, c'est que vous êtes vraiment pitoyable...
Très bien... Alors qui êtes-vous ?
Lennie Parker, et vous, monsieur le psychopathe ?
Aaron Blackthorns, gérant du Blooming Rose à Néodam. Etrangement, je ne trouve aucune trace de vous nul part, chère miss Parker.
Apparemment, vous n’êtes pas aussi doué que vous le dîtes, monsieur “je-ne-fais-jamais-d’erreur”. Verrais-je une veine s’énerver sur le coin de votre tempe ? Il n’est pourtant pas si dur de me trouver. Il suffit juste de consulter la base de données des androïdes… Vous n’êtes pas aussi efficace que vous le dîtes.
Vous venez de Sigan ?
Est-ce que vous avez conscience des autres dimensions ? Je viens de Néphède.
Okaaaaay… Ça, c’est super bizarre. Comment êtes-vous tomber sur mon putain de numéros dans ce cas ? Je suis une androïde, pas stupide. Je connais l’existence des autres dimensions, oui. Je ne savais tout simplement pas qu’il était possible de se contacter par ce biais...


Elle envoya le message, attendit quelques instants en se tâtant à poser la question qu’elle désirait par dessus tant. Elle releva le visage vers les fenêtres, observant le paysage défilé devant ses yeux. « Oh et puis, merde ! » Sa tête bascula sur l’écran et commença à taper son message.

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Je lui dirai de travailler mieux avec ses doigts la prochaine fois.
Excusez son inexpérience, c'est une nouvelle... acquisition.  
Pardon ? Qui êtes-vous ?
M.Blackthorns. Vous êtes venu dans mon établissement hier soir. J'ai mis un peu de temps à vous répondre, je m'en excuse.
Vous devez vous tromper de numéro, je ne connais aucun M. Blackthorns et je n'ai pas été dans un établissement hier. Je suis restée chez moi.
Vous êtes pourtant bien venu au Blooming Rose hier soir. Vous avez eu affaire à Helena. Je peux même vous dire votre paraphilie bien particulière.
Excusez-moi ?! Bon, je vois que vous êtes borné alors je vais le dire franchement : je ne suis pas la personne que vous recherchez ! Si vous êtes assez bête pour ne pas connaître le numéro de vos... clients, ce n'est pas mon problème. Vérifiez vos informations et arrêtez de me faire chier.
Ce numéro est correct, puisque j'ai répondu à un de vos messages. Je n'aime pas être pris pour un imbécile. Vous devriez être très prudent, votre fille pourrait en payer le prix sinon.
Sachant que je n'ai pas de fille, ça me fait une belle jambe. Si vous êtes assez stupide pour vous venger sur des gens innocents, c'est que vous êtes vraiment pitoyable...
Très bien... Alors qui êtes-vous ?
Lennie Parker, et vous, monsieur le psychopathe ?
Aaron Blackthorns, gérant du Blooming Rose à Néodam. Etrangement, je ne trouve aucune trace de vous nul part, chère miss Parker.
Apparemment, vous n’êtes pas aussi doué que vous le dîtes, monsieur “je-ne-fais-jamais-d’erreur”. Verrais-je une veine s’énerver sur le coin de votre tempe ? Il n’est pourtant pas si dur de me trouver. Il suffit juste de consulter la base de données des androïdes… Vous n’êtes pas aussi efficace que vous le dîtes.
Vous venez de Sigan ?
Est-ce que vous avez conscience des autres dimensions ? Je viens de Néphède.
Okaaaaay… Ça, c’est super bizarre. Comment êtes-vous tomber sur mon putain de numéros dans ce cas ? Je suis une androïde, pas stupide. Je connais l’existence des autres dimensions, oui. Je ne savais tout simplement pas qu’il était possible de se contacter par ce biais...
La dernière fois que l’on s’est parlé, vous avez menacé une jeune fille. Est-ce qu’elle va bien ? Je connais la réputation de votre dimension et les gangs qui y sont présents. J’imagine que vous devez en faire partie vu la façon dont vous n’avez aucun scrupule à utiliser des gens innocents à votre avantage.


Elle hocha la tête, satisfaite de son message. Ce n'était peut-être pas la bonne solution de lui parler comme ça mais peu importe, c'était la réalité après tout ? Et puis, que pouvait-il lui faire de là où il était ? La harceler de messages ? Lui envoyer des images de lui avec un regard méchant, pas content ? Ouais, pas sûr que ça ait vraiment d'impact sur elle...