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 rebel rebel your face is a mess ft. ajay

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« - cogne cogne cogne. » ; « - putain il a dit de pas trop l’amocher. » gloups. Un filet passe dans sa gorge alors qu’il se recule de quelques pas. la tête du môme bascule légèrement sur le côté pendant qu’il constate mollement les dégâts. Le mec en face de lui est juste à moitié mort. « - tu pouvais pas être plus résistant ?! » le boss va le tuer. Dakota passe une main ternie dans ses cheveux avant de souffler. Il ne comprend pas que sa victime soit aussi abimée. Lui, ayant une résistance infinie à ce genre d’humiliation et de torture, se sent soudainement frustré. Chiottes. son œil pend presque près de sa cheville. il n’avait qu’à parler après tout. ses rangers s’avancent vers le pauvre type alors qu’il s’accroupit pour atteindre, à peu près, sa hauteur. « - on sait que tu sais. » crache maladroitement le kid en tentant de faire peur.

Le gamin avait levé les yeux au ciel quand on lui avait demandé de choper ce paumé de la vie. Il ne comprenait pas pourquoi : non pas qu’il ne connaissait pas la raison de l’interrogatoire mais il avait du mal à saisir l’importance de tous ces portails qui étaient cachés un peu partout. Il était tellement bien sur altea qu’il ne se voyait jamais la quitter. Elle et ses quartiers pourris qui étaient les meilleurs selon dak. Mais dak ne pensait pas vraiment comme les autres. Il était toujours loin devant ou loin derrière. C’était ce qui faisait sa particularité, son charme ou parfois son incompréhension. Jadis, sa position s’était montrée assez inconfortable : roy avait failli y passer deux ou trois fois à cause des piques de colère de son fils, qu’il ne cessait pourtant pas d’arrêter. Heureusement que polly était là, même si elle était conne. Maintenant, tout allait pouvoir être différent, avec un goût de fer dans la bouche. Le king l’avait pris sous son aile et sous ses coups ; et dakota l’acceptait sans broncher même s’il ne pouvait s’empêcher de dire ou de faire des conneries, mais il s’en sortait toujours, parce qu’il avait la capacité de le faire et parce que, bien qu’il ne l’avait pas encore réellement saisi, les nulls avaient besoin de lui et de ses compétences conséquentes.

Sauf que là, il a merdé grave – il a amoché un mec qui n’a pas ouvert sa gueule depuis le début des festivités ; et il ne parvient même pas à se remettre en cause. Dakota garde ses yeux fixes un moment avant de secouer la tête et de ressortir son petit couteau fraîchement aiguisé. « - écoute mon ptit pote, on est devenus vachement proches toi et moi depuis que t’as pissé sur ta chaise. En plus, y a un tas de témoins qui savent très bien que tu connais l’existence des portails et même que y en a qui t’ont vu en approcher un. » ; « - alors ne continue pas à me dire que tu ne sais rien, et ne commence pas non plus à essayer de pêcher du courage là où il n’y a que de la trouille en me crachant dessus pour me faire comprendre que de toute façon tu ne parleras pas. » il pose une main sur sa cuisse « - donc ! », lève son couteau en l’air « - si je te coupe l’oreille, tu ne m’entendras pas. » la lame glisse contre le lobe de sa proie, « - si je te retire la langue, ce serait vraiment très con puisque tu ne me serais plus d’aucune aide. » le froid caresse ses lèvres un moment ; « - et si je te retire un œil c’est l’évanouissement assuré. » dak range son couteau avant de se mettre à sourire (et dieu seul sait que cette expression chez lui fait peur) – « - t’as rien à craindre de moi. par contre, ta fille… » murmure le brun alors que le témoin se met à gigoter sur sa chaise, incapable de lui demander pitié.

Dak est satisfait de sa réaction. Il peut sentir sa peur et ça a le don de l’exciter au plus haut point. Alors, il plante ses mains dans les poches arrières de son jean et attend quelques secondes. Pas de mots. « - on s’est bien compris pas vrai ? » redemande le sbire qui perd petit à petit son sang-froid. « - s’il vous plait… » daigne enfin répondre le prisonnier. « - hm mauvaise réponse. Essaie encore. »

C’est à ce moment-là que l’oreille du limier se dresse : il entend des pas ; et pas des pas de bourré cette fois. des pas certains, qui avancent vite, et qui écrasent le sol. Ça sent l’arrivée de sa majesté, et lui, n’a pas encore d’indices sur l’existence ou l’emplacement de ce putain de portail. « - eh merde. » prêt à s’en manger une belle dans la face, dak retrouve son sourire, presque impatient, et se plante devant la porte, prêt à accueillir ajay.

Il entre : « - heeeeeeeeeeeeeey m’sieur, ça c’est une surprise. » il sait qu’il va se faire démonter, mais tant pis – au moins il pourra se trouver une bonne raison de se venger du pantin, attaché au milieu de la pièce.
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Avant de rentrer, Jay se grille une dernière cigarette pour se détendre, faute d’avoir un flash sur lui. Les poches sont vides ; sans doute qu’il n’y en a même dans le costume, à peine assez larges pour glisser ses mains. L’alcool aurait été mieux, mais il n’a pas le choix d’être sobre pour ça, quand bien même cela n’a plus d’effet sur lui a force. Il ne s’en inquiète même pas. A la manière d’un artiste qui replète son texte en boucle dans les coulisses il prépare son arrivée méticuleusement. Le King mourra sur scène. Il a toujours voulu bien présenter, être acteur sa propre vie, mettre en scène chaque moment ; ça rend les choses plus intenses. Le reste est toujours aussi fade.  Pour les autres ça ne change pas beaucoup de d’habitude, avec le temps, Jay a su remarquer les petites différences qui rendent certaines journées moins convaincantes que d’autres. Qui rendent les répétitions importantes, ne serait-ce que pour se convaincre lui-même  - sinon il ne trompera personne. Parfois, même en essayant, le sourire ne veut pas rester, d’autres fois il reste trop longtemps. De toute façon, Jay ne sait pas sourire. Il fait fuir le stress avec la nicotine, ses poumons lui en voudront plus tard Pour l’heure il soulage son insomnie comme il peut. Entre autres névroses qui nécrosent sa personne. Il n’a pas beaucoup fermé l’œil, il a passé la moitié de la nuit à regarder son plafond et l’autre à faire des recherches sur les portails en complément. Sur les autres mondes. A essayer de chercher dans ses souvenirs tout ce qu’on lui a raconté sur Sigan, Néphède. Des détails qui lui ont échappé. Creuser dans ses rêves inexpliqués. Il a trouvé au détour le visage de Gali. Il a continué à s’ennuyer, à chercher des infos sur tout ce qui lui passait par la tête et vers trois heures il a échoué sur une bijouterie en ligne qui proposait des soldes monstrueuses. Il a claqué son dernier salaire dans un bijou sans grande valeur et  des boutons de manchette. Il n’en a jamais porté mais le King fait attention à son style, c’est peut-être l’élément qui manquait à son costume. Maintenant ses yeux piquent un peu et la brume se dissipe douloureusement, laissant ses nerfs à vif et la culpabilité. La fatigue ne lui réussit pas, elle est autant physique que psychologique, une vielle amie qui lui a toujours été fidèle. Il n’a pas envie d’affronter le gosse. Mais il n’en a pas le choix ; même si Dakota est le gosse le plus flippant qu’il ait jamais rencontré et qu’il fait presque un trop bon Nulls. Si ça ne tenait qu’à lui il le laisserait se démerder seul ; et en cas de bêtise il vengerait ses mauvaises soirées sur son visage.  Il a engagé Dak sur le coup parce qu’il ne connaît personne d’autre de motivé pour le genre de boulot qu’il avait en stock. Mais il s’en mord les doigts à travers les gants en cuir blanc.
Il écrase rageusement son mégot et quitte le mur qui soulageait son dos après un coup d’œil à sa montre. Il a le temps mais presse le pas – le temps lui est infini. L’univers qui l’intrigue mesure tout avec le temps, la vie, l’argent et ça l’effraie. Là-bas, il serait sans doute déjà mort. King suit le bruit pour se repérer retrouver le gamin, il suit l’odeur métallique du sang. A ça, on repère facilement Dakota. Il n’est même pas encore officiellement un membre des Nulls mais se comporte comme tel, avec l’intelligence d’un chien enragé qui mord autant qu’il aboie. Le King n’a jamais aimé les lèches-bottes et les toutous trop fidèles pour être honnêtes. Ils ont tendance à manger le bras avec la main qu’il tend ; et si Jay est généreux, il n’est pas sympathique pour autant. En général, les chiens fidèles meurent en premier dans ses plus beaux chefs-d’œuvre. Il n’a de considération que pour les personnes qui lui sont égales. Jay méprise peu de personnes autant qu’il méprise Dak. Il se méfie de lui comme de l’eau qui dort. En même temps, le King sait nager. Il a déjà affronté un requin, il n’a pas peur de devoir à nouveau se salir les mains.  Il débarque sans prévenir comme à son habitude, les talons claquent sur le sol pour se faire entendre sur un rythme presque militaire. Dans la pièce il n’y a qu’eux et ce qu’il reste du type qu’il était censé interroger et effrayer si besoin. Un type qui détenait des informations sur un portail pour Sigan – un autre. Maintenant, il doit avoir oublié jusqu’à son prénom. Le King ne répond pas immédiatement à son sous-fifre et passe un bref coup d’œil dans la pièce. Saluant leur invité d’honneur d’un hochement de tête. Il se fait violence pour ne pas écraser la tête de Dak contre un mur pour lui donner une leçon sur comment traiter un interrogatoire. Mais il contente de garder son poing fermé et soupirer. Tu aimes les surprises,  Dak ? Il pourrait l’humilier maintenant en face de sa victime. Il pourrait essayer de se racheter auprès de la personne le temps de lui arracher des informations pour terminer le travail. Il analyse brièvement la situation puis se retourne vers le gosse pour lui faire face. Plantant ses deux glaciers sans ses yeux et ignorant royalement le type qui continue de pleurer. Parce que tu vois, moi, j’aime pas trop tes petites surprises. Surtout quand elles sont merdiques comme ça. Le King aime quand les choses se passent exactement comme il l’a prévu. Comme dans le plan. Sans interférence. Sans rien que rien ne vienne troubler l’ordre naturel des choses. Parfois, le destin à le don de lui mettre des bâtons dans les roues – non, des troncs d’arbres même. Jay ne sait pas pourquoi il a autant de mal à se faire respecter par des gosses. Mais il est de mauvais poil et les mièvreries de Dak l’excèdent. Dit moi que t’as pu obtenir quelques informations quand même. Comme pour confirmer ses craintes, les pleurs du prisonnier reprennent de plus belle. Cette fois, le King lui accorde un regard noir. Il est partagé entre l’envie de compatir à sa souffrance qui n’est pas plus justifié que ça et le besoin immédiat de le faire taire. Il reste silencieux. Attend que le gamin réponde de ses actes.
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Si dako aux premiers abords était le sujet des plus viles moqueries, il connaissait le moyen de faire cesser toutes ces jérémiades. Quand il était petit, et que son visage atypique faisait de lui le fardeau de l’école, il hésitait rarement à tordre un bras pour faire comprendre qu’il n’était pas un petit être faible même si selon ses professeurs, il en était le profil parfait. L’éducation sur altea était tellement ridicule que la mini-pouffe pensait dans le fond, qu’elle était quelqu’un d’intelligent et la brute quelqu’un de brave. Dak était juste dérangé. Polly l’avait certainement bercé trop près du mur (ou pas assez) et c’était loin d’être une fatalité. Les gens savaient que le garçon s’aimait. Et si, à part la petite famille qu’il était en train de se constituer, le môme méprisait tout le monde, il ne se privait pas de le faire savoir. Il était un peu le cas social sur la forme et le danger public sur le fond ; et ça, sa victime du jour semblait enfin l’avoir compris. il aurait pu mettre le noiraud dans la merde, et ne rien lui dire, ce qu’il avait d’ailleurs envisagé, mais il ne pouvait pas se mesurer à quelqu’un qui ne maitrisait pas son intelligence. Les états d’âme de ce pauvre gus attaché à sa chaise, avaient su mettre la puce à l’oreille de dakota. Alors oui, il avait une infime partie de la réponse à la question d’ajay, mais pas tout.

Le voilà d’ailleurs qui rentrait dans la pièce, arrachant un rire incontrôlé de la part de son « stagiaire » qui ne pouvait s’empêcher, même s’il savait pertinemment qu’il avait commis une erreur, d’être fier de l’état dans lequel il avait laissé le témoin. Il était d’ailleurs prêt à rendre une petite visite à la fille de ce dernier. Le visage du king montrait ainsi leur parfait désaccord, et leur contraste infini. Pourtant, dakota ne pouvait s’empêcher de penser qu’ils avaient beaucoup plus en commun que jay ne laissait et ne voulait le croire ; peut-être leur sadisme enfoui ? l’épaule droite du plus jeune se mit à tressauter, comme pour montrer un détachement rebelle sans pour autant risquer de se frotter à plus fort que lui. « - orf, c’est beaucoup plus lui qui n’est pas résistant que moi qui me suis amusé tu sais. » glissa dak en passant une main cuivrée de torture dans ses cheveux ; il ne cherchait guère d’excuses, seulement des explications. Pourquoi ajay le mettait toujours en possession de victimes aussi faibles ? pourquoi leurs os étaient prêts à craquer d’un seul coup de main de la part du jeune adulte ? il n’arrivait pas à comprendre.

A la question de son boss, le psycho kid (comme son entourage proche aimait l’appeler en pensant lui faire avoir un certain déclic) s’approcha à nouveau de l’homme saucissonné, qui commença aussitôt à gigoter sur sa chaise, pour poser une main sur son épaule. « - notre ami ici présent, qui s’appelle… » ses pupilles affrontèrent le plafond le temps de retrouver l’identité du martyre, sans pour autant y parvenir « - m’a demandé de l’épargner. Quand il a vu que je ne l’écoutais pas vraiment, il m’a demandé d’épargner sa fille. » un sourire denté apparut soudainement sur le visage de dak ; il savait qu’il pouvait la retrouver et il voulut d’ailleurs mettre ajay sur la piste « - elle est plutôt jolie d’ailleurs. »

Il ne cessait de plaisanter. Et il savait pertinemment que ce genre de comportement excédait au plus haut point le king, mais il ne pouvait s’empêcher de continuer, peut-être pour lui faire comprendre qu’il était un élément dont les nulls ne pourraient bientôt plus se passer, et qu’il aimerait être accepté là-bas avec sa folie (si démesurée était-elle) ? il secoua la tête pour reprendre ses esprits et croisa les bras, s’appuyant cruellement sur le haut de la tête de son nouvel ami qui recommença à geindre. « - il peut encore parler, je ne l’ai pas séparé de sa langue. » ; « - mais ne t’en fais pas, je sais où se cache un des portails, du moins j’en connais un peu plus sur le secteur. »

Dak laissa le suspens s’installer entre les deux hommes. Il était plutôt sûr de son coup. Certes il savait se montrer violent et pouvait refléter un gros manque de maturité, mais sa perspicacité sur certaines choses était un allié précieux. Non, le père de famille laissé sous ses soins n’avait pas craché le morceau, mais le gosse en savait assez sur lui pour deviner à quel endroit et à quel moment il avait eu la connaissance de ce portail sans entamer dessus des recherches folles qui auraient pu durer la moitié d’une vie. Il voulait simplement savoir maintenant si ajay était prêt à lui laisser le bénéfice du doute, et, toujours par pure provocation, il lança « - tu pourras me frapper si ça te chante (et si c’est la bouteille qui parle) mais attends d’abord que je t’ai tout montré. ».

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Premièrement, il n'a jamais eu besoin de bouteille pour frapper. Ni pour se donner bonne conscience ou se rassurer ; il aurait pu s'en servir pour s'excuser ou faire croire qu'il l'a mauvais, si seulement il ne tenait pas aussi bien. L'alcool a plutôt tendance à le rendre passif et chasser de son esprit toutes les pensées encombrantes. C'est ce qui le rend plus efficace, paradoxalement - il vise mieux quand il est détendu. Il a commencé quand ils bossaient au club avec Nameha, pour oublier ce qui se passait une fois que la porte était fermée à clé, jusqu'à ce que ça ne lui fasse plus rien, comme la cigarette, la douleur et l'amour.  Il a continué par habitude, jusqu'à ne plus pouvoir s'en passer. Un gosse qui ne peut pas s'endormir sans s'être assuré d'avoir vidé son paquet, l'odeur du tabac dans les narines mélangé au parfum sur l'oreille. Mais le monde reste net, les contours et les yeux plus clairs que jamais, rien ne lui échappe. Il n'échappe pas à lui même, ni à son destin. Le King ricane.
Je vais te frapper avec la bouteille. Je vais te la faire bouffer Dak'. Crever les yeux avec ce qu'il restera de verre et envoyer ses cendres à sa mère, s'il la trouve, s'il trouve quelqu'un pour qui il a compté. On compte pour tout le monde. Il y a sans doute quelqu'un, quelque part, qui s'est attaché, pour une raison qui n'est pas évidente. Il est bien placé pour savoir que même les pires êtres humains arrive à trouver quelqu'un pour torturer leur coeur. Il pensait être immunisé avec le temps.
Dak est un gamin taré, perdu, égaré sans doute, Jay n'aime pas le terme fou, car c'est quelque chose qui lui irait aussi bien et il n'a pas envie d'avoir quoi que ce soit en commun avec la bête sauvage. Il aime à croire que tous ses actes sont justifiés par quelque chose comme l'ordre naturel de la vie et qu'il est en pleine possession de ses moyens. Quelque chose de plus grand le commande. Les prédateurs qui dévorent les proies et ainsi de suite. Il ne le fait pas par plaisir, la plupart du temps ; il le fait par conviction et c'est peut-être pire. Il a essayé de percer la carapace du kid pour essayer de savoir ce qui le poussait à agir de la sorte et ce qu'il a entrevu ne l'a pas plus séduit. Le King n'a jamais aimé la vérité. Il est trop bon menteur.  
Jay détourne son regard de son "stagiaire" pour croiser celui de l'homme assit sur la chaise. Il peut lire dans ses yeux comme dans un livre ouvert, la peur qui se dessine et le tremblement de ses lèvres. Il a envie de pleurer - encore sans doute. Il a craqué, mais pas assez pour dire tout ce qu'il sait apparemment. Je t'écoute. Montre moi que t'as bien bossé. Rend moi fier Dak'. Le regard de coin est assassin.
L'homme s’appelle David, sa fille étudie à Paracelse. Elle se vante sans cesse que son papa chéri connaît le moyen de se balader dans un autre univers, elle est belle, superficielle mais assez belle pour plaire. Dans Oriel, on se fiche de savoir si une fille sait compter, tant qu'elle sait dancer. Elle aurait mieux fait de garder sa charmante petite bouche fermée, ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Le King savait qu'il y aurait quelque chose à tirer de ces gens là, qui ne partagent jamais leur savoir. Il leur revient de droit. Pourquoi ce serait toujours les plus riches qui peuvent s'amuser ? Le King grimace.
Sa fille tu dis ? Je la connais bien. Il veut qu'on épargne sa vie ou son corps ?Le visage qui se décompose. L'homme supplie encore quelque chose, un charabia de pardon, de je vais tout vous dire, de je suis désolé et de je ne peux pas. Elle te plaît, Dako ?
Pour être totalement honnête avec lui même, Jay sait ce qui le dérange chez Dak. Il se retrouve dans sa violence, une cruauté pure et brute. La différence, c'est qu'il a apprit à contenir la sienne, pendant des années. A partir du moment où a il laissé se déchaîner toutes les idées noires qui trottaient dans sa caboche. Au lieu de pointer l'arme contre sa tempe il a fait sauter ceux qui l’oppressaient. Comme une bête en cage dressée seule à devenir un monstre et mordre tout ce qui approche. Les gens comme David le dégoutte.
Considère ça comme ta première évaluation officielle Dako, montre moi comment tu fais pour le faire parler. Intelligemment.
Faute d'avoir la liqueur pour savourer, le King grille la dernière cigarette du paquet. Qu'elle soit longue et savoureuse.
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Ajay était certainement la seule personne pour qui dak avait du respect, voire même une once de crainte. Il ne savait jamais s’il était là pour le décevoir ou pour lui plaire mais une chose était certaine : il voulait le marquer. O il savait bien que le king avait eu à faire à d’autres gosses bien plus égarés et coriaces que dakota, mais, il acceptait de relever le challenge. Aussi, n’avait-il pas fait exprès d’abimer son prisonnier, dans l’unique intention de faire susciter une réaction débordante de la part de son « boss ». dak cacha un ricanement maladroit, affichant malgré lui, le visage de quelqu’un de craintif, comme pour faire comprendre au nulls qu’il ne parlait pas dans le vent. Le gamin se ressaisit rapidement, il ne pouvait pas perdre la face devant les autres hommes présents, bien qu’ils n’étaient pas nombreux, et certainement inférieurs à lui.

Dak n’était pas idiot. Et il faisait rarement les choses par envie, convaincu que faire mal ou être injurieux était une tâche qui lui avait été confiée depuis tout petit, et qu’il ne pouvait pas se détourner de son chemin. Quand ajay l’interrogea à nouveau, pour lui laisser une chance de se – racheter -, il sauta dessus, croisant les bras, l’air fier (comme s’il n’avait pas l’habitude de faire fonctionner sa cervelle) « - ben, j’ai étudié notre oiseau. Il mène une vie banale, voire même trop tranquille. il fait rarement d’autres trajets que celui de sa maison jusqu’à son travail. Ces deux infos je les ai déjà. Ensuite, il dit qu’il a découvert le portail, c’est vrai, où on ne sait pas ? mais vue la monotonie de son quotidien, forcé que ton truc se trouve dans un périmètre recouvrant son nid douillet à son taffe. » dak avait raison sur toute la ligne, son raisonnement était correct. Il arqua un sourcil sous l’expression faciale du king, retenant une énième blague pitoyable à son égard. « - il nous suffit simplement de rétrécir le plus possible les possibilités pour trouver l’endroit exact. » son regard coula alors vers sa victime, alors que son ricanement de morveux traversa la pièce « - sa petite fille pourra certainement nous aider. ».

Des pleurs encore. Puis la remarque d’ajay, agrandissant le macabre sourire du plus jeune, qui haussa les épaules, l’air détaché « - elle est mignonne si on aime les gamines, mais bon, je peux bien faire un effort. » des gémissements plus forts. « - ta gueule. » ordonna dakota impulsif avant de se rapprocher de l’otage, caressant (sadique) le bout de sa jambe « - soit pas désolé m’sieur, ta fille s’ra bien ici, ou chez les putes. Tu sais qu’elles sont belles ? et ta femme ? elle est jolie aussi ? »

Les mots du king firent tilt dans la tête du garçon ; un nouveau défi qu’il lui lançait. S’il s’attendait à ce que dak se transforma en diplomate, il avait misé sur le mauvais cheval. Mais peut-être tentera-t-il, peut-être fera-t-il un effort cette fois, utiliser la crainte et la peur autrement que par les coups ; il partait aussi avec une longueur d’avance, il savait maintenant, que la famille du vieux était un bon atout pour le faire parler. Dak tira un peu sur sa caboche avant de rapprocher son visage du sien « - elle étudie bien les sciences c’est ça ? jessica. Je l’ai déjà vu, je lui ai même payé une cigarette ; elle m’aime bien tu sais, et je crois que… » il leva les yeux au ciel « - elle finit à 19h aujourd’hui c’est ça ? je pourrais la ramener à la maison, là où y a sa maman, ou alors je pourrais les ramener ici ? »

Il se tourna vers ajay qui fumait « - t’en dis quoi ? trois pour le prix d’un ? puis y a du boulot pour les deux nanas. » ; il chuchota « - le king aime bien prendre soin des gens tu sais. Tout comme moi. » ils étaient pareils au fond. Même si son ainé le dissimulait autrement, il raffolait de la même cruauté que dak.

« - qu’est-ce qu’un portail par rapport à l’avenir de ta petite famille chérie ? » là était réellement la question. dakota était un peu dépassé par tout ça, sans saisir l’importance de l’information ; c’était exactement pour cette raison, qu’il se pensait à la récré.
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Le talon écrase le mégot, il fait craquer ses doigts et remonte ses manches. Il rentre dans le rôle du King, la conscience aux ordures avec les restes d'un dealer qui n'a pas payé son impôt local, la bouffe qui se décompose, l'odeur du tabac froid. Le sourire carnassier avec le gamin, qui reçoit une tape amicale sur la tête, ses cheveux dansent dans le mouvement. Comme un chien fou, sans bonbon pour le féliciter, il n'a qu'un os à ronger ce soir, les doigts doivent lui démanger. Le King reconnait son intelligence cabot, quand il s'agit de récolter des informations, dans le cas où il arrive à garder son invité assez longtemps en vie où dans un état potable. La récompense finale sera le diamant tatoué quelque part sur son corps. Un Nulls comme on en a pas fait depuis des années. Nous sommes bien éduqués Dak', nous allons ramener les demoiselles ici. Cela vous rassurerait, n'est-ce pas ? Si elles étaient en sécurité, avec nous. Le nom de l'homme est perdu, il l'évoque à peine, la proposition plus semblable à une ordre qu'à une véritable alternative. Ni horloge dans la pièce, ni point de repère, la lumière au plafond est une vielle ampoule qui n'éclaire guère. Juste assez pour découper dans l'obscurité les visages émaciés des tortionnaires. Peut-être qu'il est déjà 19h, depuis une heure, l'homme n'a que son imagination pour retracer l'histoire et voir entre les lignes.
Ajay ne veut qu'un passage. Il gratifie Dak d'une œillade fière et l'applaudit presque. Tu vois quand tu veux. Un clin d'oeil discret anime son regard. Ils pourraient passer à l'étape supérieure, quand l'homme n'aurait plus assez de force pour pleurer. Déjà son silence trahit la gorge douloureuse et pour lui offrir un peu de grâce. Le King s'approche pour lui offrir à boire dans sa flasque. Celle qui habituellement, devrait contenir son bon whisky. Je vous conseille de bien réfléchir à vos prochains mots. Jessica est encore en sûreté pour l'instant. La femme de l'homme, elle, attend silencieusement qu'on fasse appel à elle. Le King lui a payé un café avant de venir et l'a invité à monter avec lui pour la raccompagner chez elle. Deux Nulls sont postés à l'heure actuelle, devant chez elle. une maison, isolée du lotissement. Qu'est-ce qu'elle peut bien cacher comme secret ? Un terrain sur lequel on n'a jamais pu faire construire à coté. Non pas qu'il ne fasse pas confiance au talent de Dako', mais lui aussi possède ses propres ressources. Couvre ses arrières et s'assure ; après tout, il n'en confiance en personne, tout bêtement. Visiblement, leur couple battait de l'aile depuis longtemps, l'homme n'est pas aussi sûr de lui qu'il le prétend. Il est plutôt égaré. Il ne tiendra plus longtemps. Si vous pensez que le silence protégera votre famille, sachez que nous seront ravis de leur offrir un tout nouveau travail après votre tragique accident.   L'oeil fou de l'homme le fixe avec effroi.
Mais  les hommes n'avouent jamais qu'ils ont peur, il ne savent pas simplement la laisser aller. Et l'accepter. Ils préfèrent défendre, oeil pour oeil, dent pour dent. Alors, avec une précision chirurgicale, une voix entourée et mécanique sort de ses lèvres. Allez. Vous faire. Foutre.
La colère est noire, froide. L'homme doit l’apercevoir car l'air certain s'efface et part dans une supplique dépourvue de sens. Le fauve sort de sa cage, guidée par l'instinct animal, le Roi veut montrer à son petit prince comment on punit chez les Nulls. Si Dako n'a jamais vu le King réellement en colère, car, si c'était le cas, il serait sans doute mort, le regard qu'il lui lance est un incendie. Il n'est vraiment sympathique, ton ami. Le couteau cranté dans la poche arrière est sorti, prêt à lui taillader un nouveau sourire. La lame semble neuve, chérie, cajolée, elle trouve naturellement sa place dans les mains calleuses. Celui qui se croyait malin, à jamais avec l'air d'un clown, avec un maquillage naturel de larme de sang, sur son visage le sourire est éternel. Le King n'entend même pas les cris, l'oeuvre est sale est improvisée. Il se détache de l'homme qu'il est, seul le Roi parle. De ceux qui coupaient des têtes pour un regard de travers. Pour les doigts qu'il n'a pas pu reprendre à Gali, pour la trahison, le silencieux payen. Elle te plaît vraiment Jessica ? Dakota Peut-être qu'elle en saura plus que son papa chéri.
Dépité. L'homme s'est sans doute évanoui, car il a cessé de geindre. Merde. Le calme légendaire d'Ajay ne l'est pas tant, de légende. J'ai pas aimé la manière dont il m'a parlé. Comme une excuse ridicule, avant d'éclater de rire.
Comme un gosse, il s'est laissé submerger mais les émotions. Les paluches pleines de sangs s’essuient sur le costume neuf. Doigt d'honneur aux riches. Il se torcherait volontiers, avec leurs billets.
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Dak devenait de plus en plus fou ici. Dès qu’il avait commencé son travail, il savait qu’il allait réellement se plaire. Il n’avait guère autre ambition de détruire et de faire peur ; soigner les gens ou rendre la justice ne l’intéressaient pas. il avait besoin d’une figure abimée qui lui serve de leader pour pouvoir continuer dans son « droit » chemin, et ce patriarcat était merveilleusement interprété par le tristement célèbre king. Le gosse le respectait, comme une gamine devant un groupe de boys band, l’admirait, si bien qu’il était prêt à s’incliner à chaque fois qu’il passait devant lui, même si c’était juste pour le voir aller pisser. Dakota ne le connaissait pas, mais il savait pertinemment que sur nombres de points ils se rejoignaient. Un sourire morbide se décrocha sur la face de dak, il devenait joyeux, et donc dangereux, rien qu’à l’idée d’aborder encore Jessica, de la dragouiller pour ensuite voir son visage s’écarteler par la peur en découvrant l’état de son petit papa ; encore pire quand elle sera devenue la poupée du gamin, derrière une vitrine à danser pour satisfaire ou pire. Qu’elle ne se fasse aucune crainte, dak avait toujours eu la fibre bienveillante avec les prostitués.

Dako s’était rapproché, avait usé de sa persuasion cruelle pour obtenir davantage d’informations, comme si sa propre vie en dépendait, ne pouvant s’empêcher de mettre du cœur à l’ouvrage. Il aimait voir cet homme souffrir, et continuer de se taire, bien qu’il ne trouva pas ça brave bien au contraire. Dak ne se mettait guère sur un piédestal, mais il savait bien que c’était une connerie monumentale que de s’opposer à son jugement, et c’était encore pire quand il s’agissait d’ajay.

Le gamin finit finalement par se reculer, mourant d’impatience d’en finir avec cette canaille qui restait muet comme une tombe, il serait d’ailleurs plus utile mort que vivant, et ses pleurnicheries devenaient de plus en plus insupportables pour l’apprenti. Il ne cessait d’ailleurs de grogner, serrant le poing, ce même poing qui le démangeait depuis le début de la soirée, depuis qu’on lui avait confié ce futur vieillard. Colère qui grimpait, encore plus après son soi-disant acte de bravoure. Le type venait tout juste de signer son arrêt de mort.

Dak n’eut pas le temps de réagir face à cette insulte. Le king était déjà debout, déjà prêt à rendre son jugement. Cela avait d’ailleurs beaucoup étonné le gosse, qui voyait là enfin ce qu’il désirait tant apercevoir depuis des semaines. Si ajay avait une sacrée réputation, le gamin souhaitait constater de lui-même sa folie. Alors il se tut, alors il afficha un large sourire, alors il s’approcha un peu du corps saucissonné de l’otage, et ce qu’il y vit dépassa toute jouissance.

Le garçon se tenait derrière le king, se délectant du spectacle devant lui, du sang qui coulait, de la pointe du couteau qui s’enfonçait droit dans la chair du pauvre homme. Les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte, comme un môme qui découvrait ses cadeaux de Noël. Ses mains étaient jointes, son corps était dressé, son souffle rapide et la moiteur de son front ne le laissaient pas indifférent. C’était comme avant de coucher avec quelqu’un. Les mêmes sensations. L’excitation qui le gagnait au fur et à mesure. Il aurait pu regarder ça toute la journée.

Malheureusement, ajay eut vite fini son travail. c’était beau pensa dakota, se redressant vivement, le corps tout tremblant comme s’il venait de faire un marathon. Le futur nulls hocha rapidement la tête sous les mots du brun. et, le regard fixé sur ce nouveau sourire qu’il découvrait, il déglutit « - je… je vais la chercher. Maintenant. Comme ça elle sera là à son réveil. » il avait du mal à s’exprimer. Il était tellement ahuri, se sentait tellement engourdi dans son corps, comme s’il se réveillait d’un orgasme. Dak sut à ce moment-là pourquoi il avait choisi de rejoindre les nulls.

Ellipse.
Dakota ne mit pas longtemps à convaincre Jess de le suivre pour découvrir sa surprise. il avait fait son effet auprès d’elle, dès qu’ils s’étaient croisés, alors que la crapule trainait près de l’université. Elle était plutôt mignonne la gamine, avec son air ahurie et ses yeux un peu globuleux, on arrivait facilement à l’imaginer sur un trottoir en tenue d’écolière. Et puis il y avait ce souffle d’innocence et de passion, au vue de la manière dont elle s’accrochait au bras de dak. Il ne cessait pas de sourire, les yeux se baladant tantôt dans les couloirs, tantôt sur elle, en lui racontant des blagues à l’humour douteux. Son cœur battait à nouveau fort alors qu’ils s’approchaient de l’endroit où était enfermé le martyr. « - attention ma jolie, ferme les yeux, et laisse toi guider ok ? » glissa le jeune homme au creux de son oreille, alors qu’il lui prit la main.

Il poussa la porte, lança un regard vif et loquasse au king avant de faire entrer cette belle fleur, l’amenant au plus près possible de son père, pour qu’elle lui fasse définitivement face.
Surprise.


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All the other kids with the pumped up kicks
You'd better run, better run, out run my gun

L'amour pour la violence, plus puissant et grisant que n'importe quel autre sentiment, voilà de quoi il est fait. D'une passion viscérale pour la destruction, de la fascination des flammes de l'enfer. Le King ne se brûle jamais, il danse plutôt avec le diable ; ils s'entendent sur de nombreux points. Le jeune homme qu'il avait été ne trouvait aucun réconfort dans la violence et n'en usait qu'à de rares occasions. Une créature fragile et simple comme celles qui courent les rues, sans se soucier de ce qui se passe sous leurs pieds. Il avait été de ceux là, avant de devenir de ceux qui font régner la loi du plus fort. Gravir une à une les marches lui a apprit la patience, la retenue, se nourrir de la rage, jusqu'à ce qu'elles renforcent ses poings. Du temps où il apprenait à voler, dans les quartiers huppés de Cosmopolis, Ajay usait d'avantage de la pression et de grands mots, de phrases compliquées pour impressionner les ménagères, du savoir inutile dans les rues. Les armes pointées n'étaient jamais létales, des jouets dont il ne savait pas se servir. Appuyer sur la gâchette l'effrayait trop pour s'y résoudre. L'eau a coulé sous les ponts depuis, il s'est résigné à laisser sa véritable nature prendre le dessus. Méprisable, sans doute, pour d'autres il est un triste exemple. La fierté du King n'a pas d'égal, il s'amuse de la réaction de l'apprenti. Dakota devient plus un stagiaire à ses yeux, un gosse qui a encore beaucoup à apprendre. Des coups à prendre. Ce sont les coups qui l'ont motivés à se rebeller. A force d'être frapper, l'envie insoutenable de rendre chaque coup au double, triple, centuple. Une colère qui ne s'éteint jamais, une flamme de éternelle.
Il a cédé facilement devant leur victime pour montrer l'exemple, voilà comment on s'occupe des menteurs, des silencieux, chez les Nulls. Il n'aurait jamais eu sa réponse. Ceux qui n'ont pas comprit les règles du jeux, perdent. Implorer pitié ne sert à rien.
Le King est satisfait de l'effet de sa petite démonstration. Le gosse presque admiratif. Il réalise pleinement tout le potentiel du gosse, nullement effrayé par la situation. Il n'a pas encore rendu son repas, reste fidèle à son objectif. Il y a comme de l'admiration dans son regard. Le gars rêvé, nullement effrayé de se salir les mains. Comme on en fait plus. Ils sont devenus faibles avec le temps, se reposent trop sur leurs acquis et sur la technologie. Sont à la merci de leurs émotions, incapable de taire les voix dans leurs caboches - si seulement elles pouvaient leur dire d'être plus efficace. Ajay s'en frotte les mains. Dako n'a rien d'un gamin, il a déjà tout des larbins en bas de l'échelle qui effectuent les sales boulots. Avec le sourire commercial en plus, comme-ci on venait de lui faire une faveur en le laissant s'occuper seul d'une affaire. Le King attend de voir Jessica arriver pour se faire un avis définitif. L'évaluation n'étant pas encore totalement terminé. Il se pose dans un coin de la pièce en attendant, fumant sa cigarette rêvée. Le temps qu'il revienne, le sang sèche sur ses mains et l'odeur du sang envahit la pièce, mélangée à ses effluves de parfum. La petite prendra sans doute peur, il espère qu'au moins elle se retiendra de vomir. Mais il ne s'inquiète déjà plus pour son costume ; il est déjà souillé.  

En général, le King n’aime pas que des jeunes personnes soient mêlées aux affaires des adultes, car souvent, elles n’en savent pas plus que leurs vieux, où en savent trop. Par curiosité, parce que la jeunesse fait faire des erreurs, sans doute. C’est un vieux principe qui ne le quitte jamais et qui l’empêche d’être pourri jusqu’à la moelle. Il s’imagine que par cette acte de grâce, il épargne quelques âmes innocentes en se montrant  magnanime et juste. Il leur apprend la leçon la plus importante de leur vie. Peut-être que s’il avait encore ses parents il s’inquiéterait du sort des orphelin, mais puisqu’un inconnu lui a prit sa mère sans justification, il ne s’embête plus avec sa conscience. Elle se tait la plupart du temps et semble ne pas exister. Sa conscience, il l’improvise en regardant les autres faire et lui seul juge de la justesse des choses. Si tant est, qu’il existe en ce bas monde une autre justice que celle qui se fait dans les rues.  Puisque son père n’a pas su la protéger, Jess paiera pour lui. Dakota la ramène quelques temps après, le sourire encore sur les lèvres bien qu’elle ait l’air d’appréhender la surprise. Ajay lui reste silencieux jusqu’au bout. Jusqu’à ce qu’elle ouvre les yeux et se mette à hurler avec sa petite voix aiguë de jeunesse fille. Le King lève les yeux au ciel. Au début, Jess pleure beaucoup et tremble, elle regarde autour d’elle et comprend trop rapidement qu’elle est piégée. Elle se calme par instinct de survie et se tourne vers Dakota, visiblement sincèrement blessée. Elle supplie, sans doute. Ajay n’entend pas grand-chose car elle glapit plus qu’elle ne parle. Elle est bruyante. et particulièrement  sensible.
Il finit finalement pour lever son postérieur du ciel et se frotter les mains, presque vainqueur. On demandait des petites infos à ton père à propos d’un portail. Ça te dit quelque chose ? Coup d’œil à ce qu’il reste de papa. Malheureusement pour lui il m’a insulté.
Que l’idée ne lui vienne pas à l’esprit. Ajay se tourne vers son apprenti avec le sourire carnassier. Il te trouve plutôt jolie tu sais. Il a bon goût.

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Dak n’avait plus peur de faire souffrir. Ce sentiment lui avait pris un temps, où il marchait encore à quatre pattes et où il voyait se déverser devant lui des flots de haine injustifiée. Il fut encore craintif lorsqu’il commença à aller à l’école, et que ses sens se développèrent plus en profondeur. Alors il la sentit pour la première fois ; la douleur, le sentiment d’impuissance face à une main qui envoyait valdinguer tout ce qui se trouvait sur son passage. Polly faisait partie de ces choses-là. Elle allait d’un bout de la salle à un autre, les doigts se tenant la joue abimée alors qu’elle ne cessait de se mettre devant son fils comme pour le faire disparaitre de la maison. Au début le gosse se convainquait que son père l’aimait, et qu’il ne lui ferait jamais de mal, et c’était le cas – mais cette certitude n’avait pas duré. Ce fut pourtant sa mère qui lui donna sa première gifle, pour une raison certainement stupide. Ses phalanges s’étaient écrasées sur cette joue déjà pleine de crasse. Ce fut à ce moment-là, que dakota avait décrété qu’il détestait officiellement sa maman. Ce fut également ici, que débuta des semaines d’éducation et d’apprentissage à la roy, avec ses pensées et ses avis de dégénéré que son fils avait beaucoup moins de mal à suivre.

Aujourd’hui il était en train de reproduire ses dessins sur un homme qu’il ne connaissait ni d’Eve, ni d’Adam et qui pourtant, avait réussi à rendre dak furieux et plein de rage. Peut-être le trouvait-il insupportable ? voire inutile ? en tout cas, il allait payer ; pour la simple et bonne raison que dako adorait constater le calvaire.

Pour pousser plus loin dans son vice, le gamin choisit de s’attaquer à la famille, aux liens du sang, et d’ailleurs il ne mit pas longtemps à convaincre jessica, de le suivre pour une surprise. elle avait ri, se demandant où il allait la trimballer ; certainement un endroit atypique et glauque mais qu’elle apprendrait à aimer avec le temps. C’était dommage de faire subir tout ça à jess. Elle était l’une des seules personnes à aimer le caractère bien trempé et immature de dak et à penser qu’au fond, il était quelqu’un d’intéressant et d’attachant. Pauvre gamine qui s’était trompée sur toute la ligne ; le bébé bowers était bien un être irrécupérable, pire qu’une tâche de gras sur un tissu satiné. Il ne changerait pas. ou du moins, pas pour elle.

La voilà chez les nulls, les yeux fermés, jouant le jeu de la surprise, une main serrée dans celle du môme, qui poussa la porte du hangar où était retenu papounet chéri, faisant alors un boucan pas possible. jessica sursauta avant de lâcher un sourire quelque peu inquiet ; mais le corbeau était à ses côtés alors que craignait-elle ? il se glissa dans son dos, chatouilla ses jolies hanches avant de lui chuchoter qu’elle pouvait enfin ouvrir les yeux.

Sa réaction ne fut pas des plus surprenantes. Elle était soudainement effrayée et triste, pensant à première vue que son vieux était déjà bien mort avant de le voir gigoter du pouce. Un visage plein de regret se tourna vers le garçon qui fit tressauter ses épaules avant de pointer ajay du menton, nullement pris de remord « - il avait qu’à parler. Fait le parler jess, et il pourra s’en aller. » c’était bien les mots de quelqu’un qui avait été forcé de l’amener ici. Les mots de quelqu’un qui regrettait de faire du mal à cette belle jeune fille si pure ; et pourtant dans les yeux et dans le sourire du diablotin, une toute autre expression se dessinait. Il prenait du plaisir à s’empiffrer de la détresse des gens, et c’était d’ailleurs pour cette raison que bien des personnes le trouvaient exténuant.

Il ne sut pas vraiment ce qui retenait jessica de le frapper, et à vrai dire, il s’en foutait complètement. Dakota rejoignit alors ajay, lui adressant un regard faussement complice avant de laisser la minette courir vers son paternel, répétant constamment, les mêmes questions « que s’est-il passé ? qu’est-ce qu’ils t’ont fait ? comment je peux faire pour t’aider ? » dak esquissa un sourire avant de se tourner vers le king, se retenant une nouvelle fois de rire alors que la miss afficha un regard horrifié. Elle grogna alors « - je ne vois pas de quoi vous parler, laissez-le s’en aller. » bowers soupira un coup avant de s’avancer vers la jeune femme qui ne recula pas d’un poil. « - toi tu sais que dalle. Mais lui oui, alors fait le parler putain. Sinon c’est toi qui vas trinquer à la place de ce connard qui, visiblement, préfère un secret minable à la sécurité de sa fille bien aimée. »

Ce fut à ce moment-là que jessica se mit à comprendre. Elle n’avait, de toute façon pas d’autre choix. pour dak, qu’elle arrive à faire parler son père ou non ne changerait rien à son sort, elle finirait chez les prostituées des nulls et sera mille fois plus en sécurité. Elle s’assit finalement à côté de son père, sans dire un mot, les yeux valsant d’ajay à dak en murmurant. « - qu’est-ce que vous allez me faire ? »
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Le King n'aime pas faire souffrir injustement les autres, c'est quelque chose qui se sait et se respecte, étrangement. Les Nulls ont beau être composés essentiellement des pires raclures, de véritables merdes qui méritent leur place sur le trottoir à coté des putes, la plupart des gars restent assez respectueux. Ils se pointent correctement fringués, ne sont pas trop bourrés au poste et arrivent - de temps en temps - à ne pas trop foutre la merde. Voir même à faire régner correctement la justice sur le territoire et protéger la ménagère qui a payé son dû. On enseigne l'honneur dans ses rangs, comme à l'armée, même si Jay n'a pas eu la chance d'aller aussi loin dans sa formation de Warden. Il en a gardé l'essentiel, le respect, les merdes du genre, en enlevant le passage ou on respecte la loi et on tue personne. Ajay fait en sorte que ceux qui sont sous ses ordres soient un minimum respectables, qu'on puisse éprouver une sort ede sympathie envers eux. Une histoire de confiance, donnant donnant. Les gens auront moins envies de se débarrasser d'eux s'ils prouvent que tout le monde peut cohabiter en faisant ses affaires chacun dans son coin. C'est leur image, assez vendeuse, d'une seconde famille qui offre un toit, une vie, de l'argent et de l'adrénaline en prime. Un outil de propagande qu'il utilise sur les esprits faibles qui cherchent surtout un but à donner à leur vie. Au lieu d'errer dans les rues et piller leurs casinos, il propose à ces abrutis d'être du bon coté de la barrière.
C'est avant tout son initiative. Et c'est encore plus vrai quand il s'agit du traitement des femmes. Il sait d'où lui vient sa lubie, probablement de sa mère et de quelques vieux traumas d'enfance qui n'ont jamais correctement cicatrisés. Jess fait écho à ses vieux principes. Si ça avait été lui, il ne l'aurait pas emmené jusqu'ici et se serait contenté d'une silence du père. C'est là que les gars plus violents interviennent. Les chiens fous qui s'occupent de faire le sale boulot à sa place.

Le King s'en lave les mains. C'est son rôle, de dire aux autres ce qu'ils doivent pas, de ne toucher à rien. Ni a l'argent sale, ni aux filles - en théorie. (Il n'a pas forcément respecté cette clause là, mais les nanas en soient témoins, elle sont toutes ressorties avec le bide plein de bouffe et une bonne nuit de sommeil lui une insomnie comme à son habitude). Ni plus. Ni moins. Dakota remplira son rôle, celui qui lui sera attribué le jour où il deviendra un vrai Nulls et qu'il aura le diamant tatoué sur la peau. Celui de faire peur, de casser des gueules et de rappeler que même s'ils sont courtois, ils ne pardonnent pas. Le King arrive toujours à ses fins, peu importe les moyens employés. Si ça consiste à manipuler un gosse pour qu'il en manipule un autre, c'est tant mieux. L'image de son père dans un état pitoyable restera gravée pour toute sa vie. Elle éprouvera peut-être de la haine envers eux, le désir de se venger.
Sans doute, ce sont des choses qui arrivent. C'est le métier. Ajay a l'habitude de prendre des coups pour ces choses là, il a le chic pour servir de martyr quand il s'agit de vengeances personnels - et ces personnes ne savent même pas qu'elles visent la bonne personne en plus. Il s'en est toujours sorti. Elle s'en sortira aussi.
La haine est un bon fil conducteur quand on ne trouve pas - ou plus - de sens à son existence. Ces vingts dernières années en témoignent. Jay a testé lui même ses méthodes.

Ses lamentions ne lui font aucun effet.

Quand Nameha est morte, Ajay n'a eu aucun corps sur lequel pleurer, rien. Il s'est retrouvé comme un con, littéralement planté comme un piquet de tomate ou un truc du genre, à réfléchir au sens de la vie. Quelque chose comme ça. Il n'a pas eu le droit à la panique. Il n'a pas senti son coeur battre plus fort jusqu'à ce qu'il devienne douloureux. Il n'a pas posé de questions, Jess au moins, à la chance de pouvoir demander. D'espérer une réponse, un retour à la normale. Il suffirait qu'elle balance tout pour qu'il appelle les meilleurs médecins. Pour remettre "papa" en état. Jessica à la chance d'avoir quelque chose, même un reste. Il a apprit avec le temps, que c'était parfois pire. Quand on sait pertinemment que c'est foutu, le reste prend le dessus. L'espoir fait faire des choses stupides aux gens.
Ça il n'en sait rien, il n'a jamais espéré. Il s'est contenté de la douleur, grande et brute. Ce qu'elle cherche dans son regard elle ne le trouvera pas. Il est des choses pour lesquelles Ajay n'a aucune pitié, devient d'avantage bête et moins homme. Une bête qui réfléchit par son propre instinct. Moi je ne vais rien te faire, lui par contre, j'en ai aucune idée. C'est bien le problème. Je ne le contrôle pas très bien. Méchant flic, gentil flic. Ajay se présente comme une figure pseudo-rassurante qui lui offrira une échappatoire. Et pourtant, il n'est pas le meilleur choix à prendre dans ce genre de situation. Je sais que ta famille connaît un passage pour Sigan. Ça te parle ? Il seront vite fixés. Si le nom ne lui dit rien, alors, malheureusement pour elle, elle ne sait rien.
Dans le cas contraire, c'est qu'elle sait des choses. Ce qui se confirme par la forme ronde que prennent ses yeux à l’évocation de l'autre monde. Ce n'est pas quelque chose qu'on apprend à l'école. Vous délirez complètement, je sais même pas de quoi vous parlez. La gamine a une voix blanche qui ne tremble pas. Elle est habituée à répondre à la négative et nier les informations. C'est plutôt naturel et bien interprétés. Elle pose finalement son regard sur Dak, espérant sans doute y trouver un peu de sympathie. C'est lui qui te demande de faire tout ça ... ?   Sans doute que ses sentiments envers le garçon étaient sincères et le sont toujours. Elle a beau être une fine menteuse, elle demeure une âme sensible. Tu vas me faire du mal ?
Elle ne dément rien, gagne du temps précieux - elle doit connaître son prix si elle sait pour l'univers en question. De son coté, Ajay n'a pas bougé d'un poil, toujours adossé contre le mur et ses deux yeux bleus perçants observant la scène au travers de la fumée de sa cigarette.
Et enfin, il commence à trouver la situation intéressante. Ne dit rien de plus. Laisse les choses se faire comme à son habitude.
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