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Tag daddyissue sur ANTIGRAVITY KRZPSujet: you might as well fail spectacularly (galay#5+niki)
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Rechercher dans: RPS TERMINÉS OU ABANDONNÉS   Tag daddyissue sur ANTIGRAVITY EmptySujet: you might as well fail spectacularly (galay#5+niki)    Tag daddyissue sur ANTIGRAVITY EmptySam 12 Mai - 22:49
Les lèvres se pincent en une fine ligne et Gali fronce brièvement des sourcils avant de laisser l'agacement disparaître de ses traits. Il porte rapidement un sourire charmant qui ne berne personne, mais qu'importe. Il n'est pas là pour berner qui que ce soit. Chaque personne présente à cette table a bien compris depuis le début de la soirée - qui ne fait pourtant que commencer - ce qu'il prépare. Dans ses entrailles, un feu violent. Entre ses lippes, des mots qui le sont encore plus. Il a envie de déclarer la guerre ou du moins, de se retrouver sur un champ de bataille. Il n'a pas envie de s'asseoir doucement et de parler de choses simples en toute normalité comme si c'était un repas tout à fait normal. Rien ne l'est, normal, dans sa vie. Et Gali n'a pas envie de toucher à la normalité. Elle l'ennuie. Elle l'effraie peut-être aussi. Il porte une bague à son doigt et Ajay lui a parlé d'une maison, il y a quelques temps, mais il ne se voit pas faire parti de la norme, de ceux qui sont fiancés et qui vivent ensemble. Ils sont autre chose, ils sont plus grand que cela. Ils sont les conquérants de tout ce qui passe sur leur chemin, en commençant par l'un et l'autre. Un champ de bataille qui ne finit pas et qui ne finira jamais, il l'espère. Nikita est un autre combat. Nikita est autre chose. Un père, qu'importe ce que la chose veut dire. Le coeur a été touché et les larmes ont certes coulées, mais Gali n'est pas une chose que l'on apprivoise aussi facilement que cela. Ses lèvres sont pincées, ses yeux sont noirs, trop sombres peut-être, et dans sa tête, des choses que son père n'aimerait certainement pas voir. Il ne l'accepte pas, pas totalement. Pas sans que l'autre l'accepte du moins, et l'ancien prostitié est une terrible personne lorsqu'il dévoile les traits discrets du portrait étrange qu'il est. Il lui crache au visage avec des doux mots qui blessent, des saletés cachées sous un ton délicat. Il sourit comme un ange, comme sa gueule le laisse croire, mais les crocs sont là et il ne faut pas oublier que Galileo n'a rien d'un ange. Ou du moins, s'il en a été un, ses ailes ont été coupés depuis bien longtemps. Il a chuté et c'est dans les bras d'Ajay qu'il a directement attiré.
La grimace se transforme en sourire, bref, lorsque le King suit son jeu. Sa main serre légèrement la sienne et il effleure le regard de sa main de son pouce, doucement, lorsque l'homme dévisage son père dans les yeux en parlant. Gali n'a rien de délicat, sauf la douceur de sa peau, et encore. Ajay est pire ou peut-être moindre, qui sait. Mais l'homme est à ses côtés, et par ce fait, il vaut mieux ne pas trop espérer de sa part. Il ne sera pas délicat avec Nikita, surtout si Gali ne veut pas l'être. Peut-être a-t-il compris. Peut-être a-t-il compris que Gali partira d'ici avec ou sans une relation avec Nikita, mais en compagnie du King, dans tous les cas. Ce n'est pas son âme soeur qui a besoin de l'approbation du père. C'est plutôt le contraire. Gali sait que le King pourrait détruire n'importe qui, pour lui. Une part de lui a peut-être envie de détruire Nikita. Il reste blessé, après tout, pour tout ce qu'il a manqué, par sa faute. Pour toutes ces choses qu'un enfant aurait pu avoir et qu'il n'a pas eu car son père était un pré adolescent de treize ans qui s'et vidé les couilles dans une vieille de plus de trente ans. À croire que sa vie est un mauvais porno. Il est passé du tag {#}milf{/#} et {#}cougar{/#} à {#}daddyissue{/#} et {#}babyboy{/#}. Pas qu'il regrette la chose. Gali ne regrette rien. Mais ça ne lui empêche pas d'en vouloir aux gens qu'importe s'il accepte ce qui est arrivé.
Ça ne lui empêche pas d'être rancunier, de serrer des dents, de cracher son venin et surtout, de blesser. Peut-être est-ce sa manière de montrer aux gens qu'il a été blessé également. Il prèfère cela aux larmes. Il ne sait pas comment leur faire comprendre autrement ; et puis, c'est amusant. Gali ne mentira pas ; il aime voir, dans leurs yeux, cette petite chose qui se casse.
Pour le moment, il ne voit pas. Il ne voit pas, dans le regard de Nikita, les choses qui se fracassent. Mais il aperçoit des miettes, à l'occasion, entre deux cillements. Il voit les fissures qui se créent et inspire doucement, reste patient, chose qu'il est à peine, et espère mieux, pour la suite.
Jusqu'à quel point devra-t-il torturé son paternel pour se sentir bien avec la chose et ensuite, passer à autre chose ? Galileo ne sait pas. Il saura lorsque le moment viendra. Il pensait, après tout, après les larmes, que la rancoeur avait disparue. Que l'anxiété avait pris sa place. Et pourtant, le voilà là, comme un serpent, prêt à enfoncer ses crocs dans sa chair pour le saigner à blanc. Peut-être est-ce comme ça qu'il gère son anxiété, également. Peut-être bien, oui. Ça pourrait parfaitement être le cas. Mais qu'importe ; Gali ne s'analyse pas. Le regard est accroché à celui de Nikita, pour le moment, et il prépare sa prochaine morsure. Plutôt mordre que d'être soi-même blessé.
Plutôt donner les premiers coups que recevoir les premières blessures, même si elles ne sont pas physiques.
Une moue traverse ses lippes, à la mention de la salade. Il déteste les salades. Ajay ne cesse d'en faire, et certes, il les mange pour lui faire plaisir, mais Gali préfère manger des culs plutôt que la nourriture des lapins. Il cache le brin de bonheur qui l'habite à la mention de crêpes et lève un regard peu intéressé vers Nikita, la fourchette jouant mollement dans son assiette, lorsque l'homme lui pose une question. Il ne prend aucune bouchée.
- hm ? ah, ça va, qu'il dit, sans rien ajouter, simplement car il sait que son père désire trouver un sujet de conversation neutre et que l'ancien prostitué se refuse à lui offrir une telle chose. Il n'a pas fini de jouer avec lui. Il n'a pas fini de le torturer. Le jeu ne fait que commencer. Ajay, tu ouvres la bouteille, s'il te plait ? Le sourire qu'il tourne vers son âme soeur est charmant. Il papillonne brièvement des cils, presse sa main contre sa cuisse pour accompagner ses mots. On est un peu alcoolique. Un vice de plus ou de moins, hein ? Quelle différence. Entre temps, Ajay a ouvert la bouteille de vin et remplit son verre. Gali lui adresse un sourire, puis un baiser du bout des lèvres qui prend plus de temps qu'il ne faudrait, certainement, avant de le remercier. thank daddy En vérité, Gali trouve l’appellation honteusement puérile, mais il sait qu'elle peut déranger n'importe qui, surtout le véritable daddy. La voix est assez haute pour capter l'attention de tous. Lidiya manque de s'étouffer avec sa salade et Ilya, de son côté, crache légèrement la gorgée d'eau qu'il est en train de boire. Gali tourne les yeux vers eux, l'innocence qui plane dans l'oeil, honteusement mensongère. oh ça me fait penser. Ajay aussi a un fils. Il a trente-deux ans. Puis, il goûte enfin le vin apporté avant de finalement, bon invité, prendre une première bouchée de cette foutue salade.
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