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 chick habit ft. bobby

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MessageSujet: chick habit ft. bobby    chick habit ft. bobby  EmptyMer 25 Avr - 18:22

Dakota cacha le barda dans son sac à dos. Il ne savait pas encore dans quelle galère il venait de se fourrer, mais tout était bon pour se bidonner un coup. Heureusement que ce machin était éteint, sinon il allait finir comme la plupart de ses cadeaux : à la poubelle. Pour dire, même dans une poubelle il serait encore insupportable (et ceci constituait au moins un point commun avec le nulls). Dak sortit de chez lui, sans saluer sa mère qui roupillait à côté de son cru et fila à toutes jambes dans le centre d’Oriel, humant les délicieux parfums de la crasse et de la pauvreté. C’était une saveur qui le mettait en forme, et encore plus quand il apercevait tous ces martyrs qui jonchaient les rues, les impasses, comme cherchant une échappatoire à cet enfer sédentaire. Ça le faisait rire le gamin, parce qu’il se sentait puissant quand il passait au milieu de toutes ces carcasses, et était convaincu, qu’il faisait quelque chose de bien de son quotidien. Polly savait depuis peu qu’il faisait partie d’un gang. Elle avait encore une fois joué la carte du déni, avant de se convaincre toute une nuit durant, qu’un gang c’était comme un centre aéré pour dak ; qu’il était entouré d’adultes et qu’il faisait des activités ludiques. C’était à peu près ça en effet. Bowers ne savait même pas pourquoi il avait avoué tout ça à sa daronne, peut-être parce qu’il voulait la rassurer sur ses hobbies, ou peut-être parce qu’il souhaitait l’intégrer un peu plus dans sa vie pour qu’elle puisse échapper à celle de roy. Dakota ? Victime de la compassion ? il était certainement grand temps d’arrêter de trainer avec bonbon bebe, sinon il risquait de déteindre sur le corbeau.

En dix minutes, dak débarqua non loin du quartier général des nulls, où il s’imaginait ajay comme sa mère, le nez rougit par le pinard ; poussa une porte épaisse, ricana un quart de secondes et entra dans un corridor, certainement surveillé au loin par monsieur chemises ringardes, qui ne le laissera sans doute pas entrer. Ce n’était pas une fatalité. Dakota était très souvent viré des endroits qu’il avait l’habitude de fréquenter, même parfois par les hommes d’ajay qui, visiblement peinaient à croire, que ce morveux allait bientôt faire partie du gang. Mais la verrue s’obstinait et creusait encore. Et il avait bien raison ; pas d’octogénaire en vue. Le lupanar était libre. Un sourire éternellement crispé vint alors se joindre au visage du gamin, et il monta aussitôt à l’étage pour voir les filles.

Dakota n’était pas un fan de l’amour et de l’affectif, ni même des compliments innocents ; et pourtant il s’était toujours comporté très bien avec les prostitués des nulls. Elles étaient toutes pour lui, des trésors, qu’il avait aimé regardé lorsqu’il était plus jeune et des cadeaux que désormais, il protégeait. Il les trouvait braves et courageuses, et éveillaient en lui, une envie nouvelle de devenir quelqu’un de bien. Et c’était de cette manière aussi naturelle que possible, que dak était parvenu à nouer des liens avec elles, il était un fils, un prince charmant parfois, et on pouvait le dire, un ami pour certaines. Et, bowers le cachait au fond de lui, mais cette sensation lui plaisait.

Il poussa alors la porte de leurs appartements, laissa un parfum de rose embaumer ses narines alors que les rires des filles couvraient déjà ses oreilles, et il entra, se laissant tomber dans les draps en poussant un cri de plaisir exagéré. « - bonjour mes beautés. » grogna le chien en se prélassant dans les coussins par milliers. « - le vioc n’est pas là ? » - elles confirmèrent son absence d’un signe de tête commun – alors que dak prit une mine outrée « - quoi ? il vous a laissé toutes seules sans défense ? » ; il reçut une gifle douce et des rires encore. Il ne voulait pas être offensant, mais il ne pouvait pas dissimuler sa nature insolente : ô les filles n’avaient pas besoin de garde du corps, elles savaient se défendre et aimaient le rappeler.

En quelques minutes, les trois quarts de la pièce se vidèrent. Le travail recommençait, les clients revenaient, et après s’être pomponnées, les belles se remirent à charmer et les appartements remplis de caquètements seront bientôt des lieux de plaisir. le gamin grimaça un instant avant de se tourner vers les deux jumelles qui étaient encore là (c’était ici qu’elles recevaient les clients) et leur adressant un clin d’œil. « - vous savez quoi ? j’ai acheté un truc pour robert. » elles ne comprirent pas de suite de qui il s’agissait, il était devenu si commun d’appeler ce diable bobby. Mais dak trouvait les deux possibilités si ridicules qu’il aimait en changer. Alors il attrapa son sac à dos, en sortit la poupée robotisée maléfique et la tendit aux sirènes qui se jetèrent dessus « - on dirait un vrai ! » elles pouffèrent de rire, ne posèrent pas trop de questions et examinaient le monstre devant elles. Dakota étira son front d’un levé de sourcils avant de reprendre la poupée qui se prélassait déjà dans les bras moelleux des sœurs. « - eh oh. C’est moi que vous devriez traiter comme ça. » les reines ricanèrent vulgairement, avant de reprendre de force l’engin, elles étaient amusées, ça semblait leur changer les idées.

Drôle de distraction qui leur avait même fait oublier qu’un client attendait un étage plus bas, depuis plus d’un quart d’heure.
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MessageSujet: Re: chick habit ft. bobby    chick habit ft. bobby  EmptyDim 27 Mai - 12:42

Tu ouvres un oeil gonflé et mets un certain temps avant de bouger de ton sofa. Il fait une chaleur étouffante et tu ne serais pas étonné de te retrouver collé complètement au cuir du canapé défoncé. Dans un grognement guttural, tu finis par arracher ton bide à ta couche de fortune. Le geste de trop, ta tête pèse un Sid en armure. Ok, gueule de bois en perspective, tu la sentais définitivement pas cette journée… s’il était encore question de journée, puisqu’un coup d’oeil à ton téléphone t’indique que plus de la moitié de la susdite journée s’était déjà écoulée, tandis que tu macérais dans ta propre sueur. Les filles les plus assidues t’avaient envoyé des torrents de messages pour savoir où tu étais, des snaps à profusion pour te faire venir. Si auprès d’elles, tu étais un peu le maître en sa demeure, tu ne donnais pas cher de ta peau si Ajay apprenait que tu traînais au plumard.

Une clope allumée pour te refermer l’appétit, les lunettes de soleil réajustées sur ton front suintant, tu phases quelques minutes devant le cimetière de canettes éventrées et de bouteilles vides. C’est là que tu croises le reflet de Sid, frais comme un gardon, qui te demande si « tu avais fini par trouver ton grille-pain ». Tu coupes la communication en essayant de conserver le faciès le plus indifférent possible, avant de te jeter sur la multitude de messages que tu avais vraisemblablement envoyés la veille en état d’ivresse. « Ouh le merdier. » que tu grinces, parce que tu n’assumais définitivement pas de t’adonner à des effusions sentimentales sous couvert de l’alcool.

C’est donc dans une humeur et une odeur de dogue que tu débarques au lupanar, transpirant les relents d’alcool de la veille. Heureusement que les filles se géraient comme des grandes, visiblement à l’exception de deux d’entre elles, qui avaient jugé bon de profiter de ton absence pour faire poireauter leur client.
« Qu’est-c’qu’vous faites là, vous ? Z’êtes pas avec les jumelles à c’t’heure-ci ? » Tu la sens vraiment pas cette journée ; tout ce que tu sentais c’était ta propre odeur, nauséabonde, et le mal de crâne qui te donnait l’impression que t’allais faire péter tes lunettes. Le client est aussi confus que toi. « Hé, Mylène, elles sont où les jumelles ? » « Hmm, j’crois, elles se préparent encore ? » Mylène minaude, ça n’est pas dans son habitude. Mylène ne « croit » jamais, elle est toujours sûre. Quelque chose cloche ; on te cachait un truc, et tu redoutais de savoir quoi ; ou plutôt qui. La belle était d’ailleurs en train de chercher une parade pour te retenir avec elle, mais déjà tu t’élances à l’étage (aussi vite que ton état te le permettais).

« Je le savais. » Il était là, vautré entre les jumelles, arborant un sourire de bienheureux sorti de tes pires cauchemars. Dakota fucking Bowers s’était une fois de plus introduit dans l’établissement au nez et à la barbe de trois jours de ta pauvre personne.
Ce gamin t’obsèdait et tu n’aimais pas ça. Sa silhouette dégingandée, ses membres trop longs, trop maigres, sa démarche nonchalante et lascive, comme s’il savait pas marcher, comme si on savait pas dans quel sens il allait bouffer sa proie, ses cheveux trop gras, sa bouche trop grande, sa bouche toute tordue comme s’il savait pas sourire. Ce gamin qui se croyait malin à entrer en douce dans le bordel, pour passer du bon temps avec les filles, et ce, sans débourser un stellar. Qui leur changeait les idées, les respectait, les faisait rêver, qui faisait ton job par pur plaisir, et sans demander autre chose qu’un peu (beaucoup trop) de temps avec elles.

Pour des raisons que le reste du monde ignorait, ce gamin te faisait instantanément sortir de tes gonds. En vérité, tu nourrissais des sentiments contradictoires vis-à-vis de ce gamin, plus qu’à l’égard de quiconque. Parce qu’en plus d’être un invétéré squatteur des heures de boulot des filles, il était le rejeton venimeux de Roy et Polly. Roy, à qui t’avais fait ouvrir une pléiade d’affaires catastrophiques, mais qui avait jamais refusé de s’embarquer avec toi dans un plan foireux. Roy et ses gros bras, et son rire gras, et ses blagues douteuses et beaucoup trop drôles. Roy et ses éclats de colère, et ses poings américains. Sans parler de Polly. Tu pourrais tergiverser sur Polly plus encore que sur Dakota. Parce que Polly savait tout de toi, elle était clairvoyante, mais ça ne l’avait pas empêché de s’enfoncer dans son amour borgne pour Roy. Roy et Polly, tes amours de jeunesse (parce qu’à ton âge, avoir 30 ans revient à être un jeunot) qui ont eu la riche idée de se passer la bague aux doigts, ainsi que la ceinture et la bouteille qui allaient avec. Il n’y a pas pire sentiment que de voir un mariage indésirable se casser la gueule, à mesure que les bleus fleurissaient sur le doux visage de Polly. C’est peut-être à ce jour les seuls instants où tu es si malheureux qu’on a l’impression que t’es soudain beaucoup plus vieux.

« Encore toi, sale parasite. » Tu vas pour lui passer l’habituel savon (ou peut-être un peu plus virulent cette fois-ci, au vu de ton préalable agacement). C’est que tu avais le don de jouer au vieux con avec lui, toi qui redoutais de vieillir. C’est à cet instant que tu constates qu’ils ne sont pas que tous les trois, et qu’un bébé reposait dans les bras de l’une des soeurs. « Mais qu’est-ce qu- … Attends, Indila, t’m’as jamais dit qu’t’étais en cl-... Nan, nan c’pas possible, j’l’aurais capté avant… Ne m’dis pas qu’c’est ce morpion qui t’a engrossé ?? » Bien entendu, tu ne laisses ni Sherifa ni Indila répondre, ton regard d’aigle mal luné vissé sur le responsable des sept plaies d’Altea. « Dakota… à qui as-tu volé c’marmot ? »
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MessageSujet: Re: chick habit ft. bobby    chick habit ft. bobby  EmptySam 1 Sep - 12:50

Le vioc était royalement tombé dans le panneau de la connerie. Dak avait peine à croire qu’il était aussi facile de duper tonton mais c’était la simple et pure vérité. Souvent le gosse se demandait pourquoi robert était aussi désagréable à son égard et il eut un vif éclat de rire en pensant que c’était parce qu’il était justement en train de se taper son fiston adoré. Bebe fils de bobby, quel tableau maléfique et dégoûtant. Comment un mec aussi excitant que becan pouvait venir d’un clochard aussi idiot ? ça n’avait pas beaucoup d’importance après tout. byrne avait déjà assez peur comme ça que dak le quitte parce que son père était craignos. Puis bobby lui apportait quelques avantages considérables ; il le laissait facilement voir les filles même sans consentement de sa part et pour ça, bowers lui disait : merci grosse frite. Alors il était là, à se pavaner, couché dans un lit en compagnie de ses jumelles préférées qu’il connaissait depuis qu’il avait intégré les nulls, douce ironie. Papa furax entra donc dans la chambre. Il était si rouge qu’on ne sut dire s’il avait chopé un coup de soleil, s’il avait trop picolé ou si dak lui tapait tant sur le système que de la fumée sortait de tous ses orifices poussiéreux. C’était délicieux à regarder, surtout pour le gamin. Ses bras passèrent de chaque côté des filles pour les ramener un peu plus à lui alors qu’elles gloussaient jouant toujours avec ce bébé monstrueux qui allait servir d’animal de compagnie à ce trouble paix. « - Mais qu’est-ce qu- … Attends, Indila, t’m’as jamais dit qu’t’étais en cl-... Nan, nan c’pas possible, j’l’aurais capté avant… Ne m’dis pas qu’c’est ce morpion qui t’a engrossé ?? » bowers sentit un rire diabolique monter jusqu’à sa gorge alors que ses yeux s’arrondirent. C’était presque trop beau ; le gamin n’aurait pas pu trouver cette vanne seul. Il roula des yeux vers indila pour savoir si la demoiselle allait le suivre dans sa vanne, la fixant de haut en bas avec un regard suspect pour induire robert en erreur. Mais la belle se défila et pouffa de rire à cette réflexion abjecte. Si bobby connaissait dakota il saurait pertinemment qu’il n’a jamais touché aux filles et qu’il ne le fera sans doute pas, mais lui faire prétendre le contraire était bien trop amusant. Puis vint la seconde interrogation ; qui amena dak à penser que le père fouettard pensait encore que ce rejeton était un vrai. Bien. Très bien. Le nulls se redressa et attrapa le môme par les pieds, le baladant dans toute la pièce avant d’actionner le bouton qui le faisait brailler ; de quoi faire une peur bleu au patron des lieux. Dakota secoua la tête et jeta le monstre sur le lit. « - alala. Je suis outré. Tu n’es même pas capable de reconnaitre ta fille ? la chaire de ta chaire ? mise au monde par … cette femme que TU as mis enceinte ?? » le môme secoua la tête d’un air offusqué « - et tu m’accuses par-dessus le marché alors que tu es le seul responsable ?? » il croisa les bras, releva le menton et jugea quelques secondes le vieux du regard avant de finalement baisser les épaules. Il se rendait bien compte qu’il n’était pas crédible, mais tout ceci n’avait aucune importance tant qu’il pouvait emmerder garcia. Sherifa se décida enfin à sauver la mise du gueux. « - il a raison bobby, une femme est venue déposer l’enfant, elle a dit qu’il était de toi, et qu’elle devait te retrouver. » indila se mit à rire, elle avait signé l’arrêt de mort de la blague en un claquement de doigt ; cependant elle accepta tout de même de se lever avec l’enfant et de le tendre vers ce père indigne, le regard insistant. « - c’est une fille. Dakota a pensé à Pépette comme prénom, c’est plutôt mignon. » et voilà le gosse lâché dans les gros bras étouffants de robert, qui avait l’air de vouloir se pendre à la barre de traction de la chambre.
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