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 Jolive #1 + On Loss and Having

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On Loss and Having
Slive Mulligan & Jolan Adama

Jolive #1 + On Loss and Having Tumblr_mcb28naGhn1qf2zyko1_250Il pétait vraiment la forme. Tout dans cette journée s’était parfaitement passé, exactement comme il l’avait prédit, voir même encore mieux sur certains points.
Il avait réussi à conclure ce deal sans avoir à négocier la moindre condition et avait même pu signer un accord afin qu’ils puissent à nouveau bosser avec ce client s’ils remplissaient le contrat qu’il leur avait demandé.
Ce client était l’un des gros bonnets de Neodam, avec un poste très bien placé et en plus de ça il bossait au sénat. Autant dire que tout était réunis pour qu’ils puissent faire de grandes choses ensemble et qu’il boosterait grandement leur renommée en leur renvoyant l’ascenseur. Bon bien sûr il y avait toujours le risque qu’il essaie de les doubler une fois le contrat exécuté -ils étaient à Neodam après tout- mais Jolan était confiant. Et puis il avait joué le gentil porte-flingue manipulable, il n’y avait aucune raison pour que ce type veuille se débarrasser d’un atout pareil. Dans le contraire ils n’auraient qu’à le faire tomber.
Non, vraiment, il ne voyait pas comment cette journée pourrait être plus parfaite.

Jolan coupa le moteur de la voiture juste devant le loft et en sortit en fredonnant un air de musique classique avant de claquer la portière d’un coup de talon.
Il laissa son regard se perdre un moment sur les docks, son sourire ne quittant pas son visage. En fait Jaw avait raison, ça aurait vraiment la gueule s’ils avaient un bateau. Il faudrait qu’il en reparle avec les autres. Ça ne leur servirait à rien à proprement parlé mais ça aurait grave de la gueule. Comme quoi, le cannibale du groupe pouvait parfois avoir des idées vraiment intéressantes.

Le leader des M7 poussa un soupir satisfait et se dirigea tranquillement vers l’entrée du loft. Il ouvrit la porte, lançant un. « J’suis rentré ! » D’une voix forte pour que tout le monde l’entende, comme à son habitude mais… Rien ? Il fronça immédiatement les sourcils.
D’habitude il avait toujours droit à au moins un ta gueule de Finn ou un papa de Jaw mais là il n’entendit rien. Pas le moindre son.
C’était quoi ce délire ?

Il dégaina le flingue rangé à l’arrière de son jean, sur la défensive, et avança le plus lentement et silencieusement possible pour se retrouver dans le salon.
Toujours personne.
Ça commençait à vraiment l’inquiéter ça.

Il activa la vision infrarouge de ses prothèse pour essayer de repérer d’éventuelles traces de chaleur et s’immobilisa en n’en voyant qu’une seule, assise, dans la chambre de Slive. Il prit une grande inspiration et continua à avancer, toujours aussi discrètement et l’arme levée, en direction de la personne qu’il avait repéré.
Il arriva finalement devant la porte de la chambre et l’ouvrit lentement, les sens aux aguets avant de s’immobiliser une nouvelle fois en voyant que c’était Slive qui était assise sur son lit, tremblotantes et la tête baissée. Il rengaina son arme et prit la parole d’une voix faible, laissant entendre son inquiétude.
« Slive ? » Il s’avança doucement vers la jeune femme, sans gestes brusques. « Qu’est ce qu’il se passe ? » Il regarda rapidement l’intérieur de la pièce, cherchant des traces de lutte ou quelque chose qui pourrait lui indiquer ce qu’il s’était passé mais ne trouva absolument rien. « Où sont les autres ? »
Il n’aimait pas ça. Surtout parce qu’il ne comprenait pas ce qu’il se passait. Où étaient tous les autres ? Pourquoi est ce que personne ne l’avait prévenu de ce qu’il s’était passé ? Et surtout pourquoi est ce que Slive se retrouvait dans cet état ? Si c’était encore Finn qui l’avait fait chialer il allait lui arracher le peu de doigts encore organiques qui lui restait.

Il secoua doucement la tête pour effacer ces pensées là et se reconcentrer sur la situation. Il continua de s’avancer lentement vers Slive jusqu’à se retrouver à sa hauteur et vint doucement s’accroupir face à elle. Il garda le silence pendant un moment pour ne pas risquer de la brusquer et pencha simplement légèrement sa tête pour essayer d’accrocher le regard de la brune. Son regard se posa sur l’objet qu’elle tenait entre ses mains et il fronça les sourcils en réalisant qu’il s’agissait d’une photo. Pourquoi elle était dans cet état ? Ça avait quelque chose à voir avec sa famille ?
Putain il détestait ne rien comprendre.

Il releva les yeux vers le visage de Slive et reprit la parole d’une voix douce. « Slive ? » Il leva lentement l’une de ses mains pour la poser délicatement sur l’avant bras de la jeune femme mais la retira immédiatement quand elle sursauta, semblant enfin réaliser sa présence.
« Tout va bien. C’est moi. » Il lui fit un sourire se voulant rassurant mais garda ses distances pour lui laisser le temps de s’habituer à sa présence. « Qu’est ce qu’il se passe ? » Il détestait vraiment la voir dans cet état.
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Jolive #1 + On Loss and Having 96eb2eb93b3513472af177f3beb98481 « Oui. Oui. Je sais papa. Écoute, papa, je suis désolée mais on m’attend, je dois y aller. » Elle entendit son père se confondre en excuses, disant et répétant qu’elle devait être tellement occupée entre ses entraînements et les spectacles qu’elle devait faire. Slive sentit les larmes lui monter aux yeux mais les retint. Ce n’était vraiment pas le moment de craquer, pas tout de suite du moins. Elle pourrait se laisser aller après, quand sa famille ne serait pas là pour les entendre. « Je vous aime aussi… Promis, si j’ai un moment je viendrais vous voir. » Mensonges. Elle ferait tout pour ne pas aller les voir, pour ne pas leur montrer ce qu’elle était devenue. Elle ne voulait pas les décevoir, elle ne voulait pas les faire souffrir en leur apprenant ce qui lui était arrivé et surtout en leur avouant qu’elle leur mentait depuis des années. « Vous devriez recevoir l’argent la semaine prochaine. » Son père prit une grosse voix, insistant qu’ils n’en avaient pas besoin. Elle eut un petit sourire. « Vous m’avez aidé pendant si longtemps, croyant en moi. Il est temps de vous retourner la pareille et je sais que l’école de Lucienda vous coûte beaucoup.  » Son père grommela à nouveau mais ne refusa plus. Elle eut un sourire et raccrocha. Une fois que son appel fut terminé, elle sentit les larmes qu’elle retenait commencer à glisser sur ses joues. Elle retint un gémissement de douleur et alla dans sa chambre. Elle n’en pouvait plus de tout ça. Elle ne savait plus quoi faire. Elle avait pensé, pendant un moment, qu’il serait mieux de faire croire à ses parents et sa soeur qu’elle était morte. Certes, c’était brutale mais ils n’auraient eu mal que pendant un temps, n’est-ce pas ? Mais elle était bien trop égoïste pour ça. Elle ne pouvait pas se passer d’eux et les appels qu’elle avait avec eux, malgré la douleur qu’ils entraînaient, étaient ses petits moments de normalité.

Elle trouva la photo la photo de sa famille et elle sur sa table de chevet et la prit dans ses mains, l’observant, alors que les larmes continuaient de couleur sur ses joues. Elle s’assit sur le bout de son lit et plongea dans ses pensées. Elle fut contente que son cluster ne soit pas là. Jaw avait emmené Kara avec lui afin de lui faire goûter la “meilleure glace qu’elle ne mangerait jamais”. L’androïde avait eu beau lui répéter qu’elle ne mangeait pas le jeune homme n’avait pas compris et l’avait juste traîné à sa suite et elle avait accepté, ne pouvant rien refuser à Jaw comme quasi tout le monde. Greed était parti jouer dans elle ne savait quel salon de jeux clandestin et Alexander en avait profité pour partir traîner elle ne savait où. Ce dernier était toujours très mystérieux quand il partait. Il ne parlait pas beaucoup mais revenait souvent avec des blessures dont elle devait s’occuper. June, elle, était sûrement encore entrain de traîner et de voler tous les passants qui passaient près d’elle. Et Jolan… Jolan était parti afin d’obtenir un nouveau contrat pour les M7 et c’était bien mieux ainsi. Elle ne voulait pas qu’il la voit ainsi car il essaierait sûrement de la réconforter et elle n’était pas en état d’accepter sa gentillesse ou sa compassion. Elle n’en avait tout simplement pas la force.

Plongée dans ses pensées et sur la contemplation de cette photo, elle ne se rendit même pas compte qu’elle tremblait ni n’entendit Jolan rentrer en criant, annonçant son retour. Elle ne l’entendit même pas arriver dans sa chambre et essayer d’attirer son attention. Elle laissa juste couler les larmes sur ses joues, observant les visages souriant sur la photo. Elle aimerait tellement retourner à cette époque et prévenir son moi du passé d’être plus prudente, moins naïve. Elle ferma les yeux, laissant à nouveaux s’échapper quelques larmes et elle sentit un effleurement sur son avant-bras et elle eut un sursaut. Elle plongea son regard dans celui de Jolan qui était face à elle, accroupi. Il retira avec empressement sa main et elle lui en fut reconnaissante au fond. Elle ne voulait pas qu’on la touche. Elle ne voulait que personne ne la voit comme ça. Elle était la maman du groupe : elle devrait être forte pour tous, elle devait continuer à soutenir tout le monde. Mais si elle était forte pour eux, qui était forte pour elle ? « Tout va bien. C’est moi. » Non. Tout n’allais pas bien. Rien n’allait en fait. Mais il ne savait pas. Il ne se rendait pas compte, qu’au fond, elle était seule et qu’elle ne pourrait jamais retrouver sa famille, pas comme avant. Il lui fit un sourire qui se voulait rassurant auquel elle ne répondit pas. Elle se contenta de l’observer, le regard perdu. Il gardait ses distances et c’était peut-être mieux ainsi. Elle ne savait pas comment elle réagirait s’il essayait de la prendre dans ses bras. Elle le repousserait. Elle ne voulait pas de sa pitié. Elle savait que c’était de la compassion mais dans l’état où elle l’était elle ne l’interpétrais jamais comme ça. « Qu’est ce qu’il se passe ? » Elle eut un petit rire ironique qui sonna grinçant même à ses propres oreilles. Ce qui se passait ? Elle n’avait pas envie d’en parler. Elle se leva d’un coup, essuyant ses joues d’un geste plein de rage. Elle jeta la photo sur le lit et allait partir en direction du salon mais s’arrêta juste devant la porte. Elle serra et desserra ses poings plusieurs fois avant de passer sa main dans ses cheveux d’un geste tremblant, sentant les larmes recommencer à couler. Elle se retourna d’un geste brusque et commença à parler. « Ce qu’il se passe ? CE QU’IL SE PASSE ?! » Elle eut à nouveau un rire qui sonnait faux et essuya les larmes d’un geste rageur. « Il se passe que rien ne va ! Tous les jours, je mens à ma famille, leur faisant croire que je suis une putain de danseuse dans une compagnie comme ils le rêvaient, comme je... » Elle s’interrompit et avala difficilement sa salive avant de reprendre en murmurant. « …Comme j’en rêvais. » Elle reprit ses esprits, plongeant à nouveau son regard dans celui de Jolan qu’elle avait quitté quelques instants. « À chaque appel, je leur répète qu’ils ne peuvent pas venir, que je suis bien trop occupée entre les entraînements et les shows mais, putain, tout ça est faux ! FAUX ! » Elle hurla le dernier mot, commençant à marcher de long en large devant la porte et agitant les bras. « J’ai perdu ma famille. J’ai tout perdu... » Elle commença à parler plus pour elle-même que pour Jolan, réfléchissant à voix haute. « Tout ce que j’ai finit toujours par disparaître. J’crois que j’suis maudite. » Elle eut un rire presque fou et passa ses mains sur son visage. Elle était si lasse, si fatiguée. Elle prit une grande inspiration et continua de cacher son visage entre ses mains. Elle n’en pouvait plus...

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Jolive #1 + On Loss and Having Tumblr_mcb28naGhn1qf2zyko1_250Jolan détestait la voir comme ça. Il détestait voir les membres de sa famille ne pas être heureux et souffrir. Mais quand il s’agissait de Slive, c’était là qu’il se sentait le plus mal. Elle était celle qui avait vécu le plus d’horreurs, celle qui méritait le moins de souffrir. L’affinité qu’il avait avec elle n’entrait pas du tout en compte, il ne supportait simplement pas de la voir dans cet état après tout ce qu’elle avait pu vivre. Elle ne méritait pas de souffrir encore.

Slive lâcha un petit rire, ironique, et se releva d’un bond en essuyant ses joues d’un mouvement rageur. Jolan sentit son cœur se comprimer douloureusement en la voyant dans cet état mais ne dit ni ne fit rien. Il ne voulait pas la brusquer, c’était bien la dernière chose dont elle avait besoin.
Elle jeta la photo qu’elle tenait toujours sur le lit et se dirigea rapidement vers le salon mais s’immobilisa juste devant la porte. Le blond en profita pour se relever lentement mais resta à sa place et préféra garder le silence, posant un regard attristé sur la jeune femme.

Elle se retourna vers lui après avoir passée sa main dans ses cheveux et Jolan sentit son cœur se comprimer un peu plus en voyant les larmes qui coulaient sur ses joues. Elle ne méritait pas d’être dans cet état.
« Ce qu’il se passe ? CE QU’IL SE PASSE ?! » Il ferma les yeux face au ton qu’elle employa mais ne dit rien. C’était la première fois qu’elle lui parlait avec un ton aussi agressif et qu’elle semblait aussi atteinte par quelque chose. Il ne voulait surtout pas risquer de la braquer en prenant la parole trop tôt. Il fallait qu’il encaisse, qu’il serve de punching ball jusqu’à ce qu’elle lui ait expliqué. Ensuite il pourrait essayer de lui parler.  
« Il se passe que rien ne va ! Tous les jours, je mens à ma famille, leur faisant croire que je suis une putain de danseuse dans une compagnie comme ils le rêvaient, comme je... » Son regard se fit plus triste et il baissa les yeux. « …Comme j’en rêvais. » Elle avait tenue le coup pendant toutes ces années. Elle avait réussi à mentir à ses parents pendant tout ce temps mais là, ça devait être la fois de trop.

« À chaque appel, je leur répète qu’ils ne peuvent pas venir, que je suis bien trop occupée entre les entraînements et les shows mais, putain, tout ça est faux ! FAUX ! » Il ferma à nouveau les yeux quand elle hurla, encaissant sans broncher. « J’ai perdu ma famille. J’ai tout perdu... » Elle ne les avait pas perdu. La preuve était qu’elle leur parlait toujours. Elle n’avait pas coupé les ponts avec eux et continuait de leur parler. Mais il comprenait ce qu’elle voulait dire. « Tout ce que j’ai finit toujours par disparaître. J’crois que j’suis maudite. » Un nouveau rire lui échappa et elle prit son visage dans ses mains, accentuant un peu plus le malaise de Jolan.

Le leader des M7 déglutit difficilement et prit une longue inspiration tout en se retenant difficilement de s’avancer vers la jeune femme pour la prendre dans ses bras. Ce n’était pas ce dont elle avait besoin pour le moment, bien au contraire. Il fallait qu’il prenne sur lui et qu’il se contente de lui parler, en gardant ses distances.

« Slive. » Il prit la parole d’une voix douce. « Je vais pas te dire que je comprends ce que tu ressens, parce que ce serait des conneries. » Contrairement à elle il n’avait eu personne avant les M7. Il ne pouvait pas comprendre ce qu’elle vivait. « Mais tu n’as pas perdu ta famille. » Et il ne parlait pas des M7. « Je veux dire… Tu leur parles toujours, tu prends toujours de leurs nouvelles et tu les aides dès que tu peux en leur envoyant de l’argent. Tu ne les as pas perdu. » Il poussa un soupir et se passa à son tour sa main dans ses cheveux, ne sachant trop quoi dire. « Tout ce que t’as ne finit pas par disparaître systématiquement. On est là nous. » Il fit un pas dans sa direction. « Bien sûr, on est tous fucked-up, dysfonctionnels et loin d’être stable. » Un très mince sourire apparu brièvement sur ses lèvres. « Mais on est là. Et on ne disparaîtra pas. » Il fit un nouveau pas vers elle et s’immobilisa, préférant ne pas la brusquer. « On a tous besoin de toi et c’est pour ça qu’on sera toujours là. Et c’est la même chose avec ta famille. Ils sont là parce qu’ils ont besoin de toi. » Il garda le silence un moment, laissant le temps à Slive de prendre conscience de ce qu’il essayait de lui expliquer. Elle allait sûrement lui dire qu’il se plantait et qu’il ne comprenait absolument pas ce qu’elle ressentait. Mais il fallait qu’elle comprenne qu’elle n’avait rien perdu.

« Et je t’interdis de dire que tu es maudite. Parce que si tu l’es, ça veut dire que tout ça… » Il désigna rapidement le loft du regard. « Nous… » Il fit un pas de plus vers elle. « Ça veut dire qu’on s’est rencontré et qu’on a construit tout ça, ensemble, pour les mauvaises raisons. » Son regard se fit plus sérieux. « Et je refuse de l’accepter. » Il poussa un soupir et se passa à nouveau sa main dans ses cheveux, grimaçant légèrement. Qu’est ce qu’il pouvait dire de plus ? Et surtout est ce qu’il avait bien choisi ses mots ? Il avait vraiment peur qu’elle ne comprenne pas ou ne veuille pas comprendre ce qu’il venait de dire et qu’elle l’envoie chier. Il avait peur qu’elle lui dise que tout ça, c’était des conneries et qu’elle préférait y mettre fin.
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Jolive #1 + On Loss and Having 96eb2eb93b3513472af177f3beb98481 Il ne s’approcha pas d’elle. Heureusement. Elle ne pouvait pas. Elle avait besoin d’espace, de respirer. Savait-elle encore comment ? Elle avait un poids sur le coeur qui lui coupait la respiration. Elle ferma les yeux, essayant de reprendre une respiration normal alors que ce rire hystérique était toujours présent au bord de ses lèvres, prêt à sortir à n’importe quel moment. Derrière ses paupières, elle vit le visage souriant de ses parents, de sa petite soeur… Un sanglot étranglé passa la barrière de ses lèvres. Lucienda était si jeune quand elle est partie. Elle aimerait tellement la revoir, la serrer dans ses bras, lui promettre qu’elle l’aiderait peu importe ce qui lui arrive. Mais ce n’était pas possible.

Elle entendit Jolan prendre une longue inspiration et elle essaya de se concentrer sur lui, plutôt que sur ses souvenirs, sur sa panique mais son coeur n’était pas d’accord. Son coeur ne voyait que là où elle avait échoué. « Slive. » La voix douce de Jolan la fit sursauter mais elle se concentra dessus. Ça l’aidait à reprendre pieds dans la réalité, pas tout à fait, mais juste assez pour se concentrer sur ce qu’il disait. « Je vais pas te dire que je comprends ce que tu ressens, parce que ce serait des conneries. » Elle eut un rire sec entrecoupés de sanglots. Il ne pouvait pas comprendre. Jolan avait toujours été entier. Il faisait les choses à sa manière mais avec franchise. À sa place, il aurait sûrement mieux réagi. Il aurait sûrement réussi à régler la situation pour que personne ne souffre mais pas elle. Elle, elle était faible. « Mais tu n’as pas perdu ta famille. » À nouveau ce rire qu’elle lâcha. Il ne comprenait pas. Il ne comprendrait sûrement jamais. Il ne savait pas ce qu’elle vivait. Pourquoi ne voulait-il pas comprendre ? « Je veux dire… Tu leur parles toujours, tu prends toujours de leurs nouvelles et tu les aides dès que tu peux en leur envoyant de l’argent. Tu ne les as pas perdu. » Et alors ? Tout ça, ce n’était que du vent. Oui, elle leur parlait tous les jours. Oui, elle leur envoyait de l’argent. Mais seuls eux étaient honnêtes. Elle, elle leur mentait. Alors quoi ? Il restait l’argent ? Sa famille n’était pas une putain d’association.

Elle entendit son soupir, comprit sa frustration mais c’était comme si leur lien était brouillé. Elle n’arrivait pas à se connecter à lui. « Tout ce que t’as ne finit pas par disparaître systématiquement. On est là nous. » Pour combien de temps ?, pensa-t-elle fataliste alors qu’elle l’entendait faire un pas. Elle tourna son regard vers lui, les larmes coulant toujours le long de ses joues. « Bien sûr, on est tous fucked-up, dysfonctionnels et loin d’être stable. » Un mince sourire apparut sur les lèvres de Jolan mais elle ne répondit pas. Elle n’y arrivait pas. « Mais on est là. Et on ne disparaîtra pas. » Il fit un nouveau pas et elle le laissa faire. « On a tous besoin de toi et c’est pour ça qu’on sera toujours là. Et c’est la même chose avec ta famille. Ils sont là parce qu’ils ont besoin de toi. » Il essayait. Vraiment. Et elle le voyait bien. Son moi rationnel la remerciait sincèrement et, dans une situation normale, elle l’aurait sûrement enlacé, embrassé afin de le remercier d’être là. Mais elle n’était pas rationnel, pas maintenant tout du moins. Elle ne se sentait plus la force de faire semblant. « Et je t’interdis de dire que tu es maudite. Parce que si tu l’es, ça veut dire que tout ça… » Il désigna rapidement le loft du regard et elle suivit le même chemin. Elle observa ce loft qui était si miteux à leur arrivée et qui ressemblait enfin à un foyer, un vrai. « Nous… » Il fit un pas de plus vers elle et elle se sentit se raidir. Il était proche, bien trop proche. « Ça veut dire qu’on s’est rencontré et qu’on a construit tout ça, ensemble, pour les mauvaises raisons. » Elle plongea son regard humide dans celui sérieux de Jolan. Elle ne reniait pas les M7. Elle ne pouvait pas. C’était la seule chose qui lui permettait encore de tenir debout. Mais pouvait-elle encore continuer comme ça ? « Et je refuse de l’accepter. »

Il poussa un soupir et se passa à nouveau sa main dans les cheveux alors qu’une grimace apparaissait sur son visage. Slive l’observa, pendant quelques secondes, alors que son visage restait impassible. Elle ne bougeait plus. Ses larmes continuaient de couler. Ses yeux étaient fixés sur lui, sur son visage. « Jolan… Je sais que tu essayes de m’aider... » Un sanglot la prit, coupant ce qu’elle allait dire. « Mais tu ne peux pas. » Le jugement était tombé. Elle ne pouvait plus s’arrêter maintenant. Tout ce qu’elle avait retenu s’échappait maintenant. Elle prit une inspiration et, alors qu’elle se sentit vide, elle fit quelques pas vers le lit. Elle attrapa la photo de sa famille et caressa l’image avec une sourire tendre contrebalancé par ses larmes. Elle garda le silence quelques instants et se dirigea vers la fenêtre afin d’observer la vie en bas. « Je sais que vous êtes là pour moi. Je vous en remercie et je remercie la personne qui vous a mis sur mon chemin car vous me permettez de tenir chaque jour. » Elle se retourna, plongeant son regard embué dans celui de Jolan alors qu’elle essayait vainement d’essuyer ses joues. « Mais ça ne suffit pas. Pas aujourd’hui du moins. » Un petit rire la prit et elle s’assit sur le lit. « Ma famille... » Elle sentit une pointe de culpabilité d’utiliser ce mot, comme si les M7 n’était pas sa famille également. « Ma famille mérite mieux que quelques mensonges et de l’argent chaque mois. » Ses parents et sa soeur méritaient tout. Ils méritaient une fille et une soeur normale, sans problème et pas… elle. « Je leur mens tout le temps… Nous n’avons ni une relation de confiance, ni une relation tout court. Tout s’étiole.  » Soudain, elle eut l’air lasse, accablée, comme s’il n’y avait pas de solution et qu’elle n’échapperait jamais à tout ça. « Je sais que tu veux m’aider mais tu ne peux pas et bientôt, tu ne le pourras plus. » Elle eut un sourire triste et plongea son regard celui de l’homme qu’elle considérait comme l’amour de sa vie. Elle laissait tout sortir. Elle avait besoin de tout dire. Elle ne pouvait pas s'en empêcher. « Bientôt, tu rencontreras ton âme-soeur. Je le sais. Elle sera digne de toi : belle, forte et pure. Tu mérites tout et j’aimerais que ce “tout” ce soit moi mais ce n’est pas le cas. » Elle sanglot lui brisa la voix à l’idée qu’elle perdrait Jolan bientôt. Elle n’était pas assez. Ils avaient cherché la signification de sa marque et c’était tout son opposé. Elle avait espéré pourtant, mais elle n’était pas sa soulmate. « Et, malgré tout le mal que ça me fera, je ne pourrais pas rester avec vous. Je ne pourrais pas te voir avec… elle. » Elle dit le mot “elle” dans un soupir de résignation. « Alors… À ce moment-là, je n’aurais plus ma famille. Je n’aurais plus les M7. Je ne t’aurais plus… toi. » Elle accentua ce dernier, montrant que c’était le plus dur pour elle, qu’elle ne pourra pas vivre sans lui - jamais. Elle se releva, abandonnant l’idée d’arrêter ses larmes et se dirigea vers la commode. « J’ai besoin d’une putain d’clope...  »


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