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 It's a departure | RP LIBRE

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MessageSujet: It's a departure | RP LIBRE   It's a departure | RP LIBRE EmptyMar 29 Mai - 12:57

It's a departure
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It's a departure | RP LIBRE Tumblr_nrnd079e0H1uyupilo3_250Kara se cala dans le siège du train, cherchant une position confortable avec son sac à dos posé sur ses genoux. Le véhicule filait à toute allure entre les sales rues de Casma et la Forêt Bleue - un allez simple entre les coins de Sigan les plus laids et les plus beaux. Un paysage plutôt défilait par la fenêtre, mais l'androïde y faisait à peine attention : elle avait d'autres choses à l'esprit.

Si ses recherches étaient exactes - et elle en était persuadée, à la fin de son voyage se trouverait un portail, un passage vers un autre monde. Et de l'autre côté, si ses théories étaient valables - et, encore une fois, elle n'avait pas trop de doutes à ce sujet - elle trouverait une bonne partie de son Cluster. Ca faisait des mois qu'elle songeait à les rejoindre... Un projet qui les liait tous, en somme - même les plus sceptiques d'entre eux. C'était exaltant, bien sûr, mais quitter son monde de la sorte, quitter tout ce qu'elle avait jamais connu, était aussi effrayant. Sigan n'avait jamais été un monde parfait, mais l'abandonner, abandonner les causes qu'elle y avait supportées, les amis qu'elle s'y était trouvé, les références qu'elle y avait absorbées... C'était déstabilisant, même pour une personne volontaire comme Kara, et elle ne pouvait s'empécher, maintenant que tout était en place et que le moment était venu de faire le grand saut, de songer à tout ce qui pourrait mal se passer. Le portail la mènerait-il bien à Néphède et pas ailleurs ? Et survivrait-elle à la traversée ? Il était irrationnel de douter, et pourtant... Nerveusement, elle tapota sur le rebord de la vitre du train. Elle devait se dire que tout irait bien.

Ses yeux s'arrêtèrent soudainement sur un reflet étranger sur la fenêtre - le visage d'un jeune homme qu'elle reconnut immédiatement. Elle lui sourit et fit un petit signe. Jaw... l'un des six humains étranges qui faisaient désormais partie de sa vie. Elle ne leur avait pas vraiment parlé de son départ d'aujourd'hui, se contentant de mentionner ses recherches d'un passage... Après tout, il restait la possibilité que les choses dérapent ou se passent mal, et elle ne tenait pas à leur donner de faux espoirs. C'était... compliqué.

Elle se rappela soudainement qu'elle n'était pas seule et redressa les yeux vers la personne qui lui faisait face depuis le départ du train, installée dans le siège en face d'elle. Elle eu un sourire gêné. Elle espérait qu'elle n'avait pas remarqué son signe adressé à la fenêtre du train en marche : la dernière chose qu'elle voulait, c'était passer pour une folle ou attirer l'attention sur elle. Déjà qu'elle avait du dissimuler la lueur rouge de la puce sur sa tempe pour pouvoir évoluer en public... Vraiment, elle avait des raisons pour ne pas aimer sortir.

Elle ferma les yeux. Dans quelques heures, elle se retrouverait dans un monde où cette puce n'aurait même pas de signification... Oui, les choses seraient vraiment différentes, là-bas. Elle soupira et resserra les bras autour du sac qui contenait les deux-trois trucs qu'elle avait décidé d'emporter avec elle - quelques vêtements, et principalement du matériel informatique siganais.

De toute façon, ce n'était pas maintenant qu'elle allait revenir en arrière.
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Mew a vissé sa capuche sur sa tête, ses longs cheveux pendent mollement le long de sa veste noire en cuir, encadrant son visage pour cacher les bleus sur ses joues. Ses yeux trop noirs, reflet d'aucune âme. La peau synthétique est une excellente qualité, si bien qu'elle marque comme un putain d'humain, on dirait un vrai passé à tabac mais il ne sent pas la douleur comme il le devrait. C'est  ce qu'on lui a dit. Tu marques comme une fillette. Il pleure comme un rocher, seulement quand il pleut assez. La seule chose qui le sépare de toute cette foule c'est l'absence de cerne sous ses yeux et le vide dans ses poumons, le coeur mécanique qui ne fait que pomper. S'il ferme les yeux et s'arrête de respirer il n'est pas sur de se noyer ou de mourir. Il pourra toujours se réparer, avancer, évoluer, mettre à jour le fichier et reset les données. S'adapter. Les hommes ne peuvent pas se modifier comme bon leur semble, pas tous; et certains ont même des souvenirs qui ne cessent de les hanter. Mew a les bonnes adresses. Mais il ne vaut pas mieux qu'eux et se complaît dans cette médiocrité qui le rend presque vivant pour de vrai. Son voisin d'en face crache la fumée de sa cigarette devant ses yeux et écoute sa musique sur son enceinte sans écouteur. Même si Meeko n'aime pas le son, il ne peut rien dire. Se taire, c'est tout ce qu'il peut faire. Se taire, fermer les yeux et laisser sa tête reposer contre la vitre en s'estiment heureux d'être du coté de la fenêtre, dans le sens de la marche. Se laisser bercer par les sonorités qui finissent pas ne devenir qu'un bourdonnement de fond, comme les voitures qui passent sur ses pieds quand il est perché au dessus de la ville. Pour s'assurer que tout continuera de briller.
Si fort, qu'on ne voit même plus les étoiles s'allumer.
Il ne peut pas dormir, mais s'évader dans le contemplation des bidonvilles, des panneaux qui projettent leur lumière sur son visage préfabriqué. Penser, c'est quelque chose qu'il comprend à peine mais qui l'amuse. Quand il pense il se met à "imaginer". Le passager s'en va, se lève et fait place à quelqu'un d'autre. Mew ne lève même pas les yeux, le voyage s'éternise et il se tord le coup pour ne pas affronter la compagnie. Ignore moi.   Le poids des pensées est lourd. Certains de son genre ne réfléchissent pas, se contente d'accomplir tous les jours la tâche qui leur est attribué. Certains vivent sans jamais entendre la voix d'un autre être humain que le maître d'oeuvre. Certains ne connaissent que les insultes, pas la caresse douce de quelqu'un qui s'inquiète pour de vrai. Jaco. Est-ce que lui aussi pense à lui ? Ce doit être génial, d'avoir qui pense à soit. Ses épaules se haussent dans le vide, au fil des idées. C'est n'importe quoi. Pourquoi il penserait à lui ? Il l'a sans doute oublié, il se souviendra de lui s'il revient. Mais il aura oublié, ce que c'était de dormir à coté de lui pour de vrai, de sentir la drogue partir de son organisme artificiel.
C'était réel.
Mais, après tout, Mew ne peut pas le juger ça. Ce qui est vrai, ou pas. Comme les voix dans sa tête et les gens qui s'y inventent. Il tourne la tête craignant d'avoir raté le quai de la gare. Rien. La fille en face elle aussi, s'adresse au vide. Peut-être qu'ils sont seuls à pouvoir voir ce qu'il y a dans le rien.Tu crois voir des gens toi aussi, parfois ? Il n'y a dans sa voix aucun trait, une voix blanche dénué d'émotion et traînante. Il parle sans attendre de réponse. Et si on le trouve bizarre, qu'elle change de siège et le laisse en paix. Sa puce verte brille assez pour rappeler aux autres ce qu'il est pas. Pas qui.
Quoi.
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It's a departure
Mew Welsch & Kara Gibson

It's a departure | RP LIBRE Tumblr_nrnd079e0H1uyupilo3_250Kara ne s'était pas attendue à ce qu'on lui réponde. Elle était habituée à passer inaperçue en général, à garder ses pensées pour elle et à ne jamais les partager avec d'autres, surtout des inconnus comme celui qui lui faisait face. La plupart des gens, de toute façon, n'avaient pas grand chose à faire des pensées d'un androïde... et ceux qui le faisaient ne tardaient en général pas à se faire rabrouer s'ils s'intéressaient de trop près aux siennes. Elle n'aimait pas cela, à part peut-être venant de ses confrères de cluster.

Mais plutôt que de l'ignorer comme on aurait pu s'y attendre, le voyageur qui lui faisait face se tourna vers elle et lui adressa la parole. Quelques mots, tout simples, et pourtant suffisants pour totalement la sortir de ses pensées : quelques mots prononcés d'une voix vide, sans émotion, qui semblaient signifier que cet inconnu, lui aussi, avait déjà expérimenté des "hallucinations" comme les siennes.

Tu crois voir des gens toi aussi, parfois ?

Elle aussi. Croire, aussi. Étaient-ils donc tant que ça à partager ces visions ? Bien sûr, avec toutes ses recherches dans les entrailles d'Internet, Kara avait découvert bien des informations sur ces liens cosmiques unissant des êtres à travers l'espace. N'importe qui pouvait avoir ce genre d'expérience, mais quelles étaient les chances de croiser l'une de ces personnes dans ce contexte ? Et ce jeune homme parlait-il réellement de ça ? Sa première réaction fut de sortir de son silence pour répondre, d'une voix surprise, presque incrédule :

-"Toi aussi ?"

Elle observa l'inconnu, ses longs cheveux et son visage enfonça dans sa capuche, constatant alors que, comme elle, il s'agissait d'un androïde - la lueur verte brillant sur lui comme un rappel. Elle ressentit soudain l'envie de lui révéler qu'elle en était aussi, un sentiment de fraternité, de communauté faisant surface. Elle se retint. Elle était rogue, et il y avait des informations qu'il n'était pas bon de partager avec des inconnus... même s'il était plutôt déplaisant d'être confondue avec une humaine.

Elle chercha ses mots un instant pour continuer, partager entre l'envie de communiquer et celle de continuer son voyage sans s'attirer d'ennuis ou de regards soupçonneux. Ce n'était pas le moment d'attirer d'attention sur elle.

-"Je veux dire, ça m'arrive. Mais j'ai tendance à croire en... la réalité de ce que je vois, même si ça semble étrange." Elle observa son visage, cherchant une réaction. Que pensait-il, que savait-il exactement ? C'était encore difficile à dire, et, dans le doute, elle préférait éviter de trop exprimer ses propres idées. S'il semblait réceptif, peut-être pourrait-elle partager plus de ce qu'elle avait appris... Ne serait-ce qu'un peu, avant son départ. "Qu'est-ce que tu veux dire ? Tu vis aussi ce genre de choses ?"

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Il arrive à Mew d'être intrusif. Il n'a pas conscience de déranger, il s'incruste dans les conversations des gens, il réagit. C'est plus fort que lui, parfois, il lui faut parler. Dire les vérités, ce qui lui passe par la tête. Le silence le met mal à l'aise dans certains cas. Dans le silence, ses pensées sont bruyantes. Penser est fatiguant, du moins, il le vit comme tel. Parce qu'il n'est pas sensé penser autant. Mais son intelligence artificielle a été faite ainsi. Il vit la vie d'un autre. Il aurait du être l'enfant rêvé d'un petit couple de vieux, frère d'un chat et d'un chien. Un petit frère, encore très innocent. Persuadé qu'un bonhomme allume la lune chaque soir. Mew est conscient d'être une erreur en partie, parce qu'on a oublié d'effacer une partie des souvenirs pré-crées. Et sans doute est-il encore plus une erreur, en étant conscient de ça. Il est conscient de beaucoup de choses. De sensations que ses collègues n'ont pas forcément. Ils ne connaissent pas ces choses, ça ne peut leur manquer. Si on lui enlevait, Mew n'aurait peut-être pas le temps de regretter, mais il imagine qu'il regretterait. Certains n'ont jamais froid, pour pouvoir travailler par des températures terribles. D'autres ne s'arrêtent jamais, n'ont pas de temps libre. On leur a apprit à aimer les heures supplémentaires et ne voir aucun intérêt dans la vie qui les entoure. On leur dit qu'ils sont plus heureux entre eux.
Il sait, en tout cas, que ça, ce n'est pas une vie.
Il sait aussi que les hallucinations collectives ne sont pas naturelles.  Son regard est planté dans celui de son interlocutrice, dépourvu de toute expression. Tout est mécanique. Il doit se rappeler de cligner des yeux. Mais il oublie trop souvent de sourire. De paraître un peu plus normal. Ce n'est pas dans sa nature ça.
Moi, je ne crois que ce que je vois et ce que je touche. Je ne peux pas faire autrement. Il a besoin d'être rationnel. Car sinon, tout devient vraiment trop complexe quand on ne peut pas les décrire de manière simple. Il y a tellement de choses qui ne le sont pas, qui sont insaisissable qu'il en deviendrait fou. Il en pense en particulier aux sentiments, comme l'amour, comme la haine, qui appartiennent à soit et qui ne sont pas systématique. Mais ils ne sont pas fait pour ce genre de choses, alors Mew essaye de ne pas trop y penser. Peut-être que sa puce pourrait virer au rouge sang s'il s'amusait à ressentir des choses. Il préfère inhiber tout ça dans un déni organisé. Il hausse les épaules. Baisse les yeux, soudain honteux d'avoir ouvert la bouche et glissé sur un terrain dangereux.
Je ne sais pas. Dit-il simplement. Il ne sait rien. Tout ce qu'il sait c'est que c'est réel. Que ce soit des hallucinations ou plus, c'est bel est bien vrai. Ce n'est pas un rêve éveillé. Parfois, ça le dérange. Quand Max s'énerve ou qu'il prend un coup. Ils ont tous un sale caractère. Parfois, ça devient compliqué de savoir s'il est lui même, ou s'il n'est pas la manifestation de toutes ces âmes en peines. C'est un peu fou quand même. Je pense qu'il s'agit d'un dysfonctionnement de mon logiciel.
Il est sans doute en train de parler de ce genre de problèmes à une humaine. Les humains s'en fichent de ça, c'est si facile de réparer. De recommencer, de détruire, de jeter, puis de faire une version plus appropriée à ce dont on a besoin. Il faut voir l'incendie dans les yeux de son patron, quand son corps revient abîmé. Les paroles haineuses. On le traite de gouffre. Un jour, il sera fatigué de payer pour lui. Mew s'imagine être jeté du haut du LED Entertainment. Accident. Direction la casse, une bonne fois pour toute. Et si la dame en parlait à son patron...  Il ne devrait pas dire toutes ces choses. Se recroqueville contre son siège comme un animal apeuré.  Il regarde de nouveau le paysage défiler, sans savoir où il va. Admire le sol se dérober sous ses pieds, l'impression de planer.
C'est sans doute un truc d'humain. Je ne devrai pas partager ça avec eux.
Il n'en a pas le droit. Malgré les lois, malgré cette volonté hypocrite qu'ils soient égaux, ce n'est que du vent.  

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