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 but some animals are more equal than others (loni)

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all animals are equalbut some animals are more equal than others
Elle a les yeux verts qui rigolent et quelqu’un vient de l’appeler salope. Comme dans je suis sûr que c’est une belle salope. Ça se voit dans son regard qu’elle a faim. Ses yeux rigolent toujours parce qu’elle n’entend pas vraiment, qu’elle s’en fout, et que de toute façon elle doit y être habituée. Peut-être même que le photographe chargé de la rendre immortelle l’a pensé très fort dans sa tête, quand il l’a vue arriver sur le plateau avec un bikini en fausse fourrure façon préhistoire pornographique et des peintures de guerres apaches. Le truc, c’est qu’elle a des yeux verts qui rigolent et des cheveux blonds tressés avec trop de soin et quand elle brandit la lance contre un tigre à longues dents. Pub pour le MAZ ou fantasme collectif de la guerrière dont on n’a pas peur parce qu’elle est trop baisable, il ne sait pas trop mais ça le fascine. Et pendant ce temps-là, je suis sûr que c’est une belle salope mais c’est pas grave de le dire, parce qu’elle continue de sourire malgré les rires gras et les tapes dans le dos, viriles parce que quand on est un mec on se fait mal pour le fun. Au moins elle n’entend pas tout ça. Il assume peut-être un peu vite, mais d’après lui, les affiches ont rarement des oreilles à part peut-être pour entendre le retour-client. Seol aimerait leur demander pourquoi le bikini mammouth-synthétique, le maquillage cherokee-photoshop et la mannequin guerrière-sexy. Pour vendre un musée qui n’impressionne même plus parce que sans déconner, des fois on entend le mécanisme des animaux quand ils bougent. Un mec le bouscule parce qu’il est invisible et faut pas oublier, la virilité c’est se rentrer dedans en riant gras et en gueulant salope à un écran publicitaire. Sauf que Seolchan pèse trois grammes et que ça l’envoie trop en avant. Sur le coup il se dit que ça lui arrive souvent, de se faire pousser mais que c’est juste la sélection naturelle qui veut ça. Personne ne vaut mieux que le tigre artificiel qui veut manger l’amazone. Des lourds s’arrêtent à côté de lui pour balancer leurs fantasmes du moment pendant que lui s’indigne tout seul. En silence, toujours. Est-ce qu’ils pensent la même chose de leur sœur ou de leur mère ? Lui est fils unique et il est de notoriété publique que sa mère coucherait avec tout Casma pour aller s’acheter une fringue au LED ent., mais il ne voudrait pas généraliser non plus. Tu crois qu’elle a avalé pour se retrouver là ? Ew. Seol tourne la tête et ils sont plus jeunes que lui. A leur dégaine, il penche pour la dernière année de collège.
Ces. Enfants. Puent. La. Merde.
« Peut-être que ta mère aurait dû, le jour de ta conception. » Rires gras des potes et joues rouges de l’intéressé. Parce qu’il reste un enfant et que le cul, c’est un truc dont on parle pour rigoler mais ça n’existe pas trop, encore. Ça correspond à rien. Seol trouve le moyen de s’étonner quand ils s’esquivent – virilement – avec grands coups sur les épaules du pauvre garçon qui se sent probablement humilié. Merde. Un enfant. S’il avait eu du courage, il aurait dit la même chose aux deux vieux qui faisaient deux fois sa taille au lieu de reprendre un gosse qui voulait juste faire le grand devant ses copains. Il ne veut pas être le grand qui s’en prend aux petits et c’est ce qu’il vient de faire. Voilà pourquoi faut qu’il la ferme tout le temps et qu’il regarde ailleurs. Petit être socialement inadapté rentre la tête entre ses épaules et ne soutient même plus le regard de salope qui n’a pas la chance d’avoir un prénom. Les yeux qui rigolent se foutent de sa gueule, maintenant. Et autour de lui aussi, les gens le regardent un peu trop. Il le sent sur sa nuque, qu’il gratte. Son bras, qu’il gratte. Rouge et lézardée de blanc, c’est sa couleur naturelle. Avec automatisme et fierté, il avale par réflexe un comprimé. Légal. Avec ordonnance et temps de traitement. Juste pour oublier que de toute évidence, le monde le déteste.
La paranoïa le rend productif, ça lui permet de penser à ce qu’elle ressent elle, sur son affiche, à se faire insulter toute la journée par des gens qui n’iront même pas au MAZ. L’affiche leur suffit. Fourrure, dents longues, make-up mohawk ou peu importe, et lance taillée dans du plastique, ça fait assez de culture pour une seule journée. Là où il veut en venir, c’est que cette fille passe son dimanche après-midi sur un écran publicitaire au bord de New Brasilia à se faire insulter pour rien. C’est pas une vie même si elle n’est pas vraiment vivante. L’avantage d’être lui et d’être complètement invisible, c’est qu’on peut faire à peu près n’importe quoi sans que personne ne pense à regarder parce que pourquoi faire. Forcer l’ouverture qui mène à l’alimentation et décider que pour elle aussi c’est le jour du seigneur. Amen. C’est en regardant à droite et à gauche pour vérifier qu’il la voit, elle, au milieu des gens trop nombreux pour qu’il fasse quoi que ce soit. Elle qui s’indigne et qui parle fort, elle qui s’en tape de parler à des hommes de deux mètres de haut et elle qui s’en tape de lui parler à lui, surtout. Cette fille lui fait peur sauf quand ils détestent un truc ensemble. Sinon, il aurait tendance à la détester elle. Il se sent pas assez bien pour sourire comme les gens font quand ils se croisent et qu’ils ne veulent pas se parler, mais il lui montre du doigt l’affiche et les yeux qui rigolent et le bikini mammouth pour une exposition animalière. De loin parce qu’il ne sait pas encore qui elle va attaquer. Lui ou la moitié phallique de l’humanité. Plus lâche tu meurs, il négocie la sortie avant même de voir la porte d’entrée.
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une lionne dans le corps d'une minuscule, toute petite, minime chatte blanche. de grands mots pour un petit corps. un rire au travers des lèvres et un manque de sérieux, et gali qui disait ça, souvent, et qui le dit encore, maintenant, qu'impote si loni, elle a un corps plus grand. elle est humaine, maintenant, mais elle reste une lionne dans le corps qu'il ne faut pas et de trop grands rugissements dans la gorge et des indignations qui ne cessent de croître à chaque battement de coeur - en possède-t-elle une ? - et à chaque nouveau raccord de circuits. elle a quelque chose, dans le coeur, dans le corps, dans les circuits, qu'importe. elle a une soif de tout qui explose à la moindre étincelle et elle avance, dans le jour ou la nuit, à la recherche de tout mais surtout, d'elle-même. loni lonely, la sauvageonne à la soif trop grande et aux crocs absentes, celle qui hurle comme si elle pouvait détruire le monde entier alors qu'au final, elle ne pourrait même pas ouvrir un pot de condiment à vouloir essayer. forte et fragile, petite et grande, elle aboie plutôt que de frapper mais elle sait que ses mots peuvent blesser, elle a souvent vu, à observer, ce que les gens sont capable de réaliser. elle a connu les horreurs qui s'évadent de la bouche des hommes qui les pensent plus qu'ils n'osent le dire, surtout lorsqu'ils lâchent un ' c'est juste pour rigoler ' qui lui donne envie de les mordre au cou jusqu'aux cordes vocales pour qu'ils ne puissent plus dire quoique ce soit.
alors, elle se trouve là. elle se trouve là, dans la rue, quelque part, elle ne sait où réellement, à entendre des mots salauds s'évader de lèvres stupides et loni, elle ne prend pas de temps pour aboyer, pour froncer des sourcils et surtout, pour insulter. elle les déteste tous, soudain, et elle ne cherche même pas à dévisager l'affiche mentionné pour se faire une propre idée de la chose. non ; loni attaque d'elle-même, brusquement, comme un ouragan qu'il ne devrait pas être là. elle étouffe les rires sous ses cris qui frappent fort et appuient ses mains contre le torse d'un presque gamin qui s'approche pour essayer de la calmer, pousse sans grande force, le menton bien haut et le froid de new brasilia contre ses jambes à nus, comme ses bras, comme une bonne partie de sa poitrine, également. chose qui, forcément, attire le regard des ignorants qui s'attardent un peu trop long. chose qui éveille le feu trop bouillant. excuse moi ? mes yeux sont ici, gamin qu'elle s'indigne, l'index posé contre le menton du jeune homme pour lui remonter la tête et le forcer à le regarder dans les yeux. derrière, ses potes rigolent, et loni les dévisage avec la même intensité. elle voit, du coin de l'oeil, un qui essaie de s'évader. tu crois pouvoir te défiler ? la voix s'élève un peu plus fort et loni claque quelques pas jusqu'à lui pour s'emparer de son bras et le retourner face à elle. elle le toise du regard, une moue sur les lippes, du jugement dans les yeux. tu te crois meilleur qu'eux, peut-être ? les bras se croisent et elle le toise encore plus. que elle, peut-être ? elle fait un métier respectable, d'accord ? elle paie ses factures et elle vit d'elle-même, peut-être, et elle réussit sa vie. et toi ? et vous ? elle crache en ses mots en lançant un oeil asssassin vers le groupe encore présent, bien qu'il a tendance à s'évader lentement vers un ailleurs. vous trainez dans la rue comme des rats, oui. à rigoler d'une sublime femme parce qu'elle fait quelque chose de sa vie. je vous verrais bien, vous, à porter les mêmes vêtements pour cette affiche. et si on allait en acheter et faire pareil, hm ? HM ?? qu'on voit ce qui se cache sous vos vêtements et si on peut rigoler aussi. du bout des doigts, elle touche le t-shirt de celui qui voulait s'évader, fait mine de le soulever un peu, tout en le dévisageant fièrement. comment il a dit, déjà ? ah oui. elle a faim, c'est ça ? on verra lequel de vous a l'air d'avoir le plus faim, hm ? p'être toi. t'es maigre comme un petit poireau. l'iris dévie vers celui qui a passé le commentaire salope, et elle sourit, salope elle-même, hautaine, puérile. pas toi, en tous cas. ta maman te nourrit un peu trop, on dirait. quoique, t'as peut-être encore faim. peut-être pas salaud, mais surtout porc. un porc salaud, oui. la lionne confronte les jeunes du regard, le menton haut, avant de tourner la tête vers celui qu'elle a capté, celui qui voulait fuir, les doigts toujours posés contre son vêtement, le retenant en otage contre son gré, forcément. t'en penses quoi, poireau, hm ? le regard est dur. aucune réponse ne sera la bonne, certainement. il va mourir.
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Il a le ventre tout creux et les côtes qui se voit quand il s’allonge sur le dos. Depuis toujours il se trimballe une carcasse ingrate pendant que tout le monde assume tout un tas de choses. Quand il était gosse, il était mal nourri. Quand il était ado, il était quelque chose comme anorexique et maintenant qu’il est adulte, c’est le résultat des deux hypothèses précédentes. Y a un besoin d’explication permanent dans le regard des gens qu’il croise dans le bus et qui, pour une fois, ne trouvent rien de mieux à faire que le regarder. Faut pas leur en vouloir, le drame fait bander la ménagère, les vieux et tous ceux qui n’ont rien d’autre à chercher. Il est juste comme ça c’est moins vendeur, mille fois moins attirant qu’une bonne histoire tire-larme comme on en fait au cinéma ou dans les feuilletons de l’après-midi. Et en plus, c’est gratuit, tu ne donnes pas de temps pour aller en perdre dans une salle obscure. Des fois il préfère ceux qui s’en servent pour prouver un truc, leur supériorité ou que leur bite n’est pas si petite que ça. Au moins eux, ils n’en font pas une tragédie, de son ventre tout creux et de ses côtes qui se voient quand il s’allonge.

Brindille. Fil de fer. Squelette. Corps de lâche. Et Cætera.

Son préféré c’est quand même anguille, comme l’anguille qui glisse partout et qu’on voit pas, qu’on sent à peine sur ses pieds quand elle fait sa vie dans la plus complète indifférence et va te faire foutre, bâtard, tu marches sur mes terres alors laisse-moi te glisser dessus. Exactement comme les fêtards de New Brasilia qui marchent sur Casma pour trouver l’hystérie des dernières heures. Ils écrasent l’habitat naturel de Seolchan qui se venge en glissant la main dans leurs sacs pour quelques capsules. Anguille. Il n’y a que les maigrichons discrets comme lui qu’on peut comparer à un animal au concept aussi ingrat qu’un serpent sans le danger et qu’un poisson sans nageoires. Au moins a-t-elle le mérite de vivre un peu plus intensément qu’un poireau. Celui-là, c’est la première fois qu’il l’entend et il ne sait pas encore s’il se vexe ou s’il se marre. Le poireau, c’était pas le légume que tous les gosses détestaient quand on en avait encore ? Probablement qu’il détesterait aussi parce que c’est moche, c’est vert et qu’on a pas idée de mettre un truc pareil dans une assiette. Le pire là-dedans, c’est qu’il n’a rien à lui renvoyer, à cette nana qui bondit au lieu de marcher, qui l’attrape trop rapidement pour qu’il trouve ça normal et merde à la fin, pourquoi lui ? Elle lui fait penser à un chat et ça ne sera jamais un truc insultant. « Attends, attends, je suis pas avec eux. » C’est mille fois plus vexant que poireau, être associé à des gosses sous-éduqués qui tempèrent leurs hormones en sortant des trucs qui les dépassent. Même si ça le dépasse peut-être un peu, lui aussi. Pas autant qu’elle qui se lance dans une croisade qui fait arrêter les passants une fraction de secondes, le temps de se dire qu’elle est probablement cinglée et qu’elle exagère peut-être un peu la situation. « J’en pense que ce sont des enfants qui n’ont pas la moindre idée de ce qu’ils racontent. Et que c’est aussi moche, le fat-shaming. » La voilà sa mauvaise réponse qui donne aux jeunes le temps de se barrer complètement pour aller se marrer loin d’elle. Il soutient son regard d’un air de j’ai-pas-peur juste parce qu’il n’a pas le choix et que la fuite a échoué lamentablement. « Le problème là-dessus, c’est que c’est une exposition animalière et qu’on utilise le corps d’une femme pour que les gens lèvent les yeux. » S’il n’y a plus d’échappatoire, la seule chose qui reste, à la fin, c’est l’espoir du sursis. Ou se faire hara-kiri, mais il lui manque le matériel. « Je peux récupérer mon t-shirt ? » Et sa liberté accessoirement. Peut-être les restes de son autorité, mais il ne voudrait pas abuser. Il est moyennement à l’aise face à ce bout de femme qui l’agresse alors qu’il n’y est pour rien, lui, si les gens sont cons. C’est pas de sa faute si les femmes sont des salopes dans la bouche des pervers et si mademoiselle sur l’affiche leur donne l’impression d’avoir faim. Ou pas d’ailleurs. Qui sait vraiment ce que les écrans publicitaires pensent ? Son seul crime, c’est de la fermer et de ne pas s’indigner aussi fort qu’elle alors qu’il le devrait, après tout. Un peu de bravoure, que diable. « Elle a droit à un jour de repos, je crois. » Qu’elle suive son regard, qui oscille entre elle, sa main sur lui qui lui donne envie de paniquer parce que ce n’est absolument pas dans l’ordre des choses et le l'ouverture de l'alimentation qui fait jaillir cette horreur. C’est trop rare que ces saloperies ne soient pas fixées à cinq mètres de haut sur un immeuble, ce serait dommage de ne pas en profiter. Même si ce serait beaucoup plus drôle de tout éteindre d’un seul coup, de laisser Sigan sans ses pubs et forcer les gens à regarder devant eux au lieu de le bousculer pour mieux mater.
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le monde est injuste. c'est une chose que loni a appris. c'est une chose, plutôt, qu'elle suppose. car elle ne le comprend pas, le monde. il est étrange. complexe. il renferme trop de secrets pour qu'elle saisisse totalement tout ce qu'il représente, tout ce que les gens représentent, et elle ne désire pas poser de questions. elle ne veut pas ressentir le regard des gens qui jugent et se moquent d'elle. elle ne veut pas être moins que ce qu'elle est même si au final, elle n'est pas grand chose. loni se voit grande. loni est grande. loni parle fort car elle a été enfermé dans une boîte trop longtemps où elle était immense et maitnenant elle est dans un monde trop grand et elle est minuscule. plus grande que le chat qu'elle était autrement, mais toujours petite. les mondes sont trop nombreux, les gens aussi. les secrets, les mensonges, les réponses et les questions. elle se perd dans toutes les possibilités et elle hurle, fort, et cherche à comprendre, et défend une place, qu'importe ce qu'elle représente, pour avoir une chose qui lui appartient. elle juge comprendre pour se rassurer et croire qu'elle sait, pour avoir un contrôle et surtout, un pouvoir sur quelque chose. car elle n'en a jamais eu, de pouvoir. et elle préfère le prendre entre ses doigts brusquement, qu'importe si ce n'est pas correct, qu'importe si elle ne fait pas les choses comme il se doit, car elle en a le droit. elle a le droit de posséder quelque chose et d'être quelque chose, de représenter ou de croire en une chose, qu'importe laquelle, avec autant d'intensité qu'elle le désire. elle a le droit d'être. s'il y a bien une chose qu'elle a compris chez l'Homme, c'est qu'il peut défendre tout ce qu'il désire qu'importe qu'il ait raison ou non.
alors elle suppose. elle suppose et s'empare des choses. elle suppose et hurle un point de vue faux ou vrai, qu'importe, mais elle y croit et elle dit ce qu'elle pense, car elle peut penser, elle peut ressentir, et elle peut être, simplement. car loni se crée, lentement, avec ses hurlements et ses points de vue étrange, et elle existe, et on la voit. elle existe.
elle existe et elle désire que le monde entier le voit.
peut-être devrait-elle être calme. apprendre en observant et non en hurlant. car le monde n'est pas fait pour elle et elle n'est pas fait pour le monde. car elle ne devrait pas être. car elle pourrait être désactivée si on la voit trop, si on apprend, comprend tout ce qu'elle est. mais loni n'écoute pas la raison, ne possède pas de raison, n'est qu'un amas de circuits et d'updates trop poussés et non approuvés par le gouvernement. loni est unique, loni est sauvage, loni est folle.
alors elle hurle sur les inconnus. alors elle capture les inconnus dans la rue et leur hurle des saletés sans porter attention aux trop nombreuses conséquences qui pourraient survenir car elle peut vivre enfin et qu'elle désire vivre, et qu'importe le nombre de jours qu'elle aura, qu'importe le nombre de temps qu'elle aura à vivre, elle veut simplement vivre et elle ne voit pas pourquoi elle s'empêcherait de faire quoique ce soit.
parce qu'elle veut comprendre, aussi, pourquoi les gens sont comme ça, et plutôt que de poser des questions douces, elle aboie pour qu'on lui offre la vérité, qu'importe si elle ne l'écoute pas, au final, la vérité des autres. elle s'est déjà fait sa propre vérité.
elle fronce des sourcils, la chatte, la tigresse, face aux mots du poireau. elle le dévisage dans les yeux lorsqu'il répond honnêtement, lorsqu'il parle. il semble fragile mais les mots sont forts et loni, elle le déteste pour répondre. elle l'aborde pour des réponses mais au final, les réponses, elle n'en veut pas. elle veut avoir raison pour ne pas être dans le tord et surtout, elle veut tout savoir sans chercher à apprendre. les lèvres se pincent. c'est pas du fat shaming s'il traine sa graisse comme ça sans la moindre honte. c'est de la fat pride dans son cas. il est fier d'être un jambon. elle lève le menton pour le défier de dire le contraire et ne remarque pas que les autres disparaissent. loni s'est trouvé quelqu'un à confronter et elle veut juste le faire taire, elle veut juste avoir raison, et elle le déteste déjà de juger qu'elle n'a pas raison. elle pince un peu plus les lèvres et ne répond pas, pourtant, lorsqu'il dit quelque chose qu'elle approuve car elle ne lui dira pas, non, qu'elle approuve ce qu'il dit. la langue claque au fond de son palais et elle finit par lâcher son t-shirt pour passer une main dans sa propre crinière blonde - en faisant attention pour ne pas dévoiler sa puce contre sa tempe, comme toujours - sans le lâcher des yeux. il est moche ce t-shirt. le regard dévie vers la panneau publicitaire et elle dévisage la femme qui s'y trouve. elle est belle. elle porte une histoire. une vie. elle porte des maux sur ses épaules et des bonheurs dans son coeur, et une multitude de choses que loni ne comprend pas. mais quelque part, elle peut comprendre pourquoi elle est là, pourquoi elle fait ça. si loni comprend quelque chose, c'est bien ça ; ce que les femmes font pour les hommes, en sachant parfaitement que c'est un bon moyen de se faire de l'argent. elle mériterait d'avoir une vie de repos, oui. pouvoir faire autre chose, elle le ferait. loni n'a pas envie d'être qu'une machine et cette fille n'a pas envie d'être qu'un morceau de viandes. peut-être qu'elle a des rêves. mais les gens ne voient pas plus loin que son corps. si tu possèdes un opinion, dis la. en restant muet, tu approuves celle des autres, poireau. ne sois pas lâche.

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