la chute de l'empire humain ☾ alan

Invité

laura c'est beau, alors bravo. c'est une tuerie, alors bravo. c'est juste pépite, alors bravo. vous êtes des amazones, des titans, des perfections. coeur

alan newellfc : sen mitsuji ;

️️ skate vibe ; Comets ; unique

78%patience

55%candeur

80%entreprenant

40%sarcastique

90%curieux

62%vulgaire

99%tactile

28%nonchalant

Nom complet alan à la pomme de turing, ultime fondateur de ces superbes erreurs. newell parce que cette fois, nous y sommes, nous avons une machine qui pense. Surnoms rien de bien affriolant, ni même réellement attentionné, l'autre peut-être, la machine sans doute, ce qui veut le blesser - mais qui ne fait que l'amuser. Naissance cinq ans à peine, enfant qui découvre les méfaits d'une société qui décline - fait mal. né d'une idée, d'une envie, d'une année à se triturer, s'arracher, s'assassiner, entre quatre murs d'une habitation qu'il peine à retrouver. Héritage culturel leurre, mensonge, outrage à la société - reste d'illusions écrasées. visage typé, lisse, façonné selon les hommes - joues creuses. mais rien, rien, né dans des entrailles froides, aux souvenirs adultes qui se construisent petit à petit. Orientation aime sans compter, aime sans décider, sans se rendre compte. alan qui ne crache sur aucune volute de corps dessiné à la craie, pansexuel. Finances $$$$$$.

Univers sigan l'impie au rire de temps qui se moque du maintenant, sigan l'affreuse, la malheureuse qui gerbe du métal par les yeux. Occupation(s) d'ici, de là, pas d'études lui procurant satisfactions diverses, seulement des expériences sur lesquelles se reposer - tellement cumulées qu'il se voit comme être aux multiples possibilités. être pluriel. ces deux dernières années pourtant assistant d'un professeur réputé, bien que payé à ras-les-pâquerettes, alan, il ne s'en plaignait pas. jusqu'à ce que pouf, plus rien. jusqu'à ce que paf, l'adieu à cette teigne pensante - en désespoir de cause, de trouver un remplaçant, le poste lui fut proposé. dégueulant, recrachant, tout ce qu'il put savoir en sa compagnie, alors que la philosophie lui échappe autant qu'elle l'ennuie. professeur remplaçant à l'université, en philosophie des sciences naturelles. Particularités sa seule existence, son unique présence. lui, dans son entièreté, qui façonné entre quatre murs, voit en galatée une mère aimante - oubliée. lui, androïde au doigt coupé qui crache une petite vague du bleu. lui, qui pense. lui qui ressent. lui, un peu trop proche de l'homme. Lien(s) cosmique(s) le créateur dans la peau, dans la chair, marqué au fer. le créateur comme unique repère - lui qui pourtant, l'a revendu sur demande, sur commande. cluster et son amour, sa tendresse qui ne s'est jamais éteinte - pauvre pantin de fer. Keywords asimov, chrysanthème, servitude, océan, rouge de bleu, 3 lois, ishiguro, r.u.r, hataraku watashi, coeur-fiction, glitch, robota, jungle-béton, écho, exister, ombres, animisme, respirer, larmes salées, dents grincées, à évincer, metropolis

we are all astronauts i. programmé socialement, programmé bêtement - dans un but égoïste, dans un but propice à ne pas l'obliger à se sentir attiré par les aiguilles, les armes ou les flashs explosifs. programmé pour juste être - et peut-être alan a-t-il seulement comme particularité, de ne jamais réellement haïr, de toujours sentir ce bond dans son torse l'assaillir. amusé d'eux, amusé de ceux qui s'alimentent de rage jusqu'au bout du nez. ii. l'enfant coquet, qui fait attention à l'image - à ce qu'il renvoie - mais l'enfant aussi curieux qui soudain peut se retrouver à l'autre bout de la ville, en ayant voulu suivre un lapin - telle alice glissant dans son terrier. iii. lui qui sans réel avis écoute, regarde. lui qui sans réel avis, ne croit qu'au positivisme aberrant dont il a été doté - lui, à la fois incapable de faire du mal et qui pourtant, peut briser un nez d'un coup de tête bien placé. alan pas vraiment engagé, ne laissant pourtant qu'une fois sur deux l'injustice se faire sous ses yeux - ayant parfois raison de quelques blessures. iv. l'apprentissage rapide, l'apprentissage qui prend quelques secondes à peine à se propager en virus dans son corps tout entier. alan qui se sait capable de tout appréhender sans trop de complexité - tant que la clarté est présente. alan qui est passé de serveur à revendeur, de poupée gonflable à assistant - alan aux dents qui grincent, le sort accepté et la matrice foirée v. un peu nerveux, un peu anxieux, du genre à se ronger les ongles, la peau tout autour - quitte à y percevoir du bleu. qui sans cesse se dévore la lèvre inférieure, se gobe tout entier - véritable cannibale de son propre cocon. vi. lunettes qu'il utilise une fois sur deux, lunettes qui ne servent pas réellement à voir - ni vraiment pour des migraines quelconques, puisqu'incapable de sentir ces tares humaines, proprement mortelles. lunettes qu'il a trouvé, acheté par caprice, par illusion de réalité. vii. et peut-être, peut-être, et ce malgré l'intelligence artificielle, malgré cette rapidité dans les connexions, malgré cette hypothétique perfection, n'est-il tout simplement qu'un idiot parmi d'autres - seulement retravaillé.

Invité

galatéeTravaillons sans raisonner, dit Martin,
c'est le seul moyen de rendre la vie supportable.
je ne cherche rien d'autre qu'un cerveau médiocre
big
in japan
confession d'une mémoire du siècle

https://www.youtube.com/watch?v=jEa0sfSTKSE

la lueur - la vibration - le bout des doigts qui frôle la table glacée. la première inspiration - le trouble, le flou, le fourbe aux formes qui peinent à se dessiner.
l'air qui traverse d'abord les lèvres - la trachée - les poumons. qui se remplit. remplit de vide. remplit de néant. les cils qui papillonnent dans le vent, les muscles feints qui s'échauffent, la tête qui se penche - un premier son, celui des gouttes qui s'abattent contre la fenêtre. la créature qui se met à compter, l'être qui s'attarde sur les -
plic
plac
ploc -

enfin - enfin - un visage qui apparaît. enfin - presque divin sous la poussière qui volette délicatement dans l'air. la tendresse qui se lit sur ses lippes finement étirées, l'impression à jamais de ce regard écarquillé - étiré jusqu'aux étoiles.
le torse qui remonte - se baisse - le bras qui se lève, la curiosité pour les ongles au bout, à l'extrémité, tout est long, tout s'allonge, se prolonge.
le rire qui s'étouffe - la nuque qui craquèle un peu sous le poids malheureux.
l'attention à nouveau captivée - par l'autre, l'autre proche de lui, l'autre aussi loin de lui.

plic
plac
ploc -

(il a dépassé la centaine)

bim
bam
boum -

tout en interne - mécanique organique fictive.

- qu'est-c'que tu r'gardes.
voix qui s'élève, brute, celle d'une pierre qui tabasse un crâne - celle d'un arrêt, d'une mise aux limbes.
regarder - regarder - découvrir -
la bouche qui s'ouvre, rosée -

- hmm.
un temps.
- toi.
vous, lui. personne d'autre. rien que lui - uniquement, lui. quelque chose qui se lit - qui se perçoit sur les traits figés, l'inconnu, l'illustre, pourtant, pourtant qui s'est retrouvé à chercher dans ses entrailles un peu d'humanité.
un peu de vie.

- bah regarde ailleurs.
méfiance. presque logique. presque comique. la pâle copie qui se redresse, s'assoit sur le rebord - les mains qui s'y raccrochent, le vertige d'un monde trop bas, ou d'une tête trop haute.
l'objet - l'esclave - la fabrication - qui n'écoute pas le roi en ces lieux, le manipulateur aux fils bien tenus. qui regarde, encore -
ne regarde que lui -
sous le tintement du monde qui pleure.

----

et un jour sans doute a-t-il tourné les yeux. et un jour sans doute a-t-il bêtement cligné - pour qu'il disparaisse, pour qu'il s'affaisse dans les ombres. et un jour sans doute a-t-il, eu le coeur
(inexistant)
(mourant)
brisé.
alan, l'avait-il appelé. alan, avait-il murmuré. alan, sans chiffre, sans nomination quelconque d'une boîte bonne à jeter - juste alan. alan, avait-il dit, déplaçant une montagne de frissons dans ses omoplates.

alan, c'était beau, prononcé par lui.
alan, c'était pas commun - ça rendait unique.

et un jour alan a-t-il sans doute tourné la tête - se retrouvant sous une autre aile, vendu de peu, vendu de rien, à un curieux lui prenant la main.
l'emmenant loin,
l'emmenant toujours plus loin,
l'emmenant à l'autre bout de la terre - de la ville, de l'univers.

et sans doute alan a-t-il mérité son sort - du poids de l'existence enfin appuyé sur ses épaules.

----

- pourquoi t'as été créé ?
- je sais pas.
- tu sais pas ?
- je sais pas.
- et tu sais faire des choses ?
- parler, rire, pleurer.
- c'est tout ?
- écouter, ressentir, toucher, faire l'amour, compatir, courir.
- donc tu sais pas faire grand-chose.
- et toi, tu sais faire quoi ?
- j'ai pas à répondre à ta question.

----

- alan, on doit aller bosser.
- hmmm.
- allez, bouge !
- il pleut.
- oui encore.
- j'aime bien.
- c'est cool, mais on doit y aller là.
- elle me rappelle des tas d'choses. pas toi ?
- non.
les yeux qui se ferment - une seconde, peut-être plus. l'esprit qui se remet à compter, le sourire naïf qui revient pointer. alan qui enfin met sur ses épaules la veste vieillotte.
tire une grimace - puis attrape le poignet de l'autre, celle comme lui, celle qui aligne les années comme plusieurs éternités.
(elle 50 ans)
(lui 2 ans)
alan qui se met à courir - l'eau sur la gueule qui dévale ses pommettes juvéniles,

elle rappelle, rappelle - comme une naissance, comme une arrivée soudaine. elle rappelle, rappelle - comme une ville qui s'est arrêtée de rayonner, préférant s'effondrer.

----

puis un jour, alan, il s'est retrouvé chaque matin à faire attention à l'image - à l'apparence, la prestance. la chemise sur le dos, le pantalon noir sur les jambes, des lunettes sur le bout du nez - preuve d'intelligence clichée chez les hommes.
puis un jour, alan, il s'est retrouvé chaque matin à déployer un gloussement mondain - à sillonner de ses iris l'heureux mandataire, l'heureux payant profitant de son nouvel assistant.

aquila qui, tout juste souriait,
aquila qui, souvent l'ouvrait,
aquila qui, parfois insultait,
aquila qui, jamais ne se taisait -

aquila avec qui pourtant, les soupirs se mêlaient, arrachant quelques traces dans le dos - quelques marques au fer dans la peau.

aquila qui, le dédain dans les yeux voulait l'androïde malheureux,
aquila qui, jamais n'arrivait à faire couler quelconque larme,

aquila avec qui pourtant, s'échangeaient quelques éclats discrets, quelques silences apaisés - quelques moments éparpillés,

aquila qui faisait basculer la haine et le ridicule - le burlesque et l'incongru.

qui un jour tout bonnement disparut.

----

- pourquoi tu réagis pas ? pourquoi tu fais rien ? tu pourrais te l'ver tu sais, tu pourrais faire bouger les choses, tu pourrais faire qu'on gagne nous aussi.
- j'trouve ça marrant.
- hein ?
- j'trouve ça marrant.
- en quoi c'est marrant de s'faire traiter comme de la merde ?
- bah.
- quoi ?
- t'es en train de faire quoi là ?
- c'est pas l'propos alan.
- ça l'est. et moi ça m'fait rire.
- ils sont horribles, les hommes.
- non.
les doigts pianotent sur la fenêtre glacée.
- ils sont magnifiques, les hommes.
- t'es malade.
- et ça me tuera.

Invité

BIENVENUE GENS DU GOÛT CERTAIN perv

Cet avatar c'est la bgance véritable et réel :yas: kisseu

Fais vite ta fiche qu'on en apprenne plus cutie

Invité

Invité

AH
MÊME PAS CA PRÉVIENS
OK
BON
JTM QUAND MÊME BB

Invité

oh bg 2

Invité

sigan + asimov en keyword, un androïde??? iiih

ouais j'aime beaucoup trop les androïdes, ça doit être tellement cool à jouer tbe

bienvenue sur sod en tout cas ptikr

Invité

SEN.
EST SI BEAU.
JE DIS OUI.

TOUT CA ME DONNE BIEN FAIM (d'en savoir plus, bien sûr, what else?)

BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE sur SOD ! Pense à réserver ton avatar, si t'as des questions ma porte est grande ouverte moustache

BON COURAGE POUR TA FICHE ! ananas

Invité

bienvenuuuue toi !

Date d'inscription : 06/09/2017

JE VAIS PAS ÊTRE TRÈS ORIGINALE SUR L'AVATAR MAIS PAR CONTRE CE PERSO aaaa

CETTE PLUME aaaa

les petits champs déjà remplis sont trop cool et les keywords, tellement parfaits??? (plein de références parfaites, mention spéciale pour metropolis tbe

) ça donne tellement le ton du perso, gfghgvfdgf, j'ai beaucoup trop hâte de lire le reste ** bienvenuuue sur sod et courage pour ta fiche fire

n'hésite pas à venir nous harceler si besoin rougit

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