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 (mecò#1) brunettes are full of electricity

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- o ?
Un léger froncement de sourcils prend place entre les sourcils de la coréenne. Malgré le fait qu'elle est parfaitement entendue l'hispanique, Aure prend presque une minute pour lever les yeux et croiser son regard, certainement le temps qu'il lui a fallu pour trouver le courage et surtout, la patience pour affronter la question à venir de Jacò. Le sourire qu'il lui offre, presque trop lumineux, ne la dupe aucunement. Le refuge est étrangement silencieux, pour une fois. Iliana est certainement encore au travail, tout comme Mavee, et Jamal est dans sa chambre, comme toujours, des écouteurs sur les oreilles, à insulter d'autres joueurs. Il n'y a qu'eux d'eux, dans le salon, Aure lisant un livre quelconque sur un truc intelligent, certainement, et Jacò dévisageait une télé réalité, le son coupé depuis presque une heure, pourtant. Il ne prête pas réellement attention à la chose. Ou peut-être se contente-t-il de mater les traits avantageux des participants. Il lui faut un moment avant de lui répondre, et elle le fait au travers d'un soupir ; elle est déjà agacée par ce qui pourrait être la suite, pour l'avoir connu plusieurs fois, malgré le maigre espoir qui plane dans ses yeux. Elle espère toujours, Aure, un peu de sérieux, bien qu'elle doute que le mot fasse parti du vocabulaire de Jacò.
- oui, jacò ? elle hausse des sourcils, pour accompagner ses mots, et prend la peine d'affaisser son livre pour le regarder réellement. Le geste fait sourire Jacò un peu plus, et il se lève pour la rejoindre sur le canapé opposé, à quelques centimètres d'elle.
- t'es calé en truc sociologique, ouais ? genre, les comportements humains et ses conneries là ? parce que j'me pose une question sérieuse, sur ça, d'puis un moment, et j'me demandais si t'avais la réponse.
Elle fronce un peu des sourcils, l'asiatique, sceptique mais intriguée. Son regard étudie Jacò un instant et malgré son sourire, elle ne détecte aucune trace de malice, et s'offre un sourire presque comblé face à la question, toujours intéressée d'informer les gens sur les faits importants de ce monde et des comportements humains.
- oui, bien évidemment. vas y, pose ta question. je te répondrais du mieux que je peux, promis.
Elle est belle, Aure, à l'instant. Elle est belle, avec cet intérêt dans les yeux et cette soif de savoir et d'apprendre autant pour elle-même que pour les autres. L'hispanique prend une seconde pour l'observer attentivement, choyé de la connaître, avant de poser sa question si importante.
- j'me demandais si c'était socialement acceptable.
Elle fronce des sourcils, Aure, et dit ;
- de qu - avant qu'un bruit ne se fasse entendre, fort, et s'évadant du postérieur du Veloso. La bouche de la coréenne s'ouvre d'une manière scandalisée et elle lui balance un coup de son livre, puis deux, tandis que le rire de Jacò s'élève dans les airs, fort, très fort. t'es dégoûtant ! qu'elle hurle, avant de tousser, l'odeur se glissant contre sa langue. Elle tente, courageuse, de chasser l'odeur en se servant de son bouquin comme éventail, avant de quitter brusquement le canapé. tu pourris de l'intérieur ! Elle l'accuse tout en pestant, insultée et humiliée, se dirigeant vers sa chambre dont elle ferme la porte, derrière elle, fort.
Le rire de Jacò reste présent dans sa gorge et dans les airs pendant de longues secondes encore, avant de se taire dans un long soupir, et de laisser place au silence. Son regard tombe sur l'écran, dévisage les divers candidats de la télé réalité, et quelque chose de bref, triste, luit dans son oeil avant qu'il ne trouve la force de se lever pour se diriger vers la chambre de Jamal. Il sait que l'adolescent fera certainement plusieurs plaintes pour la forme de le voir débarquer dans sa chambre, surtout s'il est en train de streamer, mais Jacò n'y porte pas réellement attention. Il désire seulement fuir la solitude, ce soir, sans raisons précises. Ses pas claquent contre le plancher de béton et lorsqu'il atteint presque la chambre du métisse, quelques bruits se font entendre, venant de la porte d'entrée.
L'hispanique cesse son pas, un sourcil haussé, la curiosité dans l'oeil, peu certain d'avoir entendu. Puis, deux secondes passent et les coups claquent encore, beaucoup plus forts et plus nombreux, contre la porte d'entrée. La main contre le fessier - sa fesse gauche lui pique, son calecon était neuf - Jacò se rend vers la porte, gueulant un 'j'arrive' un peu faussement enjoué, avant d'ouvrir la dite porte.
Le regard tombe sur le visage de l'androide. Celui sans nom. Chaton. Kitten. Jacò ne cache pas sa surprise, ni sa joie, avant de froncer des sourcils, sceptique, les lèvres pincées pour retenir un sourire qui tente de fleurir sur ses lèvres, pourtant. Dans sa poitrine, le coeur palpite un peu trop fort, mais rien d'aussi fort à la tension ressentie plus bas, devant la longue chevelure de l'androide. La gorge est séche. Les mains un peu moites. Il ouvre la bouche pour dire quelque chose, n'importe quoi, mais les mots ne quittent pas sa gorge trop séche, et Jacò doit la racler, une main portée à sa nuque qu'il gratte, s'affaissant gracieusement contre le cadre de la porte, avant de lui offrire un sourire charmeur et un clin d'oeil, un masque de séducteur sur la gueule, les yeux luisant face à la vision offerte. Il sait reconnaître les belles choses, et celui-là en a toujours été une. Une qui hante encore ses rêves, aujourd'hui.
- j'savais pas que c'tait mon anniversaire. ou c't'un rêve, p'être ? parce que wow, cette vision de conte de fée, j'pensais pas. j'sais pas trop c'que j'veux escalader entre toi et ta crinière de princesse, kitten. Un faible grognement se fait entendre, derrière lui. Toto marche mollement jusqu'à la porte également, curieux et un peu endormi, avant de lancer un regard à l’androïde et de, ensuite, plus intéressé par la porte, y enfoncer ses crocs. Jacò fronce des sourcils, peu surpris et un brin amusé, avant d'éloigner la bête d'un mouvement délicat de pieds contre son torse. non, toto. va manger tes vis, mon gars ; la voix est accompagnée d'un rire et il dévisage la bête qui gronde encore, une moue sur les lèvres et une fausse tristesse dans l'oeil, avant de ramener ses yeux vers l’androïde. t'as un truc de casser ou j'sais pas ? allez, entre. on dirait qu'il pleut sa vie, dehors. faudrait pas qu'tu rouilles. ou que j'choppe un truc. j'suis pas trop mignon, avec la morve au nez. et j'suis presque sur que lili f'rait d'la soupe empoisonnée.
Le sourire sur les lèvres est vrai, cette fois.
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C'est moche Casma.
Jack lui a dit un jour "c'est moche Casma". En regardant la définition dans le dictionnaire, Mew a comprit pourquoi c'est moche. C'est vrai que ça sent pas aussi bon que le parfum des dames qu'il croise parfois au bar ou dans la rue, c'est vrai qu'ici tout est miniaturisé. On dirait une copie de la ville haute mais en version plus cheap, comme un androïde qui n'a pas fait sa mise à jour et rame sévère. C'est moins bien, c'est moche, c'est un peu triste et même les couleurs elles ont l'air de couler sous la pluie, comme le maquillage un peu trop prononcé d'une danseuse sous la chaleur, ou un truc du genre. Mais bon, Mew, le beau, le moche, il en sait trop rien. Tout est beau, d'un certains point de vue, si ça brille que c'est vivant que dame nature l'a crée. C'est beau, la vie, donc. Et ici, de la vie, y en pas mal, et des heures aussi qui se volent, qui grimpent en flèche pour descendent. Et même au marché noir, c'est beau. Ils sont courageux de défier les autorités. Si il fait ça, s'il dit non, s'il refuse, s'il baisse la tête quand le patron lui met la main au cul, s'il refuse un coup. Il part à la casse, on l'efface, déjà qu'il a la chance d'avoir un genre de.. souvenir, mémoire, boîte crânienne. Des sentiments, qui se mélangent, s’emmêlent plus facilement que sa crinière. Mais, c'est vrai qu'ils sont horribles, hideux. Quand ils font cracher les heures pour le voir tabasser une autre carcasse de robot. Ils sont encore plus fous et enragés à chaque coup qu'il prend, des centaines à tout flamber pour parier qu'il va s'écrouler face aux plus grands. Heureusement, Mew est un chat, un petit chat, comme un petit parasite, qui se faufile dans chaque trou. Dans chaque recoin et y fait ses griffes, agile, précis, rapide. C'est tout ce qu'on lui demande pour mettre un géant de fer à terre. Ils sont pareils, mais différents, Mew lui, a une vie, une femme qui l'attend. Babylone c'est la femme qu'il n'aura pas, car il ne peut pas vraiment se marier et que, même s'il le fait, il ne sera jamais qu'un assemblement de câbles, de files électriques, de petits morceaux qui tiennent entre les mors d'une pince à épiler. Il sait ce qu'il est, en même temps, il peut pas le louper. C'est dans les yeux des passants, c'est sa puce qui brille dans la nuit et sa lueur verdâtre qui menace tant de fois de passer de l'autre coté et de s'afficher couleur sang. Chaque fois qu'il tape.
Il attend.
Le moment où il va passer du citoyen ordinaire au paria, où sa vie sa s'effondrer. Où il devra se cacher et ne plus jamais sorti de son trou. Il vivra avec sa version 4.5.6.3, éternellement, jusqu'à ce que la système ne réponde plus. Ploc, même pas qu'une histoire de pluie sur des rouages, juste une histoire d'obsolescence programmée. Il exècre Casma. Mais il se détèste encore plus d'y revenir, comme tous ces hommes qui se reprennent un verre même s'il est trop tard et que leur bedaine est déjà pleine. Il en voit passer des centaines qui se mettent minable et quémande jusqu'à la dernière seconde, et même quand il n'ont plus le temps, ils trouvent le moyen de proposer autre chose. Car tout se vend, tout est commercialisable et Mew a vite compris que dans ce commerce là, le corps est ce qui a de plus  rentable. Quand Meeko n'a rien d'autre à offrir, il lui reste toujours la carcasse qui héberge sa personnalité pré-conçue. Ils refusent rarement, de toute façon, il se forcent à peine.
Puis il y a eu Jaco. Et ses grands yeux obscurs, se sa voix et sa musique et beaucoup de choses en fait. Jaco. Un prénom qu'il s'est efforcé de mémoriser, de sauvegarder dans un coin au cas où sa mémoire vive serait altérée. Jaco à coté de Sal, qui porte mal son surnom car Sal est l'homme qui l'a tiré de là. Lui a prit la main, sans se demander si elle était bionique ou non et l'a forcé à se réparer.  l'époque, Mew songeait à retourner travailler avec la moitié du visage défoncée. Il aurait risqué la casse ou un retour chez le constructeur, un truc du genre. Il s'imagine que c'est comme pour les objets défectueux, c'est moins cher d'en acheter un nouveau que de réparer l'ancien. mew voulait tenter le coup, sans doute car il voulait mourir. La vie, la mort. Il ne sait pas.
Mais il voulait mourir. Parce qu'il avait mal, beaucoup, que ça piquait son coeur faux. Une voix lui disait que ce qu'il subissait n'était pas normal. Pleurait, maudissait son sort. Il a suivi Sal sans conviction, est revenu tant de fois, avec de la drogue parfois. Et Jaco, à chaque fois. Et puis un soir, Jaco était dans ses bras et ses mains, n'étaient pas là où elles étaient sensées être, dans ces cas là. Il prétexte donc, qu'il a besoin à nouveau de ses services pour revenir. Il donne peu de nouvelles - aucune. L'ignore presque. Et, sans aucune raison valable le laisse envahir ses pensées. Pour une fois, il aurait aimé savoir, connaître le sentiment d'être touché quand on en a envie.
Ses cheveux dégoulinent d'eau. Il a encore "oublié" son parapluie et ses godasses sont noyées. Pourtant, le sourire niais et présent et quand la porte s'ouvre, s'agrandit en une fine demi-lune qui a rendez-vous avec le soleil. Il fronce ses sourcils synthétiques, penche la tête sur le coté à la manière d'une petite bête étonnée. Petit, il l'est justement. Kitten pour lui, uniquement. Il aime bien. Il a l'impression , d'être plus qu'une carcasse vide.   Tu ne sais pas quand tu es né ? Mew n'a pas d'anniversaire. Enfin, si. justement. Il ne devrait pas, mais on a décidé qu'il en aurait un. Escalader ? Ce serait, idiot. Mew ne connaît que très peu l'ironie. Et pourtant, il en maître des bases. Je plus suis petit que toi, tu ne peux pas "m'escalader" ? Il y a quelque chose que je comprends pas ? Il est bizarre, Veloso. Il est vraiment, vraiment bizarre, mais drôle apparemment. Enfin, les gens lèvent les yeux au ciel et  soupirent en sa présence, signe d'un humour lourd et probablement nul. Ce qui veut dire qu'il est vraiment drôle alors, car les gens sont tous coincés. Je suis imperméable Jaco, j'aime l'eau. Il rigole cependant, avec le timbre d'un enfant. Je suis venu... pour... eux... un truc. Le mensonge ne lui va pas, il bégaye, imite l'homme qui n'avait pas payé pour prendre le métro. C'est comme ça que les gens mentent, non ? Il redresse sa tête avant de se tordre le coup et met un pied dans l'appartement, sans oser s'avancer. Il croit entendre du bruit. Il a peur - peut-être qu'il y a d'autres gens, qu'ils vont s'approcher. Le forcer à travailler, rigoler de lui. Il s'accroupit pour caresser Toto qui essaye de lui grignoter le doigt, calmé par la bête. Non. Mew n'est pas encore comestible. Pas pour lui en tout cas. Pas comme ça.
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Il y a quelque chose chez l'androide qui capte entièrement son attention. Qui le canalise d'une manière, empêche son regard de fuir d'un côté ou de l'autre pour traquer une quelconque distraction, ou encore son pied de taper contre le sol. Jacò reste attentif, le regard fixé contre le faciès si bien dessiné du robot. Il ne voit pas que des circuits, qu'une peau artificielle et des mensonges bien tissés. Les manières sont différentes, certes, et peut-être que l'intérieur aussi. Chaque personne est différente, à l'intérieur. Surtout dans sa tête. C'est quelque chose qu'il a appris jeune, Jacò, et qu'il a compris et accepté facilement, sauf dans son propre cas. Il accepte la différence des autres. Il l'embrasse pleinement et la cherche d'une étrange manière, ne la méprise pas pour son existence. Les gens sont beaux, tous différents, et Kitten en possède, des différences, à l'intérieur comme à l'extérieur. Il aimerait prendre le temps et s'approcher suffisament de son visage pour compter chaque tâches de rousseurs qui s'y trouvent et ensuite poser un baiser sur chacune, mais il doute que la créature accepte qu'il approche autant son visage du sien ou encore, qu'il l'embrasse. Et pourtant, Jacò est connu pour les baisers surprises qu'il vole, pour les contacts trop prononcés qu'il exerce. Il sait que Jamal a pris des mois à s'habituer à la pression de son corps contre le sien, assez côté à côté contre le canapé et que Mavee, parfois, le pousse brièvement lorsqu'il prend place un peu trop prêt d'elle au même endroit. Il garde un frein sur ses mouvement face à Iliana et envahit sauvamement Aure qui se laisse faire comme si elle ne sentait même pas sa présence. Mais quelque chose le retient, avec l'inconnu. L'inconnu. Il ne l'a vu que quelques fois, et la plupart du temps, de loin. Il aimerait le dévisager si prêt qu'il ne pourrait plus distinguer sa bouche de son nez. Il aimerait le serrer fort dans ses bras comme il l'a fait, ces nuits là, et sentir le parfum de ses cheveux, qu'importe s'il lui rappelle les fleurs et qu'il lui donne envie d'éternuer à chaque fois.
Mais qu'importe tout ce qu'il aimerait faire, Jacò reste sans mouvements, à la porte, à lui dire des répliques flirty sans même se rendre compte de ce qui s'évade de ses lippes. Et elles se tordent, ses lèvres, pour former un sourire doux dont la douceur se glisse contre l'entièreté de son visage quand l'androide lui offre des réponses qui réchauffent d'une étrange manière son coeur. Un rire léger quitte ses lèvres et les yeux brillent. Jacò secoue sa tête et ouvre un peu plus la porte, le laisse pénètrer l'appartement sombre. imperméable ? tu veux être mon habit de pluie ? Le regard glisse le long de la crinière humide et il laisse la porte se fermer, avant de disparaître un instant dans une pièce et d'en ressortir avec une serviette. Il dévisage d'un oeil intéressé l'androide s'amuser brièvement avec Toto, sachant parfaitement ce que la créature a derrière la tête. bouffe le pas, glouton Il lui lance un regard, Toto, presque scandalisé face à la chose, qu'importe si l'hispanique a vu, quelques secondes plus tôt, ses crocs se pointer et son regard sournois fixé de Kitten. te laisse pas charmer par sa gueule d'ange. il pourrait te manger en deux minutes s'il avait vraiment faim. l'autre jour, il a mangé le xbox. Il jette un regard derrière lui, vers une porte, et ajoute plus bas, comme un secret. jamal a chialé trois heures avant que Iliana accepte d'en acheter un autre. Il arrête son pas face à lui et lève les bras, serviette à la main, et commence à essuyer la longue chevelure avec attention. Chaque geste est délicat, calculé, et le visage de Mew est dégagé non pas pour qu'il puisse voir quelque chose, mais plutôt car l'altéan veut voir son minois, égoiste. Il veut quelque chose pour enjoliver ses rêves. Il compte quinze tâches de rousseurs avant de se rappeler que ce n'est pas la chose à faire et de lui offrir un sourire. un truc, t'as dit ? genre, une détectuosité ? Au sol, Toto a jeté son dévolu contre une paire de chaussures abandonnée sur le pas de la porte; surement ceux d'Aure. Elle devra en acheter une nouvelle paire. Attendant la réponse, Jacò continue de sécher délicatement la longue chevelure de l'androide. Il s'attarde un peu trop, certainement. Ses doigts quittent à l'occasion la serivette et entrent directement en contact avec la crinière, et une part de lui, énorme, a envie de les peigner. tu vas faire des noeuds. tu veux que j'les brosse ? oui ? Il fait un pas, déjà, pour aller chercher un peigne, avant de cesser et d'attendre une réponse, au moins. Le visage est ouvert, expressif. 27 juin. mon anniversaire. si tu veux m'acheter un cadeau. ah ! laisse moi t'peigner, allez. ça s'ra mon cadeau d'avance. sauf si ton truc est pressant ? rien avec ta puce ou tes données, j'espère ? aucun virus ? Et forcément, ayant conscience du pouvoir de son sourire, Jacò lui en adresse un, armé d'un clin d'oeil.
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Jaco n'est pas drôle, il est marrant, c'est une différence qui lui fait friser le ridicule et à la fois, le rend cruellement humain. Il est charmant ainsi, c'est un détail que l'androïde apprécie, qui le rend plus complexe ; parc qu'il ne sait pas quoi penser, de ça, de cette attirance. Il ne fait rire personne, mais c'est suffisant pour déclencher un éclat dans la voix robotique du robot. Un éclat gamin, qui tranche avec le sérieux de ses yeux noisette. Mew observe, lit sur son visage, la manière dont les muscles dessinent des expressions quand il le voit. Des sourires, mais pas seulement avec les lèvres. Il sourit avec les yeux aussi, qui sculptent des pattes d’oies au coin de ses yeux, qui plus tard deviendront des rides de bonheur. Mew est tenté de lui dire qu'il ne devrait pas tant fanfaronner, car s'il continue, quand il sera vieux, sa peau finira par tomber. Mais ce sont les faits et, dans leur monde, on devient rarement vieux à ce point, comme sur les images. Les injections de botox changent la donne, la science permet de garder la jeunesse éternelle. La technologie à rendu possible le mythe de Jouvence. Mais, surtout, dans leur monde, le temps s'écoule trop vite pour qu'on vieillisse de la sorte, c'est l'âme qui se flétrit, à la manière d'une fleur, perd ses couleurs et ses pétales. Et quand on en a plus, de ce temps, il n'y a rien que l'on puisse faire. Mew ne sait pas comment Jaco fait pour vivre, lui qui n'a pas le même temps que les autres. Son compteur différent. Comment il accepter qu'une épée de Damoclès se trouve juste au dessus de sa tête. Son temps à lui n'est pas compté, sa carcasse de métal peut être régénéré, tant qu'à son cou la couleur de la puce n'a pas viré au rouge. Il est périssable, mais peut toujours être conservé modifié, modulé, comme Loni l'a été. Ils sont pareil, eux. Et elle lui a donné l'espoir, que sa vie sera longue, qu'il en aura peut-être plusieurs. Même si il aime bien qui il est. Parce que lui est Jaco, c'est une autre histoire. D'habitude, les humains sont plus ennuyants et moins contents de le voir. Alors, Mew s'imagine que ça veut dire quelque chose.
Est-ce que la X-Box a eu mal ? Mew se force à cligner des yeux, dévisageant horrifié Jaco. La bouche ouverte comme un poisson rouge. Il y en a plusieurs ? Qui est Jamal  ? Ah !  Je crois que je me souviens.Sans doute que la X-Box était à Jamal ce que Babylone est pour Mew. C'est triste, ou il ne comprend rien. Un genre de petite amie. Jaco en a plein, lui aussi. Mew a remarqué que Jaco avait sur sa peau le parfum de plusieurs personnes, des étrangers qu'il ne connaît pas en général. Et qu'il ne veut pas connaître, pour une raison qui lui échappe et qu'il préfère ne pas comprendre. C'est compliqué. C'est normal après tous, les hommes n'aiment pas être seul. Il l'a remarqué, auprès de tout ceux qui l'ont balancé dans des draps comme-ci il n'était qu'un objet. Les gens s'utilisent pour ressentir du plaisir quelque chose du genre. Lui quand il s'ennuie allume une télé, d'autres posent leurs mains sur ses hanches. Comme ça, quelque chose de viscéral contre lequel ils ne luttent pas, c'est dans leur nature de bêtes. Jaco lui ne fait pas ça, pas avec lui. Sans doute qu'il ne l'aime pas, parce qu'il n'est pas vraiment humain.
Pourtant, dans ses yeux, il suffit de voir le regard pour se  convaincre de l'inverse et que le rouge pique ses joues.
Mew ne sait pas s'il aimerait être désiré. L'envie est quelque chose qu'il ne comprend pas forcément. Je n'ai pas d'idée de cadeau, mais tu peux te servir de moi si tu veux... C'est un réflexe qu'il ne contrôle pas. En général, c'est le genre de marché qui fonctionne toujours, même si Jaco a refusé de nombreuses fois. Mew ne comprend pas. Ses doigts passent dans ses cheveux humides et se prennent dans les boucles emmêlées, il essaye de ne pas se laisser attirer par l'odeur de la serviette. Elle sent comme Jaco, elle ne sent pas forcément bon. Mais il aime cette odeur, parce qu'elle évoque un sentiment de sécurité. Une longue chevelure demande un certain entretien, mais Mew n'a pas l'habitude de prendre soin de lui de la sorte. Il n'a pas besoin de cacher des cernes, son teint est toujours parfait. Il ne connaît pas le malheur de se lever avec un bouton en plein milieu du front et, oublie souvent de se coiffer. Un simple chignon mal fait constitue sa plus grande oeuvre, et encore, il le fait pour ne pas être dérangé dans son travail.
Il a oublié pourquoi il est là, déjà. Alors l'androïde hoche la tête, se dirige vers la chambre de Jaco. Il connaît le chemin par coeur. Au passage, il retire son t-shirt trempé et l'accroche sur la poignée de la porte. Au début, la fraîcheur de l'appartement lui arrache un frisson, mais au fur et à mesure qu'il se mouve, il se sent plus à l'aise et s'assoit sur son lit. Il est heureux de n'avoir croisé aucun des amis de Jaco. Je... Je dois avoir une défaillance oui? je crois. Dos à Jaco pour ne pas avoir à lui mentir ouvertement, il lui laisse le soin de s'occuper de sa chevelure, assit en tailleurs au bord du lit. Tu peux me faire une tresse ? L'assurance dans son ton s'est évadée au profit d'une petite voix fluette et gênée.
Il imagine déjà le sourire du Siganais et ce sourire réchauffe son coeur artificiel.
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jacò aime les corps plus que les gens. jacò aime le plaisir plus que les martyrs, plus que les sentiments et toute chose qui le force à penser plutôt qu'agir. il aime d'un amour un peu fragile mais trop intense et s'éprend d'un regard et d'un sourire plus que d'un coeur. il se perd dans les gens pour ne pas se trouver et sans les chercher, juste pour s'évader et surtout, profiter. il part du principe qu'il n'y a qu'une vie et qu'un corps et qu'il n'a pas besoin de retenir ses désirs par principe que l'amour des corps va avec celui des coeurs. les scandales ont été nombreux avec ashley et le sont encore aujourd'hui. qu'importe s'ils ne sont plus ensemble, ils se touchent encore, s'aiment encore, et s'embrassent devant les gens. les gens qui ne comprennent pas et mettent des mots sur leur histoire sans même connaître leur histoire. jacò devient salaud et casanova et rigole mais baisse les yeux lorsqu'il entend ce que disent les gens, finalement. l'hispanique se juge plus que l'on peut le jouer mais continue d'être et d'exister. il se noie dans les bras des autres, se perd sur les routes et dans les draps avec daniil, parcourt des milles sans se poser de questions pour ne pas réfléchir.
et pourtant prend un temps d'arrêt et dit non, va contre sa nature, face à l'androïde. il le force à cesser son pas et attendre sans savoir ce qu'il attend réellement. il le force à l'étudier des yeux trop longtemps et voir tout ce qu'il est d'artificiel et surtout, de chercher tout ce qui se cache derrière la carcasse. il cherche au travers des 1 et des 0 dans les données qui le composent et ne trouve pas, cherche dans ses yeux mais ne voit que l'éclat de ses circuits et creuse, car il sait, sent, et ne comprend pas. il dévisage le corps parfait, dessiné par des mains qui l'ont voulus parfaits, et fronce des sourcils pour essayer de trouver des imperfections. les noeuds dans ses cheveux l'attendrissent. le vide dans son visage lui envoie le coeur dans le néant. chaque anomalie le trouble et jacò reste un peu plus attentif à chaque fois.
mais plus que le corps, il y a les mots. les mots et tout ce qui se passe dans l'esprit robotique de l'autre. des choses qui lui donnent envie de rire fort mais de pleurer aussi fort et de le serrer dans ses bras jusqu'au levé du matin, sans savoir si le geste est pour le cyborg ou pour lui même.
jacò ne le comprend pas, comme il ne comprend pas son propre coeur et ses propres envies, quand il est là. il sent sa propre fascination et les élans de souffle frais qui le prennent par les tripes quand il ose penser à lui, écrire à propos de lui, et préfère détourner les yeux que de trop s'attarder. mais jacò ne se contrôle pas, il ne sait pas comment, alors il a déjà les doigts dans ses cheveux après peu de temps et il a déjà le plan de s'attarder sur sa crinière.
il suffit de quelques mots pour le faire cesser. pour stopper le battement de son coeur et lui donner envie de vomir. jacò ne dit pas non lorsqu'on lui offre des caresses. jacò a besoin de tendresse. mais avec l'androïde, il le dévisage en silence, choqué par les mots, dérangé par ce qu'ils cachent. dis pas ça, mon gars. je veux pas de ça, kitten. pas comme ça, en tous cas. mais ça, jacò le garde pour lui. le soupir reste pris dans les lippes et se remplace par un sourire un peu faux. l'autre se rend vers la chambre, la sienne. elle est fade. jacò n'y est pas souvent. il n'a pas souvent envie de s'y rendre. les murs sont encore gris et les couvertures sont ternes. il n'y a pas de décoration, encore moins de livres, de films, ou quoique ce soit. seul deux bureaux prennent place ; un pour ses vêtements et un autre qui sert de dépotoirs plus qu'autre chose. on y trouve les vêtements portés dans les jours passés et si on fouine dans les tiroirs, on peut y trouver les dernières chansons écrites. la dernière idée venue au cours de la nuit se trouve coincée entre une paire de chaussette et un slip sale. l'hispanique n'y pense pas réellement, l'oeil s'attardant un moment sur le torse de l'androide, sur la courbe de son dos, de ses épaules. il se demande si les poils sur son torse ont toujours été là ou s'il les a ajouté en même temps que sa crinière. les lèvres se pincent et il oublie l'envie d'y glisser ses doigts mais préfère s'asseoir derrière lui, une jambe sous ses fesses, pour s'occuper de sa crinière. le toucher paraît réel. il se demande si l'androide le ressent. il se demande tout ce qu'il peut ressentir. une tresse ? mais oui. easy. normal, française ? une queue de poisson peut-être ? vous avez ça, ici ? il défait avec douceur les noeuds qu'il trouve et réfléchit, sourcils froncés, concentré. non mais parce que sur sigan les poissons ça existe pas. enfin sauf en androide, comme toi. pas que tu devrais pas exister, hein. t'es genre un miracle de sigan. il dégage les dernières nuisances de la crinière et y glisse ses doigts, doucement, pour le plaisir simple. toto, mange pas le peigne posé sur le sol, appuyé sur la pointe de ses pieds, toto lui adresse un regard scandalisé ainsi qu'un grognement et balance ses bras dans les airs, sourcils froncés, avant d'aller s'asseoir dans le coin de la pièce. jacò sourit tendrement malgré lui. et c'est quel genre de défaillance, sinon ? les doigts commencent la tresse délicatement. quelque part, dans l'air, une odeur de parfum. elle est fausse. tout est faux, ici. même l'androide l'est. il lui semble pourtant vrai. mais l'hispanique aussi est faux. il est mort depuis 2009. sa vie est fausse comme le temps à son bras et il ne devrait pas exister dans ce monde. une qui t'empêche de me dire ton prénom, peut-être ?
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Jacó ne veut pas de ça. Il ne veut pas de son corps de cette manière, il le lui dit. Chaque fois de Mew émet cette hypothèse, parce que s'en est une qu'il envisage naturellement, il essaye. Il se dit qu'un jour sans doute, il arrêtera de maintenant ses bons princips. Ce n'est pas une honte, il ne le vit pas comme tel. C'est un service qu'il rend, comme un autre. Puisque ici, dans cette vie, tout se monnaye d'une manière ou d'une autre. ( Et si lui a envie de Jacó alors ? Ce n'est pas vraiment le sujet). Peut-être que Mew n'est pas vraiment désirable ou qu'être une machine dégoutte le plus grand. Il n'est pas comme les autres, ceux qu'il fréquentent, qui l'admirent vraiment. Mew est un fan parmis d'autres, qui aime l'écouter chanter et parler, mais surtout qui aime l'écouter pour tout ce qu'il a d'humain. La personne et non la star. Tellement plus qu'un simple objet de scandales. Les autres artistes savent trouver les mots qui conviennent, ils savent être professionnel et impersonnel. Ce n'est pas le cas de Mew, caché derrière son masque. Il peut le comprendre, il n'a pas choisi d'être admiré par une machine. Ils n'appartiennent pas au même monde. Lui n'a pas un vrai coeur, il n'est pas totalement vrai. Il est le produit de Sigan. Il n'a pas de maman, ni de papa, ni de famille. Il est unique en son genre, mais basé sur un modèle prédéfini. Il est ce qu'on a voulu qu'il soit. Avant, ce n'était pas quelque chose qui l'attristait. Il n'avait assez de ça. C'est déjà bien d'exister, d'être vivant, d'avoir cette chance. Il n'est pas totalement malheureux. Cela pourrait être pire. Mais il se rend compte que cette nature est frein à beaucoup de choses.
Il ne pourra jamais vraiment dormir dans ses bras, il ne dort pas pour se reposer, il dort pour rêver et pour vivre des choses qui n'aurait jamais connu autrement. Jacó vieillira et lui aussi, mais son visage ne changera pas, il deviendra seulement plus rouillé et un jour, il ne s'allumera plus. Il n'aura plus de puce, il sera libre. Si seulement il pouvait la retirer et ne plus être si différent. Mew ne peut que l'écoute. Il parle des poissons comme-ci il y avait un endroit où ils sont réel. Où il existent vraiment, comme l'animal qui grignote X-Box. Un endroit avec de vrais chats, qui sait ? Mais, ça ne peut pas vraiment exister. Il n'y a que Sigan, sa paysage de néons, ses immenses buildings - est-ce que Jacó sait que c'est Mew qui permet au LED de toujours briller ? C'est une ville morte, transpirant la vie, qui ne s'arrête jamais. Mais elle est morte, parce que rien n'est authentique. Les gens ont vite fait de s'améliorer, de se rendre plus beaux, jusqu'à oublier leur visage d'avant. On lui propose souvent s'il veut changer d'apparence, quand il doit effectuer les grosses maintenances. Il y songe. Est-ce que Jacó le regarderait autrement si il était une fille ? Une vrai fille, ou un vrai garçon. Mais il n'est rien de tout cela. Il n'a pas grand chose à offrir. Si ce n'est d'éternelles questions. Mew soupire.
Pourquoi est-ce qu'il faut que tout soit si compliqué ? Il veut être stupide comme Roger et passe sa vie à bosser sur le même panneau électrique. Il n'est pas assez intelligent pour comprendre qu'on le désactive chaque jour pour que, justement, il y passe sa journée, sans se poser de questions. Mew l'a comprit. C'est pour ça qu'il a piraté certains systèmes de sécurité, pour qu'ils ne dysfonctionnent plus. Le patron fait exprès. Mew aurait préféré être un poisson. Bien sur qu'il n'y a pas de vrais poissons ici. Tu dis ça comme-ci tu en avais déjà rencontré de vrais. Tu es fou. Sa voix s'éteint doucement, au fur et à mesure qu'il passe ses doigts dans ses cheveux. Il se calme - pas les battements du palpitant artificiel. Mew a envie de pleurer parfois, tellement il voudrait qu'on lui apporte un peu de réconfort. Tu sais, ce n'est pas grave si tu penses le contraire. J'ai l'habitude. Il se roule en boule dans un coin de sa chambre et attend. Meeko sait faire preuve de détachement. Il sait que la haine qu'ont certaines personnes n'est pas dirigé uniquement envers lui, mais tout ce qu'il représente. Il comprend. L'homme n'a pas à se prendre pour dieu et créer la vie. C'est quelque chose, que de mettre au monde une toute nouvelle race, une toute nouvelle chose, mais que fait-on après ? Il se sont comme abandonné, livré à lui même. Et s'il en parle, on lui offrira simplement la possibilité d'être rebooté. Je ne suis pas une erreur. Les heures passent. Il pense qu'à chaque minute, quelqu'un meurt parce qu'il n'a plus assez de temps et il frisonne. Les hommes devraient s'occuper des uns et des autres, au lieu de s'amuser avec des machines. Mew fait volte face, le visage contrarié. Une main qui caresse la mâchoire de Jacó, interrogateur. Il sait qu'il n'y a pas besoin d'une telle proximité, mais il avait envie. Il voulait le toucher, pour voir si sa peau est douce.Il lui en veut de flirter. Mew ne sait pas exactement comment cela se passe, mais il le sent dans le l'intonation. Il reconnaît. Peut-être, que je n'arrive pas à dire ton prénom. Dans ses songes, il le prononce intimement. Comme-ci, c'était la seule chose qui comptait maintenant. Il a suffit qu'il le regarde une seule fois, une seule et unique fois, qu'il le regarde vraiment pour que le mal soit fait. Toi non plus, tu ne peux pas. Un prénom c'est intime. Un prénom et tout devient plus personnel. Le contact s'efface. Mew lui montre son dos à nouveau. Je ne m'y connais, fait moi une tresse normale. Ou ce que t veux. Il évite toujours la question.
Quelle défaillance ? Lui, bien évidemment. C'est Jacó la défaillance. Ces derniers temps, je pense souvent à la même chose. J'ai l'impression que c'est bloqué, que ça tourne en boucle comme un disque rayé. Ce n'est pas naturel. Il a fait ses recherches sur internet et il est tombé sur la pire des maladies. L'amour.
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jacò adore glisser ses doigts dans les longues chevelures ; c'est certainement la crinière d'ashley qu'il a vu en premier, avant d'apercevoir son minuscule visage d'ange. la plupart des femmes qui font parties de sa vie possède une longue chevelure ; à croire que c'est un critière important, pour l'hispanique. en réalité, jacò ne juge pas qu'une longue crinière est forcément féminin. il associe plutôt la chose à sa famille. il se rappelle, tandis que ses doigts tressent avec abilité, les requètes nombreuses de ses soeurs pour qu'il les aide à s'occuper de leur cheveux. il était doué, qu'elles disaient. il avait un talent exceptionnel. c'est quelque chose qui ne lui a jamais réellement plu, lorsqu'il était plus jeune. elles le prenaient en otage pour qu'il reste en leur compagnie le temps qu'elles se préparent et il devait s'occuper de leurs cheveux et parfois de leurs ongles, tout dépend leur envie du moment. il voyait la chose comme un fardeau plus qu'autre chose. puis, francesca est apparu. francesca et ses yeux trop grands, son corps qui a mis du temps à grandir et surtout, sa manie délicate à le suivre un peu partout, dans la demeure des veloso. les jumeaux étaient comme son sombre. francesca à toujours marché sur ses talons, romeo a sauté sur son dos pour y grimper et à vouloir jouer aux guerriers. il est étrange d'imaginer une francesca délicate, même lorsque les années se sont écoulées depuis la dernière fois qu'il a vu son visage ; mais elle l'était, gamine. autant elle était fière en devenant une jeune adulte, autant elle regardait ses soeurs avec envie mais ne disait pas le moindre mot. il s'est surpris un jour à lui proposer une tresse. c'est à voir la lueur trop vive dans ses yeux et l'éclat de son sourire que jacò a souri pour l'une des premières fois en faisant une tresse et qu'il a réellement apprécié la chose.
qu'il l'apprécie encore, aujourd,hui.
certes, il y a un peu de tristesse dans son coeur, à l'instant. qu'importe s'il fait les cheveux de mavee et d'iliana, même d'aure à l'occasion, la tristesse ne s'évade pas complètement. il s'est trouvé une nouvelle famille sur sigan, mais celle d'altea n'a pas disparu. elle laisse un trou dans sa poitrine, un trou qui s'emplit de nostalgie et de tristesse, d'inquiètude permanante et de question, également. il a beaucoup de choses que jacò se contente de porter sur son coeur sans le moindre mot, se laissant dévorer lentement. il y a des gens, dans la vie, qui approvoise leur démon. d'autres qui les pleure, d'autres qui les fuit. jacò les nourrit sans réellement voir les dommages qu'ils peuvent lui faire. il glisse ses doigts dans leur pelage et reste pressé contre eux lorsqu'il est seul, et leur dit toutes ses peines, ses inquiètudes, et les bêtes se nourissent aux poids de faire du surpoids. jacò ne réalise pas réellement. ou plutôt, il ne peut s'empêcher de faire autrement.
à l'instant, il se contente de donner de petites miettes aux créatures sombres. ce n'est pas quelque chose d'énorme. il n'est pas au bord des larmes, ni même complètement triste. il se contente de porter une nostalgie à son coeur qui le rend un peu moins souriant certes, mais qui lui rappelle des souvenirs doux et heureux, qu'il apprécie. et puis, la chevelure de l'androide est douce entre ses doigts, et sa voix l'est tout autant, dans ses oreilles. elle porte quelque chose de rauque. un semblant d'accent, peut-être. jacò aime la différence, chez les gens. et l'androide l'est, différent. je suis fou ? surement, oui. il a un rire dans la voix qui s'élève. un peu de lueur dans les yeux. plus tard, il repassera le moment dans son esprit au point d'en avoir le tourni. il s'insultera en se traitant de fou. mais pour l'heure, jacò en rit.
la crinière est presque absente de noeud - enfin - lorsque l'androide se tourne brusquement et pose ses doigts - chauds. comment peuvent-ils être chauds ? - contre sa machoire. il sent contre son visage quelque chose qui pourrait être un souffle mais peut-être est-ce seulement l'air qui passe dans le système d'aération de l'appartement, car l'autre ne respire pas. quoi ? il ne comprend pas, d'abord. jacò est stupide après tout, selon certaines personnes. les sourcils se froncent de manière comiques et il cherche à comprendre et lorsqu'un semblant de quelque chose est réalisé, l'androide ne le regarde plus.
l'hispanique, lui, le regarde. un peu trop, peut-être. ok, comme tu veux. deux tresses normales, alors. comme lily la tigresse. il essaie de ne pas s'attarder sur ce qu'il a compris. sur ce qu'il pense avoir compris, du moins. parce que c'est de l'espoir. parce que c'est du danger, aussi. jacò n'a pas réellement envie de le toucher. de le voir comme ça. de savoir qu'il pourrait, peut-être, poser ses doigts sur lui. il sait que l'androide est un danger. il le sait depuis des mois, déjà. il suffit de voir, sur le bureau, les paroles qu'il a écrit à son sujet. depuis combien de temps n'avait-il pas écrit, avant cela ? et les mots sont venus. les mots sont là. les mots, il peut les lire dans les yeux de l'androide. il suffirait seulement qu'il le regarde une bonne fois pour toute. mais l'altéan ne lui demande pas, ne lui demande rien. il se contente de tresser la crinière, lentement, un côté à la fois. de pincer ses lèvres, également, lorsqu'il parle de sa défaillance. une donnée qui reste dans l'actualité plutôt que d'aller dans le disque dur ? comme une chanson qui reste prise dans la tête ? ça va, y'a plus terrible quand même. sauf si c'est l'cas ? il finit la première tresse et commence la seconde. j'peux regarder dans tes circuits pour l'effacer, si ça chie trop ta cervelle, kitten. il n'a jamais expliqué à l'androide comment il regarde dans ses circuits. l'autre n'a jamais demandé à savoir, non plus. de toute manière, il ne le croirait pas. comme il ne croit pas aux poissons. d'où j'viens, les poissons sont encore là, t'sais. toto vient d'là aussi. tu l'sais qu'il est vivant, hein ? 'fin. t'es vivant aussi, mes yeux. t'as plus de cervelle que moi et la plupart des gens, surement. et ceux qui disent le contraire, j'sais pas. laisse les parler. ils sont juste jaloux. les tresses sont finies. l'hispanique laisse ses doigts glissés contre, remonter contre la nuque qu'il effleure, brièvement, allant vers l'oreille gauche puis, presque timidement, effleuré la puce contre la tempe. il dévisage du côté, du mieux qu'il peut, le visage de l'autre. et si ... il fronce des sourcils, s'étonne à hésiter avant d'aborder un masque de confiance qu'il accentue d'un sourire charmeur. et si j't'appelais par mon nom, et tu m'appelais par le tien. t'en penses quoi ? il l'aurait, comme ça, son prénom.
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Il a beau déborder de vie, irradier tel un soleil et avoir la langue bien pendue, pourtant, Jacó est d'un calme qui apaise l'androïde. Ce serait facile de se moquer de lui, Mew l'admet, il lui trouve des qualités là où tout le monde cherche ses défauts. Les hommes entre eux aiment hercher leurs défauts, mais Mew voit les choses d'un oeil différent. Neutre et détaché. Les choses ne sont pas aussi binaires, contrairement à ce qu'on pourrait penser. Il est le mieux placé pour se persuader du contraire, mais Meeko est lucide. Les défauts, ce sont souvent les plus grandes qualités qui se retrouvent exacerbées par les émotions. Les humains réagissent toujours en fonction de ce qu'ils ressentent, même les plus froids d'entre eux. Leurs pensées, leurs actes, leurs choix, sont uniquement dictés pas ce qui se passe au sein de leur coeur. Il bat si fort. Mew a envie de s'allonger et poser son oreille contre la poitrine de Jacó pour l'entendre. Il a envie d'entendre le tambour de guerre de ses émotions, d'entendre les doutes du garçon et aussi ses certitudes. C'est un autre langage, dans lequel on ne parle pas avec la langue. Mais avec des gestes. Avec des regards. Mew n'est pas sensé maîtrise ce langage, il le sait, s'en approcher même. Mais c'est attirant, c'est une flamme dans l'obscurité et lui y est attiré. Jacó est peut-être fou lui, mais Mew a un problème plus important, il est fou de lui. Ce n'est pas dans sa nature. La seule chose qui doit occuper ses pensées, sont les installations électriques du Led Entertainement. Mais il arrive parfois des courts-circuits.
Et il en a un dérivé pour lui.
Il écoute, analyse, boit ses paroles. Il s'imagine garder les tresses un moment et aller travailler avec. Se regarder dans le miroir pour le montrer aux anomalies de son IA et demande leur opinion. Il s'aime comme ça, son apparence lui plaît pour la première fois, réellement. Il a l'impression qu'elle lui correspond, même s'il ne sait pas à quoi exactement. Il veut qu'on lui  demande avec intérêt qui s'en est occupé et il pourra dire : Jacó, Sol Veloso. (Je connais un homme puissant et reconnu, un homme important.) Il a envie qu'on le respecte pour être la pièce rapportée de quelqu'un d'autre même si ce n'est pas aussi flatteur. Que son patron hésite avant de le frapper, qu'on le craigne sur le ring car il est l'androïde de Veloso. Même si Jacó n'aime pas ce qu'il fait, fronce les sourcils, fait la moue quand il revient cassé. On n'osera pas lui faire du mal, parce que ce serait blesser quelqu'un qui ne peut pas l'être. Alors oui l'idée est bloquée dans sa tête, elle tourne en rond, encore et encore. Il veut que Veloso continue de le regarder de cette manière, avec laquelle il se sent vivant. Il veut pouvoir s'introduire encore et encore dans son intimité, dans ses draps et connaître la créature, comme une bête sauvage qu'il voudrait absolument domestiquer. Pas pour le mettre en cage, mais pour toujours pouvoir le regarder.
Il aime cette vie, il peut s'en satisfaire. Il peut être une ombre. Il peut n'être rien. Mais il ne faudrait pas lui demander de renoncer définitivement. Parce qu'il refuserait et se ferait rogue pour la peine. Il attend sagement que Jacó ait terminé pour secouer la tête et faire danser les tresses.
Altéa n'existe pas, mais Jacó ne le sait pas. Enfin, c'est étrange. Parce que c'est vrai que son compteur est mal fichu, qu'il a ramené des choses qui ne devraient pas exister ici. Parce qu'ici tout est en acier. C'est une fatalité. Mew ne sait pas exactement à quoi tout cela est dû. Il sait juste que les vrais animaux ne sont plus de la partie, ici. Ce que tu dis est fou. Je me répète. C'est difficile à croire, que tu viens d'ailleurs. Il vient d'une autre planète. Peut-être que Jacó pourra l’emmener là bas. Qu'il pourra...La vie doit être meilleure là bas, dans ton monde. Mais les choses comme moi ça n'existe pas, n'est-ce pas ? Il lui fait face à nouveau, penche la tête sur le coté, interrogateur. Il est terriblement conscient de sa fragilité. Avec une certaine froideur. Il l'énonce comme le fait qu'elle est, cette réalité. C'est ainsi. Pourquoi tu restes ici ? Si ailleurs, il y a toutes ces choses. Ce doit être fantastique pourtant, non ? Ses yeux se baisses et plutôt de fixer sol ou plafond, ils s'arrêtent sur les genoux de Jacó.  
Il hausse les épaules. Il ne sait pas s'il veut oublier toutes ces choses. C'est quelqu'un. Je pense souvent à quelqu'un. L'idée de Jacó est étrange, il s'y prête cependant. Il ferait même des choses qui ne lui plaisent pas, parce que c'est pour lui et que si c'est lui alors ça lui plaît. Il est de ces choses qui ne le rendent pas affreusement insensible, lui qui d'habitude ne ressent rien de particulier, autre que les interférences. Des émotions intrusives. Tu en penses quoi, Mew ? Mew. Il préfère Mew comme prénom. Parce que Mew lui appartient, qu'il est Mew. Pas Meeko. Babylone n'est pas Loni ou Babby, elle sera toujours Babylone pour être. Et comme elle lui a raconté, c'est pareil pour Cléo et Cloé.
C'est comme ça que ça commence. La défaillance.
Il aime Kitten aussi.
Mais le sourire est placardé sur ses lèvres, en parlant de la personne. Je pense tous les jours à lui, quand je ne devrai pas y penser. Tu sais ce que c'est ?
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il y a cette voix, dans sa tête. elle est sienne. il est étrange d'entendre le son de sa propre voix et de l'associer à sa personne, mais à force de chanter et d'être connu - plus ou moins - jacò sait comment sonne sa voix. mais il sait depuis plus loin que cela, en réalité. parce que sa voix, elle résonne dans ses pensées depuis des années. elle tourne en boucle des paroles qui ne sont pas douces et des pensées qui ne sont pas forcément délicates. elle porte des couteaux qui lui lacèrent le coeur et les blessures ne sont fait qu'à lui-même. il se brûle sans sourciller et sans suspendre son geste, commençant toujours lorsque les événements lui apportent une solitude qui lui permet de réfléchir un peu trop, certainement. on dit que les gens avec les plus beau sourire sont ceux qui possèdent le plus de peines. peut-être est-ce le cas. car si jacò est aimé par plusieurs perosnnes, il ne s'aime pas particulièrement. il y a une chose, dans sa tête. il lui a lui-même, dans son esprit. il est son propre ennemi. mais l'hispanique ne l'avoue certainement pas et vit avec la chose, simplement. il conitnue d'avancer et se déteste la nuit pour sourire le jour ou même la nuit, lorsque de l'intérieur, il pleure sans le moindre bruit. mais il ne permet pas aux autres. il ne permet pas aux autres de faire la même chose, étrangement. il y a quelque chose dans la tristesse des autres, dans la haine qu'ils peuvent vouer à l'être qu'ils sont, qui lui brisent le coeur. car jacò aime fort, trop fort, peut-être. jacò s'attache des différences des autres et ne comprend pas, un moment, quand les différences sont des problèmes, pour les autres. il ne comprend pas pourquoi ils détestent tout ce qu'il aime, en eux. peut-être de la même manière que les gens ne comprendraient pas pourquoi il se déteste autant, au final, à l'intérieur. mais ça, c'est une toute autre histoire. car l'hypocrisie est reine, après tout, chez le veloso. le sourire cache des choses qui ne sont pas encore découvertes et qui resteront cachées. il s'accroche à ses démons tout en les chassant et dévisage les gens lorsqu'il voit leurs propres bêtes,
il ne pourrait dire si ce sont les mots de l'androide ou alors son expression presque vide qui lui brise le coeur, à cet instant. jacò cligne des yeux à quelque reprise, le souffle un peu capturé entre ses lippes, incapable de lui répondre quelque chose, sur le moment. pourtant, les mots sont normalement nombreuses, entre ses lèvres. on lui dit souvent qu'il parle énormément, une autre manière, plus polie, de dire trop.
mew.
il s'appelle mew.
jacò est mew et mew est jacò.
les mots s'évadent un peu plus entre les lippes et les doigts quittent les cheveux pour de bon, sans se rendre compte qu'ils y sont retournés. la curiosité est encore plus présente, étrangement. il aimerait lui poser des questions. trouver les mots. mais mew lui donne les mots pour les chansons et ne lui donne pas ceux pour faire la conversation. il ne pense pas passer pour stupide, sur le fait, habituellement. mais face à l'androide, il lui semble qu'il pourrait l'être à tout moment et il n'ose pas réellement dire quoique ce soit.
ça met un sourire léger sur ses lèvres, ce sentiment. ça lui donne l'impression de ne pas être tout à fait lui-même et en même temps, de l'être totalement. de planer entre le masque constant et la réalité. entre le up et le down, dans un milieu qui pourrait presque être la normalité. mais l'altéan ne sait pas réellement être normal, il ne sait être que lui-même, et cela, c'est dans un extrême comme un autre.
alors, un simple sourire fleurit sur ses lèvres, certainement trop doux et trop charmeur à la fois, tanguant entre les deux de manière étrange, tandis que jacò appuie son coude contre l'une de ses cuisses et son visage contre la paume de sa main pour observer celui qui se nomme jaco, présentement. il y a toutes ces choses, peut-être. elles me manquent avec le temps mais avec l'amour vient le manque. c'est quelque chose que ma mère disait. si quelque chose ou quelqu'un ne te manque pas , s'il n'est pas aussi présent dans tes pensées que dans ta vie, alors l'amour n'est pas réel. il laisse sa tête couler sur le côté, légèrement. il laisse ses yeux planer contre les traits de mew, contre son visage et surtout, les détails minimes comme ceux de ses tâches de rousseurs. il rêve tellement de les compter. de sortir un crayon pour travers des constellations et puis, chercher si elles existent ici également. luna lui parlait des étoiles. luna lui a appris des choses qu'il ne voulait pas savoir et qui, aujourd'hui, sont jugés à jamais dans son esprit. il tend les doigts sans la moindre gêne et replace une mèche déjà rebelle derrière l'oreille de mew, doucement. peut-être que c'est ça, ta défaillance. l'amour. la meilleure et la pire de toute. le sourire fleurit un peu plus fort, sur les lippes. l'éclat dans les iris de veloso est plus brillant que celui des néons, à l'extérieur. au coin de ses yeux, les pattes d'oie se dessinent, éternelles. you look beautiful.. altéan me manque mais sigan possède ses beautés également. même si, tu l'sais, j'te considère pas comme un objet, mew, et tu devrais pas non plus. . après tout, l'un comme l'autre, ils ne devraient pas exister dans ce monde. ils n'y sont pas nés comme les autres. et pourtant, ils y sont. dans sa propre beauté, jaco apporte un peu de fraîcheur au moment avec un rot presque discret qu'il camoufle à peine, une grimace comique sur ses lippes, une seconde. pardon et surtout, un rire qui s'élève, un peu trop léger, la main dans les cheveux, les pattes d'oie encore là.
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Les gens s'accrochent beaucoup trop à l'amour pour vivre. Sans s'en rendre compte, parce que l'amour pour un autre, n'est pas bien différent de l'amour que l'on peut éprouver pour soit-même. C'est comme-ci le monde entier n'était qu'un tout, un coeur palpitant, et tous les coeurs battent à l'unisson pour la même chose. Ce doit être immense de ressentir de l'amour. Mew se demande ce que c'est, au delà des signes physiques qu'il pense être capable de reconnaître. Pourtant, il sait que l'on peut embrasser sans aimer, que l'on peut passer une nuit sans partager de sentiments. L'androïde se sent perdu au milieu de ce tumultes d'émotions, de toutes ces nuances qu'il ne peut pas discerner. Ou commence t-il alors ? Ou l'amour s'arrête t-il ? Il n'est pas certain qu'une chose comme lui est réellement capable de ressentir ce genre d'émotion. Mais même si elle n'est pas brute, il y a bien des choses qui ne trompent pas. Quand il écoute les chansons de Jaco et qu'il voudrait que certaines paroles lui soient destinées. Il ferme les yeux et l'imagine lui dire de belle choses. Il attend beaucoup trop des autres et pourtant, il fait croire qu'il n'en a pas grand chose à faire. Comme on ne lui dit jamais vraiment, de manière détournée ou parce qu'il faut le faire. Le Boss se force parce que c'est plus poli et Loni ne sait pas forcément ce qu'elle pense. Les gens sont trop compliqués, on ne sait jamais s'ils sont sincères ou s'ils veulent juste s'en débarrasser le plus rapidement possible. Comme ceux qui hochent la tête en silence, parce qu'il ne veulent pas en parler. Mew ne sait pas ce que ça fait d'entendre "je t'aime", de se le prendre en pleine face. Dans les films, certains se mettent à pleurer. Est-ce que ça fait mal ? De dire je t'aime ? Parfois, certaines personnes l'utilisent sans parler ce cet amour là. Alors, il espère ne jamais l'entendre, pour ne pas s'infliger la peine que ce ne soit pas le bon. Pour ne pas pleurer lui aussi. De toute façon, il ne sait pas s'il est capable de pleurer.
Il ne sait pas quoi lui dire, s'il doit lui dire que c'est à lui qu'il pense. Il y a comme une colère sourde. Pourquoi est-ce que Jacó lui fait ça ? Il y a déjà assez d'étrangers dans sa tête, lui même ne sait pas ce qu'il est,si c'est normal d'exister. Il pourrait disparaître à la prochaine mise à jour et retourner travailler sans jamais savoir qu'il y avait quelqu'un dans sa vie. Quelqu'un vers qui il est capable d'aller sans avoir rien à dire. Juste par envie d'une présence. Juste pour l'entendre lui dire qu'il est beau et ne pas le croire sur parole. Tu le dis à tout le monde, qu'il est beau. Et puis, Ashley doit être plus belle que lui. Pourquoi essayer. Il devrait rester dans son monde et essayer de trouver un peu de réconfort auprès de son "âme soeur". Il ne devrait pas mélanger ce qui ne doit pas se mélanger. Il n'est même pas vivant. Il a envie de pleurer. peut-être que c'est ça, ta défaillance. l'amour. Pourquoi lui ? Ce n'est pas juste. Mew n'a jamais demandé à être quelqu'un. Il préfère son travail, il préfère la solitude. Il devrait partir. L'androïde renifle de mépris et se relève soudainement, décidé à s'enfuir. Cette conversation l'énerve, il n'aime pas la tournure que ça prend. Il est encore colère contre lui. C'est de sa faute, à l'humain, s'il est comme ça. Il a du bidouiller un circuit de trop, mettre ses mains où il n'aurait pas du. Et c'est mal, c'est mal et méchant de faire ça à quelqu'un. De le faire aimer quelqu'un d'autre. De le faire aimer tout court, alors qu'il n'est pas prêt. Mew ne veut pas voir l'évidence, il refuse de se laisser berner aussi facilement par des beaux yeux ou un corps attirant. Pas un rire qui résonne comme le paradis. Il pourrait rester ici, à simplement l'écouter. Il veut enregistrer son rire et en faire une chanson. Les petits poings du minus se ferment et soudainement il bouscule Jaco pour l'allonger sur le lit, en frappant frénétiquement son torse pour le faire taire. Il n'y a pas de violence dans les gestes, il n'a pas envie de lui faire mal. Il se débat seulement, comme une petite créature. Il ne l'aime pas. Il le déteste. Arrête de rire ! C'est pas drôle ! Tu crois que ça m'amuse moi ?! La gorge se sert comme de la tristesse. Il a ses mains sur ses épaules et ses yeux dans ses yeux. Autant de sentiments contradictoires dans la poitrine qui éclosent douloureusement. Arrête ça tout de suite ! Sort de ma tête ! Parce que c'est lui. C'est à lui qu'il pense tout le temps. Arrête... tu ne sais rien de ce que je suis et de pourquoi j'ai été fait. Tu ne peux pas comprendre toi... Le corps s'écrase contre le sien, la tête contre la poitrine qui écoute son coeur. Les doigts s'accrochent au tissu de ses vêtements avec force, alors que lui tremble dévêtu. Mais au moins, il y a la chaleur de Jaco. Sans doute pour la dernière fois, après ce qu'il a dit.
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