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 really wanna play ? ft. dakebabe3

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Dak entra en trombe dans le garage. Il n’était pas beaucoup venu ici en réalité. Les activités qui liaient bebe et zoe n’intéressaient pas le nulls. Plus il se tenait loin de ce bouffon mieux le gosse se sentait. Mais là c’était une situation d’urgence. La raison ? dak avait déconné et byrne s’était fâché. Le sujet ? le père biologique du blond. Bowers avait du mal à saisir la situation, son mec et son ami d’enfance ne lui avait jamais révélé l’identité de son vrai paternel et c’était pourtant dak qui devait réparer les pots cassés ? ce n’était tout de même pas de sa faute si bobby était un nullos avec des chemises de mauvais goût non ? will était un papa plus classe, plus charismatique et plus dangereux. Roberto n’avait aucune crédibilité, même s’il s’occupait bien des filles. Alors ouais, dak n’avait pas eu la langue dans sa poche, mais c’est dak, il ne fallait pas s’étonner ; surtout venant de bebe. Ok le brun était beaucoup attaché à lui, mais il n’allait nullement s’arrêter de dire ce qu’il pensait pour ses beaux yeux. Pourtant il était bien là, aux portes du garage qui puait le chaud, pour régler ses histoires avec la victime. Impossible pour lui de rester en place et d’attendre jusqu’à ce soir pour discuter de ça. Trop d’informations étaient venues dans sa tête, et puis il fallait également rappeler que dak avait une dette envers bebe.

La porte en ferraille claqua dans un vrombissement infernal. On entendit railler, et on entendit surtout gueuler. « - bebe ! ». le géant s’avança entre les voitures, ignorant les personnes qui se trouvaient dans la même salle que lui, et qui le fixaient d’un air ahuri. Ouais. byrne était avec des clients. Quel dommage. Il s’avança vers cette tête dorée avec un mélange d’envie de le frapper et de l’embrasser cognant dans son cerveau. Mais quel petit con. Dak arriva finalement derrière lui, s’emparant méchamment de son poignet avant de toiser la clientèle du regard. « - scusez moi messieurs dame, mais je dois régler un truc avec ce petit oiseau. »

Les voilà maintenant, enfermé dans un hublot pour laver leur linge sale (en public).
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y'a une tristesse dans le regard qui le rend plus attendrissant ; quelque chose qui capte l'oeil de la cliente, une femme dans la quarantaine possédant une vieille moto qu'elle veut faire réparer pour son fils, et qui cherche peut-être à vouloir jouer à la mère, d'une certaine manière, à voir cette manière qu'elle a de poser sa main contre son bras et de lui sourire doucement, compatissante. bebe, il essaie de regarder un sourire poli sur ses lèvres et d'être gentil avec elle, surtout, de bien l'appeler madame et de lui expliquer ce qu'il doit faire comme réparation pour qu'elle puisse comprendre, mais y'a une partie de son cerveau qui pense à dakota, à bobby et aussi, à cause de la femme, à sa maman. sa maman qui est partie depuis longtemps et qui n'est pas revenue, depuis le temps. il pense au fait d'avoir deux papa qui ne sont pas ensemble, un trop aimer par les gens mais qui ne l'aiment pas et un autre qui fait grimacer la plupart de la population mais qui l'aime fort, sans le moindre doute, ça bebe le fait, parfaitement. et ça fait mal, du coup, de savoir que y'a beaucoup de chance que dakota, il l'aime pas, ce papa là. parce que bebe, il a toujours voulu un papa comme ça. un papa qui l'aime fort, peut-être trop, à être étouffer. il se souvient que le brun il disait souvent que polly l'étouffait, quand ils étaient plus jeunes, et il a toujours voulu ça, parce que à la maison, will le regardait même pas, même quand il passait deux heures dans la cuisine à essayer de lui faire le repas. et bobby, il s'extase devant n'importe quelle merde que bebe lui envoie depuis des semaines. bobby, il a peut-être du reste de sang sous les doigts, mais il possède les plus belles chemises du monde - et même qu'il en a offerte une à bebe, beaucoup trop grande, mais superbe - et il aime la même nourriture que lui ; le fastfood. même son barbecue est bon, parce qu'il l'a fait que pour bebe, y'a une semaine. alors même s'il était brûlé, il était bon, son barbecue, parce que bobby, il avait fait imprimer cette photo un peu nulle de lui gamin dans une boite de céréale et il l'avait mis quelque part dans son bateau. y'avait des pixels énormes, mais bebe, il est resté figé, devant la photographie, et il a pincé ses lèvres forts, pour ne pas pleurer. c'est étrange les moments qui mettent des énormes sourires sur la gueule comme des larmes dans les yeux.
et puis y'a dakota, maintenant, qui aime pas ce papa là, et bebe, du coup, il se sent mal de l'apprécier, ce papa là. parce que bebe, même s'il a le sourire, le coeur grand et tout un tas de choses, aussi, il a besoin de validation et ça lui fait mal au coeur, à l'âme aussi, lorsqu'il fait une chose qui plait pas à une personne qui compte, pour lui. avec dakota, ils s'embrassent depuis quelques semaines, et plus encore, et à chaque jour, y'a le bonheur qui grandit dans son coeur comme l'anxiété dans son bide et c'est l'enfer. il a peur de faire un faux pas.
est-ce qu'il a fait un faux pas ? est-ce qu'il devrait lui dire que en fait, bobby, il est nul comme papa ? même si c'est faux ? est-ce qu'il est prêt à arrêter de parler à bobby juste pour parler à dakota ? il pince ses lèvres, bebe, et baisse son regard brièvement vers son téléphone pour voir si le brun a répondu quoique ce soit quand la porte s'ouvre fort et qu'une voix claque son prénom. le coeur s'arrête et il lève les yeux pour apercevoir dakota, juste là.
il était pas prêt pour ça. ça le rend encore plus triste, plus mal, en dedans. envers la situation mais envers la cliente aussi ; elle a rien demandé de tout ça. dakota c'est pas - mais le brun s'empare déjà de son poignet et becan grimace, fort. il faut une expiration et beaucoup de force pour ramener son autre main au niveau de l'emprise pour faire laver sa prise au brun une fois rendu dans une pièce à part. bebe grince entre ses dents. tu peux pas débarquer ici comme ça, je suis avec une cliente, ota la voix essaie d'être autoritaire mais elle est un peu brisée par le noeud qu'il porte à la gorge depuis les derniers messages échangés. s'il le regarde dans les yeux, le contact est bref à chaque fois, rapidement détourné. il passe une main dans ses cheveux, et pince ses lèvres, avant de ramener ses bras contre lui, peu à l'aise. je devrais vraiment y retourner. mon père est déjà pas heureux que je fasse peu d'heures. si je commence à poser problèmes en plus ... il se mord les lèvres, tait le reste. will ne l'aime déjà pas comme fils, il ne faudrait pas qu'il le déteste également comme employé.
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Il y avait quelque chose dans l’expression faciale de bebe qui rendait complètement fou dakota. Il ne savait pas s’il s’agissait de son regard fuyard quand il avait peur de se faire engueuler ou d’assumer quelque chose, ou si c’était dans cette bouche, qui était capable de sortir mille conneries à la seconde. Non, décidément, dak n’arrivait pas à mettre la main sur cet élément déclencheur de sa colère. Mais était-il seulement en colère ? ou n’était-ce que son état naturel lorsqu’il était contrarié ? impossible de vraiment savoir. Ce dont le gamin était certain, c’était que son esprit n’avait jamais été au plus perturbé depuis qu’il fréquentait plus intimement bebe. Ses doutes s’étaient épaissis, et ses pensées avaient appris à se centrer sur une seule personne. Et quelle personne… mais pour rien au monde il ne changerait sa situation.
Dak n’arrivait pas à saisir ce pourquoi il avait interrompu becan en plein dans son travail. Oh si. Ce dernier s’était fâché parce que bowers avait affirmé que son père biologique était un nullos. Pour dire vrai, le gamin ne voyait absolument pas où était le problème. Mais voilà, bebe avait décrété qu’il y en avait un, et qu’il était d’état.

Ils étaient tous les deux, enfermés dans cette salle ridicule, certainement très mal insonorisée. Et dak, qui par téléphone n’était à l’origine pas énervé, sentait ses nerfs peu à peu le lâcher pour finalement dire merde à son sang-froid, déjà de base, fragile. Les grondements de sa gorge étaient de plus en plus rauques et son regard, semblait défier le monde entier. Il fixait bebe, la distance entre eux s’évaporant au fur et à mesure que bowers terminait ses grandes enjambées. Il rit jaune. « - mais quel père becan ? celui que je croyais être le seul, l’unique ou celui que tu me caches depuis je ne sais combien de temps ? » il croisa les bras, comme pour affirmer sa supériorité « - ne fais pas ton petit enfant vexé et blessé. Ce n’est pas un drame d’avoir un second père avec des goûts aussi mauvais. » il arqua un sourcil « - pourquoi tu dramatises tout hein ? alors que c’est moi qui devrais être en train de te faire la gueule pour m’avoir caché ça. » ; « non mais dans quel monde tu vis byrne ?! » dak poussa une chaise, se retrouvant alors face à face avec son alter ego, le bout du nez touchant presque le sien. « - on sort ensemble nan ? on est comme un couple (ces mots étaient durs pour lui), alors pourquoi j’ai l’impression que tu doutes de tout et tout le temps, ou que tu es triste pour un rien ? puis merde, combien de choses tu me caches encore ? » car oui, si dak était un con arrogant, on ne pouvait pas lui reprocher d’être un menteur ou un cachotier ; mais c’était certainement plus facile de se dévoiler quand on ne prenait rien au sérieux.

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il a le regard bas, bebe. il a le regard bas, la tête un peu baissée, un noeud dans les tripes et surtout, le corps tout petit, malgré sa grande taille. parce qu'il se sent mal, d'une certaine manière, pour quelque chose. il ne sait pas exactement quoi ; plusieurs choses, peut-être. il a peur de dakota qui n'aime pas bobby, il a peur que dakota se décide que, si bobby est naze, il l'est certainement aussi, et qu'il le laisse tomber pour cela. il a peur que sa petite crise l'ait énervé un peu trop et que dakota, il en a marre de lui, maintenant. c'est peut-être le cas. il a pas vraiment de patience, parfois, dakota. mais bebe, il lui en veut pas, pour ça. il sait que chez lui, tout se passe très vite. même les repas, à la table, tout le monde mange rapidement pour vite retourner chacun dans une pièce loin des autres et éviter les disputes à la table. c'est un peu violent, parfois, une assiette qui tombe au sol. une fois, bebe s'est coupé le pied avec un morceau de verre au sol. il l'a jamais dit ; il a pas osé, et puis, il aurait du regarder où il mettait les pieds. mais il a encore la cicatrice au millieu de son pied ; elle fait un peu un J, et bb y a ajouté avec de l'encre et une aiguille une autre moitié pour qu'ensemble, ils forment un coeur. il doit le refaire deux fois par année, parce que sous les pieds, la peau change souvent, mais ça le dérange pas.
mais il a pas d'importance, ce tatouage, pour le moment. bb, il a juste besoin de savoir ce qui se passe. il a juste besoin que dakota se fâche ou alors, le prenne dans ses bras. il a juste besoin qu'il lui dise les choses et qu'il essaie fort de rattraper ses erreurs. mais est-ce que ça se rattrape, un papa, comme erreur ? il sait pas. les lèvres se pincent un peu, le rire de dakota résonne, et bebe, il a un peu mal au ventre. il a faim, un peu, mais cette fois, dakota ne lui a pas ramené à manger. ota - qu'il tente, pour essayer de se défendre, mais dakota parle aussi fort que roy le fait, lorsqu'il est en colère, et le bruit de la chaise le fait se tendre entièrement. becan n'a pas peur des hurlements, normalement. il n'en a pas peur présentement ; dakota ne lui fera jamais peur. mais le ventre est tordu à l'idée de le perdre ou de faire la moindre erreur. au fond de lui, il sait qu'entre eux d'eux, c'est le brun le plus fragile, à l'instant, et qu'il pourrait le briser à tout moment. évidemment, personne ne pourrait voir la chose de la sorte, à part lui-même. mais bebe sait ; il connait dakota mieux qu'il se connait. dans la colère se cache la misère.
même la tête baissée, il peut regarder dakota dans les yeux, lorsqu'il colle son nez contre le sien. la pression dans ses entrailles se relâche quand les mots tombent. ou plutôt, un mot ; ensemble. dakota ne l'a jamais dit de vive voix. il l'a dit dans ses regards, dans ses gestes, mais jamais avec ses mots. je doute pas de tout, juste de moi. qu'il souffle, avec une grimace, en même temps que ses doigts prennent le t-shirt de dakota pour l'empêcher de s'éloigner. s'il a envie de passer ses bras autour de lui de manière possessive, il se retient fortement. je veux pas gâcher ça. toi et moi. on est pas comme un couple, non ? on est un couple. la tête qui se penche un peu, le sourire un peu timide, un peu désolé. il fait attention où il met les pieds, bebe. on est même marié. la langue qui passe contre ses lèvres et un soupir qui s'en évade. les doigts qui quittent le t-shirt pour encercler la taille, comme ses bras, pour le retenir contre soi. bebe qui pose son front contre le sien, dans un mouvement hésitant, comme s'il demandait la permission. je t'ai pas dit pour bobby parce que je voulais pas me faire d'espoir, ok ? je sais pas - je sais pas encore s'il veut vraiment de ça, tu comprends ? de moi. maman est partie et - et papa, 'fin. tu sais comment il est. t'entends tout ce qu'il dit sur moi. j'voulais pas me faire de faux espoirs sur bobby alors j'me suis dit que, si j'en parlais pas, j'allais pas avoir de faux espoirs. j'suis désolé, j'sais que c'est con. à pas en parler j'me disais que j'allais pas angoisser. . il pince ses lèvres et hausse des épaules, détourne brièvement le regard mais revient sur lui, toujours. j'sais pas dans quel monde j'vis mais j'm'en fous, si c'est le même que toi. . dans sa tête, la dernière phrase de bowers tourne en boucle, il y a une chose qu'il lui cache, véritablement. une chose qu'il n'a pas envie de lui dire, car il sait, quelque part, qu'il pourrait le perdre pour ça, s'il ne trouvait pas les bons mots, s'il ne disait pas ce qu'il faut. et bebe, il doute de ses mots, justement. il doute déjà que ses paroles seront bien comprises par dakota, alors aborder le sujet de sa marque ? il n'ose pas. il pince ses lèvres. il espère que dakota ne verra pas qu'il ne répond pas à cette question là. est-ce que t'es beaucoup triste ? parce qu'il sait, au fond, que sous les grognements, il y a un coeur blessé par les choses qui n'ont pas été dites.
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Si bebe doutait de lui-même, il était bien mal tombé sur dakota. Ce dernier n’étant pas très réputé pour son caractère conciliant et encourageant. Dak était en réalité plus un brouillard qu’une véritable lumière bien que byrne affirmait sans cesse le contraire. S’il disait vrai, il ne serait pas aussi perdu. Bowers n’aimait pas ça. Il n’avait pas envie de reproduire avec bebe ce qui s’était passé avec roy et polly. Non pas qu’il s’avouait capable de faire du mal au blond (même si parfois l’idée lui traversait l’esprit, mais il ne s’agissait que d’une forme d’expression de son attachement malsain), mais leur relation était totalement partie à la dérive et dakota avait toujours du mal à accepter encore aujourd’hui. Même quand ses darons couchaient ensemble, on pouvait les entendre crier d’une rage et d’un désespoir indescriptibles. Dakota se bouchait les oreilles à chaque fois, ou même sortait par la fenêtre supportant encore moins, à ce moment-là, de vivre sous le même toit que ces deux fous. Et pourtant, le gamin ne s’était jamais gêné à ramener on ne sait qui, dans sa chambre enfantine et dégueulasse rien que pour emmerder roy. Parce que polly elle s’en foutait. Elle préparait même un petit déjeuner le matin, et s’amusait à caresser les cheveux des quelques filles ou garçons qui avaient passé la porte. C’était bizarre. Si bizarre que personne ne revenait. Polly avait toujours espéré secrètement voir un jour descendre bebe de l’étage, le visage si expressif qu’elle aurait de suite compris que quelque chose se passait, sans que dak n’ait besoin de rien dire. dakota n’avait pas vraiment avoué à sa mère ce qui se passait entre les deux. La voir sourire lui foutait les jetons (et pourtant il en rêvait).

Ce n’était pas une bonne situation dans laquelle se retrouvait dak. Et d’ailleurs, il allait à nouveau ouvrir sa gueule quand bebe se décida enfin à lui répondre autant dans la gestuelle que dans les mots. Il n’en fallut pas vraiment plus pour que dakota relâche la pression, lui idiot qu’il était. Ses poings serrés se détendirent au fur et à mesure qu’il retraçait la pièce de ses yeux rapides, comme pour vérifier qu’il se trouvait bien dans la réalité. Ses mains attrapèrent mollement les poignets de bebe alors que leurs regards s’affrontèrent une énième fois. ses excuses étaient acceptables, bien que dak rechignait toujours à faire comprendre qu’il était désolé ou qu’il avait peut-être un peu exagéré. « - j’suis pas triste. » rétorqua-t-il immédiatement, prévisible comme il était. « - c’est juste que. Tu pourras pas m’empêcher de dire que robert est un naze. Même si je voulais faire un effort, j’pourrais pas. » ses yeux se baissèrent quelques instant. Cette qualification envers bobby était beaucoup plus affectueuse qu’il voulait bien le laisser croire. « - c’est toi. J’comprends pas. t’as un comportement de merde, tu l’as toujours su, et on s’est mis ensemble quand même, alors pourquoi d’un coup tu changes ? » ce que bowers essayait de dire si maladroitement, c’était qu’il était tombé « amoureux » de lui comme il a toujours été, et qu’il ne pourrait pas supporter le changement. Bebe devait rester comme il était : capricieux, tendre, chiant et aussi indomptable que l’océan. Pendant que dak était la vieille pieuvre coincée dans ses filets.

La querelle s’était dissipée, dakota hésita un instant à lui offrir un baiser avant de sortir de la pièce pour le laisser terminer sa journée en paix. Mais c’était trop facile, et au vue de sa position, bebe se sentant coupable, le vicelard n’allait certainement pas en rester là. « - bon prends tes affaires et tirons nous d’ici. » il ne lui demandait nullement son avis ; car bebe savait très bien comment son cher et tendre comptait terminer la journée et régler définitivement cette prise de tête. Le brun attrapa les clés du pickup de byrne et s’avança vers la porte avant de se retourner « - à moins que tu ne veuilles faire ça ici ? » lâcha d’un ton intéressé le gamin d’oriel, ne pouvant s’empêcher de fixer bebe avec une lueur étincelante dans le regard qui traduisait maladroitement l’attachement infâme et grandiose qu’il éprouvait à son égard. Il pourrait vous paraitre vulgaire, mais tous ses mots et tous ses gestes n’étaient que la traduction d’une attente dans l’ombre d’être enfin aimé de quelqu’un. et il comptait bien en profiter.
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bebe, il s'est mise une idée dans la tête, un mode de pensée, il y a des années. il s'est dit que, pour ne rien perdre, il ne fallait rien avoir. alors becan, il a fait son possible pour ne rien posséder, pour ne rien voir comme acquis, et du même fait, il s'est fait brume entre les doigts des autres. il ne les possède pas. ils ne le possèdent pas. c'est quelque chose qui marche bien. y'a forcément beaucoup de gens pour combler la solitude qu'il ressent un peu souvent mais il est pas seul, pas totalement, et il arrive à ne pas se sentir abandonné parce qu'il n'est pas toujours accompagné. sauf avec dakota. dakota qui a toujours été là et qui a toujours été plus que les mots peuvent dire et qui a toujours été spécial. dakota qui serre ses poignets de ses doigts pour le retenir, comme s'il avait peur que bebe parte, et qui le regarde dans les yeux avec une hésitation et une colère mais une peine aussi, et qui lui fait mal au ventre comme il lui fait du bien au coeur. qui lui apporte des rêves mais aussi des cauchemars et qui lui empêche d'avoir les deux pieds figés au sol, qu'importe si ses ailes sont mortes. la chute est imminente mais becan, il se dit que c'est pas grave, parfois, et qu'il aura juste à se relever. il s'imagine que dakota pourra l'aider à se remettre sur pied et le porter sur son dos, qu'importe si c'est comme un sac de patates et que c'est pas mignon.
il pince ses lèvres, un peu, mais offre un sourire léger, quand dakota dit ne pas être triste. y'a des choses qui se lisent dans ses yeux qui disent le contraire mais c'est peut-être de la peur ou autre chose. bebe préfère comprendre les sourires et encore là, il ne les comprend pas totalement. il se détourne du malheur des gens quand il ne peut pas régler les choses avec un sourire, un calin ou un désolé. y'a le coeur qui se tord un peu quand dakota traite encore son père de naze, quelque chose qui le blesse un peu trop, parce que bebe est puérile et qu'il prend toutes les insultes pour sa personne et qu'il se sent minable pour un rien, mais la suite des mots lui tord les entrailles autrement. il dévisage le brun, cherche à comprendre, mais le coeur est un peu trop enflé et bat un peu trop vite. ...tu m'aimes parce que j'suis naze ? il pince ses lèvres un peu fort pour contenir un sourire maladroit et d'autres se posent contre les siennes. la tension au niveau de ses épaules se calme. le blond n'avait pas remarqué qu'elle était là. il sent une légère douleur dans l'une de ses omoplates qui lui traverse le dos, et grimace légèrement lorsque le brun le tire hors de la pièce.
y'a un temps d'arrêt, pourtant, lorsque dakota aboie qu'ils partent. il sait que bill est quelque part dans le garage. que la cliente les dévisage avec de l'impatience dans le regard. que les autres mécano les toisent aussi du coin de l'oeil et qu'ils iront certainement dire ce qui se passe à son père une fois qu'ils seront partis. le pas s'arrête malgré lui. dakota a les clés du camion entre les doigts. bebe a le coeur qui bat un peu trop fort. becan dévisage le garage du coin de l'oeil, l'hésitation dans les tripes, des milliers de scénarios dans la tête, et capte la voix de dakota. son regard également. quelque chose de chaud, dans ses entrailles. le regard reste accroché. il a envie de se poser sur la lune qu'importe si ça veut dire de mourir par le manque d'oxygène. la grimace se dessine sur ses lippes et il passe une main dans ses cheveux, tourne le regard brièvement vers la dame et lui balance un désolé madame avant de s'emparer des clés et de traîner dakota à sa suite en dehors du garage. il accélère le pas, presque persuadé que bill est capable de les retenir et de les séparer comme il a fait avec zoe, court jusqu'au camion et y embarque, démarre le moteur et fait hurler les pneus sur le marche arrière pour s'engager dans la route. ota ? qu'il dit, après quelques secondes de route, à un arrêt. les yeux se tournent vers lui, pétillant, et bebe lui adresse un semblant de sourire. je t'aime dans un rire, avant d’accélérer, le bonheur dans la gorge,le visage, et de dépasser la limite de vitesse. parce qu'il a bien compris, ou du moins il ose avoir compris au travers de ses mots, que dakota lui a dit la même chose. une part de lui pense encore aux choses qu'il ne lui dit pas. aux non dits. aux secrets qui pourraient les détruire. il sait qu'ils sont encore fragiles. bebe n'est pas stupide ou du moins, pas à ce point là. il sait qu'il est fragile. il sait que dakota l'est encore plus. je veux juste pas que tu me détestes encore une fois. je pourrais pas. léger regard en coin. bebe aborde un sourire trop grand et un ton trop enthousiame pour être vrai. on va où ? on va faire quoi ?
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il était à la fois compliqué de comprendre becan et facile de deviner ce qu’il allait penser. Ce gamin était plein de doutes et de questions idiotes auxquelles dakota ne répondait quasiment jamais. Il se contentait de le regarder et parfois même, ses yeux restaient plantés sur son occupation du moment. bebe il était intriguant mais souvent paumé et alors dakota était paumé aussi. Ils faisaient bien la paire tous les deux ; et c’était certainement pour cette raison qu’ils ne s’étaient jamais quittés : personne ne pouvait les comprendre, ni les supporter. ils se suffisaient à eux-mêmes même si bowers avait encore du mal à l’avouer. Les voilà enfin partis de cet endroit. bebe a envoyé chié gentiment la nana qui avait pris un air outré en voyant dak passer par là et désormais ils étaient dehors. Dehors. Ils avaient de la chance d’être dehors, libres, indépendants et sans contraintes. Le nulls ne réalisait pas toujours le bien que ça lui faisait de courir, de faire des bêtises et de ne jamais se demander qu’elles en seraient les conséquences. Pour l’instant, la cause à effet de ses pitreries s’appelait bebe et il était plus un cadeau qu’un fléau (même si parfois il pouvait l’être). Dak chopa la main osseuse de sa douce maladie, l’entraina un peu plus loin dans la cour pour finalement grimper dans le pickup et sentir à nouveau ce parfum de liberté.
Le bien-être. Dak ne l’a jamais vraiment ressenti et encore aujourd’hui il est bloqué. Pourtant les mots réconfortants et touchants de bebe arrivèrent à lui décrocher un sourire. Il est moins grognon, moins renfermé. Il fixa le garçon avant de regarder sa main, longuement, avec insistance, comme s’il avait remarqué quelque chose dessus mais il n’en fut rien. C’était juste ses doigts, ses ongles, ses phalanges qui s’agrippaient souvent à lui ; comme s’il lui demandait de l’aider ou de rester avec lui. mais dakota n’avait pas envie de partir, il ne savait juste pas comment le faire savoir à becan sans le lui dire explicitement. Pourtant ça pourrait faire du bien qu’il parle dak, ça pourrait permettre à beaucoup de gens de le comprendre et donc de changer. Mais s’il n’avait pas envie qu’on le comprenne ? s’il ne voulait pas que la porte de son jardin secret soit violée ? si son comportement psychotique était seulement une manière de se protéger ? mais que pouvait-il craindre autant ? peut-être sa condition ; peut-être le regard des autres qui l’ont mis dans une case humiliante dès son plus jeune âge. Tous, sauf bebe, qui a toujours eu une espèce d’obsession avec le nulls. Peut-être parce qu’il a toujours été fou ; byrne. Dans tous les cas, cela plaisait à bowers, il se sentait libre de faire des écarts et parfois même de dire des trucs gênants. Alors de son sourire monstrueux, il répondit à bebe avant de fixer la route, rangeant ses grandes dents derrière ses lèvres. « - je te déteste becan. Mais t’adores ça. » il posa une main possessive sur la cuisse du blond, comme pour le rassurer. Dakota prévenant… lui-même avait encore du mal à y croire ; alors pour sauver son honneur, il ne put s’empêcher de glisser « - on va faire des gosses mais qu’avec la main et la bouche joli môme. »
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