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 Siegiam + Whole Lotta Trouble

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Whole Lotta Trouble
Siegfried Schtauffen & Liam Jensen

Siegiam + Whole Lotta Trouble - Page 2 17120410492922257015401838« 7 secondes 24 centièmes, » Liam hocha la tête. Bon, ok la précision n’était pas nécessaire mais au moins à présent il était certain que Sig n’aurait jamais le temps de se tirer avant qu’ils n’arrivent. S’il n’avait pas été blessé pourquoi pas mais vu l’état dans lequel il se trouvait, le flic avait du mal à croire qu’il pourrait y arriver.

« C’est ma faute. J’ai fait une erreur. Je reste ici. Avec toi. » Alors ça aussi c’était inattendu. Liam n’en revenait pas. D’abord Siegfried lui avait présenté des excuses pour l’avoir cogné et à présent il lui disait qu’il restait avec lui ? Décidément, cette journée était pleine de surprises.
« Je… Ça risque de vraiment de te foutre dans la merde, t’en es conscient de ça ? » Il s’interrompit quand son regard fut attiré par les faisceaux de lumières des lampes des flics qui se rapprochaient de leur position. « Mais merci. » Il lui fit une tape amicale sur l’épaule avant de reporter son attention sur l’escalier d’où leurs collègues n’allaient pas tarder à arriver, préparant ses explications.

« Lane était avec Slasher. Il l’a défendu. Il s’est interposé… » Liam se retourna brusquement vers l’androïde, un air trahissant son choc sur le visage. Qu’est ce qu’il venait de dire là ? « Il ne voulait pas accomplir la mission. Je devais le neutraliser. » Le flic secoua doucement la tête, essayant d’assimiler les informations qu’il venait de lui donner.
Il était sérieux là ?
Putain bien sûr qu’il était sérieux. Il n’avait jamais vu Sig déconner ou mentir. Ce serait bien la première fois. Et là, en plus, c’était dans le cadre d’une enquête. Il n’avait aucune raison de lui raconter des conneries.

Et merde...

« Jensen ! Schtauffen ! » Liam tourna son regard dans la direction de la voix et leva immédiatement sa main devant ses yeux pour les protéger du faisceau de sa lampe tout en gardant son regard posé sur Siegfried qui ne le lâchait pas des yeux. « Lane était l’informateur. » Le brun fronça les sourcils mais garda le silence, ne sachant quoi répondre à ça. Alors Lane était un pourri hein ? Ça lui semblait complètement absurde. Bon, ok, il n’avait jamais pu l’encadrer mais il avait toujours fait du boulot et n’avait jamais été suspecté de quoi que ce soit à sa connaissance alors qu’il se révèle être une balance ? Ça faisait beaucoup trop d’infos à gérer d’un seul coup.

« Mais qu’est-ce qui s’est passé, bordel ?! » La voix du flic parvint aux oreilles de Liam qui se retourna dans sa direction. Il l’avait complètement oublié celui là…
Il lui fit rapidement signe de baisser sa torche, toujours braquée dans leur direction. « On a un inspecteur au sol, la cible a été abattue et Sig a besoin de soins. Alors baisse ta lampe et va chercher des secours ! » Son collègue sembla décontenancé pendant un instant -le trop plein d’infos à assimiler d’un coup- mais fini par acquiescer avant de repartir en arrière en courant, laissant à nouveau Liam seul avec Siegfried. Qui semblait vraiment mal en point d’ailleurs.

Le jeune homme poussa un soupir et se rapprocha de l’androïde. « Si on compte sur cet empaffé, on en aura pour des heures. » Il lui passa un bras autour des épaules, lui offrant son soutien pour qu’il puisse se déplacer sans trop de mal et grommela un. « Que ça devienne pas une habitude par contre. »

*  *  *

Depuis combien de temps est ce qu’ils étaient coincés dans cette salle ? Parce que franchement, il avait l’impression que ça faisait une éternité. Liam s’était d’abord retrouvé tout seul, à attendre que Sig se fasse rapidement rafistoler et à présent il était avec son collègue, à attendre que leur supérieur -et probablement toute une commission de discipline- ne se pointent pour qu’ils puissent enfin tirer toute cette histoire au clair.
Autant dire qu’ils étaient vraiment dans la merde…

Liam se tenait debout, face à la porte, le dos appuyé contre le mur et les bras croisés, le regard perdu dans le vide. Il ne cessait de se repasser les événements dans sa tête, essayant de voir quelle serait la meilleure façon de plaider leur défense mais rien ne lui venait. Que dalle. Nada.
Tout allait reposer sur la parole de Siegfried. Siegfried qui était resté silencieux depuis son arrivée dans la salle de briefing transformée en salle d’interrogatoire pour l’occasion.

« Sig ? » Il laissa passer quelques secondes le temps de voir s’il allait réagir et reprit quand il ne décela aucune réaction. « Siegfried. Ça va être ta parole contre la leur là. Est ce que t’as réfléchi à une ligne de défense ou un truc dans le genre ? » Il tourna la tête dans la direction de l’androïde. « Parce que je crois pas qu’on puisse fouiller dans ta tête pour voir les images comme dans un ordi si ? » Ce n’était pas une pique gratuite, il se posait vraiment la question. Parce que s’ils pouvaient faire ça, ils n’auraient aucun mal à prouver que Lane était bien un pourri.
A condition que Siegfried n’ait pas menti…
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Siegfried Schtauffen
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Siegiam + Whole Lotta Trouble - Page 2 Djul Rares sont ceux qui lui ont demandé comment il allait.

D’abord, il y a le boss qui ne comprend pas. Les ordres sont les ordres. Les jeux de langage… des jeux de langage.

Or, les jeux de langage, c’est bon pour les humains. Les siganais humains qui n’ont pas de protocole à respecter.

Pendant qu’on lui extrait les balles, pendant qu’on guérit ses tissus synthétiques, Sig a l’esprit ailleurs. Il ne cille même plus lorsqu’un signal de douleur surviens. L’IA est retourné. Et dans le reflet de la vitre qui se trouve derrière l’androïde médical, il aperçoit un visage familier. Un visage d’une contrée lointaine et dont il ignore beaucoup de choses. Ces yeux le fixent dans un silence forcé et il en fait autant. Peut-être ressent-il ce qu’il ressent ? Siegfried aimerait être le seul à pouvoir le faire… parce que ça fait mal.

D’aussi loin qu’il se souvienne, il n’a jamais ressenti aussi violemment. Une pareille épine dans son flanc ? Du jamais vu. Ses propres mécanismes internes l’ont dépassé. Tout ça ne peut plus être effacé… à qui la faute ?

Sig est persuadé qu’il s’agit de sa faute, puisqu’il a fait une erreur. Jensen le lui a dit, (il a foi en ses paroles), et par les conséquences notables et ses observations, tout semble coïncider. Pour l’instant.

L’androïde médical tente de lui parler mais l’IA du soldat-flic est distrait, noyé dans ses tâches en arrière-plan. Ses données se réordonnent et l’opération semble être aussi pénible que pour ses émotions. Son état stabilisé, il finit par se rhabiller de vêtements non abîmés, vierge de souillure qui rappellerait son état. On a prit à nouveau la référence de son code-barre afin de contacter son créateur. Les choses se devaient d'être mises au clair.

Au détour d’une réflexion, il réalise que personne ne lui a demandé comment il se sentait.

(Sauf elle. Elle qui a été programmée pour ça, ou elle qui s’inquiète pour un sou. Elle la synthétique, la "moins humaine d'entre tous".)

Traité comme un coupable…

Alors comment diable pourrait-il se voir autrement ?

Derrière la porte, dans les couloirs, ça parle, ça s’étonne, ils ne comprennent pas ce qui a pu se passer, se méfient, quand d’autres se confortent dans l’idée qu’un synthétique ne puisse représenter qu’un danger pour eux…

Il y a la voix d’un gradé qui téléphone. Une voix feutrée dans son bureau. L’information se doit d’être transmise à son créateur.

— Vous êtes sûre qu’il est sous contrôle ?

— Croyez-moi commissaire, si Siegfried ne l’était pas, vous ne seriez plus là pour poser la question.

[…]

— Nous allons devoir procéder à un premier interrogatoire. Votre présence serait la bienvenue, Madame.

— Je reste à votre entière disposition.


Est-ce que Jensen le déteste davantage aujourd’hui ? Il ne sait pas. Il ne sait pas et craint que ce soit le cas. Son binôme rentre dans la pièce après avoir embrassé toutes ces messes basses à l’extérieur.

« Sig ? » Sig qui l’entend sans vraiment l’écouter. Il est toujours prit dans ses pensées numériques, où s’enchaînent codes et signaux. Où il semble se noyer, tant son silence est pesant. Ses yeux clairs ne cillent pas. Ils sont perdu dans un coin de la table. « Siegfried. Ça va être ta parole contre la leur là. Est ce que t’as réfléchi à une ligne de défense ou un truc dans le genre ? » « Non. » L’esprit naïf et rigide du soldat se présente à son état naturel à son binôme, ne cherchant aucune parade pour éviter sa sentence. Est-ce que Jensen était en train de lui demander de mentir un peu pour se protéger ? Mais qui pourrait-il protéger demain s’il était encore capable d’échouer de la sorte ? Il songe à Zenia, le petit trésor au cœur fêlé. Siegfried préfère être puni plutôt que d’avoir à essuyer un second échec. Parce qu’il ignore s’il saura le supporter encore une fois.

« Parce que je crois pas qu’on puisse fouiller dans ta tête pour voir les images comme dans un ordi si ? » Si, ils le pouvaient. Mais ces ils n’étaient pas légion, puisqu’il fallait avoir des droits pour le faire, même dans une procédure judiciaire. Et pour avoir un tel privilège, le créateur devait être contacté, car lui seul pouvait procéder à un tel degré d’introspection. C’est la même chose pour les mises à jour, la maintenance est lié aux parents de l’IA. Moyennant qu'ils soient encore là.

Siegfried n’a pas conscience qu’il est passible d’une peine capitale : la mise hors-service.
À moins qu’il ne soit déjà prêt… depuis le début ?

L’androïde lève les yeux et regarde de ses clairs son homologue. Il n’a pas été vexé un seul instant par ses propos. Après tout… son vieil IA avait subi beaucoup plus de discriminations que vous ne pourriez l’imaginer. Une phrase de Jensen, ainsi formulée, à cet instant précis, ne le froissait pas le moins du monde.

« Il n’y a que Mère qui soit autorisée à le faire. »

Et où est-elle ?

Il ne sait pas.

Cette pensée qui le traverse le rend… triste ?

Il croit que c’est ça. Zenia a été triste elle aussi, plusieurs fois. Et il n’aime pas lorsque quelqu’un est triste. Alors il n’aime pas l’être.

L’ombre de sa mère est toujours derrière lui. Encore une fois, elle allait réapparaître et le protéger.

« Dis la vérité. » C’est ce que lui intime Sig, le regard appuyé, avant que les autres n’apparaissent, investissant les lieux. Il y a un dispositif d’enregistrement et de la paperasse obligatoire. Leur supérieur et donneur d’ordre est l’un des derniers à entrer.

Ils ont dû prévenir la famille de Lane, le traître — même lui en a une alors que son cœur était gris.
Et maintenant ils sont tous ici, enfermés dans ce local qui s’improvise en conseil disciplinaire, voire même pire encore.
Ça n’allait pas durer si peu de temps. La procédure allait certainement être plus longue qu’une simple réunion de santé pour recueillir les faits et témoignages de tout parti.

Après avoir mentionné le fait que la situation soit alarmante, le capitaine annonce la démarche à suivre. Ça n’a rien de bien différent de ce qu’ils avaient pu connaître dans d'autres circonstances, au moins dans les grandes lignes. Tout ça ressemble plus à une garde à vue « level 2 » qu’autre chose. Siegfried observe et dissèque le moindre mouvement, sur le qui-vive. Il y a un cellulaire posé à plat sur la table, le commissaire a lancé un appel. Des regards se croisent et semblent entendu. Tout ça intrigue Schtauffen, qui est alors tiré de ses réflexions par une voix.

« Bien, commençons. L’enregistrement est lancé par l’officière. Veuillez décliner votre identité. »

« Siegfried Schtauffen, nom de code XR-66 Stormbringer, mise en service le 10-02-1966. »

Des propos qu’un Crimson ne tiendra jamais, même en période d'incubation. Ils avaient au moins cet avantage : Schtauffen avait peu de chances de finir rénégat.

« Rapport de mission KV-2439… »

Et c’est la première chose qu’il fit, annonçant de manière précise et claire l’ordre donné et chaque événement qui avait pu suivre dans le cadre de la mission. Sig a le regard qui se perd un peu lorsqu’il doit mentionner la phase où la perte de contrôle a été déclarée. Le malaise est là. Les questions arriveraient par la suite, certainement, lorsque chaque parti se sera exprimé sur la question. Par tous les moyens. Alpha Centauri, sa mère, écoute, c’est elle qui est derrière ce combiné, et Sig doit être l’un des rares à ne pas le savoir. Jensen doit faire partie des ignares comme lui. À croire que ce détail était soigneusement calculé.

(L’exception pour un androïde de combat est pourtant là. La loi fondamentale qui le force à protéger l'humain trouve ses failles.)

Ils n’ont pas réagi autrement que par des jeux de regards ou par une feinte, entretenant au mieux leur flegme. L’heure n’était pas franchement à la plaisanterie et ça, tout le monde l’avait bien comprit. Jensen procède lui aussi au même… protocole. La phase suivante s’enclenche. Alpha Centauri est toujours silencieuse, le commissaire s’en étonne, il jette un coup d’œil furtif au combiné. L’attention reste sur l’humain du binôme dont la perception a presque plus d’importance que le reste dans toute cette affaire. Les faits posés objectivement par chacun, et puis…

« Agent Jensen, souhaitez-vous ajouter quelque chose à votre témoignage ? »

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Siegfried Schtauffen & Liam Jensen

Siegiam + Whole Lotta Trouble - Page 2 Tumblr_opgpk9SpXv1qc3ju8o6_r1_400Siegfried tourna finalement son regard dans sa direction, comme s’il venait à peine de remarquer sa présence. « Il n’y a que Mère qui soit autorisée à le faire. » Ok. Bon au moins ça voulait dire qu’en cas de besoin ils pourraient effectivement fouiller dans... Son disque dur ? Son cerveau ? Il ne savait pas vraiment quelle terme employer. Mais c’était plutôt une bonne nouvelle. S’ils se retrouvaient dans la situation où se serait leur parole contre celle de leur supérieur, ça pourrait grandement les aider.

« Dis la vérité. » Liam ouvrit légèrement la bouche sous l’effet de surprise, les sourcils froncés. Ok, alors ça, il ne s’y était pas attendu. Dans un sens c’était presque logique que Sig lui demande de dire la vérité, après tout les androïdes n’étaient pas vraiment réputés pour mentir -du moins ceux qui ne faisaient pas parti du Crimson Riot- mais ça l’étonnait tout de même que son collègue lui dise, non, lui ordonne presque de dire la vérité.
Pourquoi ?
Est ce que c’était parce qu’ils pouvaient fouiller dans sa tête et remarqueraient immédiatement si son témoignage ne collait pas ?
Non, là vraiment il ne comprenait pas.

La porte s’ouvrit finalement sur une délégation de grattes papiers, suivie par leur supérieur, et Liam se contenta d’un simple hochement de tête à l’attention de Siegfried.
Ok.
Il suivrait ses directives.

Le flic n’écouta qu’à moitié le speech de leur supérieur, connaissant très bien la procédure et tout ce qui allait leur être expliqué avant qu’ils ne puissent donner leur version des faits, et préféra s’allumer une clope, ignorant le regard mauvais des bureaucrates. Il n’en avait strictement rien à secouer de ce qu’ils pensaient. Aux dernières nouvelles, cette pièce n’était pas non-fumeur.

« Bien, commençons. La voix lui ft relever la tête mais il n’y prêta pas plus attention quand il remarqua qu’elle s’adressait à Sig. Veuillez décliner votre identité. » Et c’était parti pour le blabla… « Siegfried Schtauffen, nom de code XR-66 Stormbringer, mise en service le 10-02-1966. » Soixante-six ? Il était si vieux que ça ? Wow. Ça aussi c’était inattendu. « Rapport de mission KV-2439… » Encore une fois, le flic n’écouta qu’à moitié les propos de son collègue. Après tout, il avait été aux premières loges pour voir ce qu’il s’était passé. Ce n’était pas vraiment la peine qu’il écoute. Si ?
Il préféra donc se concentrer sur sa clope, observant la fumée remonter lentement vers le plafond avant de disparaître.

« Agent Jensen, souhaitez-vous ajouter quelque chose à votre témoignage ? » Liam reposa son regard sur les grattes-papiers avec un sourire en coin. Parce qu’ils le calculaient maintenant ? Ce n’était pas qu’il avait eu l’impression de faire de la figuration depuis le début mais pas loin.
Il tira une dernière latte sur sa cigarette et l’écrasa dans le cendrier posé non loin de lui avant de se racler la gorge.
Bon.
C’était le moment de ne pas faire de connerie. Parce qu’autant le sort de Sig était peut être déjà scellé, autant le sien ne l’était peut être pas encore. Et il ne tenait pas vraiment à se retrouver en court martial parce qu’il avait participé à toute cette merde.

Il lança un dernier regard à Siegfried et reporta rapidement son attention sur son supérieur. « De mon point de vue, absolument tout ce qu’à dit l’agent Schtauffen est vrai. Je ne suis pas immédiatement arrivé sur les lieux, donc je ne peux affirmer ou réfuter ce qu’il s’est passé à ce moment là mais je peux vous confirmer que l’inspecteur Lane avait un comportement des plus suspect. » Il prit un instant pour jauger les réactions de son auditoire mais ne remarqua rien de particulier. Alors quoi ? Ils avaient déjà arrêté leur jugement ? « Il se tenait entre l’agent Schtauffen et notre cible et le pointait avec son arme, comme s’il cherchait à protéger la cible. Je n’ai pas eu le temps d’intervenir. Sig… L’agent Schtauffen a abattu l’inspecteur Lane avant de recevoir lui-même une balle. » Ça le faisait chier de dire la vérité et de ne pas pouvoir essayer d’aider Sig alors qu’il lui avait sauvé la vie.
Le regard de Liam s’illumina brusquement.
Il lui avait sauvé la vie. Ça, ça pourrait compter dans le rapport de la bande d’empaffés.

« Merci agent Jensen nous all… » « Je n’ai pas terminé. » Ouais, tant pis pour le respect de la hiérarchie. « Oui, l’agent Schtauffen a ouvert le feu le premier. C’est vrai. Mais quand nous sommes arrivés sur les lieux, nos cibles semblaient être au courant de notre arrivée. Comme si elles avaient été mise au courant par quelqu’un de l’unité. » Les grattes -papiers se lancèrent des regards perplexes. « Voyez, cette opération n’avait été mise en place que deux heures avant. Il est impossible que nos cibles aient pu apprendre qu’elle devait avoir lieu sans une aide venant directement de nos services. » Il laissa passer un instant, le temps de voir si son speech faisait effet. « Ce qui concorde avec le comportement de l’inspecteur Lane. Je ne veux pas faire de conclusion hâtive ou l’accuser de quoi que ce soit, mais avouez que toute cette histoire pue. » Le capitaine se releva de sa chaise, le fusillant du regard. « C’est bon ? Vous avez terminé ? » Liam se retint de lui envoyer une volée d’insultes, ou de lui mettre une droite à cause de son ton condescendant et se contenta d’un bref sourire, purement ironique. « Je tiens également à préciser que l’agent Schtauffen m’a sauvé la vie en se plaçant entre Slasher et moi. » Il pointa Sig du doigt tout en reprenant. « Il a pris trois balles à ma place. » Il rabaissa son bras et haussa légèrement les épaules. « Si c’est vraiment un tueur de flic, comme ce que vous semblez tous penser vu vos tronches, je ne pense pas qu’il m’aurait sauvé la vie. Il m’aurait abattu. Tout comme Lane. Et ne se serait certainement pas rendu pour se retrouver dans cette pièce face à une bande de branques qui visiblement l’a déjà accusé et condamné. » Il reporta son attention sur son capitaine et inclina légèrement la tête avant de lâcher un. « J’en ai terminé votre honneur. » Sur un ton des plus ironique.

Il retourna à son appui, dos contre le mur et croisa les bras tout en baissant la tête. Il n’y avait plus qu’à attendre ce qu’ils allaient décider à présent.
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Siegiam + Whole Lotta Trouble - Page 2 Djul Il dit la vérité, comme il lui a demandé. C’était bien pour ça qu’ils étaient autour de cette table : pas pour parader.

Siegfried reste coi pendant le dépôt de témoignage (ou plutôt de rapport); ses billes trop claires se soudent à ce téléphone qui est posé sur la surface plane de la table qu’ils partagent pendant que les mots filent. Le fantôme de la douleur plane encore sur sa carcasse qu’on a rafistolé d’une médecine de pointe mais des plus barbares sur son rapport aux signaux douloureux. Des sutures à l’agrafe, des extractions de balles sans anesthésie aucune — le défaut ultime de ne pas savoir endormir une aussi vieille machine, parce qu’elle n’est pas humaine et ne le sera jamais. Qu’elle n’a pas été conçue pour ressentir, pour se plaindre, pour être un poids pour son prochain. L’androïde attend, que ce soit l’ombre de la sentence qui s’élève au dessus de lui comme une épée de Damoclès ; ou même encaisser. Encaisser fait partie de son programme initial. Encaisser ne fait défaut à aucun humain, aucun androïde qui soit, sauf à lui-même. Mais ça non plus, il n’en a pas tout à fait conscience. Son soi n’était en rien important comparativement à une mission ou à des vies placées sous sa protection. Et c’est bien ce que son comportement montrait depuis le début : malgré l’échec, malgré la confusion, Schtauffen reste assit là à attendre que la justice vienne le cueillir. Puisque c’est en son nom que le canon de son arme s’était aligné sur Slasher ou Lane; c’était pour elle qu’il devrait courber l’échine. Parce qu’il n’était pas plus différent qu’un autre ici bas. Pas face à la loi.

Le porte-parole allait clôturer ce témoignage qui semblait avoir trouvé conclusion… or, Jensen ne l’entendit pas de cette oreille, surprenant tout l’auditoire, son binôme comprit, bien qu’il ne l’eût pas montré. L’objectivité du précédent discours est permuté par une subjectivité qui lui était propre, mais qui pourrait aisément faire pencher la balance. Personne ici, hormis peut-être la femme silencieuse derrière ce cellulaire, n’irait défendre un androïde. Les temps n’ont pas changé depuis ces sombres heures passées en tant qu’esclave du gouvernement, ça non; et il n’y a que des naïfs comme Siegfried pour continuer de croire au contraire — ou au moins essayer.

Il reste toujours muet et son regard froid n’a pas quitté le téléphone dont la présence l’étonne toujours. Mais il aura suffi d’une phrase en trop de la part de Jensen pour le tirer de sa pseudo-veille; le soldat-flic redresse la tête, va chercher le regard de l’agent, qu’il ne parvient pas à capter. « Si c’est vraiment un tueur de flic, comme ce que vous semblez tous penser vu vos tronches, je ne pense pas qu’il m’aurait sauvé la vie. Il m’aurait abattu. Tout comme Lane. Et ne se serait certainement pas rendu pour se retrouver dans cette pièce face à une bande de banques qui visiblement l’a déjà accusé et condamné. » C’est clair pourtant, l’homme le défend, avec une insolence des plus marquées envers la hiérarchie — détail que Schtauffen ne comprendra certainement jamais, puisque tout respect doit être marqué pour cette dernière. L’humanité de Jensen le foudroie sur place et le laisse même envisager que… qu’il ne le déteste pas tant que ça. Après tout, n’aurait-il pas pu s’arrêter au rapport des faits ? Rien ne l’avait obligé à prendre sa défense publiquement. Absolument rien.

Il y en avait d’autres avant lui qui auraient volontiers craché sur cette main amie et cuirassée, cette même main qui les avait protégé. Par fierté, par dédain, par pure méchanceté banalisée — après tout, ils ne sont pas comme eux. Jamais la machine ne pourrait dépasser l’Homme créateur… pourtant, n’étaient-ils pas là pour ça ? N’avaient-ils pas été crées pour palier à ces défauts qui faisaient d’eux des humains ? Faibles, perfectibles… mortels ? Des propos qui seraient tenus par un Crimson, mais une réflexion qui a sans doute germé dans n’importe quelle IA de leur univers.

L’assemblée, après l’intervention inopinée de l’agent, s’échangent des regards.

« Bien. Maintenant i-… »

Mesdames, messieurs.

RECONNAISSANCE VOCALE : ALPHA CENTAURI.

(Siegfried se fige.)

Le capitaine inspire longuement et se force à garder sa colonne vertébrale droite comme un i.

« Alpha Centauri, » le présente t-elle; mais il n’y a pas grand-chose à dire en plus sur son identité : elle est inconnue du grand public, son lien avec le gouvernement l’ayant toujours exposé. L’anonymat était sa seule défense, comme Siegfried pouvait être son dernier rempart. Il serait certainement la dernière trace de son génie militaire et scientifique dans ce monde où tout va trop vite, l’innovation comprise. Mais sans doute seraient-ils encore heureux de savoir, dans les temps les plus sombres, que dix IA aux vertus diversifiées sont encore à leur portée, même si un seul d’entre eux - semble t-il - a encore une enveloppe physique.

(L’océan clair s’échoue sur le combiné, à nouveau. Ce sont des émotions qui lui viennent, des émotions qu’il ne pourrait nommer même si on lui en donnait l’occasion, parce qu’il peine encore à les comprendre. Des émotions qui ont rendu fière cette voix qu’il reconnaîtrait entre mille intonations et timbres.)

L’éventualité d’un procès ne semblera choquer personne autour de cette table, aussi me permets-je de vous transmettre mes premières appréciations. En revanche, toute information complémentaire par ponction de données privées et relevant du Code des Droits des Androïdes seront annoncées uniquement en présence de son avocat.

Les ponctions de données privées, c’est ces images-là qu’ils pourraient retranscrire. Elle s’adresse toujours au corps hiérarchique.

Premièrement, la formulation de la mission que vous relevez ne correspond en aucun cas au protocole intégré par l’agent Schtauffen. De toute évidence, il n’aurait pas pu intégrer correctement la mission. Une mise à jour me semble ainsi nécessaire, toutefois je vous inviterais à relire son dossier, si vous aviez omit de le consulter : toutes les informations liées y sont inscrites ou annexées.

La défense se fait de la manière la plus cordiale qui soit, pourtant, le tranchant des mots se dévoile bien assez tôt. Cette femme a fait partie du gouvernement et quant bien même certains auraient pu encore l’ignorer, son passif militaire ressortait aussi bien chez elle que chez son fils. Et si elle avait bien un point commun avec ce dernier en plus de celui-ci, c’était certainement sa propension à ressentir. Mais qui le devinerait aux premiers abords, lorsque c’est un masque de fer qui s’impose face à vous ?

Deuxièmement, je souhaiterais qu’aucun membre de la famille de l’inspecteur Lane ne soit en contact direct avec l’agent Schtauffen avant qu’il n’ait pu recevoir la mise à jour susnommée. Vous comprendrez certainement qu’il ne soit pas habilité à leur faire face pour le moment.

Le sous-entendu est presque trop clair : un malheur est si vite arrivé. La police ne prendrait pas un tel risque, sauf si c’était pour enterrer Schtauffen. Et ça, bien sûr, sa mère ne le permettrait pas. Leur conversation était enregistrée, elle mettait toutes les chances de leur côté.

Elle poursuit sur sa lancée, s’arrête au troisième et dernier point, rappelle qu’elle est toujours à disposition. La bienséance semble t-il, c’est sa meilleure façon de faire passer la pilule. Siegfried a le visage figé dans le marbre, pourtant ses yeux sont embués de larmes silencieuses, qui ne coulent pas. Alpha Centauri s’adresse alors à son binôme.

Je vous remercie pour votre témoignage et sincérité, agent Jensen. Vous semblez avoir de l’importance pour Siegfried et j’en suis ravie.

C’est qu’il fronce un peu les sourcils à ses derniers mots. Comment sait-elle ? Comment pouvait-elle jouir d’autant de clairvoyance, si tel était ce don ?

Ses derniers mots sont finalement dirigés vers Stormbringer, qu’elle a pourtant nommé deux fois non pas par son prénom mais par une autre dénomination, plus distante. Et c’est cette même distance qu’elle piétine en s’adressant aussitôt à l’androïde, jouant d’une intonation différente à son égard.

Tu as bien agi Siegfried. Tu n’as pas à te sentir coupable, tu as accompli ta mission. Comment vas-tu ? J’espère que les soins que tu as reçus étaient corrects ?

Elle est la première à lui poser cette question. Sa présence, même fantôme, le rassure comme l’enfant qui retrouverait les bras de sa mère.

Une mère à qui il ne mentirait jamais, même pour encaisser. Deux fractures humides se distinguent sur ses joues, les larmes ont coulé. Mais le visage lui, reste inébranlable, et le géant synthétique dépose d’une voix calme.

« J’ai encore mal. Je vais mieux. Merci. Mère. »

Alors, à défaut de pouvoir la voir, il l’imagine sourire, puisque c’est ce qu’elle fait, il le sait. L’émotion qui l’écrase l’empêche de fluidifier sa parole, ce qui ne semble aucunement déranger la personne qui reçoit ces aveux.

— Nous nous reparlerons bientôt. Tout ira bien.

Ses mâchoires se compriment un peu cette fois, et il hoche la tête doucement, sans rien ajouter. Il essaiera au moins d’y croire, puisqu’il ne saura rien faire de plus que ça.

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Siegfried Schtauffen & Liam Jensen

Siegiam + Whole Lotta Trouble - Page 2 Tumblr_opgpk9SpXv1qc3ju8o6_r1_400Est ce que son speech aurait la moindre utilité ? Il en doutait fortement. Visiblement les scribouillards avaient déjà arrêté leur jugement. Mais à voir les tronches qu’ils tiraient tous et les regards qu’ils se lançaient, au moins son discours avait eu son petit effet.
C’était déjà ça.
Il allait probablement morfler à cause de ça d’ailleurs. Comment est ce qu’ils allaient le punir pour son affront ? Il se le demandait. Une mise à pied ? Ce serait vraiment un moindre mal. Non, il pouvait plutôt dire adieu à son grade. Ils allaient le remettre en patrouille dans bas-fonds. A tout les coups c’était ça qu’il allait prendre.

Liam s’alluma une autre cigarette au moment où les grattes papiers finirent de se dévisager et attendit la sentence. « Bien. Maintenant i-… » Mesdames, messieurs. Le flic posa immédiatement son regard sur le téléphone d’où était sortie la voix. Enfin leur mystérieux interlocuteur -ou plutôt interlocutrice en l’occurrence- daignait leur adressait la parole.

« Alpha Centauri, » Liam fronça les sourcils à l’évocation du nom. Qu’est ce que c’était que ce nom de code ? Encore un gros bonnet qui refusait de prendre le risque qu’on le reconnaisse ? Non. Ça devait être autre chose.

L’éventualité d’un procès ne semblera choquer personne autour de cette table, aussi me permets-je de vous transmettre mes premières appréciations. En revanche, toute information complémentaire par ponction de données privées et relevant du Code des Droits des Androïdes seront annoncées uniquement en présence de son avocat.

Liam tourna son regard vers Siegfried qui ne lâchait pas le téléphone des yeux. Alors c’était elle la fameuse Mère dont il lui avait parlé ?

Premièrement, la formulation de la mission que vous relevez ne correspond en aucun cas au protocole intégré par l’agent Schtauffen. De toute évidence, il n’aurait pas pu intégrer correctement la mission. Une mise à jour me semble ainsi nécessaire, toutefois je vous inviterais à relire son dossier, si vous aviez omit de le consulter : toutes les informations liées y sont inscrites ou annexées.

Le jeune homme ne put s’empêcher de sourire. C’était qu’elle s’y connaissait en speech visiblement. Elle venait de gentiment les calmer tout en les taclant. Elle devait avoir fait de la politique. Il n’y avait que ceux qui avaient trempés dans ce milieu qui étaient capable de parler de la sorte.
Les politiciens ou les hommes d’affaire comme Von Huisman. Lui aussi avait toujours été capable de balancer des piques camouflées de ce genre là.

Deuxièmement, je souhaiterais qu’aucun membre de la famille de l’inspecteur Lane ne soit en contact direct avec l’agent Schtauffen avant qu’il n’ait pu recevoir la mise à jour susnommée. Vous comprendrez certainement qu’il ne soit pas habilité à leur faire face pour le moment.

Effectivement, ça semblait logique. Elle ne voulait prendre aucun risque vu le comportement qu’avait eu Sig pendant la mission.

Je vous remercie pour votre témoignage et sincérité, agent Jensen. Vous semblez avoir de l’importance pour Siegfried et j’en suis ravie.

Un soupir amusé échappa à Liam et il inclina faiblement la tête. « Je vous en prie madame. Merci. » Il lança un regard amusé à l’assemblée et tourna une nouvelle fois son regard vers son partenaire.
Est ce qu’il était en train de pleurer ?
Ça c’était… Non, il ne trouvait même pas les mots pour le décrire. Et il sentait un léger malaise s’emparer de lui.
Il avait toujours traité Sig comme une machine sans émotions alors le voir à présent avec les larmes aux yeux lui faisait remettre beaucoup de choses en question.

Tu as bien agi Siegfried. Tu n’as pas à te sentir coupable, tu as accompli ta mission. Comment vas-tu ? J’espère que les soins que tu as reçus étaient corrects ?

« J’ai encore mal. Je vais mieux. Merci. Mère. » Le flic tira sur sa cigarette, baissant les yeux dans le même temps. Ouais, il y avait beaucoup de choses qu’il allait de voir revoir concernant Siegfried.

— Nous nous reparlerons bientôt. Tout ira bien.

Liam n’écouta pas la fin de la conversation entre Mère et le conseil de discipline, encore trop chamboulé parce qu’il était en train d’intégrer.

« Très bien. Jensen. » L’officier aboya presque son prénom et le brun releva la tête vers son supérieur, le questionnant du regard. « Vous pouvez disposer. » Liam ouvrit la bouche pour répondre mais le capitaine fut plus rapide et le coupa dans son élan. « Je discuterai de votre cas avec vous plus tard. Pour le moment nous allons devoir décider du sort de votre partenaire. » Quoi ? Il lui demandait de partir comme ça ? Il était pourtant autant impliqué que Sig dans cette histoire. « Dois-je comprendre que ma présence n’est plus requise pour la suite de cette enquête ? » Ça ne pouvait pas lui faire de mal de respecter un peu le protocole. « Affirmatif. Je vous attends dans mon bureau dans deux heures. » Et merde…

Liam écrasa violemment sa clope dans le cendrier en soupirant bruyamment et attrapa sa veste. Il salua l’assemblée d’un simple. « Messieurs. » Et se dirigea vers la porte. Il s’arrêta à la hauteur de Siegfried et lui fit une tape amicale sur l’épaule accompagnée d’un. « Bon courage mon vieux. » Inaudible pour le reste des personnes présentes et s’engouffra dans le couloir pour se diriger vers la sortie du commissariat.
Il avait besoin d’air frais là.
Et d’un verre.
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