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 ALL MONSTERS ARE HUMAN + FT KASS

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All Monsters Are HumanAll my friends are heathens, take it slow
Wait for them to ask you who you know
Please don't make any sudden moves
You don't know the half of the abused

L'air vicié de Néphède forme une nappe brumeuse qui donne au trio l'air de sortir tout droit d'un cauchemar. Ils disparaissent en un clin d'oeil à la vue du gardien qui semble les avoir repéré. Leur complice se détache du groupe pour distraire l'homme le temps qu'ils s'infiltrent dans le bâtiment. À plat ventre, ils poursuivent leur chemin jusqu'à l'entrée « des artistes » la porte de derrière. Maintenant qu'ils ont éloigné l'obstacle principal, Niran peut déverrouiller la porte à l'aide d'une clé dérobée la veille. « T'es sûr que t'as pris la bonne ? — Lève la poignée et tourne.Ça marche. » Niran conclut sa réussite de deux pouces en l'air victorieux et d'un hight five à lui-même ( il a pris cette habitude depuis qu'il a abandonné tout espoir que son meilleur ami lui rende son tope-là. ) Comme Nawei a étudié les plans du musée c'est lui qui ouvre la marche jusqu'à la salle de contrôle, là où l'héritier pourra désactiver les caméras et les alarmes. Ils progressent avec vigilance et accèdent sans encombre au sous-sol. Le Néphèdien ne peut s'empêcher de penser « c'est trop facile » et le sentiment se confirme lorsqu'il appuie sur la poignée qui mène au bureau du gardien et que celle-ci s'ouvre sans même qu'il ait besoin de jouer avec la serrure pour la faire céder. « Y'a quelqu'un en bas, sinon la porte serait verrouillée. » Conclut Niran en regardant fixement ses deux collègues de crime avec des yeux qui hurlent « qui passe devant ?! » Karma étudie la situation, pèse les pour et les contre. Il suffit d'une inspiration pour sceller le destin de l'Altéan. « Kass, tu passes devant. » Dans le plan Kassian n'est plus utile. Ils ont la peinture, il leur suffit de l'échanger puis de repartir. Moriarty est l'héritier, celui à mettre hors de danger et Nawei lui, est son gilet pare-balles. Pas question de le laisser sans quelqu'un de sûr pour veiller sur lui et Karma a autant de confiance en Kass qu'il en a dans les compétences de survie de Niran, c'est-à-dire aucune.
Niran récupère le tableau, laissant leur faussaire s'introduire le premier dans la salle de surveillance. Il doit descendre une quinzaine de marches pour y parvenir. À son « RÀS » Niran sautille sur place en secouant les mains pour évacuer le stress et tous deux filent rejoindre leur ami. « Je m'occupe des alarmes.Nous des caméras. » Le Lee laisse la place à Kassian sur le fauteuil à roulettes face aux écrans de surveillance. De là, ils peuvent clairement voir tous les spots visés par les caméras et suivre les mouvements de l'homme qui se trouve toujours à l'extérieur. L'Altéan s'empare d'une bière à moitié vide, jette un œil à l'intérieur. Nawei est tenté de taper dans le fond pour que le reste de liquide lui éclabousse le visage mais il s'abstient en voyant ce dernier vider le contenu de la canette. « Passez-moi les chips. » Demande l'héritier en désignant le paquet qui traîne sur le bureau. Kassian lui envoie mais Nawei le réceptionne au vol. « Arrêtez, il va savoir qu'on est passé.C'est lui qui a commencé. Je peux avoir les chips moi ? » Tous les regards convergent vers une petite fille qui était cachée jusque-là sous un plaid, allongée sur un canapé décrépit. L'expression neutre de Nawei se fige à l'alerte de Kassian.
Le gardien vient de bouger, il n'est plus dehors mais au deuxième étage.
« Papa il est dans le musée ? Oui, il nous a demandé de te garder le temps qu'il revienne.D'accord. » Niran s'essuie la sueur au front ( qu'il n'a pas ) d'un revers de main pour imager son soulagement puis se remet au travail en redoublant d'ardeur. Les écrans s'éteignent l'un après l'autre, ce n'était pas prévu. Le jeune Moriarty rassure les deux autres en leur confirmant qu'il gère la situation et qu'il ne lui reste plus qu'à s'occuper des alarmes en utilisant un code de langage pour éviter d'effrayer la môme. « Tu veux jouer à cache à cache ? Non, je veux des chips. On va d'abord jouer au jeu du silence. — J'en connais un qui est doué à ça. » Marmonne Niran dos à eux en donnant un coup de coude complice à Kassian. Nawei, le visage aussi expressif que celui d'une statue de pierre, ignore le commentaire à son encontre pour se concentrer sur la gamine qui devient de moins en moins coopérative. « J'ai pas envie, moi je veux des chips. Si je t'en donne, t'iras te cacher ? Non, c'est pour les petits ce jeu. Moi je suis grande ! » Le Néphédien perd patience. Lui qui s'était agenouillé pour être à sa hauteur, se relève, fouille dans les tiroirs à la recherche de scotch. En trouvant le rouleau, il hésite, surtout lorsque Kassian finit par comprendre ce qu'il a en tête et que son regard accusateur pèse sur lui comme le poids d'une ancre qui impacte son corps désormais immobile. Plus que le jugement de Stiles c'est sa propre conscience qui émerge. Pile quand il était sur le point de refermer le tiroir l'enfant s'exclame. « Je vais aller chercher papa ! T'es pas gentil. » À mort la conscience, il remonte l'ancre d'une respiration contrôlée jusqu'à recouvrer toute sa mobilité et file récupérer la gosse au milieu des marches avec un bras autour de sa taille et une main plaquée contre sa bouche pour étouffer ses hurlements. La petite se met à geindre, à se débattre en agitant les pieds et les mains. Niran ne se laisse pas distraire, il se façonne sa propre petite cellule anti-crise en se concentrant exclusivement sur le réseau de fils polychromes et complexes qu'il doit manipuler avec précaution. Il n'y'a qu'eux et lui ou du moins, il fait comme si. Il doit plier et déplier ses phalanges pour dompter les tremblements qui s'accentuent à chaque sanglot que la petite émet et qui perce les frêles fondations de ses murs imaginaires. Nawei sollicite l'aide de Kass d'un signe de tête autoritaire en désignant le scotch qui dépasse du tiroir. Le temps leur ait compté, à ce stade il n'y'a plus de place au deal ou au chantage. À partir de maintenant ça se jouera à la menace et si ça ne suffit pas, ils devront les mettre à exécution.
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Even Stilinski
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All monsters are humanJust because we check the guns at the door doesn't mean our brains
will change from hand grenades

Hors de son monde, coupé de sa zone de confort. Retour à la case renaissance, à la terre d'accueil inhospitalière, tissée de brume grise et orangée, qui hante désormais ses pensées et lui ronge la chair tel un acide : Néphède dont l'oxygène corrompu, chargé, susurre un goût de home sweet home à sa main mécanique qui s'ouvre et se referme sporadiquement sous la sensation, plus fonctionnelle ici que nulle part ailleurs. Paradoxalement, sa part humaine geint silencieusement ; poignet amputé qui tire désagréablement, bouffé par l'humidité là où le métal épouse la chair. Il lui faudra une révision sous peu, sans doute ; huiler les mécanismes, apaiser l'épiderme irrité et rougi, à peine masqué par l'encre noire de ses tatouages.

Il n'y pense pas vraiment, pour l'heure ; idées rivées sur la tâche à accomplir. Confiée par le Mécène, pilotée et exécutée par l'Alter Ego flanqué de son Ombre et talonné par un Echo. Kass, qui revêt l'identité d'Arsen sur une scène de cambriolage. Kass, tu passes devant.
Dans une autre vie il se serait insurgé.
En l'occurrence, il plisse les yeux d'un air choqué et trahi, qui laisse Karma imperméable. Niran se prête au jeu à la place, plaquant brièvement un poing sur son cœur l'air de dire "courage, tu survivras", fake émotion surjouée. Ils ont les mêmes tiers de sourires feints, tension sous la pression, mais voilà quelques missions que Kass se surprend à traverser avec une peur de l'échec plus intense que celle de tomber. A croire que le mécène a su lui faire inculquer par ses hommes l'ordre des priorités tel que Heathen le conçoit.

Et la priorité, en l'occurrence : les ordres de Karma sur le terrain, et son regard insondable, intransigeant, qui souffle qu'il est un pion sur l'échiquier visant à offrir toujours plus de protection et de pouvoir au gang, et à l'héritier.
Dans une autre vie, il se serait insurgé.
En l'occurrence, il abandonne presque immédiatement l'ébauche de comédie pour s'engouffrer en sous-sol. Avance prudemment dans la pénombre, tâche rendue aisée par l'implant à son œil qui scanne la console de surveillance sitôt qu'elle se trouve à portée, soulagement trop rapidement suivi par une décision : il les appelle sans capter la présence d'une gamine à quelques pas seulement. Se morigène plus tard, lorsqu'elle émerge de sous un plaid comme un mec armé aurait très bien pu le faire dans des circonstances moins favorables, et Arsen blêmit en constatant l'ampleur de sa négligence — des potentielles conséquences. Ils auraient pu se retrouver à la merci de n'importe qui, et il sait d'ores et déjà que la remarque sera émise tôt ou tard, et que la dérouillée dont il pourrait écoper ne serait pas volée. La gamine finit par s'impatienter, s'emporte dans un flot de colère rouge feu, et tente une fuite interceptée par Karma. Bien qu'avec réticence, Kassian s'exécute lorsqu'une exigence silencieuse rend inévitable son intervention ; boucle d'un coup de scotch la moitié inférieure du visage de la petite, en dépit des efforts acharnés qu'elle fournit pour lui échapper et des dents qu'elle tente d'ancrer dans sa main métallique). Ça ne stoppe pas les cris de goret, sons de gorge aigus qu'elle persiste à émettre dans la panique ; appel désespéré au père qui a eu tort de la laisser derrière, et larmes débordant sur ses joues rondes. Kassian inspire une brusque goulée d'air. S'inspire de ses traits pour se remémorer ceux du paternel, qu'ils ont eu l'occasion d'étudier durant la préparation du coup, et les redessine sur son propre faciès malléable, avec l'efficacité de coups de pinceaux subtiles. Transformation à un niveau moléculaire, arme d'altéan. Il n'est pas warden pour se faire copycat, se contente de se rendre familier pour interférer avec son subconscient et la mettre en confiance. Orne le tout d'un air grave et se défait de sa cagoule, lorsqu'il s'accroupit face à elle et place un index sur ses lèvres à lui, prétendant s'intimer le silence plutôt que le lui imposer à elle, bien que le message lui soit bel et bien adressé. Il y a des monstres hors de cette pièce et si tu les attires, ils nous dévoreront et attraperont ton papa en prime. Silence. Regard juvénile écarquillé à l'extrême, de peur et d'intrigue et d'anticipation. Elle soupèse les mots, tente de déterminer qui d'eux ou des monstres est le pire des maux, et à travers ce tumulte Kassian soutien son regard sans faillir, conscient de jouer les dernières cartes aptes à la faire s'en tirer sans pour autant les griller eux. Tu veux nous aider à sauver ton père ? Et à te garder en sécurité. Ajout au mytho de tout à l'heure ; il veille à rester plutôt dans les clous, habitué par la nature inquisitrice de Thalia et Dylan à cette manie qu'ont les gosses de capter la moindre faille et de la transformer en question dérangeante. Alarme anti-monstres activée, glisse Niran en rentrant dans le jeu, affirmant le contraire de la réalité simplement pour apaiser la petite, de cette même voix chaleureuse et enjouée dont il a usé deux ou trois ans auparavant pour étouffer progressivement les réticences de Kassian. Niran, bien trop apte à délasser les noeuds d’anxiété et de méfiance de ses adversaires et à les muer en loyauté tissée de fils d'or, de par son attitude friendly et accessible. Ils la laissent enroulée dans sa couverture, figée dans le noir, le tissu masquant ses poignets ligotés et la quasi totalité de son visage. De quoi laisser croire à son père qu'elle dort, ne pas l'alarmer trop tôt à son retour de ronde. Les écrans se rallument un à un et à nouveau, Niran leur fait savoir que c'est le plan. Ils tournent, désormais, non sur la réalité mais sur des images pré-enregistrées de salles désertes, safe ; mise en scène achevée. L’héritier souffle à l’enfant des mots que Karma et Arsen n’entendent pas, le premier occupé à vérifier que la voie soit libre pour leur sortie de la pièce, et le second à récupérer son fardeau — le tableau emballé avec soin pour éviter la moindre écorchure. Ils se glissent hors de la salle après avoir tout remis scrupuleusement en place ou du moins, plus ou moins : la bière vide est bien replacée pour laisser croire à l'homme qu'il l'avait achevée sans s'en rendre compte, mais le paquet vide de chips trône aux pieds du canapé, méfait semblant signé par la petite endormie. Rien de choquant.

Etape suivante : patience. Le trio se terre dans un couloir adjacent pour attendre que le gardien retourne à son poste et leur libère ainsi une voie par laquelle accomplir leur méfait. Le temps s’écoule avec une lenteur agonisante qui lui noue les entrailles, rendant terrible l'effort conscient qu'il fournit pour rester impassible. Mais enfin le cliquetis de clés suivant le gardien, au rythme du trousseau de pass bougeant à chacun de ses pas, fait paisiblement échos dans le couloir. Il descend en toute confiance et sous l'oeil vigilant de Karma, ils patientent encore quelques instants pour s'assurer qu’aucune panique ni alerte quelconque ne soit levée, avant de décréter la voie libre et de se mettre au travail.

Circuler dans le labyrinthe de trésors nationaux et de salles épurées, de nuit, confère l'impression étrange de plonger dans un autre monde. Kass fait taire le goût de l’art et la curiosité incessante qui voudraient le pousser à s’arrêter devant chaque écriteau pour en découvrir l’histoire. Le poids du tableau à ses côtés lui rappelle la raison de leur procession silencieuse et lorsqu’ils parviennent devant l’original, libérés de la contrainte des alarmes et des caméras grâce à la dextérité de Niran, ils s’activent sans attendre : s’attellent à dessouder aussi silencieusement que possible le cadre de ses accroches murales, seulement pour se heurter à un code au moment de le décrocher. Typique du Musée de l’histoire de l’humanité, mais ils l’attendaient plus tard ; pensaient le trouver au moment d’ôter la toile de son cadre trop chargé d’émetteurs pour valoir la peine d’être emporté. A la place, le chiffrement polyalphabétique s’affiche subitement à l’instant où Nawei et Kassian se retrouvent à soutenir l’oeuvre considérablement alourdie par son écrin en métal. Un GMFSL RHPWDNVN clignotant en lettres rouges menaçantes, promettant un hurlement strident pour ruiner tous leurs efforts s’ils échouent à cette étape. Replacez-le, souffle Niran impérieusement, pli préoccupé lui barrant le front lorsqu’il les voit peiner pour balancer correctement le poids du tableau et de son cadre afin de les maintenir en équilibre. Si on recule le code disparaît. Il faudra recommencer de toute façon. Pas le choix, dictent ses mots, et l’indication en filigranes : Décrypte le. Niran récupère dans la poche de Kass l’appareil supposé briser le chiffrement, mais il reste un problème — la clé. Niran marmonne à voix basse des hypothèses à toute allure, faisant défiler le flot de ses connaissances à propos du peintre, puisque le chaque clé est liée à l’oeuvre qu’elle protège. Les yeux fixés sur un point précis pour éviter de lâcher prise, Kass l’aide de son mieux, fouillant la mémoire d’informations néphédiennes qu’on lui a inculquées durant sa captivité. (...) fasciné par les origines de l’homme, il offre au bout de quelques minutes de réflexions et d’idées invalidées par les deux autres. Arsen d'acquiescer, cette fois : c’est bien le trait majeur de l’art du peintre. De là, ils enchaînent, trient, relèvent conditions initiales, récurrence. Ordre caché, désordre apparent, suggère le plus jeune, songeant au pattern récurrent des pièces maîtresses de l’artiste. Et Karma d’en conclure : Chaos. Niran hoche la tête, entre les cinq lettres, active l’appareil de déchiffrement. Les lettres rouges changent à toute allure, défilent, pour finalement se stabiliser : effet papillon. Un clic discret et le code s’efface, désactivé. Les muscles des bras de Kassian hurlent de soulagement lorsqu’ils posent l’original au sol pour le décrocher du cadre et le remplacer par le faux, réactiver le chiffrement de Vigenère tandis que Niran conditionne l’oeuvre volée pour que rien ne l’abîme durant la fuite. C’est la première fois que Kassian livre une toile sur laquelle il a travaillé seul et s’il pensait sa conscience encore présente quelque part, il la découvre éteinte, étouffée sous la fierté et le stress, la pression, le vif désir de bien faire. Pour Heathen.  
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