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« Bobby, je peux savoir ce que tu fais ? » « Je sors~ » « Laisse-moi deviner ; tu vas encore aller jouer les magnats de pacotille à Sigan ? » « Finement observé ; c’est qu’j’m’habituerais presque à ton genre de costume~ »
Jay n’essaye même plus de te retenir. Cela faisait plusieurs années maintenant, et il savait que ta petite escapade était toujours ce même gouffre financier. Bah, du moment que tu parvenais à tout lui rembourser avant de passer l’arme à gauche, il s’en lavait les mains, du reste.

Tu achèves d’appliquer la gomina sur tes cheveux plaqués en arrière. Rasé de près, un costume sur-mesure sur le dos et les chaussures vernies ; c’était à se demander où tu étais passé. C’était toujours délicat de décider si le costume trois pièces t’allait un peu trop bien ou pas du tout. C’est qu’à force de fréquenter Jay et William, tu avais fini par apprendre de leur gestuelle et de leurs manières. Tu bombes le torse et te reluques un peu, par cluster interposé, dans le semblant de miroir, avant de rompre le contact avec le reste de la petite troupe, le temps d’atteindre le portail.
Au vu de tes fréquentations, tu n’avais pas mis longtemps à dénicher quelqu’un qui pouvait t’en débusquer un, ainsi qu’un crédit de temps fictif, afin de ne pas te faire pincer à Sigan. Cela dit, tu conservais l’existence et les coordonnées de ce portail à l’abri de ton cluster. Tu avais beau aimer Sid de tout ton vieux coeur meurtri, il restait un flic ; quant à Jensen, tu ne serais pas étonné qu’il se donne à coeur joie de faire une descente chez toi et le reste des Nulls, quand bien même ça ne relevait pas de sa zone d’intervention.

Tu t’extirpes du portail qui te recrache dans une ruelle de New Brasilia. Le temps de réajuster ta mise en pli que tu trottais jusqu’à ton lieu de rendez-vous.
Cette petite mascarade avait commencé il y a quelques années de ça. Cette petite mascarade avait au moins vingt ans de moins que toi, des yeux de panthère et un boule à faire pleurer les anges ; et elle t’attendait patiemment au bar d’un casino chic de la capitale.
A ses yeux, tu étais tout ce qu’elle voulait ; à l’exception de Bobby. En cette occasion, tu sévissais en tant que magnat de la robotique siganaise, chercheur en intelligence artificielle, et créateur du dernier androïde pour adultes en circulation sur le marché. A ses yeux -et quels yeux-, tu avais été marié, avais perdu ton épouse bien-aimée, cherchais le réconfort auprès d’une demoiselle de bonne naissance. A ses yeux, tu faisais régulièrement du sport, donnais aux oeuvres de charité, et aimais particulièrement te promener à pied, afin de te rappeler d’apprécier les choses simples de la vie…

« Bonsoir, belle enfant ; veuillez m’excuser pour l’attente, mon androïde de chauffeur était incapable de trouver une place plus près du casino. » que tu lui souffles, dans un baisemain. Tes connaissances vis-à-vis de cette dimension-là restaient tout de même limitées ; de fait, tu mettais profusément à contribution ce que tu savais du quotidien de Sid et de Zenia, l’enfant gâtée.
A tes yeux, elle est une femme du monde, une femme riche et puissante, qui n’a besoin de rien ni de personne dans sa vie, qu’une compagnie de bonne figure, afin de tuer le temps qu’elle a à profusion.
A vos yeux, vous vous mentez l’un à l’autre, mais ne cherchiez pas à découvrir qui se cachait honteusement derrière vos superbes atours.
Tu lui présentes ton bras, avec force manière comme on ne t’en savait pas capable.
« J’ai quelques heures à tuer à des jeux de hasard ; accepteriez-vous de venir me porter chance ? » C’était la première fois que vous vous rendiez dans ce casino ; et heureusement pour toi, ils étaient nombreux, dans les hauts quartiers, afin que tu puisses régulièrement sévir auprès de croupiers différents. Cela dit, les patrons n’avaient pas vraiment intérêt à te virer puisque, la malchance aidant, tu y laissais plus de plumes que tu n’en gagnais. Néanmoins, tu espérais pour ta gouverne faire illusion auprès de ta dulcinée.
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Naora Kyôdo
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xxx le rouge est prononcé, sur les tapis, sur quelques tapisseries, même sur les sièges. pour une fois, une des seules fois, ça ne dérange pas naora. ce rouge, un peu trop vif mais allié des couleurs de sigan, des machines de jeu et de l’or. ce rouge, qui ne lui rappelle qu’une seule seconde les vices de néphède, l’odeur et les hauts de cœur. elle veut seulement le vert et le bleu, couleurs auxquelles elle peut s’accrocher un peu plus pour se faufiler entre les corps, les corps qui sentent la richesse, l’argent à dépenser. et son esprit oublie, divague avec les faux-semblants qui la font doucement sourire, rire à l’intérieur, de ses lèvres soigneusement peintes d’un bordeaux insolent. aussi insolent que ses yeux toujours trop noirs. elle ne ressemble pas à tous les autres, n’a pas les traits de sigan, et pourtant, elle semble si bien se parfaire à la foule. des années d’entraînement laissées derrière elle pour que son sourire soit aussi artificiel que les leurs, pour que ses jambes allongées par les talons vertigineux se faufilent avec aisance entre les femmes et les hommes tous aussi faux les uns que les autres. mais elle s’en moque bien, naora, elle n’est pas vraiment là pour ça.

elle trouve son chemin jusqu’au bar auquel elle s’installe, l’espace d’un instant. un instant qu’elle savoure pour souffler un peu. échappatoire charmeuse d’une soirée, d’une nuit et peut-être d’un matin. une idylle qu’elle caresse de ses doigts à la peau un peu dure mais douce, une idylle à la dose éphémère de liberté qui a pris son départ au portail traversé. son temps est illusoire tout comme ses histoires. sur son bras gauche, des chiffres aléatoires mis ici pour faire semblant et juste assez de temps par sa puce dénichée par nikita pour mieux croire encore qu’elle a sa place, ici.
il est difficile de faire confiance aux hommes pour la blonde. nikita a subi sa méfiance, encore maintenant, même s’il ne faut toujours que quelques doux mots de sibel pour la faire céder. aujourd’hui, c’est un peu plus simple d’être ici, grâce à lui. alors, au fond, elle lui en est reconnaissante sans pour autant croire qu’il est nécessaire de faire toutes ses craintes.

mais ce soir, elle ne pense qu’à l’homme qui va la rejoindre.
ce soir, elle n’est plus vraiment naora. une version améliorée. comme tout ce qui est à sigan. bien mieux.
ana replace ses cheveux blonds qui tombent en cascade jusqu’au milieu de son dos, apporte le verre que le barman lui a servi à ses lèvres qu’elle embrasse pour y boire une gorgée du liquide qui lui donne le réconfort nécessaire. elle attend leurs soirées avec impatience, souvent. imagine les prochaines et peut-être que son cœur bat un peu plus fort à chaque fois qu’elle se prépare, pour lui. comme une idylle secrète cachée aux yeux du monde (de néphède?) qui prend vit en ces lieux trop prestigieux. excitante, enivrante, c’est avec lui que son nouveau départ a commencé. simple jeu d’une illusion parfaite entre deux inconnus transformé en quelque chose de presque vital, d’enfin respirable.

la chanteuse de cabaret fait tinter ses ongles contre le verre, imagine cette trop grande maison pour elle seule qu’elle a dessinée à travers les yeux de son imaginaire jusqu’à ce que ses même yeux se posent sur sa proie de ce soir. son sourire éblouit, n’a sûrement jamais été aussi grand qu’avec lui. « bonsoir siegfried. il n’y pas de mal, je n’ai pas tant attendu. » si elle avait pu penser un jour que ce serait difficile de jouer la comédie aussi longtemps, désormais, ça faisait presque partie d’elle. fluide. elle est descendue de son siège pour mieux l’admirer de la grandeur que lui donnent ses escarpins et pour enrouler son bras autour de celui que siegfried lui tend. « allons-y cher ami. » elle n’a pas besoin de rajouter quoi que ce soit, la partie est déjà lancée lorsqu’ils s’avancent vers le jeu de la roulette ; l’un des préférés d’ana. « saviez-vous que j’affectionne particulièrement le chiffre cinq ? » s’il lui demande pourquoi, elle ne s’étendra pas sur la réponse. elle ne lui dira pas qu’il y a plusieurs significations, passant par max allant jusqu’à un compte bien plus personnel. seulement, c’est ce soir qu’elle sent le moment venu d’utiliser la carte cinq. ana lâche le bras de son compagnon de rêves dessinés sur les tables de jeux pour s’appuyer contre l’une d’elles avec son sourire joueur. et s’ils se mentent, naora revient toujours à son illusion.
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Un vent de panique souffle sur ta coiffure impeccable alors que vous vous dirigez vers la roulette. Tu en conservais généralement de mauvais souvenirs, sachant que c’était l’un des jeux auxquels il était le plus difficile de tricher. Tu connaissais toutes celles d’Oriel, de fait, tu savais lesquelles n’étaient plus correctement équilibrées. Mais ici, c’était beaucoup plus riche et inconnu ; de fait, tu n’avais pas pu prendre tes marques. Pis encore, tu avais constaté, lors de vos premières escapades que, la plupart du temps, les croupiers comme le reste du personnel des casinos étaient des androïdes dernier cri. Tu en avais d’ailleurs fait les frais lorsque tu avais jugé bon de draguer la barmaid dont les réactions étaient saisissantes de réalisme. C’est que, jusqu’à présent, on ne t’avait habitué qu’à votre vieille carcasse métallique de Siegfried ; de fait, tu avais tendance à oublier qu’il n’était qu’une antiquité par rapport au reste des androïdes en circulation.
Et donc, ce qui était fâcheux, avec les androïdes, c’est qu’ils étaient très difficiles à berner. Il t’avait fallu une sacrée gymnastique de l’illusion pour trouver un moyen de parer leur attention. Et Ana en faisait partiellement et parfaitement office.

En effet, les androïdes étaient les seuls (et c’était aussi à ça que tu savais à présent les reconnaître) à rester indifférents face à la jeune femme. Et tu en voulais pour preuve les regards des joueurs déjà présents qui se tournent vers vous -et plus précisément vers elle, et sa gorge brillant de mille feux d’une rivière de perles noires.
Un mari plus concerné se serait offusqué d’offrir ainsi sa femme en pâture à ses adversaires. Cela dit, tu te doutais bien que ta compagne était consciente de ses charmes et de l’effet qu’elle faisait. Elle se savait donc indispensable au bon déroulement de votre partie.
« Le chiffre cinq ? Un choix singulier » Tu pioches quelques jetons que tu fais tourner entre tes doigts. « Laissez-moi deviner ; le cinq, c’est un peu une femme de profil, avec la hanche cambrée, accoudée à un bar, en attendant que son goujat de comparse ne pointe le bout de son nez… visé-je juste ? » Oh que non, il n’y avait que les gens réellement riches pour se soucier de ce genre de symbolique. Mais qu’importe, si elle devait te divulguer quelque chose à son propos, elle ne le ferait qu’à mi-mot ; parce que c’était la règle, implicite et inébranlable, que vous vous étiez fixés.

« Et bien, va pour le cinq alors ! » chantonnes-tu en faisant élégamment rouler les jetons. Tu paraissais bien insouciant des risques d’une telle mise. Et pour cause, ici, tu ne dépensais pas du vrai argent. Ta marque était flouée et donc, tu ne possédais rien. Et, celui qui ne possède rien ne peut définitivement rien perdre.
« Puis-je me soustraire de votre charmante compagnie, le temps d’aller nous chercher à boire ? » minaudes-tu au creux de son oreille, le temps que la partie ne démarre. Et puis, encore plus bas, un chuchotement rehaussé d’un sourire complice épouvantable pour les autres couples qui vous entouraient. « J’ai pour habitude de mesurer le courage des autres joueurs en feignant abandonner un trésor sous leurs yeux ébahis. Ils n’oseront pas vous toucher, ils tiennent à leur mariage~ »

Et c’est avec son impatiente bénédiction que tu t’éclipses, te pavanant jusqu’au bar, ne manquant pas de laisser traîner tes yeux sur les agents de sécurité androïdes qui faisaient des rondes. Tu ne manques pas de faire la conversation à droite à gauche, envoyant des pigeons à votre table, comme si tu connaissais tout le monde, sans que personne ne trouve le culot de démentir. « Je vous parie votre mariage raté en minutes qu’elle ne porte rien sous sa veste » que tu glisses, pernicieux, à un homme d’affaire qui n’avait pas décroché son regard d’elle depuis que tu l’avais dérobée au bar. « Et elle vous coûte combien, cette poupée ? » Tu lèves les yeux au ciel, insolent, avant de tourner les talons, les verres en main. « Mais mon cher, qui vous dit que ce n’est pas elle qui paye pour me voir ? »
Tu ris encore de ta réponse quand tu rejoins ta belle. « Alors, où en sommes-nous ? Est-ce que vous continuez à me porter chance ? »
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