croque la pomme

Date d'inscription : 24/02/2018

hiba parle-nous d'toi ! la couleur de tes chaussettes, la douceur de tes coudes, la longueur de tes veuch, accessoirement ta fréquence de connexion et ce genre d'infos sympas tmtc.

Candide Ogawafc : kang jun seo ;

️️ unicorn ; UFO's; unique

90%JALOUX

100%INTELLIGENT

50%JOUEUR

95%AMICAL

70%VIOLENT

60%ALTRUISTE

40%PRÉSOMPTUEUX

80%BLASÉ

Nom complet Candide enfant, candide espoir. Candide dont on a attendu l’arrivée avec tant d’impatience. Candide qui ouvre grand les yeux, gribouille sur sa feuille son nom de famille, Ogawa, ça doit bien avoir une signification mais lui ne s’y est jamais vraiment attardé.Surnoms Rien de particulier. Naissance Né un vingt-deux pour ses vingt-deux ans déjà. Un vingt-deux juillet, sous le soleil et la chaleur. Héritage culturel Son visage n’a rien de caucasien, malgré son regard verdoyant. On dit que son ancêtre était français et que les pétales que sont ses yeux doivent provenir de quelques contrées asiatiques. Son nom de famille est celui qui découvre le mieux, il a les sonorités d’un ancien Japan. La part à laquelle le garçon s’intéresse le plus. Statut En couple et Dieu qu’il est amoureux. Fou et amoureux. Les regards n’y changeront rien car lui seul connaît le feu qui fait rage dans ses entrailles quand leurs regards se croisent, à quel point l’envie de posséder grandit. Candide, il aime, et il est aimé en retour. Ça aurait pu être parfait. Orientation Il sort avec un homme, alors la réponse se doit d’aller dans ce sens. La vérité est que son regard ne s’est jamais réellement attardé ailleurs avant. Il se souvient d’une lointaine copine. Sans intérêt. Finances $$$$$$. Il gagne bien sa vie, il en a d’ailleurs bien plus que ce dont il aurait besoin. Son homme n’est pas étranger non plus à ses années qui se multiplient à son bras.

Univers Sigan. Il la trouve si belle sa planète, dans ses artifices extravagants. Il y a connu son premier souffle et surement le dernier, celui qui n’arrivera que dans une centaine d’années au moins. Occupation(s) Son grand sourire est ce qui les émerveille, au même niveau que ses mains qui s’activent contre la planche, lui-même a les yeux qui rayonnent derrière les fourneaux. Il est chef cuisinier, possède sa propre émission qui en est à sa deuxième saison. Et depuis peu, un restaurant qui fait sa fierté, même si une grande partie a été financée par Nikita. Particularités Hideuses cicatrices sur le corps, pourtant à l’étrange harmonie, comme si elles étaient calculées. Certaines ne sont qu’éphémères, de rares autres semblent plus coriaces au temps. Un compteur dont les années augmentent sans cesse, sans qu’il ne fasse rien, le plus beau cadeau qu’on puisse lui offrir, surement. Il souffre d’une perte auditive progressive depuis quelques mois, et la garde sous silence, seule son oreille gauche semble touchée pour le moment. Il ne sait pas si c’est d’ordre génétique ou une histoire de soulmates. Lien(s) cosmique(s) un soulmate quelque part. Keywords la fumée, les épices, le feu, les cicatrices, le tabac froid, les virées nocturnes.

we are all astronauts Souvent las, il est difficile d’attiser son intérêt. Il a une vie facile, surement trop et Candide a besoin de plus. Toujours. Il cumule les hobbies et les passe-temps, tout est bon pour faire s’écouler les longues années à son bras. ☆ Mais ce qui revient le plus, ce sont bras de fers, et surtout les combats de rues. Il aime l’odeur du sang, l’excitation de la peur qui s’enracine dans ses entrailles à chaque fois. Il aime se sentir mourir puis revivre. Il aime avoir mal, Candide. Il aime gagner et tout autant perdre, parce que ça veut dire qu’il sera bien amoché. Il a une relation assez étrange avec la douleur, à sentir ses membres qui agonisent puis sa peau se marquer petit à petit. Il n’est juste pas encore assez taré pour se les infliger lui-même. ☆ Candide est un ange, ou peut-être est-ce seulement l’image qu’il donne, parce qu’il veut être apprécié, adoré. Il dissimule souvent ses défauts sous de doux sourires, ils sont très communicatifs. Il désire sans cesse être parfait, ce qui peut être difficile quand on est impatient avec une tendance à ne pas savoir gérer sa colère. ☆ Parce qu’il est colérique, totalement violent, le genre à toujours démarrer au quart de tour. ☆ Il est un peu homme à tout faire, ne semble pas avoir de lacunes particulières. ☆ Il dira que son unique réelle passion est Nikita, car il est le seul dont il ne s’est jamais lassé. ☆ Il a la critique facile et l’arrogance d’un enfant habitué à tout avoir. ☆ Candide est un bon vivant, il se lie rapidement aux autres, on le verra souvent rire avec un inconnu comme s’ils se connaissaient depuis toujours. ☆ Il déteste être seul à la maison, quand c’est le cas, il s’occupera comme il peut, souvent en cuisinant des quantités énormes de nourriture. ☆ Il s’est passionné depuis peu pour la sculpture, s’y étant intéressé après avoir lu plusieurs anciennes références. ☆ Il aime la pluie, elle a un effet apaisant sur lui, restera souvent derrière sa fenêtre ou devant le perron de sa maison à observer les nombreuses gouttes, silencieusement, presque avec fascination. L’orage est, toutefois, quelque chose qu’il préfère éviter sans en avoir peur, c’est ce qu’il affirme du moins. ☆ Il possède un chien robot de compagnie depuis plusieurs années déjà, il ne se rend pas compte lui-même à quel point il s’est pris d’affection pour lui, la race pourrait s’apparenter à un husky de ce qu’il a compris. Il a aussi un chat depuis quelques semaines seulement. ☆ Fumée grise qui s’enlise jusqu’à ses poumons, poissonneuse mais si addictive, cigarette après cigarette. D’abord pour ressembler aux adultes, jusqu’à tomber dans le piège. Sa bouteille de vin accompagne souvent son paquet pour le déjeuner. Parce que, s’il adore cuisiner, il n’est pas si enthousiaste à l’idée de mécaniquement se sustenter trois fois par jours. ☆ Il aime les beaux vêtements, dépensera souvent sans compter en shopping, sur les derniers articles en vogue. ☆ Une jour, ce fut le silence autour de lui, effrayant, angoissant. Il était en plein tournage mais il a gardé la tête froide, comme si tout allait bien. Le silence a duré une bonne dizaine de minutes avant que le brouhaha du studio ne revienne de nouveau. Le problème c'est lui, ses oreilles, surtout la gauche. Une perte d'audition progressive mais qui survient de façon assez aléatoire.

Date d'inscription : 24/02/2018

the cravewe were lovers before we were even born in this world
angel with a shotgun

burning desire

Can’t sleep, I’m hungry
Can’t sleep, I think of you Sa famille avait toujours été des plus banales. Des parents et une grande-sœur. La plus belle. Douce et sublime, comme un astre qui sublimait ses nuits, mais encore plus spécial que ceux qui trouvent refuge dans le ciel. Parce que son astre, à lui, sera toujours là. Peu importe les nuages ou la brume, il n’avait qu’à tendre la main pour le toucher. Ils n’étaient pas les plus riches, c’était ce que ses parents s’efforçaient à faire croire. Ils donnaient l’impression de vivre simplement, parfois même d’à peine arriver à joindre les deux bouts en fin du mois. Ses parents craignaient pour leur fortune, pour leur vie quand autour d’eux ils entendaient tant d’histoires sur les crimes qu’on commet. Candide avait toujours trouvé leur comportement amusant, il ne manquait de rien alors les apparences ne lui importaient que peu. Il ne se doutait pas de l’étendue de leur paranoïa jusqu’au jour où il vit sa mère au pas de la porte, une unique valise à la main.

« Tu n’aimes plus maman ? c’est pour ça qu’elle part ? »
« L’amour ne suffit pas toujours. »

Il ne croyait pas au divorce. C’était quelque chose qui arrivait aux autres, pas à soi. Il se souvenait encore de sa mère. Ses lèvres, elles étaient une douce pluie de baisers, mais elles ne s’entrouvraient plus qu’en des virulentes injures. Il avait vu la relation de ses parents se détériorer au cours des années. Ce ne furent que des changements imperceptibles, impossible de voir la différence. Son père qui s’enfonce dans l’autarcie, les sorties de sa mère qui se multiplient. Il avait vu leur amour se faner douloureusement, puis les cris fleurir aux coins des murs. Ils ne s’entendaient plus. Ils ne se comprenaient plus. Et dans cette famille, personne ne pouvait communiquer. Il était encore jeune, si naïf et gamin. Et il le restera toujours, un môme immature qui déteste ne pas avoir ce qu’il veut, qui a besoin d’avoir les choses sous contrôle parce que le contraire lui donne l’envie de tout vouloir saccager.

Pourtant, des années après, il comprendra que ses parents n’ont jamais divorcé et que sa mère ne l’avait pas oublié toutes ses années. Elle était malade, on ne savait pas vraiment de quoi et elle était partie paisiblement. Elle ne voulait pas se soigner et faiblir, elle voulait juste s’occuper d’eux le plus longtemps possible, son compteur ne servait à rien.

Il avait un peu plus de dix ans, sa sœur était à peine majeure, mais en eux se présentait déjà la certitude de ne pas vouloir rester une journée de plus en compagnie de leur paternel. Ils étaient toujours mieux à deux, ensemble contre tous. Ils profitèrent de son sommeil pour que sa sœur lui dérobe le plus d’années possibles, ne lui laissant que quelques poussières. Elle ne voulait pas au début, elle était totalement contre, s’ils devaient fuir, elle désirait qu’ils le fassent par leur propres moyens. Mais ils ne survivraient pas plus de quelques semaines livrés à eux-mêmes dehors. Et Candide avec ses yeux suppliants et sa voix magnétique, finit par la faire succomber. Il l’aurait fait lui-même, si son compteur n’était pas encore bloqué.
Ce n’était d’abord qu’un souvenir, devenu de plus en plus vague. Et quand le visage de ses parents se dissipa entièrement de sa mémoire, ils ne devinrent plus que mirage. A ses yeux, il n’y avait jamais eu quelqu’un d’autre que Mauve dans sa vie. Elle était sa seule famille.

Ils réussirent à plutôt bien se débrouiller tous les deux. Candide était ambitieux, il visait grand. Il visait les étoiles pour les offrir à sa sœur, tout ce qu’il y’avait de plus beau était pour elle. Il ne comptait pas vivre modestement comme son père. Il voulait tout, tout de suite. Et il réussit assez bien. Il se distinguait partout, fournissait plus d’efforts que quiconque et se dissimulait sous une apparence plus nonchalante. Il charmait et prenait tout ce qu’on lui offrait.

« Papa est mort. » Il avait hoché de la tête, continuant le travail qu’il effectuait. Peut-être qu’il aurait voulu parler à son cadavre, lui demander à quoi servaient les secrets à présent qu’il était six pieds sous terre. Il y’avait eu tant de non-dits entre eux, parce qu’il était un gosse et qu’il n’avait pas besoin de tout savoir. Aujourd’hui, jeune adulte, il n’y avait plus personne pour lui expliquer. La maison qu’ils avaient fuie était devenue la leur. Une maison dans laquelle il sera seul. Parce que Mauve avait disparu peu après ses seize ans. Plus la moindre trace, comme si elle n’avait jamais existé, transformée en simple délire humain. Elle avait dit de lui faire confiance, qu’elle avait découvert quelque chose d’énorme. Puis elle devint brume.

Il a été un caprice. Quelque chose que Candide voulait. Toutes ses pensées convergeant en sa direction au moment où son meilleur ami le lui présente. Il a été d’abord des informations qu’il réunissait, des petits bouts d’un homme dont il n’apprenait que des brides à travers ses enfants. Obsession dévorante, quasi malsaine jusqu’à la rencontre qui a finalement eu lieu. Et quand leurs regards se sont croisés, Candide a su au fond de lui, que c’en était fini de lui. Il n’est pas un caprice. Il est plus que ça. Il l’aime. Constat évident qui ne prend que quelques semaines à se confirmer malgré tout son désir de l’enfouir au plus profond de lui. Il l’avait aimé du premier regard, il ne se pensait même pas capable de sentir son cœur autant s’affoler pour un simplement frôlement, quand l’homme passait près de lui. Son homme. Nikita. Candide n’a pas réussi à être un bon ami, ses visites chez les Baes deviennent plus fréquentes et, assis devant un jeu avec son ami, c’est un tout autre regard qu’il cherche à chaque fois.

Il n’a pas pensé à leur différence, d’âge, de situation, et surement pleins d’autres conneries qui devraient les séparer. Il n’a rien vu de cela, seulement son envie grandir jusqu’à devenir insoutenable. Et isolés des autres un soir, immergés dans l’eau brûlante, Candide a soufflé son amour contre ses lèvres. Il savait qu’il ne serait pas rejeté, et même si ça avait été le cas, il ne pouvait plus taire ce qu’il ressentait. Et ça a été le début de sa plus belle souffrance. « T’es à moi. » qu’il avait murmuré dans un rire insouciant, comme pour prouver que peu importe les travers, la promesse était scellée. Nikita a été un baume sur son cœur pendant la période de sa vie où il était le plus mal, quand il cachait sa peur de ne plus revoir sa sœur sous de pauvres sourires. Il aurait sombré sans sa présence réconfortante. Il n’aurait plus trouvé d’utilité à cet oxygène qu’il inhale s’il n’y avait pas son amour pour le garder debout. Il est surement trop fier pour le lui avouer, et il préfère le lui montrer à travers ses gestes. Mais Nikita, c’est le seul pour qui il est prêt à avancer sans jamais regarder en arrière.

Guetter le retour de sa sœur avait été comme souhaiter un déluge de pluie dans un désert, long et pénible, presque sans espoir. Combien de fois a-t-il cru percevoir sa silhouette au loin, combien de fois s’est-il réveillé au milieu de la nuit, le corps en sueur et une boule au ventre à cause d’un mauvais cauchemar, ses yeux n’arrivant à contenir les traitresses larmes que difficilement. Mais il n’a jamais cessé d’attendre. Elle était une part de lui-même, loin mais toujours présente, dont il chérissait chaque souvenir. C’est une sensation vive qui s’est emparée de lui ce jour-là, Candide s’est simplement précipité vers la maison familiale, il a laissé le boulot derrière, n’a rien expliqué à qui que ce soit. Il n’y a eu que son instinct, son cœur qui tremble et le somme d’aller là-bas, et il l’a suivi. Une heure est passée. Puis deux et trois. Ce n’était rien pour deux années de suspens. Mauve est alors apparu devant lui, les yeux vides, les traits las et le sourire fatigué. Il l’avait serré si fort dans ses bras ce moment-là, il avait eu peur de briser son corps frêle dans cette étreinte mais ça a été plus fort que lui, il voulait la sentir au plus près, être certain qu’elle ne le quitterait plus. Enfin, elle était là. « Tu m’as manqué. » Les seules syllabes qui ont pu trouver refuge contre l’oreille de sa sœur avant qu’ils n’éclatent tous deux en sanglots. Il peut enfin respirer. Respirer sans se sentir rongé par la culpabilité de toucher le bonheur quand elle n’était pas là pour le partager avec lui. Ça a pris des jours avant que Mauve ne puisse réellement lui parler, remplir ses deux années d’absence comme elle pouvait. C’était horrible et Candide n’arrivait pas toujours à écouter ses histoires sans avoir envie de tout détruire autour de lui. Elle a été si seule, si triste. Il s’est juré depuis de la protéger plus que tout au monde, même si elle le trouve étouffant, même si ce rôle lui revient à elle, l’ainée. Ça ne doit plus se répéter.

L'amour suffit.