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 two faces of the same coin ((madsin#1))

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Elle sait qu’il va venir. Elle le sait au plus profond d’elle, c’est quelque chose de viscéral. C’est comme-ci il s’agissait de son propre enfant, quelque chose qui résonne dans tout son être et qui ne peut lui mentir. L’instinct animal de Sin ne la déçoit jamais, la trompe rarement. Elle sait quand les orages arrivent, quand les catastrophes s’annoncent à l’horizon. A la manière des bêtes qui prennent la fuite, sauf que Sin est humaine. Son humanité lui fait affronter les choses et le danger de plein front, sans jamais la faire ciller ou la faire trembler. Elle a, au fil du temps, perdu la notion du danger, au fil des opérations ratées et des nombreuses occasions ou sa vie a failli s’arrêter ; les battements de coeurs se confondent souvent aux bruits des balles. Sin ne s’arrête jamais de courir, elle poursuit sans cesse son but ; un but qu’elle même ne saurait expliquer clairement. Elle fonce, parfois, même toujours, dans un mur, avec l’espoir futile de trouver des réponses à ses questions. Des questions qu’elle ne pose jamais, car Sin n’aime pas particulièrement penser et n’est pas doué à ça. L’orpheline ne sait qu’analyser et profiter de l’instant présent, élaborer des stratégies. Elle essaye de se convaincre qu’elle a un plan, maintenant, mais ce n’est pas le cas. Pour la première fois, elle n’est pas certaine de ce qui va se passer. Les issues sont extrêmes, ou elle rentrera à l’église pour s’endormir dans les bras de Paul et Mal, où elle ne rentrera jamais. Elle en a besoin, elle ne peut plus repousser l’échéance, faire comme-ci elle n’était au courant de rien. Car elle sait des choses, trop de choses. Max Ross. Elle sait qu’il est née le même jour qu’elle, à la même heure qu’elle – grâce à lui, elle se souvient de son anniversaire. Ce garçon qui a comme un air de famille. Car peut-être, il est plus lié à elle qu’elle le pense. Sin sait de source sure qu’il n’est pas de son sang, ils ne partagent rien, pas même un monde. Enfin, ils ont partagé Néodam pendant dix ans, mais la chasseuse associe Néodam à sa partenaire, pas à Max. Max est un mirage, un nom sur un carnet rempli d’informations, de dates, des lieux, des cartes. Des portails, des points de rencontre, des numéros de gens qui en savent trop. Un véritable trésor pour les gens comme elle, qui coupent les ailes des corbeaux et les empêchent de chanter leur chant de malheur. Les mondes doivent rester séparés, la vérité cachée aux yeux de la majorité. Pourtant, elle n’est pas prête à tout vendre au gouvernement sans sourciller. Personne ne peut la contrôler. Sin est libre de ses faits, ses gestes et ses pensées. Aussi, si elle a décidé de disparaître, c’est pour une bonne raison. Les choses commençaient à lui déplaire. Le sang des innocents tâchent ses mains. Si elle ne peut s’en laver, elle ne veut pas passer sa vie à se satisfaire d’une telle chose.
Pourtant, si elle est là, c’est pour tuer Max Ross. C’est la seule chose qui la retient, qui l’empêche d’avancer. Elle va le tuer et disparaître définitivement.
Son corps osseux est caché derrière un long manteau noir qui appartenait à Romir, les pans lui arrivent jusqu’au genoux et cachent sa maigre tenue. Toute vêtue de noire, elle passe inaperçue dans les rues de Néphède et son smog. Elle connaît les lieux comme sa poche et c’est rassurant de pouvoir s’orienter, de reconnaître une rue, un panneau, une boutique qui n’a pas fermé depuis le temps – un an seulement, pas plus d’un an. Sur terre, tout est différent, il n’y a pas de noms aux rues, il n’existe plus de villes monstrueuses comme celle de Néodam. L’adresse de l’immeuble était notée sur la première page avec un message pour tout curieux tombant dessus « merci de resistuer le carnet à cette adresse ». Sin l’a prit avec elle mais ne compte pas le laisser à la porte. Le bâtiment qui se dresse devant elle paraît menaçant. Elle aime se faire peur, s’imaginer que les fenêtres sont des yeux la jaugeant et que la nuit va l’avaler. Mais la peur est quelque chose que l’esprit crée pour fuir la rationalité du monde. Derrière ses vitres, les gens dorment et la nui n’est que l’absence de soleil. Les fantômes n’existent pas, la mort est la seule issue et est une fin en soit. Sin n’a aucune croyance, elle est sa propre bible, qu’elle mérité l’enfer ou le paradis lui importe peu. Ce qui advient d’elle après que la vie l’ait quitté ne relève plus de sa responsabilité. Elle entre alors libérée de toute ses craintes. Le souffle pourtant court, elle gravit les marches de l’escalier pour évacuer le surplus d’énergie qui la fait trépigner d’impatience et d’appréhension. Arrivée devant la porte, elle ne se montre pas douce ni consciencieuse et fait savoir sa présence en donnant un violent coup de pied dedans qui rompt la serrure. Elle prend juste la peine de la refermer presque paisiblement derrière elle. Un homme aguerri comme elle saura prendre ce signe comme un avertissement du danger. L’intérieur est poussiéreux. Des livres sont montés en piles jusqu’au plafond dans les chambres, le papier peint décrépi et des traces d’humidités tâchent les murs. Des taches de sang sur le sol, aussi. Aucune trace de squatteur , l’endroit est bien entretenu malgré le ménage qui manque cruellement. La pièce principale ressemble à un vieil atelier, avec des dessins et des peintures et un bureaux pour écrire. Un stylo est posé là, comme un arrêt dans le temps. Sin prend place sur la chaise, son pistolet posé calmement sur ses cuisses. Elle est assise en face de la porte et attend, pendant des minutes qui paraissent comme des heures. A n’entendre que la pluie qui tape contre les carreaux et sa propre respiration. N’entendre que son coeur battre. Elle ressent chaque fibre de son être avec une précision déconcertante. Son souffle meurt dans sa gorge quand la porte s’ouvre.
Elle va rencontrer Max Ross.
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Le regard caresse le visage une brève seconde, trop longue certainement, avant de s'aventurer à l'autre bout de la pièce. Aussitôt, les quelques personnes présentes font mine de détourner le regard un peu trop rapidement et de reprendre leur occasion. Max pince un peu ses lèvres, les sourcils froncés, les poings serrés, un soupçon de rouge contre la nuque et les joues. Ignorant de la scène, le roux s'emballe encore avec un peu trop d'enthousiasme face au repas que le Shark lui a apporté sans raisons précises. Le chien fou garde ses mains enfoncés dans ses poches, la grimace un peu sur les traits toujours, gronde quelques mots lorsque Sasha tourne ses yeux vers lui, un sourire sur les lèvres, trop de bonheur dans ses mercis trop nombreux. Il n'apprécie pas, Max, ce que la chose fait à son coeur et à quel point il se sent peu à sa place, ici, à son travail. Les gens sont beaucoup trop propres et les choses aussi, et Max sait, totalement, qu'ils sont certainement beaucoup plus sales qu'il ne peut l'être. Ses mains ont traînées à des endroits sales mais il suffit d'entendre le fond des murmures pour savoir que leurs langues sont encore plus dégueulasses qu'il peut l'être. Alors, si le roux lui demande de rester pour manger avec lui - il en a apporté beaucoup trop, après tout - Max secoue la tête et refuse directement. Il prétexte une course à faire pour les Shark, bien qu'elle n'existe pas, et pose sa main sur son épaule un peu trop longtemps, hésite à l'embrasser mais ne le fait pas par gêne, avant de quitter l'endroit. Il descend les étages en sentant les regards qui s'attardent sur lui et n'y prête pas attention. Dans l'ascenseur, pourtant, le Shark prend le temps d'envoyer un <3 à l'autre avant de quitter l'immeuble et de se glisser dans sa voiture. Il envoie son téléphone valser dans le siège passager pour ne pas regarder s'il a reçu une réponse et se met en route vers l'immeuble, décidé à rentrer chez lui. Il sait que la journée est à peine entamée. Il sait que les filles sont certainement à la maison en train de se pratiquer ou alors de se préparer pour la soirée et que peut-être il devrait aller y jeter un coup d'oeil pour s'assurer que tout va bien. Mais Max sait également qu'elles n'hésiteraient pas à lui envoyer un message pour quoique ce soit, beaucoup trop souvent aussi, et qu'il n'en a reçu aucun pour le moment. Il préfère profiter du peu de calme qu'il possède encore aujourd'hui avant de s'embarquer dans une course quelconque ou encore aller se perdre dans le QG des Shark. Il envisage brièvement d'aller sur Altea pour profiter un peu du soleil mais il sait tout autant que les fleurs font leur place et que le pollen danse dans les airs ; son nez est moins irrité depuis quelques jours et ses yeux ne coulent plus. Il vaut mieux ne pas abuser. De toute manière, il n'a pas envie de voir qui que ce soit, et mettre un pied sur Central City équivaut à voir des gens. Il préfère encore Néodam et son brouillard permanent. Il est presque rassurant. Ross s'est rendu compte que son quota de cigarettes est plus excessif sur Altea qu'ici ; à croire que la pollution lui manque.
Les rues sont vides, vu l'heure. Le bitume est gris, les immeubles aussi, et la ville toute entière. Le monde est encore plus gris tandis qu'il quitte le centre pour rejoindre son quartier un peu plus terne. La radio est éteinte ; il n'entend que les coups de klaxons au loin et les sirènes de police qui hurlent de temps à autre pour signaler leur présence. Sur les trottoirs, les gens fourmillent. On dirait des bêtes qui s'en vont à l'abattoir. Peut-être qu'ils devraient y être, pour la plupart.
Il fait froid et chaud à la fois. Le ciel hésite entre la pluie et la neige, cette fois. Max serre les dents en croisant certains cas un peu trop lents et d'autres complètement idiots sur la route pendant de nombreuses minutes avant d'arriver à destination. Il éteint le moteur de la voiture, s'empare de son portable et l'ouvre, dévisage le message venant de Sasha, pince ses lèvres faiblement pour retenir un sourire qui apparaît quand même, avant de lancer un regard autour de lui. Il permet au sourire de grandir faiblement et quitte le véhicule, clé en main, en direction de la cabane. Il prend les escaliers, sans raison particulièrement. Les monte une à la fois et arrête son pas, brièvement, au cinquième étage. Quelque chose capte son regard, du coin de l'oeil. La porte du 53. La porte de l'appartement du vieux. Elle est ouverte ; un peu, à peine. Elle a été ouverte. Assez pour dire qu'elle n'est pas verrouillée. Max pince un peu ses lèvres et descend d'une marche, avance doucement dans le couloir et se penche, face à la porte, pour dévisager l'état de la serrure. Forcée ; brusquement, sauvagement. Sans la moindre douceur. Les sourcils se froncent un peu plus et il glisse une main contre sa ceinture, à l'arrière, pour s'emparer de son arme. De ses cheveux, quelques gouttes d'eau tombent ; la neige a fondu, au cours des cinq étages passés. Ou alors est-ce la pluie ; le ciel ne se décide pas, aujourd'hui. Il n'hésite pas avant d'ouvrir la porte d'un geste précis. Le regard sombre tombe sur une silhouette positionnée dans le salon, sur une chaise. Max hausse d'un sourcil, fermant la porte d'un coup de pied derrière lui, s'arrêtant au milieu du couloir. Il se demande, une brève seconde, si Scar n'a pas engagé une danseuse en guise de plaisanterie. Puis se dit que Scar ne connait que leurs danseuses, en vérité, et que celle-ci, il ne la connait pas. Elle possède quelque chose de familier dans le regard, dans sa posture également, mais le Shark ne peut la reconnaître.
Il la salue sommairement d'un signe de tête brusque avant de renifler également, la mâchoire braquée. Il l'étudie du regard, la main toujours contre l'arme, le regard s'attardant sur ses vêtements sombres, ses yeux bleus et ses cheveux de la même couleur que les siens. Elle lui dit quelque chose. Elle ne lui dit rien. Elle est tout et rien. Elle est présente et absence. Elle l'enrage et le calme à la fois. Max pince ses lèvres un peu plus fort, avale lentement, et inspire par les narines. Il fait un pas. J'imagine que tu sais parfaitement à quel endroit tu te trouves, qu'il dit, au bout d'un moment, d'une voix qui gronde plus qu'elle ne parle, car les lèvres s'ouvrent à peine. Il l'étudie du regard avant d'observer la pièce autour d'elle, puis semble voir, dans la poche de son manteau, un semblant de carnet. Le regard se fait plus précis, animal. Max enfonce ses iris au creux des siens. Le ciel contre le ciel ; les deux frontières identiques se percutent. Et que tu te trouves pas ici pour parler. Son doigt effleure la gâchette de l'arme. Max prend la peine de ramener ses mains devant lui, dévoilant l'arme sans la moindre hésitation, paisible, les bras ballants de chaque côté de sa personne. Il ne tremble pas. Il pense, conserve ce qu'il y a de bête en lui pour un peu de réflexion. Beaucoup sont ceux à le juger trop impulsif, mais derrière ses gestes brusques et féroces se trouvent un esprit réfléchissant rapidement. Je te conseillerais de parler, par contre. Il ne doute pas qu'elle puisse faire autre chose ; il y a des preuves, dans sa posture comme dans son regard, qui lui susurrent qu'elle n'est pas fragile. Ou du moins, si elle l'est, ce n'est pas de ce côté là. La bête en lui entend celle qui émane d'elle. Les crocs sont dévoilés, les grognements s'élèvent. Et pourtant dans leurs dos, de longues ailes noires ; ils sont des chimères. so, who the fuck are you ?
Il aboie les mots, le menton haut.
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Il est là, face à elle, plus vrai que nature ; enfin. Il est enfin là. L’attente était insoutenable. Ce n'est plus uniquement une ombre qui la suit partout où elle s'égare, ce n'est plus juste un mirage. Max Ross. Lorsque la porte s’ouvre, le nom a maintenant un visage, une apparence, il devient humain. Et c'est étrange, de l'avoir aussi proche d'elle, dans la même pièce. De pouvoir respirer le même air que le sien, se regarder et se parler. Elle a rêvé ce moment et se l'est imaginé de plusieurs façons, avec à la clé la confrontation qu'elle attend avec une impatience mais aussi une appréhension qu’elle n’arrive pas à décrire. De toute manière, elle n’a jamais été une femme capable de mettre des mots sur ses sentiments les plus profonds. On lui a apprit ce qu’était l’amour et la haine, mais les nuances qui se trouvent entrent sont noyées sous un torrent d’émotions contradictoires. . Son manque certain de sensibilité a fait d’elle une personne efficace dans son domaine, quand il s’agit de répondre à des ordres qui vont à l’encontre de ce que la conscience peut juger de bien ou de mal.  Mais, face à la personne qu'elle cherche depuis qu'elle a apprit son existence, depuis des mois, peut-être des années, tout son courage semble s'évaporer et se son souffle tombe  comme un soufflet. Ce n’est ni de la décéption ni de la peur. Si elle pouvait disparaître, elle le ferait se ferait transparente comme l'air, car tout son corps appelle la raison et la fuite, mais son coeur lui bouillonne. Elle réclame des réponses, une vengeance. Elle lui reprocherait tous les malheurs qui lui sont arrivés, si elle savait exactement ce qu’il est pour elle. Elle a peut être sous estimé les conséquences de leur rencontre, elle s'est fait à l'idée que ce serait simple. Une mission comme une autre, sauf qu'elle serait seule, avec elle même. Cette routine est depuis longtemps oubliée et la violence n'est plus le seul langage dont elle a connaissance. Alors Sin garde ses jambes croisés et déglutit difficilement jusqu'à ce qu'il parle le premier. Les yeux fixant le verrou amoché de la porte, droit devant elle, sans pour l’instant insister de trop sur son interlocuteur. Elle le voyait hurler, la menacer, mais c'est le calme avant l'orage qu'elle rencontre. Une ambiance pesante qui la motive à briser la glace et qui fait gronder en elle une colère qui fait écho. Elle ressent à son égard un profond mépris, car, qui qu’il soit, il vient troubler son existence rangée. Il vient la mêler à ces histoires de corbeaux. Sans trembler des jambes ni montrer un seul signe de son hésitation, la chasseuse se relève du vieux fauteuil. Les pieds en bois crissent contre le parquet et de la poussière se soulève par la même occasion. Elle ne tient plus assise, elle a besoin de se dégourdir les jambes qui commeçent à refroidir. L'air vicié la prend à la gorge, mais l'habitude de Néphède ne l'a pas quitté depuis toutes ces années. Les yeux sont légèrement rougis par une allergie. Sur Altéa, il existe des champs et l'air qu'elle respirait était le plus pur. Le plus vrai. Ce n'était simplement pas chez elle. Cet endroit, ne peut pas être une maison, pour qui que ce soit. C’est une épave.   Je sais à quelle adresse je me trouve, mais ce qu'est cet endroit, je n'en sais rien. Sa voix tremble de rage. Les longues discussions ne l’intéressent pas, il n’y a que l’action qui lui parle vraiment. Les mots qu’utilisent les gens sont tos faits de mensonges et de poison. Les mots  Elle est, en réalité, plus perdue qu'elle ne veut l'admettre. Elle s'est dirigée au seul endroit que le carnet indiquait clairement, après avoir compris que certaines adresses étaient des codes, que certains noms étaient des messages codés. A foncé ainsi tête baissée. Elle a reconnu, bien sur, des personnes qui sont effectivement bien de chair et d'os, mais ne saurait garantir si elles sont toujours en vie. Et si c'est le cas, elle préfère rester loin du gouvernement et des autres chasseurs. Elle est un fantôme maintenant. Sin traverse la pièce et les mètres qui la séparent de Max en quelques enjambées.  A quelques mètres de pouvoir le toucher, de se plonger dans ses yeux qui sont comme les siens. Ils appartiennent à l'océan et la tempête se lève au large. Elle ne l'imaginait pas comme ça, pourtant elle n'est pas surprise. Son visage ne lui est pas inconnu, sa personne, son histoire, elle à cette sensation de le connaître plus qu'elle ne le pense. Les mains dans ses poches grattent la couverture du carnet, à force de le faire elle laissé des tâches de vernis dessus. Elle le prend entre ses mains et le lève à la hauteur des yeux de l’homme, l’évidence de son crime en face de lui. Max Ross. Le corbeau. Ca te dit quelque chose ? Sur ses lippes, un sourire mesquin dévoile ses dents blanches, comme des crocs. Son regard dérive vers l’arme de Max et sur le bras métallique. L’assassin songe alors à la propre insensibilité de son bras et aux nombreuses engourdissements dont elle souffre depuis quelques temps. De plus en plus intensenses, souvent insoutenables. Sin croyait à un faux mouvement ou une blessure mal guérie, quelque chose dans le bras remplaçé de max l’effraie et elle laisse son regard s’égarer dessus plus de temps qu’il ne le faut. Elle a vécu assez longremps sur Néphède pour ne pas être surprise par les protphèses, Sigan est pire quand il s’agit de changer les apparences et de réparer ce qu’il est cassé. Toutes ces technologies n’ont plus de sens là ou elle vit en revanche et n’ont sans doute aucune utilité en pleine nature sauvage. Cela fait maintenant plus d’un an qu’elle vit sans téléphone portable et étrangement, ne pas être joignable ne l’inquiète pas. Pour une fois, elle se sent véritablement en paix. Elle trouve les gens, si elles veut les trouver et eux doivent se contenter d’être sur sa liste pour recroiser son minois.La propre arme de Sinned repose entre ses doigts, avec une douceur dans la poigne. Elle caresse la gachette, le fait pour se détendre. C’est un moyen de s’assurer qu’elle est toujours en sécurité. Les gens lambdas ne sont pas plus en sécurité avec des armes que s’ils étaient nus face à leurs ennemis, mais les gens comme elle savent comment les armes fonctionnent et vers qui les tourner. Elle préfère les lames et la chevalerie. Mais puisque Max est spécial, elle fera une exception. Ton nom est Max Ross.  Ce carnet appartenait à un certain Malik. A en croire ton regard, tu le connaissais plutôt bien. Son analyse fine s’arrete ici, elle ne décrypte pas plus de choses sur le visage de Max, elle balance plus d’hypothèses que de faits dont elle est certainnne. Mais ce n’est pas grave, car elle n’est pas celle qui est le plus à plaindre. Lui, ne serait même pas capable de lui dire comment elle s’appelle. Elle mène le jeu, quoiqu’il en pense. Et Sin éprouve un malin plaisir à le dominer. Lui et son égo masculin. Elle a connu un Ross, Romir lui en a parlé, aussi elle n’en a connaissance que de nom. Olivier Ross. Elle se souvient qu’il n’était pas à l’aise en évoquant cet homme, que l’histoire l’avait secoué plus qu’il n’avait voulu l’avouer et à partir de ce moment, ils n’avaient plus partagés grand chose. Le début de la fin en quelques sortes, c’était un aveux de trop qui a mit le feu au poudre. Sinned est partie avant que ce petit monde d’espions ne s’effrondre sur lui même ; que Romir aille en enfer lui et sa soulmark, qu’il continue de pleurer un Corbeaux qu’il ne connaissait. Sin pactise avec le diable s’il le faut pour continuer de tracer sa route, elle ne sait pas où elle va. Elle y va, smplement. Le lien qui lie Oliver Ross à Romir Artemiev fait partie des interrogations de ce soir, auxquellesune réponse ne serait pas de trop. Même infime, une piste. Elle saura gratter. La lionne à l’habitude de n’avoir que des os à ronger pour son appétit gargantuesque. Il lui faut ces réponses, c’est viscéral, elle ne veut rester dans l’ignorance, dans ces petits secrets. Et si elle peut se retourner contre ses anciens employeurs, elle n’y voit pas d’inconvénients. Il faut que Max parle.   Tu veux que je parle ? Tu ne veux pas entendre ce que j’ai à te dire.  
Elle se voit difficilement lui avouer de la sorte, dans le blanc des yeux. «J’ai tué Malik» elle a tué Malik, alors protégeait son carnet. Elle ne se voit pas lui avouer, que c’est le regard de Malik qui l’a fait flancher pour la première fois. Qu’elle a détourner son propre regard pour ne pas avoir à supporter son jugement. Peut-être que certainnes choses doivent se savoir finalement. Que l’ouverture sur des mondes n’offre pas que des catastrophes. Elle en doute fortement, mais si elle était restée ici, si avait fait ses vieux os dans ce charnier elle n’aurait pas rencontré Mallory... C’est quelque chose qui importe vraiment. Pour une fois, Sinned veut que ça importe vraiment. Qu’il existe au moins un chapitre de sa vie qui vaille vraiment la peine d’être compté, protégé. Pour celles et ceux qu’elle a laissé fillé par le passé, par lâcheté
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Elle est tout. Elle est rien. Elle est autre chose. Elle est similaire. Max ne parvient pas à mettre un mot sur la chose. Il, de toute manière, ne cherche jamais à mettre de mots précis sur les gens qu'il connait. Encore moins sur ceux qu'il ne connait pas. Max juge mais préfère de manière générale laisser le jugement aux autres. Il ne se fait pas d'opinion sur ses impressions. De toute manière, les choses se déroulent bien souvent de la même manière ; il les déteste d'emblée, c'est bien souvent moins compliqué. Elle échappe à la règle. Il ne peut réellement dire pourquoi, mais elle échappe à la règle. Le Shark ne pourrait dire exactement pour quelles raisons. Son cerveau, depuis son entrée même dans cet appartenant, ne cesse de rouler à pleine vitesse pour identifier quelque chose à son sujet. Il lui semble que l'information est là, quelque part. Il lui semble qu'il sait quelque chose, mais le chien fou ne saurait dire quoi exactement, ni où se trouve cette donnée dans sa cervelle. La mâchoire reste serrée tandis qu'il réfléchit rapidement, sans le moindre mouvement, la bouche encore crispée en une grimace vorace et la faim dans l'oeil, encore. Il sait, après tout, lorsque le danger est présent. Il a compris avec les années lire les mouvements et les expressions des gens, comme l'atmosphère autour d'eux, et savoir lorsque le rouge de l'urgence et de la violence fait sa présence. La connaissance de la chose pourrait l'aider à dévier de cette voie ou alors, éviter simplement la confrontation. Mais Ross se contente d'être plus solide sur ses pieds et de lever un peu plus le menton, de ne pas détourner les yeux et surtout, de ne jamais fuir. Il n'a pas encore compris l'utilité de la chose. Peut-être ne le fera-t-il jamais. Après tout, cette manière de faire lui a depuis longtemps coûté l'un de ses bras et il n'a toujours pas compris. Peut-être ne le fera-t-il jamais. Sa mort est déjà prévue. Personne n'évite la mort, de toute manière. Qu'importe quand elle viendra, un jour elle se pointera. Personne n'est immortel, encore moins ceux comme lui qui agissent comme s'ils l'étaient. Peut-être possède-t-il des ailes mais elles sont noires et elles viennent des enfers. Ce n'est pas le ciel ni l'enfer qui l'attend, mais le purgatoire. Les bêtes maudites l'y attendent déjà ; c'est là qu'il finira avec tout ceux qu'il a bien pu tué, et tout ceux qui sont également comme lui. Un jour, il y retrouvera Ajay ou alors l'inverse. Sasha n'y sera jamais.
Cette fille, par contre, y sera. Max ne doute pas de la chose. Il n'a pas besoin de mettre de mot sur le sentiment pour savoir cela. Elle a le regard qui le hurle. Comme le corps. Comme la totalité de son être, certainement. Il se demande, une brève seconde, s'il apporte une impression similaire aux gens, dans de pareilles situations. Le Shark ne s'est jamais posé la question. Il ne se la posera jamais de nouveau, certainement. Elle s'évade déjà.
L'étrangère se redresse, s'approche. Max ne bouge pas. Ne recule pas, et n'avance pas. Se contente de suivre ses mouvements d'un oeil attentif, les sourcils un peu plus froncés peut-être, les lèvres scellées cette fois. Il y a une petite touche de trop plein venant d'elle ; comme si elle allait éclater. Il se demande si elle porte également une bombe à retardement à son bras. Il le suit des yeux une brève seconde, comme pour vérifier, qu'importe si elle porte un long manteau, avant d'apercevoir de nouveau ce carnet qu'elle sort et tend sous son nez, à des mètres de distance pourtant.
Max serre les dents, et ne dit rien. Il ne répond pas à ce sourire satisfait qui danse contre les lippes de la belle ni à ses paroles. Un simple reniflement traverse l'air et si le regard de la femme dévie vers ce qui semble être son bras, Max fixe le carnet entre ses doigts. Il sait, déjà, par la couverture, qu'il appartient  à Malik. L'homme avait cette habitude d'acheter toujours le même modèle à la librairie se trouvant à quelques rues de là. Peut-être achetait-il ses carnets en même temps qu'il se procurait des livres quelconques pour Max, à l'époque. Il ne saurait dire. Mais il reconnait l'usure sur l'objet, comme le rouge de la couverture, et cette manière dont les pages sont courbées pour avoir été parcouru beaucoup trop souvent. Ce qu'il ne sait pas, c'est pourquoi elle possède la chose entre ses doigts. Les lèvres se pincent un peu plus fort, et la question reste sans réponses.
En vérité, il ne la cherche pas, cette réponse. Il sait qu'elle viendra à lui un jour ou l'autre. Certainement aujourd'hui. Il y a un jour pour tout, après tout. Max ne sait pas encore ce qu'aujourd'hui lui réserve. Il n'a jamais été friand des surprises, mais personne ne peut échapper à la chose. Pas même lui. Il a accepté depuis longtemps que le monde ne fonctionne pas comme on le désire. Tout autant, il a appris certaines astuces pour le faire tourner d'une certaine manière et déformer ses mouvements. Il ne joue pas avec le feu ; il est le feu. Il peut mourir à tout moment. Le regard se fait plus sombre, si possible, lorsqu'elle parle de Malik. Le temps employé capte son attention et la mâchoire s'ouvre, les crocs apparaissent, et les mots tombent : Tu sais qu'il est mort, qu'il dit simplement, sans détour, sans question, comme un fait. Il collecte l'information et malgré lui, sans qu'il porte attention à la chose, sa tête se penche légèrement sur le côté, signe de sa curiosité. Son faciès, quant à lui, ne part rien de son indifférence. Elle lui apporte des informations à son sujet et Max ne saurait dire si elle a conscience de la chose ou non. Elle ressemble à une bombe à retardement. Elle ressemble à un reflet incertain, un peu comme ceux que l'on peut voir dans le palais des miroirs. Il ne saurait dire lequel, car ils sont tous une version étrange de lui-même, et il ne serait pourquoi mais l'identifier comme étant une version étrange de lui-même lui semble, en soit, improbable.  Qu'elle porte un arme à sa main ne le rend pas plus nerveux. Mourir pourrait lui apporter des regrets mais une fois mort, les regrets ne sont plus.
La bouche se tord brièvement en un rictus amusé. Je te voulais pas ici et pourtant ; un haussement d'épaule, l'arme qui pend encore entre ses doigts, et Max qui avance, encore. Avec une nonchalance certaine, qu'importe la tension dans l'air, il traverse l'endroit de quelques pas, s'approche d'elle sans l'atteindre, pour aller plus ou moins poser son fessier contre un meuble. À moins que ce que je veux t'importe ? un sourcil s'hausse à la question et Max l'étudie brièvement, un rire dans la voix. J'en doute. Un peu trop ... féministe, peut-être, pour se préoccuper d'un homme. Femme indépendante, c'est ça ? Au travers des mots, un semblant de quelque chose. Un semblant d'impression, d'idées, qui ne l'a pas quitté et qui ne le quitte pas depuis des jours, maintenant. Un nom qui reste dans sa tête et qui s'était glissé dans un coin sans réellement disparaître. Des informations basiques offertes par Ajay, et d'autres venant de lui même sans savoir l'explication. Si Max ne les connait toujours pas, les explications, une part minime de lui-même susurre quelque chose et additionne un plus un donnant deux. Mais que concerne ce calcul ? Il ne saurait rien. Un rat ou un corbeau? La question tombe. Ou une simple fouine ? Les yeux se plissent et il la dévisage, Max, à essayer de comprendre. Mais elle est un puzzle, et les pièces sont trop nombreuses pour qu'il puisse parfaitement en comprendre l'image. La boîte a disparu, comme les indices, et il ne saurait dire si des pièces sont manquantes. C'est certainement le cas; personne n'est complet. Tout le monde ressent un certain vide. Tu es ici pour une raison précise. Je doute qu'elle concerne complètement l'arme à ta main. Les tueurs sont rarement bavards, mais si c'est réellement ton cas, tu veux un p'tit thé, p'être ? La moquerie discrète, presque violente dans ses mots. Le sérieux sur ses traits. Max essaie de créer des fissures à sa manière, avec une arme qu'il connait bien ; celle de ses mots, celle de ses piques. Il ne sait pas encore ce qu'elle connait de lui. Si elle est comme les autres, peut-être le juge-t-elle plus simple qu'il ne l'est en vérité. Peut-être ne voit-elle que l'ensemble du puzzle qu'il est sans en savoir le compte des pièces présentes, ou les subtilités.
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- Il est mort.
Elle l’a tué. Elle pourrait prétendre qu’elle n’a fait qu’obéïr aux ordres mais ce serait trop simple et ce serait mentir ; Sinned n’est pas une menteuse. Elle n’a aucun remords, de ce souvenir elle ne garder que le sentiment d’erreur, sans regretter son geste. C’est la portée de l’action qui l’a marquée plus que prévu, qui lui a fait se poser des questions interdites, pour finalement remettre en question son engagement. Elle est bien des choses et tout aussi mauvaise que la pire des langues de vipères, au poison létal, mais elle n’est pas une menteuse. Elle ne s’est pas menti à elle même, quand elle commencé à sentir le danger, qu’elle s’est mise à craindre ses propres alliés. Ce qui doit être dit, elle le dit, sans aucun filtre et quand il s’agit d’agir, elle n’est pas du genre à tergiverser. Sans se soucier de la sensibilité de son interlocuteur ni de l’impact de ses actions, Sin est comme une bête sauvage qui ne reçoit d’ordres que de la part de son instinct, encore plus depuis qu’elle a brisé le collier qui la retenait. Si les chasseurs de corbeaux savaient la maintenir avec une muselière, elle n’est maintenant plus liée par aucun contrat. La blonde est maintenant morte, six pieds sous terre. Parler est quelque chose de mécanique, Sin ne s’encombre pas de mots et d’expressions qui enjolivent ses dires et ses actes. Elle n’est pas une littéraire, à rêver de romances, de bouquins qui prétendent lui apprendre ce qui appartient au convenable et ce qui ne l’est pas. les ouvrages dans cette pièce représentent peut-être du savoir pour certains et dans ce cas, un maigre intérêt, mais s’il s’agir de mythe sur des âmes soeurs, de comptes rendus elle n’en veut pas. Comme elle ne veut pas des belles paroles de Max qui ne semble pas comprendre la situation ; ou très bien la comprendre, ce qui agace l’assassin. Car elle ne lit pas d’effroi dans ses yeux. Elle l’a tué, il n’y a rien de beau là dedans, il n’y a rien à pardonner, pas de larmes non plus à essuyer. Elles ont coulé depuis longtemps, maintenant il n’y a plus que la vérité à restaurer. Et les mots sont au bord de ses lèvres mesquines, sur le point d’être balancé.
Paix à son âme. Le mépris est palpable dans sa voix qui s’autorise même quelques tremblements de rage. Paix à l’âme de l’insecte rampant qui a osé implorer un peu de pitié, dans son regard résolu. Il savait où tout cela le mènerait et avait fait son choix, pourtant, dans ses derniers instants, il a cru qu’il existait une autre issue. Elle, déteste ceux qui tentent, qui s’accrochent désespérément. C’est une faucheuse exemplaire, qui n’a pas port de la mort et qui se moque royalement de la vie. Sinned pense que les hommes décident dès leurs naissances dans quelles circonstances ils vont mourir et qu’ils se doivent de respecter leur engagement jusqu’au bout. S’il n’y plus d’honneur, la loyauté est une chose difficile à contester, même en bas monde. Ainsi, ceux qui se crament les poumons préfèrent le suicide des lâches, à petit feu, d’une lente mélancolie. D’autres ont les tripes de mettre fin à leurs jours d’un coup d’un seul, sous le poids de la merde qu’ils doivent vivre. C’est la manière dont elle voudrait partir, dans le tonnerre d’un éclair. Et d’un coup, le pêché ne serait plus. Alors Sin s’imagine que les autres, ceux qui n’ont aucune raison de partir, qu’il vivent des vies dorées et parfaites, ceux là, s’étoufferont sans doute dans leurs propres mensonges. L’assassin déteste ce monde, tout ces mondes. Tout est fatalité à travers ses yeux, une fatalité froide et ironique, qui ne lui donne pas envie de pleurer mais de rire. Le karma comme elle dit, c’est le karma qui les réunit ce soir peut-être. D’autres forces cosmiques qu’elle ne peut comprendre, puisqu’elle n’y croit pas. Et n’écoute pas. Le vent dans les arbres, la nature, ces langages discrets lui échappent. Elle est devenue sourde, réapprend trop lentement à respirer. Le rire est grinçant.
Féministe ? Pire encore. Le rire est sec, sa remarque un peu défensive et stupide. Sinned ne fait pas partie de ces femmes qui détestent profondément les hommes, simplement quelques manières, quelques attitudes et injustices. Mais au fond, elle ne peut pas haïr les hommes, ce serait passer à coté de bons moyens de distractions quand elle s’ennuie la nuit. En revanche, si elle pouvait créer sa propre secte et ressembler avec elle le plus de femmes à sa cotés, elle demanderait à ses croyants de brûler le monde tel qu’il est.Car il est temps de voir les choses en grand.   Je suis indépendante tout court. Que j’ai un utérus ou non, ça ne change pas grand chose. Quand il est questions d'actes, on se préoccupe de tout le monde. Elle hausse les épaules son arme toujours entre ses mains. Elle fait volte-face, tournant le dos à Max. Sous ses vêtements, les ailes se froissent et rêve de déployer leurs rémiges. Je ne suis ni l’un, ni l’autre et les deux à la fois. Elle se trouve à la frontière, entre le bien et le mal, le noir et blanc. Elle n’existe pas encore en temps que corbeau à part entièrement, mais elle ne fait plus partie de ceux qui coupent des ailes.  Elle est dans cet entre-deux paisible, où il ne se passe rien. Dans l’oeil du cyclone, elle peut tout observer, sans être vue. C’est possible et en même temps, c’est effrayant. Tu es né le même jour que moi, à l’heure exacte, la même année. Je sais que ces coïncidences n’ont sont pas. Dans sa gorge, un noeud se serre. S’il est ce qu’elle croit... Non. C’est impossible. Il serait comme elle, elle aurait une soeur. Son reflet. Bien qu’à y regarder, ses yeux sont identiques. Mais ce ne sont que des yeux. Seul le reflet de l’âme à l’intérieur compte, n’est-ce pas. Alors de nouveau face à lui, elle plonge son regard dans le sien, vraiment. Pour la première fois, pour sceller la chose, pour chercher la réponse, qu’aucun mot de toute façon ne peut décrire. J’espère que tu vas te brûler avec ton putain de thé, connard. L’arrogance toujours, comme une gamine hautaine qui a besoin utiliser les mots forts pour se défendre.
Connard.
C’est le seul qu’elle a trouvé, il sonnait bien. Il apparaissait comme une évidence.
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Le rire est familier. Il porte une note, une intonation qui le fait froncer des sourcils un peu plus fort. Il y a un milliers de choses dans cette situation qui lui souffle que tout pourrait arriver, que le danger est présent, mais Max ne recule pas, et ne dévie pas le regard. Peut-être est-il trop stupide ou alors trop fou pour faire une telle chose, mais il reste face à elle et ne cille pas, pas même lorsqu'il s'avance lui-même, pas même lorsque ses propres sens lui hurlent qu'il y a quelque chose de néfaste, dans l'air. Le sentiment est permanent, de toute manière ; de règle habituelle, il est celui apportant la plupart des ennuis car ceux-ci ne lui font pas peur. Bien évidemment, son cercle s'est agrandi au cours des derniers mois et les ennuis n'ont cessés de croître, mais pour autant, le Shark ne recule pas devant la chose. Elle est familière. Elle est apaisante, presque. Elle lui permet de laisser se libérer le volcan qui bouillonne en lui et qui ne sait pas se taire. À l'instant, celui-ci est silencieux, bien que réactif au rire commun de la jeune femme. Un souvenir qui ne lui appartient pas semble faire surface et Max fronce un peu des sourcils, là, posé sur le meuble, ne cherchant pas à l'identifier. Il préfère pour le moment se concentrer sur le présent. Ignore également le fait que cet endroit semble un lieu pour les femmes qui désire venir le joindre et lui hurler sur la gueule. Bien qu'elle n'est pas encore haussée le ton, il doute bien qu'elle soit présente simplement pour lui faire la conversation de manière amicale. Il n'y a rien d'amical venant d'elle, comme de lui. Son rire n'est pas doux. Il est laid ; il est laid et particulier, assez pour capter son attention. Assez pour que Max ait l'impression de l'avoir entendu quelque part une fois dans sa vie et de se souvenir de la chose. L'arme dans sa main, évidemment, est une raison supplémentaire de croire qu'elle n'est pas là pour lui vendre un aspirateur, bien que l'endroit est forcément besoin d'un peu de ménage. Ses dernières oeuvres ont été envahis par la poussière, collée à même la peinture, et Max n'est pas particulièrement enchanté par la chose. Peut-être que pendant une brève seconde, il espère réellement qu'elle soit présente pour lui vendre un aspirateur. Si ça se trouve, Malik était un fanatique de ces vendeurs qui faisaient du porte à porte pour vendre leurs saletés et que si elle est armée, c'est parce qu'il n'a pas exécuter ses payants depuis les nombreux derniers mois. La pensée l'effleure, longue mais brève, et Max passe à autre chose. Il écoute les paroles de la belle, plutôt, lorsqu'elle parle et se soucie peu de ses mots, en vérité, car ils ne disent rien à propos de sa présence sur le lieu. Il n'en a rien à faire de son utérus ou encore de son orientation sexuel, bien qu'il se demande pour une énième fois pourquoi la plupart des gens sont portés à lui parler de leur sexualité. Les sourcils se froncent légèrement face à la chose, l'agacement traversant ses traits, avant qu'il ne pince brièvement l'arrêt de son nez en soupirant. Elle lui balance bien évidemment une autre réponse pleine de mystère qui l'énerve plus qu'autre chose. Max aime les gens précis ; il déteste tourner autour du pot. Il préfère dire les choses comme elles sont, quite à blesser, plutôt que de perdre son temps à prendre des pinces pour ne pas faire mal aux autres. La vérité reste la vérité, qu'elle soit maquillée ou aiguisée. Et sa patience, bien évidemment, a des limites moindres.
Il s'apprête à lui faire une remarque sur la chose pour qu'elle entre enfin dans le vif du sujet lorsqu'elle ouvre la bouche de nouveau. Sur le coup, les sourcils ne se froncent pas, mais s'haussent plutôt. Max reste un moment silencieux, surpris par la chose, fixant son dos. Il doute de l'information, ne connaissant pas sa propre date de naissance, encore moins l'heure. La chose lui semble impossible. Tu n'es pas une Ross, qu'il dit avec certitude, pour ne jamais avoir vu de photographie d'une petite fille en sa compagnie, et en sachant parfaitement que Malik ou même Olivier, qu'il n'a jamais connu, aurait certainement parlé d'une petite fille dans ses lettres. Depuis la découverte avec Ajay, il a trouvé d'autres lettres écrites à son père, la plupart étant des lettres informatives pour son grand-père et d'autres, des lettres d'amour pour sa mère qu'il n'a pas encore lu pleinement, un malaise dans les tripes, juste à effleurer les premières lignes des yeux. Les sentiments posés sur papier semblent plus vrais que ceux qu'il a pu lire dans les livres, jusqu'à aujourd'hui.
La surprise passée, les sourcils se froncent de nouveau, reprenant leur place, et Max porte vers la pensée logique plutôt que les paroles de l'inconnue. La bouche s'ouvre donc, et les mots s'évadent tandis qu'elle lui fait de nouveau face. C'est bien joué, mais j'connais pas ma date de naissance, alors - Elle le coupe sans la moindre gêne pour lui balancer quelques mots. Étrangement, l'insulte horrible envers le thé n'est pas relevé, le Shark portant un peu plus attention au dernier mot effleurant les lèvres de l'inconnue. Il passe une langue contre ses lèvres, sceptique, un peu ébahi peut-être, en quittant des fesses le meuble. Un rire, bref, quitte ses lèvres, et il passe des doigts dans ses cheveux le temps de réfléchir quelques secondes, de comprendre la chose. Connard, hein ? C'marrant, tiens. Le rire se ternit un peu, et il lève les yeux vers elle, avant d'hausser des épaules. Ok, j'te donne raison, on dira. Disons que ouais, c'est le cas. On est né en même temps. Le regard reste posé sur le sien et Max penche légèrement la tête, l'étudiant, cherchant ses mots, des évidences également. On est jumeau, donc. Cosmique, évidemment. J'ai trouvé des photos de famille dernièrement et désolé ma belle mais ta tête s'y trouvait pas. Dans tous les cas, je devrais savoir des choses sur toi. Les yeux se plissent, les lèvres se pincent. Max doute de ses paroles, qu'importe si pour le moment, il lui donne raison. Il possède après tout une âme soeur, un cluster, ainsi qu'un père cosmique. La chose ne peut être que pire. À croire que l'univers a capté son mauvais caractère et a décidé de lier à lui le plus de gens possible pour ne pas qu'il se retrouve seul. Connard, oui. Si c'est le cas, j'rangerais mon arme à ta place. Si t'as des problèmes avec ton bras parfois, me perdre risque d'être mille fois pire. Crois moi, j'le sais. Il hausse des épaules, après ses mots, plus ou moins désintéressé. Quelque chose plane dans sa voix, pourtant, et ses doigts n'ont toujours pas quitté sa propre arme. Il tourne pourtant le dos à la jeune femme pour s'en aller vers la cuisine où, n'ayant pas oublié, Max débute la préparation du thé. le bout de son nez est encore froid, et il n'a pas envie de tomber malade de nouveau. Il pose l'arme sur le comptoir, près des boites de sachets de thé, semblant sans défense. Derrière lui, il entend quelques bruits de pas lorsque deux tasses sont posés contre le comptoir. Il regarde par dessus son épaule. On est bélier ou poisson ? J'sais jamais lequel lire, dans l'horoscope.Tu lis cette merde ? Le rictus plane contre les lippes et Max la dévisage une seconde avant de revenir aux breuvages en préparation. Puis, tandis qu'il pose les sachets dans les tasses, la voix reprend, plus sérieuse. Quelque chose m'énerve dans tes histoires. J'sais pas ma propre date d'naissance, alors comment t'sais ? Et l'carnet, tu l'as d'où. Tu connais c't'adresse, aussi. La bouilloire commence doucement à hurler. Max se tourne pour lui faire face.
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Elle reste immobile, à attendre que le ciel lui tombe sur la tête. Impassible, bien sur, son visage n'exprime que quelques émotions. La colère, la joie - et encore - la luxure. Elle n'est pas aussi émotive que Mal, même si l'autre est plus pudique, que tout passe par son regard et un geste de travers. Sin est un volcan. Ce n'est que quand les choses explosent qu'elle prennent une forme physique et bien réelle. Le reste du temps, toutes ces choses sont gardées secrètement dans sa poitrine. Parfois, à la porte de son coeur, elle cogne et les larmes menacent de faire trembler son regard. Mais elle a passé assez de temps à  se retenir de pleurer, pour ne plus se laisser aller devant qui que ce soit. Même elle, même son miroir. On ne l'a pas vu pleurer depuis l'accident, depuis que ses parents sont morts. Elle a cessé de ressentir les choses comme les autres, elle est devenue une créature constamment sur sa défensive. Et elle sait, qu'elle est ce Max partagent ce même instinct de survie. Quand on a perdu ceux qui devaient nous donner les clefs. Lui, avait l'homme au carnet, vraisemblablement. Et elle elle a e des imposteurs qui se faisaient passer pour ses papas. Elle a essayé, de toute la force de son petit coeur de pierre. Elle a essayé de les aimer, d'éviter de leur faire vivre un enfer et d'être une jeune fille modèle. Mais ce n'était pas elle. Encore aujourd'hui, elle est tempête. Elle vient pour détruire, car c'est sa nature profonde. Elle n'as pas à s'excuser pour ça, Sin, elle n'a accepté. Elle s'est fait une raison. La blonde n'a plus de remords, plus de limites, de barrières inutiles. Non. Maintenant qu'elle connaît sa force, elle veut faire souffrir. Comme elle a souffert. C'est comme ça qu'elle fait sortir la haine, qu'elle exprime ce qu'elle est au fond.
Alors pourquoi il n'est pas blessé.
Pourquoi il n'est pas déjà terre.
Elle hausse un sourcil. Il ne sait rien. Elle aurait rêvé du contraire, qu'elle crache le morceau et avoue. Qu'il puisse la guider, lui expliquer au moins ce hasard qu'elle pense ne pas être un hasard. Elle se trompe peut-être. Elle fait sans doute erreur. S'il n'y avait pas le bras et ces petites choses, ces petits signes. Elle sait. Elle sait déjà ce qu'elle ne veut pas comprendre et accepter. Alors l'assassin sert les dents. Ne veut plus rien entendre. Ne supporte plus cette indifférence, ce calme qui plane. 'air est lourd, mais rien n'explose. Il n'y a pas d'étincelles. Sa propre  colère commence à être remplacée par un bête sentiment de consternation. Et contre toute attente, elle baisse son arme. Max Ross. Max fucking Ross a décidé de faire du thé alors qu'elle est ici pour quelque chose de sérieux. Il a quelque chose chez lui qui lui rappelle cette espèce de nonchalance qu'avait Romir. Lui même prétend la tenir de son frère. Elle lui reprochait ce calme d'apparence qui ne pouvait satisfaire sa rage d'enfant. Elle faisait un caprice et lui s'en fichait. L'ignorait tout simplement. Et ça la calmait. Elle sait que cette apparente indifférence cache bien des choses, mais elle n'est pas assez douée pour déchiffrer l'indicible. La mâchoire lui tombe, elle reste bouche bouée devant cette méprise. Tu te fous de ma gueule Max Ross. Elle n'aime pas qu'on l'ignore.
Elle veut qu'on la craigne.
Elle veut la peur et la guerre.
Elle veut la paix et que les larmes éclatent enfin.
Ca n'a pas de sens. Ils ne peuvent pas être jumeau cosmique. Elle ne veut pas, elle refuse. C'est pour ça qu'elle est venue. Pour y mettre un terme avant que ça commence. Que ça devienne pire maintenant qu'ils se sont trouvés. C'est comme quand elle a comprit qu'Artemiev était son âme soeur. Elle ne voulait pas. Elle ne veut personne. Personne sans son consentement. Et Max ne l'a pas, ne l'aura jamais. Qu'il s'étouffe avec son thé de merde. J'espère que tu as souffert comme le chien que tu es, lorsqu'ils t'ont fait ça. Qui que ce soit. Qu'elle balance en désignant le bras. Il a souffert. Et elle aussi a souffert, engourdissement, douleurs terribles. A en chialer. Mais elle ne pleurait pas, parce qu'elle a toujours fait de la douleur une force sans limite. Il n'a pas assez souffert à ses yeux. Son existence est une injustice. Elle aurait voulu le rencontrer avant. Avoir un vrai frère. Mais ils sont tous morts. Et son vieux aussi. Alors quand il pose enfin la question, le sourire sadique sur ses lèvres est réel.Ah. Tu veux savoir pour le carnet ? Je l'ai récupéré. La poupée de cire reprend vie, sur les lèvres, la moue est si mauvaise, les lèvres trop rouges comme le sang. Un vieux qu'on m'a demandé de buter. Il protégeait ce truc et je me suis dit que ça devait être important. Assez pour qu'elle cache son existence au gouvernement une fois sa mission terminée. Cible éliminée, elle n'avait rien sur elle. Sin ment plutôt bien. Insoupçonnable, après des années à avoir agit sans rien remettre en question. C'est bien à ce moment là que les choses ont changé. Qu'elle a senti que sa propre existence était en danger. Elle s'est mise à douter de ceux qui l'employait. Elle s'est sentie plus impliquée dans ces histoires de monde, plus que prévu et à un niveau qu'elle n'imaginait pas. Moi et mon partenaire on a gardé ça pour nous, mais il fallait que je vienne voir de moi même. Romir l'a aidé à fuir comme ils ont aidé le gosse... Vel.. Veloso quelque chose comme ça. (Charmant jeune homme). Le convaincre n'était pas très compliqué. Surtout quand elle mentionné son désir de rencontrer Ross.
Ross. Putain, il lui en a déjà parlé d'un Ross.
Oliver Ross. C'est lui que Romir a tué.
Tu es le dernier sur la liste. C'est pour ça qu'il faut que je te bute. Alors si tu veux savoir d'autres trucs avant que je finisse mon putain de job...
Dans l'appartement, la bouilloire est toujours aussi bruyante, mais il plane autre chose. Assez pour que Sin fasse un pas en arrière que sa main cherche la poignée de sa lame. Si le flingue n'est pas suffisant.
Et la boucle sera bouclée. L'histoire, ce soir, sera terminée. Pour la famille Ross.
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On ne peut deviner ce qui se passe sous les apparences. Les mouvements sont calmes, comme la voix malgré la violence des mots, pourtant nonchalant, et Max porte un regard terne. Mais il y a, sous les lourdes roches, sous l'épaisse carapace, de la lave qui brûle et qui ne demande qu'à tout détruire. Les faits se font une place dans son esprit et Max essaie, malgré son caractère plutôt impulsif, de rester froid et de cumuler les diverses informations avant de faire quoique ce soit. Il sait que les gens sont plus prévisibles de parler lorsqu'ils sont sous l'emprise d'une forte émotion. Et cette inconnue, Sinned certainement, car son coeur le lui dit, n'est que fortes émotions. Elle lui rappelle Naora. La chose n'est pas favorable, car peut-être devra-t-il la tuer, il ne sait encore, mais c'est un fait. Elle lui rappelle Naora pour sa manière d'agir et le feu dans ses yeux et aussi ce murmure silencieux, trop muet, qui lui hurle des choses que la bouche ne peut offrir. Il sent une détresse plus forte que la colère et il aimerait détourner les yeux, ne pas la voir, la sentir, mais elle échoue contre lui aussi fort que celle de Naora le fait, parfois, et Ross ne peut que serrer des dents et être pris avec quelque chose qu'il ne peut gérer. L'endroit porte encore les échos de la dernière dispute avec la coréenne. Il peut le sentir contre les murs, contre les meubles et contre sa peau, également. Il sent, dans un bruit lointain, les sanglots que Naora a refoulé de longues minutes avant qu'ils n'éclatent et ravagent tout sur leur passage. Il n'a pas su quoi en faire. Tout comme il ne sait pas quoi faire de cette inconnue qui, forcément, est peut-être une part de lui-même. Il ne s'est jamais posé la question sur les jumeaux. Le peu d'informations qu'il possède sur la chose lui vient de son père et d'Ajay, mais elles ne sont pas véridiques. Alors que sont-ils, de ce fait ? De simples jumeaux ? L'écho l'un de l'autre ? Un reflet difforme, peut-être ? Certes, en posant son regard sur la jeune femme, Max peut deviner des traits similaires. Mais il suffit de chercher pour trouver, parfois. Les gens sont propices à chercher des liens, des attachements. Il s'est toujous cru à l'écart de cet acte simplet, mais il sait tout autant qu'il s'est attaché facilement au King, simplement pour le lien qu'ils partagent avec Olivier. Max porte à croire qu'il a choisi l'homme de lui-même. Et cette fille, le choisit-elle ? Il ne pourrait dire. Elle est confuse. Autant pour lui et pour elle-même, il devine. Il suffit de l'observer. De voir les mimiques qui tordent son visage, passant d'une émotion à une autre en de maigres secondes. Elle est colère, mais pas aucunement pour une seule raison. Elle se débat de l'intérieur et de l'extérieur et ne peut se battre sur plusieurs fronts à la fois. Mais elle tente, du moins, elle tente avec force et Max ne peut que l'observer et ressentir une certaine pointe d'admiration face à la chose, qu'importe si une part de lui devine que la chute arrivera un jour. Il faut être stupide pour croire que l'on remportera toutes les batailles. c'est maxens dimitri roswell, en fait. Il s'amuse à pointer du doigt les fautes dans les informations qu'elle possède, commençant à se faire une idée de la chose. Peut-être ne sait-elle pas grand chose, au final. Un carnet ne renferme pas tous les secrets du monde. Il est bien placé pour le savoir. Il ne répond pas, pour le bras. Il reste silencieux. Max ne porte que très d'importances à la souffrance. Elle est une preuve de la vie, qu'importe si cette pensée peut paraître poétique. Il n'en a rien à foutre de la souffrance, si c'est pour vivre, au final. Il se battra comme un diable, comme un démon, une bête, à vivre toute la souffrance qu'il faut, si c'est pour vivre une minute de plus. Il n'est pas de ceux à baisser les yeux.
Les doigts se cripstent contre le comptoir, comme la machoire, lorsque les mots tombent. Un vieux. Les yeux se ferment brièvement. ah. c'était toi. Qu'importe ce que la police a dit, Max a toujours su qu'il n'était pas mort d'un excès de médicaments. Il n'a jamais su pourtant. Ni comment. Il sait, maintenant ; au travers d'elle, il savait. L'expiration est longue, par les narines, et lorsqu'il se tord le cou pour lui faire face, le regard n'est plus bleu.
Il est noir.
L'échange occulaire est aussi intense que bref. Il se contient pour ne pas la tuer, là, maintenant. Max sait parfaitement que sa mort serait également la sienne, d'une certaine manière.
Il retire la bouilloire du feu. Remplit les tasses. Fixe un moment la fumée qui s'élève doucement, et écoute les paroles de la sirène meurtrière. me tuer, donc ? Cette fois-ci, la voix se casse dans un rire. Max se tourne complètement pour lui faire face, les doigts s'emparant paressessement, mais avec force, de l'arme à feu. La colère est étrange ; il n'a, après tout, jamais été proche du vieux. L'homme ne s'est jamais désigné comme son grand-père et s'est contenté de lui donner une éducation certaine, un peu brisée, basée sur des livres et des manières d'être. Max suppose qu'il a fait ce qu'il pouvait. Il suppose également que l'homme était blessé par la perte de son fils et qu'il a gardé une distance avec son petit fils, pour cette raison. Il n'aura jamais les explications. Max ne les cherche pas non plus. Mais le lien avec l'homme est plus fort, maintenant qu'il est mort, que lorsqu'il était en vie. fais le, si tu veux. mais tes questions resteront sans réponses. tu penses tout savoir avec un simple carnet ? j'en possède plus d'une centaine. Il la dévie des yeux. La bouche se tord en une grimace cruelle. Max n'a pas peur de la mort. Il l'a affronté il y a peu, et elle n'a rien voulu savoir de lui. mais ne crois pas que ce sera la fin. j'suis juste l'chien d'l'enfer et derrière moi, c'est un putain de calvaire. Il pense brièvement à Ajay, Sasha, Scar, Naora, Nina, Sami, et tous les autres, aussi. Il sait que s'il disparaît, les choses ne finiront pas de la sorte. Il sait que sa fin sera ornée de sang et pas uniquement le sien. sauf que c'est pas ce que tu veux. La voix est si sûre. Max sans penser, avec des mots pourtant calculés. Il écoute son impulsivité ou peut-être, son coeur violent. il fallait que tu vienne, non ? pour me tuer ? après quoi, deux ans ? et parler avant ? Un sourcil s'hausse face à la stupidité de la chose. tu parles à toutes tes cibles ou alors, je suis spécial ? tu voles les carnets à toutes tes cibles ? tu crois berner qui, entre toi et moi ? parce que ça marche pas. La main libre s'enfouit dans la poche de ses jeans. Il ne sait pas depuis combien de temps le papier y repose, mais Max l'en extrait et le pose sur la table abîmée, entre eux, face à Sinned. sinned mugler, c'est ça ? toi aussi, tu te trouves sur la liste de quelqu'un. et si mes informations sont bonnes, c'est exactement la même que moi. Le sourire est puérile, cette fois. Max ne cille pas.
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Elle est un ouragan, mais comme tous les vents, elle finit par s'épuiser. Max est arrivé dans l'oeil du cyclone, il y siègent paisiblement et rien ne se passe. Ses mots ne sont pas les poignards qu'elle aimerait, elle n'a pas assez affûté sa langue avant de venir. Ses gestes se font plus fébriles, les paupières vacillent, une apparence de calme avant la tempête retrouvée, elle oscille comme une brindille, victime de sa propre colère. Sinned cligne des yeux. Elle voulait déclencher un incendie dans cet appartement et créer quelques ravages, mais elle ne parvient à rien. Elle ne fait que jouer avec la propre flamme qui l'anime, qui vacille pour la première fois devant Max. Passif. Entre les deux, elle est la plus fragile. Soumise à la puissance de ses émotions, radicales. La blonde ne connaît aucune demi-mesure. Une bête à corne qui voit rouge, mais il n'y a rien derrière le foulard que lui agite le jumeau de providence. Alors dans un geste d'abnégation, elle range définitivement son arme. Elle ne s'en servira pas ce soir. Il n'y aura pas d'autres morts. Cette guerre qu'ils mènent entre le savoir et le secret prend une trêve. Elle ne s'en était pas rendue compte mais elle retenait sa respiration depuis le début et, à cette pensé, l'arme ne servira pas, elle respire enfin.  Le soulagement l'étonne, mais elle ne s'y attarde pas, comme tout ses états d'âmes, ils vont et viennent sans qu'elle n'y prête attention. Elle laisse tomber sa vendetta personnelle pour d'autres intérêts. Il sait des choses sur elle qui ne devraient pas se savoir. Mais elle aussi à ses secrets.
Comment aurait-elle réagit si elle avait pu rencontrer le meurtrier de ses parents ? Celui qui a foncé dans leur voiture ce soir là et qui l'a arraché à une enfance glorieuse ? Elle ne sait même pas ce qu'elle a manqué, elle le fantasme parfois quand elle s'ennuie ou qu'elle a besoin de se réconfort. Sin s'imagine une maman, un papa, des parents perchés sur son berceau et heureux, des sourires et des rires, qu'elle vole aux passants. Ceux qui se prennent dans les bras, qui s'embrassent et les ventres qui sont caressés avec amour. Elle reste assise des heures à essayer de pleurer, de ressentir quelque chose à leur égard. Mais elle s'est rendue compte qu'avec le temps, la peine n'était plus, qu'elle n'avait jamais été là. Sinned ne sait aps de qui elle tient le bleu océan de ses yeux, ne sait pas non plus qui lui a donné cz caractère de cochon, la blondeur de ses cheveux et leurs boucles fragiles. Elle n'a pas de famille. Et certains se plaignent d'avoir perdu la leur, alors qu'ils sont toujours là, qu'ils n'osent pas se parler. Romir lui disait souvent que s'il avait pu trouver un coupable pour la mort de sa mère, il aurait fait en sorte qu'il ne revoie pas la lumière du jour, que s'il était moins lâche, il retrouverait son frère et recollerait les morceaux. Ce jour là, l'assassin a haussé les épaules. Cela ne change rien. Les mots ne sont rien comparé aux actions et Romir s'est contenté de rester dans son fauteuil en cuir. Même pas une photo sur le bureau pour illustrer ses désirs. Elle, ne cherche pas la vengeance, mais est persuadée que certaines personnes doivent mourir. Tout le monde meurt à la fin. Parfois on a personne a perdre, personne d'autre que soit, et c'est tant mieux. Il est déjà difficile de s'occuper de sa propre personne. Quand on en est pas capable, il vaut mieux ne pas essayer de s'occuper de quelqu'un d'autre.
Alors elle en arrive à cette conclusion. Elle ne dira rien à cette personne, elle n'aurait rien à lui reprocher. Parce qu'elle n'a pas de souvenir qui puissent justifier cette même rage dans les yeux de son coéquipier. Cette lumière dans ceux de Max, celle que les gens ont quand ils ont de la peine. Ils n'appartiennent pas au même monde. Elle n'a même pas eu de famille Elle est incapable de savoir si son prénom est vraiment Sinned. Si ils ne se sont pas trompés avec un petit frère ou une petite soeur. Mais elle sait qu'elle n'est pas une Mugler. Et sur ses lèvres fines tapissée de rouge carmin, elle laisse s'étirer un sourire.
Sinned Khrovan, pour être plus juste. Entre ses doigts, la brûlure de la tasse lui rappelle qu'elle n'est pas sensée sourire. Pour l'heure, elle ne menace pas Max, mais l'ambiance est toujours pleine d'animosité. Elle n'évoque pas leur lien, décide de mettre au placard cette révélation incomplète. Elle ne sait pas encore ce qu'implique une telle relation, maintenant qu'elle est découverte. Si des choses vont changer à l'avenir, maintenant qu'elle sait pour le bras. Ses yeux dévisagent la prothèse métallique, s'attendant presque à la voir s'animer de son propre chef, comme un serpent d'acier. Rien ne se passe, évidement. Elle se brûle la langue en buvant une gorgée de thé. Mais c'est toujours pus agréable que la brûlure que laisse la courtoisie et la retenue de ses paroles. Je suis curieuse de savoir sur quelle liste mon prénom s'est retrouvé. Si tu sais tant de choses, tu n'es pas sans savoir que je suis morte il y a quelques temps. Romir s'est moquée d'elle, la première fois qu'elle a évoqué l'idée. Étrangement, son sourire à disparu quand il s'est retrouvé avec son sang sur les mains. Il faut que ça paraisse réel. Il s'inquiète mais il est comme elle. Ils ne parlent pas de leurs sentiments et ne montrent rien, se murent dans des silences et des discours dans les regards. Sans savoir lire celui de l'autre. Ils n'ont pas cette délicatesse. Elle a apprit avec Mal. Sin aime la regarder dans les yeux, chercher son regard parfois. Elle le fait presque de la même manière qu'un réflexe, sans y penser. Elle le fait avec les autres, parfois. Et là, elle est aimanté par le bleu de ces yeux. Comme les siens, ils sont d'une intensité étrange, qu'elle n'a jamais retrouvé ailleurs. Soudain, un espoir, presque. C'est ta mère ou ton père qui avait les yeux bleus  ? Elle doit savoir. La question se retrouve vite abandonnée. Elle passe à autre chose. Avant ton vieux, je me fichais bien de savoir. Mais les choses ont changé quand j'ai vu ton nom et ta date de naissance. Je. Elle s'arrête en plein milieu de sa phrase.
Elle espérait.
En voyant ça, elle espérait avoir trouvé quelque chose. Une famille. Quelqu'un. Un hasard qui n'en était pas un. Alors qu'elle ne cherchait plus, qu'elle prétendait s'en foutre. La chose la plus simple qui s'est présenté à elle était de le haïr. Elle voulait qu'il disparaisse lui aussi. Pour qu'il n'y ait pas cette espoir dans son champ des possibles. Cela n'a fait qu'entraîner sa chute et sa trahison. Envers sa propre nation. Sin se mord la lèvre. Elle ne peut pas lui dire ça. C'est pathétique. Je connais quelqu'un qui est très intéressé par ta famille. Un peu de dédain envers ce quelqu'un. Romir sème lui même les graines du chaos. Elle l'imagine, venir, fièrement, expliquer qu'il est le meurtrier de Rosswell père. Sin soupire. Elle ne sait même plus ce qu'elle fait là. Elle devrait partir, avant d'avoir à nouveau envie de lui crever les yeux. Les corbeaux m'intriguaient. Officiellement, je ne chasse plus. Je n'aime pas l'idée que tu sois en vie, c'est tout. Alors, tu peux considérer ça comme personnel.
Elle ne se brûle pas, cette fois, quand le thé rencontre son palais. Il n'est pas délicat, mais elle à l'impression de connaître ce parfum. D'autrefois.  
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la situation est étrange, familière. max est calme, comme les apparences peuvent le dévoiler. il y a quelque chose dans l'air qui lui fait comprendre que ce n'est pas une porte qui se ferme, mais plutôt un mur qui tombe. une autre frontière qui se brise pour accueillir la réalité. le monde est en éternel changement. le shark a accepté depuis un moment que tout peut arriver. en une année, sa vie n'est plus la même. il doute parfois de ce qu'elle était, autrefois. elle lui semble monotone, lorsqu'il y pense. max doute avoir réellement eu un but avant que les carnets ne trouvent leur place, dans sa vie. avant que ce connard d'ajay ne se dévoile et que le monde trouve un sens certain dans lequel tourner, avancer. les gens s'additionnent, comme les questions et les dangers, et si les risques sont de plus en plus grands, max ne ralentit pas le pas. l'impatience frémit dans ses veines, affamée, et la course lui brûle le souffle mais il ne ralentit pas. le chien fou n'aime pas laissé les choses en suspens. il accepte chaque fait pour ce qu'ils sont, sans la moindre hésitaiton, car les questions attendent depuis longtemps. et qu'importe si parfois, comme aujourd'hui, il reçoit des réponses pour des interrogations qui n'existaient pas, de son côté. il découvre des pièces sur l’échiquier et les dévisage avec attention, attend d'apprendre comment elles fonctionnent, ce qu'elles peuvent faire, hoche de la tête et joue, à son tour. le dépourvu n'a pas réellement raison de lui. il nage déjà dans l'improbable. sinned khrovan est l'une de ces pièces mystères. pour l'heure, il ne pourrait dire ce qu'elle peut faire, qu'importe si dans son regard, dans ses traits, il peut deviner des échos de son propre visage. il lui suffit de voir le bref sourire réel apparaître puis disparaître de ses lippes pour faire face à un miroir, le temps d'un instant. max reste attentif à ses traits, le regard perçant, comme l'on peut être intrigué par une vidéo de soi. il reconnait certains mouvements et froncements de sourcils. une seconde, il retient un rictus sur ses propres lippes à voir une grimace qui ne lui appartient pas, mais qui lui rappelle plutôt nina, lorsque la sirène semble se brûler la langue. le simple geste lui amène une certaine confiance, va savoir pourquoi. souffle ou attends. sinon, tu ne goutteras rien. il serait dommage que le thé soit gaspillé. chose dite, max laisse son regard s'attarder à son propre thé et il souffle légèrement, montrant presque l'exemple, avant d'y tremper ses lippes. la saveur et la chaleur lui caresse la gorge et il ferme les iris une seconde, profitant, avant de soupirer et de la dévisager, de nouveau. . moi aussi, et alors ? il fait allusion à sigan et son timer, bien qu'elle ne peut comprendre la référence. qu'importe si la vie est restée, max a la certitude que quelque chose s'est éteint, lorsque le timer, lui, ne s'est pas activé.
une décision a été prise. elle ne plaira certainement pas à son père. mais max choisit de garder l'information pour lui, un moment. dans sa tête, il fait déjà un lien entre sinned et romir, tout deux sur la même liste. c'est certainement pour cela qu'il lui montre le papier ; attiser sa curiosité et également, avoir quelques réponses à ses questions. qu'importe si le king lui a formellement interdit de retrouver son frère, max sait qu'il a besoin de réponses pour le bien de chacun, qu'importe où elles se trouvent. les disputes de gamins n'ont rien à faire dans une histoire de vie ou de mort. il y a beaucoup trop de choses en jeu pour que l'égo de deux hommes détruisent tout. il suffit de voir ce qui est arrivé à troy, autrement. il trouve les réponses.
pour le moment, il trouve le regard de la sirène meutrière. il est similaire au sien. max ne cille pas, curieux de savoir ce qu'elle cherche et surtout, ce qu'elle trouve. il faut un moment pour qu'elle parle. il s'étonne de ce qu'il trouve. de ce qu'elle lui dévoile. une curiosité fragile. une fragile curiosité. une fragile quelque chose. max reste de marbre, même si quelque chose le traverse. il ne s'est jamais, de son côté, posé de questions sur sa famille. et pourtant, il a toujours posséder une certaine colère, rage, face à la chose. un contraste constant. même aujourd'hui, en ayant la plupart des réponses, il désire plus. il ne possède pas réellement de sentiments envers le vieux ou encore, olivier ou mina, mais les réponses sont désirés. il se demande un instant si elle n'est pas identique, de ce côté là. si elle n'a pas été jeté à la mer qu'est le monde, seule, comme il l'a été. il se questionne à savoir si quelqu'un a trouvé la bouteille jetée à la mer qu'elle était et l'a conservé. si elle est seule. si elle a des gens, autour d'elle.
un froncement traverse ses sourcils. max serre des dents comme il serre brièvement ses jointures contre la tasse. peut-être est-ce dû au lien qu'ils partagent, mais il sent déjà un élan d'émotions les lier, et max déteste la chose. elle désire le tuer, quelque seconde plus tôt. il ne sait toujours pas s'il peut lui faire confiance. mais malgré cela, elle lui apporte un sentiment similaire à celui d'ajay, et max ne peut l'ignorer. il peut le détester, certes, mais il ne peut fermer les yeux.
il reste silencieux, alors. la laisse changer de sujets et attend, d'une certaine manière, qu'elle attende réellement une réponse de sa part. lorsque le silence se fait, max pose sa tasse sur la table et passe ses doigts dans ses cheveux, le mouvement continuant dans un étirement certain. . romir ? qu'il demande, car il ne prend pas de détour et qu'il ne cache pas le fait que ce romir, il se doit de le voir. . ma famille s'intéresse à lui également. qu'importe ce que ajay dit, il sait que l'homme désire retrouver son frère. il l'ignore encore pour le moment mais max n'est pas stupide. il sait lire dans les yeux des gens. parfois ce qu'ils ne désirent pas voir, dire, se cachent dans les mots aboyés un peu trop fort. . mon père. pour les yeux. ceux de ma mère étaient plus bleus. il prend appui sur la table et se redresse enfin pour s'approcher d'un pas lent. max s'arrête à quelque part d'elle. cherche quelque chose, dans ses traits, et s'étonne de retrouver un peu d'ajay dans le visage de sinned. mais la chose n'est pas surprenante. . tu leur ressembles. pas olivier. il souriait. mina un peu, peut-être. il reste un moment silencieux, à la dévisager, avant de lui adresser un sourire certes peut-être arrogant, mais pourtant une douceur. . soyons honnête ; je n'aime pas l'idée que tu existes. j'apprécie que tu existes, mais l'idée m'enchante pas. mais tu n'es pas la première personne à me faire ressentir ça. il a détesté ajay avec autant d'intensité, lorsqu'il l'a découvert. lorsqu'il a su la réalité sur eux d'eux. et à l'instant, face à sinned, max a l'impression de revivre une part de cette journée. peut-être est-ce le regard de la blonde qui semble désespéramment chercher une réponse, comme ils l'ont toujours faits. comme ils le font encore. et si max ne possède pas toutes les réponses, il ose croire qu'il les trouvera un jour, et décide de lui offrir quelque chose, bien que ce ne soit pas la réponse qu'elle veut, certainement, et qu'il fait peut-être une erreur. mais il est impossible d'ignorer son propre reflet. . j'ai trouvé quelqu'un. tu le connais peut-être, si tu connais romir. de nom, du moins. tu dois savoir de qui je parle. il n'est peut-être pas de ce que tu désires, il n'est pas ce que je désirais non plus, mais - un instant d'arrêt. max la dévisage en silence, avant de dire la simple vérité. c'est la famille. il les déteste tous. ajay, nina, naora. sin également. mais comme les autres, qu'importe ce qu'il décide, elle est la famille.
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