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 (daniil) sang noir

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MessageSujet: (daniil) sang noir   (daniil) sang noir EmptyDim 29 Avr - 0:37

lian sialov comeback moustache

daniil sialovfc : lucky blue smith ; ©️️️ hoodwink ; Moons ; unique
80%AMBITIEUX
95%PROVOCANT
98%FRANC
100%INSTABLE
95%INDEPENDANT
99%IMPULSIF
89%JOUEUR
76%CONVENTIONNEL
   
Nom complet il n'a jamais demandé mais est persuadé de savoir que son père a choisi son prénom, daniil, pensant à la force de jugement d'un dieu dont il a du mal à en croire l'existence. peut-être même qu'il se prenait pour ce dieu, assez puissant pour faire croire que son omnipotence doit forcément amener peur et respect. sauf que daniil crache sur les règles et a choisi son propre dieu; lui-même. il a seulement choisi d'accepter sialov pour le partager avec celle qui l'a élevé. ça grince parfois sur ses dents mais il tente de croire que le destin aime assez son sarcasme pour jouer avec. Surnoms dan glisse sur les lèvres de ceux trop paresseux pour prononcer une syllabe de plus ou par rare affection qu'on lui accorde. puis, y a niil au son de voix souple et rude à la fois. niil soufflé à son oreille et qui le paralyse autant qu'il le réconforte. et souvent s'échappent des connard, petit con ou le vieux qui le font soit sourire soit lever les yeux. Naissance 19950822 jeunesse empoisonnée au cœur brûlé de colère. Héritage culturel il sait pas d'où il vient et en a pas vraiment grand chose à faire, ne sait que jurer en russe à cause d'un faux paternel qui a bordé ses nuits de coups et d'injures en pensant que les enfants, qui pensaient être choisis, ne comprendraient pas. il a surtout hérité des mauvais côtés de quelqu'un avec qui il ne partage pas le même sang et c'est peut-être ce qui l'enrage le plus dans son reflet. et ne saura probablement jamais qu'il a hérité ses yeux bleus et ses cheveux clairs de son grand-père paternel. mais daniil ne vient que de casma, là où tout a réellement commencé. Statut électron libre qui ne cesse de croire qu'il n'appartient à rien d'autre qu'à lui-même quand tout doit se soumettre à ses envies. la manipulation des sourires et des regards charmeurs et suffisants pour une ou peut-être deux nuits, exclusives. Orientation le réconfort auprès des courbes voluptueuses, de sourires et de regards échangés aux effluves de danger. le faux qui fait battre le sang dans ses veines, excite son ego qui gaspille son souffle dans les étreintes éphémères partagées. image dessinée par ses propres doigts qui ne flatte que lui. juste pour mieux cacher les vices de ses tripes, ceux qui bouffent sa colère et lui font serrer les poings. secrets enfouis dans le fond de la vraie nuit sous le rythme des cris et des coups. ((bisexual disaster)) Finances $$$$$$. se battre contre la pourriture et la mort, se battre contre un destin qui l'a laissé au bord de la route. destin de merde qu'il a décidé de créer par lui-même, de changer la mélodie pour en faire ce qu'il voulait lui. se battre au quotidien pour offrir à celle qui a fini par n'être que là. ange gardien au sourire qui calcine son être entier et qui lui donne toujours envie de se battre.

Univers le souffle coupé dans l'artificiel, cramé par le beau détruit par l'affreux. la crasse cachée par du trop et beaucoup de rien. sourires hypocrites dans les hauteurs et les regards durs des plus bas. ses yeux bleus ont le reflet parfait des multi-facettes de sigan. Occupation(s) l'ambition au coin des yeux qui est renée dans ceux à l'espoir infini. refuge dans la simple volonté de tout recommencer, pour réussir et sûrement juste pour elle. la fac a bercé quelques unes de ses années, à se plier dans les cours et les livres pour seul dessein; ne plus avoir peur des zéros sur l'autre timer. offrir une nouvelle vie, plus belle, plus saine. il veut qu'elle puisse dormir sans se soucier du lendemain, sans croire que peut-être ce sera le dernier. et lorsque les portes se sont ouvertes, il s'est engouffré dans ce qu'on lui offrait - de sa belle gueule ou de ses perles trop bleues, il charme les appareils, les billboards de new brasilia et même les rues toutes entières. on le hait pour sa réussite, souvent. la vengeance crame son palpitant et ce qu'il veut, c'est que son sourire perçant soit placardé devant tous les yeux et surtout, devant trois paires singulières. Particularités son timer est rempli de chiffres dont il se fout particulièrement. ils servent à faire joli sur son bras et au final, la plupart se retrouve sur celui de sa mère. plus besoin de croire qu'il se doit d'avoir mieux juste pour elle quand il s'est rendu compte que ça faisait pas grandir son bonheur. juste assez, peut-être un peu trop pour les autres, mais ça suffit à réchauffer son cœur quand le sourire chaud de sa mère s'éloigne de la mort. x la douleur ne s'étouffe pas, au contraire, elle bat, elle lance, elle fait grimacer, elle est horrible, permanente, pas si violente, incommodante et rageante surtout quand c'est lui, lui qui la fait disparaître, lui qui caresse autant qu'il frappe, autant qu'il rit, autant qu'il crache. la douleur est vive quand c'est son regard, elle s'étouffe enfin pour laisser place à celle de la colère qui arrache ses entrailles quand c'est ses doigts. et peut-être qu'il préférerait qu'elle reste la douleur de cette cicatrice qui s'ouvre un peu à chaque fois, si c'est à cause de lui. x les doigts fins, abîmés, rougis et bleutés qui dansent sur les touches blanches et noirs pour former une mélodie secrète aux yeux du monde entier. dans un coin de son chez lui un peu trop grand pour une seule personne résonne souvent le son du piano à queue soigneusement dissimulé. Lien(s) cosmique(s) un destin qui s'est acharné à lui foutre dans les pattes une gueule qu'il préfère ruer de haine, détruire de ses poings et de ses baisers séchés. c'est l'ironie des univers dont il se fout complètement, qu'il croit accepter seulement pour se délivrer de ce quelque chose qui danse dans les iris de soren. ce quelque chose qui soigne ses maux pour en éveiller d'autres ((soulmate)) family ain't who you're born with (loni, brian, gavin) it's who you'd die for. ((cluster)) Keywords fuckoff; nohomo; smile; violence addict; sarcasm; provoc; destroy; blue; sinful; seduction; beatings free; vulgar; death; bruises; possessive; bisexual disaster; asshole with feelings; mom; piano; ruined hands; bipolar; skeleton; hell; chaos; adoption; heartbreaker; drowned in the pussy; father; poison; elena; robot; better run.


we are all astronauts((smile)) y a toujours un goût amer au coin de ses lèvres, toujours ce rictus abîmé qui orne ses traits. son premier habit, celui avec lequel on le distingue. y a ses cheveux trop blonds et ses yeux trop bleus aussi. mais son sourire n’a d’égal que la colère qui danse dans l’océan et qui gaspille son air. joueur, provocant, manipulateur, charmeur, brute mais parfois doux; ce rictus qui témoigne de ce qu’il est quand ses yeux sont trop perçants pour les regarder longtemps. première arme quand ce ne sont pas ses poings, elle est souvent fière et bancale, sûrement ce qui lui donne tout son charme. c’est ce qu’on lui a dit une fois. ça a suffi pour qu’il recommence, encore et encore, qu’il continue avec ce sourire des enfers pour embrasser, caresser ou frapper et gueuler. sourire suffisant qui cache la misère, un trou à rats qui pourrit habillé de malice et de haine.

((bipolar)) un matin, dès l’aube, le petit-déjeuner est préparé, le ménage et le linge sont faits, une heure de footing dans les pattes et le voilà à sourire comme un gamin face à eva, eva qui vient à peine de lever un pied. daniil saute dans ses chaussures, attrape son sac et pendant une fraction de seconde, sa mère se dit qu’il a l’air mieux, qu’il vit mieux. eva semble soulagée. daniil, lui, n’arrive pas bien à comprendre la source de son énergie mais n’arrive pas à se poser trop de questions quand son attention se tourne sur toutes les activités qui s’offrent à lui. le matin suivant, dès l’aube, le petit-déjeuner est préparé, le ménage et le linge sont faits et puis, y a son footing et encore son sourire. y a huit matins qui défilent avec ce même scénario. huit matins où les cernes se creusent, huit nuits que daniil ne dort pas. le neuvième, le blond ne s’est pas levé, n’a pas la force, ni l’envie. la seule; chialer comme un bébé ou s’ôter la vie. y en a eu cinq comme ça avant que daniil redevienne daniil. jusqu’à ce que ça recommence, jusqu’à ce que la paranoïa soit source d’énergie, jusqu’à ce qu’il se cache, croie que les autorités arrivent pour venir le chercher. les traits se déforment par la peur de pourrir derrière les barreaux pour ce qu’il a fait. alors seuls les médicaments semblent le calmer.

((his)) le monde lui appartient. tout lui appartient quand lui n’appartient à personne. attiré par l'inatteignable et une possessivité maladive qui le conduit à la folie, à la colère et à tout ce qu’il sait si bien faire; détruire. son cœur est gros, assez pour y mettre tellement mais daniil, daniil ne sait pas comment faire car la seule chose qu’on lui a appris à faire, c’est de détruire ce sentiment de douceur qu’est l’affection. ou l’amour. tiraillé entre vouloir le reste du monde pour lui seul, capturer les regards et les sourires, les cœurs et les âmes seulement pour faire croire à un semblant d’éternel. dans les meilleurs cas, il s’en va et sinon, ça crie, ça hurle, ça gueule et parfois même, ses poings cognent contre les portes ou les joues. daniil veut tout mais ne sait pas comment les garder, ne sait pas comment se garder près d’eux car tomber dans son propre jeu n’est pas envisageable alors à la fin, il cherche à ce qu’on le déteste pour ses coups que l’aimer pour ce qu’il ne sait pas donner.

((family)) désastre accumulé par un début de vie chaotique; ça a commencé quand on a pas voulu de lui. géniteurs probablement trop jeunes pour assumer un bébé. abandonné, adopté, aimé, frappé, traumatisé. le cœur qui balance, qui donne envie de vomir, les images et le sang, les mains détruites, la chair à vif. les larmes coulent et brûlent. ce jour-là, il s’est écrasé contre un arbre, savait pas vraiment où il était, a pas fait attention à tous ces gens qui le dévisageaient. ce jour-là, c’est tout son être qui s’est détruit. aujourd’hui, il ne lui reste que les mauvais souvenirs et eva. et mavee. mavee, celle au visage similaire à l’ange déchu, bafoué, tué sous ses yeux. celle dont le rire fait encore écho à son âme perdue quand seules ses draps savent l’accueillir. l’obsession d’elena qui l’a empêché de manger pendant trop de jours, qui l’a amené à ce même bar chaque soir pour la revoir, pour entendre à nouveau ce rire et cette voix. chaque soir à croire que, peut-être, rien de tout ça n’était vrai. jusqu’à ce qu’elle soit à nouveau là. son cœur a bondi sur sa chevelure ébène pour la sentir, l’a prise dans ses bras, l’a même serrée un peu trop fort pour vraiment sentir qu’elle était là. mais daniil n’a fait que se lever, doucement, trop sûrement pour ne pas paraître suspect. il voulait juste savoir, la voir de plus près. elle était bien là, devant lui. c’était elle, c’est vraiment elle. mais elena n’est plus là.

((mirrors)) daniil ne possède aucun autre miroir que celui de sa salle de bain. daniil ne supporte pas les miroirs parce qu’il ne supporte pas son reflet. reflet d’un sang-venin et d’un regard qui n’est pas le sien. il a méprisé si longtemps celui auquel il ressemble beaucoup trop qu’il n’arrive à affronter ses propres traits. et quand gavin et brian ont commencé à remplacer son visage dans les réflexions, une reconnaissance nouvelle et bien secrète a éclos en daniil. il sait pas vraiment s’ils l’ont ressenti mais daniil n’en a pas encore réellement conscience.

((gavin)) y a encore ce truc qui le hante, y a encore ce truc là, ce vide que creusent toutes les personnes qui s’en vont en premier. c’est peut-être pour ça que daniil s’en va le premier, à chaque fois. parce que y a elena et son visage encore infantile qui le regarde et qui lui sourit, y a son rire qui tourne en boucle qu’il n’arrive pas à oublier. y a beaucoup de choses qu’il oublie, daniil, mais elle, elle, elle est tout en détails, sans rature, aussi parfaite qu’avant. et y a gavin. gavin qu’avait pas le droit de laisser ses sœurs. de les laisser eux. de le laisser lui. il ne lui a pas dit, ne lui aurait jamais dit et le regrette peut-être un peu. sauf qu’il est resté dans ce creux qui le pèse chaque jour, ce creux dans lequel les personnes qui sont parties en premier se sont réfugiées, ce creux de culpabilité aux tons de reproches. il aurait dû faire quelque chose, quelque chose de plus qui aurait pu les aider. elena. gavin. peut-être que s’il avait fait quelque chose de plus, ils seraient encore là.

((loni)) daniil n’est pas un robot mais il se sent tout comme. il est possible que ce soit pour cette raison que la seule personne qui arrivait à profondément le comprendre soit un androïde, même dans les abysses de ses plus sombres vices. choix sans cœur et violence inévitable. la seule qui arrivait à le faire croire qu’il n’était peut-être pas si fou. attachement soudain pour un être qui n’existait que dans le corps d’un chat robotisé. jusqu’à a mise à jour. mise à jour qui le fit froncer des sourcils. appui perdu, conflits en approche. babylon ne le comprend plus et daniil pense l’avoir perdue comme il finit par perdre tout le monde. il pensait seulement que ce serait peut-être différent avec elle mais, à présent, la blonde le juge de ses grands yeux bleus qui le percent à jour et le rendent fébrile. (she drives him crazy and he thinks he likes it)

((music)) y a toujours une mélodie qui résonne dans son esprit, y a toujours du bruit même quand le silence vibre contre chaque mur de son appartement. y a toujours une mélodie, toujours ses doigts qui pianotent ou qui tapent dans le vide. le son bat au rythme de ses humeurs et parfois, c’est le bordel. parfois aussi, en plein milieu de la nuit, le silence est remplacé par les notes incessantes du piano dissimulé dans un coin de son salon – caprice qu’il fait croire, juste pour faire joli. beaucoup pensent qu’il étale sûrement trop son temps car jamais personne ne l’a vu jouer. y a peut-être eva qui l’a surpris, qui ne lui a jamais dit. et peut-être loni, gavin et brian quand le reflet de la baie vitrée reflète l’harmonie parfaite que créent ses doigts abîmés. seule belle chose que daniil sait produire; chose qu’il cache aux yeux du monde comme un peu trop d’autres choses.
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MessageSujet: Re: (daniil) sang noir   (daniil) sang noir EmptyDim 29 Avr - 0:59

monstersomebody heal me from my pain
somebody free me from my chains

20010822 – рождение y avait les coups souvent et les pleurs, beaucoup. l’odeur du sang même, de temps en temps. la rage au ventre, l’âme en miettes. deux visages infantiles qui se partageaient leur peine. il fermait beaucoup les yeux, le plus âgé des deux, et espérait que lorsqu'il les ouvrirait à nouveau, tout serait fini; tous ces cris, toute cette douleur, tout ce cauchemar. il serrait aussi beaucoup les dents, serrait la plus petite dans ses bras frêles mais si nerveux. ils avaient peur mais pas assez pour arrêter daniil. parce que y avait les rictus fiers de s’attaquer à plus faible que soi et le torse bombé d’avoir été un lâche. puis la tronche d’un gamin chassé dans un banc qui lui valut un bel œil aux bords noirs. la faiblesse dans l'âme débordante dans les yeux, la haine aux lèvres, mais rien d’alarmant pour le plus bagarreur des deux enfants. mais il y avait des cicatrices qui ne disparaissaient pas. et elle ne disparaîtrait sûrement jamais.школа enfant turbulant, violent, méchant. celui qui tape, qui mord, qui prend plaisir à martyriser ceux qui ne savent pas l’apprécier. déjà petit, ce sourire déformait ses traits parfaits d’ange amoché. personne ne pouvait toucher sa sœur sans s’attirer les foudres et les coups d’un gamin protecteur, trop jaloux. mais elena s’en foutait pas mal lorsque son frère faisait fuir à peu près tout le monde. assise dans un coin à chaque récré, à côté de la fenêtre en classe, elle préférait lire, toujours lire plutôt que de parler ou de jouer avec les autres. seulement quelques fois, elle regrettait de pouvoir partager ses rires avec des amis quand il résonnait seul dans le cocon qu’elle s’était créé. y a que lorsque les professeurs ont décidé de les séparer, ont suggéré de les mettre dans deux écoles différentes que la papillon a déployé ses ailes colorées et si belles. daniil, il voulait les garder pour lui, que personne d’autre que lui ne les voit, ces ailes. alors, l’enfant méchant l’est devenu encore plus. et s’il collectionnait les avertissements, il n’arrivait à se faire détester complètement avec son sourire-amour et ses bonnes notes inespérées. gamin malin et capricieux, un peu trop en colère qui gaspillait ses jeunes années par la force et le pouvoir. tout ce que son père a su lui transmettre.20110111 - смерть les cris et les coups ont encore résonné. maman a crié, elle aussi, un peu plus fort qu’à son habitude. daniil a cru qu’elle lui tenait tête pour une fois mais il connaissait l’issue de cette tentative. il a serré les poings et la mâchoire même quand elena a voulu le prendre dans ses frêles bras. elena ne lui en voulait pas pour sa colère, pour sa violence et la terreur qu’il semait. elena gardait espoir qu’un jour, ce soit différent parce qu’elle était la seule à voir cette lumière luir tout au fond de lui, danser dans ses iris océan qu’elle aimait tant regarder. ils étaient tout ce que l’autre n’était pas et elena admirait cette différence qui les complétait si bien, qui faisait de leur amour quelque chose de beau, quelque chose qui leur appartenait. « reste ici, j’arrive. » son sourire a fondu dans l’obscurité du couloir quand elle a refermé la porte derrière elle et elle n’est pas revenue. le cœur du blond a explosé quand il a entendu les cris de détresse d’eva et les pleurs muettes d’elena. la haine du blond s’est écrasée contre cette porte qu’elle avait bloquée. il a hurlé, de toutes ses forces, il a frappé jusqu’à sans briser les doigts avant de casser le bois qui le séparait des deux perles de sa vie. les tremblements l’ont assailli, au bord du gouffre et de l’horreur quand le corps inerte de la métisse gisait au sol. il a cru un instant qu’une éternité s’était écoulée quand son regard d’effroi et de haine à croiser celui complètement fou d’un père qu’il n’a jamais réussi à appeler ‘papa’. et puis, il sait plus, il sait plus vraiment ce qu’il s’est passé entre le moment où ce regard a croisé le sien et le moment où ce même regard était caché par les paupières fermées rivées sur ce sol de colère. il a vu le regard d’eva et les bleus sur son visage avant de partir. il se souvient juste de cet arbre, de ce sang qui n’était pas le sien et de la douleur qui abattue sur sa poitrine. et pendant plusieurs jours, daniil a erré dans les rues de casma pour oublier, pour croire que rien de tout ça ne s’était passé.20122405 – тюрьма six mois d’hiver a pensé être un meurtrier tout autant que celui qu’il avait tué. six mois d’hiver à se traîner dans chaque coin qu’il pouvait, à crecher chez cet homme qui a bien voulu l’héberger sans vouloir savoir. il se demande encore pourquoi; pourquoi lui et pourquoi comme ça. six mois d’hiver à se débrouiller pour pas crever de froid les jours où il refusait de prendre ce lit et cette chaleur offerte gracieusement, à rater les cours et à inquiéter une mère qui a perdu une fille, un mari puis un fils. six mois à réfléchir, à se souvenir, à avoir peur d’être celui qu’il n’a jamais voulu être. six mois à croire à une mort qu’il aurait préféré fêter que de fuir.
un jour, il a juste voulu se poser dans un café – peut-être pour ne pas perdre le reste d’humanité qui vibrait en son intérieur. un jour, il a juste voulu boire un café. et ce café a bouleversé son destin quand le visage de ce père avec qu’il ne partageait que le nom de famille et la violence s’afficha sur le grand écran. ephrem sialov en prison pour homicide involontaire sur sa fille.
le souffle coupé, comme paralysé, il a pas senti ses doigts brûler contre la tasse à peine servie.
il voulait juste un café et son café, il ne l’a pas bu.
il a couru à en perdre haleine, il a couru si vite et si fort qu’il a cru perdre un poumon quand il est arrivé devant cette porte qu’il a claquée six mois auparavant. ses yeux voilés par les larmes essoufflées, douloureuses et presque soulagées. c’est le regard de sa mère qui a craqué en premier en voyant ce visage qu’elle ne pensait plus jamais revoir.
возродитьсяnouvelle maison. nouveau quartier. à bientôt casma pour les nuits seules et sans sommeil.
nouveau départ, nouveau souffle.

eva suit une thérapie. daniil n’a pas voulu. et si sa mère a insisté, soumet de temps en temps l’idée, y a rien à faire. sa thérapie, c’est les rues et les bars et l’alcool et les filles. c’est toute la nuit penchée sur l’oubli et le désespoir qu’un jour, elle revienne. eva pleure mais eva va mieux et c’est peut-être bien la seule chose qui donne espoir au blond. mais, lui ne veut pas aller mieux, lui veut venger le destin criminel qui raclé plus d’une vie. sa thérapie, elle s’allonge avec les cours et les nuits blanches. il sait pas comment il a fait pour tenir, tenir un rythme effréné, si désordonné. son cœur bat toujours trop vite, sa vie avec. et s’il a voulu croire à sa hargne et son envie de bouffer le monde pour leur dire à tous d’aller se faire foutre ; daniil y est arrivé.
études de droit terminées, diplôme fraîchement empoché. et sa belle gueule aux traits parfaitement dessinées placardée dans les rues et les affiches. son nom est partout et son sourire aussi.

nouvelle maison. nouveau quartier. toujours casma en arrière plan pour les retombées.
nouvelle vie.

eva a du mal avec new brasilia alors elle a décidé de rester plus recluse dans un joli quartier. tranquille, paisible ; eva revit. eva n’est plus la même et eva sourit.
daniil fréquente les grandes sphères et se fait détester ou admirer. ça le fait plus sourire car au fond, il pense que c’est un peu la même chose. il veut qu’on parle de lui, il veut qu’on crie son nom, qu’on oublie jamais son regard.
que ceux qui partagent soient témoins de son héritage.
et que celui qui pourrit en prison regrette et rage dans son placard.
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MessageSujet: Re: (daniil) sang noir   (daniil) sang noir EmptyDim 29 Avr - 1:12

AAAHHHH ENFIN T'ES LÀ cute
Même si j't'aime pas.

Rebienvenue ptit cœur, hâte de te voir jouer ce bonhomme coeur (ce ptit con confus)
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MessageSujet: Re: (daniil) sang noir   (daniil) sang noir EmptyDim 29 Avr - 2:03

je reserve ma place I love you
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MessageSujet: Re: (daniil) sang noir   (daniil) sang noir EmptyDim 29 Avr - 7:08

HZODOSIDJSOSKDOD
J'EDITE PLUS TARD JTM

edit : eh le vieux
c'est quand que t'es validé
pour que j'puisse te faire chier moustache
(ou que tu me fasses chier, l'inverse marche aussi)
confus confus confus confus confus

Spoiler:
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William Griffiths
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MessageSujet: Re: (daniil) sang noir   (daniil) sang noir EmptyDim 29 Avr - 11:01

rebienvenuuuuuuue kr
je valide le choix de l'avatar, Lucky quoi :shon: j'ai hâte d'en lire encore plus sur le personnage et voir ce que tu vas en faire inrp ptikr
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MessageSujet: Re: (daniil) sang noir   (daniil) sang noir EmptyDim 29 Avr - 11:12

hello there.
voilà le golden boy enfin,
j'arrive mon petit chou, toi et moi on va jouer à se faire des coups bas,
je t'envoie du love moustache

(et je t'envoie du vrai amour pske hein kr kr )
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Yohan Pearson
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MessageSujet: Re: (daniil) sang noir   (daniil) sang noir EmptyDim 29 Avr - 12:59

REBIENVENUE A LA MAISON BB iiih fire
trop contente que tu te dédoubles encore craque bon courage pour le reste de cette fiche, je lirai tout une fois que tu auras fini perv plein de love sur toi coeur (et puis ce choix d'avatar iiih )
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Nikita Bae
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MessageSujet: Re: (daniil) sang noir   (daniil) sang noir EmptyDim 29 Avr - 13:31

re coeur
lucky, le beau lucky cute
bonne chance pour c'nouveau perso bave
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MessageSujet: Re: (daniil) sang noir   (daniil) sang noir EmptyDim 29 Avr - 18:46

Ouuuh, le début est vraiment intéressant, ton perso envoie déjà du lourd, j'adore ! Bienvenue à lui ananas
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(daniil) sang noir
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