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Scar Kolisnychenko
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8 sept. 23h45
hi. sorry, i didn't answer your text. hm - so, yea. call. hi.
think i guessed (rire léger) how are you?
i ... i'm - good, i think. long day at work. you ?
well (soupire) i can rest a bit i'm not at the bar tonight so i'm all yours.
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hi. sorry, i didn't answer your text. hm - so, yea. call. hi.
think i guessed (rire léger) how are you?
i ... i'm - good, i think. long day at work. you ?
well (soupire) i can rest a bit i'm not at the bar tonight so i'm all yours.
really? well, eh, ok. so. i got six letters that i didn't read to you. so. i'm gonna start now.
1. crois-tu que je suis coupable ? que j'ai réellement tuer ce gars, dans cette ruelle, avec ce couteau qu'ils n'ont même pas trouvés ?
mais surtout, crois-tu aux monstres ? ceux qui se trouvent dans les cauchemars, qui hantent les jours alors qu'ils devraient exister uniquement dans les nuits. ceux qui murmurent des mensonges merveilleux et des vérités affreuses à l'oreille, qui trouvent les plaies et les gardent ouvertes.
je ne suis pas coupable. il y avait un monstre, ce jour, dans cette ruelle. un autre monstre que moi.
2. lorsque j'étais petit, j'étais persuadé que mon père était le meilleur au monde. on croit beaucoup de choses, lorsqu'on est petit. on croit connaître les paroles des chansons, ou alors avoir la réponse à toute les questions, ou encore, on est persuadé qu'on est immortel. les enfants possèdent une innocence si puissante que, dans leur esprit, ils pourraient devenir rois du monde. les rêves sont si grands. tu rêvais à quoi, petit ? il était comment, ton père ? le mien, c'était le meilleur. du moins, j'y ai cru longtemps. il s'appelait - s'appelle, il n'a toujours changé de nom - curtis. il avait cette force, cette manière d'agir, de simplement exister. il me rappelait les superhéros que je voyais à la télévision,  et dont je lisais les récits incroyables dans les bandes dessinées. il avait cette manière de constamment supporter ma mère, fragile depuis toujours, et de prendre soin d'elle, de travailler de nombreuses puis de faire les tâches à la maison tout en trouvant du temps pour moi également. c'est lui qui m'a initié à la poésie. j'ai encore le souvenir de sa voix, douce et lourde, grave, qui me lisait ses recueils préférés. j'y comprenais pas grand chose, mais j'écoutais attentivement à chaque fois. il adorait la boxe, aussi. il ne comprenait rien à l'exy. il préférait voir deux hommes se battre dans un ring. un jour, il était plus là. les larmes de maman étaient présentes. elle a pris des mois à me dire pourquoi, mais je savais déjà. j'avais entendu les gens en parler, dans la rue, tandis qu'ils me dévisageaient. les flics sont venus le chercher pendant que j'étais en cours. accusé pour viol. non, viols. la seule chose que ma mère a trouvé pour me rassurer lorsqu'elle a enfin osé me dire, c'est qu'il n'était pas mon père biologique, en vérité.
3. j'étais amoureux de jad, autrefois. enfin, autrefois. quand j'avais treize ans, je crois, jusqu'à mes seize ou dix-sept ans. elle venait voir les matchs d'exy avec ses amies, à s'asseoir dans les estrades. je me souviens que, à partir d'un certain âge, des rumeurs couraient sur le fait qu'elle était amoureuse de moi ou qu'elle crushait. et pourtant, elle n'a jamais agi de la sorte. elle était .... détestable. c'est le mot, je crois. je me souviens le nombre de fois où je lui ai prêté mon blouson et qu'elle s'est contentée de faire une moue. je me souviens lui avoir proposé des sorties, à l'occasion, même si je n'avais pas le moindre stellars dans les poches et qu'elle disait non, devant ses copines, avant de partir avec elle. elle m'a souvent fait mal au coeur. mais je crois que, avec du recul et quelques années plus tard, qu'elle m'aimait aussi. comme on aime quand on est jeune, tu vois ? je suis heureux, aujourd'hui, qu'on ne soit jamais sorti ensemble. je crois que nous n'aurions pas la même relation et je ne sais pas comment je ferais sans elle, dans ma vie. (inspire) give me a sec, i can't find the next one ( bruit de papiers )
(rire léger) well. take your time. breathe. i stay here.
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hi. sorry, i didn't answer your text. hm - so, yea. call. hi.
think i guessed (rire léger) how are you?
i ... i'm - good, i think. long day at work. you ?
well (soupire) i can rest a bit i'm not at the bar tonight so i'm all yours.
really? well, eh, ok. so. i got six letters that i didn't read to you. so. i'm gonna start now.
1. crois-tu que je suis coupable ? que j'ai réellement tuer ce gars, dans cette ruelle, avec ce couteau qu'ils n'ont même pas trouvés ?
mais surtout, crois-tu aux monstres ? ceux qui se trouvent dans les cauchemars, qui hantent les jours alors qu'ils devraient exister uniquement dans les nuits. ceux qui murmurent des mensonges merveilleux et des vérités affreuses à l'oreille, qui trouvent les plaies et les gardent ouvertes.
je ne suis pas coupable. il y avait un monstre, ce jour, dans cette ruelle. un autre monstre que moi.
2. lorsque j'étais petit, j'étais persuadé que mon père était le meilleur au monde. on croit beaucoup de choses, lorsqu'on est petit. on croit connaître les paroles des chansons, ou alors avoir la réponse à toute les questions, ou encore, on est persuadé qu'on est immortel. les enfants possèdent une innocence si puissante que, dans leur esprit, ils pourraient devenir rois du monde. les rêves sont si grands. tu rêvais à quoi, petit ? il était comment, ton père ? le mien, c'était le meilleur. du moins, j'y ai cru longtemps. il s'appelait - s'appelle, il n'a toujours changé de nom - curtis. il avait cette force, cette manière d'agir, de simplement exister. il me rappelait les superhéros que je voyais à la télévision,  et dont je lisais les récits incroyables dans les bandes dessinées. il avait cette manière de constamment supporter ma mère, fragile depuis toujours, et de prendre soin d'elle, de travailler de nombreuses puis de faire les tâches à la maison tout en trouvant du temps pour moi également. c'est lui qui m'a initié à la poésie. j'ai encore le souvenir de sa voix, douce et lourde, grave, qui me lisait ses recueils préférés. j'y comprenais pas grand chose, mais j'écoutais attentivement à chaque fois. il adorait la boxe, aussi. il ne comprenait rien à l'exy. il préférait voir deux hommes se battre dans un ring. un jour, il était plus là. les larmes de maman étaient présentes. elle a pris des mois à me dire pourquoi, mais je savais déjà. j'avais entendu les gens en parler, dans la rue, tandis qu'ils me dévisageaient. les flics sont venus le chercher pendant que j'étais en cours. accusé pour viol. non, viols. la seule chose que ma mère a trouvé pour me rassurer lorsqu'elle a enfin osé me dire, c'est qu'il n'était pas mon père biologique, en vérité.
3. j'étais amoureux de jad, autrefois. enfin, autrefois. quand j'avais treize ans, je crois, jusqu'à mes seize ou dix-sept ans. elle venait voir les matchs d'exy avec ses amies, à s'asseoir dans les estrades. je me souviens que, à partir d'un certain âge, des rumeurs couraient sur le fait qu'elle était amoureuse de moi ou qu'elle crushait. et pourtant, elle n'a jamais agi de la sorte. elle était .... détestable. c'est le mot, je crois. je me souviens le nombre de fois où je lui ai prêté mon blouson et qu'elle s'est contentée de faire une moue. je me souviens lui avoir proposé des sorties, à l'occasion, même si je n'avais pas le moindre stellars dans les poches et qu'elle disait non, devant ses copines, avant de partir avec elle. elle m'a souvent fait mal au coeur. mais je crois que, avec du recul et quelques années plus tard, qu'elle m'aimait aussi. comme on aime quand on est jeune, tu vois ? je suis heureux, aujourd'hui, qu'on ne soit jamais sorti ensemble. je crois que nous n'aurions pas la même relation et je ne sais pas comment je ferais sans elle, dans ma vie. (inspire) give me a sec, i can't find the next one ( bruit de papiers )
(rire léger) well. take your time. breathe. i stay here.
(rire nerveux) sorry i - yea. i ...take my time, yea. je sortais déjà avec azalea, la première fois que je t'ai rencontré. c'est certainement pour cette raison que je m'en voulais pour te regarder. non, c'est faux. à cette époque, j'avais encore du mal à me faire à l'idée que les hommes me plaisaient également, principalement à cause de cette histoire, avec curtis. c'est quelque chose que j'ai eu du mal à accepter pendant longtemps. et même lorsque je l'ai fait, j'avais du mal à te regarder et te parler, à cause d'azalea. et pourtant, j'en mourrais d'envie. comme j'en meurs d'envie ce soir. et pourtant, lorsque jad m'a demandé si tu pouvais venir me voir, je lui ai dit non. désolé. je suis incapable de réagir autrement, encore aujourd'hui. peut-être un jour, ça sera différent. (inspire et commence le prochain doucement.
how do i welcome in kindness
wehn i have only practiced
spearding my legs for the terrifying
what am i to do with you
if my idea of love is violence
but you are sweet
if you concept of passion is eye contact
but mine is rage
how an i call this intimacy
if i crave sharp edges
but your edges aren't even edges
they are soft landings
how do i teach myseft
to accept a heathly love
if all i've ever know is pain
(inspire) ok so (raclement de gorge) next one, i guess. we are the nine, no ? so.  arrête avec tes lettres, et viens me voir, idiot. j'ai l'impression d'oublier certains traits de ton visage et je déteste ça. (petit silence)
(silence) well. are you okay? i mean. it was a lot to say in a few time. are you okay?
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well (soupire) i can rest a bit i'm not at the bar tonight so i'm all yours.
really? well, eh, ok. so. i got six letters that i didn't read to you. so. i'm gonna start now.
1. crois-tu que je suis coupable ? que j'ai réellement tuer ce gars, dans cette ruelle, avec ce couteau qu'ils n'ont même pas trouvés ?
mais surtout, crois-tu aux monstres ? ceux qui se trouvent dans les cauchemars, qui hantent les jours alors qu'ils devraient exister uniquement dans les nuits. ceux qui murmurent des mensonges merveilleux et des vérités affreuses à l'oreille, qui trouvent les plaies et les gardent ouvertes.
je ne suis pas coupable. il y avait un monstre, ce jour, dans cette ruelle. un autre monstre que moi.
2. lorsque j'étais petit, j'étais persuadé que mon père était le meilleur au monde. on croit beaucoup de choses, lorsqu'on est petit. on croit connaître les paroles des chansons, ou alors avoir la réponse à toute les questions, ou encore, on est persuadé qu'on est immortel. les enfants possèdent une innocence si puissante que, dans leur esprit, ils pourraient devenir rois du monde. les rêves sont si grands. tu rêvais à quoi, petit ? il était comment, ton père ? le mien, c'était le meilleur. du moins, j'y ai cru longtemps. il s'appelait - s'appelle, il n'a toujours changé de nom - curtis. il avait cette force, cette manière d'agir, de simplement exister. il me rappelait les superhéros que je voyais à la télévision,  et dont je lisais les récits incroyables dans les bandes dessinées. il avait cette manière de constamment supporter ma mère, fragile depuis toujours, et de prendre soin d'elle, de travailler de nombreuses puis de faire les tâches à la maison tout en trouvant du temps pour moi également. c'est lui qui m'a initié à la poésie. j'ai encore le souvenir de sa voix, douce et lourde, grave, qui me lisait ses recueils préférés. j'y comprenais pas grand chose, mais j'écoutais attentivement à chaque fois. il adorait la boxe, aussi. il ne comprenait rien à l'exy. il préférait voir deux hommes se battre dans un ring. un jour, il était plus là. les larmes de maman étaient présentes. elle a pris des mois à me dire pourquoi, mais je savais déjà. j'avais entendu les gens en parler, dans la rue, tandis qu'ils me dévisageaient. les flics sont venus le chercher pendant que j'étais en cours. accusé pour viol. non, viols. la seule chose que ma mère a trouvé pour me rassurer lorsqu'elle a enfin osé me dire, c'est qu'il n'était pas mon père biologique, en vérité.
3. j'étais amoureux de jad, autrefois. enfin, autrefois. quand j'avais treize ans, je crois, jusqu'à mes seize ou dix-sept ans. elle venait voir les matchs d'exy avec ses amies, à s'asseoir dans les estrades. je me souviens que, à partir d'un certain âge, des rumeurs couraient sur le fait qu'elle était amoureuse de moi ou qu'elle crushait. et pourtant, elle n'a jamais agi de la sorte. elle était .... détestable. c'est le mot, je crois. je me souviens le nombre de fois où je lui ai prêté mon blouson et qu'elle s'est contentée de faire une moue. je me souviens lui avoir proposé des sorties, à l'occasion, même si je n'avais pas le moindre stellars dans les poches et qu'elle disait non, devant ses copines, avant de partir avec elle. elle m'a souvent fait mal au coeur. mais je crois que, avec du recul et quelques années plus tard, qu'elle m'aimait aussi. comme on aime quand on est jeune, tu vois ? je suis heureux, aujourd'hui, qu'on ne soit jamais sorti ensemble. je crois que nous n'aurions pas la même relation et je ne sais pas comment je ferais sans elle, dans ma vie. (inspire) give me a sec, i can't find the next one ( bruit de papiers )
(rire léger) well. take your time. breathe. i stay here.
(rire nerveux) sorry i - yea. i ...take my time, yea. je sortais déjà avec azalea, la première fois que je t'ai rencontré. c'est certainement pour cette raison que je m'en voulais pour te regarder. non, c'est faux. à cette époque, j'avais encore du mal à me faire à l'idée que les hommes me plaisaient également, principalement à cause de cette histoire, avec curtis. c'est quelque chose que j'ai eu du mal à accepter pendant longtemps. et même lorsque je l'ai fait, j'avais du mal à te regarder et te parler, à cause d'azalea. et pourtant, j'en mourrais d'envie. comme j'en meurs d'envie ce soir. et pourtant, lorsque jad m'a demandé si tu pouvais venir me voir, je lui ai dit non. désolé. je suis incapable de réagir autrement, encore aujourd'hui. peut-être un jour, ça sera différent. (inspire et commence le prochain doucement.
how do i welcome in kindness
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what am i to do with you
if my idea of love is violence
but you are sweet
if you concept of passion is eye contact
but mine is rage
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but your edges aren't even edges
they are soft landings
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to accept a heathly love
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(inspire) ok so (raclement de gorge) next one, i guess. we are the nine, no ? so.  arrête avec tes lettres, et viens me voir, idiot. j'ai l'impression d'oublier certains traits de ton visage et je déteste ça. (petit silence)
(silence) well. are you okay? i mean. it was a lot to say in a few time. are you okay?
i - what ? (silence, bruit de tissu ) i - don't know. are you gonna ask questions about him ?
(soupire) now? um... i don't know. i don't know if i wanna know the ans' right now. (silence) y'know i... (petit silence, se râcle la gorge) shit. well. that's okay. everything's okay now, right?
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really? well, eh, ok. so. i got six letters that i didn't read to you. so. i'm gonna start now.
1. crois-tu que je suis coupable ? que j'ai réellement tuer ce gars, dans cette ruelle, avec ce couteau qu'ils n'ont même pas trouvés ?
mais surtout, crois-tu aux monstres ? ceux qui se trouvent dans les cauchemars, qui hantent les jours alors qu'ils devraient exister uniquement dans les nuits. ceux qui murmurent des mensonges merveilleux et des vérités affreuses à l'oreille, qui trouvent les plaies et les gardent ouvertes.
je ne suis pas coupable. il y avait un monstre, ce jour, dans cette ruelle. un autre monstre que moi.
2. lorsque j'étais petit, j'étais persuadé que mon père était le meilleur au monde. on croit beaucoup de choses, lorsqu'on est petit. on croit connaître les paroles des chansons, ou alors avoir la réponse à toute les questions, ou encore, on est persuadé qu'on est immortel. les enfants possèdent une innocence si puissante que, dans leur esprit, ils pourraient devenir rois du monde. les rêves sont si grands. tu rêvais à quoi, petit ? il était comment, ton père ? le mien, c'était le meilleur. du moins, j'y ai cru longtemps. il s'appelait - s'appelle, il n'a toujours changé de nom - curtis. il avait cette force, cette manière d'agir, de simplement exister. il me rappelait les superhéros que je voyais à la télévision,  et dont je lisais les récits incroyables dans les bandes dessinées. il avait cette manière de constamment supporter ma mère, fragile depuis toujours, et de prendre soin d'elle, de travailler de nombreuses puis de faire les tâches à la maison tout en trouvant du temps pour moi également. c'est lui qui m'a initié à la poésie. j'ai encore le souvenir de sa voix, douce et lourde, grave, qui me lisait ses recueils préférés. j'y comprenais pas grand chose, mais j'écoutais attentivement à chaque fois. il adorait la boxe, aussi. il ne comprenait rien à l'exy. il préférait voir deux hommes se battre dans un ring. un jour, il était plus là. les larmes de maman étaient présentes. elle a pris des mois à me dire pourquoi, mais je savais déjà. j'avais entendu les gens en parler, dans la rue, tandis qu'ils me dévisageaient. les flics sont venus le chercher pendant que j'étais en cours. accusé pour viol. non, viols. la seule chose que ma mère a trouvé pour me rassurer lorsqu'elle a enfin osé me dire, c'est qu'il n'était pas mon père biologique, en vérité.
3. j'étais amoureux de jad, autrefois. enfin, autrefois. quand j'avais treize ans, je crois, jusqu'à mes seize ou dix-sept ans. elle venait voir les matchs d'exy avec ses amies, à s'asseoir dans les estrades. je me souviens que, à partir d'un certain âge, des rumeurs couraient sur le fait qu'elle était amoureuse de moi ou qu'elle crushait. et pourtant, elle n'a jamais agi de la sorte. elle était .... détestable. c'est le mot, je crois. je me souviens le nombre de fois où je lui ai prêté mon blouson et qu'elle s'est contentée de faire une moue. je me souviens lui avoir proposé des sorties, à l'occasion, même si je n'avais pas le moindre stellars dans les poches et qu'elle disait non, devant ses copines, avant de partir avec elle. elle m'a souvent fait mal au coeur. mais je crois que, avec du recul et quelques années plus tard, qu'elle m'aimait aussi. comme on aime quand on est jeune, tu vois ? je suis heureux, aujourd'hui, qu'on ne soit jamais sorti ensemble. je crois que nous n'aurions pas la même relation et je ne sais pas comment je ferais sans elle, dans ma vie. (inspire) give me a sec, i can't find the next one ( bruit de papiers )
(rire léger) well. take your time. breathe. i stay here.
(rire nerveux) sorry i - yea. i ...take my time, yea. je sortais déjà avec azalea, la première fois que je t'ai rencontré. c'est certainement pour cette raison que je m'en voulais pour te regarder. non, c'est faux. à cette époque, j'avais encore du mal à me faire à l'idée que les hommes me plaisaient également, principalement à cause de cette histoire, avec curtis. c'est quelque chose que j'ai eu du mal à accepter pendant longtemps. et même lorsque je l'ai fait, j'avais du mal à te regarder et te parler, à cause d'azalea. et pourtant, j'en mourrais d'envie. comme j'en meurs d'envie ce soir. et pourtant, lorsque jad m'a demandé si tu pouvais venir me voir, je lui ai dit non. désolé. je suis incapable de réagir autrement, encore aujourd'hui. peut-être un jour, ça sera différent. (inspire et commence le prochain doucement.
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what am i to do with you
if my idea of love is violence
but you are sweet
if you concept of passion is eye contact
but mine is rage
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if i crave sharp edges
but your edges aren't even edges
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(inspire) ok so (raclement de gorge) next one, i guess. we are the nine, no ? so.  arrête avec tes lettres, et viens me voir, idiot. j'ai l'impression d'oublier certains traits de ton visage et je déteste ça. (petit silence)
(silence) well. are you okay? i mean. it was a lot to say in a few time. are you okay?
i - what ? (silence, bruit de tissu ) i - don't know. are you gonna ask questions about him ?
(soupire) now? um... i don't know. i don't know if i wanna know the ans' right now. (silence) y'know i... (petit silence, se râcle la gorge) shit. well. that's okay. everything's okay now, right?
i - yea. i'm - i'm fine. (inspire) i'm fine, now. talking with you and - (petit silence) not everything is okay but .. yea. it's gonna be. promise.
what's wrong? you wanna talk? or is it about the letters? maybe you should take a r e a l rest.
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1. crois-tu que je suis coupable ? que j'ai réellement tuer ce gars, dans cette ruelle, avec ce couteau qu'ils n'ont même pas trouvés ?
mais surtout, crois-tu aux monstres ? ceux qui se trouvent dans les cauchemars, qui hantent les jours alors qu'ils devraient exister uniquement dans les nuits. ceux qui murmurent des mensonges merveilleux et des vérités affreuses à l'oreille, qui trouvent les plaies et les gardent ouvertes.
je ne suis pas coupable. il y avait un monstre, ce jour, dans cette ruelle. un autre monstre que moi.
2. lorsque j'étais petit, j'étais persuadé que mon père était le meilleur au monde. on croit beaucoup de choses, lorsqu'on est petit. on croit connaître les paroles des chansons, ou alors avoir la réponse à toute les questions, ou encore, on est persuadé qu'on est immortel. les enfants possèdent une innocence si puissante que, dans leur esprit, ils pourraient devenir rois du monde. les rêves sont si grands. tu rêvais à quoi, petit ? il était comment, ton père ? le mien, c'était le meilleur. du moins, j'y ai cru longtemps. il s'appelait - s'appelle, il n'a toujours changé de nom - curtis. il avait cette force, cette manière d'agir, de simplement exister. il me rappelait les superhéros que je voyais à la télévision,  et dont je lisais les récits incroyables dans les bandes dessinées. il avait cette manière de constamment supporter ma mère, fragile depuis toujours, et de prendre soin d'elle, de travailler de nombreuses puis de faire les tâches à la maison tout en trouvant du temps pour moi également. c'est lui qui m'a initié à la poésie. j'ai encore le souvenir de sa voix, douce et lourde, grave, qui me lisait ses recueils préférés. j'y comprenais pas grand chose, mais j'écoutais attentivement à chaque fois. il adorait la boxe, aussi. il ne comprenait rien à l'exy. il préférait voir deux hommes se battre dans un ring. un jour, il était plus là. les larmes de maman étaient présentes. elle a pris des mois à me dire pourquoi, mais je savais déjà. j'avais entendu les gens en parler, dans la rue, tandis qu'ils me dévisageaient. les flics sont venus le chercher pendant que j'étais en cours. accusé pour viol. non, viols. la seule chose que ma mère a trouvé pour me rassurer lorsqu'elle a enfin osé me dire, c'est qu'il n'était pas mon père biologique, en vérité.
3. j'étais amoureux de jad, autrefois. enfin, autrefois. quand j'avais treize ans, je crois, jusqu'à mes seize ou dix-sept ans. elle venait voir les matchs d'exy avec ses amies, à s'asseoir dans les estrades. je me souviens que, à partir d'un certain âge, des rumeurs couraient sur le fait qu'elle était amoureuse de moi ou qu'elle crushait. et pourtant, elle n'a jamais agi de la sorte. elle était .... détestable. c'est le mot, je crois. je me souviens le nombre de fois où je lui ai prêté mon blouson et qu'elle s'est contentée de faire une moue. je me souviens lui avoir proposé des sorties, à l'occasion, même si je n'avais pas le moindre stellars dans les poches et qu'elle disait non, devant ses copines, avant de partir avec elle. elle m'a souvent fait mal au coeur. mais je crois que, avec du recul et quelques années plus tard, qu'elle m'aimait aussi. comme on aime quand on est jeune, tu vois ? je suis heureux, aujourd'hui, qu'on ne soit jamais sorti ensemble. je crois que nous n'aurions pas la même relation et je ne sais pas comment je ferais sans elle, dans ma vie. (inspire) give me a sec, i can't find the next one ( bruit de papiers )
(rire léger) well. take your time. breathe. i stay here.
(rire nerveux) sorry i - yea. i ...take my time, yea. je sortais déjà avec azalea, la première fois que je t'ai rencontré. c'est certainement pour cette raison que je m'en voulais pour te regarder. non, c'est faux. à cette époque, j'avais encore du mal à me faire à l'idée que les hommes me plaisaient également, principalement à cause de cette histoire, avec curtis. c'est quelque chose que j'ai eu du mal à accepter pendant longtemps. et même lorsque je l'ai fait, j'avais du mal à te regarder et te parler, à cause d'azalea. et pourtant, j'en mourrais d'envie. comme j'en meurs d'envie ce soir. et pourtant, lorsque jad m'a demandé si tu pouvais venir me voir, je lui ai dit non. désolé. je suis incapable de réagir autrement, encore aujourd'hui. peut-être un jour, ça sera différent. (inspire et commence le prochain doucement.
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but you are sweet
if you concept of passion is eye contact
but mine is rage
how an i call this intimacy
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but your edges aren't even edges
they are soft landings
how do i teach myseft
to accept a heathly love
if all i've ever know is pain
(inspire) ok so (raclement de gorge) next one, i guess. we are the nine, no ? so.  arrête avec tes lettres, et viens me voir, idiot. j'ai l'impression d'oublier certains traits de ton visage et je déteste ça. (petit silence)
(silence) well. are you okay? i mean. it was a lot to say in a few time. are you okay?
i - what ? (silence, bruit de tissu ) i - don't know. are you gonna ask questions about him ?
(soupire) now? um... i don't know. i don't know if i wanna know the ans' right now. (silence) y'know i... (petit silence, se râcle la gorge) shit. well. that's okay. everything's okay now, right?
i - yea. i'm - i'm fine. (inspire) i'm fine, now. talking with you and - (petit silence) not everything is okay but .. yea. it's gonna be. promise.
what's wrong? you wanna talk? or is it about the letters? maybe you should take a r e a l rest.
no i - no. it's fine. (silence) i just need time. everything is fine, scar. i - i need to sleep, i think. but i call you tomorrow, alright ? and maybe we - we can see each other too
well yea. yea. ok, you need to sleep and yea we can see each other tomo'
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11 sept. 13h45
(silence) oh. hi. (bruit de mouvement) i didn't think - hi. i'm on my break at lola rosa.
hi babe, how is it going?

 
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(silence) oh. hi. (bruit de mouvement) i didn't think - hi. i'm on my break at lola rosa.
hi babe, how is it going?
i - (silence) wow (rire gêné) ok, i'm not used to it. (petit rire) fine. it's a good day, yea. you ? you're at work or something ?
(léger rire) i can stop calling you like that if you want to. (petit silence) well, not really. i have to go to the bar later but i'm dealing with some mechs' right now and all that stuff so yea no big deal. at what will you finish work?

 
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(silence) oh. hi. (bruit de mouvement) i didn't think - hi. i'm on my break at lola rosa.
hi babe, how is it going?
i - (silence) wow (rire gêné) ok, i'm not used to it. (petit rire) fine. it's a good day, yea. you ? you're at work or something ?
(léger rire) i can stop calling you like that if you want to. (petit silence) well, not really. i have to go to the bar later but i'm dealing with some mechs' right now and all that stuff so yea no big deal. at what time will you finish work?
na. i like it. a lot. (silence) ah ? you know a lot of stuff. i don't know shit about mech'. hm. eh - at 15h. soon, my break is a little bit late. you - hm. do you have time, before the bar ?
yea i like these stuff 'bout cars and mechs and few things you know. um yea, yea of course. do you want me to pick you up at 3 at lola rosa?

 
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(silence) oh. hi. (bruit de mouvement) i didn't think - hi. i'm on my break at lola rosa.
hi babe, how is it going?
i - (silence) wow (rire gêné) ok, i'm not used to it. (petit rire) fine. it's a good day, yea. you ? you're at work or something ?
(léger rire) i can stop calling you like that if you want to. (petit silence) well, not really. i have to go to the bar later but i'm dealing with some mechs' right now and all that stuff so yea no big deal. at what time will you finish work?
na. i like it. a lot. (silence) ah ? you know a lot of stuff. i don't know shit about mech'. hm. eh - at 15h. soon, my break is a little bit late. you - hm. do you have time, before the bar ?
yea i like these stuff 'bout cars and mechs and few things you know. um yea, yea of course. do you want me to pick you up at 3 at lola rosa?
yea. yea, i want to. i want to see you again, even if i did last night. (bruit de paroles) my break is almost over. can i watch you do mech thing ? do you want the letter now ? i got it with me.
i want to see you again too. yea, you can. (léger rire) i can teach some things if you want to. (petit silence) yea, okay, i would like to if you have enough time.

 
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