Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez
 

 dad disaster ((ninay))

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité
Anonymous
Invité

dad disaster ((ninay)) Empty
MessageSujet: dad disaster ((ninay))   dad disaster ((ninay)) EmptyMer 15 Aoû - 19:17

La ville de Néodam ne se réveille jamais, elle ne dort pas. Ajay s'est endormi bercé par le bruit des voitures qui passent au pied de l'immeuble et le son diffus de musique à fond dans l'immeuble. Quand il se lève et trouve la force de se diriger vers la fenêtre, il trouve le même paysage pâle, gris et noir qu'il a regardé la veille avant de fermer les yeux. Il lui faut vérifier sur la pendule que les aiguilles ont bien fait un tour complet. Il n'a aucune idée du jour précis en revanche, étant séparé de son téléphone. L'appartement - de nom - est plongé dans un calme qu'il accueille presque avec un pincement au coeur. Il aurait préféré que Max viennent lui foutre une claque pour le tirer du lit en beuglant qu'il était temps qu'il bouge de là. Qu'il allait se ramollir comme le "vieux connard" qu'il est. Mais non, il est tout seul en territoire inconnu, peu importe le nombre de fois qu'il est venu. Le King soupire retourne se coucher un instant, rien que pour profiter du bonheur de se prélasser sans que personne ne viennent le rappeler à toutes ses obligations. Il est difficile cependant de tirer un trait sur une vie de dur labeur, où il passe plus de temps hors de son lit que dedans, n'y échouant que pour faire passer les maux de têtes et le mauvais alcool, ou simplement quand son corps est au bord de la rupture. Il se retourne encore et encore dans les vielles couvertures du canapé, sans retrouver le sommeil. C'est le premier signe que les choses vont mieux : il a passé une semaine à dormir, presque et maintenant, il a enfin besoin de bouger. Il doit lui rester encore de la fièvre, car il continue de traîner dans la pièce en short - et n'a pas particulièrement envie de porter un des pulls moches qu'on lui a gardé, ni envie de mettre son costume tout aussi chaud maintenant. Il se lève donc, sans que le sol ne se dérobe sous ses pieds et décide de commencer sa journée plus raisonnablement qu'avec un verre de whisky. Ce n'est pas la première fois qu'il boit en présence de Max, mais il n'a pas envie d'être prit en flagrant délit, pour une fois. Envie de faire profil bas sans doute, pour pouvoir s'échapper dès qu'il le pourra.
Il ne peut pas rester ici. Sans parler d'abuser de l'hospitalité de Max, de s'imposer dans son intimité avec Nina ou de la qualité gustative des plats qu'on lui sert - au moins le livreur est distrayant. Sa vie lui manque, son monde. Il ne pensait pas qu'un jour, il réclamerait les paysages verdoyants d'Altéa, qu'il voudrait voir une dernière fois le soleil se noyer dans l'océan et incendier le ciel. C'est pourtant le cas. Altéa est synonyme de trop de choses dont il ne peut plus se séparer, même tous ses ressentiments ; Altéa est synonyme de Gali, de son gang, de tout ce qu'il a de plus cher. Bien sur, ici, il y a son fils, les corbeaux. Mais c'est différent, tout est différent. Il n'est pas certains d'être à sa place, même s'il a envie d'y être.
Il y met toute sa volonté, cependant ce n'est pas chez lui. Et il comprend que ça ne le sera jamais. S'il doit choisir, c'est Gali qu'il choisit, Gali et le bal, leur maison à Cosmopolis, leur vie rêvée.
La séparation pèse sur son âme, un poids fantôme mais qu'il peut bel et bien sentir. C'est cruel. Il ne veut pas en parler, surtout pas au fils d'Olivier. Sa main tremble légèrement quand il verse de l'eau dans la tasse et il ne peut s'empêcher de penser que c'est quelque chose qui n'a pas intérêt à rester. Il a toujours eu la réputation d'être un bon tireur et n'a pas envie de voir son talent gâché par une expérience qui ne dépend pas de sa volonté. Même si c'est le principe des accidents, d'être imprévisible. De frapper quand on s'y attend le moins. Puis la faim, qui lui tord l'estomac. Honte à lui, Ajay fait chauffer l'eau au micro-onde par paresse et cherche dans le frigo quelque chose à manger. Il trouve du beurre végétal et dans les placards il espère tomber sur des tartines.
Il a la tête dans l'étagère au dessus du tiroir avec les couverts quand la porte s'ouvre, celle d'entrée. Il reconnait le grincement. Ajay arrête tout mouvement et sent son souffle se couper. Il écoute mais ne reconnaît pas la démarche de Max en revanche. De plus, Cliff n'est pas sensé venir. Il ne sait pas qui est entré et il se laisse envahir par la panique. Il tire un couteau du tiroir pour se défendre. Quand il se retourne, il n'a pas le temps de voir le visage de la personne et jette son arme à travers la pièce qui se fige dans l'encadrement en bois. Foutue main qui tremble. C'est aussi à ce moment qu'il reconnaît Nina et que ses joues deviennent aussi rouge qu'une tomate bien mure. Ah. C'est juste toi. Ce n'est pas la meilleure entrée en qu'il ait pu faire, sauf peut-être quand il a rencontré Gali, qu'il a perdu ses mots et que Bobby s'est moqué de lui toute la soirée. Il n'a jamais vraiment parlé avec elle en tête àtête et souvent espéré que le moment n'arriverait jamais. Moins Ajay parle et mieux il se porte. Il a tendance à trop en dire une fois vraiment lancé, quand bien même il déteste parler de lui.  C'est que quand il le le fait, ce n'est pas pour parler de sa liste de course. Sauf s'il s'agit de courses chez le tailleur, vu l'amour qu'il voue aux beaux habits. Une lubie dont tout le monde se moque de toute manière. Je suis désolé. Il ne dit pas qu'il a eu un peur que quelqu'un rentre, qu'il frise la paranoïa et devrait probablement en parler.  Il ne dit pas bonjour non plus. Il est sauvé par la sonnerie du micro-onde et sa tasse brûlante. Son regard va de la machine à Nina, sans se poser. Il ne sait toujours pas s'il doit dire bonjour maintenant ou faire l'impasse sur la politesse. Tu... Tu sais où est le thé ? Ajay sait très bien où est le thé. Il veut juste détourner la discussion et éviter de parler du couteau. Il va jusqu'à espérer qu'elle n'a rien remarqué. Qu'elle ne va pas se barrer en courant en hurlant. Il n'a aucune idée de ce que Max lui a dit à son propos. La rencontre avec le père de Gali lui revient en mémoire. Pourvu qu'il n'ait pas dit qu'il était en homme d'affaire.
Revenir en haut Aller en bas
Nina Rhodes
Nina Rhodes
Date d'inscription : 06/09/2017
Messages : 853
Pseudo : fivedaysofjuly
Avatar : lily collins
multi : yohan pearson (ft. jung hoseok) et ashley martinozzi (ft. ariana grande) et tamsyn huggins (ft. zoey deutch)
Réputation : 40
Admin

dad disaster ((ninay)) Empty
MessageSujet: Re: dad disaster ((ninay))   dad disaster ((ninay)) EmptyMar 4 Sep - 22:11

dad disaster
Tu as assez mangé. Nina s’arrête net dans son geste, sa fourchette en l’air, à mi-chemin entre son assiette et sa bouche. Elle n’a pas besoin de relever les yeux pour savoir que c’est à elle que sa mère s’adresse. Tu as un peu grossi, ces derniers temps, fais attention. Cette fois, Nina la regarde, les sourcils relevés, ne faisant aucun doute sur ce qu’elle pense de ces petites piques que sa mère ne cesse de lui envoyer depuis quelques jours. Mais Anna Rhodes est déjà de nouveau concentrée sur sa propre assiette et sur l’écran de télévision, qui passe les dernières news. Nina jette un coup d’oeil à l’une de ses soeurs, en face d’elle, et celle-ci soupire légèrement en haussant les épaules, l’air de dire laisse tomber.
Elle a raison. Toute la famille est là pour le petit-déjeuner d’aujourd’hui. Ça faisait longtemps que la fratrie n’avait pas réussi à se réunir, étant donné les emplois du temps de ministres des quatre aînés et de leurs partenaires. La grand-mère n’a pas manqué de faire remarquer - pour la millième fois depuis le début de l’année - que Nina n’avait pas amené son fiancé. Kevin aurait aimé venir, mais il avait des obligations auprès de sa famille a-t-elle improvisé avec un sourire qu’elle a voulu le plus adorable possible. Elle ne l’a même pas invité - à vrai dire. Ça ne lui est même pas venu à l’esprit. Il faut qu’elle soit plus vigilante - sa mère commence à s’énerver de la situation. Maintenant que la famille lui a enfin trouvé un garçon qu’ils estiment relativement correct et capable de faire oublier qu’elle s’est affichée au bras d’un joueur d’exy pendant plus de trois ans, elle n’a pas intérêt à faire de faux pas. Sa mère serait capable de la renier si elle annonce que ses fiançailles sont rompues.
Il va falloir qu’elle trouve un moyen de faire venir Kevin, la prochaine fois. Même si ça veut dire qu’elle va être obligée de lui rendre la pareille et de subir une soirée ou un week-end avec la famille Knollys. Vie de merde.

Nina a l’impression qu’ils sont à table depuis une journée entière - alors qu’il est au contraire relativement tôt - quand tous les invités commencent à s’excuser et à quitter la demeure des Rhodes. Ils ont tous des vies bien remplies, et autre chose à faire que s’enfermer avec la famille pour le reste de la journée. Tant mieux. Nina y voit une opportunité d’enfin s’éclipser. Mais au moment où elle s’apprête à rentrer dans l’ascenseur pour quitter leur palace au sommet des Millenium Towers, la voix de sa mère l’arrête de nouveau - et le ton est aussi accusateur que plus tôt. Je peux savoir où tu vas? Nina pince les lèvres, se retourne un peu, une main posée sur la bandoulière de son sac. Hm. Je vais… chez Kevin. Pendant une demi-seconde, elle pense que ça ne va pas passer. Mais sa mère prend visiblement son hésitation pour de la gêne. Il faut quelques secondes avant qu’elle acquiesce. Ne rentre pas trop tard. Ton père a invité les Parker. Elle assure qu’elle sera là, et appuie sur le bouton de l’ascenseur. Dés que les portes se sont refermées, elle détend ses épaules, retire un peu de son rouge à lèvres et troque ses talons pour de bonnes vieilles baskets. En bas, Henry, son chauffeur, l’attend avec un sourire aux lèvres. On va où? Nina soupire. Emmène moi à la maison. Et il sait exactement ce que ça veut dire.

Nina a plusieurs choses en tête. D’abord, se débarrasser de sa veste de costume bien trop serrée et enfiler l’un des énormes pulls troués de Max. Ensuite, se goinfrer de bonbons et éventuellement commander un brunch digne de ce nom. Enfin, s’affaler sur le lit ou sur le canapé pour regarder des émissions débiles.
Nina a tellement de choses en tête qu’elle en a oublié qu’il y avait un invité dans leur havre de paix. Et cet invité lui rappelle sa présence plutôt violemment, quand elle finit par entrer dans la pièce principale.
Elle se fige, quand le couteau passe à côté de son oreille, et ouvre de grands yeux surpris, qui passent de la lame à celui qui l’a envoyée. Ah. C'est juste toi. Elle penche légèrement la tête sur le côté. À qui il s’attendait, au juste ? Ils sont très peu nombreux à connaître cet endroit - et après toutes ces années, personne n’a découvert leur cachette. Le gars doit être sacrément parano - mais Nina ne veut pas juger, elle le connaît trop mal. Alors elle esquisse un sourire en coin devant la gêne évidente de l’homme. Je suis désolé. Tu m’étonnes. Elle a failli être transformée en julienne de légumes. Max n’aurait clairement pas apprécié. Tu... Tu sais où est le thé ? Dans la boîte, à ta gauche. répond-t-elle sur un ton des plus décontractés. C’est pas la première lame qui frôle son visage, et probablement pas la dernière. Elle balance son sac dans un coin et se débarrasse de sa veste de costume (elle prend quand même le temps d’étendre celle-ci dans l’entrée - on ne froisse pas les oeuvres de Giacomo Di Costanzo). Elle s’attelle à décrocher la lame de l’encadrement de la porte - avec plus de difficulté que prévu. Wow, on sent les années d’expérience. s’amuse-t-elle, avant de manquer de trébucher en arrière en arrivant enfin à déloger le couteau. J’aurais peut-être dû le laisser, ça aurait fait une déco un peu plus angsty. Elle hausse les épaules en filant dans la chambre de Max - où elle trouve l’un des pulls dont elle rêvait un peu plus tôt dans la voiture. Désolée d’avoir débarqué. J’aurais peut-être dû m’annoncer. Ça te dérange si je reste un moment? J’essaie d’échapper à ma mère. Elle se rend alors compte qu’elle est hyper familière avec lui depuis qu’elle est entrée. La faute au lieu, qui la met à l’aise. Cet endroit, c’est son foyer, son coin de paradis, elle a toujours de mal à y être formelle. Tant pis, il devra s’y habituer. Elle retourne dans le salon. Max t’a filé des fringues dignes de ce nom? Dis-moi qu’il t’a pas proposé que ses vieux pulls? Sans la moindre gêne, elle observe la silhouette de l’homme - habitude de styliste, et liste presque déjà les costumes qu’elle aimerait lui faire essayer. Le couteau est toujours dans sa main, et elle joue avec, le fait tourner entre ses doigts avec dextérité. Oh, et prends pas le thé caramel, il est absolument dégueulasse. Elle fait une grimace, et finit par reposer le couteau. T’as mangé ? J’voulais commander un brunch… Elle ne lui a pas vraiment laissé l’occasion d’ouvrir la bouche, véritable mini-tornade, comme à son habitude quand elle est elle-même, et pas la pâle et triste Nina que les Rhodes adorent présenter lors des soirées caritatives.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

dad disaster ((ninay)) Empty
MessageSujet: Re: dad disaster ((ninay))   dad disaster ((ninay)) EmptySam 3 Nov - 21:42

Ajay prend d'abord le temps de s'occuper de son thé. Il trouve la fameuse boite qu'il ne cherchait pas totalement et se sert, prenant celui qui lui semble le plus basique et apte à tous les palais. Le sien étant particulièrement exigeant, qu'il s'agisse de nourriture ou de boisson. Il en profite pour se reprendre grâce à quelques exercices de respiration, discrètement. Il a failli charcuter la petite copine de Max et il n'est pas certain que son fils aurait aimé la plaisanterie. Malade ou pas. En état de choc, ou pas. Ce n'est pas comme-ci Ajay écoutait beaucoup son corps, quand il tremble ou que sa tête lui tourne. Il a toujours préféré vaincre le mal par le mal, c'est une des raisons pour lesquelles il est encore en vie. Il l'écoute d'une oreille faire un commentaire sur son expertise et ne peut pas s'empêcher de ricaner. Jay ne doute pas qu'elle doit en voir des vertes et des pas mûres en compagnie de Max aussi et, de ce qu'il a vu de Néphède, personne n'est totalement innocent ici, mais malgré tout cela l'étonne. Il aurait sans doute préféré qu'elle le laisse en plan, s'enfuyant en courant. Le King pince les lèvres. Nina essaye de détendre l'ambiance, mais il nage en eaux troubles. Jay n'est pas chez lui, il lui est impossible de se sentir à l'aise. Autant lâcher un tigre dans un labyrinthe. Il a la sensation qu'elle reluque chacun de ses gestes, qu'elle est juste derrière lui à le regarder faire derrière son épaule. Mais quand il jette un oeil par dessus pour épaule, elle n'a pas bougé d'un iota. Il recommence avec sa paranoïa.   « Et encore, je ne suis pas en forme. Sinon, je n'aurai pas raté ma cible. » Il préfère finalement passer pour un freak que recevoir ce genre de compliment.
Il sourit presque correctement et porte la tasse trop chaude à ses lèvres.
Nina a raison, le thé caramel est dégueulasse. Mais tout est dégueulasse depuis son retour et cette fois, ça l'est un peu moins. Il goûte enfin quelqu'un chose qui a un goût, même s'il est mauvais.

Ajay ne sait pas comment Max a rencontré Nina, il y a encore beaucoup de chose qu'il ignore sur le fils d'Olivier et sur elle. De l'extérieur, elle fait fille trop sage pour fréquenter la furie qu'est Max Ross. Elle lui rappelle Kira, si fière et indépendante, toujours le mot juste. Ces deux là ont l'air de bien se connaître et doivent se fréquenter depuis longtemps maintenant, pour qu'elle soit autant à l'aise en sa compagnie. Il l'admire. Lui, se trouve souvent comme incapable. S'il a envie de partager des choses avec le fils Ross, les mots n'ont jamais été une évidence pour lui, sauf quand il s'agit d'affaire. Il est à l'aise devant une foule ou des spectateurs, mais en face d'une seule personne et quand il ne joue aucun rôle, le King est démuni. Les seuls échanges concret qu'ils semblent avoir tournent autour des corbeaux et de l'ombre d'Olivier qui plane sur eux. Parfois, Ajay se dit que, une fois qu'il aura retrouvé l'homme qui s'en est prit à son jumeau - si tant est qu'il est toujours en vie - ils finiront pas s'éloigner l'un de l'autre. Le King n'est pas doué pour garder les gens près de lui et quand il le fait, il finissent par mourir. En attendant, il essaye de ne pas trop y penser.

C'est pour cette raison qu'il préfère être seul, même s'il ne supporte pas la solitude. Et même là, une petite voix voudrait hurler qu'il est dérangé par sa présence, qu'il serait mieux à ruminer tout seul dans son coin. Il songe un moment prétexter qu'il est trop fatigué et qu'il a besoin de calme, mais il n'est pas ingrat au point de jeter son hôte dehors. « C'est chez toi ici, fais ce que tu veux. D'ailleurs, tu veux un thé ? »
Petit à petit, il commence à se détendre - surtout quand elle repose le couteau.  De son coté, il n'a pas eu l'occasion de se plaindre des vêtements de Max. « Hum ça... change de mon style habituel. Mais c'est le cadet de mes soucis. » Il est trop heureux de tenir sur ses deux jambes pour se prendre la tête sur la tête qu'il doit avoir. Il ne s'est pas regardé dans la glace mais il parie qu'il a l'air d'un zombie. Un zombie avec une gueule de bois.  « Tu veux que je te cuisine quelque chose plutôt ? Il paraît que je suis doué. Je sais pas si Max fait les courses. » Ce ne sera surement pas les mêmes produits que sur Altéa. Il fronce les sourcils. « Comment les légumes poussent chez vous ? Je n'ai jamais vu un seul brin d'herbe ici. » Rien à voir avec les étendues vertes d'Altéa qui commencent à lui manquer. Néphède lui donne le blues. Beaucoup trop curieux pour son bien, Ajay note dans un coin de sa tête que Nina parle beaucoup et a des problèmes avec sa maman, visiblement. Ajay aussi a vécu cette période, il essayait d'échapper à sa mère et ses reproches et ses morales. Puis, c'est sa mère qui lui a échappé. Un voile sombre passe devant son regard l'espace d'un instant. Curieux qu'il n'ait pas aperçu son visage dans l'autre monde. Il se rend compte qu'il l'a probablement oublié. « Tu ne t'entends pas avec ta famille ? I can relate. » Il a un de ses sourires de travers méprisants.
Sa famille est une assemblée de trous du cul qui passaient leurs repas à discuter sur des sujets stériles, chacun restant campé sur ses opinions sans jamais évoluer ni bouger.
Revenir en haut Aller en bas
Nina Rhodes
Nina Rhodes
Date d'inscription : 06/09/2017
Messages : 853
Pseudo : fivedaysofjuly
Avatar : lily collins
multi : yohan pearson (ft. jung hoseok) et ashley martinozzi (ft. ariana grande) et tamsyn huggins (ft. zoey deutch)
Réputation : 40
Admin

dad disaster ((ninay)) Empty
MessageSujet: Re: dad disaster ((ninay))   dad disaster ((ninay)) EmptySam 8 Déc - 23:41

Et encore, je ne suis pas en forme. Sinon, je n'aurai pas raté ma cible. Nina hausse les sourcils. Rassurant, pense-t-elle sans ajouter quoi que ce soit. Ça lui fait bizarre, d’avoir quelqu’un d’étranger entre ces murs. Elle n’est pas habituée. Si ça n’avait tenu qu’à elle, personne n’aurait jamais pénétré les murs de la cabane, autre que Max et elle. Elle a beau réfléchir, il n’y a personne de son entourage qu’elle aimerait faire monter ici. Pas même William, alors qu’elle lui doit beaucoup et qu’il sait quasiment tout d’elle. Pas même Demian. Mais c’est comme ça, c’est la vie. Cet endroit ne pouvait rester sacré pour toujours. Elle sait qu’il y a des gens qui comptent pour Max, des gens qu’il a eu besoin de protéger pour des raisons qui lui sont inconnues, des gens qui ont eu besoin de ce refuge. Elle ne peut pas dire qu’elle est ravie, mais elle fait suffisamment confiance au plus âgé pour accepter la situation, au moins. Mais cela ne veut pas dire qu’elle a confiance en leur nouvel invité. Elle n’a pas de problème à se montrer à l’aise avec lui, mais une part d’elle reste méfiante, tout de même. D’abord parce qu’elle ne sait absolument rien de ce mec, qui est apparemment le père de Max, et ensuite, parce qu’elle a peur qu’on soit en train de la faire à l’envers à son ami de toujours. Et qu’elle s’en voudrait de ne pas l’avoir protégé.

C'est chez toi ici, fais ce que tu veux. D'ailleurs, tu veux un thé ? Si l’eau est toujours chaude, pourquoi pas. Il est trop tôt pour boire de l’alcool, même si ça lui fait de l’oeil. Emmitouflée dans un pull - moche mais chaud - Nina finit par s’asseoir dans le canapé, son smartphone à la main. Elle n’est même pas surprise quand l’homme lui dit que son accoutrement n’est pas habituel. Elle est curieuse de savoir ce qu’il porte normalement. Elle posera la question plus tard, puisqu’il continue à parler pour lui proposer de faire à manger. La jeune femme penche légèrement la tête sur le côté, un petit froncement entre les deux sourcils. Tant que tu mets pas du poison dedans… dit-elle, sans trop savoir si elle est en train de plaisanter ou non. Et Max fait les courses. C’est un bon garçon. Elle attrape un coussin et le pose sur ses jambes repliées en tailleur. Voilà. Confort plus plus. Elle sourit quand le père de Max lui pose des questions sur les légumes. De toutes les questions qu’il aurait pu poser… Il s’intéresse aux légumes. Certaines variétés très résistantes de légumes poussent, mais seulement en province. Là où la pollution est aussi intense bien sûr, mais moins terrible qu’à Néodam. Le reste est synthétique. Elle lui offre une moue presque navrée. Elle ne sait même pas pourquoi : elle ne sait pas à quoi il est habitué. Mais à voir comment il parle, il a mieux, chez lui. Nina ne peut pas savoir : elle ne connaît rien d’autre que la nourriture de Néphède. Et encore, elle a de la chance : on ne lui a servi que les mets les plus fins depuis sa plus tendre enfance. Seules ses escapades à Downtown, quand elle était gamine puis adolescente, lui ont appris à quel point la situation était terrible dans les quartiers modestes et pauvres. Regarde dans le réfrigérateur, et dans les placards. Tu trouveras probablement des trucs… Demande, si tu ne sais pas ce que c’est. Juste, ne touche pas à la sauce rouge dans la porte, je sais pas depuis combien de temps Max l’a ouverte. dit-elle, en commençant à jeter un oeil à toutes les notifications arrivées sur son téléphone pendant que l’homme regarde autour de lui.

Elle est presque surprise quand il ouvre de nouveau la bouche. Tu ne t'entends pas avec ta famille ? I can relate. Elle hausse les sourcils devant cette déclaration. Il a donc de la famille, quelque part…. où que ce quelque part soit. Ça veut dire que Max aussi a plus ou moins de la famille, non ? Ça lui fait un drôle de truc dans la poitrine. C’est pas que je ne les aime pas… admet-elle en baissant de nouveau les yeux sur son téléphone où, bien sûr, elle voit plusieurs appels manqués de sa mère et de sa soeur. C’est juste qu’on est… différents. Elle ne sait pas trop comment mieux expliquer ça. Ils n’ont pas vraiment le sens des réalités… et ils se croient un peu au-dessus de tout. Elle éteint l’écran et le balance plus loin, sur la table. Et ils sont chiants à mourir. dit-elle en soupirant. Et puis c’est Max, ma famille. Elle n’est pas franchement habituée à dire ça à voix haute. Ça la surprend elle-même. Sa famille biologique ne sait rien du blond, et son gang n’en entend pas vraiment parler : ce serait un peu malvenu qu’elle parle régulièrement d’un shark à une bande de wonderlanders. C’est peut-être la première fois qu’elle prononce les mots, maintenant qu’elle y réfléchit. Comment je dois t’appeler, d’ailleurs ? demande-t-elle, les bras croisés devant la poitrine. Elle n’est pas vraiment sûre d’avoir bien retenu son nom - trop d’informations à digérer, probablement. Elle se contente de ne pas l’appeler, depuis qu’il est là, ou de dire le père de Max sans trop savoir d’où vient cette information et si elle y croit vraiment. Elle ressemble à quoi, ta famille ? La curiosité est un vilain défaut. Mais c’est lui qui a commencé ? Ils se demandent pas où tu es passé ? Il y a tellement de choses qui lui échappent… Peut-être qu’en grappillant quelques éléments ici et là, elle y verra plus clair. Et se sentira un peu rassurée qu’un inconnu déambule dans son havre de paix.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

dad disaster ((ninay)) Empty
MessageSujet: Re: dad disaster ((ninay))   dad disaster ((ninay)) EmptyMar 1 Jan - 23:01

Derrière les fourneaux, Ajay ne pense à rien, sauf à ses recettes. Et c'est tout ce dont il a besoin, se retrouver seul avec lui même, ses légumes et le parfum de la cuisson. Il fronce les sourcils et s’esclaffe. « Je ne gâche pas la nourriture. Je prends la cuisine très au sérieux. » Empoisonner la nourriture est quelque chose qu'il ne fera jamais. Déjà parce que c'est particulièrement lâche et bas,  les hommes comme lui se battent en face à face, pas avec des assiettes avariés. Le King ouvre le frigo, constant qu'effectivement Max sait faire les courses et choisir ses produits - il n'en attendait pas moins de son fils-  et attrape quelques denrées vertes et colorées qui n'ont pas le fumet de ceux d'Altéa. Ils n'ont pas d'odeur et leur couleur lui paraît plus terne que la normale - sa normale - mais ça fera l'affaire. Cette fois, le couteau retourne à son utilisation de base, pour couper en petits carrés. Il continue sur sa lancée, toujours piquée au vif. « Au moins quelqu'un qui aime les légumes ! Mon compagnon me boude dès que je fais des salades... Non, Gali n'apprécie pas vraiment les courgettes. Pas celles que Ajay entend. Et le problème d'Ajay, c'est que la plupart du temps, il parle vraiment des courgettes, pas d'autre chose.
Ajay est particulièrement préoccupé par ses petites "poignées d'amour". Il est déjà assez blasé de se faire traiter de vieux monsieur, il n'a pas non plus envie de ressembler à un vieux... un vieux légume. Flétri. En train de pourrir.

La pensée l’attriste.
Gali lui manque tellement. Il essaye de fuir les émotions par tous les moyens possibles et pensait que s'occuper l'aiderait. Mais ce n'est pas suffisant. Depuis qu'il s'est réveillé, il ressasse ce qu'il s'est passé dans l'upside world, les cauchemars refusent de le laisser tranquille la nuit. Il n'a pas envie de penser à tous ces gens morts maintenant, ni même à un autre moment de la journée. La situation est déjà assez délicate. Il n'a pas lancé le meilleur sujet, aurait mieux fait de se taire et quitter la pièce. Ou la cabane. Il n'est pas doué pour parler comme ça avec les autres, à coeur ouvert. Même si sa famille n'est aun secret pour personne d'où il vient. A entendre Nina parler de la sienne, il pense à celle qu'il a laissé derrière lui. Son sentiment est sans doute proche du sien. Il ne hait pas ses proches mais... il n'a jamais été comme eux. Quand bien même il a essayé, sans cesse, quand bien même il a essayé de leur parler. De communiquer. La seule différence est qu'il ne pense pas qu'ils sont chiants. A quoi elle ressemble ? Rien. A toutes les autres. Et lui, il est le monstre qu'ils cachent dans leur placard. Si ils se demandent où il est passé ?
Cela fait trente ans qu'ils se fichent de savoir ce qu'il devient.
Ajay cesse tout ses gestes et prend une grande inspiration. « En réalité ma famille est morte. » Il annonce sans cérémonie. Pas la peine de parler de Romir. A quoi bon ? Peut-être qu'il est mort, Ajay n'en saurait rien si c'était le cas. Alors, il préfère faire comme-ci il était le dernier survivant. Parce que toujours plus facile à assumer, que d'être celui qui a tout raté. Le King rajoute de l'huile végétale qu'il a trouvé dans le placard et balancer les légumes qu'il a - croit - avoir reconnu dans la poêle pour qu'ils cuisent. Il s'essuie les mains avec un torchon et tourne la tête en direction de l'emplacement de Nina. « Appelle moi Ajay. Ou Jay. Comme tu le sens en fait, j'ai l'habitude de Jay.   Moins de son prénom complet. C'est étrange. Il l'a principalement entendu de la bouche de Max, mais surtout de Gali. « Je n'ai jamais été proche d'elle, sinon. » Il baisse le feu et s'adosser contre le mur pour lui parler. « Sauf ma mère. » Il hausse les épaules, cherche ses mots sans trouver ceux qui sont justes. « J'étais un raté pour eux. Les études sont très importantes d'où je viens. Elles sont aussi très dures et je n'ai pas réussi à supporter la pression. » C'est le cas. Pour toujours. Sur Altéa, il demeurera éternellement un raté. Mais ça n'a pas d'importance. Il a son gang. A Oriel, il a réussi et il rayonne dans ce qu'il fait. Et puis, il a Max. « Max et mon fiancé... c'est tout ce que j'ai. » Il sourit moins dramatiquement. « Et à l'heure actuelle, je pense que mon fiancé remue ciel et terre pour me trouver... Mais je ne peux pas me présenter à lui comme ça. Il me tuerait. » Ajay retourne vérifier sa mixture et éteint le feu. Il a préparé une sorte de ratatouille, mais sans sauce. Il a suivi le conseil de Nina. Il sert le plat dans deux assiettes et lui apporte avec ses couverts. Lui préfère manger debout. « Max t'as dit quoi sur moi ? qu'il demande, la bouche pleine.
Revenir en haut Aller en bas
Nina Rhodes
Nina Rhodes
Date d'inscription : 06/09/2017
Messages : 853
Pseudo : fivedaysofjuly
Avatar : lily collins
multi : yohan pearson (ft. jung hoseok) et ashley martinozzi (ft. ariana grande) et tamsyn huggins (ft. zoey deutch)
Réputation : 40
Admin

dad disaster ((ninay)) Empty
MessageSujet: Re: dad disaster ((ninay))   dad disaster ((ninay)) EmptyDim 27 Jan - 16:53

Je ne gâche pas la nourriture. Je prends la cuisine très au sérieux. Quel drôle de personnage, cet homme, quand même. Il lance des poignards mais prend la cuisine très au sérieux. On dirait un personnage de roman. Au moins quelqu'un qui aime les légumes ! Mon compagnon me boude dès que je fais des salades... Nina hausse les sourcils, presque surprise. Elle sait pas vraiment pourquoi ça la surprend, qu’il parle comme ça avec elle. Après tout, il est censé être en confiance ici, alors il devrait pouvoir parler librement. C’est juste qu’elle s’attendait pas vraiment à ce qu’ils le fassent, parce qu’ils ne se connaissent pas vraiment… Et qu’au premier abord, elle l’imaginait pas vraiment du genre à faire des salades à son compagnon. Elle devrait arrêter de juger les gens trop vite, mais c’est une déformation familiale, malheureusement.

En réalité ma famille est morte. finit-il par dire, après qu’elle l’ait questionné sans trop de filtre. Elle se sent soudain mal de l’avoir fait. Elle n’aurait peut-être pas dû être aussi curieuse. Ce qui la surprend, c’est le fait qu’il ait dit ça sans réfléchir. Presque sans émotion. Comme si le sujet n’était plus trop d’une grande importance pour lui. Peut-être que ce n’est qu’une façade. Qu’il est juste excellent pour contrôler ses émotions. Nina s’apprête à ouvrir la bouche pour dire qu’elle est désolée, mais il reprend la parole le premier. Appelle moi Ajay. Ou Jay. Comme tu le sens en fait, j'ai l'habitude de Jay.   Elle acquiesce. Jay, alors. Il continue de cuisiner, comme s’il avait été dans cette cabane toute sa vie, qu’il avait connu ces aliments toute sa vie. Il est cool, quand même. Nina le trouve vraiment cool. Malgré le coup du poignard. D’ailleurs, c’est aussi peut-être ça, qui le rend aussi cool. Je n'ai jamais été proche d'elle, sinon. Sauf ma mère. J'étais un raté pour eux. Les études sont très importantes d'où je viens. Elles sont aussi très dures et je n'ai pas réussi à supporter la pression. Nina se montre attentive, fait un signe de la tête pour montrer qu’elle entend et comprend. Même si elle n’en est pas là avec sa famille, elle peut comprendre. Après tout, elle a toujours été considérée comme le vilain petit canard, elle aussi. Max et mon fiancé... c'est tout ce que j'ai. Les mots sont lourds de sens, et ça ne manque pas de la surprendre. Max ne lui a pas vraiment parlé d’Ajay, alors elle a du mal à imaginer qu’ils soient si proches. Mais elle trouve ça beau. Elle est contente que Max ait quelqu’un comme ça, pour qui il compte autant. Elle est contente qu’il ait un père - même s’il a l’air sorti du chapeau d’un magicien. Et à l'heure actuelle, je pense que mon fiancé remue ciel et terre pour me trouver... Mais je ne peux pas me présenter à lui comme ça. Il me tuerait. Nina hausse les sourcils. Il ne sait pas où tu es ? Tu n’as eu aucun moyen de le contacter? demande-t-elle, surprise, tandis qu’il se rapproche et lui tend une assiette. Étrangement, ce qu’il a préparé a l’air plutôt appétissant. Nina lui offre un petit regard admiratif. Merci! Il ne s’assoit pas, et elle ne sait pas si c’est parce qu’il préfère ça ou si c’est parce qu’il préfère rester éloigné d’elle physiquement. Tant de mystère l’entoure.

Max t'as dit quoi sur moi ? finit par demander Ajay, alors que Nina attaque le plat de sa fourchette. Elle soupire un peu et enfourne une première bouchée. Son visage se transforme en quelques secondes. what the-- c’est super bon! Elle plisse les yeux. qui es-tu vraiment? est-ce que t’as des pouvoirs magiques liés à la nourriture? non parce que c’est vraiment louche, que tu aies réussi à faire un truc décent avec ces aliments-là. Elle enfourne une deuxième bouchée. Super bizarre. Mais elle est contente : elle avait sacrément faim, en fait. En tous cas s’il y a une chose que Max m’a pas dit, c’est que tu cuisines bien. dit-elle en le désignant du bout de sa fourchette, qu’elle finit par replonger dans l’assiette. Tu sais quoi, tant pis pour ton fiancé, tu peux rester ici et nous faire à manger tous les jours ? dit-elle d’un ton presque… enfantin. Ses parents n’ont jamais fait à manger pour elle. Ils ont toujours laissé ça aux domestiques. Plus sérieusement… Je t’avoue qu’il ne m’a pas dit grand-chose. Il m’a juste dit que t’étais son père, que t’étais pas d’ici et que t’avais besoin de rester là quelques temps. Il s’étale jamais vraiment sur les trucs qui comptent, Max. Elle hausse les épaules. J’ai l’habitude. Ça fait quinze ans que je le connais. Quinze ans déjà. Elle a du mal à y croire. Du coup, je sais juste ce que tu m’as dit. Autant dire que ça fait pas beaucoup. Je ne sais pas du tout qui tu es, en fait. Heureusement que je fais confiance à Max. soupire-t-elle. Peut-être que t’es un serial killer? fait-elle, pas sûre qu’elle est en train de plaisanter, encore une fois.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

dad disaster ((ninay)) Empty
Revenir en haut Aller en bas
 
dad disaster ((ninay))
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» SWEET DISASTER (MIKA)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
ANTIGRAVITY :: through the valley of the shadow of death :: Let the record spin :: IRP :: RPS TERMINÉS OU ABANDONNÉS-
Sauter vers: