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 Dog day afternoon (GRIFFE)

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Il n’arrive pas à savoir comment approcher Cliff de la bonne manière, comment lui faire comprendre qu’il peut compter sur lui, qu’il aimerait sincèrement qu’il lui fasse une petite place dans sa vie. Il a deviné dès qu’ils se sont rencontrés qu’il devrait se montrer patient, mais leur relation n’a pas l’air de s’améliorer avec le temps. Elle ne se détériore pas vraiment non plus. C’est plus un statu quo, y’a toujours cette même distance entre eux, impossible de rire ensemble, de se confier l’un à l’autre, peu importe les efforts de Grim pour se faire accepter. Peu importe son envie de se faire accepter. Ça commence sérieusement à le frustrer. Il peut pas blâmer Cliff, pourtant. Il comprend. La réserve, la méfiance envers le monde entier, il connaît, il n’a pas toujours été sociable. Bridé dans ses élans affectifs depuis l’enfance, il n’était pas foutu de capter ce que pouvaient ressentir les autres quand il était gamin. Leurs problèmes étaient trop étrangers aux siens, comme s’il vivait dans un univers parallèle, et sa famille était l’ennemi, le bourreau, endossait le rôle antagoniste dans les histoires des autres enfants. Il ne les blâmait pas non plus, ils n’arrivaient pas à le voir comme une victime de sa famille, et Grim ne s’est jamais considéré comme tel, trop conscient de ses privilèges malgré les horreurs quotidiennes. Mais il a toujours eu l’impression de ne pas appartenir à cette race de psychopathes sanguinaires, de ne pas être un rejeton de l’enfer de Mercury Corp., de ne pas être à sa place au sommet des tours de Néodam. Ne pas vouloir être un Mercury fait partie de lui, une volonté ancrée en lui aussi profondément que son ADN de dégénéré. Il ne sait pas ce qui coince avec Cliff. C’est peut-être par rapport à ce qu’il a vécu de son côté, à la prison, aux soupçons toujours présents dans le regard des passants, épée de Damoclès au sommet de son crâne. Mais il ne demande pas, Grim, il préfère attendre que Cliff veuille en parler. Qu’il veuille parler de n’importe quoi, en fait. Ça serait bien.

Il soupire bruyamment quand Cliff relève la fin de sa phrase laissée en suspens. Lui non plus, il n’a pas envie de parler de son enfer personnel, sa fantastique famille. Pas sans sarcasme, en tout cas. Il lui lance un regard de chien battu qui fait concurrence à ceux des bêtes de la pièce, continuant à gratouiller Gogo, comme s’il s’agissait d’un doudou réconfortant, jusqu’à ce que Cliff se décide à ouvrir la cage. Et Grim se remet à sourire bêtement, tout comme lorsqu’il s’est retourné sur Cliff dans la rue, la main sur le dos doux du chien, amusé plus qu’offensé par la remarque de son futur ami (il espère). Il est à peu près sûr que Cliff parlait de lui et pas du chien. Il caresse l’animal pendant une bonne minute en lui lançant des mots idiots de papa gâteau – how you doin’, buddy? you’re a good lad, right?, le cœur soudain plus léger que quelques secondes auparavant. Pendant un bref instant, son sourire ne quitte pas ses lèvres, il oublie qui il est, que son garde du corps va probablement l’incendier quand il va revenir avec son chien, que rien ne va dans sa vie ces derniers temps. Puis la voix de Cliff le ramène sur terre, ses pupilles cherchent les siennes, mais il a déjà détourné la tête. Il a tapé dans le mille, Cliff le croit pas. Pour tout, et sûrement encore moins pour la place dans l’équipe qu’il lui fait miroiter depuis des mois. Il fronce les sourcils, pas fâché, plus paumé qu’autre chose. Surtout parce que Cliff semble en colère, quand il lui dit qu’il peut adopter Goliath. Goliath, qu’il murmure du bout des lèvres, un nom qui fait écho aux prénoms Mercury, qui a dû lui coller l’étiquette chien méchant sur la gueule comme Grim Gunner l’a fait pour lui. « J’suis désolé, Cliff. » Il grimace légèrement, se raccrochant au pelage de Goliath pour pas montrer que sa main valide tremble un peu. L’avantage des membres bioniques, c’est qu’ils laissent pas passer l’émotion. « J’sais qu’j’ai promis, mais j’vais parler d’exy. Tu sais que t’es un super gardien, quand même ? Et tu sais qu’t’aimes l’exy, aussi ? T’as l’air plus… heureux, quand on joue. Peut-être parce que j’te parle pas… » Il ricane, reprend son air solennel. « J’comprends pas pourquoi tu veux pas rejoindre l’équipe. J’comprends pas non plus pourquoi ça t’fout en rogne que j’veuille adopter un chien. » Il fait de son mieux pour avoir l’air piteux, même si un visage comme le sien est plutôt fait pour inspirer d’la crainte que d’la pitié.  
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Il essaie d'être honnête. Ouvert. Cliff n'est pas doué, pour cela. Jad ne cesse de lui dire. Elle ne lui a pas parlé depuis des jours, à cause de cela. Et le brun se refuse à lui dire pardon. Il n'a fait que dire la vérité. Il ne sait pas, aussi, s'excuser. Les mots restent pris dans sa gorge et il se contente de froncer des sourcils et de regarder l'autre en espérant qu'elle comprenne. Il espère, à l'instant, que Grim comprenne ce qu'il ne peut dire. C'est une chose qu'il déteste ; les différences entre les gens. Les murs qui se mettent en place et qui empêchent de se comprendre totalement. Il sait que ses murs sont énormes et qu'il est caché au milieu d'une forteresse. Les salles et les couloirs sont si nombreux que Cliff doute être capable d'en sortir lui-même. Mais il ne tente pas non plus de le faire. Il se contente de trouver une fenêtre, à l'occasion, pour hurler quelques paroles aux autres en espérant qu'ils s'approchent tout en sachant qu'il y a entouré l'endroit d'un lac bien creux et de piquet de bois. Il exige trop et leur met des batons dans les roues, par la même occasion. Mais s'ils veulent vraiment. S'ils veulent vraiment être une part de sa vie, et bien, ils feront les efforts qu'il faut. La pensée est puérile. Lui-même, assurément, ne traversera pas une telle parcours pour une autre personne.
Cliff dévisage Grim. Grim qu'il ne comprend pas. Pas réellement. Le personnage est grotesque et demande trop d'attention, trop d'énergie par moment. Cliff a du mal, avec lui, souvent. Avec sa manière d'être et ses réactions qui lui semblent beaucoup trop souvent exagérés. Il ne sait pas, en vérité, quoi réellement penser de lui. Mais l'homme lui rappelle un chien, à l'occasion, et comme pour ces bêtes, Cliff s'attache. Il déteste la chose et surtout Grim, mais ne peut nier l'affection qu'il ressent envers l'autre joueur d'exy. Il est bon, quelque part, de peut-être se faire un autre ami. Il est étrange, également, de voir les scénarios presque féériques dans son esprit où ils pourraient être de très bons amis et puis, dans la réalité, de voir les réactions si crispées et si distantes du poète. Il ne donne pas de chances à l'autre, certes, mais encore pire, il ne se donne pas de chance à lui-même.
Il fronce des sourcils quand l'autre s'excuse. Détourne le regard et fixe un point vide, quand il continue avec l'exy et ses questions. La machoire est serrée et Cliff prend un moment pour respirer de nouveau, sans se rendre compte qu'il a cessé. Il a des paroles, dans l'esprit, mais elles ne sortent pas. La bouche reste fermée.
Le silence plane longtemps et quand Cliff bouge, il ne parle pas plus. Il se contente de s'agenouiller également et de presser ses doigts dans le pelage de Gogo, pour se calmer. Il est une tempête furieuse comme il est la maison qui se fait agresser par les vents violents. Cliff est le bourreau et le martyr de son propre caractère et esprit. arrête de faire chier qu'il finit par souffler, presque trop bas. Gogo le dévisage, presque trop bête, et un rictus effleure ses lèvres, à peine une seconde. c'ton chien. Cliff arrête caresser la bête et l'observe, une seconde. Puis, dans un geste brusque, il prend la tête de Goliath entre ses mains et pose un baiser contre son front, y laissant ses lèvres pendant de longues secondes. Laisser Goliath à Grim en toute confiance équivaut, pour lui, à lui accorder sa confiance. La chose est difficile. Et Grim n'en a certainement pas conscience. Mais qu'importe. Cliff ne prendra pas le temps de lui dire les choses clairement.
Quand son visage s'éloigne de celui de la bête, son regard s'accroche à celui, bleu, de l'autre joueur d'exy. Il ne détourne pas le regard, ne cligne pas des yeux. Se contente de le fixer, uniquement, bien qu'il meurt d'envie de détourner le regard. je refuse d'être dans l'équipe parce que tu me le proposes. Il mord sa joue, un instant, et fronce un peu plus des sourcils, ayant l'air furieux. Il est plutôt soucieux, en vérité. je veux le mériter. Cliff n'accepte pas la générosité des gens. Il veut obtenir les choses par lui-même.
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Il a l’impression de ne rien faire d’autre que d’empirer les choses, en scrutant le visage de Cliff qui se ferme au fil de ses mots. Ses mâchoires serrées, ses sourcils froncés, Cliff ne le regarde même plus, à présent, et Grim se dit qu’il a encore foutu les pieds dans le plat. C’était pas voulu, pas vraiment, mais il sait qu’il a toujours manqué de tact, donc ça ne l’étonne pas trop. Pourtant, ça le dépasse, il ne voit pas ce qui rebute tellement Cliff dans ses paroles. Il ne voit pas, alors il finit par se taire, reporte son attention sur Goliath auquel il sourit, les phalanges qui le gratouillent derrière l’oreille sans se faire prier. Le silence plane, et Grim le laisse planer, résigné. Si Cliff ne dit rien, il ne peut rien arranger. Et il ne peut pas l’obliger à causer, non plus. Donc il lui laisse du temps, en espérant qu’il finira par dire quelque chose. Même une insulte. Heureusement, le chien devant lui, joyeux comme tout, l’aide à supporter le silence pesant. Tellement pesant qu’il soupire lorsque la voix de Cliff retentit à nouveau entre les cages, comme si on venait de lui enlever un poids immense des épaules. Il lui jette un regard en biais, soulagé qu’il se soit agenouillé près de lui plutôt que d’être parti, un sourire pas très convaincu aux lèvres face à l’ordre de Cliff. Il sourit, plus fort, quand il annonce c’t’on chien comme une évidence, encore plus fort lorsqu’il dépose un baiser sur la tête de Goliath. Il y tient, à ce chien, ça se voit et Grim sait qu’il ne devra pas merder avec, se sent comme investi d’une mission importante. Mais il sait qu’il merdera pas. Il aime trop les animaux pour ne pas bien s’en occuper. « Merci », qu’il murmure doucement.

Cliff redevient très sérieux, du coup lui aussi reprend une expression neutre, effaçant son sourire pour s’accorder à l’humeur de l’autre. Il essaye de ne pas l’exaspérer, de ne pas le brusquer, mais il a du mal. Cliff lui fait penser à lui, plus jeune, quand il ne comprenait pas tous ceux qui ne sortaient pas de la fabrique Mercury. Il a appris avec Arlo et son équipe d’exy ce que c’était d’être sociable, de sourire, de faire des blagues à la con, de faire la fête toute la nuit et de ne pas porter le même masque de froideur toute la journée. Il a appris qu’il n’était pas obligé de jouer son rôle d’héritier en permanence, et surtout qu’il pouvait faire confiance aux autres, tant qu’ils ne portaient pas le nom Mercury. Peut-être que ces derniers temps, il a eu quelques déceptions, avec Arlo, surtout, mais ça n’a pas ébranlé ses amitiés. Il ouvre la bouche pour répondre, puis la referme immédiatement, hésitant, un peu surpris par la réflexion de Cliff. Il le regarde droit dans les yeux, et il n’arrive pas à savoir si c’est de la colère qu’il y voit, ou autre chose. Il comprend ce que veut dire Cliff, il comprend qu’entrer dans une équipe sur la recommandation de quelqu’un n’a pas d’attrait. Grim le sait pour l’avoir vécu, dans son équipe junior, poussé là par son père et des hommes de mains menaçants, encore plus lorsqu’il s’est retrouvé capitaine des Black Tigers en un clin d’œil. Il avait détesté cela, et il se rend compte maintenant ce que Cliff devait ressentir, à chaque fois qu’il lui proposait cela, sans rien expliquer. Même si ça n’a rien à voir avec une des manipulations de Wotan. Même s’il a jamais pensé une seule seconde que Cliff le méritait pas. « Ecoute, Cliff. Je suis capitaine de l’équipe, on cherche un gardien pour la saison qui arrive, ça commence à faire court et… Je te le proposerais pas si t’avais aucun talent, tu sais ? » Il hausse les épaules, au fond, tout ça lui semble évident, mais il se doute que ça ne doit pas être aussi simple dans l’esprit de Cliff. « Si tu viens faire des essais, ce sera pas que ma décision, en plus. Le coach, toute l’équipe aura son mot à dire. Mais faut qu’tu viennes faire des essais. S’il te plaît. » Il cause clairement comme un mec désespéré.
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Malgré le fait qu'il prononce les mots, Cliff n'en est pas heureux. Une part de lui se sent contraint, après les multiples tentatives de Grim, d'expliquer les choses avec précision. Peut-être est-il déçu. Il ne cesse de l'être, après tout, de tout ceux qui se trouvent autant de lui. Cliff attend éternellement qu'ils comprennent les choses par eux-même, qu'ils sachent, sans qu'il n'est besoin d'expliquer les choses complètes. Peut-être a-t-il trop foi en eux, ou qu'il en demande trop. Il ne pense pas, pourtant, être trop exigeant. Clfif reste en colère, malgré tout. Contre eux, certes. Contre Grim, face à lui, mais également contre lui-même. Il se déteste pour avoir cru que l'idiot pourrait comprendre, et lui laisser le temps. Il pourrait en rire, même, s'il en avait le coeur, face au peu de temps que Grim a tenu, avec cette promesse qui ne valait pas grand chose. Mais ça ne le surprend pas. Les promesses ne sont souvent que des paroles en l'air. Les gens mentent. Ils sont particulièrement doués, pour cela. Dire quelque mot est souvent bien plus simple qu'agir, que faire quelque chose. Et Cliff ne croit pas, plus, en vérité, aux paroles que les gens lui offrent. Il attend les gestes. Il les dévisage, longuement, à la recherche de quelque chose, quoique ce soit, mais ils ne font rien. Ils se contentent de parler, encore et encore, de choses qui ne sont pas souvent vrai, à faire des promesses qui finissent en mensonge et à le décevoir, continuellement. Ils ne sont que des déceptions. Que des mensonges sur deux pattes, avec des sourires qui mentent bien souvent mieux que leur parole, et il se déteste, le poète, de se faire avoir, à l'occasion. Il ne désire pas leur faire confiance. Il ose croire, à l'occasion, qu'il pourrait. Il ose s'ouvrir brin pour mieux les voir, tandis qu'ils s'approchent mais au final, la déception n'est que plus grande.
Grim est une déception. Une déception évidente, heureusement. Ou du moins, sa promesse est une déception n'a pu survivre une heure, à peine. Cliff n'est pas surpris ; Grim est un idiot. Il ne possède aucune manière, aucun tact et aucune discrétion. Sur les traits du poète, la grimace prend souvent place, face à tout ce qu'il représente.
Grim est acharné, également. Et bien que Cliff pourrait lui en vouloir pour cela, ce n'est pas le cas. Cliff a du respect pour les gens qui s'acharnent de la sorte. Qui ne s'arrêtent pas face à quelque chose, pour atteindre ce qu'ils désirent. Et Grim est ainsi.
Cliff suppose que Grim n'est pas totalement menteur. Ou du moins, qu'il est plus acharné que menteur et que pour cela, il serait hypocrite de sa part de lui en vouloir. Il se contente alors de lui en vouloir pour ne pas comprendre le reste. Mais prends tout de même le temps de lui expliquer. Car peut-être, au final, ressent-il une forme minime de respect pour le joueur d'exy.
Il écoute, alors. Malgré sa colère, malgré la tension présente dans sa machoire, et la déception ressentie, Cliff écoute ses paroles. Il nie les attendre, ces mots. Il nie ressentir quelque chose comme un soulagement, lorsque Grim lui offre une nouvelle fois de venir à une pratique, et qu'il lui parle de son talent. Le gardien a cessé de rêver de la chose depuis longtemps, depuis les journaux et la mort, la prison, mais l'espoir reste là, minime, comme un feu qu'il ne peut éteindre. la ferme avec ton s'il te plait qu'il aboie malgré tout, las, incapable de supporter ces mots. Il les déteste. Pour les avoir dit trop souvent, pour les avoir dans la gorge, contre les lèvres, mêlées à un goût de larmes. Cliff ferme les yeux, une seconde, et inspire doucement, difficilement. Puis, après un silence, il se redresse et se met en marche vers la porte. Faut remplir les papiers pour ton chien qu'il se contente de dire, s'emparer d'une laisse qu'il attache au collier de Goliath, à côté de la porte, avant de la tendre à Grim qui n'a pas bougé. t'attends quoi ? bouge ton cul La délicatesse n'est pas présente, dans sa voix. et file moi la date des essais pendant que t'y es.
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