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 maybe I’ve been always destined to end up in this place ((galay#2))

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Gali, éternel fantasme. Dès l'instant où les yeux se sont posés sur le corps étranger, sur les formes devinées à la lisière des vêtements, le sourire ourlé, les yeux sombres, l'abîme où il s'est plongé entier. L'envie de le dévorer, sans savoir d'où venait cette faim millénaire, l'appétit d'un ventre vide depuis la nuit des temps. Aucune marque pour lui brûler la peau, mais les rêves récurrents qui sont devenus plus nets et une éternelle question sur le bord des lèvres. Gali lui a manqué, comme il n'est pas permit de manquer autant à une personne. La première fois, quand il s'est éveillé dans des draps froids avec les souvenirs confus, le souvenir de sa présence et d'avoir dormi vraiment pour la première fois depuis si longtemps, que les chiffres se sont noyées dans la confusion. La deuxième fois, où il l'a regardé partir cette boule au ventre, tout en mémorisant son adresse, l'apprendre par coeur, apprendre son numéro, l'endroit où il vit. Apprendre chaque chose et les retenir pour que jamais elles ne partent. De peur, peut-être, d'avoir à attendre encore cinq ans avant de l'avoir à nouveau à ses cotés. Ce soir, est aussi le soir où il a apprit le lien qui les unissait, signe du destin. L'odeur du lilas éternelle dans ses mémoires. Ajay se souvient aussi de la nuit où il l'a rencontré, un fantôme dans les rues froides d'Oriel qui errait sur un trottoir. Il lui est apparu dans le brume d'une soirée arrosée, titubant légèrement, il s'est approché, curieux. Il s'est figé un moment et le coeur s'est serré, n'a jamais cessé depuis de rater un battement en sa présence. Un coup de foudre, qui n'a jamais cessé de brûler ses entrailles. De le réveiller dans la nuit.
C'est comme-ci ses mains étaient faites pour sa peau, qu'elles y avait leur propre emplacement et qu'elles avaient toujours été destinées à l'effleurer, lui et personne d'autre. Ajay s’enivre de pensées du genre, essaye d'oublier que d'autres sont passés avant lui et qu'il n'est pas le premier, pas l'unique, qu'il ne le sera peut-être jamais. Remplaçable, on trouve facilement meilleur ; il n'a qu'une bague à offrir. Il veut être le seul et unique qu'il a jamais vraiment aimé, il y a l'urgence et le besoin de le sentir contre sa peau. Un sourire satisfait quand Gali répond à son appel, ses bras autour de son cou, il l’enlace, s’enlacent et le King perd son nez contre sa peau, dans ses cheveux et capte l’odeur de son gel douche un peu fruité, goûte sa peau et à certains endroits, dans la nuque, sur une clavicule, laisse la trace des dents. Sans y penser, se laisse marquer ; et l’idée devrait l’effrayer. Il devrait la détester, mais elle ne l’effleure pas. Il n’est plus à Sigan, il est nulle part, dans les bras de la personne qu’il désire le plus au monde et le feu allumé dans ses reins ne semble pas vouloir s’éteindre de si tôt. S’en est presque douloureux, mais il prend son temps, laisse les choses venir d’elles mêmes, découvre ce que cela fait de désirer quelqu’un pour de vrai. A en faire exploser le coeur, le sang qui bat aux tempes et le monde qui tourne autour, il se concentre sur quelque chose de fixe, un grain de beauté. Sur chaque mouvement de son partenaire, suit le tracé de ses mains mentalement, derrière les paupières, imagine ce qui jusque là était réservée à ses nuits profondes, noires et honteuses. Les siennes agissent en miroir et maltraitent sa peau, passer et repasser, s’arrêter à certains endroits et y échapper un soupir. Il s’accroche pour ne pas tomber, par crainte de le voir s’échapper ou fuir, une peur irraisonnée. Il aime la manière que Gali a de le toucher, la douceur de ses mains la précision de ses gestes assurés, il aime la chaleur, son contact contre sa peau embrasée, qui brisent la glace et les murs érigés depuis des années. Il pourrait s’y abandonner et ne plus jamais revenir en arrière.
Et il se dit, que peut-être, cette bague au doigt veut dire un milliard de choses, je t’aime, je te désire, je t’adore et plus encore. Il espère, que les autres poseront leurs yeux sur la bague, que les questions resteront des questions, jamais posées et que fièrement Gali la portera, comme un signe. Un signe du destin.  
Celui qui voudra te couper le doigt, devra d’abord avoir affaire à moi.
Il voudrait, maintenant, le protéger, s’assurer qu’il n’y aura plus de souffrances, de peines immenses dans sa vie. Le rendre fier, lui faire plaisir, lui donner envie de rester sur Altéa peut-être ou au moins, le regret déchirant de partir. Le garder contre lui pour toujours, après tout, il ne veut que lui. Ajay se fait des idées ; Gali lui fait perdre la raison. Il veut son bonheur, car son propre bonheur n’existerait pas sans lui ; il voudrait qu’ils soient heureux à deux et qu’ils appartiennent à quelque chose d’heureux. Quelque chose de fort, qui n’a pas besoin d’être un grand amour. Juste lui, quelque part, d’une certaine manière. Sans lui, rien n’est pareil. Il a l’impression, à l’instant, de faire partie de son existence, vraiment. Ses paroles, promesses lubriques, s’accompagnent de ses gestes et le souffle d’Ajay se bloque, meurt dans sa gorge. Il maltraite à nouveau ses lèvres. Il a rêve du moment. Comme une légère appréhension, transit de souvenirs douloureux et d’idées reçues, son corps se tend légèrement et il cherche la paix et le calme dans les abysses profondes des yeux de Léo. Il a peur de ne pas satisfaire l’appétit de Gali, comme l’homme comble le sien et au final, d’être une déception. De ne pas être à la hauteur, renfermé et trop pudique pour les mots échangés, il s’est aventuré dans une situation délicates. Il le voulait, autant qu’il craignait l’instant et le repoussait sous d’autres prétexte. Il sait qu’il ne peut pas reculer et ne veut pas reculer, il se repasse en boucles certaines images que lui a envoyé son âme soeur. L’assurance de passer un bon moment, d’après ses mots. Les secondes se font plus lentes encore et dans sa cage thoracique son coeur étouffe. Les yeux ouverts et une pointe curieuse dans le regard. Ajay n’a pas l’habitude du désir et encore moins de tout ce qu’il implique. Il redevient un jeune curieux, il n’ose pas s’aventurer trop loin, sans être certain qu’il n’est pas en train de faire une immense erreur, celle de sa vie. Et il aime chez Gali, qu’il mène la danse et se laisse faire, se laisse entièrement dompter. Le coeur se serre, encore un peu, un peu plus jusqu’à ce que Gali atteigne sa ceinture. Retire son haut.
Ce n’est pas la première fois qu’il le voit ainsi dénudé et il l’avait, bien avant, imaginé à plusieurs reprises. Mais avant, c’était avant, avant n’avait pas ce sens. C’était un regard discret, presque retenu. Qui fuyait quand l’autre rentrait dans le champ de vision. Aujourd’hui les yeux dévorent et les lèvres sont capturées avec un appétit féroce. Elles se ne s’apprivoisent plus, ce n’est pas le baiser désespéré du soir où ils se sont retrouvés. Ce n’est pas les autres, qui se succèdes, brefs et aimants. Il y a une violence, féroce, dans celui-ci. Et Ajay grogne, satisfait. Avant qu’il ne ressente la sensation étrangère du plaisir remonter le long de son échine. Que les mots ne suffisent plus.
Il repense, au club, au passé, aux photos qu’on lui rapportait et au rôle qu’il devait jouer. Ce n’était jamais lui, toujours un autre. Lui, on ne l’ai sans doute jamais aimé, de cette manière comme une autre. Il ne sait pas s’il le veut. Il imagine que tant qu’il peut le supporter, il le désire. Alors il ne lui fournit aucune réponse et répond à ses lèvres par un autre baiser. Il prononce son prénom peut-être. Gali. Gali, Gali, Gali. Ses bras autour de lui pour renforcer la prise avant qu’il ne l’attrape pour le soulever de la table. Il accommode à son poids sans trop de peine ; il a vu pire, traversé pire et porté le monde sur ses épaules avant. Mais, il ricane bêtement contre ses lippes en imaginant s’il l’avait emmené dans un placard au lieu de sa chambre, quand il passe la bonne porte et qu’ils échouent sur son matelas. Il rit, un peu bête, porté par l’ivresse d’une joie trop grande. Il ne sait pas s’il a le droit à autant de grâce. Il ne sait pas s’il peut voir son souhait réalisé. On lui a interdit, si longtemps, de connaître cette chance, cet amour. Oh Gali. Son sourire est dévorant. Dévore son cou, dépose ses baisers sur le torse nouvellement nu, y trace la ligne jusqu’à la limite de son pantalon. Il aime les baisers, il apporte à Gali sa douceur, et se nourrit dans ses excès. La nudité ici est différente de celle de la baignoire d’Altéa, de son silence calme et des paroles qui y étaient prononcées. Il préfère les oublier. Ses promesses, ce détachement. Elle, appelle au plus beau des péchés.   Je t’ai voulu dès que j’ai posé mes yeux sur toi. Depuis tout ce temps. Le Roi quitte à son tour son haut, se dévoile. Il fait tomber l’armure lourde sur ses épaules. Comme il a fait tomber son masque. Dévoile les cicatrices atroces, la dernière en date sur l’épaule gauche. Un souvenir. Mais ce n’est pas le moment de penser à Nephtys et de sa vie sur Altéa. De ses crimes passés et futurs.
Il se sent. Vivant. Maintenant.
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Si les rêves de Gali ne sont pas jolis, il croit pourtant que l'instant précis qu'il s'est peut-être endormi. Car la vérité ne lui a jamais donné des ailes. Car ses ailes sont les bras d'Ajay contre son corps qui le soulèvent fortement, ses lèvres contre les siennes et un rire, léger, beau, parfait, qui s'évade de ses lèvres alors que son dos une porte et qu'ils pénètrent dans sa chambre. Gali garde les yeux fermés, et n'écoute pas les battements affolés de son coeur ; ou alors, s'il le fait, il se berne et se laisse croire que c'est l'excitation, et non la peur. La peur que le rêve cesse et que la réalité le rattrape brutalement. Car il ne mérite pas de belles choses ; car son monde est beau mais finit facilement en cendres et que les pheonix n'existent pas, ici bas. Sigan est artificiel et son bonheur l'est également. Fermer les yeux ne changera rien à la chose. Et pourtant il le fait, tout au long de l'étreinte, à se perdre contre les muscles d'Ajay qui épousent son corps, à se perdre sous le contact de ses mains contre son fessier et au rire, doux, contre sa gorge, ses lèvres, avant que l'instant ne se brise brusquement et que Gali, soudain fragile comme du verre, craint de se briser à l'instant précis où son corps percute les diverses couvertures qui reposent sur son lit. Il ouvre les yeux, le souffle coupé pendant un moment, transporté par une crainte certaine mais rapidement apaisé par le regard si clair, si bleu, d'Ajay.
Il ne se demande pas comment il a fait pour exister avant de le retrouver, car Gali ne se considère pas comme une personne incomplète, ni comme un échec - du moins, pas totalement - mais la pensée qui le traverse est semblable et honteusement sentimentale.
- Oh Gali.  
Les parole sont dites avec tellement d'autres choses que ces simples petits mots qu'il ferme les yeux pour les vivre et surtout, pour ne pas céder. Il s'insulte brièvement pour ressentir un élan émotionnel si puissant, pour être brusquement si fragile. Il, après tout, ne l'aime pas. Il ne sait rien de lui, sauf son nom et les maigres choses qu'ils ont pu se dire. Gali n'est plus stupide au point de croire naïvement à l'amour et surtout celui avec un grand A, ni aux âmes soeurs car de toute manière, les âmes sont brisées, surtout les leurs, et pourtant, le voilà à l'instant particulièrement ému pour une simple étreinte qu'il ne veut pas dire grand chose. Ou trop de choses, peut-être bien. Il ne sait pas réellement, et une part de lui n'a pas envie de savoir, qu'importe s'il réfléchit horriblement trop à la chose. Il aimerait l'enfermer dans ses bras et croire à cette possibilité de rêves. S'enfuir loin, toute en sachant qu'Altea et Sigan existeront toujours, comme Ajay et Gali, et peut-être est-ce cela, le problème. La réalité reste une fatalité et ils ne sont certainement pas dans un movie. Le coeur rate des battements et sa tête le rend fou, mais c'est justement une folie quelconque. Demain, peut-être rira-t-il de sa manière d'agir. De cette manière dont ses doigts s'accrochent si fort à ses épaules, caressent ses épaules et ce qu'il peut de son dos, de sa peau, tandis que ses lèvres caressent sa peau et embrassent ce qu'ils peuvent de lui. Il a cette impression d'être horriblement sensible au contact de ses lèvres contre son torse et ne retient pas les bruits qui s'évadent des siennes, ne ressent ni gêne ni malaise face aux expressions et aux réactions qui traversent son corps. Peut-être que les dernières semaines sans contact ont été plus difficiles qu'il ne l'ait cru. Peut-être que son corps demande plus d'attention qu'à l'ordinaire ou alors, il n'a jamais été touché d'une telle manière. Il n'ose pas croire que la chose vient de leur lien, il n'est pas aussi bête, ni aussi rêveur, mais s'égare tout de même dans les sensations qui lui apportent et, lorsque les lèvres effleurent le bas de son ventre, ne s'aventurent pas jusqu'à plus bas, Gali gronde lourdement, capricieux et demandant.
- mais retire le, ajay, qu'il se lamente, ouvrant les yeux, l'observant, avant de se noyer dans ses yeux et dans l'instant. Et s'il porte encore des vêtements, le siganais ne peut s'empêcher de se sentir affreusement nu, sous son corps. Sa peau a beau être nettoyé des cicatrices qu'il a récolté avec les années, Gali les sent toujours présentes, contre sa peau. Qu'importe si on ne les voit pas. Il les connait toutes parfaitement.
-  Je t’ai voulu dès que j’ai posé mes yeux sur toi. Depuis tout ce temps.
La voix du King lui tire un frisson. Fait planer l'illusion du rêve et les conneries qui se mêlent à la chose comme il fait planer son regard le long de son corps. Il ressemble à un champ de bataille. Quelque part, Gali se dit que l'âme du King est semblable à son corps. Que la vérité est marquée à même sa chair.
- vraiment ? dis moi, raconte moi, qu'il susurre, bas, tandis que ses doigts se posent un instant contre une marque en particulier. Elle n'a peut-être rien d'intéressante, mais Gali la caresse longuement, avant de lever les yeux pour épouser les siens, puis de redresser ses hanches pour défaire son pantalon et le baisser légèrement. S'il faut de l'assurance pour renverser un roi de son trône - et quel trône merveilleux il est- Gali n'hésite pas à le faire. Certes, il ne possède pas de couronne, mais peut-être est-il assez drama queen pour se poser sur les cuisses du King. Il profite de l'instant pour retirer complètement son vêtement puis épouser son corps, s'écrasant contre lui, lui volant toute chance de fuite. L'ancien prostitué l'enlace obsessivement, une cuisse de chaque côté de son corps imposant, le nez effleurant le sien brièvement, avant qu'il ne chute doucement, posant un baiser par ci par là, marquant ce qui a déjà été marqué. Il appose sa marque sur ce qui existe déjà, transforme ce qui existait avant qu'ils ne soient ensemble, terriblement égoïste, terriblement possessif, faisant de ses marques leurs marques, sans demander permission.
- j'aime ça, qu'il souffle, les lèvres quittant à peine sa peau, sa main glissant une nouvelle fois dans le pantalon ouvert, caressant lourdement, distraitement, ce qui mériteraient certainement plus d'attention. je voudrais voir chaque parcelle de toi maintenant, sans attendre. mais j'aime savoir qu'il y a encore des milliers de choses encore à apprendre sur toi ; les lèvres se posent sur l'os de la hanche et il mord l'instant suivant. S'il possède un désir dévorant de le voir à nu, Gali ne laisse pas la chose simple désir. Les vêtements s'effacent sans qu'il ne demande permission et les lèvres s'emparent de toute chose qui croisent son chemin. Peut-être le fait-il trop rapidement, trop affamé ou alors, persuadé qu'il ne possède pas assez de temps pour tout explorer. Il aimerait simplement l'embrasser pendant milles ans, mais Gali ne croit pas réellement aux pour toujours et son coeur s'impatiente un peu plus à chaque instant, comme d'autres parts de son corps. Alors il désire et dévore, marque et trace tout ce qu'il peut toucher de son corps.
- ton corps est tellement plein d'histoires ; dans un souffle entre coupé. ajay, s'il te plait, sans réellement savoir ce pourquoi il est là à le supplier.
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Entendre l’effet qu’il fait sur Gali est peut-être encore plus excitant que le voir débauché dans les draps, ses cheveux qui perdent leur forme bien éduquée ; certaines mèches sont plus longues et Ajay rêve de les empoigner, de lui faire crier son nom et de l’entendre gémir contre sa peau, la supplique dans la voix, il a l’impression d’avoir la situation entre ses mains et d’être seul maître de ce qui peut arriver. Il sait qu’il n’en est rien, qu’il est pour l’instant d’avantage contrôlé par son propre désir, ce besoin indécent, qu’il n’essaye pas d’expliquer et que la présence de Gali a réveillé jour après jour. Se sentir à nouveau complet, à nouveau homme, capable de désir et d’émotions de paradis. Il le veut, c’est animal, c’est humain, c’est viscéral surtout, c’est le destin qui le veut sans doute. Il ne peut pas décrire l’effet que ça lui fait, à son tour ; la sensation d’une telle intensité qui rend le souffle moins assuré. Sa voix a ses propres ratés, des soupirs qui s’égarent et ressemblent à des promesses scabreuses. Relégué au rang de songe il y a des années, c’est en train d’arriver, de devenir réel, la proximité, sa chaleur et son corps contre le sien ; il en a tant rêvé, de sa peau douce et sucrée, de goûter ses lèvres pour l’éternité. Il s’est fait violence, pour ne pas se faire passer pour un autre, pour ne pas succomber à l’envie de l’appeler quand le ventre se faisait creux et les nuits blanches. Ne pas briser la magie d’une envie aussi intense. Les battements de son coeur contre son oreille quand la tête se pose sur le torse. Ses lèvres qui découvrent à nouveau sa nudité et qui adorent son corps. Il veut tout lui retirer, le mettre à nu, et même une fois qu’il sera nu, il veut le débarrasser de toutes les choses qui continuent constituer cette armure, qui fait qu’ils ne peuvent pas s’atteindre. Il en demande énormément, tel un gosse qui veut tout prendre, le bras entier même si on lui tend la main. Lui même, n’est pas certain d’être capable de se laisser toucher à nouveau. Il le fait pour se forcer d’habitude, car cela fait longtemps qu’il n’a pas ressenti de plaisir. Il n’est même pas certain, au fond, de savoir ce qu’est le plaisir. Il n’en a pas le notion, pas de points de comparaison ; à coté de Gali, il ressemble à un gosse qui se découvre à peine. Ajay découvre les sensations plus que les actes en eux même et elles sont encore plus grisantes. Si c’est à ça que ressemble le plaisir, il comprend ceux qui ne peuvent s’en passer, car il n’est pas certain de vouloir partir. Retourner chez lui à nouveau, ne serait-ce que voir la nuit se terminer. Il est encore sûr de lui, il n’a pas encore abandonné.
Quand il grogne, au moment où Gali le force à échanger leur position, il grogne car il apprécie sa nouvelle vue. Et que ça ne le dérange pas que l’autre prenne les devant, il n’est pas question de fierté quand il est dans ses bras. Il ne peut plus fuir – pourquoi le ferait-il. Ses mains se posent sur les hanches de Gali dans l’espoir vain de rapprocher son corps plus près du sien, s’ils pouvait seulement l’observer, l’avoir sous sa peau, l’avoir dans son être tout entier. Son âme brûle de se fracasser contre la sienne. Il accueille leur lien privilégié à bras ouverts ce soir, ravi à l’idée qu’il peut rendre les choses encore plus agréables qu’elles ne le sont déjà.
Et il raconte, il peut lui dire toutes les choses qui lui passent par la tête. Qui sont vraies mais qui ne sont jamais dites. Il sourit en coin, se mord la lèvre ; apprécie la vie, ses mains qui remontent le long de son torse, au plus haut où il peut aller, jusqu’au plus bas. J’ai souvent rêvé de toi la nuit. Il ne rêve pas en plein jour de toute façon ; quoique, des songes fugaces où il le déshabillait du regard, quand le soleil se couchait que les l’aurore s’allumait de toutes ses couleurs. L’évidence était là, mais lui, tout ce qu’il voyait c’était lui. Je t’imaginais souvent nu, contre moi. Et tu gémissais. Il en avait honte alors, de ce qu’il pouvait ressentir. Parfois, il ne revenait pas le voir pendant des semaines juste pour ça, pour cacher son émoi et le risque que son visage s’empourpre, face à des visions qui reviendraient l’incommoder. Jamais, il ne ressentait de jalousie pour ceux qui avaient la chance de passer une nuit à ses cotés ; il s’était fait à l’idée après tout, qu’ils ne pourraient jamais s’aimer. Que ce soit une nuit, ou une éternité. Tu étais magnifique et tu l’es toujours autant, et tu l’es plus encore quand c’est vrai. Tout est toujours mieux en vrai. Comme le baiser volé et un bouquet. Ils se sont souvent croisés dans ses draps sans se toucher, ou simplement pour savoir que l’autre existait. Jusqu’ici, il ne se sont encore jamais aimés. Pourtant, c’est comme-ci ils n’attendaient que ça depuis tout ce temps. Sans oser de l’avouer – pour Ajay du moins. Je veux sentir des lèvres, sa bouche, ton corps, je veux tout de toi Glai, please il a assez attendu. Les pensées d’Ajay ont toujours cette décence, cette pudeur qu’il n’explique pas particulièrement. Il garde les obscénité pour lui, avec une certaine gêne. Une gêne presque polie. Mais il oublie toute notion de retenue au fur et à mesure que les mains de Gali tracent leur chemin sur sa peau et viennent l’allumer. Qu’elles se perdent contre sa peau sensible et délaissée, que personne n’a jamais su aimer comme elle le devait. Il est surpris par les sensations qui en ressortent et l’intensité, il geint comme un petit animal, le temps de s’habituer à cette chaleur inhabituelle. Il veut ces mains contre sa peau, celles de l’ancien prostitué, elles sont douces et caresses et laissent sur son épiderme des frissons qui se répercutent dans tout son être. Il laisse reposer sa tête contre le matelas. Quand il ferme les yeux, il les imagine par centaines, qui le touchent à chaque endroit et il a l’impression de prendre feu. Ses baisers. Dans ses zones qui n’ont pas l’habitude d’être touchées de la sorte ; l’amour lui a toujours parru et grossier. Dans son monde, il est toujours forcé. Gali arrive avec ses doits de fée et son sentimentalisme. Sans empressement, sans l’urgence d’un besoin, Gali sait provoquer le plaisir où on ne l’attend pas – et de toute manière, Ajay ne sait pas assez ce que c’est pour l’anticiper. Il sait aussi que Gali est doué ; il avait une certaine réputation à l’époque, qui n’a jamais trop décollée non plus, car il le gardait presque précieusement. De peur de le voir partir, s’enfuir, tomber sur des loups qui pourraient vraiment le dévorer. Ajay est le pire de tous, le roi qui peut faire tomber le couperet sur sa nuque. Mais : il le désire. Il n’attend que ça. Quand le haut de la hanche reçoit ses baisers, il se permet de frisonner en attendant la suite. Il attend, et le temps lui paraît si long, sans que cela soit désagréable. Pour une fois, il apprécie ce qui lui est fait.
Les souvenirs du club. Les souvenirs du passé et de chaque cicatrice qui marque sa peau. Gali l’évoque, sans mauvais intentions. Ils se ravivent. Tout d’un coup réveillés. La peau s’est déjà vue stimulée dans ces zones interdites, par des mains salies, par des gens qui venaient pour un autre. Ce n’était jamais lui qui aimait ; mais son corps, ça restait le sien. C’est différent de tuer avec un autre visage, de faire croire, tromper son monde. Les sensations, il arrivait, qu’elles ne sachent se dissocier. Les souvenirs sont assassins, ils gâchent toujours les belles choses ; au moins il n’y a pas Nameha. Le Club. Qui lui rappelle l’homme qu’il a été et qu’il est, ces traces, ces histoires. La plupart des marques viennent d’affrontement, de blessures de guerres, mais certaines ont été faites par des mains qui n’avait pas de douceur. Des griffes qui venaient tracer des sillons dans sa chair, venaient et repassaient toujours sur leurs traces jusqu’à attaquer la chair. Parfois jusqu’au sang. Comme une poupée désarticulée, capable de parler, respirer et vivre mais condamnée à sa seule utilité. Il l’a fait pour elle, pour l’argent pour quelque chose de meilleur ; et le voilà tombé plus bas encore, mais Roi. La dernière histoire, la plus délicate, lui barre la clavicule, à failli lui trancher la gorge ; un vilain coup de couteau qui a raté de justesse sa cible. La mort qui l’a frolé, il a senti son haline fétide et le froid du métal si proche de sa carotide. Il revoit ce soir là. Le sang bat à ses tempes et son corps se tend. Mais cette fois, ce n’est pas de plaisir, derrières les yeux fermés de images d’horreurs dansent sur ses paupières, le corps s’agite et se mains se posent sur les épaules de Gali pour le repousser gentiment. Ce soir là, elles encerclaient une nuque, elles serraient fort. Quand l’homme a sorti son couteau. Il n’a pas envie que ça s’arrête, mais il ne tient pas, il lutte contre des démons et les démons gagnent toujours. Gali doit sentir qu’il s’agite. L’angoisse monte, comme une poussée d’adrénaline contre laquelle il ne peut lutter. Sauf qu’au lieu d’éveiller son désir, elle l’étouffe et lui laisse des sensations désagréables. Gali, attend, désolé, attend, Gali. Il gémit, il lui murmure de ne pas l’écouter, de ne pas s’arrêter, pourtant, il sait qu’il ne peut pas se forcer. Il ne sait pas comment lui dire, trouver les mots, qui sont si difficiles à trier dans sa tête. Il ne veut pas lui dire qu’il n’en a pas envie, car il en meure, de sentir à nouveau ses lèvres dévorer. Il meure d’être aimé. Je suis désolé… je ne peux pas, pas tout de suite. Il ne peut pas le laisser faire. Son corps, son enveloppe, cette chose qui porte son âme est un poids. Ce ne sont pas des belles histoires Gali, ce sont des cauchemars. Et parfois, il craint de ne jamais s’être réveillé des cauchemars. Son souffle est haché. Il s’en veut d’avoir gâché l’instant. Il veut toujours sentir ses lèvres, le sentir lui. Il se sent vaincu et débile. Ils sont là . Le thorax désigné – pas le coeur – les tripes. Que Gali chasse au loin ces vilaines choses.
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C'est dur de se contenir. C'est difficile de réfléchir. Gali prend des pauses pour parler, pour lui dire des mots, pour que le King sache qu'il est avec lui, qu'il ne se perd pas seulement contre sa chair mais contre lui-même, aussi. C'est difficile, pourtant;  il sent ses doigts tremblés. Il sent l'envie monter. Le désir de le toucher, de lui appartenir, de le posséder. Pas de manière littéralement, mais plutôt de se lier à lui pendant un moment, qu'importe combien de temps, d'une manière qui leur appartient qu'à eux. Gali a envie de créer un nous ; la pensée est étrange. Ce n'est pas la première fois qu'elle lui traverse l'esprit. Il lui arrive souvent de penser la même chose en compagnie d'autres personnes. Après tout, tout le monde rêve de faire parti de quelque chose beaucoup plus grand que soi. Certes, la plupart des gens ne font pas forcément référence au sexe, mais Gali si. C'est bien l'une des seules choses pour laquelle il possède un certain talent. Un talent reconnu par certains gens. Il n'est pas idiot ; ce n'est pas pour ses beaux yeux qu'il y a autant de gens sur son instagram. Mais Gali n'a pas honte de la chose. Il n'a pas honte de vouloir autant de choses aussi ; de contact contre sa chair, de caresses lourdes et fortes, possessives et sans gênes. Gali ne pense pas réellement, pas bien longtemps du moins, lorsqu'il se perd contre un autre corps. C'est certainement ce qu'il préfère de la chose. Parler sans mots, parler avec ses doigts. Il ne connait pas grand mot, certes, mais il connait le langage du corps. Il parvient à déchiffrer facilement, avec le temps, le langage des autres corps. C'est une fascination certaine ; quelque chose qui fait briller son regard, qui coupe son souffle à plusieurs moments, qui éveille des frissons, contre sa peau, également. Il découvre les corps comme certain veulent découvrir les mondes et en fait ses trésors. Il y prend son plaisir non seulement sous les contacts, mais en regarde les réactions des autres. L'ancien prostitué peut être vu égoïste ; il ne nie pas l'être. Mais il possède une fixation certaine pour emmener son partenaire dans un ailleurs qui n'existe peut-être pas, de découvrir des secrets contre sa peau, des réactions cachées, des soupirs isolés. Gali cherche les secrets de la peau, à défaut d'avoir les mots pour entendre ceux du coeur. Peut-être qu'il ne pourra pas l'aimer, il ne sait pas, encore. Il ne sait rien de l'amour, il lui semble. Il sait seulement qu'il est douloureux. Qu'il est tortionnaire. Mais il peut lui montrer ; il peut le découvrir de cette manière, et Gali désire le faire.
Alors que ses lèvres embrassent la moindre part de sa chair, tandis que son souffle effleure la peau de son aine et que ses yeux restent accrochés à ses traits, Gali se dit une chose. Qu'il désire le découvrir tout entier. Et une part de lui sait ; le corps ne suffira pas.
Le corps ne suffira pas, et c'est bien ça, le mystère au travers de tout ça.
Mais Gali n'y pense pas. Il essaie, du moins, de ne pas y penser pour le moment. Si le coeur se tord d'une étrange manière, il préfère focaliser son attention sur le corps d'Ajay et ses réactions. Sur son propre corps et son désir de le toucher, de l'effleurer toujours plus fort, depuis des jours maintenant. Il se rappelle les messages. Les mots timides d'un homme fermé qui n'a peut-être pas touché autant qu'il a désiré. Il se pose des questions sur le King, à l'occasion. Des questions qui lui semblent folles. Gali n'ose pas croire que l'homme ne soit pas désiré aussi fort par les autres que Gali le désire, en cet instant.
Il ne voit que lui.
Surtout lorsqu'il ne le regarde pas.
Encore plus à cet instant.
Et les lèvres continuent de se perdre contre sa chair. De chercher une proie à mordre, à embrasser, à marquer. Elles épousent solennellement la peau de sa cuisse lorsque des mains poussent corps le corps de l'ancien prostitué. Gali papillonne des yeux, suit le mouvement, intrigué. Le corps se redresse lentement, le coeur bat doucement et les doigts quittent la peau.
- Gali, attend, désolé, attend, Gali.
Il pince les lèvres, Gali, le coeur un peu plus fou, dans sa poitrine. Il se demande, un moment, s'il a fait quelque chose qu'il ne fallait pas. Il se demande si pour une fois, il n'a pas compris ce qu'il y avait à comprendre, dans les réactions de son corps. Entre ses lèvres, un désolé commence à naître, mais ce n'est pas lui qui vient à le prononcer.
- Je suis désolé… je ne peux pas, pas tout de suite.
Quelque chose dans l'oeil. SI c'est une émotion, Gali ne la laisse pas grandir. Il n'a pas envie d'être étrangement sentimental pour ça. Il se sentirait con de ramener la chose à lui alors que Ajay tremble, à quelques centimètres. La frustration plane dans ses tripes et il sent, dans son corps, la tension de son excitation qui demande un peu d'attention. Ou plutôt, énormément. Son corps tout entier hurle à des baisers et des caresses, demande à posséder comme à être posséder. Il envisage une seconde la colère. C'est plus fort que lui ; il aimerait hurler, l'insulter pour lui avoir fait croire, un moment, et filer. Filer pour aller voir ailleurs. Ne pas se prendre la tête avec des conneries. Après tout, cette histoire d'âme soeur ne veut rien dire. Gali ne lui doit rien. Il n'y a aucune obligation qui les lie. Aucun sentiment, rien.
C'est ce qu'il se dit ; pas ce qu'il croit. Qu'importe s'il n'aime pas cette vérité. Gali reste, ne bouge pas. Il a envie de rester avec lui plus qu'il a envie de lui. La pensée lui fait peur ; il préfère ne pas s'y attarder. C'est beaucoup trop compliqué, soudain.
- Ce ne sont pas des belles histoires Gali, ce sont des cauchemars.
- de quoi tu parles, ajay ? qu'il souffle, bas, en bougeant un peu, au travers des draps. Il hésite à s'approcher totalement.
Il dévisage les endroits désignés, un instant.
- Ils sont là.
- Tu parles de tes cicatrices ? la voix est serrée. Il ne sait pas réellement quoi dire. Gali n'est pas doué, avec les mots. S'ils sont jolis, c'est normalement car il les a réfléchi longtemps. Il aimerait lui dire qu'il n'en a rien à faire de ses cicatrices car c'est la vérité, mais les paroles ne veulent souvent rien dire. Gali s'y connait, en beaux mensonges. On lui en a dit des milliers. belles ou pas, ça reste tes histoires. tu -
Il grimace, un instant. Incapable de continuer, dérangé par son manque de réparti, de mots. Car il aimerait l'aider. Il aimerait faire quelque chose pour calmer la tension de son corps ; sauf que Gali ne sait pas faire cela, pas avec ses mots, du moins. Il sait le faire avec son corps, avec ses gestes et ses baisers, ses caresses et ses soupirs, mais pas avec ses mots. Il y a bien une raison pour laquelle on couche avec lui mais qu'on ne l'amène pas voir maman. Il est intéressant par son corps simplement. Il est captivant par ses étreintes et sa danse charnelle, pas pour sa personne. Jamais pour sa personne.
- bouge pas, il quitte les draps un peu brusquement, perdu dans sa nudité sans gêne, dans la chambre qu'il délaisse un moment. Gali cherche quelques secondes dans le loft, parvient à trouver un rouge à lèvres appartenant à Ashley certainement - ou peut-être à lui, il ne sait pas - avant de revenir dans la chambre après quelques instants. Il stoppe son pas, une fois la porte traversée. Regarde Ajay attentivement, non pas avec envie, mais avec quelque chose de plus tendre qui le prend, par les tripes. Gali pince ses lèvres et reprend son pas, n'hésite pas et pose un baiser, doux, contre ses épaules,  puis sur son épaule nu, avant de retourner dans les draps. ici, tout est un peu faux, qu'il commence, ouvre le tube, dévisage le rouge, avant d'allonger ses jambes et de commencer. Le premier trait se fait contre son cou ; une fine ligne proche de sa pomme d'adam. c'est facile les chirurgies, sur sigan. beaucoup de gens en font, tu sais ? Le second trait va contre son bas ventre, un peu plus bas que son nombril. Il trace une longue ligne allant de gauche à droite, épaisse, au point d'écraser la pointe du rouge à lèvres. j'en ai pas fait beaucoup. je suis déjà beau, hm ? j'ai rien changé à mon visage, ou à mon corps. sauf ; Puis, il trace les suivants. Il crée un ombrage contre le côté gauche de sa hanche. Il marque une forme ronde contre l'intérieur de sa cuisse. Une ovale difforme sur son avant bras droit, accompagné par des traits minces et nombreux. Une autre marque dans son cou, un peu plus près de la carotide. Un semblant de coeur contre son ventre. Une longue cicatrice contre son tibias, venant de la chute depuis l'arbre, lorsqu'il était petit. i'm not perfect. i just pretend to be. Son regard qui rencontre le sien. Ses doigts qui laissent le tube tombé dans les draps, les salir un peu, tout à la fois. c'est pas grave si c'est pas des belles histoires. les miennes ne sont pas forcément jolies. Un léger silence. Un regard sérieux. Gali fronce un peu des sourcils avant de s'approcher, doucement. D'un geste léger, il pose ses doigts contre l'une des marques, au hasard. Celle contre son torse, une brûlure. raconte moi. Ses lèvres effleurent son épaule, douces.
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. Les rêves n'ont jamais été pareil à cela, jamais été réels - et ceci, ceci est réel. Il voudrait réellement qu'il garde sa bouche près de sa peau, mais - désolé, qu'il dit encore. Mais, cette fois, c'est un murmure, car cela devient trop personnel. Quelque part, il est comme en déni avec son propre plaisir, comme s'il s'agissait d'une honte - et ça l'était, toujours été une honte - même s'il le veut, si fort. Quand Gali quitte la pièce, il se redresse sur ses avants-bras. Qu'est ce qu'il fait ? Une inquiétude, fugace. Il a avorté le moment, leur moment et la culpabilité de ne pas être à la hauteur de ses promesses le mord. Des remords, d'avoir attisé la flamme, de lui avoir laissé entrevoir la possibilité de s’apprendre de tout connaître avant de refuser. Il attend, mais il pourrait attendre ainsi une éternité. Découvrant au passage où l'âme sœur dort dans sa vie quotidienne - dort t-il toujours seul ? - dans quelle position - dors t-il au moins ?  – Ajay dort dans ses draps sur le ventre, immobile comme une pierre, froid et mort. Mais il ne se réveille jamais avec un torticolis car il ne dort pas assez longtemps. La question est rhétorique quand le cœur connaît les réponses, ils sont tous les deux fatigués et amoureux de nuits blanches, épuisés physiquement comme psychologiquement, mais Ajay n'y fait plus attention. Il n'y a aucun signe de vie dans cette chambre, elle n'est pas tant excentrique - c'est paisible, tellement paisible et tout est propre depuis qu'il a fait le ménage. La chambre est une chambre dans laquelle il veut dormir entouré de ses souvenirs, de lui et de son écho. Trop parfaite, il est trop bon pour cacher les défauts et effacer sur son passage les choses. Il rêve de draps bousculés, avec son corps pour seul couverture, lui seul peut le réchauffer, réchauffer un mort. Et puis, il veut Gali après tout, quoi que ça veuille dire. Chaque part de lui s'amuse à le désirer. Quand il est entré ici pour la première fois, il s'est souvenu de son enfance. De sa pièce d'ado. Il est resté désordonné pendant des années, puis, la maison à brûlé et il n'y avait plus grand choses à perdre. Plus de dessin, de piano contre le mur et des souvenirs.  Depuis cet événement, tout reste à sa place et il n'y a pas grand chose dans sa propre chambre. Il y a des miroirs - il en a partout, car il possède cette angoisse - une sorte de paranoïa qu'il n'a jamais géré, des peurs d'enfants. Since that, everything stays at his place and there aren’t much thing in his room. De nombreuses insécurités avec lesquels il apprend à vivre depuis la moitié d'un siècle. Un lit, donc, une commode, un livre qu'il ne lira jamais, de la lavande pour le parfum, des huiles essentielles pour la paix de l'âme. Une peinture en face de lui quand il tombe assoupis sur son matelas et dans les draps bleus - pour favoriser le.sommeil. Une nuit tourmentée - il ne se souvient pas de l'artiste. Il déteste l'art, garde le tableau car il lui a coûté un certain prixn mais hait l'art. L'art comme les mots sont des manières de faire passer les mots et dire des choses ; Ajay ne dit pas de choses. Elles sont enterrés profondément et il a un certain respect pour les morts. Comme à son égard.

Gali revient, le souffle aussi, un battement de fil et il mordille sa lèvre car il ne trouve plus à sa nudité la même pudeur que le soir ou les âmes de sont enfin regardées, comme une première fois. Et ce soir ils se désirent comme autre fois, avec les yeux de demain qui ont vu trop sans doute, pour s'attarder sur une seule personne. Ajay n'a d'yeux que pour lui. Lui seul. Il le regarde en retard comme une pauvre bête abandonnée, curieux aussi. - que fait mon homme - reviens moi et touche moi encore je suis prèt, je ne veux pas être le genre de lâche qui fuit un bonheur plutôt qu'un malheureusement - non. Le bâton pour les lèvres intrigue. Enfin il parle, des histoires qui ne sont pas si terribles, plus si uniques. Et traçant alors, ses propres histoires. Et lui, ne peux que rester scotché devant le geste et sa symbolique, les traces affreuses, cachées. La bouche entrouverte car ce qu'il veut dire il ne le dit pas, les mots ne veulent rien dire. Il se dit, en ce cas, que Gali est chanceux. Qu'il a eu cette chance de toutes les effacer, du corps ou moins, car reste toujours là mémoire garde toujours ces détails. Et lui veut tout conserver, ne ferait jamais ça car elles sont importantes. Qu'elles témoignent et excuser de ne pouvoir être capable de se laisser toucher. Mais il le fait tout de même, imaginer l'absence de ces cicatrices. Ne plus avoir à les supporter toute la journée, tous les jours, adieu cicatrices qui sont arrivées années et années plus tôt. Être nouveau, fier et puissant à nouveau, un guerrier vaillant revenu d'entre les morts having. Les cicatrices ont toujours été sa plus grande faiblesse. Car, la plupart d'entre elles ont été faites quand il était encore humain, et ce garçon a pleuré et crié, senti chacune d'elles couper sa peau, jusqu'à la dernière. Jusqu'au couteau, l'homme, le club, la nuit où il s'est rencontré, dans son ombre. L'alter égo. Il n'a jamais cessé depuis, à l'époque il voulait juste survivre une nuit pour voir demain se lever, changer son monde pour ce que ça valait ; il se bat maintenant chaque heure pour se sentir à nouveau ainsi. Mais il n'y a que le vide et la distance pour ce corps et cet homme qu'il est sensé être. Un corps qui réagit toujours au touché et peut encore l'être. Mais l'âme, il n'y à rien à faire quand elle est brisée. Ce garçon était faible comme tous les autres, car il était vivant et  brûlant.

“ Oh god…” Bien sûre, que la peau n'était pas toute lisse, comme celle d'un akge. Ses mains la touchent, où il a peint les marques,  étale le rouge de ses doigts. Il peut ressentir la douleur qui émane de chacune d'elle - elles sont si familières. Jay embrasse le fantôme de certaines d'entre elles, le torse redressé pour mieux contempler, accéder. Il réalise que c'est sans doute l'oeuvre de certains clients, qui ont fait ça, et, de part ce fait, qu'il en est le responsable indirect. Jadis, ça n'aurait pas eu d'importance, une catin est une catin. Comment, être digne alors de le regarder s'il pense ainsi le regarder son Léo. Son lion, dans ses bras.  Il ne peut pas. Son égoïsme, connaît des limites. il avait une chambre - une chambre, c'était un traitement de faveur - avec un parfum d'encens, une décoration exotiques. Lui n'avait pas le froid du trottoir en plus. Une confidence. Il n'en a parlé à personne, surtout pas Bobby, personne. Ils doivent tous croire qu'il est apparu des flammes de l'enfer, des ombres. Non, il était déjà là. Attendant sa chance de devenir roi. Il a apprit à jouer, aux jeux interdits, cacher des émotions.  Il y avait un homme qui le prenait pour son cendrier, à force, tous les jours pendant un certain temps, tous les vendredis, la peau à marqué Quel âge avait t'il, à quel point était t'il innocent ? Effrayé comme un pauvre lapin prit dans les phares il à commencé à devenir violent, un jour j'ai dit non et il a aussi taillé la clavicule. Raté de juste la gorge Ses mains prennent celles de Gali, il accompagne jusqu'à sa nuque. Il l'a prit comme, ça par le coup, sans pensée érotique. Il l'a tué, point. Volé son visage, imité ses traits et sa voix et là tué - comment ça fait d'être tué par un type qui vous ressemble à l'identique ? est-ce effrayant ? Est-ce que ça l'a excité ? - le sourire coupant comme un couteau. Depuis, d'autres sont morts entre les mêmes mains qui enlacent avec amour le corps de Gali et caressent les zones sensibles de sa peau. Peut être qu'il y a quelque chose de mauvais chez lui, de raté. Baisé de la tête m, effrayé de baiser avec d'autres. est ce que certaines de tes cicatrices sont de la responsabilité des NULLS. ? il sourit avec des yeux tristes. Ces yeux, Gali ne le sait pas, mais ce sont les yeux qu'il osait faire à sa mère' lords de discussions sérieuses et douloureuses. Qu'elle disait je suis malade - ton frère t'aime, je crois - un jour je vais mourir - le feu. La maison à brûlé et maman est morte. Elles partent toutes. Si c'est le cas w c'est mon devoir de te fournir dommages et intérêts Il est juste, un roi juste. Si un homme meurt, la famille reçoit l'argent. Si il perd son bras, il peut se reposer sur les plates excuses. Une petite carte écrire de sa propre main. De l'argent que personne ne refuse. Ajay n'est pas un homme richew il est homme en affaires, et doué. Et il aime ça, autant qu'il aime embrasse la nuque, les petits coins qui font glapir Gali. Juste sous le menton et l'angle de la mâchoire. tu veux parler des tiennes ? il se tâte. Un silence vaut aussi de l'or. on peut réessayer, gali il est effrayé à nouveau, se redécouvrant. tu peux m'aider à aimer tout, ça eux. L'amour dans un autre sens. Un amour qu'on cache.
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Il n'a pas honte, Gali. Il n'a pas honte du passé tandis qu'il le trace contre sa peau à coup de carmin. C'est lorsqu'elles sont toutes présentes contre sa peau, toutes exposées et dévoilées, que Gali commence à douter. À sentir la honte croître et monter. Il n'aime pas les histoires associées aux marques sur sa peau. Il n'aime pas particulièrement la personne qu'il a pu être à l'époque, le faux qu'Il a porté sur sa peau pour se couvrir et se cacher, pour charmer et pour voler, pour survivre et surtout, continuer d'avancer. Il sait qu'une part de lui-même est devenue, restée cette personne. Le masque est resté trop longtemps sur ses traits pour qu'il ne devienne pas une part de sa propre personne. Gali assume la chose. Ce qu'il n'apprécie pas, par contre, c'est l'état dans lequel il se trouvait lorsque les marques étaient tous sur sa peau en même temps. Lorsque certaines - dont celle de sa pomme d'adam et celle de son ventre, ce tracé étrange représentant la soulmark d'un autre - étaient encore fraîches. Il se souvient d'une époque, il y a cinq ans. D'un moment de sa vie où il a voulu se perdre dans les draps du King, d'Ajay - même si l'époque il n'était pas Ajay pour lui, juste un inconnu - mais qu'il ne l'a pas fait, étrangement, avant de fuir. S'il a songé à la mort - Gali ne nie pas la chose, ne l'ignore pas, et ne ferme pas les yeux sur les sombres pensées qui ont été les siennes - il a préféré traverser un portail pour retourner dans un monde qui n'était pas forcément chez lui mais plutôt son lieu de départ et, avec un peu de force, beaucoup peut-être, il s'est relevé. S'il a décidé d'effacer les marques de sa peau après quelques mois, c'était pour tirer un trait contre les pensées sombres qui étaient présentes dans son esprit. Gali ne croit pas avoir chasser tous ses démons. Il s'est occupé de ceux qui lui donnaient envie de s'arrêter et de ne plus avancer. Il sait que les autres sont encore là, encore présents aujourd'hui, et qu'il n'est pas forcément pur ou encore angélique. Le corps svelte a disparu depuis quelques années déjà, sa peau imberbe également. C'est peut-être pour cette raison qu'il laisse la pilosité être présente sur ses traits, sur son corps, depuis tant de mois. Il montre la vérité, il affiche d'autres marques. La technologie de Sigan pourrait lui permettre d'être de nouveau ce jeune angelot maléfique prenant les corps et les coeurs, mais Gali n'a plus envie de l'être. Il a laissé la chose derrière lui, avec les cicatrices. Il croit afficher, d'une certaine manière peut-être, son vrai visage l'aide peut-être à affronter les bêtes qui restent.
Nu dans ses draps déjà tâchées de rouge, Gali se sent plus dénudé que jamais. Fragile, peut-être. Même si le mot en lui même le fait grincer des dents. Il n'a pas envie d'être fragile. Il sait l'être ; Gali a conscience d'être certainement plus fragile et sensible qu'une quantité importante de gens, et qu'il cache certainement la chose en usant de ses mots venins et de ses manières un peu trop poussées. Gali n'est pas ignorant de sa véritable nature. Il préfère simplement fermer les yeux. Mais ça, c'est une chose commune chez les gens. Il n'est pas spécial. Personne ne l'est vraiment. Un menteur parmi tant d'autres. Un classique.
Mais il est fragile, donc, à cet instant. Plus fragile qu'à l'ordinaire. Un peu tremblant, peut-être. C'est pour cela que les lèvres se posent contre la peau d'Ajay et que, de cette manière, il n'affronte plus son regard. Le geste est lâche, humain.
Le nez est posé sur la peau lorsque des mains se posent contre la sienne. Gali tremble légèrement à sentir les caresses presque trop légères d'Ajay qui traversent les marques qui ne sont plus là. Ou du moins, presque plus là. Contre son ventre, juste en dessous de son nombril reste une maigre cicatrice qui n'est jamais partie ; un cadeau de Dakota qui ne s'est pas effacé à la première opération et que Gali a gardé, au final. Une fine line plus pale que le reste de sa peau, qui apparaît lorsqu'elle est trop longtemps caressée par le soleil.
Les yeux s'ouvrent lorsque la voix tombe, lorsque les paroles percutent l'air. Il ne bouge pas, mais il écoute attentivement. Le ventre se tord à comprendre ce que les mots sous entendent et il fronce des sourcils, en colère contre un homme qui n'existe plus. Ajay ne le dit pas. Il n'a pas besoin de le dire. Gali l'entend dans le silence entre ses mots. Dans sa tête aussi, peut-être. D'un égoïsme sans nom, il désire presque que l'homme soit toujours vivant, simplement pour le tuer lui-même. L'ancien prostitué n'est pas un tueur, pas encore du moins. Il est souvent parcouru par des pensées meurtrières.
Un soupir quitte ses lèvres lorsque le King prend ses mains. Enfin, la tête se déloge de sa cachette et Gali rencontre ses yeux. Sa nudité est calme, maintenant ; l'envie l'a quitté, du moins assez pour ne plus être apparente. Un frisson plane contre sa peau. Les mains d'Ajay ne sont pas douces. Le contact est réel, vivant par les maladresses qui s'y trouvent et l'insistance au travers de la douceur des touchés. Quelque chose brille, dans le regard de Gali. Ils se rencontrent, les iris, et restent accrochés.  La diva fronce légèrement des sourcils face à la question posée, attend la suite, toute entière, avant de répondre.
- dommages et intérêts ? la voix tremble par un amusement, un léger rire qui finit en sourire, au bord de ses lèvres. Gali tend les doigts et caresse sa joue légèrement, avant de lui adresser un clin d'oeil. est-ce que je peux être payer en temps ? c'est comme ça qu'on fonctionne ici, après tout. ton temps, évidemment. Les lèvres se pincent, s'approchent des siennes. Il continue, proche, sans l'embrasser. je sais pas quel prix définir, encore. c'est beaucoup de cicatrices, quand même. on verra graduellement, j'imagine. c'est une grosse dette, ajay, hm ? ça pourrait prendre... - un effleurement, ses lèvres au bord des siennes, un baiser à peine touché -  des années. plusieurs et plusieurs années.
Puis elles s'éloignent, sans le moindre baiser.
- demande pour n'importe laquelle, et je verrais si je peux t'en parler, qu'il ajoute, en rapport aux cicatrices, à ses histoires. Il a envisager un instant ignoré le sujet pour se focaliser sur l'autre demande, sur la nouvelle tentative. Mais Gali désire autre chose que le sexe pour la première fois de sa vie et s'il est envahi par l'idée de le toucher de nouveau, complètement, totalement, comme dans ses rêves et dans les messages qu'il lui a envoyé, trop nombreux, une part de lui, plus importante, désire autre chose. Quelque chose qui lui fait peur. Quelque chose qui le fait trembler en entier. Il préfère ne pas le nommer. Même si Ajay l'a fait, à sa manière, dans sa demande charnelle. S'aider à s'aimer. S'aimer. La main posée contre sa joue glisse jusqu'à sa chevelure qu'il caresse doucement, s'empare avec la même portée, un peu plus ferme, sans blesser. on peut y aller doucement, tu sais ? on peut réessayer, mais doucement, à ton rythme. le temps de découvrir chaque petites choses cachées. Un baiser contre la tempe, un autre contre la joue, puis la mâchoire. un peu partout. un contre le cou, contre la marque près de la gorge, celle qu'un autre à laisser. Gali s'y attarde un peu plus en profondeur, laisse égoïstement, de manière possessive, une marque assez apparente pour cacher celle qui s'y trouve déjà. ici et là. Et ses lèvres retrouvent les siennes, enfin, pour un baiser un peu plus fort, trop possessif peut-être, qui parle plus que sa propre voix. écrire des histoires, nos histoires, un peu partout contre et sur ta peau, pour couvrir toutes celles qui y sont déjà.
Une moue tord ses lèvres, cassant presque le moment, et Gali se glisse contre lui, capricieux.
- mais réchauffe moi. maintenant.
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Le passé est tenace, il s'accroche à la peau et y tatoue ses histoires. Les retirer, c'est s'imposer à autant de douleurs que d'apprendre à vivre avec, une fois qu'elles ont marqués la peau. Les cicatrices restent mais ne font plus mal, passé un certain temps, elles pourraient presque être oubliées si elles n'apparaissaient pas dans les reflets. Parfois, Ajay les oublie, quand il s'oublie lui même au profit d'un autre qu'il n'est qu'à moitié. Alors elles ne traînent plus comme un boulet à son pied qui l'empêche de jouir de sa nudité pleinement, d'offrir paisiblement le corps à la vue d'autres. Il a longtemps pensé, que le plus dur serait de donner son cœur à nouveau, mais, il s'avère que c'est bien le corps qui se refuse. En dépit des signes physiques, l'esprit est là pour contrer, tout se joue dans la tête. Dans sa tête, fantasme et souvenirs de confondent. C'est quelque chose qu'il garde d'ordinaire pour sa solitude et quelques filles chanceuses qui passent plus de temps à se reposer dans les draps frais qu'à s'y égarer. Il n'a jamais désiré ces femmes objets qu'il collectionne pour se sentir vainement existé, il n'en à désiré aucune comme il voudrait avoir Gali. Mais se trouve incapable de passer au delà des marques, au delà des légendes qu'elles racontent dans le marbre de son épiderme. Le sourire est fait fantôme sur des lèvres et ses yeux, plongés dans les siens. Comme regarder son propre reflet, sans y voir l'océan, mais y trouver une chaleur rassurante, incendiaire. Il peut rester là des années, sans être effrayé. Une peine doucereuse. Le temps, il le passe à s'ennuyer de sa vie qui ne fait pas toujours sens, à le gaspiller sans s'inquiéter des précieuses secondes qui manquent à certains. D'où il vient, l'argent est le nerf de la guerre, le temps manque mais s'étire souvent trop lent. Les gens n'en sont jamais satisfaits. Le temps n'est pas modulable. Les journées sont longues, à la poursuite d'un but utopique, d'un bonheur idyllique. Certains jours, il aspire de surcroît à vivre, ne recherche même plus la gloire. Une crainte fugace d'atteindre trop rapidement son but et de s'en trouver dépourvu d'émotions pour animer les journées, la boule au ventre de ne pas y arriver. Alors les objectifs fixés sont toujours trop grands et le King s'imagine toujours plus fort qu'il ne l'est vraiment. Simplement à se donner une raison pour s'être levé, les ambitions deviennent des rêves éveillés. Les neurones sont assassines, il voudrait occuper continuellement l'esprit mais il se retrouve souvent vide de pensée, forcé à se laisser porter. Incapable de s'occuper. Cela n'apporte rien de bon. Il embrasse des garçons sur un trottoir. Il offre des fleurs. Il se laisse croire qu'il peut accompagner un prince dans ses draps, puis réalise l'instant d'après que si son cœur bat, quelque chose est définitivement mort plus bas. Il lui offre volontiers tout le temps qu'il a, s'il peut donner aux secondes de son existence une bonne raison d'exister. S'il peut chasser les cauchemars, les plaies. Celles qui n'ont pas fini de se refermer. Ses baisers jamais terminés lui laissent une idée de la souffrance qu'il peut laisser en attisant ses flammes qui ne peuvent que le brûler. Ajay ne sait pas aimer. Pas avec son cœur, car il sait offrir l'illusion d'être une âme sœur, mais il ne sait pas fusionner, offrir la passion. Lui, se contente de ce qui est caché, de formes devinées, de baisers jamais achevés, sur le bord des lèvres et le laisser songer à ce qu'il aurait pu être si les lèvres s'étaient rencontrés. Il s'est habitué à survivre d'idées. De possibilités, sans arriver à conclure.
En compagnie de Gali, il regrette de devoir s'y contenter, seulement les promesses graveleuses Pour les actes manqués. Les doigts tracent en silence la marque devinée sur le ventre sans poser la question qui me taraude tant. Persuadé que pour celle-ci et son emplacement intime, il n'existe pas de réponse simple. Il le garde contre lui comme une bête sauvage qui pourrait s'effrayer de le voir trop entreprenant, insistant sur des détails personnels. À la place, les yeux dérivent sur le bras la question lui échappe enfin, ignorant d'abord la plainte de l'âme sœur et son envie de chaleur, de corps humains l'un contre l'autre. Je ne veux pas trop t'en demander. Je sais que je n'aurai pas les réponses que je veux entendre. Et même la vérité ne me plairait pas Que les vérités vont briser la chasteté de l'échange, sur la sincérité des sentiments bien qu'ils n'en parlent jamais, sur la différence entre l'homme à ses côtés et celui qui continue de le vouloir, pour les billets et sa jeunesse à vampiriser. Pas à cause de toi, toi tu me plais. Ajay, l'homme, ouvre les draps pour que l'autre puisse s'y glisser. Les corps qui trouvent leur place l'un contre l'autre et les jambes emmêlées. Son désir est brûlant pour la douceur de l'échange, le calme de l'embrassade, passionnée. Son corps se tend de l'avoir à ce point près, de sentir sa peau coller contre la sienne légèrement humidifiée de sueur que le stress et l'émotion à fait couler. Les paupières qui papillonnent pour chasser la fatigue dans les nerfs et dans le corps. Il a meurt d'envie d'embrasser mais se maintient. Dans sa retenue timide qui lui donne l'impression de découvrir sa sexualité. Elle est à découvrir, à expérimenter à nouveau, pour retrouver l'émoi d'aimer de manière charnelle. Les lèvres de Gali tracent d'elle même leur chemin vers le futur. Vers d'autres occasions, plus sereine. Je sais que je te frustre Gali si dévergondé, il l'imagine, de déception de savoir que cette fois encore ils ne pourront pas se consumer. Car cette fois le grand Roi est tombé de son trône, trop effrayé pour lui ouvrir des portes fermés même à lui même. Avec une clef perdue en chemin. Alors le corps fin est étreint plus fort encore, recouvert par les couvertures salies. Les fronts se touchent et la chaleur se partage. Douce et pure, sans compter le genoux joueur qui s'est invité entre ses jambes. Il se sent parfois presque le courage, de lui offrir pour lui tout seul, le nouveau chapitre du livre de sa vie. Quand les milles se rencontrent et qu'il goûté sa chaleur, qui a tant manqué pendant les années froides du silence. Ajay s'était fait à l'idée de l'avoir perdue, au détour de cette rue, d'avoir été manipulé et trompé. Il en aurait tiré la leçon, mais l'âme s'y est mêlée. Tu parles trop Galileo il aime les silences, quand les yeux peuvent se parler. Et des yeux lui parlent, brillent d'une douceur qu'il doit lui découvrir, presque bienveillante. La douceur d'une envie. Comme aimer, mais les sentiments sont encore trop discrets. Ils commencent à peine à exister, pour ne jamais cesser. En reponse, ses mains glissent dans ses cheveux, le retiennent pour que ne s'arrête le baiser. Les torses se rencontrent, se touchent, les peaux nues s'accompagnent.  La fuite  des belles paroles qui ne trouvent réponse. Les mots, il ne les a pas encore trouvés. Pour exprimer la gratitude de la compréhension. Le bonheur pudique de la proposition ; une part de lui reste persuadé que l'autre se force à accepter l'abstinence. Pourtant, il jure vouloir la voir s'effacer, pour qu'ils puissent enfin faire ce dont ils rêvent depuis des années. Des visages perdus dans les songes qui échappent aux insomnies. Son ventre continue de se tordre à sa vision, comme au premier regard. Tant qu'il n'a pas trouvé de paix. Parfois, le sourire en devient presque rire. J'avais oublié ce qu'était le désir pour quelq'un. Je ne veux plus oublier.
Et cette fois, il ne le laissera pas partir.
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