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 mélia whiteley ☾

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MessageSujet: mélia whiteley ☾   mélia whiteley ☾ EmptyMer 4 Avr - 20:59

mélia (mé) whiteleyflowers in her hairs, demons in her head.(aesthetic shits) (lolitaes + tumblr)

(mystères)
(jalousie)
(sourire)
(sauvagerie)
(douceur)
(force)
(nuances)
(passion)
   
Nom complet (mélia whiteley) Surnoms prénom si court – qu’elle ne voit pas l’utilité de l’affubler d’un (stupide) surnom. pourtant, il y a longtemps, un garçon têtu s’accrochait à l’idée de l’appeler (mé.) lors des moments partagés. (ces jours-ci, ce surnom n'est plus qu'un souvenir ; des effluves d'une période perdue) ; aujourd’hui – c’est une autre histoire. mélia ; c'est devenue le sujet (xx-a1) puis finalement, c'est cette gamine qui répond au nom de scène de ( gigi ) – gigi. a l'apparence plus sensuelle, aux regards brasiers, aux paroles enflammées (imposture) --- Naissance et ça gonfle les poumons pour la première fois, ça hurle, ça pleure pour la première fois, le (11.11) sous les couleurs trop vives mais si floues d’un (cosmopolis) éclatant – et mélia ; c’est des années volées à la dix-neuvième dépassée des quatre-saisons. (vingt-et-une) années qu’elle s’efforce de survivre dans un univers qui se plaît à lui graver la peau d’épines, qui s’amuse à briser ses ailes - mais qui n'arrivera jamais à éteindre la flamme au fond de l'enfant.  Héritage culturel des richesses oubliées – des origines métissées perdues dans la mémoire des défunts. (il se murmure qu’un héritage ancestral de plusieurs parties du monde rayonnent dans ses ronces. certaines retenues, d’autres oubliées – et mélia, elle est un peu de bulgarie, un peu de mexique, un soupçon d’italie et quelques rayons d’asie) mais mélia – c’est surtout une gamine à ( altéa ). Statut elle ne possède pas. ne se laisse pas possédée --- mélia, elle n’appartient à aucun être, à aucune ville, aucun univers. (même si on se plaît à le croire) -- c'est une âme trop libre, un peu sauvage ; un cœur trop épris d’une liberté qu’elle recherche sans cesse. amante de la lune, envoûtée par la vie. Orientation mélia, c'est l'amour fracassé - trop fort. elle n'arrive pas à aimer assez ; elle aime trop, en dit peu. mélia, elle a le regard qui s’attarde sur le particulier ; celui qu'on refuse de voir pour le beau. elle s'envoûte de certains enfants de mars ; ne vois pas le bon, ne vois pas le mauvais – elle aime les sourires de ces gamines de venus, les courbes de ces gamines – mélia, elle s’éprend des émotions. elle se fracasse sur des sentiments, elle se laisse envoûter par les sensations. sans réellement les comprendre ; Finances $$$$$$.

Univers une enfant volée à (altéa) – la reine mère. la douce. altéa, la bien-aimé, la (trop) colorée. monde qu’elle ne supportait pas lorsque l’âge était ingrat. altéa, la regrettée qui ne se trouve plus que dans ses souvenirs. dans ses rêves, lorsqu'elle pleure à la lune --- un monde aux couleurs effacées – par (sigan) l’infectée – sigan l’empoisonnée. sigan la détestée, sigan la fausse. Occupation un passé gardé sous silence qui ne ressort (à ses dépens) que lorsque la curiosité du bourreau s’éveille – mais, mélia disparaît pour laisser place à gigi l’envoûtante, la charmeuse – chanteuse pour jeunes à succès sur les scènes siganaises. Particularités mélia, c’était une gamine au pouvoir surprenant, qu’on destinait à un grand avenir parmi les wardens, mais qui hélas, n’est plus qu’un nom trainé dans la boue. devenue botchers suite à sa disparition, elle apporte honte sur la famille lawson – parce que mélia, elle aurait pu devenir médecin avec son don, manipulation des corps (pouvoir qu’elle ne maîtrise plus lorsque ses émotions sont trop fortes) --- c’est la peau hâlée gravée à l’encre du destin, à la chute de la poitrine, ancrée par une rose, un couteau et ses multiples épines (cicatrices) ; c’est aussi une tâche de naissance sur l’omoplate droite, des grains de beauté en forme de constellation. (cygnus)Liens cosmiques mélia ; c’est une poupée abîmée à la destinée gribouillée ; fil d’une vie dessiné par la main d’un enfant à la vue un peu trop éblouie. qui roule plein fard au hasard --- mélia, elle n’est point comblée, n’est point vide. un peu des deux et ça donne le vertige. et l’enfant de l’univers s’amuse à mettre des pièces qui ne conviennent pas au puzzle. un peu de vide dans le comblé, un peu de tout dans le rien. --- et ça s’amuse, ça rit. ça dessine, ça efface, ça rend fier, ça peint les regrets. 2012. c’est un je qui se transforme en nous ; avec ce (cluster), mélia a appris à ne plus se sentir moins seule dans une foule de monde. quatre personnes qui lui sont reliées – (noora, (jordan) leo, dylan, tarjei, cahen). --- 2015. un mauvais tournant, tout dégage. c’est une profonde tristesse qui s’abat sur elle lorsque la (jumelle cosmique) n’est plus ; partie d’elle arrachée, mélia qui s’amuse à faire la belle au bois dormant pendant cinq mois – avant de se réveiller plus terne ; moins éclatante. --- 2017 ; elle est joueuse la vie, si amusante qu’elle prend l’épiderme de la gamine abîmée pour un tableau (forme de regret face au désespoir) ; et lors d’un de ses concerts, mélia, elle voit d’une seconde à l’autre ; une rose et un couteau se gravée à la chute du cœur ; (soulmate) inconnue qui réside à sigan (nikita bae) – et mélia, pleure les souffrances qui lui sont causées lorsque la science passe avant l’enfant. Keywords clyde ; friendships ; supernova ; books ; chocolate ; nights ; moon ; eiji ; songs ; silent ; live ; galaxies ; cahen ; red ; roses ; lipstick ; jacket ; heels ; soulmate ; destiny ; freedom.


(white lies)

sage comme un carnage. ; mélia. c’est la pureté dissimulée sous ce rouge carmin. ce rouge provocant. c’est le joyau, pur, étincelant, précieux, de l’innocence. une profondeur (trouble) bien cachée par cette surface, toujours en mouvement. mélia, c’est beaucoup de secrets.
c’est un masque. un sourire constant, elle est un peu sauvage, un peu méfiante envers le monde, elle se veut indomptable. fière comme le vent. un peu pocahontas. l’impatience qui vit au bout des doigts, le mystérieux dans les prunelles, elle a l’amour fragile, qui aime trop fort, qui ne connaît pas le juste-milieu. c’est l’enfant joyeux, le teint lumineux. lumière vacillante dans la pénombre. et quand elle ne rit pas, elle est apaisante mélia. ce n'est pas le silence gênant –
non, mélia, elle ne fait pas dans le bizarre, elle fait dans le malaise. si mélia est blessée, elle tente de le cacher. mais la voix n’est pas le regard. alors sa transparence n’est pas infaillible. (les yeux, portes ouvertes sur l’âme.)
témoins d’une souffrance silencieuse d’être délaissée sur le côté, de tous les côtés.
alors elle ferme les yeux mélia, geste anodin pourtant si instinctif. si répétitif.
mais mélia, c’est aussi le pas assez comme elle. le complexe qui revient, encore et encore. de n’être pas assez. mais elle ne veut pas être plus. elle veut juste être.
mélia, c’est l’insolente insouciance d’une enfant, celle qui veut vivre comme bon lui semble. c’est celle qui veut être maître de son destin, celle qui veut vivre pour elle, pas pour les autres. celle qui se bat. pourtant, à ces autres, elle donne. elle est généreuse, donne sans compter, (presque à donner sa vie) sans rien attendre en retour. c’est une âme, encagée dans une prison de fer – c’est l’oiseau en cage. cette cage tellement grande qu’elle peut voler à sa guise, liberté mensonge. elle baigne dans la liberté illusoire . alors qu’importe, elle aura beau voler, elle sera toujours en cage. et ça elle le sait, elle s’en est rendue compte. et mélia, elle se bat pour que la porte s’ouvre, pour qu’elle puisse enfin sortir. qu’elle puisse décider pour elle-même. l’indépendance qu’elle veut, pour laquelle elle se bat.
l’enfant, c’est l’ambitieuse, c’est l’autonome, la battante. elle ne cherche pas le plus, elle n’est pas de ceux qui veulent plus. elle veut ce qu’elle peut avoir, de ses propres mains. elle s’acharne, elle se fait, elle se façonne à sa manière. elle désire être ce qu’elle veut. elle n’a besoin de personne pour avancer, elle a toujours avancée seule à ses yeux. ça continuera encore et encore. jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus marcher. et même là. elle continuera d’avancer, sans s’arrêter, sans se retourner. le futur, le but.
au fond, elle veut juste exister mélia, ne plus être l’abandonnée par la vie.
c’est le talent qui se cache, c’est l’imagination débordante, enfouie sous le sourire d’une gamine. mélia, c'est des mains en or, une vision cosmique d’un monde qu’elle seule peut voir.
c’est la fidélité, la loyauté à toute épreuve. (même lorsqu’elle est mal placée) parce qu’au final, elle a juste les mots pour seule arme. alors qu’importe les menaces qu’elle balance, il n’y aura jamais les gestes derrière. parce qu’elle est la douceur, qu’elle n’arrive pas à faire de mal.
la franchise ; ce sont les mots qui peuvent blesser, qui enragent parfois. mais c’est aussi la bouche qui est menteuse. qui cache. elle ment mélia, quand elle doit se protéger, quand elle doit se cacher. elle ment comme elle respire, on croit aux ça va alors que son cœur hurle de souffrance. mélia, c’est aussi la voix qui se tait quand il le faut.
mélia, c’est aussi le manque. le manque de beaucoup de choses. elle manque. elle manque d’attention, elle manque de confiance en elle, elle manque de sûreté, elle est bourrée de complexes mélia. le truc typique des filles, pas assez grande, pas assez jolie, trop ceci, trop cela. pourtant, elle a le mérite d’être naturelle, mélia. elle n'est pas superficielle, elle est tout ce qu’il y a de plus vrai. sauf ses mensonges.
elle veut juste être elle, le sourire sur les lèvres carmin, la gentillesse sans faille (même avec la souffrance accumulée), il n’y a pas de méchanceté chez elle, juste de la maladresse, de la rancœur. la taquinerie qui fait rire, l’espièglerie d’une enfant, la curiosité d’une âme qui grandit.

nov. 1997 a.c

qu’il est rieur, le destin. qu’il est comique, l’enfant. il arbore un sourire presque satisfait lorsque son tracé couleur obsidienne se fissure. un peu de rouge. un peu de bleu. et oh, ça s’écarte. c’est joli. on garde. pauvre tracé solitaire qui se divise joyeusement. c’est l’explosion d’une âme en deux. ce n’est pas qu’une enfant, mais deux.

petites jumelles cosmiques (perdues) dans l’univers.
c’est un onze novembre – 11:11pm qu’elles naissent.

(mélia whiteley) sur altéa la colorée.
(jordan geneva) sur sigan la mystérieuse.

l'existence de l'autre gardée sous le silence d’un univers joueur. c’est la vague à l’âme. des flots mouvants. ça ne s’arrête jamais. ça rêve, ça imagine une autre vie. c’est oppressant – c’est un autre regard, un autre sourire, un autre monde. et jamais, elles ne se sentiront seules – bénédiction (malédiction).

l’enfance est douce. l’innocence conservée. elle est dorée (un peu plaquée). elle est choyée, gamine (trop) aimée. trop. trop. (que la chute en est plus douloureuse) ; les whiteley. c’est la famille du coin. petite famille modeste. un père, une mère. une enfant. mélia. c’est la gamine du quartier au sourire solaire ; les yeux si brillants qu’ils rivalisent avec le soleil. elle se passionne d’un tout, d’un rien.


déc. 2004 a.c

sept ans. juste, sept ans. (si jeune)

sept ans et tout dégage. sept ans, ça vole en un millier d’éclats. ses parents ne sont plus. décédés. corps abandonnés sur l’asphalte usé – pertes déchirantes pour l’innocence. c’est l’éclat qui se perd. les causes sont floues. mauvais endroit, mauvais moment qu’ils expliquent. (balles (perdues) pour les époux). mais c’est une sombre histoire de gangs qui s’y cache.

et l’affaire whiteley n’est qu’un dossier dans le bureau des affaires classées sans suites.

et mélia. on lui vole son monde.
elle ne sait pas pourquoi. elle se retrouve sans rien – on ne lui explique pas comment.
plus de parents. plus de vie. plus de foyer.

parce que l’éclatant n’était que superficiel. les sourires de maman cachaient les maux. les rires de papa cachaient la peine et la fatigue des boulots enchaînés – sans jamais respirer. situation bancale pour une gamine qui se pensait stable.


fév. 2005 a.c

loin de l’éclatant de son enfance ; mélia se retrouve piégée à oriel.

(elle est si jeune, elle ne mérite pas ça)

il n’y a personne pour garder l’enfant. pas de famille. personne. et mélia, elle se retrouve à l’orphelinat. s’en suit deux années à pleurer en silence. loin des autres. lorsque le sourire n’est plus efficace ; deux années à regarder par la fenêtre, espérant voir papa et maman venir la chercher. mais rien. juste. rien. et ça ricane. (ils ne reviendront jamais de toute façon) (ne rêve pas mélia. t’es coincée avec nous).

mélia, dans son sommeil, elle rêve d’une vie meilleure – d’une autre vie

c’est oppressant, une torture. ça n’aide pas beaucoup à changer la situation. et de son jeune âge, elle sait que plus rien ne sera comme avant.


nov. 2007 a.c

neuf ans.
et mélia, elle a arrêté d’attendre à la fenêtre. parce qu’elle a compris que ça ne servait à rien – juste à gâcher du temps ; à bouffer de la vie déjà trop indécise. alors, elle a avancé.
tracé pas très droit. toujours un peu bancal, mais qui continue son chemin. mélia, c’est le sourire qui s’est de nouveau inscrit sur ses lèvres ;
(sourire bancal, sourire vrai, sourire mensonge. sourire)
c’est l’éclat qui s’est de nouveau allumer dans l’abysse. comme l’éclat d’un espoir. que la vie meilleure ne sera faite que par ses mains.

mélia, elle a dix ans. lorsque le tournant de son coup de crayon se fait plus arrondi. quand sa silhouette charme les yeux (rapaces) des lawson – et ils promettent monts et merveilles ; use d’un charme que l’orphelinat adore. et c’est rapide, trop rapide.
et quelque temps plus tard, elle quitte l’orphelinat pour leur foyer.
mélia, c’est un nom sur une liste. parce qu'il y a d’autres enfants avant elle. des garçons qu'elle n’approche pas beaucoup au départ. et –
ils sont plus grands, plus imposant – et quand bien même le sourire, la méfiance bouillonne en ses ronces. (…)


juin 2009 a.c

deux ans qu’elle vit chez les lawson – et mélia, (presque) pas une fois elle n’a pensé à prendre la porte pour ne jamais revenir.
(sauf lorsqu’elle se perdait dans le parc pour regarder le ciel)

cohabitation chaotique entre eux. méfiance portée en certaines personnes quand un arrive à conquérir le cœur de l’enfant.

et il réside un certain paradoxe dans la vie qu’elle mène ; les journées s’enchaînent, elles s’écoulent sans qu’elle ne puisse s’en rendre compte. une (fausse) routine installée – un rythme de vie attrapé au vol sans vraiment savoir si un jour elle atterrira. mais, elles ne se ressemblent jamais. chaque levé de soleil apporte son lot de caprices, tandis que chaque coucher apporte les doutes, les peurs.
et dans la maison, il n’y a pas un jour calme – quand ce n’est pas lawrence qui fait des siennes, c’est charlie. quand ce ne sont pas les parents, c’est clyde.

clyde. gamin borné qui a sût abattre les murs de la méfiance. et si les débuts ont été compliqués ; mélia, elle s’est très vite liée à lui. gamine paumée qui trouve enfin une faible lueur éclatante dans ce tunnel. clyde qui. qui aide un peu, beaucoup. clyde, qui réussit en silence à faire garder les larmes. clyde à qui elle sourit réellement – qui n’a pas le droit à ses faux sourires. clyde qui. à osé. clyde qui lui offre son premier vélo – magnifique engin d’un rouge éclatant. cadeau (volé) offert comme ça. qui a gravé le visage poupée d’un sourire magnifique, d’un feu d’artifice dans les prunelles.
parce que c’est juste clyde.

et quelques mois plus tard, c’est mikkel qui arrive. tout aussi paumé, trop innocent à ses yeux. gamin qu’elle couve secrètement du regard tant l’affection grandit en son sein.



2012 a.c

et ça vole en éclats ; année qui semble vouloir prendre autant de tournants que possible.

elle a quinze ans, mélia, lorsqu’elle passe le processus révélant alors des traces de sa capacité (don qui fait grincer, don qui fait jalouser). dotée du don de manipulation des corps un peu trop présent, un peu trop fort pour son jeune âge. la gamine est envoyée sur cosmopolis pour le début de formation –  l’adolescente ne le cache pas ; se met en ligne de mire des parents pour laisser mikky et clyde hors d’atteintes ; une des ressources principales de la famille, elle fait la fierté cupide d’un couple qui se voit gratifié d’éloges de la part d’amis.

mais mélia, elle n’oublie pas – cependant, elle ne sait pas. elle ne sait plus d’où elle vient. monde qui visite ses rêves chaque nuit ? cosmopolis, ville éclatante ou oriel, la malfamée ? elle n’en sait rien. ne s’y accroche pas – vit, s’envole là où le vent l’emporte.
mais elle n'oublie pas clyde, elle n'oublie pas mikky.
elle n'oublie pas (sa vie).

et alors qu’elle s’entraîne durement en cours spé – c’est quelque chose d’autre qui vient troubler le quotidien. ce sont des visages qu’elle croise sur des surfaces réfléchissantes ; des ombres, des silhouettes.
et c’est flippant au début. ça déconcentre. et elle ne comprend pas tellement – mets ça sur le coup de la fatigue – mais il n’en est rien.
ces visages sont réels. si réels. – autant que celui qui lui ressemble traits pour trait.


2013 a.c

c’est progressif. ombres, silhouettes, visages – et plus encore.
ce n’est plus sauvage, éphémère.
ça reste plus longtemps, se grave un peu plus sur l’âme déjà fissurée. la communication qui se fait doucement. des écrits. des prénoms qui se font connaître. des visages qui marquent plus que les autres.
(jordan. noora. dylan. leonor. tarjei. cahen)
et c’est le je qui deviens nous.

et mélia, elle ne sait pas si elle doit se sentir chanceuse.
ou si c’est une malédiction.
elle est partagée, paumée. elle ne sait pas.  

parfois (souvent) mélia, elle déteste jordan.
ne la supporte pas lorsqu’elle se fait trop présente. lorsqu’elle semble prendre la vie trop facilement. sans embûches ; elle n’aime pas lorsqu’elle arrive à prendre contrôle sur son corps pour l’aider. ce qui se fait trop souvent à son goût. petit jeu de la part de la siganaise – mais elle ne l’aide pas plus que ça puisqu’à chaque fois. mélia récolte les emmerdes. des lourdes, des plus simples. quoiqu’il en soit, le résultat est le même. ce n’est pas bon. et chaque fois, jordan revient comme si de rien était. sourire aux lèvres pour se faire pardonner.
mélia, elle comprend d’où vient ces images dans son sommeil – et plus le temps passe, plus elle a l’impression qu’elle la narguait – elle et sa pauvre petite vie. ressentiment qui grandissait à chaque fois en silence, lorsqu’elle était seule. pourtant. mélia, elle ne pouvait nier la connexion entre elles.
(elle aurait tout fait pour elle)

parmi ces visages, il y en a un qui attire son regard plus que d’ordinaire – des yeux d’un bleu si perçant. un visage qui ne laisse pas indifférent. gamin qui se surnomme cahen.

cahen qui réveille en elle une attirance. douce, dangereuse. (pas si) secrète. puisque la (jumelle cosmique) le convoite tout autant.
pourtant, c’est avec lui qu’elle converse le plus, c’est lui qu’elle croise le plus souvent au détour d’un miroir. et mélia, elle baisse les yeux. laisse son cœur s’affoler dans sa poitrine dans le secret. demi-sourire sur les lèvres lorsque le contact se rompt.

mais, elle recule mélia. sourire timide sur les lèvres alors que l’appartenance résonne parmi les visages. et ça rit, ça félicite. ça blague un peu – (pas le bon monde, mais sinon ouais, qu’il a dit). paroles qui résonnent encore et encore dans la tête. puis, le regard (si adoré) qu’elle fuit pour ne pas avoir mal. et pourtant, la souffrance est partagée, mais ignorée.

alors. mélia, elle tire sa révérence. pour quelque temps – quitte temporairement. juste le temps d’oublier. juste le temps de souffler – n’arrive cependant à pas rompre le lien avec sa sœur. ce qui entraîne de nombreuses disputes. et puis finalement, plus rien.

et c’est un temps loin de tout ça qui lui fait du bien. parce qu’elle a autre chose à penser. elle a son avenir encore ballottant entre ses mains – la barque pas encore solide, pas encore stable. et ce ne sont pas ces personnes qui lui offriront une rive tranquille


mar. 2015 a.c

un temps. deux temps.
c’est flou. ça se fissure.
ça fait mal. ça se brise.
ça explose. souffrance.

âme déchue qui explose en plein vol. comme un vase de cristal. une infinité de morceaux perdus dans l’ailleurs. sans trop comprendre comment, ni pourquoi. et son âme se déchire si facilement, comme du papier déchiré. et puis plus rien. noir total. sans raisons pour expliquer – coma de deux mois dans lequel elle se plonge.
(et mélia, elle a perdu sa jumelle cosmique.)
(les raisons restent inconnues)

elle se réveille. un peu éteinte, terne. pourtant, le sourire gravé depuis l’enfance reste sur les lèvres – couverture. un masque qui veut dire que tout va bien. tout va bien ; elle se confond dans son mensonge. mélia, longtemps elle avait imaginé vivre seule et maintenant que c’est le cas, elle ne se sent pas aussi complète. une partie d’elle lui a été enlevée –

et jordan, elle est partie.
emportant avec elle les rires et la voix trop lumineuse.
emportant avec elle le trop et la prestance.
emportant avec elle, les souvenirs.
laissant pourtant, quelques prédictions lancées pour s’amuser.

et mélia. de sa chute, elle rencontre une lumière. elle vacille, chancelante. mais ça l’attire. elle est comme le papillon de nuit face à la lumière – mélia. elle tombe. pour lui. pour eiji. au début, c’est doucement puis au fil du temps, c’est flagrant. une histoire qui dure huit mois – sans poser des mots sur ce qu’ils ressentent. c’est profond, pourtant. le plus, lui fait peur – et dans un sourire, dans un dernier baiser. mélia, prends la porte. juste pour prendre de la distance, pour réfléchir.


mai 2016 a.c

mélia. je prédis pour toi, une perte, une venue sur un ailleurs.
ça partait d’une soirée ; des visages réunis – des personnes en cercle. et puis il y a eu des frissons, des rires gênés, puis le déni. – une prédiction de la défunte devenue réalité lorsque mélia est tombée sur une faille. elle n’avait que dix-huit ans. à l’aube de son âge d’or.
levé de soleil volé, c’est sans chercher à le faire, sans le vouloir, qu’elle s’est perdue mélia.
abandonnant altéa la colorée pour un monde qu’elle ne voyait que dans ses rêves.
sigan. la rêvée. sigan, la détestée.

ça c’est passé trop rapidement – elle n’a pas compris ce qu’il lui arrivait. la seconde d’avant, elle partait rejoindre clyde, la seconde d’après, elle se retrouve aspirée, propulsée parmi une foule de gens.
(et elle ne s’attend pas ce qu’on lui réserve.)

elle traîne mélia, elle erre dans les rues, se cache, se terre comme une louve – elle vole pour survivre (talent qu’elle a vu ce propagé chez les lawson et mélia, elle ne les remerciera jamais assez pour ça, pour avoir vu faire, pour avoir appris théoriquement) sauf qu’un jour, la gamine se fait chopper. prise la main dans le sac, elle est récupérée par les flics – sauf que. après soixante-seize heures enfermée comme un vulgaire animal dans sa cellule, c’est un homme qui se présente à elle. un des flics, qui lui promet de l’aider à sortir. et mélia, elle se méfie. mais les mots doux la trahissent et lorsqu’elle se rend compte de la supercherie, lorsqu’elle se refuse à lui. elle ne récolte qu’insultes et blessures. (blessures qu’elle soigne sans le savoir)
et mélia, elle a l’impression de pourrir dans sa cellule, elle demande à sortir, mais on ne l’écoute pas, puis un jour, elle est emmenée de force par des individus – puis plus rien.

projet xx-a1 – top secret.

les seules choses qui arrivent à la faire tenir sont les quelques reflets dans les surfaces réfléchissantes. les souvenirs du sourire de clyde ; les baisers et le regard d’eiji, mikky. même les lawson lui manquent ; tout lui manque d’altéa. et c’est grâce à cette idée qu’elle réussit à tenir ; c’est grâce à eux qu’elle se bat.
alors mélia, elle se dit que sa seule chance de survie, c’est de coopérer – d’accepter ; alors elle accepte, elle essaye, enchaînent les échecs – et mélia, elle arrive à tenir aussi. grâce à cette femme ; toujours tirée à quatre épingles, le sourire aussi rare qu’une oasis dans le désert – mais cette femme, elle s’attache à mélia. ce qui n’est pas au goût de tout le monde.
et un jour, un soir, elle ne sait pas très bien, elle lui autorise une sortie. en pleine nuit et mélia, elle n’a jamais été aussi heureuse de respirer l’air extérieur, elle n’a jamais été aussi heureuse de voir les étoiles, la lune. alors elle court, elle court à s’en faire saigner les pieds, elle court à s’en brûler les poumons. et c’est peut-être gravé dans les étoiles ; mais son visage ne passe pas inaperçu – et c’est gigi qui résonne. gigi qu’on acclame ; gigi la retrouvée. alors on demande gigi. on réclame gigi.
et mélia, sa seule chance de (sur)vivre ; c’est d’incarner le rôle de sa sœur défunte. et même si l’idée ne l’enchante guère, elle le fait. à partir de ce moment-là, elle est décidée. (elle est gigi) ; on la reconnaît, on la ramène – et mélia, elle touche enfin sa liberté (mensongère) mais qu’importe.
et cette femme, elle accepte.
(toujours sous haute surveillance)

et sa supercherie dure des mois. idole des jeunes ; elle retrouve une vie à peu près normale, faux compteur sur l’avant-bras (et elle croit que les chiffres s’accumulent dans le vent alors qu’ils ne servent qu’à une personne). mélia rencontre pour la première fois noora, mais quelque chose ne va pas et elle n’arrive pas à mettre le mot dessus ; l’envie de lui demander de l’aide est présente, mais cette distance la fait reculer.

et mélia, elle brille de mille feux pendant si longtemps qu’elle en oublie presque qu’elle est sous contrôle, ses apparitions répétées sont dans le radar de ce gouvernement, mais de cet homme en particulier. (qui ne cesse de compter les minutes écoulées, avec l’espoir de mettre enfin la main sur elle) son premier concert, c’est un tracé noir qui s’ancre dans l’âme – une rose et son couteau s’encre en elle – destinée reliée. soulmate qu’elle ne connaît guère –
et mélia, les nuits deviennent compliquées. insomnies, paralysies nocturnes, cauchemars, elle vit un véritable enfer – sans savoir que le vrai l’attend, tapi dans l’ombre.

fin 2017 ; (disparaît à nouveau) prisonnière du scientifique.


fév 2018 a.c

error 404
aucune actualité concernant le sujet xx-a1 à ce jour.
aucune actualité concernant gigi à ce jour.


w/ prénom nom www. (00.00.00) en cours — titre du rp w/ prénom nom www. (00.00.00) fini — titre du rp
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MessageSujet: Re: mélia whiteley ☾   mélia whiteley ☾ EmptyMer 4 Avr - 21:01

carnet d'espoirshaving a soft heart in a cruel world si courage, not weakness
clyde lawson histoire ou anecdotes.
mikkel lawson histoire ou anecdotes.
eiji blue histoire ou anecdotes.
cahen huxley histoire ou anecdotes.
scar kolisnychenko histoire ou anecdotes.
siegfried schtauffen histoire ou anecdotes.
noora vane histoire ou anecdotes.
leonor atkins histoire ou anecdotes.
tamina vane histoire ou anecdotes.
koda fujino histoire ou anecdotes.
dylan stilinski histoire ou anecdotes.
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