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 Slive + She's a butcher with a smile

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Slive Mulligan
Slive Mulligan
Date d'inscription : 16/04/2018
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Pseudo/Prénom présence :4/7, en fonction de mes études  russe  ; Eyzekielle/Eileen; 27 ans

Slive "Lust" Mulliganfc : Lauren Cohan ; ©️️️ Shiya ;  Asteroids ; double
75%PROTECTRICE
100%NYMPHOMANE
100%LOYALE
80%INCONTRÔLABLE
77%LIONNE
64%DÉFIANTE
75%IMPULSIVE
70%FRAGILE
   
Nom complet  Ses parents ont longtemps débattus sur le prénom qu'ils allaient leur donner. Son père voulait un nom doux, délicat telle que Rose ou Lucy. Sa mère voulait un prénom qui montrerait la force de sa fille. Peu importe qu'elle ne soit pas encore née, elle savait que son enfant serait quelqu'un qui ne se laisserait pas faire, contrairement à son mari qui la voyait déjà comme sa petite princesse. C'est pourquoi son prénom n'a pas été décidé avant qu'elle ne vienne au monde. Une fois l'accouchement fait, sa mère avait tourné son regard vers son père et avait déclaré que c'était elle qui avait souffert, elle, donc qu'il n'était pas question que son mari choisisse le premier nom de leur enfant. Ainsi est née Slive Mulligan, son père cédant devant le caractère effrayant de sa mère. Surnoms Son père l'a souvent appelé Birdy, en référence à sa grâce quand elle dansait mais cela fait des années qu'elle refuse qu'on l'utilise. Quand elle reçoit des lettres de ses parents, son père l'utilise encore et elle finit toujours les mains tremblantes et les yeux débordants de larmes. Lust est le surnom qui correspond plus à sa nouvelle vie. Il lui a été donné par sa nouvelle famille, son cluster. Naissance Elle est née le 19 juillet 1981 et a 36 ans. Héritage culturel Ses parents ne lui ont pas vraiment donné de "tradition" même si elle a hérité d'un réflexe avec eux qu'elle a transmis au M7 : le traditionnel repas du dimanche midi. Il faut une très bonne raison pour l'esquiver et gare à celui qui essaierait de se défiler. Elle leur laisse beaucoup de liberté en tant que "maman" du groupe mais pourrait facilement partir en vrille si l'un d'eux n'est pas présent. Grâce à sa mère, elle parle également le russe. Statut Comment définir sa relation avec Jolan ? Elle dirait qu'ils sont en relation libre. Même si elle a conscience qu'aucun des deux ne supporterait que l'autre aille voir ailleurs, sauf peut-être dans le carde d'une mission et encore... Orientation pansexuel, peu importe la personne, n'importe qui peut l'attirer. Elle ne se préoccupe pas du sexe de ses partenaires. Finances $$$$$$. Son "métier" lui permet de vivre confortablement et ne pas avoir à s'occuper de l'argent mais elle envoie toujours une partie à sa famille.

Univers Néphède Occupation(s)Négociatrice et informatrice pour les M7 Particularités Slive a toujours aimé le sexe mais son passé de prostitué a laissé des séquelles et est maintenant nymphomane. Grâce à son passé de danceuse, elle reste habile, souple et grâce à son cluster, elle maîtrise certaines bases des arts martiaux. Elle possède également un tatouage au niveau du sein droit qui représente les M7 (six barres rayées par une septième) ainsi que quelque cicatrices qui datent de sa période où elle était prostituée. Elle possède également une soulmark au niveau des omoplates qui remonte sur ses épaules.Lien(s) cosmique(s) Elle sait qu'elle a une soulmate quelque part mais ne s'en occupe pas. Elle ne veut pas s'en occuper.
Elle fait également partie d'un cluster avec les gens les plus fous qu'elle ait jamais vu mais elle les aime et ne les changerait pour rien au monde : ils sont sa famille.
Elle possède également une jumelle cosmique mais, tout comme son âme soeur, elle ne souhaite pas y penser.  Keywords Protectrice + Nymphomane + broken + control freak + Aimante. 


we are all astronauts
Danseuse : Slive est une grande fan de danse et a d'ailleurs voulu en faire sa carrière. Elle en fait depuis qu'elle a trois ans et il n'est pas rare de la voir faire quelques pas quand elle s'occupe du repas pour les Magnificent Seven. Personne ne fait jamais de commentaire quand elle le fait car la seule fois où Greed s'est permis de lui demander pourquoi elle le faisait, elle a fini les larmes aux yeux et n'a plus parlé de toute la soirée. Elle reste encore très nostalgique de cette carrière qu'elle n'a jamais pu faire et surtout très triste en pensant que ça a marqué un tournant dans sa vie.

Soulmark : Slive essaye de l'oublier mais elle possède une soulmark au niveau de ses omoplates qui remontent vers ses épaules. Elle représente des bois de cerfs sous forme de cicatrices. Au début, c'était de simples marques avant que ça ne se transforme en bois de cerfs. Elle est arrivée au fur et à mesure de son adolescence avant de se développer complètement à l'âge de 18 ans. Slive la déteste et en souhaite pas rechercher sa soulmate. Elle ne l'accepte pas et est toujours gênée voir énervée quand on lui fait remarquer. C'est encore plus exacerbé quand c'est Jolan qui touche ses marques quand ils couchent ensemble.

Musique : Malgré le fait qu'elle soit danseuse, Slive n'a jamais été du genre a écouter de la musique classique à ses heures perdues. Bien au contraire... Elle a toujours été plutôt du côté du punk rock irlandais de la force, au grand dam des Magnificent Seven qui devaient supporter tout ça - le fait qu'elle ait acheté des grosses enceintes avec son premier salaire et permettant à sa musique de se faire entendre dans tout l'appartement jouant sûrement.

The Magnificent Seven : Ils sont son cluster, sa famille mais plus particulièrement ce sont eux qui l'ont sauvé. Sans eux, elle ne sait pas si elle serait encore de ce monde. Au début quand ils sont apparus, elle s'est dit que c'était bon : tout ce que ses tortionnaires lui avaient fait, tout ce qui lui ont fait subir avait eu raison d'elle et elle était devenus folle. Elle s'était dit qu'elle s'était créé ces personnes pour tenir le coup, pour ne pas prendre le peu de raison qui lui restait alors quand elle a vu Jolan et Jaw en vrai. Elle a pleuré et sut qu'elle était sauvée, enfin.
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Slive Mulligan
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Lust For Lifelyrics de chanson
Lust

« Tu n'as pas oublié ton porte-monnaie ? Oh, et la photo de ta petite sœur ? Et celle de tes grands-parents ? Et n'oublie pas de nous appeler en arrivant, hein ? Je veux être sûre que tu es bien installée et envoie nous des photos de ton appartement et... » Slive sourit en entendant toutes les précautions de sa mère. Elle hocha la tête à chaque conseil, chaque demande, qu'elle lui disait avec un sourire tendre aux lèvres. Sa mère avait toujours eu un fort caractère et avait su le transmettre à sa fille aînée mais elle savait toujours quand ses enfants avaient besoin d'elle. « Mary, Mary ! » Son père attrapa la main de sa femme et lui sourit doucement. « Elle va manquer son train si tu continue. On a déjà vérifié mille fois et elle a tout. » Mary fronça les sourcils mais acquiesça. Slive eut un petit rire et sa mère fit la moue. « Je voulais juste être sûre que tout était en ordre. Mon bébé part si loin. » Elle prit dans ses bras Slive qui la dépassait maintenant d'une demi-tête. Elle avait toujours été petite mais voir que sa fille la dépassait l'avait toujours un peu agacé. Elle obligea donc cette dernière à se baisser pour passer ses bras autour de son cou avant de lui embrasser le front.  « N'oublie pas de nous appeler dès que tu es arrivée, hum ? », murmura-t-elle. Slive retint les larmes qui lui montaient aux yeux et acquiesça. Ce serait sûrement son premier réflexe en arrivant à Néodan. C'était la première fois qu'elle se séparait de sa famille. La seule fois où elle avait passé une nuit loin de chez elle, c'était quand elle était partie passer les tests pour être acceptée dans son école de danse et, encore, son père l'avait accompagnée. Elle n'avait jamais – jamais – été seule de toute sa vie. Sa famille représentait tout pour elle et elle ne voyait pas comment elle allait réussir à s'en sortir sans eux.

Elle s'échappa des bras de sa mère qui se recula, essuyant discrètement ses yeux, et se dirigea vers son père qui la prit dans son étreinte d'ours. Elle avait hérité de la taille de son père qui la dépassait encore d'une bonne tête. Elle se sentait toujours en sécurité entre ses bras et malgré le fait qu'elle était maintenant considérée comme une adulte, elle ne pouvait pas s'empêcher d'avoir peur. Arriverait-elle à s'en sortir sans eux ? Sans son père pour la rassurer avec une étreinte dans ses moments de doutes ? Sans sa petite sœur qui la regardait avec des yeux brillants d'admiration quand elle dansait ? Sans sa mère qui était toujours là quand elle avait besoin d'une oreille attentive ? Une boule d'angoisse lui serra la gorge et elle raffermit son étreinte, cachant son visage dans le cou de son père qui lui caressa le dos. Il l'éloigna, prenant son visage en coupe avec ses mains. « Si tu as besoin de quoi que ce soit, si tu ne te sens pas bien, si tu sens que tu as envie de retourner à la maison, tu nous appelles et j'arrive, d'accord ? » Elle acquiesça avant que son père ne passe tendrement sa main dans ses cheveux. Elle se pencha vers sa petite sœur qui continuait de filmer avec sa caméra. La jeune fille avait toujours voulu devenir cinéaste. Il était rare de la voir sans sa caméra dans les mains. Slive la serra dans ses bras avant de se relever, les mains sur les épaules de Lucienda et un regard sérieux sur le visage. « Tu vas tenir ta promesse et être sage pendant mon absence, hein Lucy ? Ne fais pas trop tourner en bourrique les parents. » Cette dernière acquiesça vivement de la tête, sa caméra serrée contre elle. « Je suis toujours sage, voyons. » Un sourire taquin orna les lèvres de sa jeune sœur et Slive leva les yeux au ciel tout en la décoiffant d'une main. « Sale gosse ! » Elle offrit un dernier sourire à sa famille avant d'entendre une voix annoncer le départ imminent de son train. Elle leva les yeux vers l'interphone et poussa un soupir. Un dernier câlin et un sourire échangés et elle fut en direction de sa nouvelle vie.

*  *  *

« Slive ! » La jeune femme releva la tête des miroirs en face d'elle alors qu'elle s'entraînait pour l'enchaînement que sa professeur lui avait montré pour l'audition pour le prochain ballet. Elle poussa un soupir et essuya la sueur qui perlait à son front. D'un pas rapide, elle se dirigea vers sa camarade de classe. « Le manager veut te voir. » La brune fronça les sourcils. « Maintenant ? Ou je peux finir mon enchaînement ? » Son vis-à-vis parut mal à l'aise et jeta un regard en direction du bureau. « J'pense que tu devrais y aller tout de suite. Il avait l'air assez pressé de te parler. » Elle acquiesça, remercia la jeune femme et alla rapidement se changer afin de rejoindre le bureau du manager. Elle ne prit même pas la peine de prendre une douche et s'épongea rapidement avec sa serviette. Son manager était quelqu'un d'adorable et chaleureux – quoiqu'un peu trop tactile parfois mais elle avait su s'y faire – mais dès qu'il convoquait quelqu'un, il ne valait mieux pas le faire attendre. Elle se dirigea vers son bureau, remettant son sac à bandoulière sur son épaule d'un geste nerveux. Elle ne savait pas trop de ce que M. Wilson lui voulait mais elle poussa un soupir en face de la porte, se donnant du courage. D'un geste assuré, elle tapa sur la porte, attendant l'autorisation de rentrer. Elle entra d'un pas assuré et le sourire aux lèvres. Elle fit un geste de la tête, saluant son supérieur qui était au téléphone. Il lui fit une geste de la main, indiquant la chaise afin qu'elle s'assoit. Elle s'exécuta, mal à l'aise en attendant que son vis-à-vis prenne la parole. Il raccrocha et lui accorda un sourire doux. Elle répondit, gênée car elle n'avait pas l'habitude d'être dans son bureau. Il se leva s'approchant de Slive avant de s'asseoir sur le bureau en face d'elle. « Slive... Je voulais te parler au sujet de ton futur dans l'école. » La jeune femme se redressa, attentive à ses paroles. Elle s'entraînait jours et nuits afin d'atteindre le niveau de ses idoles et toute aide était à bonne à prendre. Elle acquiesça et, voyant qu'il avait son attention, le directeur continua. « Tu sais que, parfois, il faut faire des sacrifices afin de pouvoir être intégré dans une troupe professionnelle. » Elle acquiesça à nouveau. Elle savait que les places étaient prisées et qu'il fallait être repéré pour pouvoir être intégré aux troupes. « Je sais que tu es pleine de talent et que tu es prête à tout pour intégrer la troupe qui est en collaboration avec notre école et tes efforts n'ont pas été vains. J'ai bien vu que tu restais bien plus longtemps que les autres dans la salle d'entraînement et, je dois avouer, que les recruteurs ne sont pas insensibles à ton talent. » Un sourire naquit sur ses lèvres. Elle se souvenait très bien des recruteurs qui étaient venus lors de l'un de leurs entraînements. Elle se souvenait de leurs regards critiques et minutieux sur chacun de ses gestes. Elle n'avait eu aucune nouvelle suite à leurs venues et avait été  un peu désespérée mais n'en avait rien montré, s'acharnant sans relâche pour continuer à s'améliorer. Il suffisait qu'elle continue à dépasser ses limites. Après tout, cela ne faisait que quelques mois qu'elle était là et il était normal qu'elle ne soit pas encore recrutée. « Seulement... »  Slive retint son souffle, attendant la sentence.« Ils pensent que tu n'es pas assez motivée pour ce qu'il t'attend dans leur troupe. » La jeune femme baissa la tête, réfléchissant à ce qu'elle avait bien pu mal faire pour leur donner cette impression. « Cependant... » Elle releva le regard vers son directeur qui commença à bouger, s'asseyant sur la chaise à côté d'elle. Elle était pendue à ses lèvres et ce suspense la tuait. Il rapprochait sa chaise d'elle alors qu'elle se tournait vers lui dans l'attente d'un verdict. « Je serais prêt à mettre ma réputation en jeu pour qu'il t'engage. » Excitée, Slive acquiesça de la tête.  « Je vous assure que je suis sérieuse et que je ferais tout en œuvre pour atteindre le rêve que je me suis fixée. » Le manager acquiesça, satisfait et tapota la cuise de la jeune femme avant de laisser sa main sur cette dernière. « Je n'ai aucun doute que tu serais prête à tout pour réaliser tes objectifs et c'est pourquoi je t'ai convoqué dans mon bureau. » Il lui sourit de manière douce et serra sa prise sur la cuisse de la jeune femme. Mal à l'aise, cette dernière ne se déroba pas mais gigota, essayant de se soustraire à sa prise mais sans succès. Le manager avait toujours été gentil avec elle, comme une espèce de père de substitution, alors même si elle était mal à l'aise face à ses gestes elle savait que jamais il ne ferait quoique ce soit pour la blesser. Depuis qu'elle était arrivée ici, il avait pris soin d'elle malgré son âge « avancé ». Après tout, ses parents avaient insisté pour qu'elle passe une licence de secrétariat afin d'avoir une porte de secours au cas où elle aurait eu une blessure durant sa carrière. Elle avait accepté afin de ne pas les blesser mais elle savait déjà qu'elle finirait ballerine, peu importe leurs avis. «  Je sais que tu as travaillé dur ces derniers temps mais les recruteurs n'ont pas su voir ça... Cependant, je serais prêt à leur glisser un mot, si tu savais te montrer reconnaissante. » Elle pencha la tête sur le côté dans un signe d'incompréhension. Que voulait-il dire par là ?  «  Je... » Elle avala sa salive, nerveuse.  «  Je suis désolée mais je ne comprends pas... » Le manager lui sourit avant d'attraper sa main, la serrant dans les siennes avec un sourire. Il dirigea cette dernière vers son entre-jambe avant de la poser dessus sans hésitation. « C'est très simple : si tu es gentille avec moi, je saurais te rendre la pareille en touchant un mot aux recruteurs. » Elle récupéra sa main d'un geste brusque et se leva avec un air dégoûté.  «  Je... Je ne suis pas ce genre de fille ! » Elle attrapa son sac et se dirigea vers la porte, attrapant la poignée d'un mouvement ferme mais la voix du manager l'arrêta. « Si tu penses pouvoir t'en sortir sans mon aide, tu te trompes lourdement. » Sa main se figea et elle hésita quelques instants. Elle faisait partie de la meilleure école de danse du pays : pourrait-elle s'en sortir sans l'aide du directeur ? Son hésitation fut comme un signal pour ce dernier et il eut un sourire avant de reprendre d'une voix plus douce. « Serais-tu prête à décevoir toute ta famille pour un caprice ? Après tout, ils ont tellement dépensé pour toi... Ce serait vraiment dommage que leur sacrifice soit vain. » Slive repensa aux étreintes de son père, au sourire fier de sa mère et surtout au regard plein d'admiration de sa petite sœur. Serait-elle prêt à les laisser tomber car elle n'aurait pas su aller jusqu'au bout ? Elle sentit les larmes qui venaient aux coins de ses yeux et laissa tomber son sac à côté d'elle alors qu'elle se tournait vers le directeur qui avait repris sa place derrière le bureau et qui l'observait d'un sourire satisfait. Elle s'approcha de lui d'un pas lent, retenant avec peine ses larmes. Ce n'était rien qu'un mauvais moment à passer après tout. Après, elle serait libre : elle deviendrait une vraie danseuse. Elle s'approcha de lui et il lui fit un signe, l'intimant de se mettre à genoux et elle s'exécuta, se détestant de se rabaisser ainsi. « Bien, brave fille... » Il accrocha sa nuque d'une main dure et rapprocha son visage de son entre-jambe. Elle ferma les yeux et leva des mains tremblantes, s'attaquant à la ceinture du directeur. Juste encore un sacrifice et elle serait une vraie danseuse.

Si elle savait que ce n'était que le début de la descente aux enfers...

*  *  *

Elle tangua jusqu'à la pièce qu'elle appelait salle de bain d'un pas chancelant et s'appuya sur son évier. Elle sentait encore la drogue que son mac lui avait imposé circuler dans ses veines. Elle trembla, essayant de reprendre sa respiration. Combien de temps tiendrait-elle à ce rythme-là ? Des jours ? Des mois ?... Elle ne savait pas. Elle sentit les larmes venir et elle se pencha, ouvrant les robinets afin de se passer de l'eau sur le visage. Elle voulait oublier ses clients... Elle voulait oublier leur visage, oublier la sensation de leurs mains sur son corps et tous les mots qu'ils lui avaient murmurés. Elle ferma les yeux, s'aspergeant le visage d'eau. Sa tête tourna et elle se figea, s'accrochant à son évier une nouvelle fois. Elle poussa quelques soupirs et releva le visage vers le miroir. Elle y vit un homme, les cheveux mi-longs et la barbe longue. Elle plongea son regard dans celui de son vis-à-vis. Le bleu profond de son regard la perturba et elle mit quelques instants à se rendre compte de qui c'était. Encore une autre hallucination... Elle ferma les paupières aussi fort qu'elle le pouvait, espérant qu'il disparaisse mais quand elle les ouvrit, il était toujours là, le regard perdu mais surtout peiné de la voir comme ça. Elle fronça les sourcils.  « N'ai pas pitié de moi, bordel ! » Elle hurla, commençant à s'énerver. Ce n'était pas la première fois que son esprit essayait de la réconforter avec des images de gens qui se préoccupaient d'elle. Mais elle en avait marre... Elle ne se sentait plus la force d'affronter ces visions qui lui faisaient croire qu'elle n'était pas seule. Elle retint difficilement les larmes qui lui montaient aux yeux et baissa la tête, essayant de retrouver ses esprits. Elle devait juste les repousser et elles disparaîtraient. Juste un petit effort et cet homme ne serait plus là. Elle releva la tête et vit que l'homme était toujours là. Il porta sa main contre le miroir, comme s'il essayait de l'atteindre, de la réconforter et elle sentit la colère, l'envahir. Elle tendit le poing et brisa le miroir d'un seul geste.  « Putain de cerveau ! » Elle savait qu'elle était seule... Peu importe toutes les visions que la drogue lui envoyait. Elle ne s'en sortirait jamais... Elle s'écroula au sol, refermant ses bras autours d'elle alors que les soubresauts la prenaient. Elle était seule...


Pride« Je t'avais dit de dire oui à tout ! » La gifle raisonna dans la pièce et Slive retint avec difficulté les larmes qui lui montaient aux yeux. Elle avait dit oui à tout. Elle avait tout fait pour que le client soit content mais ce connard voulait absolument lui faire mal et elle n'en pouvait plus... Elle n'avait plus la force de supporter tous ces sévices. Elle préférait encore mourir que de continuer à subir ce genre de clients. Ce mec était apparemment quelqu'un d'important et n'avait pas été satisfait par sa prestation. Mais comment faire comme si de rien n'était quand on n'était plus qu'un coquille vide ? Elle n'avait la force que pour faire semblant devant ses parents. Elle les appelait chaque semaine et à chaque fois, elle faisait semblant que sa vie était un conte de fée. Elle ne pouvait plus... Elle tenait uniquement grâce à eux. Une nouvelle gifle l'atteignit et la propulsa au sol. Elle porta sa main à sa joue qui chauffait. Elle releva un regard plein de haine vers son mac. Ce dernier releva le bras dans le but de la frapper à nouveau.  «  Rien de mieux qu'une bonne correction pour apprendre aux putes où est leur place », disait-il avec fierté à ses « amis ». Mais il fut interrompu dans son geste par un homme. « Hey ! » Slive l'ignora, son regard toujours sur l'homme à qui elle appartenait. « Qu’est c’que tu veux toi ? » Elle tourna son regard vers l'inconnu et ses yeux s'écarquillèrent alors que ce dernier lui fit un clin d'oeil. Il était là... L'homme du miroir. Il était réel. Sa respiration se coupa et elle se dit qu'elle devait encore être entrain de délirer. Est-ce que son mac lui avait donné une dose de cheval ? Était-elle entrain de délirer complètement ? Les cris la réveillèrent et elle se releva, se dirigeant entre les deux. Elle s'était pincée, réflexe une peu stupide mais ça lui avait suffit pour se dire qu'il était vraiment là. Il existait et un souffle d'espoir l'avait pris. Venait-il la sauver ? Elle se mit entre les deux hommes, essayant de protéger l'inconnu mais son mac la gifla, l'envoyant valser au sol une nouvelle fois et elle sentit la rage la prendre au ventre. Elle en avait marre. Elle n'en pouvait plus et le fait de voir son inconnu en face d'elle lui redonna envie de se battre. Elle n'était pas seule. Elle n'était plus seule. Elle jeta un regard rapide au jeune homme qui s'attaquait à son mac. Bordel, il le dévorait littéralement. Mais son regard était irrémédiablement attiré par l'autre homme. Il était là, genre vraiment . « C’est vous ? » Les paroles lui échappèrent sans qu'elle ne put s'en empêcher. Était-elle encore entrain d'halluciner ? Elle savait qu'elle ne pourrait pas s'en remettre s'il n'était pas réel cette fois. Son cerveau ne pouvait pas être aussi sadique. Il fit un pas vers elle et il lui fallut tout son courage pour ne pas reculer face à son approche. Elle ne savait plus discerner le vrai du faux maintenant... L'inconnu prit l'une de ses mains dans les siennes et murmura d'un ton doux et chaleureux. « C’est nous. » Sans qu'elle ne puisse s'en empêcher, les larmes lui montèrent aux yeux et elle retint difficilement un sanglot avant de lui sauter au cou, entourant ce dernier de ses bras. Elle s'accrocha à lui, essayant de le retenir, s'accrochant au haut qu'il portait. Elle devait sûrement lui faire mal mais elle s'en foutait. Elle devait se prouver qu'il était bien réel. Quand elle sentit les muscles sous ses doigts, quand elle se rendit compte qu'il ne disparaissait pas comme ses autres hallucinations, elle sentit le soulagement la prendre. Elle laissa couler ses larmes beaucoup trop longtemps retenues et plongea son visage dans celui de l'homme aux cheveux longs. Ce dernier referma ses bras autour d'elle et la porta comme une princesse mais Slive n'y fit pas attention, trop occupée à s'accrocher à lui et à retenir les hurlements de douleurs qui lui entravaient la gorge.  « Jaw. On y va. » Ce fut les dernières paroles qu'elle entendit avant de s'évanouir, trop épuisée.

Gluttony « 'Maaaaaan ! » Slive ne réagit même pas au surnom que Jaw lui avait donné. Dès le moment où il l'avait vu, il avait décrété qu'elle était sa mère et Jolan son père. Elle avait trouvé ça un peu étrange au début mais s'y était vite habituée. Après tout, qu'est-ce qui était le plus étrange ? Le fait qu'il l'appelle « maman » ou le fait qu'il soit cannibale ? Si elle devait répondre honnêtement à cette question, elle dirait aucun des deux car c'était ces deux éléments qui faisaient que Jaw était Jaw et, malgré tout, elle l'aimait comme il était.  « Hum ? De quoi, chaton ? » Elle avait rapidement pris l'habitude dle surnommer de cette manière et ça avait l'air de plaire au jeune homme et elle n'avait jamais arrêté jusque-là. « J'ai faiiiiiiiim ! » La jeune femme jeta un regard vers le garçon qui, elle ne pouvait pas le décrire autrement, boudait. Il avait la lèvre inférieur en avant et, elle en était sûre, était sur le point de se rouler par terre afin d'obtenir ce qu'il voulait d'elle. Elle poussa un soupir et se reconcentra sur le poulet citron qu'elle préparait pour le repas dit « familial » de ce midi. Chaque dimanche, elle préparait un repas pour les membres des M7 qui étaient déjà sur place. Elle tenait à son repas familial et gare à celui qui oserait aller contre ses désirs et ordres.  « Le repas sera prêt dans une vingtaine de minutes. Sois patient. » Elle remua les légumes qui devaient accompagner le poulet et pencha son nez vers la préparation, fermant les yeux sous la bonne odeur qui atteignit ses narines. Il n'y avait pas à dire : la recette de sa mère était la meilleure. « Mais j'ai faim maintenant ! » Elle s'attendait presque à ce qu'il tape du pieds mais il se retint et elle leva un sourcil avant de continuer dans l’avancement de sa recette. Elle remua les légumes et ouvrit le four avant d'asperger le poulet de sauce. Elle n'avait décidément pas la tête à gérer une crise de Jaw. Elle l'aimait mais elle avait passer une très mauvaise nuit. Et puis... Jolan était parti comme un voleur quand elle avait essayé de l'exciter, expliquant qu'il avait des « affaires urgentes à régler avant le repas de ce midi ». Elle serra les dents, en colère. Il n'avait pas intérêt à être en retard sinon il saurait ce qu'émasculer veut dire, littéralement.  « Va manger un bout du bras de Greed pour t'occuper » Elle dit ça sur le coup de l'énervement alors qu'elle remuait ses légumes et en ruminant la vengeance que Jolan allait subir sans penser aux conséquences de ses paroles. Seulement quand elle entendit une respiration se couper, elle tourna son visage vers celui de Jaw qui avait les yeux illuminés comme un gamin le matin de noël. « C'est vrai ? Je peux ? » Il n'attendit même pas qu'elle réponde et se dirigea en courant vers la chambre de Greed. Écarquillant les yeux, Slive se rendit compte de son erreur et courut après lui.  « Non, non, non, non... Jaw ! » Avant qu'elle n'ait pu atteindre la dite pièce, elle entendit un hurlement de souffrance et la voix de Finn s'élever. « BORDEL DE MERDE ! C'EST QUOI LE PROBLEME DE CE MOME ?! »  

Greed Slive et Jolan s'écroulèrent sur le lit, la respiration saccadée alors qu'ils remettaient d'un orgasme. La jeune femme commença à rire. Elle ne savait même pas pourquoi : peut-être – sûrement – parce qu'elle se sentait bien, parce qu'elle avait réussi à le faire craquer. « Merde ! » Elle l'observa se démener pour entrer dans son pantalon manquant se casser la figure par terre et le rire de Lust s'intensifia. Elle avait beau l'adorer, elle ne pouvait pas s'empêcher de l'emmerder. Elle refusait de dire qu'elle l'aimait car ce serait oublier que Jolan avait une âme sœur, quelque part, qui l'attendait et, à cette pensée, son cœur se serra et sa main se porta sur sa propre marque présente sur ses omoplates. Elle poussa un soupir. Ne pas y penser. « Tu fais chier, Slive ! J'vais être en retard, merde ! » Elle lui jeta un regard et se mit à quatre pattes, avançant nue sur le lit. « Ne fais pas comme si ça n'en avait pas valu le coup... » Elle eut un sourire en le voyant déglutir et rester figé quelques instants avant de se reprendre. « Arrête ! » Et d'un coup, il ne fut plus là. Elle eut à nouveau un rire et se leva, se dirigeant vers la salle de bain afin de prendre une douche. Elle enfila rapidement un soutien-gorge et un shorty. Si ça ne tenait qu'à elle, elle ne s'habillerait même pas à l'appartement mais apparemment, cela choquait les âmes sensibles de son cluster. Petites natures... Elle s'approcha de sa stéréo et mis un morceau en route avant d'augmenter le son afin qu'elle s'entende dans tout l'appartement. Aaaaah... Rien de mieux qu'un bon son de The Rumjacks pour se mettre de bonne humeur dès le matin! Enfin, le « matin »... Tout était relatif quand on regardait l'horloge. Commençant à se concentrer sur la musique, elle fit quelques pas de danses bougeant en rythme. Une porte claqua et Slive tourna la tête vers... un visage clairement en colère. Finn n'avait pas l'air ravi par son choix de groupe. C'était pourtant un très bon groupe. Il s'approcha vivement de la stéréo et baissa le son. « Est-ce que tu as perdu l'esprit, bordel ?! » Elle haussa un sourcil alors que son sourire moqueur ne s'agrandisse. Elle croisa les bras.  « Quel est le problème grand-père ? À ton âge, on ne sait plus apprécier de la bonne musique ? » Le visage de Greed s'empourpra et prit une expression choqué. C'était comme s'il avait avalé de travers et Slive dut se retenir pour ne pas rire. « Gr... Grand-père ?! » Il leva les bras au ciel, halluciné. « Excuse-moi d'être le seul putain de mec responsable dans ce putain de groupe ! Je sais que tu ne le sais pas mais il y a des gens qui bossent dans ce putain d'appartement et on a pas forcément envie d'écouter ta musique de sauvage ! » Un petit rire lui échappa qu'elle masqua en toux mais vu la gueule de constipé que faisait Finn, il n'était pas dupe.  « Tu renies tes origines, c'est franchement moche ! Du bon vieux punk rock irlandais ! Apprécie le fait que j'essaye de te faire découvrir des choses sur tes ancêtres. » Certes, ce groupe n'était pas si vieux que ça mais elle ferait tout pour emmerder Greed. Elle se dirigea vers la stéréo et tourna le bouton du volume à fond, commençant à danser tout en chantant et en le défiant de venir baisser à nouveau le son. Il leva les yeux au ciel et hurla. « TRÈS MATURE, MULLIGAN ! » Il commença à s'éloigner et avant de claquer la porte en partant hurla : « TOUS DES PUTAINS DE MALADES DANS CETTE BARAQUE ! ET JE SUIS ÉCOSSAIS, MERDE ! PAS IRLANDAIS ! » Le rire de Slive l'accompagna jusqu'à sa chambre.

Sloth Slive débarqua en trombe dans la chambre de Kara. Habituellement, elle respectait l'espace privée de chaque membre mais là... C'était une urgence. Elle sentait ses yeux la brûler, elle sentait l'air se raréfier dans ses poumons. Elle referma la porte et fit des allers-retours dans la pièce pendant que l'androïde l'observait, ahurie. « Slive ? Ça va ? » Question stupide et Sloth le savait mais elle ne savait pas trop comment réagir face au comportement de la brune et qui aurait pu lui en vouloir ? Il était rare de voir Slive dans un tel état.  « Nan... Je... Ils... » Elle jeta des regards incertains vers Kara qui attendait, patiente, et heureusement car la brune ne savait pas comment elle aurait réagi si elle avait essayé de la toucher. Elle n'avait plus atteint ce stade de panique depuis qu'elle avait réussi à s'échapper de son mac. Kara, les sourcils froncés, finit par se lever les mains légèrement en l'air avant de se rapprocher de la brune. « Slive, calme toi. Respire, tu me fais peur. Dis moi ce qu'il y a. » D'un geste, elle invita la plus âgée à s'asseoir et cette dernière s'exécuta, essayant de reprendre une respiration normal. Quand elle fut stabilisée, Slive se tourna vers Kara, des larmes mal contenues pleins les yeux. Elle prenait soin des autres habituellement et n'aimait pas se montrer faible mais là, ce n'était pas pareil. C'était Kara. Elle savait qu'elle pouvait compter sur elle et malgré le fait qu'elle aimait tout son cluster, elle savait que si elle avait besoin de se confier, elle pouvait aller voir l'androïde qui l'écoutait toujours d'une oreille attentive sans la juger.  « Ce sont mes parents. Je... » Elle avala difficilement sa salive, fermant les yeux afin de retenir ses larmes. Elle était toujours bouleversée dès qu'elle les avait au téléphone. Elle sentit une petite main se poser sur la sienne, la serrant afin de lui donner du courage. Elle tourna son visage vers l'androïde et répondit à son sourire doux.  « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Elle prit une inspiration et se jeta à l'eau.  « Ils ont encore parlé de venir en ville afin de me voir... danser. » Une larme coula le long de sa joue et Kara l'essuya rapidement.  « J'ai encore dû trouver une excuse débile comme quoi j'étais trop occupée, que je ne pouvais pas avoir des billets, que ce n'était pas le bon moment... » Elle se sentait tellement minable de leur mentir comme ça. Elle avait l'impression que parfois, ce serait peut-être mieux qu'elle n'ait pas survécu à tout ça. Ce serait peut-être plus simple pour ses parents. « Slive ?... » La voix inquiète de Jolan se fit entendre dans sa tête mais elle la repoussa. Elle n'avait pas la force de l'affronter, pas tout de suite, pas alors qu'elle était fragile et vulnérable. Kara poussa un petit soupir et prit le visage de Lust dans ses mains afin de tourner son visage vers le sien. « Écoute moi bien, je sais que je ne sais pas ce que tu ressens... » L'androïde s'interrompit et fronça les sourcils. « Enfin, techniquement, si mais tu vois ce que je veux dire hein ? » Elles échangèrent un petit rire et la brune renifla rapidement. « Enfin bref... Le fait est que, oui, ça doit être dur pour eux mais, en faisant ça, tu les protèges d'accord ? Et c'est l'important, non ? » Slive acquiesça. Oui, elle savait tout ça mais ça devenait de plus en plus dur à chaque appel. C'est pourquoi elle essayait de les espacer le plus possible. Elle n'avait plus la force de continuer à leur mentir comme ça. Kara, sentant son trouble, s'approcha d'elle et la prit dans ses bras de manière maladroite mais chaleureuse. Elle n'était pas vraiment habituée aux marques d'affection mais faisant un effort pour eux, pour elle et Slive lui en fut reconnaissante. Cette dernière resserra ses bras autour de l'androïde et prit plusieurs respirations profondes. Oui, elle faisait tout ça pour eux. Elle les protégeait. Kara avait raison.

Envy « BORDEL ! June, où t'es ?! » Slive releva le regard du livre qu'elle lisait et haussa un sourcil au passage en trombe de Jolan dans le salon. Il tourna sur lui-même, observant les alentours avant de se figer sur Lust qui avait un sourire moqueur aux coins des lèvres, l'observant de haut en bas. Pride était bien trop sexy pour son bien quand il était en colère. « Non, Slive ! C'est vraiment pas le moment. » Il lui jeta un regard accusateur tout en la désignant d'un doigt sévère. La jeune femme leva les yeux au ciel et soupira.  « Tu peux pas t'empêcher de casser mon groove... T'as vraiment aucun respect. » Il fronça les sourcils avant d'ouvrir la bouche et de lever les bras en l'air, n'essayant même pas d'argumenter avec la brune car c'était clairement perdu d'avance.  « Un problème, amour ? » Jolan poussa un grognement agacé. Il détestait les surnoms que Slive utilisait pour l'énerver quand il n'avait pas céder à l'une de ses envies sexuelles. « Ooooh, rien d'important ! J'ai juste rendez-vous avec l'un de nos futurs clients et je ne peux pas retrouver mon foutu contrat ! Et j'ai vu comme June l'observait et je sais – je sais – » Il fronça les sourcils, observant tous les recoins du salon afin de retrouver la jeune femme. « – que c'est elle qui a fait le coup. Elle peut pas s'empêcher de voler tout ce qui a un tant soit peu de valeur.  » Il haussa les épaules et eut un rire désabusé. « Pourquoi je dis « tout ce qui a un tant soit peu de valeur » ? Cette fille est prête à voler n'importe quoi juste pour le plaisir de le voler, bordel ! » Slive soupira avant de lever les yeux au ciel devant le côté dramaqueen de son compagnon. Ce mec ne pouvait pas s'empêcher d'en faire des tonnes, à croire qu'il avait été acteur de films muets. Elle se leva d'un coup, posant son livre à côté afin d'aider Pride à retrouver son précieux contrat.  « T'es sûr que c'est elle ? Tu l'as peut-être tout simplement égaré ou oublié quelque part. » Jolan lui jeta un regard noir que la jeune femme lui rendit. L'affrontement dura quelques secondes avant que Greed ne débarque tout en mangeant une pomme. Il observa le couple se faire face. « Un problème ? » Pride se tourna vers lui. « Un problème ? Tu penses qu'il y a un problème ? Nan, j'aime juste me faire chier à fusiller du regard Slive ! » Finn haussa un sourcil méprisant et railleur.  « Ce serait pas la première fois... » Jolan commença à s'approcher d'un pas rageur vers Finn, prêt à lui montrer sa manière de penser avant que Lust ne le retienne et ne dise ce qu'il s'est passé à Greed.  « Vous avez pensé à regarder dans l'antre ? » Il désigna d'un pouce la chambre de June et Slive eut un frisson d'horreur. La dernière fois qu'ils étaient entrés dans la chambre de la jeune femme, cette dernière n'avait de chambre que le nom. Elle ne savait plus de quand ça datait mais elle avait peur de découvrir ce qui pouvait bien se cacher derrière cette porte. Prenant son courage à deux mains, Slive se dirigea d'un pas décidé vers la chambre, ignorant le regard moqueur de Greed et la tentative de Pride de la retenir. Elle posa sa main sur la poignée et prit une grande inspiration, se rationalisant. Après tout, ça ne pouvait pas être si terrible que ça : l'espace était limité, elle ne pourrait jamais faire pire que la dernière fois. Elle ouvrit la porte d'un coup sec et, sans qu'elle s'y attende, un amoncellement d'affaires lui tomba dessus. Elle poussa un petit cri effrayé et il lui fallut quelques secondes avant de se débarrasser de la vague d'objets. Elle jeta un regard halluciné à la pièce et sentit la rage la prendre au ventre. Elle envoya valser les affaires qui la retenaient encore et poussa un hurlement.  « ÇA SUFFIT ! » Elle se dirigea vers la cuisine et ramena des sacs poubelles.  « Elle ne veut pas faire le tri ? Je vais le faire pour elle ! » D'un geste rageur, elle commença à remplir les sacs, se débarrassant au fur et à mesure des tas d'affaires. Voyant que les deux hommes restaients immobiles, elle releva un regard furieux.  « Alors ?! Vous attendez le déluge ? Aidez-moi ! Dans cette affaire, vous êtes avec moi ou contre moi ! » Devant le regard noir de Slive, ils s’exécutèrent mais quand June rentra ce soir-là : tous les M7 avaient disparu, sauf Lust qui l'attendait impatiemment.  

Wrath « Aïe ! » Slive fronça les sourcils avant de lever les yeux au ciel.  « Ne fais pas le bébé, je t'ai à peine touché. » Alexander grommela dans sa barbe, parlant de femme indélicate, tout en éloignant la blessure qu'il avait à l'avant-bras. La jeune femme lui frappa l'arrière de la tête.  « Femme indélicate ? C'est toi qui es bien trop douillet. » Prenant ça comme un affront, Alex bomba le torse gardant toujours sa blessure loin de sa « tortionnaire ». Slive le fixa, ne disant pas un mot et attendit qu'il fasse un geste. Ne le voyant pas bouger, elle soupira et attrapa son poignet afin de ramener la blessure sous ses yeux. Wrath tira sur son bras afin de l'éloigner à nouveau mais la jeune femme le retint tout en lui jetant un regard noir.  « Plus longtemps tu feras le difficile et l'enfant, plus longtemps ça durera. Laisse moi te soigner. » Un silence s'installa pendant qu'il tirait toujours sur son bras, incertain quant à la décision à prendre : faire confiance à la jeune femme ou non ?  « Alexander. » Il releva les yeux, les plongeant dans ceux de Slive.  « S'il te plaît, fais moi confiance. » Il grogna mais n'essaya plus d'enlever son bras. La brune lui sourit, attendrie et recommença à désinfecter la plaie.  « Il va te falloir quelques points de sutures. » Il ne dit rien, observant ce qu'il se passait par la fenêtre et elle se retint de grommeler à son tour contre les « ours mal léchés ». Elle commença à recoudre la blessure, essayant de faire le moins possible mal au jeune homme mais n'y arriva pas jusqu'au bout. « Bordel ! Fais gaffe, merde ! » Elle fronça les sourcils, n'appréciant pas la façon dont il lui parlait.  « Si tu m'avais écouté et que tu n'étais pas parti te battre en fonçant dans le tas, ça ne serait pas arrivé. » La mâchoire d'Alexander se contracta et il retira son bras d'un geste brusque, arrachant l'aiguille et partant dans sa chambre en claquant la porte.  « Va te faire foutre ! » Slive sentit son cœur se serrer et soupira. Il lui faudrait encore un moment avant de l'apprivoiser celui-là...

Il ne fallut que quelques heures à Alexander pour revenir, penaud, vers elle et lui tendre son bras sans un mot. Slive sourit et le soigna, comme à chaque fois.


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HVFGHJKLOKIJUHYTRFDGHJKL omggg omggg omggg omggg
tears tears
damn damn damn damn damn damn damn damn
fab fab fab

JE SUIS TELLEMENT HEUREUX QUE TU JOUES SLIVE cries
JE SAIS PAS QUOI DIRE :woat:
JE
ON VA ETRE SI FAB keur

JOTEM poutou
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William Griffiths
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Lauren est si belle olalala kr
rebienvenuuue chaton et courage pour cette fiche ptikr
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dramatic dramatic dramatic dramatic dramatic
omggg omggg omggg omggg omggg omggg
tears tears tears tears tears tears tears tears
damn damn damn damn damn nab nab
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Nina Rhodes
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faible. umf umf umf umf umf

mais elle est belle alors je te pardonne. perv
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    nice navatar
    je connais pas mais double thumbs up
    rebienvenue
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Slive Mulligan
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Jolan : On va être fabulous allezbye dancing

William : Merci mon chaaaat ! J'ai hâte de voir pouvoir rp avec elle evil

Jaw : Hello you *voix de Robert* evil

Nina : C'est que mon premier DC ! J'veux pas balancer mais contrairement à toi, ça va siffle (j'adore comment je dis ça comme si tu avais MILLE DC :mdrr:

Hazel : Merciiiii perv Elle joue dans the walking dead, si tu as déjà vu ! Elle joue Maggie : elle est un peu plus sale habituellement donc je peux comprendre que tu la reconnaisses pas :mdrr:
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Comment on me catalogue déjà comme le goujat qui t'as fait pleurer hmm
Je retiens allezbye
Bon sinon, ce scénar hot  en plus avec Lauren Cohan hot hot

Hâte de lire ton histoire et que tu nous rejoignes heysexy
Comme tu l'as dit, on va être fabulous ! hu
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Slive Mulligan
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J'y peux rien si t'es un trou du cul qui n'a aucune délicatesse evil

Oui j'ai hâte qu'on foute le bordel ensemble omg I'm so excited staring

PREPARE YOURSELF staring stachmou dancing
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