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 [Halcyon] - Murmurs of Chaos leading the Way

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PLUMERIA Hey theeeere! Ici Plumeria, vieille croûte de 26 ans – presque 27, si vous voulez tout savoir – mais, en vrai, si j'ai autant de facilité à en parler, c'est parce que je ne les fais pas :p J'ai un loooong historique de RP derrière moi, et, là, j'imagine que je ne suis pas la seule :D J'aime les emotes, les liens complexes, les ship – oui, oui ! -, les dramas plein de feels en RP, les belles plumes (carrément subjectif, oui, je sais xD). J'aime bien écrire en anglais, aussi, alors si ça vous botte, n'hésitez pas à m'en glisser un mot ! Niveau fréquence de connexion, je suis plutôt active le week-end, je n'ai pas trop trop de temps la semaine, malheureusement, ayant un emploi du temps IRL assez chargé. Mais j'suis impliquée, ça y'a pas de doute ! ♥️  

Halcyon Kismet Kairos fc : Scott Eastwood ; ©️️️ abisror & brooklyn ;  Rockets ; unique
28%PATIENT
76%AUTORITAIRE
82%LOYAL
62%JALOUX
89%COURAGEUX
35%BORNÉ
51%HUMBLE
77%DISTANT
   
Nom complet Ioannis. Un nom partagé, un nom reconnu, un amour qui faisait des jaloux, on murmurait qu'ils n'étaient pas même soulmates. Et pourtant...
Sa mère, Erika, est morte en couche car elle refusait qu'un acte aussi symbolique que la mise au monde de son enfant soit fait par assistance technologique interposée ; elle croyait en ce qu'il restait de nature, elle croyait en cette magie latente, en cette instance intangible qu'on pouvait parfois ressentir. Et quand elle vit son fils, ce petit être encore si fragile, si faible, presque friable, elle a souri, heureuse, avant de murmurer à son mari : « Je te l'avais dit, Helliot, que ce ne serait jamais une erreur. » Elle a entendu les pleurs du bébé, presque aussitôt, triste écho de la mort contre la vie, échange funeste et merveilleux. Elle s'est éteinte, sans se départir de son sourire, puisque son rôle avait abouti, puisqu'elle avait donné à sa chair et son sang tout ce qu'elle avait de plus précieux : sa propre existence. Halcyon - aussi incarnerait-il à jamais le calme, la plénitude dans laquelle cet être à l’altruisme inégalable était parti. Kismet car ses parents, tous deux cultivés, curieux, intellectuels, aimaient à s'imaginer qu'au-delà de leur vie cloîtrée se trouvait une destinée qui dépassait, à bien des égards, ce qu'ils étaient capables de visualiser. Kairos, enfin, pour ce que cet enfant représentait pour eux, cet instant, cette seconde, ce choix ; une opportunité illustrée par un petit être qui grandirait entouré de l'amour qu'ils se portaient et qu'ils lui porteraient, fût-ce même à travers les âges et les dimensions, ou à travers le voile de la mort. Surnoms Raccourci familier qu'il n'aime pas entendre de toutes les bouches. Hal. Comme si Halcyon était trop compliqué, trop long. Il aime son prénom pour ce qu'il est ; la volonté de sa défunte mère, un cadeau, une sorte de présage, peut-être? Ses deux autres prénoms sont inconnus de ses proches, exceptés ceux en qui il a vraiment confiance. Mais ils ne bénéficient pas de surnoms. Sa grand-mère maternelle l'a toujours appelé Kairos dans sa langue natale, prononciation plus simple, aux sons moins altérés et plus subtiles. Aussi Halcyon répond-il a ses deux prénoms, sans distinction. Naissance 27 novembre 1987 – 31 ans.
Il y a bien longtemps qu'on ne prenait plus le risque de perdre un élément précieux pour une chose aussi maîtrisable qu'un accouchement. On déployait les moyens nécessaires, désormais, et le labeur n'en était plus vraiment un. C'est comme si le simple fait d'accoucher, de mettre au monde la chair de sa chair était devenu d'une banalité affligeante, perdant sa signification la plus profonde. Cette façon de penser drastique était celle d'Erika Ioannis et, peut-être, était-elle la seule, à ce jour, assez folle pour penser de la sorte. Elle s'était extraite de ce cycle de la vie sans âme, pour que son enfant bénéficie de tout le soutien maternel, de tout l'amour qu'engendre la souffrance, car la ligne est bien mince, n'est-ce pas, entre ces deux concepts ?  Héritage culturel A la croisée d'un héritage vaste, et pourtant si restreint, Halcyon parle, lit et écrit l'anglais, le grec et le japonais. C'est de son père, d'origines grecques, qu'il a appris la langue d'une partie de ses ancêtres. Mais sa grand-mère maternelle lui a également légué un savoir précieux. On ne lui a pas seulement enseigné ce qu'il était conté de ses origines grecques, mais également asiatiques.
C'est le père de sa grand-mère, son arrière grand-père, qui a refusé de voir ses traditions s'effacer, qui a inculqué à sa femme, une charmante demoiselle anglaise, une connaissance basique, qu'ils se sont néanmoins efforcés de transmettre conjointement à leurs enfants. Sa grand-mère, bien que plus anglaise que japonaise, à dire vrai, à mis un point d'honneur à rendre son père fier et elle a juré qu'elle enseignerait elle-même ce savoir à ses enfants. Elle n'a eu qu'une fille, Erika, avec qui elle a tenu cette ancienne promesse. Ravagée par le décès de son unique enfant, Halcyon a alors bénéficié d'une attention toute particulière de la part de sa grand-mère. C'est grâce à elle qu'il a, aujourd'hui, la connaissance d'une troisième langue.
Son père, quant à lui, lui a transmis l'héritage d'une Grèce, menaçant peu à peu de s'éteindre. Intéressé, l'enfant s'est toujours défini comme étant le meilleur de chaque culture, plutôt que de prendre parti pour l'une ou l'autre. Et si ses traits le rapprochent plus de la Grèce que du Japon, il a néanmoins en son cœur l'amour pour ces enseignements qui ont fait de lui ce qu'il est aujourd'hui.    Statut Célibataire. Auparavant, il se contentait d'apprécier les moments de bonheur éphémères, sans s'attacher réellement à ses partenaires, sans vivre dans la moindre obligation, libre. Aujourd'hui, tout ceci n'est plus tout à fait dans la liste de ses priorités. Il a assez de responsabilités pour ne pas vouloir s'enticher d'une personne supplémentaire. La perte serait probablement trop dure à gérer. Orientation Hétérosexuel et ce n'est certainement pas prêt de changer. Bien que la population ait passé un certain cap en termes d'ouverture d'esprit, Halcyon a été élevé de telle sorte qu'il ait encore du mal à se faire à cette idée de « normalité ». Aussi intelligent et pourtant rétrograde ? C'est une façon de le qualifier, effectivement.  Finances $$$$$$.

Univers Bon gré, mal gré, ses attaches actuelles sont toutes sur Terre. Cet endroit qu'on préférerait éviter. Si seulement il avait pu naître ailleurs que dans ce satané vaisseau. Et maintenant qu'ils sont de retour sur une planète qui leur est parfaitement hostile, encore trop inconnue, il n'a d'autres choix que d'affronter son destin. Occupation(s) Pilote. Shadowrunner.
Et quand on le connaît un minimum, ce sont deux mots qu'on aurait fondamentalement du mal à associer à Halcyon. On se demanderait, silencieusement, sans trop oser poser la question, qu'est-ce qu'il l'a poussé si loin dans l'antipode. Aurait-il perdu la tête ? Aurait-il changé à ce point ?  Particularités C'est avec une dévotion presque religieuse qu'Halcyon travaille son corps, tous les jours, depuis presque 11 ans, maintenant. Exercices rigoureux pour un renforcement musculaire qui n'a absolument rien d'un doux héritage, ni facile, ni acquis. Il en a bavé, jour après jour, il se rappelle même les souffrances qu'il s'était infligées au début de cet entraînement, les muscles endoloris, les déchirures qu'il lui a fallu contrer. Un mauvais pressentiment l'a poussé à doubler sa casquette, alors même qu'il venait à peine de fêter ses vingt ans. Et quand on était fils d'un scientifique de renom, à l'intellect si souvent vanté, on n'avait pas de mal à étendre ses capacités, n'est-ce pas ? Faux, pourtant. Ce n'est qu'à force de persévérance qu'Halcyon y est parvenu. Rien de moins. Et s'il est effectivement doté d'un esprit analytique qu'on pourrait lui jalouser, depuis son retour sur terre, il se garde bien de le montrer et fait profil bas. Il se fait plus bête qu'il ne l'est vraiment, il ne se permet de briller qu'en tant que pilote. Et encore, il ne faudrait pas briller trop fort ; tout ce qui sort un peu de l'ordinaire, dans ce bas monde, attire très vite l'attention. Il l'a compris assez tôt, sa survie en dépendait certainement. Il a assez de carrure pour se démarquer un peu, mais trop peu pour réellement attirer l'attention.
Sur son flanc se dessinent des symboles indéchiffrables, comme encrés dans sa chair sans qu'il n'y ait, pourtant, planté la moindre aiguille. Il existe des mythes, chuchotés, à propos de marques apparues de nulle part. Des mythes ridicules. Esprit rationnel refusant l'abstrait, l'inexplicable. Et pourtant, comme on ricanerait dans son dos, les marques noires, épaisses, aux traits courbés et élancés, aux formes élégantes mais irréelles, jalonnent ce corps qui est le sien.   Lien(s) cosmique(s) Sans qu'il n'y croie, sans qu'il ne s'en doute, quelque part, il y a cette âme-sœur à laquelle il est connecté. Certains signes sont là pour en témoigner, bien qu'il refuse d'y prêter la moindre attention. Le déni n'est qu'une carapace provisoire, toutefois... Keywords Intelligence ○ Loyauté ○ Sens du devoir ○ Protecteur ○ Rationalité ○ Scientifique ○ Pilote ○ Courage ○ Analyse ○ Discrétion ○ Double-jeu ○ Masque ○ Solitude ○ Opportuniste ○ Priorités ○ Contre-courant    


we are all astronauts 1987. Naissance d'Halcyon. Décès simultané d'Erika Ioannis, sa mère.
1994. Découverte du véritable potentiel d'Halcyon. Le gamin n'a pas de mal à s'exprimer dans trois langues différentes, il observe beaucoup et reproduit par un mimétisme manquant parfois de logique, mais néanmoins efficace.
1997. Helliot prend le parti d'enseigner lui-même à son fils ce qu'il ne pourrait apprendre à l'école. Il travaille tard, cependant. Les journées de l'enfant sont donc très rythmées, bien trop soutenues pour son âge, aussi n'en parlent-ils jamais en dehors de la maison.
2003. Admission au programme d’Études Complémentaires de Recherches Terriennes, après passage des examens d'entrée, alors même que le programme est prévu après la fin d'un cursus soutenu.
2004. Décès de sa grand-mère maternelle. S'ensuit une lourde période de deuil.
2005. Remise en question de son parcours. Ce qui lui semblait logique jusqu'alors lui échappe. Halcyon décide de se reconvertir dans une toute autre branche. Il se forme pour devenir pilote.
2008. Sa première mission tourne au fiasco. Il perd sa co-pilote, Elenor. Une erreur qu'il ne se pardonnera jamais.
2010. Des murmures commencent à courir parmi les pilotes du LOBSTER. On se demande si un retour sur terre ne serait pas envisageable. Les gens et leurs on-dits. Bizarrement, les missions s'enchaînent, les entraînements s'étirent. Ou du moins, c'est l'impression qu'il en a.
2011. Apparition de la marque sur son flanc.  
2012. Le crash. La panique. Le début de l'horreur. Dans l'abandon de la station, on compte également beaucoup de morts. Parmi eux, Helliot Ioannis. Et la descente aux enfers ne fait que commencer.
2013. Rencontre avec Leeya.
Fin 2013. Rencontre avec Ollie.
2015. Halcyon rejoint les Shadowrunners. Choix déconcertant provenant d'une raison qu'il taira.  
2015-2018. Quotidien rythmé par un simple mot : survivre.
     
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And the next instant, worlds were collapsing How do we rewrite the stars? Changing the world to be ours
Even in the darkest night, you'll see stars shining.

Parfois, il ne faut pas trop se poser de questions...
Une phrase, quelques mots qui tournent en boucle dans l'esprit du gamin. Il contemple les arbres, il se demande comment ils tiennent debout, il estime la quantité d'eau qu'ils ont besoin de boire pour avoir des feuilles aussi vertes. La tête penchée sur le côté, quelques secondes, et le regard toujours dans le vide, pour celui qui viendrait à l'observer. Il est étrange, ce petit. Il est poli et mignon, il sourit quand on lui parle, il hoche la tête pour signifier qu'il entend, mais son esprit est complètement ailleurs. Il n'est pas trop sûr, il hésite encore. Qu'est-ce qui lui prouve que l'arbre est effectivement vivant, comment sait-il que ce n'est pas un faux, comme ces fleurs décoratives. Parce qu'il a lu que le ciel avait une limite qu'on ne pouvait dépasser, comme s'ils vivaient tous enfermés dans une carapace. LOBSTER. Peut-être que c'était pour ça ? Une carapace infranchissable. Oui, mais l'air, comment se recyclait-il ? Et ces lignes lui reviennent en mémoire, ces recherches dont il ne comprenait pas grand-chose mais qui l'intriguaient, l'attiraient. Il y avait une terre, avant, un endroit d'où ils venaient, tous. Il ne savait pas trop, il se contentait de lire et de s'imprégner des lettres. On avait bien tenté de lui faire fréquenter d'autres petits de son âge mais rien n'y faisait, il terminait toujours seul, dans un coin, à contempler quelque chose, perdu dans ses pensées, dans un ailleurs qui semblait bien loin de leur réalité.
« Qu'est-ce que tu regardes Hal ? »
Un coup d’œil un peu distrait et les sourcils qui se froncent, juste avant que la petite voix fluette ne proteste :
« Halcyon. »
La jeune femme hoche la tête et s'excuse. C'est vrai, on lui avait dit qu'il n'aimait pas qu'on l'appelle autrement. Il croise les bras, le petiot, fait mine d'être grand, comme il a déjà vu son père se comporter comme ça, il reproduit, à sa manière. Elle sourit, mais elle détourne les yeux et ne réitère pas sa question. De toutes manières, elle se fiche un peu de savoir ce qu'il fait, tant qu'il ne lui échappe pas pour aller faire des bêtises. Le Professeur paie bien, pour qu'elle surveille son gamin. Il ne s'agirait pas de cracher sur quelques sous facilement gagnés. D'autant qu'il est calme, le morveux. Il est étrange, il ne parle pas beaucoup. Elle soupçonne une maladie psychologie, un problème qu'elle aurait préféré éviter, d'ailleurs, si on lui avait laissé le choix. Mais elle prend ce qu'elle trouve, elle n'a pas vraiment, justement, le choix. Et Halcyon s'éloigne déjà, comme si sa présence l'insupportait. Il ne la regarde même pas, il ne demande pas la permission, il s'en va, c'est tout. Il va s'asseoir un peu plus loin et reporte son attention sur un carré d'herbe qui abrite certainement quelques créatures.

Le soleil se couche.
C'est comme ça qu'on appelle les déclinaisons colorées qui teintent le ciel, quand une certaine heure est passée. C'est bête, n'est-ce pas ? Quand on sait que le soleil n'a plus le même impact depuis qu'ils s'en sont éloignés, les terriens, sur leur vaisseau, loin, loin dans l'espace. C'est la culture qui s'est conservée, pourtant, aux travers des âges. Halcyon griffonne sur sa page, penché au-dessus du kotatsu, les pieds bien au chaud sous l'épaisse couverture d'un rouge ocre. Il rédige, imperturbable, même quand sa grand-mère vient lui porter un thé et un pudding au lait et qu'elle se pose à ses côtés. Elle l'observe, elle aussi silencieuse. Elle se contente de hocher la tête, tout en lisant ce que le petit écrit. De temps à autres, elle claque sa langue et il corrige le tracé, méticuleusement. Tout est une question d'ordre, de priorité, un trait après l'autre. En anglais, il n'a pas se problème, les lettres peuvent être tracées dans n'importe quel sens tant que le symbole reste lisible. En grec, c'est pareil. Les lettres sont différentes, mais il le trouve semblables, quelque part. Et les sons ? Ils ne lui posent pas de problème. Il apprend plus vite à l'oral, pour l'instant. C'est plus facile. Il parle grec avec son père, japonais avec sa grand-mère et, à l'extérieur de ses maisons, il s'exprime en anglais pour que la majorité des gens qu'il croise le comprenne. Oh, il a déjà rencontré des lobsterriens capables de parler grec et japonais, mais c'est que l'anglais est universel, tout le monde sait le parler. C'est drôle, cette diversité de culture, ça l'intrigue beaucoup. D'autant plus qu'il en est un parfait sujet. Parfois, il se regarde dans la glace et il se parle ; une phrase en grec, une en anglais, la réponse en japonais. Ou quand il découvre un nouveau mot, il s'empresse de demander à son père comment il le prononce en grec, puis à sa grand-mère comment il le prononce en japonais.
Il découvre rapidement parce qu'il s'intéresse, bien plus que les jeunes de son âge qui l'ennuient avec leur bêtise enfantine. Il emmagasine les informations qui s'offrent à lui, comme si son esprit était littéralement insatiable. Même s'il ne comprend jamais tout, il essaie, il apprend par mimétisme. Il a commencé à lire et écrire alors que certains enfants savent à peine parler convenablement. Est-ce vraiment surprenant, quand on a un père chercheur, l'une des plus grosses têtes pensantes du vaisseau ? Helliot a rapidement compris que l'enfant avait du potentiel. Loin de lui l'idée de le surcharger de connaissances, c'est Halcyon qui venait réclamer les informations. Que faire, alors ? Il ne pouvait décemment le relayer au second plan, ne pas lui répondre. Erika lui en aurait terriblement voulu. Mais elle aurait également mis l'accent sur le fait qu'il devait absolument avoir une enfance la plus normale possible. Etait-il plus malheureux, comme ça, pour autant ?  

Ne fais pas fi de ce que pensent les autres.
S'il y a bien un conseil que son père et sa grand-mère ont toujours eu en commun, c'est celui-ci. Il l'a mémorisé, des années durant. Parfois, il a encore du mal à l'appliquer, surtout quand on le regarde comme s'il était une bête de foire. Ou l'animal domestique de son paternel, qu'il avait pris l'habitude de rejoindre au laboratoire, depuis maintenant trois ans, après ses cours. Impossible de se défaire des regards, toutefois. Et les ignorer était souvent plus facile à dire qu'à faire.
« Ah, Halcyon, tu as pu avancer sur ta synthèse ? »
Le jeune homme relève les yeux de son bloc-note pour les poser sur Christina, l'assistante du docteur Gröll, dont il a reconnu la voix. Un sourire pare son visage et il hoche la tête. Il est encore trop timide pour réussir à contrôler ses gestes ou ses paroles, comme il le voudrait. Il encaisse les boutades jour après jour, il a du mal à s'assumer. Mais Christina le met moins mal à l'aise que la plupart des gens qu'il fréquente. Elle est gentille, patiente. Elle lui laisse toujours le temps de formuler ses réponses quand d'autres le pressent sauvagement, lui font sentir qu'il est de trop. Il se rendra compte, bien plus tard, qu'il s'agit seulement de jalousie.
« Je... Oui, j'ai presque terminé. 
- C'est vrai ? C'est une super nouvelle. Tu me le feras lire ? »
Il rougit un peu, détourne les yeux et hoche la tête, incapable de dire un mot de plus. Elle s'intéresse à lui, à son travail, c'est plus qu'il n'aurait pu l'imaginer, venant d'elle. Il la trouve terriblement attirante, avec ses lunettes presque un peu grandes pour elle. Elle est intelligente, aussi, ça le met un peu mal à l'aise, mais il apprécie sa compagnie malgré la gêne.
Christina lui fait un petit signe de la main avant de s'éclipser, elle a sûrement beaucoup de boulot et avoir droit à un peu de son temps, c'était déjà un cadeau en soi.
« Travaille bien ! »

Et quelques mois plus tard, il aura l'honneur de voir sa synthèse acceptée par le conseil général. Il s'inscrira au programme d'ECRT avec trois ans d'avance. On murmurera encore dans les couloirs que son père a simplement fait jouer ses relations. Et les moqueries reprendront régulièrement, jusqu'à ce qu'il arrive, enfin, à asseoir sa place auprès de futurs chercheurs. Enfin, il aura trouvé sa voie. Ou du moins, c'est ce qu'il croira pendant quelques années.  

Que reste-t-il quand le monde semble s'être écroulé ?
Le réveil sonne de son cri strident qui retentit sans gêne dans la tente. Un coup de pied achève de le sortir de son sommeil, alors qu'il grogne, attrape au vol la jambe qui s'apprête à lui asséner un second coup, tandis qu'il éteint l'alarme matinale de sa main libre.
« Lâche-moi ! »
Le ton râleur de la jeune femme lui arrache un sourire. Il tire, sans trop de délicatesse, sur la jambe qu'il a attrapée, provoquant une volée d'insultes à son encontre.
« Quelle grossièreté ! 
- Je serais plus polie si ton foutu réveil ne me hurlait pas dans les oreilles à 4h du matin, crétin !
- Entraînement, » lâche-t-il seulement.
Elle soupire, lui envoie un coup de poing latéral en plein sur le torse. Elle n'a même pas cherché à y aller doucement.
« J'avais compris. Pas étonnant que tu n'aies pas encore trouvé de femme ! Tu manques cruellement de romantisme. »
Halcyon se frotte le pectoral endoloris tout en haussant un sourcil.
« Pourquoi est-ce que je devrais être romantique avec toi ? » Il a l'air de sincèrement se poser la question, il ne se moque pas d'elle, il ne comprend simplement pas le rapport.
« Laisse tomber... »
Le jeune homme passe une main dans ses cheveux, réflexe dont il a du mal à se défaire, malgré qu'il ait raccourci sa chevelure depuis plusieurs mois, déjà. Il sort de la tente, s'étire et propose, silencieusement, à Elenor de l'aider à se lever à son tour. Elle lui répond avec un charmant doigt d'honneur. Peut-être est-elle fâchée qu'ils se soient tant laissé aller, hier soir ? Il n'avait rien provoqué, pourtant... Enfin, pas directement. Il décide de ne pas relever, ceci dit. Ils ont besoin de rester concentrés et la journée vient à peine de commencer.
« On démarre par une série de pompes et on enchaînera sur cinq kilomètres, trois sprint au moins. C'est plutôt calme, ce matin, on n'aura pas de souci, normalement.
- Arrête de me dire quoi faire, j'ai horreur de ça.
- El', t'es pénible, c'est quoi ton problème ? rétorque Halcyon, agacé.
- Toi, idiot. C'est toi, mon problème.
- Et... ? Je suis sensé deviner ce qui se passe dans ta tête ?
- Y'a rien à dire, ronchonne-t-elle. T'as déjà perdu cinq minutes. On s'y met ? »    
   
***

Les souvenirs affluent alors que le temps semble s'être arrêté. L'agonie lui vrille les tripes, il en a la nausée. Mais son cerveau accuse mal le coup. Il ne croit pas à ce qu'il voit. Au creux de ses bras, tout contre son torse, le corps sans vie de sa co-pilote, de son amie, son amante aussi. Celle qui partageait avec lui bien plus que la plupart des gens ne pouvaient l'imaginer. Elle avait connaissance de choses qui leur échappaient, il avait réussi à placer sa confiance en elle, malgré leur différences, malgré les difficultés qu'ils avaient parfois. Ils formaient néanmoins une équipe, ils se l'étaient toujours dit. Les larmes roulent, inépuisables. Il appelle sans qu'elle ne puisse lui répondre.
Comme ailleurs, sans vraiment y réfléchir, il l'aide à s'installer à l'arrière du vaisseau, il boucle les ceintures, connecte sa combinaison, baisse la visière. Ce dernier voyage, il le lui devait bien.

C'est dans un sursaut qu'il se réveille. Le soleil n'a pas encore pointé à l'horizon. Ce bon vieux soleil qui ne lui manquait même pas vraiment, sur le LOBSTER. Mais il s'était à nouveau habitué à sa présence, depuis le temps. Les années passent vite quand il s'agit de survivre. Le noir accueille toujours, en son sein, un calme presque vivifiant. Il n'aime pas le bruit de ses comparses, à qui il ne fait aucune confiance. Peut-être est-ce d'ailleurs réciproque.
Mais le bruit, à cette heure-ci, il n'y en avait pas, et encore moins là où il avait établi son couchage, le plus loin possible de la masse d'ignares qui lui servait d'équipiers, si tant était qu'on puisse les appeler comme ça. La plupart des Shadowrunners étaient endormis et ceux qui manquaient à l'appel, probablement entrain d'aller se réapprovisionner en pillant quelque pauvre âme qui n'aura rien demandé. Il se dégoûte, quand il y repense. Mais il ne laisse absolument rien paraître. Il a eu ses raisons d’atterrir ici, il ne faut pas qu'il les perdre de vue. Sauver les apparences, faire partie du camp, s'impliquer. C'est ce qu'il fait depuis le début. C'est sa vie qu'il joue, les faux-pas ne lui sont pas permis.  
Halcyon se passe une main sur la figure, essuie dans la foulée la sueur qui a perlé sur son front. Il calme les battements de son cœur en se forçant à respirer profondément. Il se lève, silencieux. Puis, religieusement, il s'étire, préparant son corps à une volée d'exercices fastidieux et douloureux. Il ne dormirait plus, cette nuit, autant en profiter pour mettre ce temps à profit.  

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William Griffiths
William Griffiths
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UN TERRIEEEEEN OUIIII REJOINS-NOUS (bon ok j'ai pas le bon compte sous le coude mais hé jule) iiih viens peupler la terre avec nous, on est des gentils (presque) langue en tout cas bienvenuuuue sur SOD ! Si tu as des questions n'hésite surtout pas à venir squatter nos mps kr bon courage pour ta fiche et j'espère que tu te plairas parmi nous ptikr
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Hehe, je trouvais qu'on était bien trop peu sur Terre angel
Merciiii pour l'accueil, ça fait plaisir ! wow J'hésiterai pas, promis. J'me réjouis déjà de vous rejoindre, huhu waterfall waterfall waterfall
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Pas le bon compte non plus mais un terrien YEs rainbow hâte de lire la suite, j'aime beaucoup le début. I love you
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hey! bienvenue parmi nous cute c'est vraiment que c'est cool de faire un terrien, y a pas bcp et pourtant y a pleins de trucs à exploiter dans cet univers qt
ton perso promet déjà en plus, bon courage pour ta fiche coeur
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Ifan al-Khadiri
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Un lobsterrien, un shadowrunner, que dire, ça promet, on t'ouvre nos bras, et si t'as mal quelque part j'suis là, dans un coin (c'est bien parce que tu dois être le seul non-beauf du groupe) :yas:

Bienvenue par ici dans tout les cas  hh  Hâte de lire la suite bunnies

scuz:
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Nina Rhodes
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BIENVENUE PARMI NOUUUUUUUUUUS fire iiih fire iiih
ce choix d'avatar on dit carrément OUI iiih et puis un terrien, c'est génial ! mon prochain perso est aussi une terrienne owi bon courage pour la suite de ta fiche, même si tu m'as l'air déjà bien avancé perv n'hésite pas si tu as des questions love
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Kate Anders
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Bienvenuuuuuuue iiih iiih

Ok alors Shadowrunner ET pilote ? omggg Il va nous falloir un lien dès que tu seras validé fire
Bon courage pour ta fiche kr J'ai hâte de lire la suite !
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MOH LES GENS, J'VOUS AIME DEJAAAA wow wow wow wow wow


@Ajay : Merci pour les encouragements, je suis contente que le début te plaise déjà waterfall

@Dylan : OMG, je te dis de suite comment je surkiffe ton prénom ou j'attends un peu ? hinhin Bon, OK, j'arrête, j'arrête, j'vais passer pour un gros perv' sinon haaa (Merci pour ton petit mot d'accueil, ceci dit, ça fait plaisir kr )

@Ifan : (OMG CE GIF XDDD) Merciii, merci ! :shon: bave J'espère que la suite sera appréciée et promis, j'hésiterai pas à v'nir te voir pour les bobos - parce que, oui, forcément, t'imagine bien, ce serait pas drôle si y'en n'avait pas :yas:

@Nina : YEAH pour le prochain perso qui viendra peupler notre belle terre ! J'ai stalké tes RP, j'kiffe ta plume, il nous faudra un lien, si tu veux bien ptikr ptikr ptikr Et merci pour ton accueil hearteu

@Kate : HELL YEAH bouncy (Hors sujet, cet emote, en plus, hihi :D) Quand tu veuuuux pour un lien inlove inlove inlove

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