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 tes larmes coulent dans mes veines, tes rires chantent près de mon coeur

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featuring dakota bowers & ithill rezki
« only the spirits of the forest know your heart »



song ▬«- ressers moi un verre s'il te plaît.
- t'as même pas finis c'lui là, répondit le barman avec un petit sourire. »

elle arqua un sourcil en sa direction, amusée, avant d'attraper son verre d'alcool et le laisser couler d'une traite dans le fond de sa gorge. puis elle le fit glisser sur le comptoir. « content ? » il hocha la tête d'un air faussement dépité puis lui resservit la même chose. cela faisait deux heures que la belle était là, au beau milieu d'une foule de parfaits inconnus, stoïque au bar. l'alcool l'aidait à la détendre, rendait son corps lourd et bien présent, mais faisait s'envoler son esprit. ithill n'a pas de difficultés à partir dans un bain de foule, à entendre les plus grands secrets au milieu des hurlements. du moment que personne n’interférait dans ses réflexions et l'en sortait. l'alcool était, cependant, un prétexte pour ce soir. elle espérait presque être ivre pour vomir tout ces parasites qui la rongeait de l’intérieur ces derniers jours. ithill était devenu ce feu ardent qui brûlait tout sur son passage. un feu incendiaire trop alimenté, qui a grandit rapidement et qui n'est à présent qu'une menace pour ceux qui ne peuvent pas fuir. et la voilà au bar, se servant du whisky comme d'un canon à eau. le regard rivé sur son reflet derrière les bouteilles de liqueur, et sur cette ombre... debout à ses côtés.


« ca va ?.. »
son verre s'était explosé par terre après avoir tâché une grande partie de son t-shirt, ayant été projeté par un coup dans la table de comptoir où sa tête cogna la machine à bière. zephir s'était levé d'un seul coup, aboyant comme un dément à travers sa muselière. attaché solidement, il bondit en direction d'un pauvre déchet humain, qui balbutiait en la direction d'ithill.

« j'suis désolé... j'ai pas fais exprès, c'est.. »
elle le toisa, silencieuse, patiente. son regard ne le lâchait pas, tandis qu'il tentait péniblement de s'expliquer les yeux rivés sur le doberman enragé. l'ambiance avait soudainement quelque peu changé, et ithill continuait de le fixer avec ce vide dans le regard, ce dégoût au coin des lèvres. le pauvre était sur son chemin, et les flammes commençaient déjà à lécher son visage empourpré.
« j'te paye un verre on fait ca ? »

un petit rire traversa ses lèvres et elle se retourna complètement sur son siège pour le regarder.
« ouais d'accord, on fait comme ça. » lâcha-t-elle ironiquement, une main sur la tête de zephir qui grognait faiblement derrière ses babines.
une étincelle de soulagement brilla dans ses pupilles et il s'approcha de la jeune femme en titubant, semblant chercher avec difficulté son porte feuille. ses lèvres reluisaient sur son teint livide, ses yeux rouges peinaient à rester ouvert. « dis... donc il est... pas commode ton chien...» il ne pouvait presque pas articuler, faible victime et proie facile.
elle le scruta brièvement avant de s'adresser au barman qui lui lançait des petits regards remplis d'appréhension tout en nettoyant les verres.
« je vais prendre un verre de ton alcool de mirabelle là, celui à soixante degré. »
sans poser de question il s’exécuta.
« qu'est ce que c'est que ça ? remplit le à fond ne fais pas de manières. »
« oh bah dis donc... tu.., tu chôme pas toi... »
une fois le verre remplit elle le posa devant la pauvre brebis, un sourire espiègle accompagnant les traits séraphiques de son visage. « oh ce n'est pas pour moi. » répondit-elle de sa voix suave.« cul sec. »
le trouble fait resta d'abord sans voix et hocha la tête négativement, mouvant fébrilement ses lèvres en tendant les mains devant lui. « c'est pas une question. » ithill changea radicalement de ton. elle était maintenant la succube terrifiante sortit de l'abîme. et son sourire ressemblait à un hurlement.
lui continuait de hocher la tête comme un enfant. alors elle employa les grands moyens, le saisissant de ses griffes contre elle pour le forcer à ouvrir la bouche. plus un mot ne se faisait entendre. tous étaient devenus de malsains spectateurs de la scène. «  j'ai dis : cul sec. » elle versa l’entièreté du brûlant breuvage dans cette carcasse, trop faible pour se débattre. elle le maintint jusqu'à la dernière goutte du poison avant de le voir s'étaler au sol, paupières closes. le flammes le dévorant dans un délire mégalomaniaque, brasier purgateur.

elle se leva en prenant une cigarette qu'elle mit derrière l'oreille, sur le départ, paya et détacha zephir toujours bâillonné dans son habituelle furie. celui-ci se mit à s'agiter d'avantage lorsque un fracassement de bouteille se fit entendre. non loin du corps comateux qui gisait par terre, se trouvait un jeune homme, apparemment déterminé, tenant une bouteille cassé d'une main fébrile.
« ah, toi t'es le héro de la bande c'est ça ? »
il déglutit les lèvres pincées. ce bar n'était pas tant un repère à ivrogne, mais un lieu convivial où les gens venaient respirer dans une ambiance rustique, seul ou accompagnés. pas un genre de clientèle qui aimait les trou de balles de leur espèce, emmerdeur et trop extravagants. dommage pour eux, ithill n'était pas dans son bon jour.
« tu compte faire quoi avec ça s'il te plait ? »

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Altea avait déjà assez subi les sévices du morveux. Il était temps de passer à autre chose. Pour la soirée du moins. Du haut de son mètre 90, la tige déambulait dans les rues plutôt bien famées de ce charmant couloir de bars. Sigan possédait en elle, le caractère froid du métal, et la douceur artificielle d’un ciel somptueusement claire. Ciel qui sembla s’assombrir au moment où les rangers souillés de bowers violèrent le sol d’un son cuivré. Sa dégaine de balourd et sa pestilence faisaient s’éloigner les jeunes étudiants qui s’apprêtaient à passer une agréable soirée dans les clubs. Son regard perfide et son sourire morbide provoquaient des airs de dégoût. Criss le suivait de près. Il faisait glisser sur le trottoir le doux bruit de sa barre de métal tandis que le brun, d’un ordre donné à son cerveau faisait tomber quelques minettes perchées sur de trop hauts talons. Il jubilait. Dakota n’avait strictement rien à foutre sur cette planète. Et cette dernière n’avait certainement pas besoin de ses maux. Mais il en avait été autrement. Et, le troisième cavalier de l’apocalypse s’apprêtait ce soir, à rendre une justice infondée et quelque peu violente. Dak se sentait éméché. Plus il avançait dans la pénombre, plus sa gorge clamait à boire et son corps, qu’il ne reconnut pas sur le moment, répondait à ses envies ; ses longues jambes trainantes, percutant tout sur leur passage. Il ne comprit pas à l’instant ce qui lui arrivait. Et d’ailleurs, il ne chercha pas à en saisir la raison ; puisque son jeu était lancé. Il pénétra dans un premier café, l’autre faisant virevolter son arme à la manière d’un droogies qui attendait son lait. Le nulls était à deux doigts de lui casser la gueule ; un regard noir suffit à calmer le fou qui s’installa au bout du comptoir pour commander quelque chose. Dak n’avait pas soif. Son regard tournait autour d’un groupe de nanas donc les strings filaient au fur et à mesure qu’elles se dandinaient. Une grimace de dégoût le défigura ; finalement il monta à l’étage.

Le droogies ne mit pas plus de cinq bonnes minutes pour se faire virer du bar. Dakota s’y attendait. Il fixait ce rejeton venimeux du coin de l’œil : ce soir, il devra s’amuser seul.
Le bar était presque plein. Et tous les clients, autant qu’ils étaient avaient le don de faire sortir le gamin de ses gonds. Il avait envie de tous les étrangler un par un jusqu’à ce que leurs yeux ressortent de leurs orbites. Mais ce n’était pas une assez bonne raison ; et il n’avait pas envie d’avoir une bande de gorille sur le dos pour un tel massacre. Le gosse broya un moment du noir, alors que ses yeux à moitié fermés s’arrêtèrent sur une scène qui lui arracha un sourire. Une femme en train de faire boire un homme de force. Elle le faisait penser à lui dans ses bons jours ; le rire gras, la main forçant le goulot à s’enfoncer dans la gorge de sa victime jusqu’à ce qu’elle eut finit sa bouteille. Ceci lui avait valu plusieurs gifles et une fois, une remarque de polly parce que bebe avait cafté (ils devaient avoir 15 ans).

Oui, elle l’avait fait sourire. Mais dak appréciait moyennement que l’on fût comme lui, et d’autant plus que ce soir, il était d’une humeur plutôt massacrante. Il sauta de son estrade, fit dégringoler une table avant de s’emparer d’une bouteille qui finit par s’écraser sur le bord du comptoir. Son corps se balançait au fur et à mesure qu’il avançait. Il regardait les verres que la belle avait liquidés et avait comme la fâcheuse impression qu’il s’était lui-même envoyé tout ça.

« - ah, toi t'es le héros de la bande c'est ça ? »
« - tu comptes faire quoi avec ça s'il te plait ? »
« - c’est mon collègue que t’as mis à terre. » mentit bowers pour tenter de trouver une soudaine justification à son attaque. « - j’avais promis à sa maman de le ramener en un seul morceau. » ; « - et voilà que tu l’agresses. » le gosse, insolent, agita la tête de gauche à droite, les lèvres sifflantes, le regard baissé comme constatant les dégâts de cette murge surement bien méritée. Son pied vint s’écraser sous le gosier du malheureux, on eut dit qu’il était mort. « - du coup, jte propose qu’on aille régler les comptes dehors. » et elle allait payer son outrage.

Cette demoiselle devait être comme sa mère ; la bouteille facile mais rien dans les poings. dakota passa devant la jeune femme, laissant glisser une poigne invisible autour de sa paume, la tirant vers l’extérieur d’une brutalité grossière. Il la laissa se débattre un moment si elle en avait envie, mais impossible de prendre la fuite. « - je connais les filles dans ton genre. Le genre à trop parler pour rien dire. si tu mrends un ptit service jpourrais peut-être bien être clément. » bowers aimait profiter ses âmes pour n’importe quelle corvée mais avait du mal à les rendre. Et qui c’est, elle ferait bien dans le paysage du bordel du gang.
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song ▬ithill était là, au beau milieu des regards et de la lourdeur de la nuit, fixant le blafard dressé devant elle. il lui parut quelque chose de familier. elle ressentait une énergie déjà rencontrée auparavant. mais ça ne lui importa que très peu, car il lui inspirait surtout une haine injustifiée. une haine qui ne lui était pas adressé d'ailleurs, mais qui hantait simplement son cœur déjà chargé ce soir là.  le garçon semblait être un triste miroir, fissuré et sale. son soi des plus mauvais jours.  la belle étrangère resta ébranlé par ce curieux sentiment, mais brièvement, les aboiements de zephir la ramenant à la réalité.
« - peut-être que tu devrais apprendre à ton ami les bonnes manières, ça lui permettra de ne pas avoir de problèmes à l'avenir. » répondit-elle simplement en enlevant la muselière de son compagnon.

sans lui adresser le moindre regard elle tourna les talons,  mais se vit rattrapée par une main sale, un mouvement brusque qui la fit sortir plus vite que prévu de ce lieu damné qu'était devenu le bar.  le familier la tira dans un sens, le brun de l'autre,  et elle ressentit plusieurs choses à la fois ; la surprise d'abord, la colère ensuite, puis un sentiment d'hilarité. tout cela, la tirant vers le sol. alors ithill écoutait sagement le pauvre inconscient en le fixant d'un air absent, presque dérangeant dans son intensité. elle ressemblait sûrement à une créature étrange, perdue dans un mauvais courant.
absente pourtant, tout lui parvenait ; les paroles grotesques de son interlocuteur, les aboiements de zephir, le chuchotement des étoiles, la langue lisse et épaisse des abysses lui léchant l'échine. seulement à ce moment elle ne distinguait plus rien ; elle vit d'abord un flou recouvrir ses yeux, comme un brouillard grisâtre.
et soudain, un frisson semblable au vent glacial , la fit dire brusquement :

« -j'te connais toi. »

elle lâcha ce qui les séparait tout deux d'une mort symbolique. ces mots exacts, formaient un embryon qui les reliait pour toujours et qui sous entendait un futur où ils ne pourront plus envisager l'autre comme «  l'autre ». où ils ne pourront plus s'envisager comme des êtres uniques et à part entière. ithill fut prise de nausée mais l'alcool n'y était pour rien. chaque son semblait assourdi, et son crâne était prêt à exploser alors qu'elle se mit à entrevoir cette terrifiante réalisation. le brouillard  qui s'était assombri, se dissipait, laissant derrière lui un arcane. les même bras qui l'avaient conduit au cœur de celui-ci, la ramenèrent, confuse. c'est alors qu'elle retrouva ces sentiments contradictoires que lui procurait le monde matériel. comme si elle se réveillait d'un sommeil aux rêves étranges, où rien ni personne ne parlait sa langue.

elle vit le doberman se jeter sur la jambe maigre du palot. mais ithill ne faisait que le regarder, bras ballants. la lumière qui la guidait avait disparu, emportant avec elle ce portail du savoir. son voyage s'était fait à la hâte, et des questions persistaient.
l'étreinte autour de son poignet  avait disparu également, ce qui la fit réaliser que le chien était en train d'essayer de bouffer ce grand gosse maintenant pris au piège.
« - zephir. »
il continuait de grogner en la regardant du coin de l’œil, sans pour autant lâcher sa prise fermement enfermée dans sa gueule. du sang souillait le jean du pauvre gars, dont la colère habitait le regard. colère qu'elle sembla partager.
«- lâche ça !»
il recula près de sa maîtresse, oreilles baissées, presque chétif.  elle avait la gorge sèche, le pouls accéléré, et elle retrouva une adrénaline d'un simple regard vers le garçon , qu'elle attrapa par la chemise pour le coller au mur non sans une certaine brutalité.
« ça t'a pas suffit de me parasiter  une première fois, faut que tu remette ça ? » ses doigts fins vinrent s’écraser sur ce visage taillé au couteau. beau mais terrifiant aussi.
« je te conseille de rester sage parce que la prochaine fois je le laisse te bouffer dakota, t'entends ? » son prénom lui laissa un goût amer dans la bouche, comme un poison révélé au fond de la gorge. elle s'adressait à lui comme s'ils se connaissaient parfaitement.  alors qu'il y a cinq minutes, il n'était rien ni personne ; une punaise qu'on écrase du bout de la chaussure. bien qu'elle tentait de ne pas être influencée par ce qu'elle savait – ou ne savait pas –  c'était trop tard: ce qui est vu, ne peut disparaître de l'esprit. maintenant son appétit était ouvert, alors elle le relâcha sans ciller et à contre cœur, au sol, alors que ce brouillard avait fui au coin d'une rue, sûrement effrayé par la lumière qui avait, elle, prit un autre chemin.
laissant la belle créature avec cette faible lueur, qui ne demandait qu'à grandir.
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Dakota croisait des dizaines de personnes par jour dans sa vie. Des milliers d’autres le toisaient du regard quand il passait dans le coin. Il ne les reconnaissait pas tous. Néanmoins, dans sa lubie destructrice, il était fort convaincu de n’avoir jamais croisé la jeune femme à qui il tentait de soutirer quelques amusements. Ce ne sembla pas être le cas de sa voisine. Tout était trop sombre pour que le bougre puisse réfléchir, et son cerveau semblait s’embuer à une vitesse folle, comme s’il s’était enquillé une bouteille de jack juste avant de mettre à profit son œuvre. Il ne comprit pas de suite ce qui était en train d’arriver ; il avait simplement ce goût amer dans la bouche, et sa première pensée alla vers sa mère. Alors c’était ça que ressentait polly à chaque fois qu’elle se prenait une cuite ? elle avait cette saveur dégueulasse qui lui montait dans l’œsophage jusqu’à ce qu’elle gerbe à côté du canapé parce que les chiottes étaient trop loin ? pauvre femme. Dakota n’avait pas vraiment envie de finir comme elle, et comme roy d’ailleurs. Tous deux étaient devenus des adultes poisseux, cachant leur beauté restante derrière une épaisse couche de solitude et d’abandon. Bowers aimerait voir ses parents revivre, mais il savait bien que désormais, ils étaient tous deux condamnés. Alors il faisait des conneries ; pour se sentir exister, parce que cohabiter avec deux fantômes mystérieux le faisait douter de sa propre existence, encore plus quand bebe ne se trouvait pas dans les parages. Et le voici maintenant, devant son sanctuaire, devant la seule personne qui pouvait parvenir à lui faire comprendre qui il était, et pourquoi il faisait tout ça. Simplement, il n’en avait pas encore conscience. Le sourire fou emballa le visage du garçon alors qu’il s’avançait un peu plus vers sa proie, les épaules mouvantes comme une hyène en cage, le fer tapant sur le sol. La belle allait passer un mauvais quart d’heure si elle ne s’enfuyait pas maintenant.

Quand ils furent sortis du bar, l’ambiance sembla changer du tout au tout. Le garçon tenait fermement son trophée entre ses doigts experts, mais son esprit n’était plus aussi destructeur qu’il sembla l’être, quelques secondes auparavant. L’air frais lui cisailla la gorge qu’il racla dans un soupir de libération. Sa tête arrêta alors de tourner, mais les mots de la princesse, sonnèrent bientôt comme un écho. Par réflexe, dakota relâcha légèrement son emprise sur elle, tandis que ses yeux se plissèrent, comme pour préciser son regard, insistant sur les trais parfaits de la sirène. Où avait-il bien pu déjà croiser cette créature, et dans quel contexte ? il ne saurait le dire. mais maintenant qu’elle lui avait révélé qu’ils se connaissaient déjà, il en était convaincu.

Bowers n’eut guère le temps de réagir, que cerbère lui tenait déjà la cuisse, ce qui lui fit perdre l’équilibre. La grande tige vint s’écraser sur le trottoir humide de la rosée, alors qu’il poussa des grognements encore plus bestiaux que ceux de l’animal lui-même. il avait mal. Peut-être moins qu’aurait eu une personne normalement constituée, au vue de ses capacités, mais les crocs brûlants lui déchiraient l’échine. Ses yeux se plantèrent dans ceux du colosse et il crut se reconnaitre, l’instant de quelques secondes. Chien fou, prêt à tout, croquant les obstacles et les réduisant en poussière sans une once de raison. Le sang coula le long de son futal, dak chopa alors le cabot par le cou pour soulager sa peine comme il le pouvait. Ses yeux divaguaient de plus en plus, alors qu’il tentait de tenir le regard de la propriétaire de ce fléau pour qu’elle daigne réagir.
Finalement le chien lâcha son emprise. Les mains de dak vinrent entourer sa jambe alors que la belle continua de le menacer, l’appelant outrageusement par son prénom. Les yeux du brun s’agrandirent d’une rage nouvelle. La curiosité, encore plus forte que la cruauté, engloutit tous les autres sentiments du garçon. Comme un flashback il se revoyait avec ithill, dans un autre contexte, dans un autre lieu, avec des pensées différentes. Un sourire idiot trôna sur sa gueule cassée et finalement il lâcha « - ben merde. On dirait qu’on est destinés à se croiser à chaque fois que je suis de sortie sur sigan. » car dakota n’avait pas d’explication. Il ne pouvait pas dire pourquoi, ni comment, il faisait pour ressentir une chose pareille. Mais tel était le cas : il semblait rapprocher son destin au maximum pour croiser ithill sans même que son subconscient ne le calcule. Comme si toute cette merde était aussi naturelle que de marcher ou de parler. Comme si on le poussait à croiser le chemin de la jeune femme parce qu’il devait en être ainsi. Dak ne croyait pas au destin ou à toutes ces conneries, pourtant il avait le sentiment qu’à l’instant il ne devait pas laisser filer la belle. « - j’suis désolé que ça tombe toujours sur toi. Mais bon, j’pense que tu cherches aussi. » son garde du corps se mit à grogner, ce qui provoqua un sursaut incontrôlé chez le garçon « - j’peux t’payer à graille pour me faire pardonner ? on ne va pas aller contre le destin en se séparant maintenant n’est-ce pas ? »

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