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 (matcha#3) i'm in love with a idiot

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le regard s'attarde sur les lueurs brisés des lampadaires, la plupart trop faibles pour éclairer quoique ce soit, tandis que la clope se perd longuement entre ses lippes. max en savoure les derniers élans de tabac avant de l'écraser sous ses doc et quitter le siège avant de sa voiture. le quartier est calme, presque silencieux. différent sur de nombreux points aux quartiers habituels de néodam où il s'égare habituellement, mais l'endroit est devenu familier, au fil des mois. peut-être trop. il ne saurait que dire que la chose. le soleil laisse planer quelques éclats de couleurs orangés dans le ciel qui sont étouffés par les divers buildings d'uptown ainsi que la brûme quotidienne. il dévisage la chose un instant à la recherche des éclats plus certains des couleurs, l'oeil désintéressé, avant de prendre le sac de nourriture se trouvant côté passager ainsi qu'un cabaret contenant divers breuvages. la porte claque sous un coup de pied offre et il verrouille les portes, les pas allant vers l'immeuble lui faisant face. une tension étrange reste présente dans ses épaule lorsqu'il traverse la pore d'entrée et rencontre la perfidité de l'endroit. sous ses bottes, une certaine quantité de saletés qui ternit l'endroit. échoue des imperfections dans le parfait qui l'entoure. un éclat de voix ; le regard glacial du shark dévie vers la réceptionniste, maria ; elle est déjà debout et prête à le rejoindre, décidée à déposer un baiser sur chacune de ses joues et lui dire certainement de mieux manger. d'un mouvement ennuyé, il retire l'un des breuvages du cabaret et lui tend entre les doigts avant qu'elle commence un long discours embarrassant à propos de sasha et de ce qu'ils sont, et pose un baiser contre le gris de ses cheveux - non pas par envie, mais juste pour la faire taire - et de continuer son chemin. il est pressé. sasha l'attend ; sasha n'a certainement pas manger de la journée. il suffit de parler de nourritures pour qu'elle le laisse tranquille, le pousse à aller rejoindre son âme soeur, le rouge au joue et des idéaux romantiques plein la tête certainement. max détourne le regard et continue sa route, certain qu'elle a l'oeil posé contre la rougeur qui lui plane contre la nuque. il garde pourtant la tête haute pour les autres qu'il croise, et se défait des autres breuvages le long de sa route, aborde de maigres échanges de paroles. ils ont l'habitude. il est toujours là. si certains - tous - l'ont dévisagés avec beaucoup trop de curiosité les premières fois que le shark s'est glissé dans l'entreprise où sasha travaille, ils se sont habitué avec le temps. max fait parti du décor ; il ne leur a pas laissé le choix. mais avec le temps, ils ont fini par cesser de le craindre. peut-être ont-ils été attendris par les expressions plus délicates qui traversent ses traits en compagnie de sasha. peut-être ont-ils entendus l'éclat de son rire, un peu retenus, et vu le sourire qui brise ses joues et les creuse. ou alors est-ce seulement les nombreux repas qu'il apporte au roux à chaque semaine, comme ceux qu'il fait livrer pour lui sans lui demander permission, et les sourires qui traversent les lèvres de sasha lorsqu'ils s'envoient des messages. il n'écoute pas ce que les gens disent sur eux, lui. il ne cherche pas à savoir ce que sasha a dit à ses collègues à leur sujet. reste-t-il qu'ils se sont faits à sa présence, et max a accepté la leur bien qu'il ne le dévoile pas autrement que par les boissons qu'il apporte et qu'il connait par coeur pour les quelques présents la nuit. la grimace reste présente à chaque instant où le patron du roux pénètre la pièce pour le nommer maxens et tenter une énième fois de lui proposer un emploi pour une publicité, et s'il lève les yeux au ciel à chaque fois que maria essaie une nouvelle recette de tapisserie vegan ne contenant aucun chocolat pour qu'il essaie et lui dise ce qu'il en pense, un froncement de sourcils reste présent sur son visage les soirs où elle ne lui apporte aucun petit plat.
ce soir, il a la chance - du moins pour le moment - de ne pas croiser le patron de sasha lorsqu'il se rend jusqu'à son bureau. la porte est fermée mais déverrouillé, et il l'ouvre doucement pour ne pas déranger l'autre qui semble concentré. ses cheveux roux sont décoiffés, allant dans de trop nombreux sens pour ressembler à quelque chose. au travers, une paire de lunettes qui ne doit pas servir à grand chose, où elle se trouve. sur le bout de son nez, plutôt que la dite paire, un froncement qui capte son attention quelques secondes et permet un sourire délicat, presque absent, de se glisser contre ses lippes. max prend un instant pour le dévisager attentivement, profitant qu'il ne l'est pas encore remarqué pour être aussi niais qu'il le désire sans ressentir la moindre honte face à la chose. il suffit seulement de quelques instants pour qu'il ressente un embarras certain et qu'il s'avance pour le rejoindre. contre le comptoir, dans un coin de libre, il dépose le sac contenant le repas ainsi que les breuvages restants. arrête de bosser. c'est l'heure de manger, rouquin. c'est quoi cette crinière ? le regard se pose sur lui, un sourcil haussé et l'ennui dans les yeux, puis max secoue la tête et soupire. les doigts caressent la crinière une seconde et en retirent la paire de lunettes qu'il met sur le comptoir, et il replace la crinière dans un geste qui possède plus de tendresse qu'il ne voudrait le croire. tu ressembles à rien. mais évidemment que tu l'sais pas, sans tes lunettes. idiot le rictus est presque absent, aux lippes. max l'étudie une seconde, les doigts toujours dans ses cheveux, avant qu'il ne grimace un peu plus et se penche vers sasha, toujours assis, pour appuyer ses lippes contre les siennes dans un échange bref. à peine un instant après, il lui tourne déjà le dos pour ouvrir le sac et lui balance un plat contenant son repas. j't'ai pris le hamburger végé avec ton mozzarella meurtrier. compte pas sur moi pour t'embrasser ensuite. allez, mange.
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Sasha a eu une idée. Ce n'est pas quelque chose d'incroyable en soit, vu ne nombre d'idées qui peuvent lui traverser l'esprit. Le roux est un garçon très imaginatif quand la chose lui prend. Il l'est dans son travail principalement car le reste du temps il se satisfait de ce que lui apporte la réalité. Une fois, il a eu l'idée de mettre un parfum qu'Anneke n'avait pas apprécié dans les toilettes. Le lieu choisi pour la provocation et le geste dû à son ego qui s'était rebellé. Il l'aimait bien ce parfum Sasha, du moins, il était persuadé qu'il plairait aux vielles personnes. En plus de sentir mauvais tout le monde a fait une allergie et il a failli se renvoyer. Sauf Maria, Maria a gardé l'unique flacon. Sasha a des tonnes d'idées, mais ça ne veut pas dire qu'elles sont forcément bonnes. Mais là, il tient quelque chose. Il veut mettre du lilas dans sa prochaine création. Pour que Max puisse l'offrir à son père. Sasha ne connaît pas beaucoup Ajay, mais il a eu l'occasion d'entendre parler de lui ou de le croiser dans l'immeuble. Du moins, il s'est imaginé que la figure en costume avec ses yeux bleus devait être le fameux "Ajay". Il voudrait pouvoir comparer avec les photos de Gali, mais il l'impression que le fameux monsieur n'est pas au courant que son fiancé prend des photos de lui dans son dos. Et Sasha n'a aucune envie d'être à l'origine d'une dispute conjugale. Il en a assez des états d'âme de Gali. Il s'est fait beaucoup de mouron ces derniers temps. Ajay a disparu. Ajay ne lui a pas donné de nouvelles depuis les Grammys. Et ça a peiné le pauvre Siganais.
Sasha n'en a pas parlé avec Max, parce qu Max n'a pas non plus abordé le sujet. Chacun son intimité et Sasha respecte la peine de chacun. Mais en disparition, il est des mieux placés. Il sait ce que cela fait de voir un être cher évaporé dans la nature et, au fond de lui, il est jaloux. Il sait que uand Ajay va sortir de son trou, il lui en voudra de ne pas être mort. Ce n'est pas juste. Ce n'est pas juste que les autres y arrivent, et lui, lui a perdu son frère. Mais il espère peut-être lui délier la langue avec le lilas ou au moins avoir des nouvelles. Soulage ainsi sa conscience. Il s’inquiète pour son camarade de cluster. Surtout. Sasha n'aime pas voir Gali triste. Personne n'aime ça. Il est encore plus insupportable. Le roux regrette presque l'époque où il lui envoyait une photo de son slip par texto. Il a l'impression que cela fait une éternité, que les choses ont changé depuis qu'il a rencontré son âme soeur. Il se demande parfois si lui aussi change. Il sait qu'il a rencontré son âme soeur, il voit des couleurs. Mais il n'est pas encore prêt à accepter ce que cela implique. Il n'est pas dupe, les yeux bleus de Max n'y sont pas pour rien. Il s'imagine que les changements sont encore imperceptibles. Des habitudes qui n'étaient pas là avant et qui s'installent. Des pensées qui vont dans une direction qu'elles ne connaissaient pas avant.
Il a sa réponse quand il entend la porte de son bureau et redresse la tête instantanément, comme une taupe qui sort la tête de son tunnel. Les lunettes sur son nez sont au centre de la conversation. Mais Sasha pense surtout au reepas. Il est devenu familier à ce genre d'intrusion. Il n'a même pas besoin de demander de qui il s'agit parce qu'il sent flotter le parfum de Max flotter dans l'air et un sourire le prend, bêtement. Il repose le dossier - Anneke le fait spécialement pour lui, la taille de la police d'écriture est énorme. Il a hâte de lui faire sentir son travail. Le nez est toujours très enjoué quand il s'agit de montrer son travail. Les lancements des parfums sont les moments qu'il préfère. Il fait l'effort d'aller à la soirée, dans son plus beau costume. D'embrasser la modèle sur les joues et de dire quelques mots à l'audience. Puis, il échange longuement avec les professionnels et les riches qui portent ses fragrances. Normalement, Max n'a pas le droit d'aller dans la réserve, mais le patron ne dit rien. Il préfère essayer de l'engager, encore et encore et ce malgré d'innombrables refus. Et parfois, il pose des questions à Sasha et lui demande comment il se sent. Il fait son curieux. Bien sur, il a comprit avant le roux ce qui se passe. Max, bonjour. Sasha ne sait pas pourquoi il reste aussi formel. Cela n'est pas vraiment de circonstance. Il perd vite sans latin quand les lèvres de Max se posent sur les siennes. Il perd son souffle avec, et le fil de ses pensées. Le sourire sur ses lèvres ne le quitte plus. Merci de ton attention. Ce burger est excellent, je l'aime d'amour. Il hésite à rajouter quelque chose comme "je l'aime autant que toi" parce que c'est mignon et que ça pourrait être sympathique. Mais ses joues brûlent trop. Tu veux couper mes cheveux toi même ? Comme ça si c'est moche, ce sera ta faute. Les lunettes retrouvent leur emplacement naturel et il tourne son siège en direction de la place de Max. Dans un coin. Comme un veilleur. Je travaille sur un truc spéciale. Y a du lilas dedans. Et lui est fier. Comme un vainqueur.
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il lève les yeux au ciel, max. c'est quelque chose qu'il fait souvent, avec sasha. il garde les insultes et les critiques entre ses lippes, du moins une certaine part - car max n'est jamais vraiment poli - et remplace la chose par un regard vers le ciel. parce qu'il y a beaucoup de choses qu'ils n'ont pas en commun. un océan de choses, même. le shark s'étonne de voir le nombre grandir un peu plus à chaque fois, et s'intrigue des différences qu'ils ont. il y a beaucoup de choses chez le roux qui le font grincer des dents ou froncer des sourcils. sasha possède beaucoup de goûts qui ne sont pas en accord avec les siens, et que le blond juge certainement beaucoup trop alors que normalement, il n'en a rien à foutre de ce que les autres aiment, et il ne juge pas. mais avec sasha, chaque détail capte son attention et il est curieux de chaque petite chose, assez pour avoir une mémoire presque apeurante sur les diverses choses qu'il a bien pu lui dire, au cours des derniers mois. il lui a certainement dit de se taire trop souvent - avant de froncer des sourcils quand sasha le faisait vraiment, et de lui dire de parler - avant que beaumont ne comprenne que les mots ne détenaient pas réellement la vérité. il arrive encore - beaucoup trop souvent - qu'ils se ne comprennent pas totalement et que la communication ne soit pas excellente. max dit des mots qu'il ne pense pas par orgueil ou par gêne, et sasha est assez crédule pour croire toute chose qu'il peut bien lui dire. il déteste cette partie là de lui. il déteste que sasha considère plus souvent qu'autrement qu'il le dérange et que le chien fou désire réellement qu'il se taise ou qu'il lui foute la paix. max n'a pas encore trouver les mots pour lui faire comprendre. il n'est pas doué pour faire parler son coeur. il essaie de l'écouter, il y parvient un peu, mais il ne sait pas user de ses mots pour dire ce qui se passe au travers des palpitations. max a lu des romans, des centaines peut-être, mais chacun des mots qui passent dans son esprit lui semble trop niais, trop con, et il préfère froncer des sourcils et ne rien dire. ou insulter. il choisit les gestes, plutôt, pour parler. retient la main de sasha lorsqu'il se lève pour quitter la pièce. cherche son regard pendant de longues secondes et le fixe, encore trop longtemps, avant de poser un baiser presque trop délicat contre ses lèvres. max est maladroit. il ne sait pas réellement ce qu'il fait, dans tout ça. même ce soir, il ne sait pas ce qu'il fait là. là plupart du temps, il se dit qu'il va se contenter de lui ramener à manger et foutre le camp, ensuite. car il ne sait jamais quoi lui dire. il a juste envie de le voir, même quelques secondes. et aussi, s'assurer qu'il mange. il sent ses côtes, parfois, sous ses doigts. mais il ne sait pas quoi faire, il ne sait pas quoi faire et s'enfermer dans un coin, toujours, trop souvent. quelques secondes en se disant qu'il va foutre le camp rapidement et au final, reste beaucoup trop longtemps. c'est de la connerie. c'est plus fort que lui. ça le dévore par en dedans comme un poison qui ne veut pas l'entendre. ça le rend dément et encore pire, MILLE FOIS PIRE, attendrissant. c'est naora qui l'a dit, une fois, et nina qui a approuvé, les deux à l'observer, assez pour lui donner envie de flipper et surtout, de fuir loin.
max n'est pas attendrissant.
il ne l'est tout simplement pas.
max est une créature de la nuit qui n'en a rien à faire des gens et qui, posé dans un coin du bureau, dévisage le burger meurtrier et sasha qui est trop heureux de le recevoir. il grince un peu des dents, persuadé un minimum à chaque fois que peut-être, peut-être, sasha dira non, qu'il n'en veut pas, qu'il veut la moitié de son propre burger vegan, plutôt, et d'autres baisers. mais le roux est obsédé par la connerie qui maltraite les vaches et max le dévisage avec un peu plus d'haine, ce burger qui n'a rien fait, avant de lever les yeux vers la crinière, encore une fois. il l'aime, sa crinière. elle est immonde à aller dans tous les sens, mais max l'aime et ça, il ne le dira pas. il se contente de froncer des sourcils à la remarque de sasha, l'assassine des yeux comme si un simple regard pouvait lui faire comprendre que non, on ne touche pas à la crinière, avant de grimacer pleinement à la dernire mention. ah génial, du lilas. si ajay est obsédé par l'odeur, max la méprise. il déteste la plupart des fleurs mais garde la chose pour lui, même si sasha doit s'en douter. ses allergies sont cruelles. un peu moins difficile sur néphède certes, mais quand même catastrophiques à cause des fleurs qu'il ramène sans cesse pour le roux. il ne passe pas une journée sans prendre un cachet vegan contre les éternuements qui lui coute la peau des fesses juste pour rester en compagnie du roux et lui ramener ses fleurs bidons et voir la lueur idiote dans ses yeux et son sourire de joyeux luron. ça n'en veut même pas la peine. absolument pas. c'est pour les deux idiots ? pour les fiancailles ? qu'il demande quand même, et malgré le ton de la plaisanterie, max est quand même intéressé par la réponse. il a beau lever les yeux au ciel et grimacer lorsque gali lui envoie des messages pour parler du mariage ou d'autres conneries, max est heureux pour eux. il aimerait rester à l'écart et ne pas être considéré comme un participant aux préparatifs, mais il est heureux poux eux. du moins, un peu. qu'importe s'il ne comprend pas le bordel immense que peut causer un mariage. il trouve l'idée stupide. il ne supporte pas le regard de sasha trop longtemps sur sa personne sans rougir de partout. il n'imagine pas ce qu'un mariage, devant foule, à se marier au roux, pourrait lui faire. le brûler sur place, certainement. peut-être que pour le coup, il serait également un pheonix.
le regard reste appuyé sur sasha, vaguement. il s'attarde rarement sur les iris mais plutôt sur les gestes, même les moindres, attentif à ce qu'il pourrait faire, ce qu'il devrait faire. et forcément, il suffit de peu pour que la bête gronde. t'as dormi au moins ? mange, idiot un soupir quitte ses lèvres et max ouvre son propre plat, prend une gorgée qu'il mastique mollement tout en dévisageant les flacons qui traînent, comme les papiers. il peut trouver le nombre d'heures dormi au travers des divers objets. les sourcils restent froncés et il prend une autre bouchée, prend à peine le temps d'avaler pour dire . j'espère que tu t'f'ras pas chier autant pour le nôtre. ça n'arrivera certainement jamais, mais sasha est assez idiot pour se prendre la tête avec un parfum pour leur six mois ou encore, leur un an. il s'étonne d'ailleurs de ne pas avoir reçu de conneries du genre pour les premiers mois ou les premières semaines. mais encore là, tant mieux. max ne veut pas de cadeau, de toute manière. il ne pense pas à ce genre de choses là. même si, peut-être, certains objets pour sasha prennent la poussière dans la cabane.
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Sasha sait combien il est facile de se braquer quand on e connaît pas Max, d'être découragé par ses critiques ; enfin, il faut connaître Max pour savoir qu'il dit simplement ce qu'il pense. Sasha n'aime pas les hypocrites surtout ceux qui veulent le prendre en pitié mais qui d'en autre coté, ne sont pas prêt à faire des efforts pour lui rendre la vie plus facile. C'est différent de son ami Cliff, parce que Sasha ne refuse pas une main tendue. Il aime adire les autres et apprécie de voir des gestes en retour. Il est né avec son handicap et il se sait capable de faire les choses par lui même. Ce n'est pas quelque chose qu'il essaye de prouver à qui que ce soit maintenant.  Son job en est le parfait exemple, s'il a sa place sur ce fauteuil de cuir, au milieu de ses bureaux très designs et au sein même d'une entreprise qui se veut dans l'air du temps, c'est uniquement grâce à son talent. Talent auquel il ne croyait pas forcément, qu'il n'aurait jamais imaginé. C'est arrivé un peu par hasard, sans qu'il ne s'en aperçoive. Il a du travailler pour se trouver là, le piston de Beata n'a pas été l'unique élément qui lui a permis d'accéder à un niveau de vie assez aisé, qui lui offre l'espoir d'un jour trouver un traitement. Quelque chose. Quelque chose qui ne soit pas une prothèse.
Il évite de fixer le bras de Max trop longtemps, parce qu'il n'aime pas cette idée de métal. Il lui arrive de se demander si le contact est froid, si Max ressent des sensations à cette endroit, quel effet cela fait d'être touché par quelque chose qui n'est pas humain. Gali a des androïdes dans son monde, mais la seule chose que possède Sasha est une intelligence artificielle qui se contente de voir pour lui. Comme un avatar invisible, sauf que son corps est authentique. Sasha reste plongé dans son oeuvre, des touches olfactives éparpillés autour de lui qui sont pour la plupart éventées. Il n'a pas eu le courage de se lever pour aller chercher les flacons et asperger des bandes, pour continuer sur son cadeau. Cependant, s'il bouge avant d'avoir croqué un morceau, il risque de se faire réprimander. Il ricane à la remarque de Max, puis tend le bras vers le sachet bruyant du burger, il a l'impression qu'un troupeau vient d'ébranler le calme de  la pièce. Il lui arrive de travailler en musique, mais il est vrai que le silence est beaucoup plus motivant. Il est toujours tenté de fredonner un air, où se perdre en essayant de danser sur sa chaise. Il n'a pas dormi non plus, pas vraiment, mais ça, c'est autre détail. Il ne fait pas des efforts qui nécessitent de beaucoup récupérer.   Ne t'inquiète surtout pas pour moi, je suis en pleine forme. Le seul signe de fatigue que je ressens est psychologique. Et s'il sous-entend à demi-mot, dans une petite pique, que c'est la venue de Max qui le fatigue, il admet lui même que ce n'est pas une mauvaise fatigue. C'est une distraction, qui lui rappelle que ses épaules sont ankylosées à forcer de rester dans la même position, c'est à dire, recroquevillé. Que son dos est en miette et ses jambes lourdes. Il doit sans doute avoir des fourmis dans les pieds, qui ne demandent qu'à sentir à nouveau la terre ferme. Chose qu'il fait, pour se lever et lui faire face de toute sa hauteur. Max a le cul posé sur son bureau et le roux trouve à la scène quelque chose de séduisant. Ce bureau a toujours été trop monotone, dépourvu de couleurs. Maintenant, il s'éclaire. Son visage effleure rapidement le sien mais Sasha arrête son mouvement, comme prit d'un doute. Il préfère rester trop proche de lui, sans oser faire un geste et juste planter son regard dans le sien pour voir quelque chose. Si la rumeur qu'il sont en couple court dans les couloirs, lui n'est sûr de rien. Il a l'impression que tout s'est précipité, que tout n'est pas vraiment clair entre eux. Il ne nie pas avoir fortement envie de Max, mais c'est quelque chose de purement physique et égoïste. L'attachement lui, se crée jour après jour. Il a peur aussi, parfois, que tout ne soit lié qu'à l'émoi que provoque une âme soeur. Peut-être qu'il est simplement trompé, parce qu'il manque d'affection depuis trop longtemps. Le manque commence à le ronger sincèrement. La solitude aussi. Si Paul a fait tampon, Sasha ne peut avancer éternellement avec une vie amoureuse proche du néon. Il a des envies et des besoins qui ont besoin d'être comblés.
Mais Max est une spécimen plutôt compliqué, avec qui il préfère prendre son temps pour ne pas brusquer la chose. Sasha n'a pas autant confiance en lui qu'il le prétend. Nos fiançailles ? Je n'aurai pas le temps de m'en inquiéter, le fiancé de ton père voudra tout prendre en main le connaissant. Il sera sans doute plus excité que moi. Je n'ai de toute manière pas prévu de m'engager dans une telle entreprise. Ce n'est pas ce qu'il voulait dire, mais il le dit de cette manière pour le faire taire. La main qui s'est posée sur la joue de Max descend sur son épaule et lui accorde une petite tape amicale. Sasha finit par se reculer et s'étirer. Bon je te l'accorde, je ne sais pas depuis combien d'heures je suis assis et je commence à en avoir marre. Se dégourdir les jambes même s'il s'agit de faire du sur place lui apporte une satisfaction suffisante. Il se saisit à nouveau de son repas et entame franchement le burger. Il préfère encore manger debout.
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max a longtemps cru, d'une certaine manière, avec ses années d'expérience et surtout, sa manière constante d'observer les gens, qu'il les comprend. c'est une chose qui change depuis quelques mois, avec les diverses personnes qu'il rencontre mais surtout, en étant de plus en plus en compagnie de sasha. le roux aborde des mouvements, des gestes, des paroles et des actes qu'il ne parvient pas à comprendre ou encore, à prédire. il passe plus de temps à froncer des sourcils qu'à profiter de l'instant, mais le shark suppose que son manque de connaissance dans - dans la chose qu'ils partagent ne l'aide certainement pas. il fronce des sourcils encore plus alors, énervé de ne pas savoir quoi faire, de ne pas savoir comment réagir. et forcément, il se garde de demander conseils à qui que ce soit à propos de cela. il n'est pas encore rendu là. il n'a pas besoin de l'aide des autres pour quelque chose comme ça. il est, après tout, certainement capable. peu de choses le font reculer dans la vie, et un grand gringalet roux et ses yeux verts de merde ne changera certainement pas la chose. il ne lui fait certainement pas peur, et lui fait encore moins manquer pied, ou manquer de souffle, ou manquer des battements de coeur, ou manquer quoique ce soit. max gère. max sait ce qu'il a à faire. il improvise au fur et à mesure, il trouve les méthodes ou sinon, les invente. le blond est certain de faire quelque chose de bien, un minimum du moins, pour les sourires qu'il recoit et l'éclat dans les yeux de sasha, parfois. il gronde pourtant encore, toujours, pour les incertitudes qui restent présentes, pour les envies qu'il étouffe malgré lui, car il ne sait exactement comment les exprimer, et surtout, car le roux se glisse sous sa chair et teinte sa peau avec beaucoup trop d'éclats. max n'est pas démonstratif, mais quelque chose lui dit, depuis plusieurs semaines, que sasha aurait besoin de démontration alors, d'une pancarte géante écrite noire sur blanc, en font 1400, disant ce qu'ils sont, pour que le roux comprenne. et forcément, max ne fait pas une pareille chose, car il n'est pas démonstratif. il se contente de l'insulter peut-être un peu plus, avec l'attention qu'il lui porte, et de le dévisager plus longtemps, en fronçant des sourcils, et lui apporter quelques délicatesses lorsque la gêne n'est pas plus forte que sa tête dure.
les lèvres se pincent, la pique tombe. max gronde quelque chose, la bouchée pleine, qui ressemble à une insulte. c'est certainement une insulte ; il ne connait pas d'autres mots, en compagnie de sasha. des insultes et des ordres, des choses vulgaires, un manque de tact qui cache sa maladresse. ses mains tenant sa nourriture qui tremblent un peu, car le coeur bat un peu trop fort, dans sa poitrine, et car sasha se redresse et s'approche de lui. le regard s'assombrit un peu plus et max finit de mastiquer et laisse son repas de côté, trouve évidemment important de croiser ses bras contre son torse, fermé sur lui-même, tout en le dévisageant. il ne sait pas réellement ce que le roux a en tête. il ne sait jamais ce que sasha a en tête. le souffle reste pris entre les lèvres et un contact est fait, mais pas celui imaginé. les sourcils se froncent un peu plus et quelque chose se fait plus sombre dans le regard, mais max garde les insultes pour lui, en sachant que le moindre mouvement pourrait sembler comme une rejection. il est déjà rare que sasha fasse un geste de lui-même. il peut compter les baisers qui lui ont été offerts par le roux et attend le jour où il ne pourra plus le faire, mais se garde de partager l'information avec qui que ce soit. pour le moment, le chien fou se contente de le dévisager fortement, comme si le poids de son regard pourrait suffir pour que ses lèvres s'écrasent contre les siennes. il ignore, par la même occasion, la gêne qui lui teinte la nuque comme le torse certainement, et peut-être bien une part de son visage.
s'il ne parle pas, qu'importe les mots qui sont sur le bout de sa langue, l'autre le fait. et max aurait préféré qu'il se taise. il n'est pas aussi stupide que son père et ne pense certainement pas aux mariages et aux conneries du genre. le shark a toujours dévisagé les familles parfaites avec un rire dans la gorge et a souvent délaissé des livres pour les romances idiotes qui s'y trouvaient. mais il y a une différence entre ça et se faire dire non, qu'importe si aucune question a été posé, et quelque chose se tord dans ses tripes. il ne perd pas de temps à se demander si c'est lui qui pose problème ou si c'est uniquement le roux qui n'est pas friand de la pratique, car l'idiot lui tapote l'épaule et s'éloigne. les dents se serrent et les poings aussi, cachés derrière les bras toujours croisés. il se fiche de cette histoire de mariage, mais rage. max voulait ce bisou. il toise alors avec une rage particulière le burger qui se fait rapidement dévorer, les lèvres pincées en une fine ligne. la chose dure un instant et il capte, depuis l'extérieur, le regard d'une personne qui lui lance un regard amusé. la bête gronde et s'éloigne du bureau pour faire quelque part dans la pièce, fait mine de dévisager les choses qui s'y trouvent bien qu'il ne soit nullement intéressé. il suppose que, le burger maintenant entamé, il n'aura pas droit à de particulières attentions. quoi tu veux faire un truc ?le ton de la voix sous entend qu'il est lassé par la chose et pas particulièrement intéressé, mais il ne s'agit que d'un acte puérile venant de sa part. si tu voulais faire un truc fallait le faire. les paroles sont grondés, cette fois-ci, faisant honteusement allusion au baiser qu'il n'a pas reçu. max fronce des sourcils, le nez plié, le regard posé sur un magazine quelconque qu'il feuillette sans grand intêret. cette fois-ci, il a parfaitement conscience du rouge contre sa nuque et surtout, beaucoup plus présent, contre ses joues. quoi ? le shark se contente d'un bref regard en direction du roux durant une seconde de trop avant de retenir sur un article parlant de la coupe de cheveux à choisir selon la forme de son visage. connerie. mange ta merde. et essuie toi, t'en as partout. pas réellement, mais assez pour capter son attention. assez pour faire frétiller son imagination. bien qu'elle soit absente depuis des années, elle reste assez vive depuis que le roux s'est présenté et max peine à la calmer. mais malgré la rage et la frustration ressentie - il pense encore à ce stupide baiser - max garde encore certaines affections qu'il ne peut s'empêcher de faire et, un grognement dans la gorge, il quitte la revue pour s'emparer d'un tissu et, prenant le menton du roux entre ses doigts métallique d'un geste délicat, il l'essuie comme l'enfant qu'il est, en s'efforçant de ne pas le regarder dans les yeux ou surtout, surtout, de regarder ses lèvres.
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Ce n'est pas l'envie qui manque. Pourtant Sasha préfère faire mine de rien et hausser les épaules, mine de ne pas comprendre de quoi parle Max. De leur proximité, surtout de la proximité de leurs lèvres et de l'envie qui a saisit Sasha à ce moment là, de les faire se rencontrer plus proprement que sur le lac et plus intimement qu'avec des petites piques assassines. Franchement. Mais il doit l'admettre, faire durer ce petit jeu lui apporte un certain plaisir, un réconfort, plus loin il est de lui le mieux il se porte. Il contrôle la température de son corps et ses propres fantasmes d'homme. Il fait le chaud et le froid et aime la réaction de Max, dont il pourrait facilement se moquer, il se braque, il réagit exactement comme on le voudrait ; c'est encore plus satisfaisant et Sasha se mord la lèvre, presque coupable de l'acte manqué. Oubliant un instant son appréhension. La façon dont il s'énerve a quelque chose d'un peu sexy, si il l'imagine déclarer quelques obscénités.
Le roux hésite encore à se lancer sur cette route, dans quelque chose qui confirmerait les rumeurs, cela fait des années qu'il n'a pas été avec quelqu'un. Cela n'a échappé à personne, avant le blond personne n'est venu dans ce bureau pour lui apporter à manger ou le regarder bosser, même Anneke s'est prit un immense râteau. Sasha est sorti une fois avec un autre garçon, c'était il y a longtemps et il devait être le genre de même cas que Max, mais en plus brisé, le genre de bad guy dont on protège les jeunes demoiselles, sauf qu'on a oublié de lui précisé, Sacha, qu'avoir une bite ne l’empêcherait de tomber sur des types louches. Il se demande si un jour, ça a vraiment été un couple, plutôt une cohabitation et un genre d'accord tacite pour se donner du plaisir et combler la solitude. Sasha n'a pas laissé beaucoup de place à l'amour dans sa vie, ni dans ses pensées, ni dans son agenda. D'ici quelques heures qu'il devra forcément quitter sa compagnie et se rendre à une réunion et il n'y aura aucun regret, simplement un fantôme de présence qui le hantera véritablement le soir à l'appartement vide de Paul. Parce que son travail passe avant de ses sentiments, quand ils se font trop intrusifs de cette manière. Qu'ils le perturbent et lui font faire des choses stupides. Mais Sasha, il ne s'imagine rien qui ne lui soit pas accessible. Il ne voit pas vraiment comment il pourrait aller plus loin, lancer le sujet. Le dire à coeur ouvert l'effraie, il n'a jamais eu ce genre de conversations. Il n'a jamais dialogué à ce propos. Est-ce qu'ils sont ensemble ou est-ce que Max flirte juste ? Enfin, si ça ne tenait qu'à lui, il lui aurait déjà demandé s'il est venu pour baiser dans son bureau - ce qui ne le dérange pas en soit - juste la personne chargée de le ranger qui va sauter en l'air et probablement, ne jamais revenir. Parce que s'il est là pour ça, c'est à Max d'être clair et que Sasha n'a pas à porter la chose sur ses épaules, se sentir responsable aussi de ce qu'ils ont. Cela paraît un peu étrange pour le parfumeur, qu'il soit sincèrement intéressé par quelque chose de plus profond et effrayant forcément ; Sasha a peur d'être quelqu'un d'ennuyant. Parce que pour l'instant, ce n'est pas exactement l'idée que Sasha se fait d'une relation et il n'a certes pas eu les meilleurs exemples. Si ça marche, tant mieux. Mais il ne lui sortira pas de beaux discours avant d'être certains qu'il se sentira vraiment à l'aise avec lui. Et pour l'instant, il n'arrive pas vraiment à l'embrasser, parce qu'il a comme une hésitation ; tout d'un coup, Beaumont doute de lui. D'être vraiment bon à ça, de mériter quelqu'un comme Max qui est plutôt fort et capable de faire les choses tout seul. S'il ne devrait pas faire comme on lui a dit et se trouver quelqu'un de rangé, pour rester dans la bonne catégorie sociale. Pas que Max soit un clochard mais apparemment il vit dans un appartement avec des trous dedans et c'est un Shark, pas un grand entrepreneur qui sent l'eau de Cologne et qui parle de chiffre pour draguer. Non, au moins Max droit va au but. Même s'il ne doit pas se rendre compte de tout ce qu'il fait. Il est sincère. Cette sincérité a de la valeur.
Parce que Sasha ne peut pas détourner son regard de lui quand il vient lui essuyer la coin de la bouche, et qu'il se retient avec toute sa retenu de croquer un bout de peau justement parce qu'il n'y a que ses doigts en métal. Cette fois, il ne sait même plus quoi ajouter. Simplement ses joues qui deviennent rouges et le sang qui bat à ses tempes. Tu réalises ce que tu fais au moins ? Il y a du reproche dans sa voix. Sasha ne sait jamais sur quel pied danser. Pourquoi ? T'avais envie d'un truc en particulier ? Il a envie de lui arracher les mots de la bouche. C'est satisfaisant de faire parler Max. De le pousser dans les coins, lui forcer la main.
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max ne s'est jamais posé de questions sur tout ce qui est romantique ou du moins, pas depuis des années. est arrivé à une époque de son adolescence où les autres gars faisaient les cons pour les connes, et certains pour d'autres gars aussi, et d'autres pour les deux, et max se contentait de les dévisager et de les trouver pitoyable, tous. certes, pendant quelque temps, il les a envié parfois. il a voulu toucher à ce que les autres touchent, y goûter. connaître aussi ce genre de chaleur humaine, surtout pour en avoir jamais connu, depuis son enfance. le vieux s'est toujours contenté de l'éduquer et s'il l'a aimé, c'était à sa manière, et non pas dans la joie et la tendresse. le shark lui en a voulu, un temps. il a voulu connaître ce genre de tendresse, plus par bétise que par envie. par jalousie, aussi. si les autres pouvaient y avoir accès, il pouvait aussi. il se souvient être sorti avec une fille dont il a oublié le nom et le visage, et une part de leur histoire. il se souvient par contre avoir détester l'embrasser et encore plus glisser sa main sous son t-shirt pour toucher ses seins. il se souvient avoir eu le goût sur le langue pendant des heures, qu'importe le dentifrice, et avoir rompu avec elle assez rapidement. il a voulu, un moment, tenté avec un mec pour voir si le sentiment serait plus présent, avant d'abandonner. la tension restait inexistante dans son pantalon, les nuits dénudées de rêves érotiques. max s'est rapidement fait à l'idée ; il n'avait pas besoin de ce genre de choss, et il n'en avait pas envie. il a laissé le sexe et la romance aux autres, bien qu'il a aimé - et aime toujours - naora à sa manière, et n'a jamais ressenti de manque, face à la chose. la main s'est perdue à quelques occasions dans son slip pour soulager une chose qui avait besoin d'être soulagé, mais il a plus souvent vu la chose comme la mécanique qui avait besoin de bouger, de travailler, qu'autre chose. max ne voulait pas de ça.
et puis forcément, après trente-et-un an de vie, après s'être fait à l'idée, avoir décidé qu'il pourrait peut-être avoir des chats un jour, voire resortir avec naora si elle finit seule aussi, et potentiellement retentée l'expérience avec elle sous les draps, un roux pleurnichard a pointé le bout de son nez dans l'appartement minable de paul.
et forcément, pour accompagner le rouquin, les hormones du chien fou sont arrivés. en troupe, évidemment, à s'entasser dans une pièce trop petite pour le nombre qu'ils étaient. et max déborde, du coup. les bouteilles de lube s'enchainent et les rêves également, le corps se tend - beaucoup trop - et la tête frémit d'idées et de pensées et le corps porte des sueurs froides. ça ressemble à la crève, à la grippe, à la gastro. sauf que ça ne part pas. sauf que ça ne vient pas du cul - quoique - mais de la bite. sauf que ça devient mille fois pire devant ce connard de roux et que max, forcément, s'est dit à un moment qu'il pourrait bien ne plus le revoir, mais forcément, le coeur s'est mêlé à cette connerie et il s'est senti triste, honteusement triste, et il s'est senti vide, comme une merde, et avant de se taper une dépression ou pire, les cds de célion dion, il a décidé de le revoir.
c'est là qu'il a commencé à lui ramener ses putains de repas à la con. parce que max, il est pas doué pour faire des plans. pour lui proposer des soirées un peu connes et romantiques, allumer des chandelles et mater la télé. il sait pas comment faire des plans de ce genre, il sait pas comment proposer une soirée en - en amoureux, parce que voilà, c'est ça, et forcément, ça le met en colère. ils n'ont eu qu'un rendez-vous, depuis qu'ils se connaissent. que cette journée sur altea. pas que max n'en est pas eu l'envie, sauf qu'il n'a pas trouvé les mots, ou alors qu'il s'est trouvé con, à se les dire tout bas. alors, il apporte des repas. le compte en banque se prend une raclée claque, mais il peut voir sasha un peu n'importe quand, et ce, à chaque fois que le beaumont lui manque. il faudrait juste que cet idiot de roux comprenne un jour, ou dire un truc, ou fasse quelque chose, pour que max puisse -
puisse faire un truc, ou qu'importe.
max le dévisage, alors, forcément. parce que c'est plus fort que lui. parce qu'il attend un truc, malgré lui, et qu'il est - pas timide, non, jamais - mais plutôt - prudent. mais reste que la patience de max n'existe pas, qu'elle prend souvent la fuite, et qu'au final, il finit comme un idiot, le rouge sur la peau, à essuyer la sale gueule de sasha parce qu'il ne pouvait pas voir cette tâche, parce qu'il voulait le toucher, parce qu'il voulait l'embrasser mais que ce gars préfère le fromage. il préfère le résultat d'un viol de vache à un baiser. max déteste encore plus les fermiers. max se promet qu'il ira faire un grafiti pour l'honneur des vaches, plus tard, pour se sentir mieux et surtout, sortir le démon.
quand il aura fini de se perdre dans le regard de sasha. sasha qui parle et qui lui donne envie de grogner, toujours. parce que sasha, il lui fait perdre la tête. et max, il ne sait pas quoi faire, avec lui. il a parfois envie de l'enfermer dans sa chambre pour juste dormir contre lui, ou alors de l'écouter parler, mais surtout de le faire taire. il en a marre de sa tête autant qu'il a envie de la frapper.
fort.
avec ses lèvres.
peut-être.
ça n'a pas d'importance. ce n'est pas le sujet. ( ou si, au contraire, mais qu'importe )
j'ai conscience de tout ce que je fais. même le plus impulsif de ses mouvements, max ne le regrette pas. le regard du roux est fixé sur le sien, son ton présage quelque chose, et max aimerait juste que sasha lui dise, mais il est con, ils sont cons, et max a envie de - j'ai envie de plusieurs choses, ouais. t'en doutes ? qu'il gronde, entre ses dents serrés, à dévisager ses yeux puis ses lèvres puis ses yeux et ses lèvres. sauf que sasha mangé ce burger à la con. il s'approche d'un pas, à se presser légèrement contre l'autre. l'odeur des parfums qui s'est réfugié dans les vêtements de sasha lui irrite les narines et max grimace, mais reste collé contre lui. il le force à faire plusieurs pas vers l'arrière, jusqu'au bureau où l'arrière des cuisses de nez cognent. il le pousse dans un coin. you're so blind about it, stupid. son corps lui brule. il le brule depuis des mois. comme une démangeaison qui ne finit pas, qui le dévore de l'intérieur. sauf que max a déjà touché. ses lèvres se sont posés à plusieurs endroits sur la peau de sasha et le manque reste présent, comme si un truc manquait, et peut-être que ça vient du coeur, au final. comme les romans à l'eau de rose qu'il déteste autant. max n'aurait jamais pensé être un personnage à deux balles dans un harlequin.
combien de temps ? depuis combien de temps ils sont là, presque sans mouvements, sasha pressé contre le bureau, max face à lui ? plus d'une minute, certainement. plusieurs, peut-être. il ne saurait dire. son regard recroise le sien, vague vers les lippes, et un grognement quitte sa gorge, avant qu'il ne s'éloigne. max ne connait pas, après tout, la marche à suivre. alors il fait un pas devant, et deux derrière. et s'il ouvre la bouche pour dire quelque chose, il la referme rapidement et retourne à son assiette, déjà froide, dont il prend une bouchée. si une musique résonne dans le bureau, il ne l'entend pas. le coeur palpite trop fort.
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Sasha n'est pas toujours totalement honnête avec lui même. Il a apprit à réprimer bon nombre de ses sentiments parce qu'il considère souvent qu'ils sont trop intenses ou inappropriés. Un homme, un vrai, ça n'est pas sensé être aussi émotif, c'est sans doute ce que Paul penserait. Même si, en réalité, son frère n'est pas du genre à cesser de l'aimer parce qu'il pleure un peu plus que la moyenne ou qu'il ne supporte pas la violence. Il y a bien des types qui tombent par terre à la simple vue du sang. Et bien, de son coté, Sasha est du genre  vite se détourner quand les choses deviennent vraiment sérieuses. Souvent, les gens e sont pas sérieux avec lui. Ils se permettent des choses qu'il ne fot pas avec les valides parce qu'il s'imagine sans doute qu'être aveugle empêche Sasha d'être adulte. Mais il comprend les choses, entend très bien les remarques. Il se cache derrière la sarcasme la plupart du temps, pour éviter les sujets trop tranchés. Il ne s'exprime jamais sur la politique ou sur les sujets trop épineux. Et si un jour Max décidé qu'ils vont manger vegan il laisse les choses de faire parce qu'il y a des choses plus importantes que s'engueuler pour des sujets pareils. ue, sans doute, le blond à raison et que par habitude, par nonchalance, Sasha ne change pas ses mauvaises habitudes. Comme là, tournant autour du pot et s'approchant parfois pour essayer de voir sur les flammes de Max vont finir par le brûler. Il connaît bien l'histoire d'Icare, qui s'approche trop du soleil et qui se retrouve noyé et, Sasha n'a pas envie de se retrouver noyé dans des sentiments qui vont lui faire de la peine s'ils ne sont pas partagés comme il l'entend. Parce qu'une relation est quelque chose de complexe, qui ne se fait pas en claquant des doigts. Sasha ne peut pas savoir si il a envie d'être avec Max alors qu'ils se connaissent au fond, très peu. Il ne connaît pas encore ses séries favorites, les livres numériques qu'il aime bien lire, s'il aime lire, les endroits où il aime être touché. Si il aime, au moins, le contact humain.
Sasha est perdu, entre ce qu'il veut et ce qu'il est prêt à faire pour s'approcher un peu plus de Max, il aimerait en être totalement capable. Sans retenue et prendre leur relation telle qu'elle vient. En oubliant que le fantôme de Paul est tout ce qui les réunit et que, peut-être une fois que son frère sera vraiment perdu pour toujours ou, s'il revient, Max le laissera vraiment tomber. Mais même si c'est le cas, Sasha admet qu'il est tout de même prêt à se mouiller. Même s'il ne doit partager qu'une nuit avec lui et que cela ne mène à rien. A vrai dire, il ne sait pas comment marchent les âmes soeurs. S'ils sont forcément fait l'un pour l'autre ou que c'est juste le destin, un genre de cupidon, qui a tiré ses flèches et a réussi à les plantes dans leurs petits culs sans vérifier qu'ils sont compatible. Beata et Paul se sont fiancés mais ils n'ont jamais été comme, ces couples a la télé dont son frère rêvait. Est-ce que c'est une fatalité ou a t-il encore le choix ? Sasha passe sans doute à coté de quelque qu'il veut absolument vivre, parce qu'il n'aura pas d'autre chance pour vivre ça. Il n'aura sans doute pas beaucoup de passions qui se présentent devant lui. Il est un homme comme un autre, il a de vrais désir. Il recule quand Max s'approche trop près et rencontre rapidement le bureau dans son dos. Sa respiration s'est accélérée et il sent une véritable chaleur sur ses joues qui le brûle presque. Et si Max continue, c'est ailleurs que ça risque de lui brûler. Le blond ne se rend peut-être pas à compte d'à quel point il est attirant, que ses lèvres sont à dévorer et que parfois, Sasha rêve de plonger les mains dans ses cheveux qu'il sait couleur d'épis de blés et tirer pour faire basculer sa tête en arrière dévoiler sa gorge et...
Il s'éloigne. Comme lui qui lui a interdit ce baiser. Chaud et froid. Un froid glacial, presque un frisson.
La frustration est réelle cette fois et Sasha ricane. Il n'aime pas être frustré, ça l'étonne encore. Il se voudrait réellement saint, comme on l'enseigne chez les Beaumont et dénué d'ego, dénué de toutes ces choses mauvaises pour l'âme. Mais ce n'est pas le cas. Sasha aime la perversion. Ses mécanismes de défenses se font rouillés arrivé à ce point. Il est embêté, il ne sait plus quoi dire d'intéressant. Il reste contre son bureau, les fesses plaquées contre le rebord, comme un enfant puni. Essayant de se faire le plus discret possible, mais incapable de se taire pour autant. Tu veux le faire sur mon bureau ? C'est que les vitres ne sont pas teintées. Sasha ricane. Il vient de dire quelque chose de vraiment stupide cette fois et sans doute qu'il va faire enrager Max.  Il est tellement déçu qu'il se soit éloigné et comprend ce qu'il a ressenti.
Alors, sans doute que certains autres sentiments sont partagés.
Quand je suis avec toi je vois toutes les couleurs. C'est un peu effrayant, de rencontrer sur âme soeur tu sais. Il sourit. Il ne l'avait pas dit à haute voix. Même s'ils le savent. C'est quelque qu'ils savent tout deux. Sans jamais l'évoquer clairement.   C'est encore plus déroutant quand on a très envie de quelqu'un mais qu'on ne sait plus comment faire pour pas que ça soit trop direct ou justement pas assez. Sans réelle honte. Sasha préfère être franc. Il ne sait plus comment on s'y prend. Il l'admet. Peut-être parce que dialoguer est maintenant la seule chose qui peut le sauver. Qu'il est important de se dire ces choses là.
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la nourriture est fade. le coeur bat fort. max ferme les yeux et garde son souffle quelques secondes avant d'inspirer par les narines lourdement, diverses tensions lui traversant le corps. il ne peut s'empêcher d'être en colère. contre le monde pour l'avoir fait de la sorte, contre sasha pour ce qu'il lui fait ressentir, contre lui-même également. il aurait pu, peut-être, demander conseil à autrui pour diverses choses. mais max a tenté, lorsqu'il a fait la rencontre du roux et qu'il voulait des solutions rapide, avant de se rendre compte qu'il ne trouverait pas la réponse de la sorte. avant de réaliser que les choses ne fonctionnaient pas comme ça, avec les gens, et encore moins avec les sentiments. il s'est contenté d'observer, alors. d'être intrigué au plus au point la plupart du temps pour le moindre geste fait par sasha, par la moindre expression traversant son visage. il s'est vu, à certaines reprises, s'approcher de lui et rester sans bruits, sans lui signaler sa présence, simplement pour l'observer et essayer de percer le mystère que son âme soeur représente, à ses yeux. mais le mystère est encore présent. le mystère ne se fait que plus grand, à chaque jour, et max ne cesse de creuser, ne cesse de s'enfoncer de plus en plus profond, sans trouver les réponses qu'il cherche. et la colère gronde autant que son coeur bat, et la tempête reste en cage autant que les papillons, dans son ventre, se font canibales et dévorent lentement chaque parcelle de chairs qu'ils peuvent trouver, sur leur passage. sasha le détruit de l'intérieur. sasha démolit les fondations rouillées qui ne savent plus à rien et construit quelque chose qui pourrait être un coeur ou alors, peut-être un désir ou un chateau, voire même une parfumerie, vu ses goûts, max ne le sait pas. il ne le comprend pas.
tout comme il ne comprend pas le rire qui s'étouffe entre ses lippes. rire qui lui donne envie vomir comme de le coincer une nouvelle fois contre le bureau et lui interdir de se moquer de lui de la sorte. le rouge plane contre sa nuque. max le déteste autant qu'il - les émotions sont fortes. il ne cherche pas à les décrire. le blond se contente de les ressentir de manière cassé. il a perdu, après tout, une parcelle de sa marque. peut-être a-t-il perdu une partie de sa moitié et que, ainsi, il ne peut le complèter. même si complèter quelqu'un est la pire connerie romantique que le peuple a créer, car il lui semble qu'il n'y a personne de plus complet et complexe que sasha, dans ces mondes.
le corps se braque lorsque la vulgarité des mots le percute. max serre les dents un moment, le corps rougi plus fort, avant de fermer le contenant de son repas et de simplement lui lancer un regard noir. il est intimidé. il est sur un terrain qui l'attire mais qu'il ne connait pas. pour une fois, il ne possède pas les cartes en main. il ne connait même pas toutes les règles du jeu. et il aimerait, pourtant, mais les livres n'apprennent pas tout, encore moins les pornos, et les deux l'ennuyaient et le dégoutaient, au choix.
une part de lui désire quitter les lieux. celle qui est plus lâche, presque absente, mais qui possède une voix plutôt haute. max este tenté de l'écouter. il n'a pas envie de se montrer vulnérable, de se dévoiler ignorant d'un sujet aussi simple que le sexe, qu'importe le désir qui l'anime depuis des mois. mais ses pieds restent sans mouvement, et la rage reste étouffé également, car le shark se refuse tout autant à s'éloigner de sasha. c'est un choix qu'il ne fera pas. c'est un choix qui n'existe même pas, qu'importe la raison.
il laisse un souffle qu'il contenait quitter ses lèvres lorsque sasha parle des couleurs. car si max s'était fait des idées sur la chose, à toujours chercher des informations et des réponses avant même de connaître les questions, il ne connait pas tout. il ne pourrait dire quelle couleur précise le roux peut voir, ni à quel point ses yeux sont aveugles, par sa faute, et si un jour, il pourrait retrouver sa vue entièrement. max ne lui a jamais demandé pardon pour la perte de son bras et ne le fera certainement jamais, qu'importe s'il est responsable pour sa vision. il est coupable, certes, et porte la chose sur ses épaules. certes aimerait-t-il parfois changer les choses mais ça vaudrait à changer la personne qu'il est et cela, il ne le ferait pour personne. pas même pour le roux.
le poing est fermé, résultat de sa nervosité, comme sa machoire est braquée. l'expression sur les traits du blond est peut-être violente, mais max ne peut s'en empêcher. il lui faut trouver les mots et, forcément, il le devine déjà, il ne trouvera pas les mots. il ne dira pas de mots doux ni de jolies phrases, car a-t-il beau connaître un grand nombre de mots, il ne sait pas être doux. pas avec ses paroles, dans tous les cas. il ne sait qu'être lui-même. il laisse les paroles romantiques à son père, il n'a pas envie de vormir des conneries déjà trop souvent dites. tais toi, tu me casses les oreilles. il se tend une brève seconde puis soupire, le regard quittant ses traits. max prend son repas et le laisse tomber dans la poubelle avant de croiser ses bras, fermé sur lui-même, cherchant une manière de s'ouvrir. et forcément, le rouge sur les traits de sasha le distrait, et il s'imagine que sa peau ne porte pas une couleur plus appréciable. rien à foutre si c'est trop direct. ou doux. rien à foutre si tu l'chantes sur un pont, merde. si c'est toi, ça va. et forcément, il grimace, car les paroles sont niaises à ses yeux et l'écoeure déjà. et le coeur bat fort, lui donne mal à la tête et le vertige également. mais max n'est pas lâche, n'est pas faible, et ne recule devant aucun obstacle, qu'importe si le monstre qui lui fait face est trois fois plus grand que lui. ou roux, petit, mince, avec des tâches de rousseurs, un sourire de travers, des yeux verts qui ne valent pas grand chose. tu veux savoir ? j't'le dis ; j'ai envie d'toi, idiot. j'ai jamais eu envie d'personne, et j'ai envie d'toi. j'sais pas comment, j'en ai rien à foutre, j'le veux. et ça comprend faire des sorties de merde dans des restaurants à chier, regarder des films d'auteur avec la description audiovisuelle de merde et r'tourner faire du pédalo si t'en as envie même si c'tait d'la merde. il dit la chose en le fixant dans les yeux dans le plus grand des sérieux, qu'importe son coeur, qu'importe le rouge sur ses joues, maintenant, et le tremblement de ses doigts. il serre ses bras un peu plus fort, max, pour cacher la chose peut-être, et garde son menton bien haut, par principe. donc quoi ? tu veux l'faire sur ton bureau ? j'en ai rien à foutre d'être à poil d'vant ces gars mais j'crois que tu mérites plus que ça. et peut-être que max espère mieux pour une première fois. rien de romantique, rien avec des chandelles ou des conneries du genre. mais p'être une bonne soirée avec de la bière, du thé, des rires, un film de merde et de bons souvenirs. ou juste un lit. il s'est jamais cassé la tête à imaginer la chose et, même s'il est encore vierge, il ne voit pas la chose comme quelque chose de sacré. il sait juste qu'il en a envie et qu'il veut partager son envie. ou tu pourrais juste m'embrasser par toi-même, pour une fois. rien à foutre de ce fromage de merde.
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Sur ses lèvres, son sourire s’agrandit comme une demi-lune pour découvrir ses dents blanches. Machinalement, Sasha continue de meurtrir sa lèvre inférieur, mordillant pour réprimer en vain les sourires qui lui barrent le visage. Chaque fois que son regard croise celui de Max, il a envie de sourire. Il ne sait pas dire pourquoi exactement, si c'est à cause de ses yeux bleus et parce qu'il sont bleus, si c'est simplement parce que c'est Max. Les gens ont tendance à croire qu'il est romantique, qu'il aime les choses mignonnes parce qu'il en est une. Les gens ont des idées très arrêtées sur la personne qu'est Sasha Beaumont, le parfumeur de la maison Klimt. Toujours bien habillé dans des costumes en tweed ou avec une chemise blanche professionnelle.  On pense souvent qu'il aime prendre soin de lui, qu'il est discret mais sophistiqué. Il ne savent pas que certains soirs, Sasha n'a pas envie de faire son ménage et qu'il s'est habitué à la crasse de Paul. Il peut supporter de passer une nuit dans un endroit qui n'a pas été désinfecté de fond en comble.
Il y en a certains qui ont une obsession avec la propreté. Sasha est peut-être aveugle mais il reste en humain constitué de chair et de sang. Il n'est pas un saint et s'il contredit rarement ceux qui veulent absolument le faire passer pour un ange, il a aussi ses cotés démons. Simplement, il sait plus facilement les cacher. Il les cache derrière son cynisme, ses petites répliques qui vexent et qui blessent. Parce qu'il sait viser avec sa langue, dans tous les domaines qui requiert qu'il s'en serve. Sasha est souvent sous estimé, toujours à tort. Il n'a de reconnaissance que pour les parfums qu'il crée. Mais il est plus de choses qu'un simple érudit derrière des touches parfumées.
ll ne va pas se briser. Il ne pas tourner l'oeil s'il sent du sang ou si on prononce un juron. Il ne prie pas. Il ne croit pas. De toute façon, dans la Bible de l'ancien temps, les gens comme lui n'ont pas leur place. Il n'a jamais abordé son homosexualité avec qui que ce soit chez lui. Sasha sait ce qu'est la vie privée. C'est parce qu'il sait conserver la sienne que tout le monde pense sans doute qu'il n'est pas expérimenté. Qu'il n'a probablement jamais ressenti de plaisir de sa vie et que ses expériences doivent forcément être raté. C'est faux.
Mais ça, les gens n'ont pas besoin de le savoir. Il leur sourit comme il sourit à Max, avec l'oeil brillant et moqueur. En réalité, Sasha se fiche des chandelles. Il n'est pas comme l'homme de Gali et il ne le sera jamais. Il n'a pas besoin qu'on lui prouve quoi que ce soit, il le prendrait mal.  Sasha l'associe trop à une sorte de pitié compassion que les gens lui servent parce qu'il ne savent pas comment réagir. Mais pour ce qui est de ses relations, Sasha n'a pas besoin de douceur. Sa peau n'est pas en porcelaine, elle est peut-être fine et translucide par endroit par manque d'ensoleillement, elle rougit rapidement et
les contacts le marquent vite, mais il ne va pas se briser en deux et rompre. Sasha ne voit pas, seuls les ressentis comptent. Alors, il se fixe de fleurs dont il perçoit le parfum toute la journée, se fiche de dîner dans des restaurants qui se résument pour lui à un fumet. Il préfère ressentir.  Qu'on lui montre comment les choses se font.
Il ne se souvient pas de sa première fois, vaguement et c'est un souvenir désagréable. Il a l'impression qu'il ne veut pas s'en souvenir. Il n'a effectivement pas eu de nombreuses personnes dans son lit, pour rester à son chevet après l'acte. Il a souvent vécu la chose comme une tempête, l'envie était une tempête. Et à la fin, elle le laissait vide et seul. Et Max ne connaît pas ça. Max ne connait rien.
Non, Sasha ne peut pas retenir son sourire.
« Je te rassure, tu n'auras pas besoin de m'accompagner au cinéma, de m'emmener dans le restaurant le plus cher de la ville. Je ne suis pas comme eux. On est pas obligé de faire comme les petits couples dans leur genre qui sont déjà vieux avant l'âge. Enfin. Sauf pour ton père qui techniquement est vieux. C'est ce qu'il trouve adorable chez eux. Ce qui réchauffe son coeur quand il se serre en pensant que Ajay est l'homme qui a maintenu Gali dans sa condition des années durant. Si ça n'avait pas été lui, ça en aurait été un autre, qui ne l'aurait peut-être pas aimé comme il le fait aujourd'hui. Mais au moins, il prend soin de lui, il aime avec le coeur d'un amant qui a encore tout l'amour du monde à donner.  Mais j'aimais bien le lac, le moment  que je préfère c'est celui où j'essaye de t'embrasser et qu'on tombe de l'eau et tes vêtements trempés qui montrent tes formes. » C'est comme-ci le silence venait de se briser.
Réellement et très bruyamment.
Sasha brise la distance, avançant avec aisance pour se place en face de Max après tourné autour du pot. Il a la voie libre s'il a bien comprit. Il compte bien en profiter. Il en a trop envie pour changer d'avis, il a simplement envie de le cuisiner un moment avant de lui offrir ce qu'il veut.
« Tu penses être en mesure de me dire ce que je mérite Max ? Aw, c'est charmant. Sasha n'a jamais rien mérité. Il ne méritait pas de devenir aveugle à cause d'une âme soeur un peu trop vindicative. Il se souvient d'avoir maudit son karma et Dieu, même s'il doutait de son existence. Il ne s'est jamais dit qu'il rencontrerait la personne pour de vrai, qu'elle allumerait les couleurs dans son ciel plutôt que des étoiles. Mais les choses auraient pu être pire, il aurait pu perdre son bras aussi. Max aurait pu être un de ces vraiment mauvais garçons qui constituaient l'entourage de Paul. Il a eu l'occasion de tous les tester. A passer suffisamment de temps en leur compagnie pour comprendre que les requins aux grandes n'avaient pas grand chose à offrir. Sasha a toujours aimé les mauvais garçons. Mais eux, il étaient juste mauvais à être des hommes. Pas toi certainement. Mais on a rarement ce qu'on mérite Max. Tu penses que tu mérites vraiment que je t'embrasses quand même ?  S'il avait eu une cigarette comme dans un vieux film, il l'aurait allumée et craché sa fumée au visage du blondinet avant agripper ses cheveux.   Peut-être que je mérite d'être baisé sur mon bureau, après tout, j'ai quand même le droit d'être satisfait. Ou peut-être que toi tu mérites mieux que ça. » Sasha ne fume pas. Alors il se contente de son sourire en coin, de ses mains qui trahissent sa nervosité. Parce qu'après tout, ce moment il l'a rêvé. Depuis trop longtemps. Ses mains dont il ne sait pas quoi faire, qui restent croisées dans son dos quand il se penche et dépose gentiment ses lèvres sur celles de Max. Cette fois il y va les yeux fermés et doucement, tout en sachant qu'il ne pourront pas tomber. Cette fois, il a tout son temps et il compte bien le prendre.
Il n'a pas de compteur au bras comme Gali ou Ashley. Leurs minutes sont très longues ici.
Sasha n'est vraiment pas un petit garçon timide et innocent. Réservé est le mot approprié. Et les garçons réservés ont juste besoin d'une ouverture pour s'y faufiler. Comme sa langue entre les lèvres de Max. Tout est mathématique et il a besoin de ses deux mains pour se reposer sur le torse de son âme soeur.  
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