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 wake me up, before you go (betys #1)

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Nephtys Carmichael
Nephtys Carmichael
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Elle voit Johanna pleurer, entend Jesse crier. Elle voit le visage des parents de Jean et Jamie dévastés. Leurs yeux remplies de larmes qui ne semblent pas pouvoir tomber. Parce que plus signifierait finir avec des yeux dessécher, trop pour en survivre. Nephtys est à genoux, par terre, au milieu de la chambre où était allongée, il y a encore dix minutes, Jamie. Son visage tourné vers le sol, elle baisse aussi les yeux lorsque Jesse se tourne vers elle. Et la Jesse d’habitude si douce, si gentille, si pure, s’approche d’elle et la frappe. Nephtys comprend pas trop pourquoi. Même si, après tout, c’est peut-être de sa faute, quelque part. Si elle cherche bien, elle pourra forcément trouver une raison pour laquelle c’est sa faute. Nephtys sait que Jesse s’en veut aussi. D’avoir été là, quand ils ont trouvé Jamie sous les gravats. Et de n’avoir rien pu faire pour l’aider. Nephtys sait que le médecin sur place, l’un d’eux, a tout fait. Tout, pour la sauver. Mais Jamie était déjà un cas désespéré, et d’autres blessés risquaient de mourir sans les soins. Nephtys arrive pas à s’empêcher de se dire que si ce médecin avait assisté, s’il était resté, alors Jamie serait peut-être encore là. Allongée, sans aucun doute, sur ce lit d’hôpital. Probablement dans le coma. Mais pas. Pas morte. Elle semble entendre, résonner, dans ses oreilles, le bip infernal et long, si long, qu’a fait la machine, quand Jamie a lâché. Nephtys aurait jamais dû disparaitre. Nephtys aurait jamais dû partir. Elle a même pas eu le temps de la revoir debout, avant qu’elle tombe, en même temps que les fondations de l’établissement. Elle a même pas eu le temps de lui dire qu’elle avait vengé Jean. Enfin. Elle l’a fait, si. Et elle pourrait jurer même, que lorsqu’elle lui a dit, elle a senti une pression sur sa main, qu’elle avait dans la sienne. Mais elle l’a pas dit. Elle l’a pas dit parce qu’elle pensait avoir rêvé. Putain. Elle aurait dû le dire. Elle aurait dû en parler.
Elle reçoit le coup, et lève les yeux. Et lorsqu’elle les lève, elle écarquille les yeux. Parce que c’est pas possible. C’est. Il est mort. Elle. Ajay. Ils l’ont tué. Elle de ses mains, pour commencer. Lui, d’une façon beaucoup plus effective, ensuite. Il peut pas être là, devant elle. Avec ce sourire pourri sur les lèvres. Et ce rire qui écho dans la chambre d’hôpital. Et cette chambre qui se transforme, doucement, mais sûrement, en prison. Une prison sombre et humide. Si humide. Si froide. Et Nephtys essaye de crier, mais sa voix ne sort pas. Elle recule, recule, tombe en arrière. Et se retrouve face à un monstre. Pas Terrence, non. Non, ce monstre, qu’elle a rencontré rapidement, dans le monde hostile, dans lequel elle est tombée avec Ajay. Et ce monstre s’approche. Et plus il s’approche, plus elle voit, dans ses yeux, le sang de Jean, et son corps, à côté d’elle. Alors elle tourne la tête, pour vérifier. Jean est pas là. Isaiah si. Isaiah est là, du sang qui coule, d’une plaie par balle, au milieu de son front. Et Nephtys essaye de crier de nouveau. Mais elle peut pas. Elle pleure. Pleure. Pleure. Et ferme les yeux.
Elle les rouvre, et elle est dans le hangar où ils ont abattu Terrence. Son corps n’est pas là. Non. A sa place, celui de Jean. Et celui de Jamie à côté. Et d’Isaiah. Et elle reconnaît les cheveux de Yohan, aussi. Et la blondeur extravagante de Bebe. Et elle pleure. Pleure. Et lève les yeux lorsque quelque chose de froid lui touche la tempe. Et au bout du pistolet, au bout du bras, les yeux qu’elle trouve pourtant si rassurants d’Ajay. Et à côté de lui, toujours Terrence, ce sourire orgueilleux aux lèvres.

Elle crie.
Elle ouvre les yeux. Elle se sent en sueur. Et est dans l’incapacité totale de bouger. Elle sent les larmes sur ses joues. Elle sent la transpiration coller son pyjama sur sa peau. Les couvertures semblent de trop, mais elle refuse de les enlever, ils lui servent d’une protection imaginaire. Elle lève juste ses mains pour essuyer les larmes, qui semblent ne pas vouloir arrêter de couler. Et elle voit que derrière la porte de sa chambre, il y a de la lumière. Son regard est attiré, rassuré, par le fait qu’elle n’est pas seule. Et que derrière cette porte, pas n’importe qui. Bebe. Pas mort. Pas mort. Vivant, et en forme. Elle s’assoit sur le lit et expire longuement. Elle a besoin de se ressaisir. Elle doit essayer de se reprendre. Et ce n’est que lorsqu’elle se rend compte que la porte est entrouverte qu’elle hausse un peu son sourcil droit et qu’elle essuie plus rageusement ses joues, pour que Bebe ne voit pas qu’elle a pleuré. C’est ridicule, de pleurer pour un cauchemar. (Fuck), Nephtys n’est plus une gamine.
Elle se demande quelques instants si Bebe va rentrer ou non. S’il va refermer la porte et repartir. Et Nephtys ne le dira pas. Jamais. Vraiment. Mais elle espère qu’il rentre. Elle espère qu’il laisse les chiens, qu’elle a cru entendre gratter, rentrer. Elle a besoin de compagnie. Elle aurait probablement aussi besoin de se remettre au lit et de reprendre sa nuit.
Mais elle a besoin de compagnie.
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Les cuisses sont pressées contre le torse. Le menton, lui, appuyé contre les genoux. Le regard brillant par la fatigue mais aussi par les boissons énergissantes trop nombreuses prises au cours de la journée, Bebe dévisage dans la noirceur les images qui se suivent sur l'écran de la télévision même, en vérité, il ne saurait dire quelle émission il regarde, tandis que les publicités défilent depuis presque une minute, maintenant. Il est intéressé, pourtant. Intéressé par la date si expressive face à sa poèle qui ne colle pas tandis qu'elle y fait des oeufs puis des crêpes puis fondre du chocolat et des tonnes de choses qui lui donnent terriblement faim. Les yeux du blond brillent un peu plus fort, il presse ses jambes contre son torse, un peu plus, tandis que sa langue passe contre ses lippes. Il a faim. Il a toujours faim. Il pense à ce qui se trouve dans le frigo mais aussi dans les armoires, il pense aussi aux nombreux pas à faire pour s'y rendre puis aux minutes à attendre le temps que le tout soit chaud et il pince ses lèvres, fort, une moue contre les lippes et un froncement dans les sourcils, trop impatient tandis que son ventre, lui, gronde encore plus fort. La madame est très satisfaite de sa poèle. Elle fait frire du poulet, aussi. Et Bebe ouvre la bouche, un peu, à peine, bouche-bée à entendre le frémissement intense de l'huile et de la friture et du poulet et il geint, comme un enfant, parce qu'il veut ce poulet et qu'il sait que la madame, elle ne le mangera pas. Il gronde un peu, ou alors geint, ou se plaint uniquement, laissant doucement glisser ses pieds nus sur le canapé jusqu'au point où ses jambes tombent au sol et que les pieds claquent contre le parquet, à en faire sursauter les chiens qui dorment. Ponpon est encore chez Dakota, même s'ils se parlent et s'embrassent un peu plus, maintenant, et que Bebe lui pardonne un peu mais pas complètement, mais Beurrette et Doug Doug ne le quittent pas. Ils le dévisagent, l'un sur le sol et l'autre sur le canapé à côté de lui, comme attentifs à l'appel de son ventre, sachant déjà parfaitement qu'ils auront des miettes. Bebe les observe, aussi, et lit dans les yeux des bêtes le même appétit que dans son ventre, avant de faire une lourde moue et de quitter le canapé, brusquement. Doug Doug saute sur ses pattes et le suit, tandis que Beurrette prend le temps, minuscule, de s'étirer. À la télévision, la madame a disparu pour laisser place à Naruto, un cri du coeur au bord des lèvres, à la poursuite éternelle de son meilleur ami.
Sous ses pas légers - ou lourds, il ne sait pas - le parquet grince et couine, et Bebe se glisse dans la cuisine sombre pour être rapidement aveuglé par la lumière, à l'intérieur du frigo. Il plisse des yeux un moment, agacé, avant de se pencher et de chercher au travers des nombreux plats offerts par Ajay. Ils sont trop nombreux. Becan suppose que certains ne sont plus bons, surtout ceux qui se trouvent tout au fond, mais la chose lui importe peu. Il a un bon systèeme immunitaire. Alors, il les pousse un peu, il fouine et il cherche, pour trouver des ailes de poulet frits que Ajay lui a fait, de manière santé ou quelque chose comme ça, il ne sait plus vraiment, il n'écoutait plus vraiment, après avoir entendu le mot poulet et frit, et ouvre le couvert pour, le ventre qui gronde encore et peu capricieux, prendre un bout de poulet froid et en prendre une bouchée. La friture ne croustille pas sous ses dents mais le goût reste le même, qu'importe le froid, et Bebe ferme les yeux à geindre de bonheur, quand il l'entend.
Les chiens l'entendent d'abord. S'ils sont intéressés par le poulet pendant une seconde, les petites oreilles s'agitent avant qu'ils ne couinent pour autre chose et court vers la chambre, porte fermée, sur le même étage. Nephtys s'y trouve. Elle est là depuis quelques jours, alors que la pièce était vide, quand Bebe est arrivé. Et elle crie. Le blond reste un moment interdit, à dévisager la porte que les chiens grattent de leurs petites pattes, un morceau de poulet encore contre les dents. Il prend le temps de l'avaler et de remettre le reste de l'aile dans le plat, le plat toujours dans l'une main et l'autre s'essuyant contre son slip, avant d'avancer vers la porte. neph ? qu'il dit, encore du poulet dans la bouche, en s'approchant. Les bêtes grattent encore contre la porte et Bebe les pousse doucement, du pied, mais ils insistent et, au final, il finit par ouvrir la porte, pris entre la curiosité et l'envie d'aider, certain d'avoir entendu un cri. neph ? c'est moi Il pince ses lèvres et y passe ses langues, une seconde, à cligner des yeux plusieurs fois, cherchant à voir dans le noir. Les chens s'agitent derrière lui, incapable de passer dans la petite brèche qu'il a fait. bebe, je veux dire. c'est moi bebe. parce que personne s'appelle moi. enfin je sais pas. peut-être que si. t'imagine ? ' bonjour je suis moi ' Il s'arrête une seconde et grimace, le coeur qui bat fort, non à cause du cri mais à cause de la cafeine dans son sang. Il divague trop, un peu trop, et il le sait. hmmm... ça va ? parce que - t'écoutes un truc sur ton portable, peut-être ? j'ai entendu un cri. ou t'as vu une arraignée ? parce que je peux la chasser, si c'est ça. fin pas la tuer, c'est triste. mais la faire sortir de ta chambre. Il attend un peu, face à l'absence de répondre, puis pousse un peu plus la porte. Suffisament pour que les chiens y appuient leur nez et se glissent sans gêne à l'intérieur de la pièce, le surprenant. doug - les bébés, no ! Il grimace, agacé et pris de cours, avant d'ouvrir complètement la porte, cette fois. Au moins, Doug doug est trop gros pour pouvoir sauter complètement sur le lit et Beurette, lui, trop minuscule. Ça ne les empêche pas s'essayer, pourtant. je suis désolé je voulais pas qu'ils rentrent. je les fais sortir. La pièce est noire, sans lueur d'écran. Bebe observe un peu, et pense. Il suppose qu'elle ne regardait rien, alors. tu - qu'il commence, incertain, ne sachant pas s'il doit ouvrir la lumière ou non. est-ce que ça va, neph ? qu'il finit par demander, encore sur le cadre de la porte, sincère. Les lumières venant du reste de l'appartement éclairent un peu la chambre, mais à peine. Il ne la voit pas.
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Nephtys Carmichael
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Depuis la mort de Terrence, ou peut-être même depuis sa tentative de suicide, Nephtys a perdu un peu de cette fierté mal placée qui la caractérisait tant. Pas qu’elle irait demander de l’aide, pas à ce point. Mais on moins elle accepte le fait qu’elle puisse en avoir besoin. Elle serait pas allé chercher Bebe, après le cauchemar, mais est pas mécontente qu’il ait décidé de venir voir ce qu’il se passait. Puis Bebe étant ce qu’il est, elle sait qu’il pourrait réussir à la rassurer. De cette manière un peu maladroite qu’il a de faire les choses. Cette manière qui le rendrait presque attachant, aux yeux de la jeune mécano. Elle voit la lumière passer par l’ouverture de la porte, la mince ouverture qu’il fait. Pas assez pour qu’elle le voit. Pas assez pour qu’elle voit quoique ce soit d’autre qu’un filet de lumière se projetant au sol, d’ailleurs. Mais elle l’entend. Sa voix qu’elle trouve toujours raussurante, quoiqu’il soit en train de dire. Et la façon dont il l’appelle lui fait l’effet d’une crème apaisante. Elle qui était à deux doigts de mourir à force de transpirer et de frissonner, son corps redevient calme et sec. Elle attend une suite, quelque chose. Qu’il continue de parler. Parce que c’est Bebe, et qu’il sait qu’elle est réveillée. Et qu’il y a très peu de chances - soyons réalistes - pour qu’il s’arrête de parler, juste après l’avoir appeler. Nephtys trouve ça énervant, souvent, cette façon qu’il a, de pas s’arrêter à l’évidence, et à toujours prendre des chemins alambiqué pour lui dire des trucs. Et parfois, ça lui fait comme un fond sonore, comme cette nuit. Et ça la rassure, ça lui fait du bien. Ca lui donne la force de s’asseoir dans son lit, et de retirer les couvertures en trop. Nephtys aime la solitude, et vendrait son frère pour en pouvoir rester seule, parfois. Mais y’a quelques moments, plus rares, où elle a besoin d’être avec quelqu’un, de sentir une présence autour d’elle. Pas plus qu’une. Juste, une. Elle se sent pas à l’aise dans un groupe, non plus.
Il recommence à parler, comme elle le pensait. Et malgré les images encore fraîches dans son esprit, malgré le cauchemar toujours présent. Malgré ce sentiment de trahison toujours niché au fond de son estomac, elle sourit. Elle est dans la pénombre, de toute façon, c’est pas comme si quelqu’un allait la voir. C’est pas comme si Bebe allait la voir. Elle sait qu’elle pourrait décider de se rallonger, et essayer de se rendormir juste au son de la voix du blond, et à la compréhension de ses mots qui ne semblent aller nul part. Elle le fait pas. Elle veut pas se rendormir. Elle a trop peur qu’elle refasse le même cauchemar. Elle le supporterait probablement pas. Non. C’est sûr. Elle veut pas penser à Ajay comme quelqu’un qui pourrait la trahir. Elle lui fait trop confiance pour ça. Ca fait un bail depuis qu’elle a pas accordé sa confiance à quelqu’un comme elle l’a accordé au mafieux. Alors elle garde les yeux ouverts, et reste assise sur son lit. Se met en tailleur, pour mieux tenir, et pas avoir l’envie de retomber sur le dos. Se recule plutôt, prend appuie sur le mur. Sur le coin du mur.
Bebe recommence à parler, et Nephtys l’écoute. (Idiot). Il demande si c’est quelque chose qu’elle regarde, ou une araignée. C’est ni l’un ni l’autre. Mais Nephtys fait pas vraiment confiance à la stabilité de sa voix pour le lui dire, pour le moment.

Un petit ramdam plus tard, et Nephtys sent des présences au pied de son lit. Et la voix de Bebe, qui résonne de nouveau, différemment. Et Nephtys se dit que, vraiment, elle aimerait aussi, avoir des chiens. Peut-être que si elle dormait avec un animal, avec une présence, dans laquelle accorder toute sa confiance, alors elle dormirait mieux. Le lit est clairement trop haut pour que les petits chiens de Bebe puisse y monter. Même elle, elle doit grimper d’abord sur un marche pied, pour y grimper. Elle aime la hauteur de son lit. Elle trouve ça rassurant. Et lorsque Bebe s’excuse, lui demande si elle va bien, semblant insécure de ses propres mots, Nephtys prend une large respiration, et expire bruyamment. Comment lui expliquer ? Ce serait compliqué de trouver des mots qui soient parfaits pour la situation. Elle va pas bien. Mais à y réfléchir, quand est-ce que c’était, la dernière fois qu’elle a bien été ? Elle a tué un homme. Et si l’homme le méritait, ça la hante. Enfin, techniquement, elle est pas celle qui l’a tué (Enfoiré). Mais. Elle a fortement commencé le travail. A y réfléchir, elle peut même pas être persuadée que sans la balle d’Ajay, Terrence serait pas quand même décédé des coups qu’elle lui a infligé. Et c’est flippant. De savoir qu’elle a cette violence, à l’intérieur d’elle.
“Entre, Bebe.” Qu’elle finit par lancer, très bas. Juste assez pour que ça arrive comme un chuchotement à ses oreilles, au blond. Elle croît pas assez en sa voix, pour porter jusqu’à lui sans se casser. A côté d’elle, un interrupteur pour allumer les ampoules en guirlandes au dessus de son lit. Elle appuie dessus, et la lumière lui fait mal aux yeux quelques secondes. Elle les ferme, et les rouvre progressivement pour s’habituer. Elle dit rien d’autre, Nephtys. Parce qu’elle est toujours trop fière pour dire qu’elle a fait un cauchemar et que c’est ça qui l’a fait crier (Ridicule). Et elle se sent pas de faire la conversation en lui demandant ce qu’il faisait. Puis. C’est Bebe. Pas besoin d’être un génie. Il était probablement posé sur le canapé en train de bouffer devant la télé. Nephtys aime bien cette constance, chez lui. Comme elle apprécie l’inconstance dont il sait faire preuve, parfois.
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Bebe pince ses lèvres fort pour s'empêcher de dire quoique ce soit d'autres. C'est qu'il a beaucoup dit, déjà. Il sait, le blond, qu'il parle beaucoup. C'est que le silence, il est trop bruyant, et que Bebe, il aime pas le supporter. Et il se dit que c'est un peu pareil pour les autres, et s'il parle trop, ou qu'il dérange, ils le diront, c'est tout. Becan aime croire qu'il a une jolie voix et qu'il a appris avec le temps comment parler sur un ton qui ne dérange pas totalement les gens. Il a une voix un peu délicate mais forme comme on peut entendre à la radio ou dans les podcasts, quelque chose qui fait un effet apaisant comme les chants de baleines ou encore les bruits de pluies et d'oiseaux. En tous cas, c'est ce que ses potes disaient, les yeux rougies par la drogue, quand Becan se mettait à leur expliquer pourquoi les bébés koalas mangeaient du caca les premières semaines de leur vie. Ou encore pourquoi c'était les messieurs hipocamptes qui portaient les bébés. Ou peu importe, en vérité. Souvent, les gens ne font pas vraiment attention aux mots. Plus à la voix. Ça ne le dérange pas, Bebe. Parce que lui-même, il écoute plus souvent la voix que les mots, des gens. Il les dévisage avec émerveillement plus qu'ils ne les écoutent, parce que c'est beaucoup moins épuisants. Mais il sait se faire entendre, également ; parce qu'il possède deux voix. Une voix plus lourde et violente, une fois qui appelle l'autorité et le sang, qui lui fait mal, en même temps, tellement elle lui fait du bien, en dedans. Mais ça, Becan n'en parle pas. Il préfère qu'on le voit perfide que tâché de sangs, ce qu'il est pourtant. Bebe aime être à l'image de la délicatesse ; il aime se faire croire et que les autres croient aussi. C'est une arme invisible entre ses doigts, un bouclier contre sa chair blanche mais surtout, un doux rideau de mensonges. Il est bien, derrière l'innocence de ses paroles, derrière ses fascinations délicates et décousues, à vivre ailleurs que dans l'éternelle violence. Il sauve peut-être un peu son âme, comme ça. Il s'empêche d'être totalement fou, comme certains l'ont été. Wilheim a été assassiné, certes, mais Bebe avait longtemps compris que son paternel s'était tué à petit feu.
Pour l'heure par contre, les lèvres se pincent, et la voix n'est pas douce, ni meurtrière. Elle est absente, quelques secondes, tandis qu'il regarde anxieusement sur le plancher qu'il voit à peine où les deux petites bêtes se trouvent. Elles essaient de sauter, les pattes avant sur le côté du lit, mais elles n'y arrivent pas. Elles couinent, un peu, et Bebe a mal pour elles. Il les aime, ses chiens. Comme ses bébés. Il ferait n'importe quoi pour eux. C'est pas silencieux, dans la chambre. Les chiens font du bruit et le blond, il peut entendre la respiration de son amie. Elle est forte ; comme après un mauvais rêve. Mais Bebe n'a pas envie de faire de supposition, même si son esprit est très vif, pour ce genre de choses. Il écoute attentivement alors, toujours dans le cadre de la porte, la main qui la tient, très concentré. Peut-être trop, même, concentré, car quand elle parle enfin, un sursaut le traverse et son coeur s'affile comme si Dakota avait essayé de lui faire un mauvais tour.
Il quitte les chiens des yeux - qu'il voit enfin - quand Nephtys ouvre une lumière. Elle est toute petite, et multiple. Comme des étoiles dans sa chambre, et Bebe les aime, les étoiles, alors il prend un moment pour les dévisager,  un peu émerveillé, avant de la regarder elle. S'il souriait doucement, les lippes se tordent un peu, et les sourcils se froncent, l'inquiétude sur ses traits, quand il voit la tristesse sur les traits de son amie. oh nephtys Il garde la bouche ouverte un moment et ne sait pas quoi dire. Bebe lance un regard derrière, comme hésitant, avant de finalement pénétrer dans la pièce. Il ne fait que quelques pas, pourtant. Beurette le remarque et, minuscule, court jusqu'à ses chevilles. Le blond prend le temps de se pencher pour prendre la bête dans ses bras et la serrer contre son torse. Toujours au sol, il dit, les yeux levés vers Nephtys. tu veux de la crème glacée, peut-être ? parce qu'on en a plus mais y'en a plein en bas j'suis sur et j'ai la clé. mais pas obligé hein. on peut - tu veux quelque chose ? dis moi ce que tu veux, je vais le trouver. Bebe pince ses lèvres, encore, avant de tenter un sourire sincère et de se redresser. Un peu incertain, encore, ne sachant pas vraiment quoi faire avec des larmes et une fille en pleurs, il s'approche doucement du lit, le minuscule chien serré contre son torse. tu - on peut venir dans le lit avec toi ? doug doug veut sécher tes larmes, regarde le. Toujours aux pieds du lit, le chien lève les yeux vers eux, attentif à son propre prénom. il a vraiment besoin de calîns, aussi. il a pas eu son quota, aujourd'hui, et ça le rend vraiment de mauvaise humeur. la dernière fois, il a fait pipi dans l'une des plantes, parce que j'ai passé trop de temps à les arroser et pas assez à lui donner de l'amour. il ressemble un peu à dakota pour ça. j'suis sur qu'il ferait content que tu lui donnes des calins, du coup. 'fin le chien, pas dakota. dakota, il aime que les miens, de calins.  
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