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 (nikili#6) ah. no. not your doll.

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Contre sa peau danse le tissu délicat qu'une chemise presque transparente et blanche dont de multiples boutons ne sont pas liées. Le vent est chaud en cette soirée et Gali peut le sentir, fort, qui se glisse dans sa crinière plus longue qu'autrement, faisant valser certaines mèches de ses cheveux. À l'occasion, la cicatrice au dessus de son oreille est presque dissimulée, mais il est impossible pour toute personne de ne pas la voir. L'ancien prostitué le sait parfaitement ; il s'assure encore qu'elle soit à découvert, fier de ce qu'elle représente. Le regard de Nikita s'y glisse parfois et Gali ne saurait dire qu'il est inquiet ou autre, face à la chose. Il sait, après tout, que son père n'est toujours pas remis des événements passés et de la mort qui l'a effleuré, quelques mois plus tôt. Gali se garde de lui conter l'histoire complète, bien que l'homme désire certainement savoir. La chose n'est pas utile, de toute manière. Le responsable n'est plus, la cicatrice est parfaitement formée, et Gali garde le reste des maux pour sa propre personne. Sauf Gali et Paul - et peut-être Max et Sasha, ainsi que Sin - personne n'est au courant pour la douleur constante qu'il ressent, dans sa jambe. Non pas une douleur, en faite, mais une lourdeur, comme si le membre avait de la difficulté à suivre le mouvement choisi. Le siganais reste pourtant maître dans l'air de maintenir les apparences et, forcément, passe de longues heures à dissimuler la chose, étant aller jusqu'à apprendre de nouveaux à marcher avec de hauts escarpins sans la moindre faille. Lorsqu'il arrive chez lui le soir, pourtant, la jambe est plus fatiguée que l'autre et il se laisse échouer contre les fins draps, quémandant un massage à son tendre aimé, souvent parcellé de baisers d'abord timides mais toujours amoureux. Les lèvres se plissent en un léger sourire tandis que les pensées vaguent vers pareil souvenir et Gali expire pleinement, pour ne pas se laisser submerger par l'émotion, avant de tourner ses iris vers son père, à ses côtés.
Il sait, bien évidemment, que l'homme possède de multiples questions sur les mondes - sur Altéa - et sur les gens qui s'y trouvent. Il se contente pourtant de lui offrir des réponses plutôt vagues, ne répondant jamais totalement à ses interrogations. Après tout, Gali ne porte pas attention à ce genre de choses. Il n'est pas, comme les gens de son entourage étrangement, intéressé par les autres mondes. Ils existent, soit. Ils sont différents, soit. Ajay se trouve sur Altéa, et c'est la principalement raison pour laquelle Gali y habite également. Ce monde, comme les autres, ne le rend pas curieux. Outre les personnes qu'il juge importantes, il n'y a, en vérité, que les habits qui pourraient capturer son attention. Ou alors, peut-être les richesses. Mais Gali n'est pas un aventurier, et encore un idéaliste, ou un penseur. Il désire posséder simplement, et de nombreuses richesses, qu'importe leur forme. Et si la chose n'a pas changé depuis quelques mois, son noyau s'est vu métamorphoser et son idée de richesse possède une autre définition, certainement. Mais Gali ne cherche pas à expliquer ou identifier la chose. Il se contente d'obtenir cette richesse et de la chérir, possessif, ses bras tendrement liés au corps de son roi.
Un simple soupir quitte ses lèvres lorsque, sans surprise, Nikita lui pose une énième question. Gali tourne un regard certes amusé, mais surtout las vers lui, avant de prendre une gorgée de son margarita. La réservation au restaurant d'Ajay n'est pas immédiate, et pour l'heure, ils profitent d'un bar côtier quelconque à la terrasse charmante pour prendre quelques verres. Du moins, Gali boit quelques verres. Sa gorgée prise, il dépose son breuvage et interrompe la parole à son père sans la moindre délicatesse. tu sens cette terrible odeur ? c'est le poisson. Une moue dégoûtée traverse les lippes du prince et il porte brièvement sa main devant ses traits, essayant de balayer l'odeur lourde et envahissante. terrible bête. immonde odeur Mais l'odeur ne le quitte pas, comme à chaque fois, et Gali s'avoue vaincu. Une part de lui est, peut-être, attaché à l'odeur depuis le temps. Il se surprend même à supporter le poisson dans ses plats, de plus en plus souvent, contrairement aux autres formes de viandes de ce monde. mais succulent. Il laisse son regard se perdre un instant sur la plage voisine. Le soleil n'est pas couchée encore, contrairement à Sigan à une pareille heure. tu devrais garder tes questions pour Ajay ou encore, pour son adorable petit cuisinier. Ils te répondront mieux que moi. Les paroles sont accompagnées d'un doux sourire, si tu demandes gentiment, ils te feront peut-être un petit tour de magie. Il taquine, malgré tout. De son côté, Gali n'est pas réellement capturé par les capacités qu'ont les gens de ce monde. La technologie de Sigan permet, après tout, certainement de faire tout autant. Voire plus.
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Nikita Bae
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Nikita est toujours heureux de recevoir des nouvelles de son fils. Ilya vit encore avec lui, et Lidiya aussi. Mais Gali. Gali a jamais vécu avec lui, après tout, et toute nouvelle qu’il accepte de lui donner est bonne à prendre. Il lui arrive, parfois, comme un papa gaga, de relire les messages. Surtout ceux qu’il considère réellement importants, ou comme une réelle avancée dans leur relation. Comme ce jour où il lui a souhaité la fête des pères. Parfois, aussi, il les lit à Opal, pour qu’elle comprenne que Gali l’a pas juste abandonné avec lui. Même si, vraiment, c’est peut-être un peu ce qu’il s’est passé. Au moins qu’il est pas mort, et qu’il peut toujours garder contact avec lui, que c’est possible. Même si c’est peut-être pas vraiment ce qu’il veut, Gali. Il en sait rien. Il le connaît pas encore assez pour savoir. Après tout, accepter Opal serait comme accepter de créer une famille. Et Gali a pas eu vraiment de chance, question famille. Alors Nikita essaye de comprendre son point de vue. Mais Nikita est loin d’être psychanalyste, et s’il se considère bon père pour les deux enfants qu’il a élevé depuis leur naissance, il sait pas trop comment il se considère pour un enfant qu’il n’a jamais reconnu. Ilya et Lidiya, il arrive à les comprendre rapidement, facilement. Le fait qu’ils aient en partie les mêmes buts dans la vie, et les mêmes passion aide, évidemment. Mais Gali, Gali c’est différent. La première conversation qu’ils ont eus depuis des années, même avant qu’ils apprennent qu’ils étaient reliés par le sang, était une ‘dispute’ sur la chose qui le relie le plus à ses enfants. Forcément, ça sent pas bon pour la suite.
Il lit les messages avec attention. Et s’étonne un peu de ce qu’il est écrit. Il connaît pas bien Gali, et n’a donc aucune idée de ce à quoi ses surprises peuvent ressembler. Et de ce qu’il connaît de lui, Nikita mentirait s’il n’a pas quelques appréhensions. Après tout, son fils est assez vieux pour faire ses choix de vie, et même si ce n’était pas le cas, il aurait probablement aucun droit d’y interférer, vu qu’il n’a jamais été là pour lui, avant. Mais un bordel. Puis un cabaret. Puis un homme qui pourrait avoir l’âge de son père si son père était plus vieux qu’il ne l’est. C’est. C’est pas réellement ce qu’il aurait pu souhaiter pour lui. Même si, vraiment, pour cette dernière chose, Nikita est pas le mieux placé pour en parler. Vraiment, vraiment pas.
Alors peut-être que Nikita a peur.
Il regarde Ilya sortir de sa chambre, avec une Jillian décoiffée à ses côtés. Nikita s’occupe pas des affaires de ses enfants. Candide vient de partir. Et Nikita se dit qu’il s’est peut-être enfin vengé des textos de fille à moitié nue que la jeune femme avait envoyé à Nikita y’a quelques mois. Il préfère éviter de penser que c’était le corps de Jillian. La situation est déjà bien assez étrange comme ça. “Jelly va m’aider à babysitter Opal ce soir.” Et vu le visage d’Opal lorsqu’il se tourne vers elle, la gamine est pas ravie de ce plan.

Nikita regrette pas d’avoir suivi aveuglément son fils. Il est resté bloqué quelques minutes, à s’amuser à regarder sous quel angle il pouvait voir le portail, et sous quel autre il ne pouvait pas. C’est fascinant. Puis il a hésité quelques secondes seulement, lorsque Gali lui a dit de se dépêcher et de le suivre. Puis il a débarqué sur Altéa. La belle Altéa. Une des premières choses qu’il a fait a été de regarder son compteur. Arrêté. Le nombre de vie qu’il pourrait sauver, à Casma, en les envoyant à la dernière seconde sur Altéa. C’est splendide. Nikita a regardé autour de lui, la bouche en O, et les yeux presque aussi rond. Lorsqu’ils se sont assis sur des chaises autour d’une table, à côté d’un bar, Nikita était émerveillé.

Quelques minutes sont passés, et Nikita l’est encore. Il est pas certain de réussir à plus l’être. Pas de robots qui volent, et des vrais animaux, fait de chair et de peau, et de sang. Et de nerfs. Pas en acier, non. Nikita se penche alors que son fils lui parle, pour passer sa main dans les poils d’un chien qui s’est approché de lui. C’est si réel. Enfin. Bien sûr, c’est réel. C’est. Juste. Surprenant. Nikita essaye de sentir l’odeur dont parle Gali, mais après tout, tout est si différent. Depuis qu’il est arrivé, il sent des odeurs étranges. Il arrive toujours pas à croire qu’il est dans un autre monde. Y’a des odeurs sucrées. Et Nikita pense que ça vient des fleurs. Ce que c’est joli. Parker doit aimer ça, les fleurs. Gali lui dit de chercher une terrible odeur. Et Nikita aime le fait que son fils soit toujours dans la parcimonie. Et Nikita prend un grand bol d’air, de nouveau, et détecte, peut-être, au loin, une odeur qui lui fait froncer le nez. Une odeur très salée. Pourquoi ? Pourquoi l’odeur du poisson est une odeur salée ? Nikita hoche la tête, face aux paroles de son fils. Pour avoir des questions, il en a. Des tonnes. Alors c’est ça, le monde d’Ajay. C’est ça le monde où se sont perdus son meilleur ami et sa filleul ? Il a des cadeaux, pour Ajay. Et pour Gali, aussi. Des cadeaux qu’il n’a pas pu leur donner à Noël, puisqu’ils n’étaient pas là. Nikita était triste. Candide plutôt heureux. Il aurait sans doute préféré qu’Opal ne soit pas là non plus. Il a ses cadeaux, et ceux d’Ilya, et ceux de Lidiya. Et un dessin d’Opal.
Gali lui parle de tour de magie, et Nikita fronce les sourcils. Pas sûr de bien comprendre de quoi il s’agit. “Le poisson, ça sent le sel. Pourquoi ?” Il sait, qu’il vient de lui dire de garder ses questions pour Ajay. Mais Nikita en a trop. Et il voudrait pas embêter Ajay avec.
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Le regard de Gali quitte les traits de son père pour se perdre ailleurs. Il dévisage les autres, autour, sans la moindre discrétion, attentif à la moindre chose pouvant lui arracher un rire ou encore, l'affoler. Gali est curieux et ne se cache pas de l'être. Il est sournois, l'oeil qui traine éternellement là où il ne faut pas et la chose au fil des années lui a certainement causé bien des problèmes mais également, elle l'a été sous plusieurs points. Il suffit de peu pour avoir des informations compromettantes sous la dent, quelque chose pour faire chanter les gens, pour jouer avec leur si petit et tendre coeur et obtenir ce qu'il désire. Certes, Gali n'a plus réellement ce besoin d'être terriblement vil pour obtenir ce qu'il désire, ses poches débordant de stellars et son bras, lui, de temps, mais ça n'empêche rien au fait que la chose reste terriblement amusante, à ses yeux. Il lui importe peu de savoir qui sont les gens. Il reste attentif aux inconnus autant qu'à ceux qu'il peut reconnaître et sourit avec une lueur étrange, dans les yeux, lorsqu'il voit un homme retiré son alliance, à quelques tables d'eux, après s'être assis. Au loin, une femme - belle et jeune, beaucoup plus jeune que lui - le salue d'un large mouvement de la main beaucoup trop enthousiame, et un rire quitte les lèvres de Gali, discret, avant qu'il ne lève les yeux au ciel.
Nikita parle. Ou pose une question, plutôt. Il faut quelques secondes à l'ancien prostitué pour porter son attention sur son père et, papillonnant brièvement des cils, le temps que l'information ne monte au cerveau, il le dévisage en silence. oh qu'il dit, simplement, tandis qu'un léger rire le traverse, encore. Celui-ci est plus contenu mais plus fort que le précédent et les épaules s'agitent, si aucun son ne quitte ses lèvres, tandis qu'il cache ceux-ci d'un geste élégant de la main. quelle intéressante question Les yeux pétillants tandis qu'il dévisage l'homme. Si Gali n'a aucune envie de lui expliquer toutes les choses qui constituent ce monde, il n'en reste pas moins espiègle et amusé, et surtout déplacé. Et la question, bien que l'homme ne le sait pas, lui permet de l'être. tu es chanceux, je connais la réponse. Sa main quitte ses traits et Gali se penche vers l'avant, appuyant sans la moindre manière ses deux coudes sur la table. Il dévisage Nikita avec de l'amusement, dans les yeux, et penche le haut de son corps comme si la réponse qu'il compte lui offrir étant un grand secret. Quelque chose de précieux. En vérité, il désire voir sa réaction et n'en rater aucun détails. il n'y a pas que des poissons, dans l'eau. il y a des créatures très grandes, immenses comme des batiments. Le regard quite les traits de son père, et Gali cherche brièvement, avant de pointer un immeuble au hasard, près d'eux. plus grand que cela. Les iris, toujours brillantes, se posent sur l'homme, de nouveau. et comme toutes créatures sur cette terre, ils se reproduisent. mais comme ces créatures sont immenses, la quantité de sperme qu'ils éjaculent l'est tout autant. Le sourire est mesquin sur les lippes, et Gali retire ses coudes de la table, s'éloigne un instant, pour appuyer son dos contre le dossier. Il est terriblement amusé. la mer n'est pas salée sur sigan car ces bêtes n'existent plus. mais ici, elles copulent follement, et l'eau est houteusement salées. et les bêtes qui s'y trouvent aussi, par la même occasion. Un soupir léger et théâtral quitte ses lèvres, et Gali porte son regard sur la mer qu'il peut parfaitement voir et sur les nombreuses personnages, enthousiames, qui y nagent. regarde les. si heureux de prendre un bain de sperme. la mer leur fait l'amour Il laisse l'un de ses coudes s'appuyer de nouveau contre la table, uniquement pour poser délicatement son minois au creux de la paume de sa main. Puis, il tourne son visage vers son paternel, les lippes tordent en un rictus. peut-être pourras-tu y faire un tour, après le repas. tu sembles un peu coincé et il n'y a rien de mieux que le sexe. Il papillonne des yeux et détourne son regard, lorsque le serveur s'approche pour demander s'ils désirent boire autre chose. Et dans l'innocence la plus certaine, Gali commande un autre verre, les iris allant un instant sur un homme, assis au bar, qui semble les dévisager lourdement. Il hausse brièvement d'un sourcil mais porte son regard vers son père, de nouveau, quand le serveur s'éloigne.
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Nikita Bae
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Il s’est habitué au fait d’avoir un autre fils. Et au fait de devoir éduquer la nièce de celui-ci. Il a choisi de vivre avec toutes ses nouveautés, de les accepter comme elles sont. Et ce, même s’il doit bien avouer que c’est juste, bizarre. Que ce qu’il se passe dans sa vie est de plus en plus étrange. Et fantastique, à la fois. Lui qui était fasciné par les gens des autres mondes, voilà que son fils lui propose d’en découvrir un, d’autre monde. Et c’est. Pas vraiment comme il imaginait. Il s’imaginait pas qu’il pourrait exister un monde si différent du sien. Et dans un coin de son esprit, il se demande si dans ce monde aussi, il y a des coins sombres. Sur Sigan, ça semble évident, logique, que dans un monde avec une politique comme celle qu’ils ont, que des gens se rebellent, et que ça devienne, et bien, vite le bordel. Mais Altéa. Altéa semble si paisible, si parfait. Nikita aurait probablement pas aimé naître ici, ceci dit. Il se serait probablement senti étriqué, et enfermé, dans un monde parfait. Nikita n’est pas parfait, et n’a clairement pas la prétention de l’être. Mais encore, Ajay est pas vraiment parfait non plus, et il vit ici. Gali n’est pas vraiment parfait non plus, et a vécu longtemps ici. Qui l’est, parfait ? Est-ce que sur Altéa, ça existe, la perfection ? Les zones d’ombres de ce monde, est-ce qu’ils sont tous liés à la prostitution, comme ce qu’a vécu Gali, géré par Ajay ? Y’a tellement de choses à découvrir. Nikita peut pas retenir ses questions qu’il considère plus… simples. Le poisson, bien sûr qu’il connaît, ou. Enfin, il sait à quoi ça ressemble, et quel goût c’est plus ou moins censé avoir. Mais il avait jamais remarqué cette odeur de sel, évidente maintenant qu’il est là. Après avoir posé la question, le père quitte pas son fils des yeux. Essaye de voir s’il est barber qu’il lui pose une question, ou si la question le fait rire, tant la chose est évidente pour lui. Est-ce qu’il est heureux que Nikita s’intéresse au monde qui l’a accueilli quand Nikita l’a pas fait. Et il l’aurait fait, vraiment, si seulement il avait su. Nikita pense que ce regret sera là pour toute sa vie. Qu’il oubliera jamais qu’il a perdu toutes ses années, qu’il aurait pu passer avec Gali, et qu’il savait pas. Et que Monica, puis Jeanne, n’ont jamais pris la peine de le lui dire, alors qu’il venait toutes les semaines, quasiment, manger avec elle. Il s’est rarement senti aussi trahi de toute sa vie. Mais après tout,
Nikita a l’habitude d’être celui qui trahi. Et qui poignarde par derrière. Qui vole et qui tue. Alors.

Et Gali rit. Nikita fronce très légèrement les sourcils, c’est à peine visible. La réponse doit être trop évidente, peut-être. Et lorsqu’il continue, Nikita a presque envie de secouer la tête, de rire à son tour, et de lui dire d’oublier sa question, et qu’Ajay serait probablement plus apte à lui répondre. Principalement parce que la pointe d’ironie que Gali a dans la voix lui donne l’impression d’être un enfant qui demande combien font deux plus deux. Mais Gali reprend, et Nikita l’écoute, quand même. Un peu parce qu’il est intéressé. Un peu parce qu’il se dit heureux de savoir que son fils est capable de lui répondre. Qu’ils sont peut-être capable d’avoir une discussion un minimum civilisé, qui soit pas juste à propos d’Opal, ou de disputes avec Ajay, ou de disputes entre eux deux sur sa paternité.
Et lorsque Gali se met à parler, Nikita a presque envie de le croire, tant il raconte ça bien. Mais Nikita n’est pas stupide. Et s’il ne sait pas pourquoi les poissons sentent le sel, ce qui semble être quelque chose de pas vraiment important, ses contacts d’Altéa lui auraient parlé d’énorme créatures sous l’eau, de la taille de bâtiments, s’il en existait réellement. Surtout qu’il a croisé cette personne la dernière fois, dont il retrouve pas le nom, qui travaillait avec les animaux. Mais Nikita ne l’arrête pas, parce que. Peut-être. Peut-être qu’il lui a pas tout dit. Il continue d’écouter. Mais lorsque Gali continue, Nikita hausse les sourcils, au fur et à mesure qu’il parle. Et se retient de retrousser les lèvres en un sourire amusé, aussi. Il réagirait pas de la même manière si Lidiya lui parlait comme ça. Et Ilya lui ferait probablement pas. Mais Gali, c’est différent. Et finalement, son fils finit sa tirage.
Il veut se foutre de sa gueule.
Nikita se reconnaît un peu en lui, quand il était jeune.
Ses blagues tournaient pas autour du sexe, mais. Oui, prendre son père pour un imbécile, c’est un truc qu’il a fait. Souvent.
Il profite que le serveur soit présent pour lui demander un verre d’eau, lui aussi, et alors qu’il s’éloigne, il se retourne vers Gali.
“Ah, je vois.” Qu’il répond, finalement. Avec tout le sérieux dont il sait faire preuve. Nikita est un excellent joueur de Wristle. Et au niveau de la pokerface, c’est une discipline qui requiert une absence d’expression totale. Il croise ses doigts, en posant ses poignets sur la table, et en regardant son fils, les yeux presque aussi brillants que les siens. “Je suppose que ça explique pourquoi t’aimes autant ça, le poisson.” Qu’il répond finalement, calmement, pince-sans-rire, avant de lâcher un petit sourire entendu. Gali est son fils, après tout. Et son humour, bien qu’il l’ait probablement choppé au fil des ans, il vient de quelque part. Même si, en tout sincérité, c’est peut-être bien le genre de blague que pourrait faire Monica. Outre le fait, évidemment, que sortant de sa bouche à elle, ce serait de mauvais goût.
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Gali ose croire savoir lire dans le regard des gens ; il ne connait pas parfaitement Nikita et, sans la moindre gêne, ne cherche pas à le connaiître totalement. L'homme est plus ou moins un inconnu, encore, qu'importe si l'ancien prostitué l'a accepté comme un père. Il suppose pourtant que l'on ne connait jamais véritablement, encore moins ses parents, à en croire ce que Ajay lui a dit, à l'occasion, sur les siens. Gali ne pose pas de questions, sur la famille. Ça reste un sujet sensible, à ses yeux. Quelque chose qui le fait encore grimacer, et qui lui rappelle une gamine de douze, courant vers lui en larmes, pour mourir dans ses bras et par la même occasion, lui sauver la vie. Il reste encore chamboulé par l'amour que l'on peut porter à une personne qui nous est imposé, et c'est Ajay qui change sa manière de voir la chose. Il n'apprécie pas toujours le fait qu'une personne lui soit imposée, mais il se fait doucement à l'idée qu'il peut accepter ou non la personne dans sa vie, comme il a accepté Ajay, Jules et bien évidemment, Nikita. Qu'importe si, encore aujourd'hui, il ne les connait pas véritablement. Avec Jules, les situations sont étranges, à l'occasion. Étrangement confortable, assez pour que Gali le dévisage pendant de longues minutes, intrigué par ce frère qu'il n'a jamais véritablement connu et qui pourtant, il le sait, manque terriblement à son enfance. La chose est différente, avec Nikita. Le lien est différent. Et qu'importe les mois qui se sont écoulés, Gali ne peut s'empêcher de le titiller à l'occasion, de tenter de voir où la limite se trouve, presque certain magré tout que l'homme disparaitra, un jour. Il tente de le choquer autant qu'il s'amuse à être lui-même, tout simplement, et essayer de voir, dans ses yeux, une quelconque réaction de sa part.
Le sourire que Nikita lui offre est simple et amusé, mais le déçoit. Gali a cette impression qu'il ne le croit pas, et la chose l'irrite. Certes, il est menteur. Il porte des masques multiples sur ses traits, certainement un à l'instant même, mais il essaie d'être vrai dans ses mots, en sa présence, et il méprise l'idée même que la vérité ne soit pas crue, quand il l'offre. À quoi bon être honnête, alors ?
Les lèvres se pincent en une moue minime mais affirmée, et le regard se fait plus sombre, bien que toujours brillant. Je suppose que ça explique pourquoi t’aimes autant ça, le poisson. Et la bouche s'ouvre dans une indication certaine, choqué par les paroles de son père. pardon ? Gali porte l'une de ses mains - celle portant son alliance - à sa gorge, mimant un haut le coeur puis battant des doigts pour chasser l'image. Tu sais ce qui a une odeur de poisson selon certains hommes ? qu'il dit, indigné et pointu, accusateur. Horrifié, même. un ... sexe féminin Il crache le mot avec un dégout presque amusant, presque comique. non merci. Gali se garde de dire, bien évidement, qu'il en a déjà touché un. Il ne garde aucun souvenir de la chose, Ashley ayant pris le contrôle de son corps lors de son coma - il désirait lui faire plaisir - et est bien heureux de la chose. Dire la chose à son père serait amusant pour le traumatiser, mais Gali pense secrètement qu'il serait le plus traumatisé des deux. Et à quoi bon dire une chose qui ne lui offre aucun plaisir ?
La diva s'empare de son cocktail pour prendre une longue gorgée. Assis au bar, l'homme semble enfin bougé. Curieux et sans la moindre honte, Gali le suit des yeux tandis qu'il se lève, son verre toujours collé à ses lèvres, et penche légèrement sa tête lorsqu'il le voit se diriger vers eux. Un sourcil s'hausse, léger. oui ? qu'il dit, intrigué, le verre toujours à la main lorsque, comme il le pensait, l'homme s'arrête à leur table. Il est charmant ; Gali le pense sans la moindre gêne. Son visage est agréable et il peut deviner que son corps l'est également, par les vêtements simples mais flatteurs qu'il porte. Le sourire qu'il offre est tout aussi charmeur que son apparence, bien qu'un peu vorace. désolé, j'voulais pas vous déranger Il offre même un sourire désolé à Nikita, en disant ces mots. Gali lui accorde un rictus poli, intéressé. Il aime les divertissements, après tout. c'est que j't'ai vu toute à l'heure et... Il hésite, presque mignon. L'observe un moment,  puis se penche, plus vorace soudain, quelque chose dans l'oeil. t'es leo, non ? le leo des films et d'la mini série et d'la rue ? Gali fronce des sourcils soudain. L'homme, lui, semble prendre la chose pour une affirmation et quelque chose luit, dans ses yeux. ah putain wow. la chance quoi. la déception quand t'as arrêté les films, mon gars. tu fais encore des contrats ou j'sais pas ? Le regard encore, vers Nikita. À te voir avec ce gars, j'ai eu espoir que oui. Un clin d'oeil, et un autre regard appuyé. hm, oui. mais non. désolé pour vos envies présentes, mais ce n'est plus le cas. si c'est tout, je vous prierais de nous laisser, maintenant. La voix de Gali est dure, moqueuse mais ferme, à la fois. L'homme fronce des sourcils et recule d'un pas, comme frapper. S'il semble en colère, Gali ne cille pas. ah vas y, fais pas ton difficile. c'est quoi ton daddy t'paie tellement cher que t'as plus besoin des autres ? La voix est mesquine et dans un geste de puissance, surement, l'homme s'empare de son bras. ah, doll ? Ébahi par son insolence, Gali le dévisage en silence, clignant des yeux, ne pouvant s'empêcher d'être amusé, pendant un instant. pardon ? qu'il demande, le regard baissant lentement vers le bras que l'inconnu a capturé.
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Nikita Bae
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Nikita s’en veut pas, de sa blague d’un certain mauvais goût. Après tout, s’il y a bien quelque chose qu’il a compris, avec le temps, c’est qu’avec Gali, le rôle du père parfait ne servait à rien. C’était compliqué à envisager, au début, de se laisser aller avec Gali comme il le ferait avec un ami, mais finalement, c’est venu presque tout seul. Au fil du temps, il s’y est habitué. Parce que Gali n’a pas besoin d’un père. Ou, en tout cas, il n’a pas besoin d’un père qui essaye de rattraper le temps perdu. Parce que c’est pas possible. Et Nikita l’a appris à travers les larmes, et les difficultés qu’ils ont eu, au début. Il n’aura jamais la même relation avec Gali qu’il a avec Ilya. Avec Lidiya, il n’essaye même pas de comparer. C’est sa fille, son joyaux, qu’il laisse à peine sortir, ou alors uniquement avec une longue robe ou en pantalon, donc. Non, c’est clairement pas comparable. Mais Ilya et Gali, c’est deux personnes différentes, avec deux passés différents, et deux personnalités différentes. Et finalement, Nikita est plus présent, aujourd’hui, pour Gali qu’il ne l’est pour Ilya. Parfois, d’ailleurs, Nikita a du mal à se rendre compte, réellement, que son fils n’a que vingt-deux ans. Il a cette maturité des jeunes gens d’une trentaine d’année que Nikita croise, parfois, aux soirées mondaines. Ou dans la rue, à Casma. Ilya est, en beaucoup, beaucoup de points, bien plus mature que Candide.
Avec Gali, c’est différent. Gali, il est près à l’écouter. Il oubliera jamais cette conversation qu’ils ont eu, lorsqu’il est venu déposer Opal pour qu’il la garde. Ce jour là, où il avait eu cette dispute énorme avec Ajay. Et, que Nikita avait compris la réaction d’Ajay, ce jour là. Après tout, lui aussi aurait probablement fait la gueule à Gali, ou Ilya, s’il avait mis Candide en danger. Et encore. Candide n’est même pas son soulmate, juste l’homme qu’il aime. Nikita se demande comment il réagirait si Ilya, Lidiya ou Gali mettaient Billie en danger. Probablement mal. Mais peut-être que ce serait plus égoïste, comme réflexe, contrairement à ce que ce serait, si c’était Candide. Il regrette toujours, aujourd’hui, que Candide ne soit pas son soulmate. Les choses auraient été plus simples, et surtout, les gens autour n’auraient eu d’autre choix que de les accepter. Alors qu’aujourd’hui, il n’a aucune façon de les obliger à accepter leur relation. Et ça lui fait - un peu - peur.

La réaction de Gali lui étire un peu plus les lèvres. Gali et son sens de l’extrême. Et du surjeu. C’est quelque chose que Nikita a apprit à apprécier chez son fils. Ses airs de Diva. Puis, aujourd’hui, il est sur son territoire, sur ce monde dans lequel il a apprit à être au paroxysme de son comportement de queen. Et Nikita est heureux de le voir comme ça. Il se retient de lâcher un rire étouffé lorsque Gali lui répond une première fois. Il regarde son fils jouer la surenchère et lève rapidement les yeux au ciel, de façon plus affectueuse que dédaigneuse. Et lorsque Gali continue de parler, finalement, le rire de Nikita sort de ses lèvres sans réellement attendre qu’il puisse l’y réfréner. Il se retient de lui dire que, contrairement à lui, Nikita n’a rien réellement, contre les sexes féminins, et que Nikita a même passé une partie de ses années de jeunes adultes avec une femme. Mais ne le fait pas. Gali le sait, de toute façon. Alors il répond pas, termine juste de rire et hausse les épaules. Il s’apprête à lancer un “désolée” lorsqu’il est interrompu par la voix de Gali, destinée à un homme qui les a rejoint.
Nikita pense - naïvement - que c’est quelqu’un que Gali connaît. Un ami, peut-être, un ex amant, à la rigueur, un ancien client, au pire. Alors Nikita ne dit rien, et écoute, juste, l’échange. Ou ce qui tourne rapidement au monologue. Et un monologue qui plaît pas beaucoup à Nikita. Quel père aurait envie d’entendre le récit des exploits sexuels (et cinématographiques ?) de son fils. Et lorsque le type le regarde et parle de lui comme d’un potentiel client, Nikita retient un haut le coeur. Le fait qu’il paraisse trop jeune pour être le père de Gali n’aide probablement pas à ne pas faire l’amalgame, mais, après tout, l’homme que fréquente Gali aurait, lui, l’âge d’être son père, donc, all in all, ça paraît logique, pour Nikita. C’est loin d’être le sujet, et il s’attarde pas sur cette pensée lorsque Gali lui répond, assez fermement. Et Nikita se surprend à être fier, du jeune homme assis face à lui. Il a rien fait, pour son éducation, parce qu’il a pas pu être là. Mais être capable de se dépatouiller de situations, franchement gênantes, comme celles-ci, il l’a apprit à la dure, et quelque part… Quelque part, tout ce que Nikita sait, il l’a aussi apprit à la dure. C’est certainement pas ses parents qui lui ont inculqué ce besoin qu’il a, de sauver la veuve et l’orphelin.

Et Nikita s’apprête à reprendre la parole, l’homme déjà mis de côté, lorsque sa voix, énervée cette fois-ci, retentit de nouveau dans ses oreilles. Et ce qu’il dit, oh, ce qu’il dit. Y’a des limites à ce que quelqu’un peut dire à un de ces enfants. Qu’importe si c’est pas un fils qu’il a élevé. Et le fait qu’il pense que Nikita est son “daddy” ne rentre même pas en compte dans la colère qui se construit doucement en lui. Mais ce qui déclenche réellement l’instinct de protection du père, c’est lorsque l’homme s’empare du bras de Gali. Et Gali qui, sans sembler déstabilisé, ne répond pas aussi vite que ce qu’il a fait la première fois. Pour Nikita, c’est suffisant pour qu’il considère qu’il doit agir.
Puis, vraiment.
Son corps, de toute façon, agit avant même qu’il n’y réfléchisse. Nikita réfléchit rarement avant d’agir quand il s’agit de protéger. Ou d’attaquer. Ou de tuer, pour ce qu’il en est.
Alors il se lève, et en quelques enjambées, peut-être un peu trop grandes, ou rapides, pour que l’homme ait le temps de réagir, il passe derrière lui, retire la main qu’il avait sur le bras de son fils et la bloque derrière son dos. Il fume, Nikita. De colère. Mais son visage est aussi blanc que lors du début de la conversation avec Gali - peut-être plus - et ses lèvres sont dans une ligne si fine que le rose ne se voit probablement plus. “Keep your filthy hand off of my son.” Et il tire, tire, tire encore un peu, jusqu’à sentir la résistance réelle des tendons du gars devant lui. Et il a envie, oh vraiment, de tirer juste un peu plus, pour lui péter le bras. Mais il regarde Gali, avant de le faire, lève le visage vers lui, finalement. Comme, peut-être, pour lui demander son consentement.
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L'homme le fait terriblement rire ; il n'est pas le premier sombre idiot à oser le croire acquis uniquement pour l'avoir vu geindre doucement sur un écran ou encore, dans ses bras. Il n'est pas le premier, non, et encore moins le dernier. Gali ne peut s'empêcher d'être fasciné par ces hommes qui osent s'approcher de lui et réclamer quelque chose de sa personne, qu'importe les années qui se sont écoulées depuis qu'il a donné son corps pour la dernière fois. Il reste certes une putain par ses goûts et ses envies - et par les hommes qu'il a connu, entre la fin de sa carrière et sa relation avec Ajay - mais la chose ne leur donne aucun droit de réclamer quelque chose de sa part. Ils sont étranges, avec leur obsession. Cette manière qu'ils ont de le voir, de le posséder, qu'importe combien de temps s'est écoulé depuis la dernière fois que des billets ont été offert pour toucher sa chair ou qu'une caméra a été fixé sur sa personne. Il se demande, un instant, quand l'homme a regardé ses vidéos pour la dernière fois. Gali suppose qu'elles sont encore en ligne. Cet homme a pu voir l'une de ses vidéos quelques heures, voire minutes plus tôt, qui sait.
Savoir qu'il se croit tout permis au point de s'emparer de son bras est une source large d'amusement. Gali imagine, brièvement, la réaction qu'aurait Ajay face à un pareil geste. Il donnerait tout pour voir cela ; il aime voir son finacé être en colère, être le King qu'il est. Et un sourire amusé prend place, alors, contre ses lippes, tandis qu'il dévisage ce pauve homme qui pense avoir un pouvoir sur sa personne, pour avoir vu ses fesses sa queue et l'avoir entendu gémir de manière excessive, sans savoir qu'il n'est qu'une pauvre merde et qu'il connait une terrible erreur, à le toucher de la sorte.
Il n'est pas le premier, il n'est pas le dernier.
Et si Gali serait ravi de voir Ajay s'occuper de lui, il n'a pas besoin de l'aide de son âme soeur.
Il a, après tout, toujours su comment se débarrasser de ce genre d'homme.
Mais ça, Nikita ne semble pas le savoir.
Il va s'en dire que l'ancien prostitué est surpris lorsque son père se redresse et s'empare du bras de l'homme pour lui faire une clé dans le dos et, il lui semble, tirer affreusement sur son bras. Gali n'en a rien à faire, pourtant, de la douleur de l'homme. Keep your filthy hand off of my son. L'ancien prostitué pourrait être flatté, voire touché par les paroles de son père, mais ce n'est pas le cas. Le regard, l'attention, est occupé ailleurs. Ennuyé, Gali dévisage plutôt son bras, effleurant délicatement les marques qui commencent à se dessiner. Gali n'aime pas être marqué. Il peut sentir, contre sa peau, la marque de ses ongles ont fait, quand les doigts ont quitté sa chair, et cela par la faute de son père.
Alors, les lèvres se pincent et il lève un regard ennuyé vers Nikita, pour le dévisager. La colère est calme, encore, mais elle est présente. Gali a l'impression qu'on vient de lui retirer un jouet. Certes, un jouet peu agréable, mais un jouet tout de même. Un jouet qui lui était offert, et avec lequel il aurait pu jouer, et le détruire, le temps de quelques minutes, pour s'amuser. je peux savoir ce que tu crois être en train de faire ? qu'il demande, dédaigneux et surtout, lassé. Autour d'eux, plusieurs regards les dévisagent. Et Gali sait parfaitement qu'attirer le regard de la police n'est pas une idée appréciable. je ne me souviens pas avoir demandé de ton aide. qu'il ajoute avant de s'emparer de son verre et, qu'importe la quantié s'y trouvant, le finissant en entier. Il prend le temps de sortir quelques stellars de ses poches, pour les déposer sur la table. Nikita a trop attiré l'attention sur eux pour qu'ils restent dans ce bar, maintenant.
Distingué, Gali se lève et lisse ses vêtements, s'assure qu'il est appréciable à l'oeil - bien que l'intervention de l'inconnu l'est déjà confirmé - avant de s'approcher de son père et de l'homme, non sans dévisager longuement l'homme. Certes, il aurait voulu s'amuser autrement avec lui, l'humilier avec les mots, mais il n'en reste pas moins amusé par la situation et surtout, sa position. quelle situation embarrassante. On ne saurait dire si les mots sont pour le pervers ou pour Nikita. ah, doll ? Il mimique l'homme, assez proche pour parler contre son oreille. Et qu'importe si Nikita a une vue complète sur la chose. Ou peut-être pas. Car plus bas, l'une des mains de Gali s'empare de l'entrejambe de l'homme. ah. embarrassant, en effet. un petit embarras, tout au moins. Il fait une moue embarrassée, liée à ce qu'il sent dans sa main, avant de serrer lourdement, coupant les multiples insultes et menaces que l'homme crache depuis que Nikita s'est emparé de lui pour un pleur presque humiliant.
Le regard coule vers Nikita. lâche le. nous allons être en retard, papa. Ajay ne les attend pas avant un moment. Mais Gali n'a pas envie de rester sur les lieux, sachant que des Wardens sont certainement déjà en route et informés de l'incident.
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