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 (zoan+ry) something about you made me feel a little more alive and a far less lost

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1er janvier 4036
dans les environs de midi
Le regard est morne, l'air est frais. Kian peut sentir le long de sa nuque le froid qui émane de ses cheveux encore humides. Il pourrait les essuyer un peu plus, un peu mieux. Il n'en a pas envie. Un soupir traverse ses lèvres, légers, avant qu'il ne se glisse sur le canapé de cuir au milieu de son appartement, une cuisse repliée sous lui. Quelque seconde plus tard, le tissu se plisse ; à l'autre bout du sofa, Killer le dévisage de ses grands yeux ouverts, sans mouvement, avant de miauler et de s'approcher de manière approximative, comme si le tissu entier caché un lit de lave. L'homme la dévisage quelques secondes, le fantôme d'un sourire au creux de ses lippes, avant de s'étirer pour s'emparer d'un crayon.
Il y en a un millier, de crayons, dans son appartement. La plupart sont perdu sous le canapé ou d'autres meubles, la faute de Daisy et Killer, d'ailleurs. Le regard du chat percute l'objet, intéressé, avant qu'il ne s'approche un peu plus pour s'écraser sur les cuisses de son propriétaire, non sans prendre de longues, terriblement longues secondes pour faire la chose.
Kian grimace ; il imagine le poil de la bête, déjà, collé contre sa peau car il ne s'est pas suffisamment essuyé le corps, en sortant de la douche.
La bête ronronne lourdement, à presque s'en étouffer, et il lève les yeux au ciel avant de retirer le capuchon du crayon.
Bonne année La pointe du crayon caresse la chair de sa cuisse droite et lui arrache un frisson. Qu'importe le nombre d'années depuis qu'il fait la chose, Kian ne peut s'empêcher de frissonner à chaque fois. Il n'est, par contre, absolument chatouillé.
Les sourcils se froncent et la pointe du crayon reste dans les airs, le temps qu'il pense à la suite. Il cherche les mots. Non pas n'importe lesquels, mais les mots justes. J'espère de tout coeur que tu as passé une belle soirée en bonne compagnie. Il pense, une seconde, à sa propre soirée chez sa grand-mère et son grand-père, et aux grands nombres de plats dévorés. Peut-être devra-t-il s'entrainer un peu plus longtemps, cette semaine, ou dans les jours à venir. Peut-être, oui. As-tu fait des nouvelles résolutions ? Je trouve la chose particulièrement stupide, mais je ne serais pas surprise qu'une personne comme toi fasse une pareille chose. Après tout tu es Le crayon quitte la peau. Kian prend le temps de réfléchir au mot juste. Assez pour que Killer, sur son autre cuisse, tende paresseusement une patte pour jouer avec le crayon. Kian l'éloigne doucement et la bête suit l'objet des yeux, encore plus curieuse. surprenant. Pardonne mon manque de vocabulaire, je ne trouve malheureusement pas d'autre mot pour te décrire, pour le moment. S'il se trouve que tu as réellement fait des résolutions en cette nouvelle année, j'espère de tout coeur que tes souhaits seront exaucés, qu'importe le peu de foi que j'ai en la chose. J'imagine qu'il est bon de rêver parfois. Je suppose également que tu mérites de rêver. Les lèvres se pincent et Kian dévisage, contre sa chair, les mots. Il fronce des sourcils, brièvement, agacé par ses propres pensées. Killer, toujours pressé contre lui, tente d'allonger son cou pour mordiller le crayon. Kian l'éloigne, encore. S'il lance un regard assassin au chat, il ne fait que ronronner plus fort. Pour autant que la chose ne soit pas en lien avec des dauphins et ma personne. n'importe quoi Il grogne, le regard levé vers le plafond, avant de fermer le crayon et de glisser sa main dans le pelage du chat.
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1er janvier 4036
Zoe est vénère. Genre, bien, bien rogne. Il ignore sa mère lorsqu’elle lui demande ce qu’il se passe après avoir entendu claquer la porte d’entrée. Ce qu’il se passe ? Le connard qui se prétend être leur le petit fils de leur voisine lui a défoncé à sa moto. Voilà ce qu’il se passe. Il lui a foncé dedans sans aucune honte. Il sait pas conduire ou quoi ? Alors ouais, ouais Zoe est énervé. Il a envie de cramer le quartier putain. Enfin, non. Le quartier lui a rien fait. Mais il aimerait bien cramer la caisse de l’enfoiré, et s’il était dedans dans le process, vraiment, ce serait pas plus mal. Il prend son manteau, et ressort aussi vite qu’il était rentré. Il est plus là. Tant mieux. Zoe se demande, parfois, comment un imbécile comme lui peut être le petit fils d’une femme aussi gentille que Gaelle. Puis, elle est si intelligente, Gaelle. Clairement, il a pas pris ses meilleures qualitées.
Peut-être qu’il a été adopté.
Quoique, ça leur ferait un truc en commun.
Et il est pas sûr d’avoir envie de se trouver un point commun avec lui.
Sa moto fonctionne même plus. Pétée. Totalement démontée. Il arrive même plus à la démarrer. Sérieux. Il pourrait le butter qu’il le ferait. On touche pas à sa moto. Il avait qu’à regarder devant lui pour piger qu’il devait pas avancer. C’était trop compliqué ? Regarder devant lui ?
Zoe pousse sa bécanne jusqu’au garage, et c’est long. C’est épuisant. Le temps qu’il arrive, il a pas oublié la haine, mais sa colère descend, rapidement. Parce que ce garage, c’est sa deuxième maison. Et qu’il y est seul, pour l’instant. Il sait pas où est Bebe. Et il a pas vraiment envie de chercher. Il prend sur l’étagère du fond quelques outils dont il a besoin, et des pièces de remplacements. Il les rachètera, si c’était pour des clients. Sa moto passe en priorité.
Quelques minutes passent, ou peut-être quelques heures, il se rend pas compte. Il s’arrête juste quelques minutes, essuyer ses mains pleines de cambouis, et s’hydrater. Il s’assoit sur le banc du fond de la salle et prend une grand inspiration.
Quel bâtard.
Qu’importe qu’il ait une belle gueule. C’est un connard.
Il frissonne, et regarde sa cuisse, qu’il sent geler. Ah. Le dictionnaire est de retour. Il a l’impression que ça fait un bail qu’ils se sont pas parlés. Alors que la dernière fois date probablement d’avant-hier. Zoe sourit, malgré lui, sans vraiment s’en rendre compte. Et juste au cas où Bebe reviendrait à l’improviste, il va s’enfermer dans l’arrière salle pour enlever son bleu de travail, et lire les mots qui sont apparus sur sa cuisse. Une bonne année. Il lui souhaite une bonne année. Il les lit au fur et à mesure qu’ils apparaissent, et les phrases lui font tantôt soulever un sourcil, tantôt un coin de ses lèvres, en sourire moqueur. Il attend l’adjectif qu’il veut lui donner avant impatience. Et finalement, lâche un rire lorsqu’il lit ce qui s’avère être sa dernière phrase. Zoe attend un peu, pour être sûr qu’il va pas se remettre à écrire. Et prend le feutre qu’il emporte toujours avec lui, n’importe où qu’il aille. Il décide d’utiliser l’autre cuisse, pour lui répondre. Bonne année, toi aussi. La mienne commence tellement mal, sérieux. Ca t’arrive de haïr des gens au point de vouloir les buter ? frapper très très fort ? Des résolutions ? Ouais, quelques unes. Mais réussir ma vie est une résolution de tous les jours, donc. J’attends pas le nouvel an pour faire des résolutions. Surtout parce que, tu sais, les résolutions du nouvel an. Quand à mes rêves… En ce moment ils impliquent. Ca te dérangerait, que je dise que je rêve de te rencontrer ? Vraiment ? T’inquiète pas, c’est pas vraiment le cas. Je rêve pas, peu. La vie vient comme elle est, et je l’accueille comme elle est. Il hoche la tête, comme pour se convaincre lui-même, de ce qu’il écrit. J’essaye. Et c’est déjà bien assez compliqué comme ça. Pour en plus y ajouter des rêves qui. Il s’arrête une seconde, avant de rayer la dernière partie. Toi aussi, tu mérites de rêver. Bien plus que moi. Il hoche la tête, doucement, et repose sa tête sur le mur, derrière lui. Il va pas sortir tout de suite, il le sait. Et il est heureux d’avoir pensé à fermer à clé le garage avant de s’enfermer dans la salle de derrière.
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Il y a un sourcil qui s'hausse. Non pas sous la surprise. Il pense le connaître suffisamment, avec les années, pour ne pas être surpris des mots que lui offrent son âme soeur. Kian aime croire le comprendre parfaitement. Mais il y a toujours quelque chose de surprenant, dans ses mots. D'étrange et de mystérieux. Il le voit improbable. Si Kian s'amuse - se plait, plutôt, car il ne s'amuse pas - à imaginer ses prochaines paroles à l’occasion, il n'est pas rare lui offre tout sauf les mots qu'il a en tête. Et peut-être est-ce exactement pour cela qu'il n'a pas encore perdu d’intérêt pour sa personne, malgré les années. Peut-être, oui. Il est, après tout, un divertissement qui ne devient pas monotone. Du moins, c'est ce que Kian aime croire. Il se garde de pousser ses réflexions dans un autre sens car le coeur reste une science qu'il ne comprend pas encore tout à fait. Il sait que l'autre lui appartient. Il suppose également lui appartenir. Il ne pousse pas la chose plus loin que cela. S'y refuse, certainement, vu le nombre de fois où il a dit non, pour une rencontre. Je crois comprendre le sentiment qui t'habite. Ne te prends pas la tête, s'il te plait. La plupart du temps n'en valent tout simplement pas la peine. C'est, après tout, sa manière de penser depuis toujours. Si Kian a tort, il n'y porte pas attention. Ils sont des insectes. Sa vie importe souvent plus que la leur. Peu sont ceux pour lesquels il a de l'estime. Ne sois pas difficile envers toi-même. J'ai l'impression que tu ne te vois pas comme tu es réellement. Comme je te vois Il pince ses lèvres, et laisse sa main immobile aller dans le poil de la bête qui se presse contre lui. Quelque part dans l'appartement, Daisy miaule. Elle réclame également de l'attention. Kian ne lui en accorde pas. Ne t'accorde pas à la vie. Laisse la vie s'accorder à toi. Sois maître de ton propre destin. Je sais que tu en es capable. Les sourcils se froncent. La pointe du crayon reste appuyée contre la peau, formant un point qui agrandit de secondes en secondes. Les rêves ne sont pas la réalité. Je n'en veux pas. Je ne désire que le vrai. Les doigts se crispent, contre le stylo. Les pensées se percutent une seconde et Kian ne les laisse pas s'envoler dans tous les sens. Les désirs sont nombreux et parfois superficiels. Il lui faut constamment un certain contrôle pour ne penser qu'à l'essentiel et à ce qui compte réellement. Si le coeur, lui, désire des choses, Kian n'a pas le temps de l'écouter. D'autres choses sont plus importantes que des désirs légers en rapport à quelques mots sur sa chair. Il s'accorde pourtant cette échange, contraire à toutes ses résolutions constantes. Il ne questionne pas la chose. Kian ne questionne pas ses propres choix. Il fait ce qu'il faut, voilà tout. Je suis navré de te décevoir en refusant constamment cette rencontre. Celle-ci aura lieu un jour. Je souhaite uniquement Killer appuie sa tête contre sa main, déviant la trajectoire du crayon. Une ligne, lourde et longue, s'élance vers le haut et couvre quelques mots. Un soupir traverse les lippes de l'homme et il prend le temps d'éloigner la bête et de s'asseoir confortablement avant de continuer. Toute mes excuses, c'était le chat. As-tu pu lire le début ?
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Il trouve toujours ça chelou, de devoir se déshabiller à moitié pour parler à quelqu’un. C’est, genre, déjà une intrusion de la vie privée qu’il trouve étonnement pas dérangeante. Puis, c’est se dire qu’il est dans le même état, aussi, l’autre, de l’autre côté. Et Zoe, ça lui fait pas rien. Il imagine ce nerd, un peu chelou, avec ses chats, devant son ordi, à jouer à des jeux en lignes, ou à coder des codes pour aider la police dans des enquêtes judiciaires. Avec ses lunettes un peu tordues sur son visage de nerd, sa coupe de nerd, et sa chemise à carreau de nerd. Mais sans fute. Et y’a quelque chose, dans cette vision, qui le fait déglutir un peu difficilement. Mais qui le fait sourire. Lorsque les mots du garçon apparaissent de nouveau sur sa cuisse, il fronce les sourcils, pour les lire. Il a l’impression de discuter avec le bébé éprouvette d’une encyclopédie et d’un philosophe. C’est bizarre. Pas désagréable, forcément, mais bizarre. Puis, il lui donne pas de leçons, pour autant. Lui dit pas que ce qu’il fait est “bon” ou “mauvais”. Et c’est. C’est quelque chose dont il a besoin, Zoe. Qu’on le juge pas. Qu’on essaye de le comprendre.
Principalement parce que lui-même se comprend pas totalement.
Il le dira à personne.
Pas même au nerd.
Et il prend des notes, dans son esprit, de tout ce qu’il aimerait lui répondre. Mais attend qu’il finisse. C’est comme une règle qu’ils ont instaurés, silencieusement, tous les deux. Pour pas que ce soit le bordel. De toujours, toujours, attendre que l’autre ait fini de répondre. Puis il lui fait un pep talk. Il est doué pour ça, les pep talk. Et Zoe lâche un petit rire, désabusé. Il a vraiment envie de le rencontrer. De voir si le nerd pourra lui donner le même genre de pep talk, en vrai, lorsqu’il verra à quel point Zoe n’est pas le genre de petit gars à qui on fait des pep talk. Sa phrase sur les rêves le fait réfléchir. Parce qu’après tout, que sont-ils, l’un pour l’autre, si ce n’est un rêve ?
Un rêve que le nerd refuse de faire passer dans la réalité. Zoe fronce les sourcils. Il est agacé. Il claque sa langue contre son palais, et si une flamme s’allume dans le lavabo face à lui pour s’éteindre aussitôt, il y fait pas attention. Et comme s’il lisait dans son esprit, les mots suivants répondent à ses inquiétudes. Juste en les confirmant. Et il finit pas sa phrase. Désire quoi ? Il désire quoi ? Et Zoe prend son feutre, et s’apprête à répondre lorsque d’autres mots s’affichent. Mais pas la suite. Pas la suite de sa phrase. Et Zoe se demande si c’est vraiment de la faute du chat.
Putain.
Il oublie toutes les autres réponses qu’il avait en tête. Il oublie le “Toi, tu en veux la peine”, et le “Comment tu me vois ?” Et écrit juste un Uniquement quoi ? Qu’est-ce que tu veux ?. Parce que Zoe veut pouvoir le lui donner. Parce que Zoe en a marre de s’imaginer quelqu’un dans son esprit, d’en rêver la nuit, sans être dans la capacité de mettre réellement un visage sur des mots. Parce que Zoe a peur. Peur que ce soit quelqu’un de différent que ce qu’il s’est imaginé. Que, à l’instar de Bebe, il se rende compte, trop tard, qu’il s’est embourbé dans un truc sans savoir dans quoi il s’embarquait. Alors il se mord légèrement la lèvre, avant d'ajouter un Dis moi, s'il te plait qu'il ne regrette même pas.
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Kian a froid. Il peut sentir, contre le long de sa chair, la morsure délicate. Les frissons sont présents ; il n'a pas besoin de tourner ses iris vers sa peau pour se rendre compte qu'il a la chair de poule. Peut-être devrait-il s'asseoir à un endroit où le soleil le frappe directement pour se réchauffer. Il ne le fait pas, pourtant. L'homme reste posé à sa place, sur le grand canapé en cuir, par habitude. Combien de fois s'est-il assis à cet endroit précis uniquement pour écrire à son âme soeur ? Il ne pourrait dire. Il n'ose pas porter attention à ce genre de détails. Ils sont futiles, et sans grande importante. Il n'a pas besoin de s'y accrocher et de les calculer, de s'y accrocher. Le faire serait, après tout, une terrible erreur. Il ne peut se permettre d'agir de la sorte. Il se plait de ce qui existe mais n'espère pas pour ce qui pourrait être. L'homme n'est pas certain, après tout, que l'avenir est une chose qu'il possède. Il désire alors qu'elle ne le possède pas non plus.
Quelque part dans la cuisine, les chats se sont retrouvés. Kian peut l'entendre, par les grognements que fait Daisy, embêtée par la présence de Killer. Il tend un oeil, habitué face à un tel spectacle, un sourire paresseux sur les lèvres. Le rictus s'agite une seconde et il grimace, retenant le rire qui essaie de le traverser, quand il sent de nouveau la présence des mots qui se dessinent, contre sa chair.
Les lèvres se pincent, face aux paroles. Dire qu'il n'a pas envie de répondre serait faux. Kian possède de multiples envies. Mais l'homme reste réfléchi sur ses actes et même sur ses désirs. Il choisit ce qu'il dit, et ce que les autres peuvent penser de lui, par la même occasion. Certes, offre-t-il beaucoup plus à cette âme soeur qu'aux gens extérieurs, mais cela ne veut pas dire qu'il est parfaitement honnête.
D'autres mots apparaissent et Kian fronce des sourcils, le coeur qui déconne brièvement, avant qu'il ne se redresse brusquement. Il laisse le stylo tombé sur le sol et se dirige vers la cuisine, contournant les deux bêtes et se prend une bouteille d'eau fraîche. L'homme appuie ses hanches contre le comptoir et déguste les premières journées en dévisageant les chats qui, conscients de sa présence dans la cuisine, ne se privent pas de lui demander des croquettes. Il finit par leur en offrir au bout de quelques longues secondes, incapable de résister à leurs regards, qu'importe ce qu'il ose se dire.
Lorsqu'il revient sur le canapé, de multiples minutes se sont écoulées. Très peu, mais suffisament pour que le silence soit marquant. Il dévisage le crayon échoué sur le sol et s'empare plutôt d'un roman qu'il a commencé il y a de multiples jours. Pourtant, Kian n'en lit que les premières phrases. Ou plutôt, plusieurs fois les premières phrases. Un soupir s'évade de ses lèvres et, bouche pincée, il dépose délicatement le roman, dévisage le crayon, avant de s'en emparer brusquement et de l'ouvrir, de nouveau.
Il stoppe son geste, avant d'écrire quoique ce soit. Il ne lui doit absolument rien. C'est une chose qu'il se répète, depuis le début de cette étrange relation. Il s'en persuade, à chaque jour. Ma condition ne Les lèvres se pincent de nouveau, se transformant en une fine ligne. Kian dévisage ses mots et se demande, pour une énième fois, s'il désire réellement partager une information à son sujet. L'autre sait, évidemment, qu'il est malade. Ou du moins, il suppose que Kian possède une certaine maladie. Il lève brièvement les yeux au ciel avant de continuer. Il n'est pas, après tout, intimidé par toute cette situation. Certainement pas. me permet pas de te rencontrer. Je souhaite que ce problème disparaisse avant d'envisager une quelconque avancée sur notre Un fin froncement de sourcil. correspondance. Il expire doucement, et longuement.
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Si quiconque le voyait comme ça, il pourrait probablement mourir de honte. Pas que, en général, il en ait quelque chose à faire, de ce que pensent les gens de lui. Mais là, écrire sur ses cuisses à moitié nu, en plein milieu de la salle de bain du garage, c’est. Spécial. Même lui, trouve ça chelou. Et probablement que s’il connaissait pas l’histoire derrière, et qu’il voyait quelqu’un à sa place, il se moquerait. Et partirait dans un fou rire impossible à stopper. Zoe est pas très ouvert d’esprit, comme garçon. Il a une facilité à se moquer, assez déconcertante. Zoe connaît le dicton qui dit que si on fait une blague à propos de quelqu’un, mais que cette personne ne rit pas, alors on se moque. Et Zoe se moque. Continuellement. Alors forcément, que s’il se voyait, d’un point de vue extérieur, il se foutrait littéralement de sa gueule. Violemment.
Sauf qu’il y a une véritable histoire, derrière ces messages. Et ça prend Zoe aux tripes probablement bien plus que ça ne le devrait. Alors, lorsqu’il écrit ces derniers mots, il fixe longuement sa cuisse pour y espérer voir une réponse, qui ne vient pas. Et Zoe s’agite, tape du pieds sur le sol, sort même une clope de sa combi, pour la porter à ses lèvres. Sans l’allumer. La salle de bain n’a pas vraiment d’aération. La réponse tarde à venir, vraiment. Et Zoe entend du bruit, venant du garage. Alors il remet le bas de son bleu de travail, et le laisse juste attaché autour de ses hanches, gardant uniquement son débardeur noir, comme haut. Il fait froid, dehors, mais qu’importe. Lorsqu’il sort, il allume immédiatement sa cigarette, et commence à puiser dessus de frustration. Rapidement.
Il croise le regard de la personne qui est rentré, qui le regarde avec un mélange de crainte et de respect, dans les yeux. Et c’est nouveau, pour Zoe. Mais c’est jouissif. Alors il sourit, en coin, et se rapproche de sa moto. Quitte à ce qu’il ait pas de réponse, au moins qu’il se change les idées. Ce serait bête, de mettre feu au garage juste parce que le nerd a décidé de pas répondre à sa question.
Quelques minutes passent, puis, finalement, le froid. Plus froid encore que le froid ambiant. Il se relève, pose la clé qu’il utilisait sur le plateau, à côté de sa moto, et retourne dans la pièce à l’arrière, suivit des yeux par le type, qui semble sur le point de partir. Il ferme à clé, de nouveau, et retire son bas. Il lit jusqu’à “notre” rapidement. Et Zoe semble respirer un peu plus vite. Mais le mot qui vient après n’est clairement pas celui qu’il attendait. Et Zoe expire, longuement, bruyamment. Putain. Il est vraiment coincé. Il prend son feutre, et réfléchis pas avant d’écrire ses premiers mots. Qu’il rature. Comme à chaque fois qu’il ne réfléchit pas avant d’écrire. Tu me gonfles. Il passe une main dans ses cheveux et les agitent. Quand il retire sa main, ils ressemblent probablement plus à rien. Enfin. Ta condition, t’es malade, c’est ça ? Et tu penses que tu peux être soigner ? Et si tu peux pas ? Hein ? On. Si t’es pas soigné avant qu’on puisse se voir ? Et Zoe a soudainement la crainte que ça se passe comme ça. Que son soulmate disparaisse aussi vite qu’il est apparu. Et il fronce les sourcils, parce que ça lui plaît pas, du tout, cette idée. C’est très grave ? qu’il écrit, finalement, après une minutes quasiment complète. Parce que Zoe s’inquiète, aussi, pour le nerd.
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Contre son bras, les nombres sont nombreux, puis moindres. Kian les dévisage une seconde, comme à chaque fois qu'il ose y penser ou, plus rarement, en parler. Il n'aime pas faire une pareille chose. Méprise l'idée de se laisser mener par le bout du nez par de simples chiffres contre son bras. Déteste ce sentiment de vertige qui le prend quand, à l'occasion, le nombre est terriblement proche du zéro. Il détourne les yeux avant d'en voir un apparaître, un noeud dans la gorge qu'il désire briser avec une hargne certaine. Le souffle tremblant, l'homme expire longuement et n'ouvre les yeux qu'au moment où sa chair lui devient désagréable une nouvelle fois. Les iris se posent sur les mots une infime seconde avant qu'ils ne soient rayés vivement et malgré lui, un rire court et brusque quitte sa gorge, le surprenant lui même. Kian soupire une nouvelle fois, plus calme cette fois-ci, et glisse ses mains dans sa chevelure. Si un sourire reste dessiné furtivement sur ses lippes, celui-ci se crispe à l'apparition des autres mots. Kian les dévisage sans un mot, se gardant de porter ses yeux une nouvelle fois sur ce qui se trouve sur son bras. Il sait, sent les chiffres qui le narguent, mais ne leur offre pas la satisfaction d'avoir un pouvoir sur sa personne. Ne t'inquiète pas pour moi Qu'il finit par écrire dans un mensonge plus que certain, les lèvres pincées. Certes, il ne s'agit pas d'une condition banale, mais ce n'est pas une chose aussi Il réfléchit, un moment. sotte que cela qui aura raison de moi. Pensif, il laisse le crayon s'éloigner de sa chair et porte son regard vers la fenêtre, grande, qui donne sur la ville, minuscule. Et les hommes, tout en bas, aussi minime que des insectes. Kian rêve parfois, trop souvent, de les écraser sous sa chaussure. Il les méprise plus souvent qu'autrement pour les privilèges qu'ils ont tandis que lui, toujours, est prisonnier du temps de manière plus sournoise. Je ne la laisserais pas faire. Chaque chose qu'il fait est dans ce but. Kian se garde de lui dire plus de choses, sur cela. De toute manière, il n'y comprendrait pas grand chose. Personne ne peut, à ce jour, définir complètement ce problème. Mais Kian garde espoir, car il ne peut faire autrement. Il doit croire. Et s'il doit mourir avant qu'il n'obtienne réponse et bien, au moins, son âme soeur n'aura pas de visages à pleurer. Il n'y aura que des mots qui disparaîtront. Es-tu en colère ? Il finit par ajouter quelques mots, se souvenant de ceux inscrits plus haut, mais rayés. Il suppose, de toute manière, que l'autre n'apprécie pas les refus qu'il lui offre, sans cesse. Kian craint à l'occasion qu'un énième non aura raison de lui, d'eux, et que les mots cesseront, sur sa chair, par lassitude. Les choses seraient certes plus faciles de la sorte, pour lui comme pour l'autre, mais Kian ne souhaite pas cela. Il se garde d'en faire part, par contre. Il se garde de dévoiler à quel point il peut être attaché à l'autre. Tu as tout les droits de l'être.
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Zoe est pas un connard. Zoe se prend facilement et rapidement d’affection pour les gens. Beaux. Et parfois, c’est superficiel, parfois non. Et son âme-soeur est le seul à avoir droit à un traitement de faveur, par rapport à ça. Parce que son soulmate, il ne sait pas à quoi il ressemble. Parce que tout ce qu’il a de lui, c’est un sexe, une maladie, et des mots tout droit sortis d’un dictionnaire bien fourni. Mais c’est peut-être ce qui rend son attachement plus difficile, plus lent. Mais plus fort. Zoe s’inquiète rarement pour les gens, sauf quand c’est sa mère, ou Bebe. Même la grand mère voisine, alors qu’il l’aime bien, il ne s’inquiète pas pour elle, vraiment. Puis elle a un petit fils qui semble faire ça très bien. Bien mieux que réparer les éviers, en tout cas. Son âme-soeur, pourtant, il fait parti de ces très rares personnes qui lui importent au point de s’inquiéter parfois, de leur santé, de leur bien-être. Zoe pense que si cette maladie, qu’il a, l’empêche réellement de le rencontrer, c’est que c’est grave. Peut-être que ça l’empêche de sortir de chez lui. Bien que, si c’est ça, Zoe serait ravi d’aller le voir chez lui. Plus il y pense, plus il se dit que c’est peut-être ça. Parce que ça en expliquerait, des choses. S’il peut pas sortir de chez lui, il a eu le temps de lire le dictionnaire cinquante mille fois. Et il a pas d’autres choses à faire que de jouer à des jeux de rôles, comme Zoe suppose - de façon totalement arbitraire - qu’il le fait. Il espère que c’est pas trop grave. Et que, comme il le craint, ils pourront se rencontrer, si c’est vraiment trop grave, avant qu’il se passe quelque chose de vraiment grave. Puis. Zoe a entendu parler de choses, parfois, sur les âmes-soeurs. Si ça se trouve, la raison de sa maladie, c’est justement qu’il l’a pas encore rencontré en vrai. Et Zoe pourrait pas supporter ça. Puis. Il aimerait pas, non plus, perdre son âme soeur avant même d’avoir pu la rencontrer. Il a entendu des récits sur des personnes qui perdaient leur âme soeur et qui devenaient fous. Zoe l’est déjà bien assez comme ça. Vraiment. Il a presque peur de ce qu’il pourrait être s’il l’était plus.
Les mots sur sa peau lui font froncer les sourcils. C’est plus facile à dire qu’à faire. Pas que Zoe soit essentiellement égoïste, mais il pense à sa vie, aussi, et à son bien-être. Pas s’inquiéter pour lui, c’est pas quelque chose qu’il arrive à faire. Principalement par son âme-soeur est pas le seul que ça touche, sa maladie. Parce que, à cause de ça, Zoe a failli y passer, plusieurs fois, aussi. Enfin, une, surtout, mais. C’est insupportable. Et Zoe se dit que. Zoe se dit rien. Zoe en a marre de réfléchir sur si oui ou non le rencontrer pourrait les aider, il sait que c’est le cas, au plus profond de son être. Et qu’importe s’il peut pas sortir de chez lui, le nerd. Zoe serait probablement prêt à vivre avec lui, et à aller faire les courses, et bosser, uniquement pour l’empêcher de crever. Et de le rendre fou.
Il lit les mots qui suivent, et ça le rassure, un peu. Un tout petit peu.
Puis il lui demande s’il est en colère, lui dit qu’il a raison de l’être. Et Zoe l’est probablement, un peu, en colère. Oui. Qu’il écrit. Avant de le regretter. Non. Avant de regretter ça, aussi. Un peu. Il laisse ça, c’est ça, qu’il ressent. J’aimerais que ta maladie finisse pas par nous buter tous les deux. Toi directement, et moi indirectement, tu vois ? Il réfléchit quelques secondes à peine avant de continuer. Enfin. Je sais pas, mais. Ou même, me tuer directement, aussi, tu vois ? Il lui parle de l’accident de moto. Il pense que son âme-soeur le sait. Qu’il parle de ça. T’es sûr que c’est pas un truc avec lequel je peux t’aider ? Je sais pas moi, j’ai entendu des trucs sur les soulmates, comme quoi on pouvait réparer des trucs par les soulmarks en étant réunis ou des conneries barbapapa comme ça. Zoe pose son dos sur le mur derrière lui et lève le visage vers le plafond. Putain. Il déteste ce sentiment.
L’impuissance.
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KIan ne laisse, dans un aucun cas, ses émotions prendre le dessus. C'est une chose qu'il ne se permet pas de faire, pour plusieurs raisons qui, au fil des années, sont devenues vagues mais auxquelles il s'accroche malgré tout. Il a ce besoin de contrôle sur son propre coeur, à défaut de l'avoir sur son propre temps. Il ne peut s'empêcher d'être autrement, pour voir passé de longues années à perfectionner cette part importante de sa personnalité, et pour y trouver un confort qu'il ne peut avoir, ailleurs. Les corps se glissent contre le sien, nombreux et différents, mais aucun ne possède un contrôle sur sa personne. Ils ne sont que des corps. Que de jolies fesses, de jolies seins et de belles queues qu'il aime prendre entre ses mains pour se divertir un temps, avant de retourner à sa solitude et de passer à autre chose. Il en s'attache pas ; écoute généralement d'une oreille peu intéressée une histoire qui pourrait être captivante, pourtant, et se refuse à s'attacher aux autres. Il ne peut se permettre d'être sentimental à propos d'une autre personne.  Ne peut se permettre d'être fragile face à des émois qui, dans sa situation, ne l'aideront pas à se débarrasser de cette saleté qui se trouve à son bras. Ils ne sont que des divertissements. De merveilleux amusements avec lesquels il aime passer du temps, avant de retourner à ses occasions principales, lorsqu'il n'a plus envie d'être en leur compagnie.
Il aimerait, parfois, penser la même chose de cette âme soeur dont il ne connait ni le nom, ni le visage. Il aime croire avec acharnement qu'il ne s'agit que d'un divertissement supplémentaire qu'il s'accorde en des instants de solitude et qui, évidemment, ne laissent aucune trace sur son coeur, à défaut de tâcher sa peau continuellement. Kian est têtu. Il possède un don pour détourner les yeux face aux choses qu'il méprise et qu'il se refuse d'accepter, et de s'accrocher à une idée qui peut être particulièrement fausse mais qui l'apaise et lui plait.
Il se dit donc qu'il n'en a rien à faire, si l'autre est en colère ou non. Ses sentiments ne lui importent pas. Son ressenti face à ses choix ne fait pas écho sur sa personne, comme le ressenti des autres ne l'a jamais atteint. Kian porte peu attention, après tout, aux sentiments que les autres peuvent bien avoir. Il les observe de haut, éternellement. Il ne se prive pas de faire la même chose avec son âme soeur. Du moins, il suppose. Il aime le croire.
Il fronce des sourcils, pourtant, agacé. Agacé de savoir que son sort est lié à celui de l'autre et que, du même fait, il pourrait le tuer. Kian n'est pas ignorant. Il se souvient parfaitement de cet instant où l'autre a eu un accident, suite à l'arrêt de son coeur. Kian préfère ne pas y penser, tout simplement. Il a conscient de l'angoisse déjà présente dans ses veines face à son propre sort  et se refuse de penser que, certainement, il n'y a pas que son sort en jeu dans cette histoire.
Et surtout, il se refuse de penser au sentiment qui le traverse, face à cette possibilité. Serais-tu en train d'insinuer que je suis brisé ? Il serre des dents, à cette pensée. Il y a deux sortes de réaction, face à sa .. condition ; la tristesse ou alors, la fascination. Kian les déteste, l'une comme l'autre. Ce n'est pas un conte de fées. Je ne suis pas une triste petite chose brisée qui a besoin de l'âme soeur et d'un baiser magique pour être sauvé. Si quelqu'un doit me sauver, ce sera moi et personne d'autre. Il expire par les narines, les doigts tremblants sous la rage, l'écriture un peu moins parfaite, moins féminine comme certains disent, et agitée. Et cesse de dire de pareilles sornettes. Ni toi ni moi n'allons mourir. Ce n'est pas dans mes plans.
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C’est pas que pour son soulmate qu’il s’inquiète. Et Zoe aimerait lui faire comprendre ça. Sans trop le brusquer, non plus. Si ce garçon est, comme Zoe le pense, un peu paumé, et surtout principalement seul, il veut pas le choquer, ou lui faire du mal. Mais. Zoe étant ce qu’il est, les mots, écrits à la va-vite, c’est pas son truc. Alors peut-être qu’il le blesse. Mais il doit comprendre, son âme-soeur, qu’il est pas seule, dans cette histoire.Que ce qui le blesse lui, peut blesser Zoe aussi. Et que s’il a un problème de santé qui pourrait le tuer, et, par ricochet, tuer Zoe aussi, ou pire, le rendre encore plus fou qu’il ne l’est déjà, alors il se doit de le régler. Et Zoe, même s’il sait pas vraiment comment, peut l’y aider. Ou. Essayer, en tout cas. Zoe aimerait le rencontrer, aussi, parce qu’il aimerait être là pour lui. Qu’il ait quelqu’un, près de lui, autre que ses jeux et ses chats, et son job. Zoe sait pas ce qu’il fait, exactement, mais se doute qu’il a un job. Tout le monde, a un job. A part si c’est un fils de riche. Et Zoe espère, au plus profond de lui, que c’est pas un fils de riche. Les fils de, il a déjà donné. Et s’ils sont toujours amis, s’ils sont toujours proches, ça lui a pas forcément fait que du bien. Il regrette pas ses mots. Au contraire. Et il attend une réponse. Il espère qu’il va pas mettre plusieurs minutes à répondre, comme il l’a fait, précédemment. Et quand il sent comme un glaçon passer sur sa peau, il se penche. Vite. Peut-être un peu trop vite. A vouloir lire des trucs écrits sur ses cuisses, Zoe a peur de se tordre la colonne, parfois. Il lit les mots, et ils lui font hausser un sourcil. Oh dis, il va se calmer, le bonhomme. Zoe est pas super doué avec les mots, mais pas au point que ce qu’il dise soit pris de manière si détournée. Puis, quoi, s’il est brisé ? Ouais, il l’est. Il est malade. Et sa maladie risque de les tuer tous les deux. Outre le fait qu’il ait pas envie de mourir, Zoe a vraiment, mais vraiment pas envie qu’il meurt, lui non plus. Il le dira pas, l’écrira jamais. Zoe est pas une ado en plein crush. C’est normal, de s’inquiéter de la santé de son âme-soeur. Voilà.
Plus Zoe lit les mots, plus il sent la pression monter. Il déteste ça, les gens qui s’énervent pour un mot. Surtout un mot qu’ils ne comprennent juste pas bien. Ouais, il a proposé de l’aider. Parce qu’il pense sincèrement qu’il pourrait participer à leur santé, à tous les deux. Mais à aucun moment il a parlé de conneries comme des comptes de fées, ou des baisers magiques. Sérieux. Des baisers magiques. Zoe a jamais cru à ses conneries. Le happily ever after, il a vite pigé que c’était pour les gens trop candides pour voir la réalité en face.
Putain.
Il prend son feutre, et écrit sous le feu de ses émotions. Non mais t’es pas bien, sérieux. J’ai jamais parlé de dis que t’étais une demoiselle en détresse, si ? Puis j’suis pas un prince, non plus, merci bien. Quoique. J’serais pas forcément contre l’idée du baiser, en temps voulu, tu vois ? Il laisse échapper un rictus, un peu moqueur. Ses mots seront effacés dans quelques minutes. Et Zoe pourra prétendre ne jamais les avoir prononcé, s’il se retrouve face à quelqu’un qu’il ne pourrait pas avoir envie d’embrasser. Même si, actuellement, en contour de ces mots, il arrive pas à imaginer quelque chose qui puisse lui déplaire. Puis arrête, avec ta fierté mal placé. Manifestement, tu vas pas bien. Et ça me met en danger, autant que toi. Puis ce serait naze que tu crèves. J’ai pas envie de crever parce que t’as pas eu les balls d’accepter de l’aide. Il referme son feutre, le remet dans la poche arrière de sa poche. Et commence à se rhabiller, lorsqu’il commence. Enfin, à redescendre de sa pseudo-colère enfantine. Il se rassoit, récupère le feutre. Sorry. Mais c’est vrai, quoi. T’es pas le seul, à être embarqué là-dedans. Ce qu’il écrit sonne beaucoup plus égoïste que ce qu’il pense, réellement. Mais outre les blagues et les allusions, Zoe a peur. De commencer à tenir vraiment à cet âme-soeur. A vraiment peur de le perdre.
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