Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez
 

 ✧ s e l f m a d e

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
Invité
Anonymous
Invité

✧ s e l f m a d e Empty
MessageSujet: ✧ s e l f m a d e   ✧ s e l f m a d e EmptyDim 31 Déc - 1:39

jo la version originale jporte mes chaussons roses qui ont des oreilles de lapin, j'ai les cheveux trop longs, j'passerai autant que je peux pour réchauffer vos cœurs et surtout, jvous aime profondément du mien  hh (encore une fois vous m'avez trop manqué la team rapaces ptn, la mifa jvous aime damn

iphigénie « effy » abajianfc : kang daniel ; ©️️️ idk et moé ; Rockets ; unique
68%INDÉPENDANT
35%SUSCEPTIBLE
88%ALTRUISTE
66%ENVIEUX
86%AFFECTIF
58%MALADROIT
80%ACTIVISTE
52%POSSESSIF
   
Nom complet le reflet d'un héritage maudit, un rappel amer de ce qui un jour était avant de se diluer, de ne constituer qu'un petit bout de rien. inconsistance en tant qu'adn, solitude baignant dans son sang, l'orphelin est un casier vierge auquel on lui a attribué la mauvaise étiquette. un étranger autant envers lui-même, qu'au reste du monde. le rayon de soleil s’éteint à chaque manifestation de ces audacieux, osant prononcer ce titre qu'il déteste autant. iphigénie. c'est comme s'il pouvait l'entendre l'appeler, cette traîtresse. cette pute. personne n'a le droit de l'appeler ainsi. personne. il n'y a et il n'y a toujours qu'eu qu'effy. il lui en veut moins, étrangement, à lui. abajian, c'est tout ce qu'il reste, un simple blason épicé des contrées lointaines. sa rancune le déteste, tandis que le regret enlace son cœur, d'un spleen éphémère, d'un "j'aurais aimé te connaitre papa". Surnoms assez court pour être privé de surnoms affectifs, effy demeure sa principale appellation, et ça lui va très bien ainsi. dans le cadre de sa profession, il y a aussi sunny, non pas l'idol des jeunes ou la nouvelle révélation musicale de l'année, mais ce corps glorifié et plastifié partout sur internet, dans la catégorie des films x. Naissance les rayons luisent d'ores et déjà au dessus de sa fragile et petite silhouette lorsque petit prince est mis au monde, bercé aux arômes de l'été, entre ses bras-cocons. altea est son paradis, un univers grand et en couleur d'une idéologie enivrant ses songes depuis les contes perchés au bout de ses doigts. il l'aime, avec ses côtés sombres, ses meilleurs jours, cette terre l'ayant bercé depuis un certain vingt-huit juin. Héritage culturel ils viennent, puis repartent, à l’accoutumance, sans laisser tant de vestiges derrière leur passage, leurs pas irresponsables dans lequel le petit est forcé de marcher, en quête de réponses. l'abandon est frais au bout de ses lippes juvéniles, trop dissipé pour même penser à de telles questions, celles de ses racines, de celui qui a conçu son enveloppe et s'est enfui comme un vagabond pour une raison qu'il ignorera à jamais, des secrets à jamais tus dans le néant. naturellement effy suspecte des terres asiatiques, sans pour autant pouvoir se prononcer avec certitude à propos de ces dernières. (son père a laissé des vestiges d'arménie, sa mère de corée). Statut libre comme l'air, effy n'appartient à personne, laisse son cœur le guider sur toutes les mers navigables. loin de coller à l'idée du romantisme moderne, les limites, il ne s'en pose aucune, peut parfaitement s’accommoder à la monogamie comme à la polygamie, la seule règle étant celle de suivre ce que décide ses sentiments. ce n'est pourtant que rarement que le statut de boyfriend est étiqueté à sa personne, autant confortable dans son célibat que dans les bras d'un autre. Orientation les labels c'est passé de date en approche de cette nouvelle année de 2018. effy énamoure quiconque est capable de faire battre son cœur un peu plus fort, sans discrimination. seule la confusion règne en ses tripes, les flots amoureux débordant au point de douter de la véritable nature de ses sentiments entre affection purement amicale ou romantique. il aime trop, à accoutumance, jusqu'à perdition, l'attachement et implication comme liens noués autour de ses poignets et chevilles. Finances $$$$$$, une nouvelle fortune qu'il aura pour toujours le mérite et la fierté d'avoir gagné au détriment de son dur labeur, de ses propres sacrifices, et non de l'aisance d'un tiers, non pas que cela soit une honte, c'est simplement une manière pour lui d'essayer de se prouver sa propre valeur, comme une preuve de son autonomie, de sa capacité à pouvoir grimper des échelons qu'on ne lui aurait jamais promis.

Univers altea, son amour, sa muse, la source de ses aspirations et plus grands espoirs. la belle aux paysages tout droit sortis de ses contes d'enfant, grandeur réelle, aux couleurs plus vives et magnifiques qu'encrées en ces pages liées. ses idéaux désirent la protégée, du temps, de cet air toxique menaçant sa beauté, de tout, elle, qui l'a bercé et aimé comme son véritable enfant. Occupation(s) certains peuvent compter sur leurs méninges, des capacités brillantes d’intellect, fièrement, à partir de rien si ce n'est des apprentissages de la vie. effy les admire, les envie, lui, n'ayant comme outil que son corps, un bien donné à tous. il prétend, jour et nuit, volontairement et non, fausseté s'étant créée un doux foyer dans le cocon des années et des habitudes, comme une seconde nature. un acteur, formé par les meilleurs, les plus compétents : les souvenirs de cette conne qu'on appellerait plus politiquement correct maman. « pleure, ça affaiblit toujours les cœurs », « n'importe quelle méthode est bonne du moment que tu finis par obtenir ce que tu désires iphigénie » il déteste la manière dont il lui ressemble au fond. or la vie lui a appris qu'elle avait au moins raison sur un point, la survie vous pousse effectivement à prendre des risques et décisions qu'on ne pourrait imaginer. d'une première pipe désespérée à prostitué, puis finalement acteur pour film adultes, il est certain qu'effy ne se serait guère peint un tel chemin. or contre toute attente, de nos jours ça ne lui déplaît pas plus que ça, à l'aise dans sa peau, dans son pouvoir influent bien que tabou et controverse. Particularités durant ses années les plus sombres, au lieu de dessiner des esquisses dignes d'un art sophistiqué, effy dessinait des lignes rouges colère sur sa propre peau, échappatoire de son propre sentiment de désespoir et tristesse + altea lui a offert ce précieux cadeau qu'est la small science, un bien unique à son monde, une fierté pour lui presque démesurée, contrastant les opinions maussades et indifférentes de certains de ses semblables à son sujet. sa nature est pure, pourtant la société l'a abîmée en l'ornant de hiérarchie, de prestige. à leurs yeux, il n'est rien, si ce n'est qu'un raté, malédiction gravée sur son front attisant l'humiliation d'une nation. qui aurait cru que sept lettres pourraient déchirer autant, désormais attachées à son ombre à jamais. celles formant l'insulte b o t c h e r. longtemps elles l'ont hanté, chanté ses incapacités, or ce temps est révolu. tout le monde n'est pas capable de supporter le poids du monde sur ses épaules. effy est fier de l'ornement sur son veston, de cette petite tornade bleutée, de ces capacités uniques, et préfère ignorer leur contexte social, ne payer attention qu'au fait que ce soit une bénédiction d'elle, d'altea. Lien(s) cosmique(s) trois autres âmes sont étroitement liées à la sienne, cluster formé par une entité plus grande, dépassant tout ce qui est de l'ordre du raisonnablement possible en leur monde. bénédiction, curse, peut être les deux à la fois, destin inévitable courant dans leurs veines après ce lien d'attache comme d'une nécessité. nécessité de les rendre heureux, les voir s'épanouir, en bonne santé, comme si une part entière de sa propre entité était en jeu. Keywords activist, lgbt, gucci gang, you only live once, nature and pet lover, flirty, self growth, learning to let go, to forgive, nsfw content, laughing, sunshine, laughing again til your stomach hurts, defensive, feminist, for equality and self empowerment, hickies, thick thighs, ripped leather jeans, selfless, loving too much, platonic feelings, open minded, self confident, social butterfly, pure, late night stargazing, chilly roadtrips with friends, cigarettes after sex playing past 1am, drinking in the bathtub, holding grudges, faking too much, angry red lines faded to light scars, daddy issues, seems independant, secretly highly dependant, fears loneliness and abandonment


we are all astronauts




sunny started the live, start tipping! les cameras sont les reflets de ses miroirs, omniprésents, avares de ses exhibitions, tant dans l'intimité de son propre cocon, qu'en l'échange d'un montant. la pudeur est tue, dominée par un mirage aux composants tous plus différents les uns que les autres, assoiffé de combler tous les fantasmes. c'est ce qu'effy représente, une sirène, puisant dans les désirs de ses voyeurs, et versatilité est son nom. elle est la clé ornée de tout son succès, l'ingrédient mystère mijoté à une recette pourtant basique, sa particularité la démarquant des autres. là où ils se complaisent dans une vague impression de sécurité, sunny explore, s'adonne à tous les épices, toutes les pratiques, affluant son registre sempiternellement, parfois, à l'encontre de ses propres limites imaginées, timidité rosâtre perchée sur ses joues ne serait-ce à l'idée de se livrer à de telles expériences. pourtant, là est puisée sa force. de vanilla à extrémiste, dominant à soumis, d'un genre à un autre, la seule limite est celle de son propre confort, semblant comme imperturbable. ce n'est pas la lingerie raffinée embrassant ses courbes, ni les doigts liés à la chair de son cou, ni l'humiliation, qui menaceront sa masculinité.
tags: feminisation, exhibitionism, true switch, rope play, hair pulling, dirty talking, bdsm elements

PERSONALITY TYPE :
ESFP-A (L'AMUSEUR)

100% extraverti ♡ 0% introverti
49% intuitif ♡ 51% observateur
8% pensée ♡ 92% sentiments
23% jugement ♡ 77% prospection
67% assuré ♡ 33% prudent

ALIGNMENT : TRUE NEUTRAL
lawful good - 18 ♡ neutral good - 23
chaotic good - 22 ♡ lawful neutral - 20
true neutral - 25 ♡ chaotic neutral - 22
lawful evil  - 8 ♡ neutral evil - 12
chaotic evil - 12

✧✧✧

(i.) sa peau ne supporte le latex, matière irritante et démangeante face à la durée, une véritable écharde considérant sa profession. obligé de s’aménager, effy procure toujours ses propres protections lorsqu’il est question de rapports, et transporte une paire de gant en cas lors d’examens médicaux ou visites esthétiques. ✧ (ii.) les notes bercent son quotidien, dénouent les tensions et maux troubles d’un toucher mélodieux. du bout des doigts il fait danser les cordes de cette gratte piteuse, amie des trottoirs et des nuits sans espoir. ses susurrements perchés au creux de son oreille l’embrassent, l’isolent le temps d’une fraction du monde, du rythme battant violemment par-delà le vitrage, cette sérotonine inanimée désirée par son être tout entier. plus qu’une amie, bien moins qu’une drogue, rien de plus qu’une passion enflammée. ✧ (iii.) l’habit ne fait pas le moine,  mais rien n’empêche au moine de tirer fierté de son accoutrement, de la grandeur qu’il lui apporte. de la friperie au ptit dépôt aux nombreux zéros sur l’étiquette, effy croit d’avantage au dicton qui annonce qu’il n’y a pas forcément besoin d’un monde pour pouvoir bien s’habiller. même avec la misère enroulée autour de ses tripes, l’orphelin s’est toujours bien affiché, dans la limite de l’accessibilité. amoureux de beaucoup plus que la mode, ce qui lui fait pétiller le regard c’est l’esthétisme, la beauté sous toutes ses formes. ironiquement, à ses yeux, cette beauté prend souvent l’apparence de deux g symétriques, membre du gucci gang. le luxe, c’est ce paradis artificiel finalement matérialisé au creux de ses mains écorchées par ces années d’impitoyable labeur. dorénavant, effy ne vit que pour se faire plaisir, de ses vêtements, à son alimentation, à sa demeure, achetée à cosmo pour s’assurer sécurité à tout prix. ✧ (iv.) l’art c’est une passion, un rêve qu’il balade depuis les rues dépravées d'oriel. du haut de ses quelques pommes, le ptit s’imaginait déjà le look sophistiqué, de son manteau beige, son col roulé neutre, à ses ptites lunettes perchées au bout du nez, le calepin au creux de ses doigts magiciens. dans ses ambitions de bambin, ses pieds le guident à travers les nombreux couloirs, le regard perdu, contemplatif des histoires que content les tableaux. pourtant, le voilà quinze ans après, tuant son piètre talent de dessinateur au rythme d’une passion qu’il sait faire résonner. ✧ (v.) activiste, beaucoup de causes tiennent à son cœur, comme celle de la communauté lgbt+, des personnes de couleurs, des handicapés, des plus démunies, et naturellement celle des sex workers. bien que souvent indécis et neutre sur bien des sujets, sa voix n’hésite pas à faire du bruit lorsqu’on leur marche dessus, notamment sur les réseaux sociaux qu’il fréquente, sincère croyant du dicton insinuant que le silence n’est qu’un autre moyen d’oppression. ✧ (vi.) si l’orphelin trouve stupide l’idée de courir sans but autour d’un terrain juste pour la forme, la small science tournement est pour lui un symbole d’excellence. fils d’altea, seule la fierté comble son cœur en admirant toutes les capacités résidant en leur sein, telle une bénédiction. naturellement, il a rejoint une équipe malgré son étiquette maudite, amoureux de l’adrénaline et du spectacle que ce sport national a à offrir. ✧ (vii.) (tw// self harm, dépression) son sourire rayonne, ses éclats de rire bercent, incitent au bonheur. effy, c’est ce soleil qui apporte chaleur, qu’on imagine clean, et innocent comme un nouveau-né. pourtant, the loneliest people are the kindest. the saddest people smile the brightest. all because they do not wish to see anyone else suffer the way they do. derrière les sourires, les lignes rougeâtres peignent sa peau, secret scellé sous un trop plein de vêtements. embrassant ses cuisses, elles sont vestiges du passé, d’une douleur au nom assassin tue au fond de la gorge, hurlant à la déchirure. dorénavant, elles dorment, sous des draps réparateurs, à peine visible si on ne s’y attarde, le beau temps pansant les catastrophes après l’orage. ✧ (viii.) (tw// drugs, eating disorder) déchirer sa peau n’a pas été son unique bêtise. l’autodestruction, c’est le passe-temps du pauvre, du misérable, et un de ses plus grands talents. se frotter à un gang n’a probablement pas été sa meilleure décision dans la vie, mais la détresse vous pousse parfois à prendre des risques. avec les emmerdes, la colère, les influences, s’en est venue l’anesthésie, ce réconfort enfoncé au fond de la gorge. le flash. « une solution à tes problèmes, jte jure que tu te sentiras mieux, relax ». il l’a cru, cette déesse cornée qu’il pensait aimer et pouvoir écouter, pourtant, lui avoir donné sa confiance demeure son plus grand regret. dépendance, perte de poids, dégoût ne serait-ce qu'à l'idée d'avaler une bouchée. elle le noyait, et il lui disait merci. cet abruti. ✧ (ix.) elle est belle l’ironie, de constater le malaise, la panique dans ses yeux à la vue de ce liquide rougeâtre, nourrissant sa carcasse. cette substance qu’il faisait pourtant déferler lui-même. à vrai dire, des peurs, il en a à foison, trop humain sur cet aspect. la solitude, elle le terrorise, l’enferme dans une prison en avalant la clé à jamais, mais l’abandon, il en referme les murs, lentement, forçant l’angoisse à travers sa peau, la déchirant. vaut mieux être mal accompagné que seul. (x.) la manière dont s’exprime son amour, est extrême, mais ses amours sont encore pire. une figure autoritaire, des bras aimants presque maternels, effy semble inconsciemment chercher à combler la place abandonnée par des fantômes du passé. l’attention, l’affection, la droiture, l’absence de contrôle, ils l’enroulent tous dans un cocon, au sein duquel ses rayons sont les plus brillants. ✧ (xi.) la romance dans l’âme, les beaux mots perchés au bout de la plume, l’embrasse chaleureuse, le ptit aime comme jamais, pourtant, d’une manière très nuancée. existait auparavant cette source de chaleur contre sa hanche, ces mots gravés, par l’univers lui-même. dans les livres, tout est toujours beau, qui finit bien, ils se sentent investis d’une mission, à moitié, mais complets à la fois, cette corde rouge nouée autour de leur cœur, les unissant d’un amour indétrônable à jamais. dans les livres, tout est toujours exagéré. ils ne parlent pas, de ce vide, cette sensation de dépendance, d’avoir à attendre après un inconnu, souffrir par son absence. ils ne parlent pas, de la colère, de cette impression d’abandon « why are you not there when you’re supposed to be the best thing that ever happened to me, why are you letting me down during my darkest hours. ». effy l’a maudit, peut être égoïstement, aveuglement, cet inconnu, et il l’a banni, de son corps, mais surtout de son cœur.


SWIM AGAINST THE TIDE


i'm much more me
when i'm with you


✧✧✧

(buttercup) tel l'oiseau, libre, indépendant, les nuages délivrent les traces de son passage, l'observe voler, sans retenue, toujours plus loin, toujours plus haut, sans l'ombre d'un collier autour du cou, d'une chaîne enroulée à la cheville. il est dit qu'on choisit de renoncer à l'émancipation, cette bouffée de vie, car la hache des responsabilités est au-dessus, prêt à trancher le puni à chaque instant. lui ? il en rit, noyé dans son immaturité, cette jeunesse oubliée. peter pan n’a toujours pas grandi, sinon ce ne serait pas lui. (eglantine) tête dans les étoiles, nuage en tant que seuillage, il plane, s'évade, rêve tous les interdits, les irréalisables. son encre se déverse,  à fleur de peau, émotions débordantes, bouillonnantes, que le gamin n'arrive à exprimer autrement, qu'à travers lamentes, et de beaux mots. l’art, c’est cet échappatoire, ces doigts balayant les maux déferlant silencieusement contre l’étendue de ses joues, au cœur de la nuit, relevant son regard, l’inspirant à faiblir l’espace d’un instant, avant de repartir de plus belle, à l’aube d’une nouvelle page blanche. (myosotis) forget me not ils vont et viennent, ces fantômes du passé, ces visages anonymes si familiers. dérobés des pages de ses souvenirs étiquetés, brûlés, réduis en cendres, ils ne cessent pourtant d’exister ; hantent ses regrets, ses verres mélancoliques tentant simplement d’oublier. l’ironie est amère, réalisant qu’en essayant de combler ce manque, cette absence, ils ne font que la rendre plus réelle, plus déchirante. ce qui est mort ne saurait mourir, pourtant il est nécessité qu’ils le demeurent. (orchid) ses lèvres susurrent, ses gémissement envoûtent, son cœur aime, chérit avec passion. la fausseté est étrangère à l'intimité, trop réelle, trop emprise de ses tripes, les manipulant tel un pantin proche du précipice, le talon face au ravin. son toucher est doux, sensuel, mais tient comme il possède, ancre possessive effrayée des départs trop hâtés. il est dépendant, ce camé à l’affection, noue lui-même ses propres liens à ces passagers qu’il imagine naïvement séjourner à jamais. (dahlia) l’essence même de l’homme puise dans son existence propre, son individualité, ce qui l’influence. au fond, on fait toujours tout pour soi, même avec l’intention la plus pure au creux des songes. ce qui compte, c’est ce qui nous est bénéfique.  pourtant, pour certains, je est comme un autre. un ami, un amour, simplement autrui. une priorité disproportionnée au point de s’en oublier. selfless. les aimer, c’est s’aimer ; à travers les sourires qu’on a dessiné de notre plus belle générosité. effy, il donne sans compter, se sacrifierait sans hésiter (trop aisément), or apprend toujours comment exister et se considérer seul en face de son miroir.  (gerbera) soleil humain, éclats rayonnants incarnés, le petit est une incantation du bien, espoir baignant au sein de ses prunelles, aspirations tissant un doux duvet dans le confort de son esprit. sa peau est meurtrie, asséchée par le dur labeur qu'est survivre dans ce jeu loin d'être virtuel, piètres cartes en main qu'il n'a guère sélectionné. la vie ne lui sourit pas, le claque d'un revers de la main, lui crache à la gueule, le lapide de coups qui pourraient être à chaque nouvelle marche son plongeon dans le ravin. elle est sans pitié, qu'importe son âge, la pureté de ses songes, sa sincérité de cœur, de foi. pourtant, il ne la déteste pas. comme magicien, il créer béatitude, porteur de joie, d'espoir, cherchant à se rassurer lui-même face à son miroir. il a peur, de demain, de la seconde d'après, craint que le sol ne lâche sous le poids de ses responsabilités. effy est soleil, car il a cessé de briller pour lui. (hyacinth) sa main est constamment tendue vers autrui, ces âmes tout aussi méritantes qu’il ne l’est.  il est l'oreille, l'épaule, la bouche cousue, le bras qui relève, et enlace, protecteur comme investi d’une mission avec la douleur du monde sur ses épaules. un healer assigné à panser, recoudre, réanimé d’un souffle de vie. fils de révolte, le seul bâton qu’il souhaite abattre, n’est guère celui de la colère, mais celui de la justice, de l’égalité. (lily of the valley) la mort, la vie, tout est définitif. seule la renaissance sera à jamais un éternel recommencement, porteuse de seconde chance, d’antidotes que l’on appelle évolution. rien n’est, tout est à devenir.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

✧ s e l f m a d e Empty
MessageSujet: Re: ✧ s e l f m a d e   ✧ s e l f m a d e EmptyDim 31 Déc - 1:39

falling into placeIf I color you with all my thoughts
Would you lose your fears of being lost

playlist


intro. COMPLEX FEELINGS ABOUT MY OWN EXISTENCE
( l u l l a b y )

.     ✵     .
 .  ✹    
       ·      ✧
✦      · * * .    
     ✦  ✺ ·      
.    ✦  ·     ·
      ✦     * ˚  .
✧.  ✫    ˚
·        . ✷  
     ·     *  .  ·  
     * .  *  .  
              
      ·  · ˚    ⋆
   ˚ ✷   .

Sometimes fate is like a small sandstorm that keeps changing directions. You change direction but the sandstorm chases you. You turn again, but the storm adjusts. Over and over you play this out, like some ominous dance with death just before dawn. Why? Because this storm isn't something that blew in from far away, something that has nothing to do with you. This storm is you. Something inside of you. So all you can do is give in to it, step right inside the storm, closing your eyes and plugging up your ears so the sand doesn't get in, and walk through it, step by step. There's no sun there, no moon, no direction, no sense of time. Just fine white sand swirling up into the sky like pulverized bones. That's the kind of sandstorm you need to imagine.

An you really will have to make it through that violent, metaphysical, symbolic storm. No matter how metaphysical or symbolic it might be, make no mistake about it: it will cut through flesh like a thousand razor blades. People will bleed there, and you will bleed too. Hot, red blood. You'll catch that blood in your hands, your own blood and the blood of others.

And once the storm is over you won't remember how you made it through, how you managed to survive. You won't even be sure, in fact, whether the storm is really over. But one thing is certain. When you come out of the storm you won't be the same person who walked in. That's what this storm's all about.


oo1. LA MORT


first things first
i don't wanna be forgotten
even worse
i don't wanna be alone


✧✧✧

on dit que t’es trop ptit pour comprendre, que ça servirait à rien d’expliquer, ça rentrerait dans une oreille, sortirait par l’autre. tu pigerais pas un mot, pas les concepts, pas même la complexité des sous-entendus. t’es rien qu' « un ptit con qu’a déjà sa putain de gueule », naturellement tu ne pourrais pas comprendre, t’as du hériter de toute sa mauvaise graine, de ses imperfections, baladant les casseroles qu’il a laissé derrière lui quand il s’est tiré comme un voleur.

on n’échappe pas à la génétique, c’est dans le sang, codé dans ton adn, destin fatidique que tu vas porter dans la tombe. y a pas d’alternatives, c’est comme ça et t’y peux rien.

ils ont bonne mine, ces cons qui ne pensent pas plus loin que leur queue, leur ptit septième ciel perché sur une seconde de répit de ce monde qui bat trop vide dehors. ça râle, ça te balance tout à la gueule, te blâme pour leur misère du haut de tes trois ptites pommes. pourtant qui c’est qu’a oublié de noyer un avenir au fond d’une capote ? oublié de taire les cris du nouveau-né au fond d’un papier ? ce sont eux.

ces vermines.
ces lâches.
ces faibles.

le problème, il vient pas de toi.
il vient d'eux.




ses grimaces mentent aussi bien qu'elle sait accumuler les bouteilles au pied de son lit, poison mêlé à la toxine perchée au bout de ses doigts. maman, elle est belle, mais sa beauté est criminelle. teinte de fausseté, de retouches mensongères, d'une haine qu'on a tenté à de trop nombreuses reprises de diluer à une pincée d'amour. maman, elle se mélange les pinceaux, confond son vocabulaire, sa langue vipère, assassine, loin des mots doux, des comptines. maman, elle aime comme elle détruit. c'est la même chose. rien de plus ni de moins. est-ce surprenant, quand ses amours lui perforent les poumons avant d'être largués, inanimés à ses pieds, ou au fond d'un cendrier ? après tout, l'homme ne fait que répéter infiniment ce qu'il a appris, des autres, de lui-même, de ce qu'on lui a montré. peut être que pour maman, ça se résume à ça, l'amour.

finir piétiné.
en morceaux.

peut être qu'il y a une moralité derrière tout ça. peut être que c'est injuste, la manière dont la roue tourne, vous pousse parfois à endosser le rôle du méchant, et a plonger les mains dans le sang. volonté ? simple question de mal chance ? que sait on. peut être qu'au final, maman a simplement accepté son rôle dans l'histoire, avec ses lignes attitrées au creux de ses mains, les récitant le cœur passionné dans la prestation. peut être que maman, elle a perdu contact avec la réalité, sa pauvre tête réduite en morceaux par ces merdes qu'elle consume à longueur de temps. présente, mais absente à la fois, comme dans un rêve, une pièce sans répercutions une fois les coulisses quittées. ça lui est forcément monté au crâne, la dépendance, et toutes ses amies qui aiment foutre la merde partout où elles vont. on sait comment ça marche, dans l'fond. ça commence par un murmure, par un verre de plus, ça ne va tuer personne, puis quelques ml deviennent des litres, des tas de bouteilles abandonnées partout tels des parasites. elles empestent partout, et naturellement, elles ne sont plus que ce qu'on voit, leur chant hypnotique dès qu'un regard leur est accordé.

alors ouais, peut être qu'il est vrai que rien n'est simple lorsqu'il est question d'éthique, de morale. peut être que la ligne entre le bien et le mal est si fine, fondue entre les deux mondes, que les distinctions ont cessé d'exister. peut être même qu'au final, les deux sont indissociables, identiques, et ne dépendent que de la subjectivité universelle de ses sujets. qu'un bien pour un tiers, et un enfer pour un autre. peut être qu’au final, la haine de maman n’est pas purement evil, peut être que toute sa bonté, s’est retrouvée noyée, submergée par un mal bien plus grand, plus puissant, lui retirant ses convictions, sa volonté de lutter. peut être qu’en fin de compte, réside en chacun de nous une part de tragédie, une perdition qui aurait dérobé les étoiles, les éclats de lumière, nous plongeant dans un océan maussade d’un éternel recommencement, un brouillard sans fin constitué d’un vide si profond, qu’on questionnerait notre propre existence, ces battements contre notre cage thoracique.

tout le monde possède ses propres opinions sur ces deux parallèles, l’un pourtant autant nécessaire que l’autre à l’organisation du monde. sans mal, le bien ne serait, et inversement. mamie était une grande femme, pleines de belles paroles, d’idées profondes, la philosophie vibrante dans ses songes, constamment un pas en avance par rapport aux autres. c’est drôle parfois, de constater le nombre ahurissant de divergences au sein d’un même foyer, malgré cette génétique enchaînée à la cheville. maman et mamie, c’était l’exemple même, deux pôles opposés. le ptit, il préférait mamie, celle qui balayait ses doigts dans sa chevelure pour libérer les quelques mèches pendant sa lecture, celle qui lui contait mille et unes histoires, celle qui l’aimait, mais avant tout, celle qui lui déchiquetait la vie, à cœur ouvert, comme si elle l’avait pris avec elle, aux quatre coins du monde, dans le passé, dans le futur.  mamie, elle était pleine de complexité.

et elle lui a montré la complexité de sa propre existence.

elle m'a expliquée en souriant que rien n'est blanc ou noir et que le blanc, c'est souvent le noir qui se cache et le noir, c'est parfois le blanc qui s'est fait avoir.




papa, lui c’est un fantôme, une silhouette anonyme perdue dans la brume. son nom est presque tout aussi criminel que la beauté refaite de maman, perçant le silence de cris féroces. le ptit, il se pose beaucoup de questions à son sujet. est-ce qu’il pense à lui, même si maman répète que non ? aime-t-il les pancakes ? et le nutella ? et dessiner au lieu de dormir ? a-t-il des super pouvoirs lui aussi ? ça serait tellement cool ! et puis aime-t-il les animaux ? a quoi ressemble-t-il ? après tout maman déteste le regarder à cause de cette ressemblance maudite. c’est une fascination étrange qui comble le cœur d’iphigénie, assis métaphoriquement dans le canapé patiemment à attendre son retour, vérifiant l’horloge toutes les deux minutes. c’est comme s’il ne réalisait pas, qu’il ne reviendra pas, que cette figure imaginaire est pourtant réelle, non pas un personnage fait de toute pièce. aux yeux de certains, le ptit fait pitié, comme si on l’avait abandonné sur la murette à la sortie de l’école, à attendre son papa avec son sourire innocent ligoté à ses lippes. pour d’autres, il est comme une représentation d’un courage rare que les adultes sont trop faibles pour posséder. ( c’est surprenant, maman dit toujours que les grands sont les plus forts ! )

malgré son absence, la haine ne peut habiter ses pas, aux yeux du bambin. Il ne l’a jamais connu, ne sait même pas la raison de son départ. dans son cœur, ses espoirs de ptit bout, des esquisses imaginaires habitent les murs, les tracés affectifs, dessinés à l’encre de mots doux. les journées sont comblées d’épopées dans le parc, au musée, dans la petite échoppe du quartier, où papa lui cède ses bonbons préférés, ce cahier de coloriage aux motifs d’animaux, ses cheveux ébouriffés par son toucher aimant. papa, il le porte sur ses épaules pour le rendre tout grand, plus grand même que les adultes ! et il l’aide à faire les devoirs. papa, il est tellement différent de maman. Il n’accumule pas les bouteilles au pied du lit, il lui lit les comptines, il l’aime. papa lui manque, bien qu’il soit un étranger.

et peut-être que c’est pour ça, qu’il est parti.
parce que lui-même se sentait ainsi dans son propre foyer.

peut être même que papa, il voulait d’iphigénie dans sa vie, mais qu’on ne lui en a pas permis.




( 2 0 0 7 )
s t a y


le ptit a onze ans, les cheveux ébènes noyant sa vision de ses mèches ennuyantes, de taille relativement moyenne pour un gamin de son âge. y a ses ptites mitaines attachées à ses doigts frigorifiés, un sacrifice pour le bien du style, d’avoir l’air cool auprès des potes. y a ses nouveaux accoutrements dénichés à la friperie habituelle enroulés autour de sa silhouette de bambin, ce long manteau orangé, cette écharpe beige autour du cou et ce béret noisette perché au sommet de sa ptite caboche. il a de l’allure le marmot, malgré le portefeuille aussi allégé que les yaourts zéro pourcent de maman. y a ce sourire perforé à ses lippes, cet enthousiasme de se dévoiler au reste du monde plongé en ses orbes pétillants. naturellement, le ptit ne remarque pas la paume moite embrassant la sienne, ni la tristesse derrière la couleur rougeâtre de ses prunelles, encore moins le flingue entre ses lèvres enflammées, fumant au rythme de ses pensées. le paquet qu’en devient deux, en devient trop, mais jamais assez. la poubelle qui s'entasse, mais ne se vide jamais. l’innocence de ses songes ignore tout, les nombres à la hausse sur le papier, les montants à la baisse à la caisse, la disparition de certains biens, les sanglots étouffés au fin fond de la nuit. bêtement, il pense qu’à ses ptits vêtements, ses ptits potes, l’ingrat. c’était à se douter, on sait de qui il tient. y a de la colère dans sa poigne, impitoyable, forçant sa course à travers une altéa étrangement blanche. y a de la colère dans la manière dont son poison se déverse, la morsure direct, l'effet immédiat, sa voix rauque par la clope l'obligeant de se bouger le cul un peu. y a pas de temps à perdre, c'est une question d'argent. de vie ou de mort.

y a quelque chose de beau, de poétique, en la couverture blanche recouvrant leur domaine. comme une esquisse détaillant les nuances qui constituent chaque parcelle du monde, parfaite représentation des multitudes fractions que le cours du temps créer. c'est comme un entre-deux, une transition d'une sphère à une autre, un espace où cohabitent les concepts les plus distincts. ses teintes pâles aspirent autant la pureté, la paix, que le chaos, son univers attirant à l’œil, pourtant meurtrier sans la cape et l'épée. y a ce froid, cette impression de continuité infinie, d'être perdu dans l'espace et le temps, entre ces murs pourris, la gadoue dégueulasse perturbant ce blanc à perte de vue. en y réfléchissant à deux fois, peut être même bien que c'est ce blanc, qui perturbe l'unité de leur piètre trou, fait ressortir tous les pesticides, les monstruosités qui se fondent pourtant tous les jours en un filtre habitué. peut être est-ce pour ça, que le tableau parait provocateur, ses défauts volontaires par la main du créateur au profond désir d'installer cette sensation de malaise, de dégoût. peut être qu'ils se contentent dans leur pourriture, et que dans leur bas monde, c'est le beau qui fait tâche.

y a quelque chose de tragique, de chaotique, lorsque son cœur manque un battement, lorsque ses plus grands doigts abandonnent les siens. c’est comme si elle était perdue dans cet océan de blanc, cet univers alternatif constitué de rien, son regard absent, vide. il la cherche, iphigénie, inside and out, mais il ne trouve que le néant. pas même la réciprocité d’un regard, d’un sourire, d’une paume réconfortante, d’un quoi que ce soit. et puis il observe ses pas disparaître dans la neige, les formes rapidement diluées pour ne constituer plus qu’un vague souvenir, une scène de crime parfaitement nettoyée. y a ses murmures avalés par le vent, les confins de la laine embrassant ses oreilles, y a l'absence de sa chaleur, de ses explications pour calmer les palpitations au sein de sa ptite cage faite d'os.

y a plus rien.

juste le blanc,
les parasites,
la pauvreté,
l’incertitude,
la solitude,
la peur,
l’anxiété,
la vie,
la mort,
l’orphelinat,
des voix dans sa tête pour combler le vide,
et une ombre pour habiter ses pas.

y a plus rien.
il y a beaucoup trop.


if you were human
if you were who i assumed you were
you wouldn't have done this


oo2. SPLEEN ET IDÉAL


you could do it for the money, money, money
but the money makes them all the same
everything's sunny, sunny, sunny
but the sunshine fades away

everything's black
and white
no grey


✧✧✧

t'es trop ptit pour connaitre la survie, trop ptit pour retenir tes tripes dans tes propres mains, tu connais rien au delà de tes ptits devoirs et tes ptits jouets, pourtant même dans la merde t'es comme le roi parmi ses sujets, celui qu'on crache à la gueule, celui qu'on maudit, la gloire contre ton ptit corps et les privilèges sur ta langue fourchue. tu te crois encore chez toi, avec ton ptit plaid et ta ptite sécurité, les songes paisiblement endormis. mais ici, y a jamais eu de ça. y a que des ombres anonymes, des rivaux qui n'hésiterons pas à "chourave" tes biens, réduire le déchet que t'es en cendres. non ici y a que la survie, la croûte au tarif du lingot d'or, le langage du débauché, la crasse, la vulgarité la plus discount. y a la faucheuse dans toutes les rues, et ça affole personne. parce qu'ici, c'est oriel, et c'est le dépotoir pour nous les morts.

et puis qu’est-ce que tu viens foutre là de base, avec tes mains propres et ton sourire de con, de privilégié. ici on l’a abandonné, avec les espoirs, les ça va aller. le luxe n’est plus qu’un rêve, une moquerie désillusionnée perchée au cul de la bouteille de pinard. si t'imagines survivre dans la nuit avec ton joli minois et ta ptite pureté, tu peux aller te brosser, creuser ton trou, et tailler d’ores et déjà ton caillou, le seul qui se souviendra à jamais de ton nom. parce que dans la rue, notre enfer ici-bas, personne n’en possède, personne n’existe. y a que la mort qui guette son prochain passager, son amant perché au bout d’un orgasme et d’un glock 9mm.

ici t'as intérêt d'abandonner les beaux mots, ton ptit manteau, les étoiles encore agrafées à tes yeux explosés, t'es pas chez toi, tu fais pas la loi, tu fais pas cque tu veux, laisse les bretelles derrière toi et pense plutôt à remonter ta dignité, le nombre de billets verts dans ta poche si tu veux continuer d'exister. tous les coups sont permis, et capte ça mon ptit, on aime ça, on se nourrit de ça, de la vermine, du sang qui coule. faut attacher son cœur, ajuster la ceinture pour tenir bon parce que dehors, le monde bat vide, il continue de tracer agressivement, la sueur dégueulasse comme huile de son moteur, et il s'arrête pas.  

s'arrêtera pas pour toi.



comme tu tiens à ta pureté, mon petit gars ! comme tu as peur de te salir les mains. eh bien, reste pur ! la pureté, c'est une idée de fakir et de moine. vous autres, les intellectuels, les anarchistes bourgeois, vous en tirez prétexte pour ne rien faire. ne rien faire, rester immobile, serrer les coudes contre le corps, porter des gants. moi j'ai les mains sales. jusqu'aux coudes. je les ai plongées dans la merde et dans le sang.



le ptit il sait même plus, si la puanteur vient de sa propre carcasse ou de la misère dans laquelle il patauge pieds nus, les petons noirs et sales, à son image. son manteau, il tire dorénavant vers une nuance de marron douteuse, l’humidité et la crasse ayant fait passer un sale quart d’heure à ce pauvre orange disparut. son béret, il l’a longtemps abandonné, trop prestigieux et provocateur pour pouvoir le garder. ça le rend triste, il l’aimait bien. effy imagine qu‘il n’aurait pas survécu non plus, considérant la misère dans laquelle il beigne, que dans tous les cas, il n’aurait rien pu faire, comme une manière d’atténuer les regrets, faire taire la honte de marcher dans ses pas, de devenir tout aussi pire qu’elle. la colère écorche chaque parcelle de son être, les cris étouffés derrière des tempêtes noyant ses pupilles, son radeau à la dérive, pauvre naufragé. Il est perdu, dans un océan trop vaste, tellement profond qu’on ne pourrait en dessiner les fonds. il y a mille espèces inconnues, à aborder, à apprendre, mais surtout à survivre. pourtant, effy, il lui manque les connaissances, les livres d’apprentissage, la maturité, les outils. il lui manque tout. il est que là, le petiot, avec son sceau et sa pelle, le chapeau perché sur sa caboche, la teinte rouge brûlant le bout de son nez qui n’a pas été protégé par sa ptite crème. c’est qu’un ptit bout, perdu sur son rocher, alors qu’il ne sait guère nager. il devrait être à l’école, à apprendre à lire et à compter, et pourtant il est là, le cœur perforé à la poitrine et les yeux fixés, à l’affût, apprenant l’art de dérober tout en ironiquement, ne pas se faire voler. y a la famine qui ronge les confins de son estomac, tels les puces qui dévorent happy, son seul ami ici à la rue. au moins il est là, lui, pour le rassurer dès lors la nuit tombée, lorsque le crime sort de chez lui pour aller travailler. il est là pour panser la solitude, son ptit menton contre sa cuisse, là pour effrayer les maux, qui n’attendent que l’ennui, le silence, pour attaquer. y a que la brume dans les confins de ses songes, la confusion aveugle à ce que demain sera, ce que sera même la seconde d’après. y a la peur enchaînée à ses tripes, une ancre reliée prête à l’écarteler vif à l’apostrophe d’une goutte de trop. le ptit sait pas quoi faire de ses dix doigts, ne sait pas grand-chose tout court. comment les grands gagnent-ils de l’argent au juste ? est-ce qu’il suffit juste de demander poliment avec le sourire ? il n’y a que le silence pour répondre à ses questions, jamais plus avancé que l’instant d’avant, comme si tout n’était qu’une boucle infinie, sans avancement, une case de départ uniquement.

y a sa ptite frimousse qui fait pitié, parmi les regards inquiets. loin des sentiers perdus, le ptit bout bat des cils, pleur au milieu de ces êtes tout aussi démunis que lui. c’est ce qu’il sait faire de mieux, pleurer, attendrir, espérer faire tellement pitié que quelqu’un s’arrêtera, éventuellement, peut-être ? peut-être même qu’ils pourraient l’emmener avec eux, lui donner de l’amour, des vêtements chauds, autre chose que le palais déshydraté par la déglutition. mais effy n’est rien qu’un étranger. naturellement on ne lui donne pas de bain, ni sa peluche avant de le nicher chaleureusement sous son duvet. on ne lui donne que des regards, des questions auxquelles le ptit ne peut répondre. des mots qu’il finit par hurler, tant il ne peut plus les écouter. « J’EN SAIS RIEN D’OU ILS SONT » tout cqu’il sait c’est qu’ils ne sont pas là. y a que lui, et la misère, et la faim qui le draine jusqu’à l’os. y a pas de maman, y a pas de papa. y a qu’effy.

et on ne sait même pas pour encore combien de temps.




( 2 0 1 0 )


c'est probablement grâce à un miracle, une belle étoile perchée au-dessus de la tête, que les années le comptent parmi elles. le ptit il est plus si ptit maintenant, il a poussé un peu, difficilement, et il a appris beaucoup, de la survie, de la vie en elle-même. appris qu’on ne sait jamais réellement qui on sert, dans quel camp on se tient. que le plus pure des blancs et le plus sombre des noirs, peuvent être trompeurs, qu’il ne faut se fier aux apparences, juger ce qu’on ne connait. effy, il est bête, chant dégradant qu'il s’inflige en masquant une indifférence. ses méninges savent penser, mais ça s'arrête là, au quai de gare avec comme seul bagage ses connaissances primaires. y a pas d’éducation poussée, de rêves fleurissant, de véritables talents naissant. y a juste survivre aujourd'hui, puis demain, et après-demain. y a de l’envie dans ses orbes maussades, des désirs dégonflés, mais surtout étouffés, par des priorités et réalités âpres. pourtant, le ptit aimerait cque les chanceux possèdent là dehors. une éducation, des ambitions, une vie normale. rien de plus.

mais il se contente de cqu’il a (ce n’est pas vraiment comme s’il avait le choix).


des larmes, le ptit il en est lassé, dégoûté même. il en est au point de se faire pitié, à jouer cette mascarade encore et encore, comme elle lui avait enseigné de faire. arrivera un jour l’aube d’un âge trop avancé, pour apprivoiser les faibles regards, les zestes d’humanité qu’il reste encore ici au sein des bas quartiers. un jour, il n’y aura plus rien de tout ça. il n’y aura que le jugement, la honte, ce passage drastique à la vie adulte où il n’y a plus de pioche, plus aucune carte à tirer. et les pleurs, ça colle au portrait d’un bambin ruiné, abandonné, mais pas à celui d’un adulte fauché.

qu’importe si le bond est intimidant,
la distance lointaine,
la profondeur effrayante,
la transition oppressante.

parfois il faut le faire,
juste le laps d’une frayeur pour de meilleurs lendemains,
un mal pour un bien.




sa poigne est sévère, entremêlée à ses mèches aubaines, balayées de son front. il ne faudrait gâcher le spectacle, la vue de l’étendue de ses joues rosâtres, ses pupilles dissipées, la fine sueur luisant au coin de son sourcil. y a ces vibrations au cœur de sa gorge, qui dérobent les gémissements de ce corps anonyme, ses genoux épuisés contre la surface surprenamment douce de la moquette rouge bordeaux. il n’imaginait pas que ce serait ainsi, effy. aussi répugnant. aux bordures de l’humiliation, la honte. l’angoisse est comme nouée à ses tripes, la tension visible par sa posture, la rigidité dans ses épaules relevées. y a ce dégoût sur le palais, l’obligation derrière son regard baissé, des motivations qui lui hurlent de simplement accélérer. il est impossible de manquer la maladresse de ses gestes, l’absence de toute technique. c’est écrit dans ses pupilles, sur les rondeurs de ses joues, partout. ce mot qui l’a pourtant attiré en premier lieu. innocence. le ptit il baigne dedans, en dégouline. c’est pas de son âge tout ça, il devrait pas être là, pourtant sa conviction ne trompe pas. son regard, il aspire les plus fragiles vulnérabilités, cette peur alarmante, ce puzzle chaotique réduit en tas, reflet du monde dans lequel il est perdu, tente d’appréhender, mais y a cette flamme, dissimulée, tue par ce gaz décuplé. elle est infime, petite particule timide et complexée face à ces voix plus bruyantes. mais elle est là. y a pas de toute. on la voit, silencieusement perforer ses cuisses du bout de ses ongles pour tenir bon, puiser de ses plus grands talents pour faire taire le chronomètre, dépoussiérer ses genoux et s’envoler.

le ptit, il a vraiment l’air d’avoir besoin de ça, de cet argent sale, pour aller jusqu'à s’en tâcher les mains. y a peut-être pas de plaisir, pas d’orgasme, mais y a du respect, et une once de pitié. alors il relève son menton, balaye ses lippes du pouce, et lui conseille de se peigner. les billets abandonnés au fond de la poche.

« trouve-toi gamin, tu vaux mieux que ça. »


ooo. INTERLUDE : TABLEAUX PARISIENS
le crépuscule du soir
Voici le soir charmant, ami du criminel ;
Il vient comme un complice, à pas de loup ; le ciel
Se ferme lentement comme une grande alcôve,
Et l’homme impatient se change en bête fauve.

Ô soir, aimable soir, désiré par celui
Dont les bras, sans mentir, peuvent dire : Aujourd’hui
Nous avons travaillé ! — C’est le soir qui soulage
Les esprits que dévore une douleur sauvage,
Le savant obstiné dont le front s’alourdit,
Et l’ouvrier courbé qui regagne son lit.

Cependant des démons malsains dans l’atmosphère
S’éveillent lourdement, comme des gens d’affaire,
Et cognent en volant les volets et l’auvent.
À travers les lueurs que tourmente le vent
La Prostitution s’allume dans les rues ;
Comme une fourmilière elle ouvre ses issues ;
Partout elle se fraye un occulte chemin,
Ainsi que l’ennemi qui tente un coup de main ;
Elle remue au sein de la cité de fange
Comme un ver qui dérobe à l’Homme ce qu’il mange.
On entend çà et là les cuisines siffler,
Les théâtres glapir, les orchestres ronfler ;
Les tables d’hôte, dont le jeu fait les délices,
S’emplissent de catins et d’escrocs, leurs complices,
Et les voleurs, qui n’ont ni trêve ni merci,
Vont bientôt commencer leur travail, eux aussi,
Et forcer doucement les portes et les caisses
Pour vivre quelques jours et vêtir leurs maîtresses.

Recueille-toi, mon âme, en ce grave moment,
Et ferme ton oreille à ce rugissement.
C’est l’heure où les douleurs des malades s’aigrissent !
La sombre Nuit les prend à la gorge ; ils finissent
Leur destinée et vont vers le gouffre commun ;
L’hôpital se remplit de leurs soupirs. — Plus d’un
Ne viendra plus chercher la soupe parfumée,
Au coin du feu, le soir, auprès d’une âme aimée.

Encore la plupart n’ont-ils jamais connu
La douceur du foyer et n’ont jamais vécu !



oo3. FLEURS DU MAL


polished trophy, pretty whore
leave the house to feel adored
evil eaves so soft and sweet
so why'd you let them pass you around like meat?

you're not even breast
you're not even steak
you're a Happy Meal
just laying there on a plate


✧✧✧


( 2 0 1 2 )
tw// drugs+self harm


y a que les années qui passent, avec les capotes, les jobs honteux. y a pas de notion de fierté, d’avoir accompli quelque chose de grand, de puissant. juste cette impression de tâcher le paysage, de rester un parasite, malgré toute bonté, et ambitions d’être plus. au final ça se termine toujours à genoux, que ce soit pour se faire enfiler, autant par la vie qu’un inconnu, que pour prier sa bonne étoile. y a eu beau l’avoir évité, cette route, on y revient toujours. question de facilité. quitte à souffrir, autant définir son niveau, et opter pour le plus doux. on s’y fait de toute manière, aux battements contre son dos, les doigts possessifs, en colère, traduisant probablement cette faiblesse qui renait dès l’aube, les douces mélodies qu’on arrive à dérober aussi. la carcasse soupire, somnole, d’efforts constamment intenses, pourtant, il y a comme un revers addictif, à cette sensation de n’appartenir qu’à l’univers, d’être par-delà l’espace et le temps, hors de soi-même. c’est comme un antalgique, comme ces pilules qu’effy se force d’avaler. ça fait oublier. les responsabilités, sa propre entité, les autres, ne serait-ce que la seconde d’après. c’est puissant, ça fait voyager les monts et merveilles, panse les maux, berce la paix d’un cocon des plus soyeux. y a rien d’autre qui existe, si ce n’est le vide.

c'est triste, de constater que parfois y a personne pour te relever, que tu peux crever seul dans le caniveau, et ça ne perturbera que l'espace occupé. c'est triste de voir, que les rêves sont piétinés, arrachés des contes de fées parce que tout ça, c'est pour ceux qui habitent là-bas, cendrillon a menti. y a que les classes ici, et apparemment, même le droit à la vie a un prix.

c'est dégueulasse, de voir que personne se bat pour changer tout ça. c'est dégueulasse, de voir la perpétuation de tellement de souffrances, réduites à avoir accepter leur sort en silence, toutes ces âmes déchues noyées au fond de la poubelle, de la fosse commune. c'est dégueulasse, de constater ce qu'ils sont devenus, quand ils auraient pu être bien plus.

( si seulement on leur avait laissé une chance. )




la bête de foire, le perdant, la risée de la famille, son dos cautionne toutes les appellations une fois le talon posé dans l'arène caesar ave. effy est habitué, s'affale simplement et s'évade loin des tortionnaires qui l'attendent à chaque seconde écoulée dans le monde éveillé (ses propres démons en costume cendré). tout ce qu'il attend, c'est de pouvoir vibrer, se déhancher aux son des basses hypnotiques, livré à la débauche, loin de l'élitisme, et des gamins friqués. elles sont son sépulcre, et son tremplin à la fois, elles le sauvent et l'assassinent en une question de secondes, une fraction de rien. ces fêtes, il se les interdisait. or effy s'est enamouré du risque, de l'interdit. il l'embrasse sur la bouche, le tient par les hanches, joue avec, en un tango enflammé. tout comme il s'exhibe, s'adonne à la luxure, aux touches addictives d'un pure étranger. il ne connaît pas son nom, ne se souviendra probablement pas de son visage non plus. pourtant il le berce, le fait vivre, le fait lâcher prise, et perdre contrôle. malgré des ébats confinés, les corps ne sont pas entièrement soumis au privé. des regards curieux se nourrissent, murmurent et s'étonnent, d'un gamin, et d'un inconnu x ou y qu'on n’aurait imaginé. les rumeurs courent vite. on l’aime déjà, le gosse, il a des tripes, du culot. il a pas peur des regards, de se salir les mains. alors on lui propose un deal, un pacte avec le diable, des plus simples. son âme contre des corps. son âme contre une stabilité.

le oui s’échappant de ses lèvres n’a pas hésité une seconde.
car rien ne t’appartient à la rue.
pas même ton nom.
pas même ton corps.
pas même ta dignité.
son âme ? ils la possèdent déjà.

il aime, dévore avec passion, épris du moment, le vivant comme jamais, comme une bouffée de vie, de renouveau. c’est ça qu’ils ont vu en lui. c’est comme il l'a aimé, elle. elle l'a envoûté, en un regard, un sourire. comme remis en orbite, effy s'est senti ressentir, après des mois de noir et blanc, de vide interne. douceur et aphrodisiaque apaisant l'amertume et les noirceurs noyant ses songes, l'aimer est puissant, sauvage. elle est bien plus âgée, le fait exister, le guide, le laisse user de son épaule pour se vider, quand il est sur le point de déborder.

close my plastic eyelids
you say this is the love we all hope to find
so don't cry, don't worry
you're supposed to bleed the first time

il l'aime, à l'accoutumance, l'aime, même lorsqu'elle va trop loin, le traite comme inférieur, brise sa confiance, joue de ses vulnérabilités. il l'aime, quand son cœur saigne, lorsqu'il a peur, lorsqu'elle ignore cette frayeur pour profiter de son corps. il l'aime, lorsqu'il la rejette, lui crie dessus, l'interdit de le revoir. il a cessé de l'aimer, une fois dans les bras de son amante, celle qui ne le quitte jamais, solitude.




l'adrénaline comme flux sanguin, il transpire, nerveux, excité, en manque. le sac à dos abandonné lamentablement dans un coin poussiéreux, il s'adosse, manche retroussée, contre une parois vide, aussi délavée de vie que lui. son ongle jaunâtre tabagiste tapote la seringue à quelques reprises, la dénudant longuement. sa lancée est timide, hésitant à presser la détente, bascule la tête en arrière, prunelles fixées vers un univers plafonné. la balle écorche finalement sa peau, le pouce déversant les enfers. ses épaules se relâchent, alors qu'il tombe enfin à terre. libéré. ou peut-être bien condamné ?

baudelaire l’appelait le spleen
ma grand-mère l’appelait cafard
moi je l’appelle pas
il sait venir tout seul

y a de la colère dans la lame perchée au creux de ses doigts, hurlant ses lamentations, déchirant sa chair meurtrie. les flots sont déversés, rougeâtres contre l'étendue de sa cuisse, translucides, contre sa joue. c'est la tempête, dans l'océan de ses songes, le tonnerre, à chaque coupure, et elle ne cessent, de charcuter, de pleurer des sentiments trop longtemps ignorés, étouffés par la dignité, des baisers enflammés qu'on a manipulé. y en a marre, de respirer cet air pollué, de se faire jeter, comme un joué dont on s'est lassé. y en a marre, de se lever tous les jours pour se tuer à la tâche, pour n'avoir que le droit de continuer à respirer. y en a marre, de se sentir anéanti par la vie, quand y a cette lueur qui ne désire qu'une seule chose : briller. y a ces ambitions qui résident au fond de lui, et ce sont elles qui pleurent, hurlent.

car une fois qu'on cesse d'espérer,
que plus rien ne nous rattache à une quelconque volonté,
c'est le début d'un aller simple vers le tombeau.

et c'est pour ça qu'il faut absolument les préserver.  

parce que malgré la merde, le sang, les coups, la colère,
effy il demande que ça,
de pouvoir vivre,
actuellement vivre.

et peut être que grâce à elles, ces trois âmes liées à la sienne, ce sera un jour possible.


oo4. RÉVOLTE


don't wanna live in fear and loathing
i wanna feel like i’m floating
instead of constantly exploding


✧✧✧


( 2 0 1 4 )


il y a des roues qui tournent, parfois pour le mauvais, parfois pour le meilleur. il y est, des forces qui nous dépassent, des cartes qui peuvent nous échapper, des souvenirs, dérobés de notre mémoire. il y est, des milliers de questions non résolues, des mystères au-delà de la raison, des chances aléatoires, comme des poignards au goût amer du hasard. mais s’il y a bien une chose que la vie nous apprend, c’est que rien n’est figé. tant dans le luxe, que pataugeant dans la pauvreté, le destin il dépasse même la mort, il joue avec la vie comme au lancé de dés, pari sur des vies comme au tiercé. or, qui remarque que le destin est rusé ? qu’il créer cette impression de fatalité, quand en réalité, il n’a jamais défini de règles si ce n’est, débrouille toi avec les cartes qui te sont attribuées ? échange les, manipule tes adversaires à penser que ta main est la plus forte, créer tes propres règles. le destin il est ainsi, qu’une part de l’obstacle. et la plupart du temps, c’est nous qui le grossissons.

le pire ennemi de l'homme, c'est lui-même.




pour une fois dans ses dix-huit années d’existence, c’est comme si le soleil baignait ses pas de positivé, ses rayons soulevant son menton pour regarder au-delà du pavé délavé, admirer le ciel dégagé, les oiseaux chanter, oser simplement rêver, et imaginer ce que c’est là-bas, à cosmos. y a ce sourire sur ses lippes, parce qu’il essaye. de se remettre sur pied, lâcher ces drogues qui le foutent en l’air, ronge sa chair tels des rats face à des restes moisis. juste de se sortir du trou. d’espérer que demain ça va changer. (ça peut toujours, ça l’a bien déjà été). y a ce sourire sur ses lippes, qui agace les autres parce qu’ils sont pas habitués. les sourires, c’est aussi rare que le luxe ici-bas, à oriel, à vrai dire, c’en sont même un. le seul luxe qu’ils pourraient probablement posséder dans la vie sans avoir à prier, s’arracher les tripes. rapidement l’orphelin réalise ses effets, qu’ils restent bêtement accrochés à ses commissures maintenant, à force de s’être poussé à les garder. c’est mieux que les mines tristes, qui créer elles-mêmes noirceur dans laquelle se tapir et s’effacer. peut-être que pendant tout ce temps, il utilisait la mauvaise méthode. peut-être que tout ça, c’était un test, un que le destin voulait le voir surmonter, non pas avec un naufrage, mais avec des pagaies, qui remontent même à contre courant. peut-être même, que rien n’aurait changé, s’il n’avait pas décidé d’évoluer lui-même. peut-être qu’en soit, le pouvoir de toute amélioration réside entre nos mains dès le départ, mais que nous ne savons nous y prendre.

vaut mieux apprendre tard que jamais cependant, car la roue a définitivement tournée maintenant. cqui autrefois fut une bombe, a pourtant causée des dégâts pour le moins positifs. cette vidéo, qui les a poussé à se séparer, c'était censé rester privé, c'était le deal. et elle l'a pas respecté. quelque part, ça l'agace, les confins de ses souvenirs voulant effacer cet épisode de sa vie à jamais, il ne veut pas, qu'on lui rappelle ce qui s'est passé, dans l'ombre de l'intimité. ça ne devait appartenir qu'à eux, leur précieux secret. et pourtant ils sont là, à lui proposer un contrat. un vrai, fait de papier, complètement légal. ils sont là à cause de ça, ce dérapage. si la pilule n'est pas encore passée, on ne peut louper le bonheur baignant en ses prunelles. l'âme d'enfant pétillante face aux promesses de ce que sa nouvelle vie hors d'oriel lui réservent. y a de l'excitation, de l'angoisse, mais surtout de la fierté, d'avoir réussi finalement, à sauver le radeau, et poser pied à terre finalement.

terminé la drogue
terminé la rue
terminé les bagarres pour assurer ses biens
terminé la vie morose et les rêves à demi-mots.

maintenant il n'y a plus qu'à tendre la main, et saisir les opportunités qui se présentent, perchés à l'aube de ce renouveau.


oo5. LE VIN


it ended up with gold
but it started as a dream


✧✧✧

to nash ; 11:35pm
j'viens de me souvenir, comme on s'est rencontré, comme le courant est passé de la manière la plus évidente qui soit, comme si c'était le fruit du destin. et puis jme suis souvenu, des poches noires sous tes yeux, cette tristesse, cette colère, plongées dans ce regard, et jme suis dit, à cet instant, que jamais jte laisserais tombé nash. jsais qu'on plaisante souvent, qu'on peut parfois taquiner avec le reste de la bande, et qu'au final on est tous assez horrible pour dissimuler notre part de chaos qu'on tente de dissimuler. par honte, par désir de l'ignorer, peu importe, mais j'sais qu'elle est là, comme elle revient parfois me dire bonne nuit avant que je n'éteigne la lumière. et je veux vraiment que tu saches, qu'y a pas que ton corps que tu peux exhiber avec moi, nash, y a tout que tu peux déballer, tes songes, tes démons, tes plus grandes faiblesses, même ces instants de joie, de fierté qu'on garde souvent que pour soi. je serai toujours là pour écouter, te supporter, t'aider au mieux, et simplement t'aimer, parce que oui, c'est tellement simple, de miser autant pour toi que tu le ferais pour moi. t'as été une de ces bénédictions dans ma vie, et y a rien que je ne ferais pas pour toi, pour décrocher un de ces sourires qui mérite d'être constamment perché à tes traits.

to nash ; 11:40pm
chu carrément emo désolé j'crois que j'ai trop bu ce soir, mais l'alcool dénoue les langues right ? jtm nash


to nash ; 12:55
ptn j'viens de me réveiller juste et d'voir cque je t'ai envoyé hier soir..................
bro no homo mais kinda homo





peut être qu'au final, tout comme le blanc et le noir, le bien et le mal, l'homme imagine la vie comme paisible ou chaotique, un monde on l'entre-deux dans ce cas là n'existe pas. ceux qui nous tendent la main sont bons, ceux qui nous écrasent sont mauvais. c'est logique c'est censé. pourtant, peut être que tout est finalement nuancé. que le coup de couteau, aussi déchirant soit-il, est une nécessité d'évolution, un élément déclencheur à quelque chose de plus grand. à cause de lui, on doit panser les maux, évoluer, passer à autre chose. des expériences de la vie qui ne nous font que grandir, toujours et encore. la douleur est présente, pour nous rappeler que la douceur existe, le malheur, pour nous prouver qu'on ferait tout pour une dose de bonheur. rien est simple, mamie avait raison.

il n'y a rien de plus complexe que le simple fait d'exister.


dans la vie, tu vas rencontrer deux types de personnes, ceux qui vont te briser et ceux qui vont t'aider à te construire, et je te promets qu'à la fin tu diras merci aux deux.


outro: LOVE IS NOT OVER

donovan
ashford

keon
myfanwy

iseult
lim
Revenir en haut Aller en bas
Nao Ilang
Nao Ilang
Date d'inscription : 06/09/2017
Messages : 3136
Pseudo : obsidienne (anna)
Avatar : park jimin
Réputation : 90

✧ s e l f m a d e Empty
MessageSujet: Re: ✧ s e l f m a d e   ✧ s e l f m a d e EmptyDim 31 Déc - 1:41

UHUIHTRIG J'EDITE
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

✧ s e l f m a d e Empty
MessageSujet: Re: ✧ s e l f m a d e   ✧ s e l f m a d e EmptyDim 31 Déc - 1:42

!!!!!
Revenir en haut Aller en bas
Nao Ilang
Nao Ilang
Date d'inscription : 06/09/2017
Messages : 3136
Pseudo : obsidienne (anna)
Avatar : park jimin
Réputation : 90

✧ s e l f m a d e Empty
MessageSujet: Re: ✧ s e l f m a d e   ✧ s e l f m a d e EmptyDim 31 Déc - 1:45

Effy Abajian a écrit:
(son père a laissé des vestiges d'arménie

PARDON JE HURLE
DE TROUVER MES ORIGINES DANS UN PERSO
MAIS ENCORE PLUS
POUR MON BB EFFY
JE
TGTYHYTHTYHJYUUYJNHYUNUY
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

✧ s e l f m a d e Empty
MessageSujet: Re: ✧ s e l f m a d e   ✧ s e l f m a d e EmptyDim 31 Déc - 1:57

my hero

toi et moi va falloir qu'on parle sérieusement un jour chou tu sais russe
parce que dire qu'on écrit mal et qu'on a pas de vocabulaire et poster un chef d'oeuvre pareil c'est un peu pas très crédible tu vois russe russe russe
j'suis pas d'accord

je refuse même


stop being perfect
(no)

(( help hh <- me actually ))

pour la peine j't'appèlerai toujours iphigénie moustache  

bienvenue ici j'imagine then :oopsie: coeur
j'veux voir vite la suite de ta fiche jpp inlove kr
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

✧ s e l f m a d e Empty
MessageSujet: Re: ✧ s e l f m a d e   ✧ s e l f m a d e EmptyDim 31 Déc - 2:02

BIENVENUE SUR SOD iiih iiih iiih hh
CET AVATAR EST LA SPLENDEUR MAGNIFIQUE nab
Je sais pas si tu me remets mais je suis la meuf qui te pique tous tes ava sur les fo rip JE SUIS DÉSOLÉE D'AILLEURS facepalm pour ma def je l'apprends des lustres après cute coeur
MAIS SINON, TROP HEUREUSE QUE TU TE SOIS INSCRITE ! cutie ET LE COURAGE POUR TA FICHE, ÇA PROMET DÉJÀ moustache ptikr
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

✧ s e l f m a d e Empty
MessageSujet: Re: ✧ s e l f m a d e   ✧ s e l f m a d e EmptyDim 31 Déc - 2:27

'sup effington ben doudoun moustache
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

✧ s e l f m a d e Empty
MessageSujet: Re: ✧ s e l f m a d e   ✧ s e l f m a d e EmptyDim 31 Déc - 12:29

bienvenue à toi!
du love
Revenir en haut Aller en bas
Yohan Pearson
Yohan Pearson
Date d'inscription : 30/09/2017
Messages : 1926
Pseudo : fivedaysofjuly
Avatar : jung hoseok (bts)
multi : nina rhodes (ft lily collins) et ashley martinozzi (ft. ariana grande) et tamsyn huggins (ft. zoey deutch) et azalea kang (ft. park sooyoung)
Réputation : 86
Admin

✧ s e l f m a d e Empty
MessageSujet: Re: ✧ s e l f m a d e   ✧ s e l f m a d e EmptyDim 31 Déc - 13:58

BIENVENUE A LA MAISON ptikr ptikr ptikr
alors je dis oui à tout... CE CHOIX DE PRÉ-LIEN ghost ET BORDELOU CE CHOIX D'AVATAR ON EN PARLE??? hearti excité j'espère que tu vas t'éclater avec nous ici, et on verra pour se trouver un lien du coup parce que skkfbkf ptikr bon courage pour l'écriture de la fiche, le début me plaît beaucoup perv :shon:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

✧ s e l f m a d e Empty
Revenir en haut Aller en bas
 
✧ s e l f m a d e
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
ANTIGRAVITY :: make mankind in our image :: The sky turns into a trial, genesis :: PERDUS DANS L'ESPACE TEMPS-
Sauter vers: