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 sunset (aquila)

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Lynn Mune
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MessageSujet: sunset (aquila)   sunset (aquila) EmptyMer 3 Jan - 20:11

sunset (aquila) 5386f395611aa6da62e68f62d476abc1f0ff8a0d_hqJesse, elle sourit en attendant, assise sur le sable fin de la plage. Elle regarde la mer, face à elle, et ça lui rappelle les raisons pour lesquelles elle aime tant ce monde. Ca lui fait presque oublier tout le reste. Les raisons pour lesquelles elle ne le supporte plus, ce monde. Elle observe les gens qui grouillent autour d’elle. Ils sont debout, ils marchent, et font attention de pas la piétiner. C’est un endroit de respect. Et ça ressemble à une bulle, loin des défauts bien trop énormes de ce monde. Une bulle loin de l’hypocrisie. Cette plage, c’est l’ambiance qu’Altéa prétend avoir partout mais qui ne se retrouve qu’ici.
Elle sourit quand quelqu’un la regarde. Et elle est surprise de voir une réponse similaire sur le visage de l’inconnu. Oui. A n’en pas douter, cet endroit est un coin hors du temps. Un coin qui ressemble un peu plus au paradis dans lequel elle pensait avoir atterrie. Elle s’autorise à s’allonger, et entend quelques personnes rouspéter. Mais finalement arrêter et sourire. Elle les voit pas, mais elle l’imagine. C’est comme la réaction qu’elle voudrait qu’ils aient. Alors elle ferme les yeux et imagine. Ça fait de mal à personne, d’imaginer la gentillesse des gens, même là où elle n’est pas.
Et elle attend. Elle attend et allonge ses bras de façon à ce qu’elle forme comme une croix, sur le sable. Et à ce nouveau mouvement, elle entend encore une personne raler. Et elle entend, cette fois, la gentillesse et la malice dans la voix de la femme qui lui répond : Arrête de faire ton cochon mal réveillé. Cette gamine fait rien de mal. Elle se repose. Et prends le soleil.
Et Jesse, ça la fait sourire. Et elle ouvre les yeux et hoche la tête à la dame qui vient de parler. Pendant les quelques secondes où elle a parlé, Jesse s’était imaginé un visage, un physique, un style, sur sa voix, et son sourire s’élargit encore un peu plus en remarquant qu’elle est tout l’inverse qu’elle pensait.
Et la femme finit par avancer, un sourire aux lèvres. Peut-être que ce soir, elle repensera à leur rapide rencontre, et qu’elle lâchera un petit rire amusé. En tout cas, Jesse, c’est sûr, elle le fera.

Elle a donné rendez-vous à Aquila à 19h. Ce n’est pas une période de vacances, et comme ça, elle espère peut-être avoir un minimum de calme pour marcher le long de l’eau avec lui.

Il est 18h et Jesse est désormais assise, face à la mer, et elle bouge le haut de son corps sur l’air d’une musique muette. Une musique inexistante, même. Un rythme que Jesse a défini et des notes qu’elle a imaginé. Elle fredonne, mais doucement, pour ne pas déranger plus que c’est déjà le cas les gens autour d’elle. Les yeux fermées, elle essaye de se souvenir du temps qu’elle a passé ici depuis qu’elle est arrivée. De tout ce qui s’est passé. Des gens qu’elle a rencontré. Tous. Elle essaye de se remémorer leurs visages, leurs voix, leurs noms. Et elle prend la décision qu’avant de partir, elle refera cette action, et donnera son numéro à ceux dont elle se souvient des trois. Parce que ça voudra dire que ces gens là, elle les aura retenu. Que ces gens là, ils sont importants.

Il est 18h30, et elle a déjà une petite liste prédéfinie dans sa tête, avec la famille Boyle, Jo, Jamie, les parents, oncles, tantes et grands parents. Elle a ses chefs au travail, et certains de ses collègues.
Il est 18h45, et elle prend la décision que la liste est assez longue, et qu’elle la reverra une dernière fois, quand elle aura trouvé comment retourner chez elle. Elle fera le même procédé, et elle enlèvera, ajoutera, des noms.
Il est 19h00, et elle sourit en sentant une présence derrière elle. Elle se retourne, ses cheveux roux bouclés qui suivent le mouvement en volant. Y’a un peu trop d’air, elle aurait dû les attacher. Mais elle est sur la plage depuis 14h et elle a pas pensé à prendre d’élastiques. Elle se lève et se retrouve face à Aquila, le seul vrai repère. Le seul qui ne fait pas partie de la liste parce que, de toute façon, il retournera à Sigan en même temps. D’une main pressée, elle retire les boucles qui étaient tombés devant ses yeux, et laisse sa main sur le côté de son visage, de là où arrive le vent, pour empêcher qu’ils volent devant ses yeux, encore et encore.
Salut Aquila. Qu’elle dit doucement, un sourire éclatant sur les lèvres.
Ca fait pas longtemps, depuis la dernière fois qu’ils se sont vus. Mais c’est lui. Et c’est elle. Et Aquila, il a toujours été indispensable pour Jesse. Son éducation, sa compréhension de l’amour, de la fascination.
Aquila, c’est son rocher.
Et ça fait beaucoup trop longtemps que Jesse s’y est pas accrochée.
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MessageSujet: Re: sunset (aquila)   sunset (aquila) EmptyDim 11 Fév - 21:50

sunset (aquila) SourceIl travaille, Aquila.
Il travaille encore. Peut-être oublie t-il derrière tous ses écrits le temps qui passe, les messages de Sibel qui s’énoncent encore et encore. Qu’il voit de trop. Aquila qui pousse un soupir dans ses recherches. L’emploi du temps tout de même un peu différent, qu’à l’habitude.
Si l’homme se sentait seul dans ses ennuis il y a quelques jours, une infime chose avait tout changé. Une enfant qu’il ne pouvait qu’aimer, l’innocence qu’il avait retrouvé après tant de temps. Comment avait-elle finit ici, elle aussi ? Le sourire s’éternisait en se perdant vers le plafond ; heureux, malgré tout. Si heureux de voir cette petite, un bonheur simpliste, sans qu’il ne fût noyé par les brûlures des soulmates ou la perle de sueur d’une recherche. Parker, c’était le bonheur de l’autrefois, la naissance dans la même terre. Parker, qu’il comptait bien aider et emmener avec lui.
Qu’elle retourne chez elle, elle aussi.
Le violoncelle venant entrer dans la pièce où il prenait un café avant de la retrouver. Elle quémandait la plage, ainsi cherchait-il un gps : il demandait de l’aide mais craignait de s’être perdu, encore. Ce monde est trop compliqué. Sans voix robotisé pour venir sauver l’individu en cas de problème. Le monde de la solitude, du passé, munit de traditions curieuses. Sans qu’ils ne puissent avoir le réel temps de vivre : cent ans s’ils sont chanceux, alors qu’ils n’en sont même pas responsables. Il trouve ce monde un peu laid, Aquila. Il a beau se dire que ce monde est peut-être intéressant, il n’arrive à le trouver beau. Tout est trop peu commun, tous ses ennuis le collent bien plus ici qu’à la maison. Ici, il y a Xia. Ici, il y en a encore un autre. Ici, il existe des maux où même derrière ses recherches, il ne peut fuir.
Pas de voix robotisée pour l’aider.
S’en est attristant.
Il ajuste son costume et reprend sa route. Costume se fondant surement avec le sable d’ici ; ocre, la cravate rougie, la couleur peu anodine où l’on se tourne quand même en l’observant. Les perles dans les regards. Aquila, homme de classe, Aquila adulte dans sa solitude. Aquila qui s’occupait de Parker enfant, d’une petite émerveillée allant au sens de ses envies. De sa vie. Aquila, qui a besoin d’elle aussi, maintenant.  
Ils disaient aller se retrouver pour discuter de la vie. Du beau temps, du mauvais et des entre-deux. Avait-elle grandit ? Grandir de la tête, c’est très commun. Mais Parker, c’est le mirage venant perturber le système. Peut-être grandissait-elle à l’envers, ou la totalité humaine grandissait mal. Parker, elle, grandissait bien, grandissait en souriant.
Aquila pense avec grande sincérité que c’est elle qui a raison, finalement. Elle doit être plus heureuse que lui. Même si sa démarche est digne d’un acteur, il ne peut jouer une vie si agréable que dans l’aura qu’il transporte, finalement.
Oh –
Paysage point si immonde curieusement –
La dite plage se dessine devant lui. Tout allait avec son costume, alors il s’en amuse. L’étendue du naturel le marque alors, comprenant que l’artificiel quotidien s’oubliait tout aussi facilement. Alors, il défit simplement ses chaussures par le soleil commençant tendrement à sommeiller, à la recherche d’une tête ensoleillée.
Il la vit. Souriait tendrement par ses réactions. Parker, c’est la joie communicative. C’est la communication de la joie.

- Bonsoir, Parker. Il tenait alors les mèches qu’elle n’avait prit, ses mèches rougies tournoyant encore. Tu vas en avoir, des nœuds, toi.

La tête qu’il frictionnait un instant, avant de tourner ses orbes vers la mer. Personnalité infinie. Tel un papa poule devenant tranquille. Il était ainsi avec Sibel et elle. Les deux enfants de son petit cœur, dépassant tout ses maux.
Ses mots, aussi.

- La vue est agréable. Tu fais toujours de bons choix. C’est mieux qu’un café. Pause, alors qu'il s'étirait rapidement. Avec le besoin de bouger après avoir travaillé assis toute la journée. Élever ses pensées, les alléger, verser un petit médicament pour sa migraine. Une petite respiration, une petite. On marche ?

La main qu’il tendait de sa manière princière. Les pas qui s’enchaînaient vite dès lors, le sourire de l’homme venant s’élargir à la volée. L’impression de retrouver son chez-soi en une seule personne. Il ne savait que ce sentiment serait si agréable. La chère petite brisait son mal du pays, s’en était étonnant.

- Donc, après ce temps. Dis-moi. Pourquoi es-tu ici ? Comment cela se fait-il ? Que fais-tu, maintenant ? Oh, dis-moi comment tu vas, aussi.

La tête de l’enfant qu’il vint frictionner une nouvelle fois par pur naturel.
Le geste de l’affection pure ;
Il en est capable aussi, Aquila.
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Lynn Mune
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MessageSujet: Re: sunset (aquila)   sunset (aquila) EmptyDim 11 Fév - 23:34

sunset (aquila) 5386f395611aa6da62e68f62d476abc1f0ff8a0d_hqSon regard est attiré par l’astre brillant qu’est Aquila. Et par la mer. Et par Aquila. Et Parker finirait par loucher si Aquila n’était pas exactement qui il était, Aquila. Non. En fait, elle choisirait de regarder la mer, si Aquila n’était pas Aquila. Mais Aquila étant Aquila, elle concentre ses deux orbes sur lui. Que sur lui. Sur l’homme, l’Homme. Aquila est pas le seul homme sur terre. Mais Parker, elle l’a toujours pensé, toujours dit : peut-être c’est le seul qui vaille vraiment le coup. Parker, elle a jamais été amoureuse d’Aquila, ah ça non. C’est beurk pas beau, de penser ça. Mais c’est son frère, son père, son nounours, son éducateur, son fantasme, un peu tout à la fois. Alors c’est difficile, difficile de faire mieux. Mais c’est pas de l’amour comme on pourrait l’entendre. Juste de l’amour comme Parker, elle, elle l’entend. Certains proposeraient platoniques, mais. Mais non. Non, Parker, elle a jamais fait dans le platonique. Parker touche, effleure, câline dès qu’elle peut. Alors platonique, jamais. Juste, pas sexuel. D’ailleurs, en étant totalement honnête, Parker et sexuel, c’est pas vraiment fait pour être dans la même phrase. Et la première à le dire, c’est elle, Parker. Parce qu’après tout, c’est beurk pas beau, ça.
Pensées simples oui. Personne simple d’esprit, not so much.
Il l’aide à tenir sa crinière, Aquila, et Parker, ça la fait sourire, évidemment. Evidemment, que sa remarque la fait rire. Parce qu’elle répondrait avec plaisir qu’il devrait les lui démêler alors, qu’elle aurait plus de noeuds, s’il lui démêlait. Mais elle va pas le faire.
Oh pas qu’elle ose pas, elle lui a déjà demandé, plusieurs fois.

Elle a pas de brosse.

Il se retourne vers la mer. Alors, elle se retourne vers la mer. C’est pas du stupide mimétisme. Juste de l’intérêt. Aquila est intelligent. Aquila est une personne bien. S’il regarde la mer, c’est qu’il y a quelque chose à voir. Et Parker veut voir ce qu’il voit. Elle a pas besoin de lui, pour profiter de la mer, comprenons-nous. Mais Parker se rend bien compte qu’ils ont pas les mêmes yeux, lui et elle, pas les mêmes souvenirs, ni les mêmes façons de voir le monde. Ce monde encore moins que le leur. Et elle voit certaines choses, de la mer, qu’il ne voit probablement pas. Et probablement que ça l’intéresse pas, Aquila, de voir ce qu’elle voit dans la mer, Parker. Mais Parker, ça l’intéresse de voir ce qu’il voit. De relever des détails qu’il a vu aux premiers abords. Que peut-être elle, n’a pas vu.
Elle hoche la tête. Oui. C’est mieux qu’un café. Y’a rien à voir, dans un café. Alors que la mer, la palge, le sable, l’eau, les vagues, l’écume, les gens, les couples, les grains, la couleur, les arbres. Y’a tellement de choses à voir. Partout. De plus intéressant qu’une tasse de café.

Elle prend sa main quand il lui tend. Et elle entrelace pas ses doigts aux siens, parce que c’est ce que font les couples, ça. C’est ce que font les amoureux. Elle prend sa main comme une fillette prend la main de son père quand il va la chercher à l’école. Paume contre paume, les doigts fermés sur le dos, et, initiative de Parker, bras qui se balancent. Elle serait prête à sautiller, si elle avait pas peur que ça lui donne envie de retirer sa main, à Aquila. Alors elle marche, calmement. Et elle regarde le sable, la mer, Aquila, Aquila, Aquila, la mer, le sable, Aquila.
Elle lâche un rire enfantin quand elle sent la main libre du Parfait secouer ses cheveux déjà emmêlés. Et qu’il les emmêle un peu plus.

Bah. En fait, je suis arrivée y’a cinq ans ici. Et tu m’as manqué. Et Sibel aussi. Et Nikita aussi. Et tous les autres aussi. Maman, papa. Tout l’monde me manquait tellement. Je suis restée deux jours dans la rue, et y’a un garçon Evan, il s’appelle Evan, qu’est venu me parler. Il m’a amené de la nourriture, de quoi me réchauffer, même si il faisait très chaud. Et aussi, il m’a proposé de dormir chez lui, mais j’ai refusé. Enfin, maintenant je sais qu’il pensait pas à mal, il était juste pas très très doué, et avait aucun tact. Mais ça, j’ai refusé. Et un jour, madame Boyle, est venue me voir. Une femme, formidable. Et elle m’a dit qu’elle voulait bien m’accueillir. Alors j’y suis allé. Et enfin, j’ai pas trop compris comment ça fonctionnait, mais ils m’ont adoptés, et renommés. Donc je m’appelle Jesse Boyle maintenant. Et ils ont un garage, il est trop cool, mais y’a que Jamie et Neph qui travaille dedans. Et pour les aider je fais trois travails en même temps. Devine quoi, une librairie, un supermarché et. et. et. allez devine ?

Parker étant Parker, elle lui laisse pas le temps de réfléchir, encore moins de répondre avant de reprendre.

Un magasin de bonbon. Pas vrai que ça t’étonne pas du tout ?

Et elle rigole. Et elle respire, aussi. Et elle regarde la mer, le sable, Aquila.
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MessageSujet: Re: sunset (aquila)   sunset (aquila) EmptyJeu 15 Fév - 23:45

sunset (aquila) SourceIl parait
Que les enfants sont précieux.
Il existe des tas d’enfants. De l’impétueux à l’impuissant, de l’éternel au transparent ou du simple à l’intelligent. L’enfant, peinture d’inspiration, peinture encore blanche et magnifique. L’enfant, une figure qui donne envie à un adulte aussi peiné qu’Aquila. Un enfant, c’est enfantin. Un enfant peut danser et être adorable. Un enfant peut susciter des tas de regards tout aussi adorable que lui. L’enfant peut dire n’importe quoi, on ne le jugera point, on l’aimera toujours fort. Telle la brise que l’on apprécie même si elle est trop froide, ou si elle écrase dans la chaleur. Aquila était, lui, l’enfant où l’on venait déjà se réfugier. Comme un enfant déjà bien adulte par son intelligence trop grande dans ce monde : même si le père tentait de l’éloigner des professeurs, des collègues déjà trop avide de rencontrer les héritiers de pensées. Aquila était le curieux mélange du trop couvé et du pas assez, après que son père ait refait sa vie. Et, que, une nouvelle fois il fut seul. Au point tel qu’il ait développé une affinité très proches avec les seules personnes ayant un cœur, un physique ou un esprit empli d’enfance. Parce que ses êtres ne sont pas baignés dans l’hypocrisie. Ces êtres se dessinent dans le pauvre monde de temps compté avec le cœur léger. Parce que leurs temps n’était pas encore compté, ou qu’ils parviennent à ne simplement plus y penser.
Sa sœur est sa perle rare, sa perle dorée venant l’aider à dormir le soir. La retrouver, le sortir de sa solitude qu’elle doit avoir, sans lui, sans Parker. Parker était une enfant bien plus enfant que sa petite sœur. Parker a comme conservé son immense innocence des choses, si bien qu’il eut prit doucement un rôle centre dans sa vie. Pour conseiller, surveiller, regarder, expliquer. Elle l’écoutait toujours des yeux trois fois trop grands pour lui, de ses yeux qu’il ne pouvait comprendre qu’en partie : elle était si belle, Parker. Son âme est belle. Son âme même est d’une magnificence qu’il n’avait rencontré, ainsi il souhaitait qu’elle ne s’éteigne jamais. Ainsi, quand Nikita l’entraînait dans des choses peu nettes, il ne pouvait que s’emporter. Voyant la confiance qu’elle lui accordait, une confiance trop forte pour son ami.
Il la pensait morte. Il la pensait kidnappée sous de mauvaises choses. Il avait accusé injustement Nikita, ainsi aurait-il dit que c’était légitime de porter cette accusation. Il s’excusera tout de même, Aquila, et le lien repartirait bien après ces cinq années de presque silence. Nikita est aussi plus enfant que lui, « il profite de ces cinquante premières années » s’est-il dit en souriant intérieurement. Il sourit, Aquila. Un sourire vague, le sourire éclatant de l’homme éperdu de ses proches. De la vie qui est étonnante parfois, derrière ces drames. Il aime la vie d’une manière encore différente, donc.
Avec Parker, ce petit bonheur à la seconde. La seule qui puisse balancer son bras de cette manière, la seule qu’il n’engueulerait jamais de réagir comme une enfant. Au vu du simple fait qu’il la voit comme le symbole de l’enfant éternel ; si elle devenait adulte, c’est qu’elle aurait souffert. Ainsi, il prie pour qu’elle ne devienne jamais adulte, Aquila.
Car pour lui, on ne devient réellement adulte qu’en souffrant, ou en apportant souffrance. Triste vie.
Il l’écoutait alors avec attention, serrant sa main plus fort. Le regard centré en direction de la rousse. Elle débite, elle s’évade et parle de ceux qui lui manquent aussi. De ses parents, où il n’a jamais eut de nouvelle non plus depuis la dite mort de leur fille. Qu’elle porte un nouveau nom, qu’elle a eut une chance immense encore de tomber sur des gens aussi bons. Elle semble entourée de chance, d’un compte, Parker. Aquila possède une mémoire assez grande, ainsi ira-t-il remercier ces personnes, une à une, si il arrive à obtenir leur adresse.
Aquila, homme de raison, voyons.
Ses derniers dires lui arrachèrent un rire – bien rare depuis ces mois. Un magasin de bonbons. Il imaginait les magasins tout roses à l’odeur trop sucrée et les prix trop élevés pour ces petits plaisirs. Ces petits plaisirs d’enfants.

- Pas du tout. Du tout, du tout du tout. Un travail beau, un travail utile et un travail adorable. Tout te va bien.

Le sourire presque paternel, fraternel venant se perdre dans les vagues –

- J’ai cru que tu étais morte, réellement. J’étais vraiment, vraiment, un déchet. Pendant un moment. J’ai cru que c’était à cause de Nikita, d’ailleurs. Cela n’a rien à voir avec, ta disparition, non ?

Pause. Il recevait encore des messages de Sibel, ainsi il les fixait rapidement. Avant d’éteindre son portable cette fois, et de continuer avec une tranquillité curieuse.
Sa vie entière doit être curieuse, ainsi.

- Jesse Boyle, c’est assez beau à l’écoute. Différent de Parker, mais Jesse est beau aussi. Même si, tu restes Parker. Et quand nous rentrerons, ce sera de nouveau Parker.  Mes recherches avancent, donc j’ai foi. Et j’aimerai bien rencontrer tout ces gens qui t’ont aidé, avant notre départ. Les découvrir, découvrir ce que j’ai perdu, et les remercier profondément.

Il remit sa propre mèche en place par le vent qui s’élevait encore : et la touffe véritable de la petite venant se braquer autour de son visage. Il riait, Aquila.
Il riait assez véritablement, de la voir réellement, comme ça.

- Je pourrais, les rencontrer, j’espère ?

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MessageSujet: Re: sunset (aquila)   sunset (aquila) EmptyVen 16 Fév - 18:38

sunset (aquila) 5386f395611aa6da62e68f62d476abc1f0ff8a0d_hqIl fait toujours chaud, sur Altéa. Et Jesse apprécie ça. Elle préfère la température ici que celle qu’elle subissait sur Sigan. Son corps l’apprécie moins qu’elle, manifestement, et plusieurs fois, en se couchant, elle a eu du mal à s’endormir, son corps rouge telle une petite écrevisse bonne à être ébouillantée. Ce soir, probablement, qu’elle pourra pas dormir non plus. Coup de soleil, oui, mais aussi Aquila. Aquila est là, avec elle, marche sur le sable, et au bord de l’eau. Et c’est presque trop beau pour être vrai. Pendant les quelques mois après son arrivée sur Altéa, Parker a souvent rêver de retrouver des gens de Sigan ici. Des gens qu’elle connaissait. Après tout, elle, elle était passée, alors pourquoi qu’elle. Pourquoi est-ce que quelqu’un d’autre, qu’elle apprécie, ne serait pas apte à passer aussi. Pourtant, elle a attendu plus de quatre ans pour que finalement, quelqu’un la rejoigne. Et elle hésite sur le fait que ce soit une coïncidence. Après tout, dans ses rêves, c’était toujours lui, qui la rejoignait. Et alors que l’idée infecte que c’est parce qu’elle l’a demandé qu’il est là, que c’est de sa faute, à elle commence à s’insinuer dans son esprit, elle la chasse, rigolant lorsqu’il lui répond. Bien sûr que ça l’étonne pas, qu’elle travaille dans un magasin de bonbon. Personne la connaissant pourrait s’étonner sur ce fait. Parce que Parker, elle aime les bonbons, que Parker, elle en mange au kilo quand elle peut. Que Parker, c’est un peu un bonbon ambulant. Mais un bonbon bon pour la santé. Genre.
Un bonbon bio.

Et elle s’arrête de rire, Parker, quand elle entend Aquila continuer à parler. Elle sourit toujours, mais c’est triste. Elle voulait pas lui faire de peine. Ni à lui, ni à Sibel, ni à Nikita. Ni à ses parents et ses amis. Et elle se demande quand est-ce qu’il a appris qu’elle était pas morte, finalement. Est-ce que c’était quand ses parents lui ont dit ? Parce qu’ils lui ont forcément dit, elle leur a demandé, comment il allait, Aquila, et ils ont jamais parlé de ça. C’est pas gentil de leur part. Il faudra qu’elle leur en parle. Aquila, il doit pas devenir un déchet. Il peut pas devenir un déchet. Parce qu’Aquila, c’est un rayon de soleil, un des seuls qui accepte de descendre jusqu’aux gens pour leur apporter de la joie. Ou c’est comme ça qu’elle le voit, Parker, comme ça qu’elle l’a toujours vu. Alors qu’un déchet, c’est sombre, ça pue. C’est pas Aquila, non, décidément, ça lui correspond pas. Elle affirme sa prise sur la main de son ami, et elle lui fait un sourire, pour le rassurer. Elle est vivante, elle va bien. Ce monde est pourri, mais Sigan l’est aussi, finalement. Les gens de ce monde sont pourris, pour beaucoup d’entre eux. Et ça, c’est dommage. Mais pour le moment, elle décide qu’elle en parlera pas à Aquila. Peut-être plus tard, de Jean, de ce qui lui est arrivée. Mais pas maintenant.
Elle secoue la tête. Non, c’est pas à cause de Nikita. Et puis, pourquoi ce serait à cause de Nikita ? Il a rien fait de mal, jamais. Au contraire. Il l’aidait à accomplir son rêve, d’aider les autres. Pourquoi il serait responsable ? Elle note dans une partie de son esprit de lui demander plus tard, à Aquila, pourquoi Nikita aurait pu être responsable. Mais à peine l’a-t-elle notée qu’elle pense à autre chose, et l’oublie.
Parce qu’Aquila lui parle des Boyle. Lui dit que Jesse Boyle, ça lui va bien. Lui parle de retourner sur Sigan, ensemble. Et Paker sourit, d’une oreille à l’autre. Parce que depuis cinq ans, c’est la première fois qu’elle ose réellement espérer. Elle va repartir. Elle va retrouver ses amis, ses parents, et son rêve.

Une bourrasque de vent les fait ralentir sensiblement. Et Parker s’arrête.
Il fait beau, sur Altéa. Et le sable semble chaud. Elle retire sa main de celle d’Aquila, oh pas pour longtemps hein. Et elle entreprend d’enlever ses chaussures, ses chaussettes. Elle les fourre dans son sac, et reprend la main d’Aquila. Là, elle se sent vraiment, vraiment bien.

Oui, je pense. Neph et Jamie, je sais pas, elles sont dans leur mondes depuis… Depuis bref. Mais Jo, et celle qui m’a adopté, ouais, c’est clair. Même si j’crois Jo elle sera jalouse un peu. Elle est trop sympa, et elle me prend vraiment comme sa petite soeur. J’crois qu’en fait, elle en a toujours voulu une de petite soeur. Elles sont toutes rousses aussi ! C’est trop drôle ! Je me fonds bien dans le paysage grâce à ça ! Et aussi, faudra que tu rencontres Evan, mais il va pas bien en ce moment. Il fait genre, mais… Mais j’le vois, et j’veux l’aider, mais j’veux pas le forcer à me laisser l’aider. Alors j’attends qu’il m’en parle.

Et elle se remet à balancer leur bras, d’avant en arrière, et shoot dans le sable avec ses pieds nus, les cheveux qui lui cachent ce qu’il se passe devant elle.

Moi aussi tu m’as manqué Aquila. Tu m’as vraiment beaucoup manqué.
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